Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Photo de taigong788

taigong788

Blog secret

Description :

Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (31)

  • Com' 50.000
  • Paparazzi
  • Écolo
  • Tag
  • Pimp
  • Fans 100

» Suite

Son profil

Profil de taigong788
taigong78844 ans
HEM (59)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/07/2009 à 12:05
  • Mise à jour : Aujourd'hui à 06:22
  • 559 120 visites
  • 1 842 visites ce mois
  • 6 809 articles
  • 54 015 commentaires
  • 702 amis
  • 732 favoris
  • 55 919 kiffs

Son morceau préféré

Il était une fois - Si près ♪

Jouer Top 10 Il était une fois - Si près ♪ (Disney)

Skyrock music Ajouter

Tags

  • Cadeaux
  • cadeaux reçus
  • Cinéma
  • comics
  • Dark Ages
  • FOOTBALL
  • fêtes
  • Histoire
  • Histoire britannique
  • Histoire de France
  • Histoire des États-Unis
  • Histoire du christianisme
  • Histoire du Japon
  • Jeu Video
  • Littérature
  • mangas
  • message
  • Mythologie
  • Séries TV
  • western spaghetti

» Suite

Ses archives (6 800)

  • Bon anniversaire Yanis !
  • Les Trois Mousquetaires, derrière le roman, des personnages réels, de véritable événements, et de nombreuses adaptations
  • Bon ramadan Bayan et Eren !
  • La longue et difficile histoire du syndicalisme en France

» Suite

Ses fans (1 822)

  • jean-jacques218
  • pan-tone
  • Mikefrench
  • fan---de-sakage
  • DreamMoon
  • yuri-et-rin
  • Snouilla
  • boss-queen-sexy-boss
  • Emilie75
  • Conception-3D

» Suite

Sources (732)

  • Famdom-Furry
  • mangayuki
  • Animeiga
  • athena59
  • jimlyon
  • marie-erick680
  • newteam1
  • AppelleMoiManon
  • Le-duc-de-Richeleau
  • Mangas-Jessy

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (7 abonnés)

RSS

Prévenus

Prévenus

Si vous voulez être prévenu de mes articles n'hésitez à vous signalez, je mettrai vos pseudos :

- Pour ceux d'histoire :
 
meikadu16, Fictions-Chao-Druty, souviens-toi-de-melichou
- Pour ceux sur les mangas :

k-japan, mangasdetoii, I-loove-mangaa, The-life-of-Hiina,  mel-mel-fan-de-FMA, Angeltenebris, Chibinozomi


- Et pour les deux :

culturemangas, x-Rastamanga-x, shonenjo13, x3-mangas-mania-x3, Momoko-Kurobara-x3, freyr1978, sanglant-xx-vk, World-of-Fantasy13, x-suzu-x, priscadruot, espritdelalouve, satine1976, peronafanonepiece, les-anges-noir-666, lucy-la--medievale, le-maitre-des-loups-666, les-amis-des-nours, lucinda-et-lestat-vampir, saphira-dragonniere, LupaDeLaNuit, DameGuenievre, la-passionata-02, Le-demonblanc, Shipou, le-royaume-de-marie, kolaya, Nojiko-Sama, mangayuki, Mangas-Jessy

J'espère ainsi que vous pourrez me dire ce qui  vous intéresse dans mon blog afin de répondre au mieux à vos demande.

Merci d'avance.
Tags : Prévenus
​ 237 | 2 528 |
​
2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 23 décembre 2010 09:25

Modifié le jeudi 20 décembre 2018 11:34

Arthur, un personnage historique ?

Arthur, un personnage historique ?Des romans de la Table Ronde à la série Kaamelott, de Merlin l'Enchanteur aux Monty Python, les exploits d'Arthur et de ses chevaliers ont nourri un imaginaire merveilleux et foisonnant.
Mais le roi Arthur a-t-il vraiment existé ou faut-il n'y voir qu'une plaisante fiction ? Arthur apparaît comme un personnage à la charnière du mythe et de l'histoire. Les tentatives pour l'identifier sont nombreuses. Les spéculations sont allées bon train dans les milieux universitaires et de nombreuses candidatures ont été avancées sans qu'aucune ne l'emporte définitivement. Dès le XIXe siècle circule l'hypothèse d'un « Arthur du Nord » dont la renommée aurait ensuite gagné le sud de l'Angleterre et le pays de Galles. Cette explication a été relayée aujourd'hui par des spécialistes d'Arthur, tels que Rachel Bromwich, Thomas Jones ou Alfred Jarman. L'Anglais Geoffrey Ashe a pour sa part identifié Arthur à un personnage attesté du Ve siècle, Riothamus, roi des Bretons, qui dans la légende se serait nourri d'une autre figure historique, Ambrosius Aurelianus, un énergique général britto-romain. Pour certains, Arthur serait d'origine romaine. En 1925, le médiéviste Kemp Malone, a émis l'hypothèse que le véritable Arthur pourrait se cacher derrière l'identité d'un chevalier romain appelé Lucius Artorius Castus qui aurait commandé la VIe Légion Victrix, chargée de combattre les Calédoniens (peuple de l'actuelle Écosse). La romancière américaine Linda Ann Malcor a repris récemment cette thèse dans un ouvrage intitulé De Scythie à Camelot et qui a inspiré le film d'Antoine Fuqua en 2004. Pour les autres, il s'agirait d'un authentique chef Gallois. Cette hypothèse se base sur le fait que le roi Arthur apparaît pour la première fois dans les légendes galloises, bien avant d'être repris dans les romans de chevalerie du XIIe siècle. Arthur serait né vers 470/475 et serait originaire du Pays de Galles, ou de l'ouest de l'Angleterre, mais l'emplacement exact de sa cour, connue sous le nom de Camelot, reste un mystère. Il aurait repoussé l'invasion des Saxons au début du VIe siècle bien qu'il n'ait jamais été couronné roi.
Arthur, un personnage historique ?Mais, en dépit de leur ingéniosité et de tous les efforts déployés, ces explications ne sont historiquement pas fiables : Arthur, aujourd'hui encore, reste pleinement une énigme.  La légende d'Arthur naît à l'aube du Moyen Age, aux Ve et VIe siècles, malheureusement très mal documentés, où sont contés les exploits d'un chef de guerre breton. Seuls quelques textes, chroniques ou récits hagiographiques, mentionnent le nom d'Arthur ; mais il n'est encore qu'un combattant, un dux bellorum, chef de guerre, qui au début du VIe siècle s'illustre dans les luttes contre les Saxons et défend les terres bretonnes. Mais il faut attendre le IXe siècle pour voir apparaître Arthur dans des sources écrites qui exploitent une matière orale antérieure de plusieurs siècles, et ne sont donc guère fiables. Tout ce que nous savons c'est que l'Historia Brittonum, écrite par Nennius au début du IXe siècle, ou les Annales Cambriæ vers 950, confirment qu'un personnage nommé Arthur a été plusieurs siècles auparavant un chef de guerre important grâce à qui les bretons ont résisté aux envahisseurs.
La quête de l'"Arthur historique" est loin d'être achevée. Les sources écrites d'époque sont rarissimes et sujettes à caution, et les sources archéologiques ne sont guère plus probantes. Les polémiques des historiens ou des archéologues ne sont donc pas prêtes à s'éteindre.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 145 | 2 148 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 16 juillet 2009 09:12

Modifié le mercredi 19 janvier 2011 04:26

Une Bretagne, en dehors de Rome ?

Une Bretagne, en dehors de Rome ?On a longtemps cru la fin de la Bretagne romaine au début du Ve siècle, mais des découvertes archéologiques et textuelles récentes, conduisent à penser que la fin de la Bretagne romaine se situerait à la fin du VIe siècle ou au début du VII siècle au plus tôt.
Après le départ des romains, ce sont les magistrats, les curiales et les chefs tribaux vont reprendre les rênes du pouvoir. Loin de là, vu la fragmentation politique, montre que  les civitates Romano-Bretonnes  pouvaient-être simplement elles-mêmes au Ve siècle la base des royaumes britanniques du VIe siècle. Du moins au début, ceux-ci pouvaient avoir conservé le territoire et, dans certains cas, le nom de l'ancienne civitas. Les enterrements de cette élite du Ve et VIe siècle ont été le plus souvent célébré par des inscriptions de langue latine que ce qui semble avoir été commun à partir du au IVe siècle en Bretagne (Ken Dark, Britain and the End of the Roman Empire, Stroud, 2001).
Une Bretagne, en dehors de Rome ?Christopher Snyder dans An Age of Tyrants : Britain and the Britons, AD 400-600 en 1998 dément l'hypothèse selon laquelle les villes seraient désertées et l'économie stoppée. Les villes ne sont pas abandonnées (la vie urbaine a certes diminuée mais reste présente), beaucoup montre des traces d'occupation. Les hillforts ont été utilisés comme des établissements d'élite. Ce n'était pas un comportement spécifiquement «celtique», mais une partie pure et simple de la vie de la fin de la période romaine. Ils étaient peut-être beaucoup plus romanisés à ce qu'ils paraissaient en premier. Les occupants ont utilisé des amphores et des poteries rouges fines fabriquées en Méditerranée (Ken Dark, Britain and the End of the Roman Empire, Stroud, 2001).
Le nombreux débris de poterie et de verre attestent de contacts commerciaux avec la Méditerranée. Si depuis la rupture avec Rome de nouvelles pièces n'apparaissent pas, la circulation monétaire des anciennes devises se poursuit assez tard, même si usées, leur valeur correspond dès lors à leur poids et à leur taille (Christopher Snyder, An Age of Tyrants : Britain and the Britons, AD 400-600, 1998). L'activité économique persiste dans certaines villae, tandis que d'autres sont reconverties notamment en monastères. Les cimetières sont typiquement romano-chrétiens, avec des sépultures est-ouest (Ken Dark, Britain and the End of the Roman Empire, Stroud, 2001).
Les sources du Ve et VIe écrite et les inscriptions font allusion à la survie de l'administration bureaucratique de style romain, du droit romain, des poids et mesures romain, et le système scolaire sur le modèle romain afin de former les futurs administrateurs et juges. Des études récentes des écrits de Gildas, par exemple, montrent qu'il avait été formé pour avoir une écriture de haute qualité latine, avait été scolarisé dans l'Antiquité tardive, plutôt qu'au début du système d'enseignement monastique médiéval, et devait bien connaître le droit romain (Ken Dark, Britain and the End of the Roman Empire, Stroud, 2001).
Une Bretagne, en dehors de Rome ?Côté militaire, Christopher Snyder  ne croit pas au départ de toutes les troupes qui assuraient la défense de l'île (An Age of Tyrants : Britain and the Britons, AD 400-600, 1998). Il y a même des indices qui montre que les dirigeants Bretons pourraient avoir tenté en quelque sorte de relancer une fonction militaire romaine de la fin de la période romaine comme le Dux Britanniarum, parce que les forts de cette fonction furent apparemment réutilisés. L'archéologie a montré que les forts du mur d'Hadrien sont tenus par des troupes d'origine germanique. Ainsi, des unités on pu se maintenir dans leur cantonnement. Pendant ce temps, plus au sud, les dirigeants britanniques furent peut être chargés de faire des travaux de terrassement linéaire maintenant connus sous le nom de Wansdyke, sans doute dérivé des défenses linéaire de la période romaine (Ken Dark, Britain and the End of the Roman Empire, Stroud, 2001).
Cela nous permet de voir que la Bretagne n'était ni en dehors de Rome ni en plein déclin, mais vivait sans doute dans un cadre mixte à la fois Breton et Romain.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 103 | 280 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 17 juillet 2009 05:16

Modifié le vendredi 16 décembre 2011 15:31

Les sources historiques concernant Arthur

Les sources historiques concernant ArthurLes sources historiques d'Arthur sont recueillies sur de rares textes contradictoires, essentiellement des poèmes et contes en langue galloise tels les Annales Cambriae, des annales et chroniques décrivant la romanisation et la christianisation de la Grande-Bretagne comme l'Historia Brittonum et la vie des premiers saints de l' île bretonne. Le nom d'Arthur apparait également dans d'anciens poèmes tel que le Y Gododdin (Chevalier de La Table Ronde : Roi Arthur, Chevaliers de La Table Ronde, Gauvain, Lancelot Du Lac, Keu, Caradoc Freichfras, Galehaut, Livres Groupe, General Books, 2010).
La référence la plus ancienne à propos d'Arthur proviennent du Y Gododdin fut écrite par le poète gallois, Aneirin, au VIe siècle. Bien que le poème fut attribué au  VIe siècle,  le Y Gododdin fut effectivement conservé dans le manuscrit intitulé le Livre d'Aneirin, datant de 1250. Aneirin vers 600, compare un guerrier nommé Guaurthur à Arthur durant la bataille de Cathraeth. La renommée d'Arthur est clairement affichée sans que l'on puisse dire s'il s'agit d'un personnage historique ou d'un Arthur légendaire (Amaury Chauou, Le Roi Arthur, Seuil, coll. Histoire, Paris, 2009). Il n'existe pourtant aucune preuve linguistique qui prouve que le Y Gododdin daterait d'avant le IXe ou le Xe siècles.
Les sources historiques concernant ArthurLe cas d'un roi Arthur historique repose surtout sur deux sources, l'Historia Brittonum et les Annales Cambriae, qui toutes deux montrent que le roi Arthur serait au moins en partie historique. L' Historia Brittonum fut écrite anonymement en l'an 829/30, son attribution est donné à un certain "Nennius", mais on sait maintenant que ce n'est pas lui qui l'a écrite. L'Historia Brittonum a une valeur historique douteuse, car elle montre un certain nombre de figures mythiques comme véritablement historique. L'auteur a travaillé à partir de sources composites, c'est-à-dire une liste de récits oraux, aucun des toponymes mentionnés n'a jamais fait l'objet d'une identification indiscutable (Amaury Chauou, Le Roi Arthur, Seuil, coll. Histoire, Paris, 2009).
L'Historia Brittonum  inclut deux passages sur Arthur, un de ceux-ci est plus connu que les autres. Il se réfère à une liste de bataille d'Arthur : un séquence de 12 batailles dans laquelle cet Arthur est écrit comme "un chef des batailles" (dux bellorum) qui abat ses ennemis. L'auteur place évidemment ces batailles durant le Ve et le VIe siècle, durant la colonisation Anglo-Saxonne en Bretagne. Le second passage montre un Arthur qui tient plus à une figure légendaire. Cela s'adapte au fait qu'au Gnynedd vers  830, on avait aussi entendu des histoires sur un personnage légendaire connu sous le nom d'Arthur (Guy Halsall, Worlds of Arthur : Facts and Fictions of the Dark Ages, Oxford University Press, 2013).
Annales Cambriae (Annales de Galles), un autre texte tardif (vers 950) fréquemment cité pour ses références  à un Arthur. De surcroît, il apparaît comme un pendant dérivé de l'½uvre du pseudo-Nennius. Il mentionne Arthur dans deux entrées : celle de l'année 516 qui parle de la «La bataille de Badon, durant laquelle Arthur porta la croix de notre Seigneur Jésus-Christ sur ses épaules pendant trois jours et trois nuits et les Bretons furent vainqueurs.» et celle de l'année 537 concernant «La lutte de Camlann où tombèrent Arthur et Medraut [et il y eut des morts en Bretagne et en Irlande].» Pas plus que les autres, il ne renseigne sur un Arthur historique des Ve et VIe siècles (Amaury Chauou, Le Roi Arthur, Seuil, coll. Histoire, Paris, 2009). C'est essentiellement une version des «Chroniques d'Irlande» et il n'y a aucune justification pour penser que l'une de ces entrées britanniques soient tirées de sources contemporaines, voire quasi-contemporaine, elles devraient plutôt être considérées comme des interprétations allant entre la fin du VIIIe siècle et le milieu du Xe siècle
Les sources historiques concernant ArthurLe Gereint Englynion est probablement composé entre 800 et 1000 et ce poème concerne Gereint fils d'Erbin et la bataille qui a eu lieu à Longborth. Il y fut probablement tué. Arthur est mentionné dans le poème sous le titre d'ameraudur, "empereur" (imperator). Le poème dit qu'il était dans la bataille en personne, malgré tout l'historicité de cette affirmation n'est pas assurée, car elle semble se rapporter sur la tradition significative d'Arthur comme un homme de la Dumnonia (John T. Koch, Celtic Culture : A Historical Encyclopedia, Volume 1, ABC-CLIO, 2006).
Dans les Vies des Saints datant du XIIe siècle, Arthur est un figure d'autorité majeure où sa présence repose sur un enseignement moral, il erre souvent devant le Christ et les saints, mais il retourne toujours à la fin vers Dieu. Cela permet d'enseigner les erreurs condamnées par l'Église. Cette image tyrannique est en contraste avec celle de grand chrétien donnée par Nennius. Les vies de saint Cadoc, de Gildas, de saint Carannog et de saint Padarn montrent surtout la "traitrise morale" des dirigeants envers les saints, qui démontrent par des miracles la puissance divine et les convertissent. Le portait dessiné ici mêle légende et réalité et semble suggérer les multiples facettes du personnage qu'il soit légendaire ou non (Frank D. Reno, The Historic King Arthur : Authenticating the Celtic Hero of Post-Roman Britain, McFarland, 2007).
Ces sources nous donnent une figure d'Arthur composite. Un Arthur historique comme le montre certains textes, notamment l'Historia Brittonum et les Annales Cambriae peut-être «original», pourrait s'enquérir les actes qui furent plus tard été attribué à un Arthur légendaire, qui sont devenu la partie intégrante d'un grand nombre de représentations de tardives d'Arthur et qui ne se constituèrent pas dans le cadre des origines d'Arthur.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 96 | 128 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 20 juillet 2009 07:07

Modifié le dimanche 07 avril 2013 16:18

Des contemporains bien silencieux

Des contemporains bien silencieuxCe qui peut étonner au sujet du roi Arthur, c'est le manque de sources contemporaines parlant de lui, il faut dire que les trois principales sources que nous avons sont bien rétives à son sujet.
 
Le malheur veut que ni Gildas, qui était un membre éminent de l'église chrétienne celtique en Bretagne, dont la renommée dans son apprentissage et son style littéraire lui valurent la désignation Gildas Sapiens (Gildas le Sage), il fut été ordonné prêtre et ses ½uvres favorisèrent l'idéal monastique, ni Bède, un moine érudit travaillant dans le nord-est de l'Angleterre, qui sont les meilleurs témoins de cette époque, ne mentionnent Arthur (Jean Markale, Le roi Arthur et la société celtique, Payot, 1976).
 
Il est vrai que cette chronique n'est pas faite pour célébrer les héros bretons, que Gildas dans son histoire cite peu de noms propres, et que Bède pour cette période, ne fait que copier Gildas. Ni Gildas, ni Bède n'ont soufflé mot d'Arthur, et leur silence serait surprenant s'ils avaient su quelque chose sur lui. ... Le mutisme de Bède, surtout, est inquiétant (Edmond Faral, La légende arthurienne. Études et documents, Honoré Champion, 1929).
 
Gildas décrit Ambrosius Aurelianus, dans lequel la critique moderne a voulu reconnaître Arthur, comme un homme courageux, sans prétention et chrétien, qui organisa les bretons dispersés et désespérés dans un armée, et qui après de sévères combats, dans lesquels il perdit et gagna à la fois, pour finalement défaire les Saxons au Mont Badon sous la divine protection. Il n'y a aucune mention d'Arthur. Bède reprend le compte rendu de Gildas : Ambrosius Aurelianus est le héros du Mont Badon; Arthur n'est pas mentionné (Peter Korrel, An Arthurian triangle : a study of the origin, development, and characterization of Arthur, Guinevere, and Modred, Brill Archive, 1984).
 
Des contemporains bien silencieuxOn ne le trouve ni  dans la Chronique Anglo-Saxonne qui livre les détails de l'arrivée des guerriers Germains (Marcel Brasseur, Le roi Arthur, héros d'utopie: histoire, légende, mythe, 2001). Il est vrai que cette chronique n'est pas faite pour célébrer les héros bretons (Jean Markale, Le roi Arthur et la société celtique, Payot, 1976). Les Annales irlandaises d'Ulster constituent également de précieuses sources d'informations sur cette époque, mais Arthur n'y est pas non plus présent (Histoire de l'humanité, Volume 3, UNESCO, 2000).
 
Beaucoup prennent le silence des historiens contemporains comme une preuve de la non existence d'Arthur. Cet argument, malgré tout convaincant, est contrecarré par le fait que Gildas ne mentionne jamais Vortigern par son nom, mais personne ne doute de l'existence Vortigern, pour cette même raison.
 
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 88 | 91 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 22 juillet 2009 06:30

Modifié le samedi 09 février 2013 12:15

Un nom, plusieurs solutions

Un nom, plusieurs solutionsLe nom d'Arthur fait débat : est-il celte ? Est-il romain ? Sert-il à désigner un dirigeant ? Ou est-ce le nom d'un dieu ? Les interprétations sont multiples et nous devons toutes les survoler afin de savoir quel sens avait ce nom pour ses contemporains.
Graham Philips et Martin Keatman considèrent le nom d'Arthur comme celui d'un grand roi. Mais pour d'autres tels que Kenneth Jackson son nom serait dérivé du latin "Artorius", basé sur un officier romain nommé Lucius Artorius Castus.  Un officier de la VIe légion qui aurait été présent en Bretagne en 184. Pour Rachel Bromwich c'est le dérivé Romain d'un nom propre. Elle dit que le nom "Arturus" se trouvait dans l'Historia Brittonum et dans divers poèmes Gallois (Frank D. Reno, Historic Figures of the Arthurian Era : Authenticating the Enemies and Allies of Britain's Post-Roman King, McFarland, 2009).
Le nom aurait pu être un "épithète".  Jack Lindsey dit que le nom Arthur ait eu des connections avec l'artos celtique, s'apparentant à l'"ours". Graham Philips et Martin Keatman pensent que ce nom est la fusion du Brittonique Arth et du latin Ursus qui donne le mot Arthurus, ce qui donne en plus court Arthur. Selon John Rys cela serait une référence à un dieu mythologique dont le nom Arthur serait un excellent épithète (Frank D. Reno, Historic Figures of the Arthurian Era : Authenticating the Enemies and Allies of Britain's Post-Roman King, McFarland, 2009).
Un nom, plusieurs solutionsLe nom d'Arthur aurait pu être aussi dérivé du nom grec "arktouros",  l'"ours gardien", qui pouvait être l'étoile géante du nom d'Arcturus de la constellation du Bouvier, qui aurait été résumée en Arturus, Arthur (Graham Anderson, King Arthur in Antiquity, Routledge, 2003).
Mais devant la difficulté du choix, je ne vais pas vous obliger à trouver la solution, car c'est maintenant à vous de trancher.
Merci !
Tags : Dark Ages
​ 94 | 67 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 24 juillet 2009 04:44

Modifié le mardi 09 septembre 2014 12:08

La fonction d'Arthur : une aiguille dans une botte de foin

La fonction d'Arthur : une aiguille dans une botte de foin
Nennius dans un passage de l'Historia Brittonum, à condition de l'accepter comme authentique, donne à Arthur le titre de Dux bellorum, qui se traduit littéralement comme «chef des batailles», semble exclure les rois comme étant les chefs de bataille, mais il ne semble pas être désigné comme un roi ou un Haut Roi. Peut-être un héritage romain retenu par les chefs Bretons pétris de culture latine. Nous devons donc voir à partir du peu de sources qu'on a sur un possible Arthur, les rôles qu'il aurait pu exercer entre le Ve et VIe siècle.
Le mot dux bellorum peut avoir été la translation du «Duc», un titre ou rang spécifique, ou un «chef». Dans le système militaire romain tardif, il y avait deux titres pour les officiers romains de haut rang, Dux et Comes, traduits sous le nom de «Duc» et de «Comte». Dans la Bretagne du IVe siècle, il y avait le Dux Britanniarum qui commandait les forces du mur d'Hadrien soutenant ses forts, et le Comes Britanniarum qui commandait l'armée de campagne mobile. Même à la fin du Bas Empire Romain un dux pouvait commander une unité mobile mais aussi des troupes de garnison, et pouvait avoir des tâches administratives ainsi que celle de caractère civil. En Gaule au VIe siècle, un dux était nommé par le roi pour administrer une tribu ou une région, spécialement dans une zone d'importance militaire, et il avait également des charges militaires dans son territoire (Frank D. Reno, The Historic King Arthur : Authenticating the Celtic Hero of Post-Roman Britain, McFarland, 2007).
La fonction d'Arthur : une aiguille dans une botte de foin D'après John Rhys (Studies in the Arthurian Legend, 1891), les successeurs de ces capitaines militaires (Dux britanniarum et Comes Britanniarum) semblent avoir été appelé en Gallois Gwledig. Si pour Arthur on suggère sa position comme celle de Comes Britanniarum qui dans un sens est supérieur aux leurs, laquelle s'harmonise avec l'appellation empereur et non Gwledig.
Le gallois avait emprunté le titre latin d'imperator, «empereur», et l'a transformé en amherawdyr, plus tard en ameraudur, il n'est donc pas impossible, que là où l'imperator Romain avait cessé d'avoir son mot à dire sur cette province, le titre pouvait être porté par un haut officier de l'île, peut-être le Comes Britanniarum, et que dans les mots Yr Amherawdyr Arthur «l'empereur Arthur» est un vestige de l'histoire insulaire territoire (Frank D. Reno, The Historic King Arthur : Authenticating the Celtic Hero of Post-Roman Britain, McFarland, 2007).
L'archéologue Leslie Alcock (Arthur's Britain: History and Archaeology AD 367-634, Allen Lane, The Penguin Press, 1971) élargit cette théorie, dépeignant Arthur comme un magister militum (un haut commandement comme le dux ou le comes) dont le siège militaire se trouvait à South Cadbury. Le Magister militum est le plus haut grade militaire de l'époque. David Dumville se demande si cette personne pourrait avoir été utilisée soit inspirée comme un modèle par les Bretons dans les régions les plus romanisées. Pour Gidlow (Gidlow, Christopher, The Reign of Arthur: From History to Legend. Sutton Publishing, 2004) c'est cette position qui fut accordée au saxon Hengist, ce qui explique pourquoi il avait réussi à prendre deux provinces sans résistance pendant sa rébellion
Dans les poèmes de Llywarch Hen, nous avons le tywyssawc Ilu et le tywyssawc cat, chef d'une armée d'accueil ou, dans le second cas, cat peut signifier soit «armée» ou «bataille», chef des batailles (Frank D. Reno, The Historic King Arthur : Authenticating the Celtic Hero of Post-Roman Britain, McFarland, 2007). Plus récemment Charles Edwards, compara le rôle tactique d'Arthur à celui de Penda de Mercie vis-à-vis des reges Brittonum dans leur guerre contre Oswydd de Bernicie en 655 comme il est décrit dans l'Historia Brittonum (Arthur of the Welsh, 24) (John Thomas Koch, Celtic culture : a historical encyclopedia, ABC-CLIO, 2006).
La fonction d'Arthur : une aiguille dans une botte de foin Arthur pourrait être un chef de mercenaires louant aux plus offrants sa troupe d'hommes dévoués. Durant le Ve siècle, les «restes de l'armée romaine furent exploités dans les villes», et des bandes de bucellarii entrèrent au service de grands hommes, leurs patrons, qui contrôlaient les campagnes. Les sources romaines leur donne le terme de bandes de «voleurs», mais il semble qu'ils étaient en fait les forces privées de magnats locaux maintenues hors du commandement et du contrôle public des autorités romaines. Ce processus ne fut pas que limité aux propriétaires «romain». Il y avait également de vrais des chefs germains, dont beaucoup étaient des généraux «romains» ou des chefs de fédérés. Les semi-légendaires chevalier de la Table Ronde d'Arthur sont peut-être l'exemple de ces troupes de bucellarii. Sans doute à cause de leur mobilité, les bucellarii ne devaient être exclusivement que des cavaliers (Simon MacDowall, Late Roman infantrymen 236-565 A.D., Osprey Publishing, 1994).
Geoffrey Ashe et d'autre à travers la géographie des douze batailles d'Arthur semble montrer que la fabrication de la figure nationale d'Arthur s'est faite sur un dirigeant local. Une recension tardive des Annales Galloises décrit Arthur comme un rex Brittonum. Dans les hagiographies Galloises, qui donne usuellement une image défavorable d'Arthur est décrit comme un roi. Finalement, «Arthur» (dans ses formes variés) est un nom royal que l'on trouve assez tôt. Il fut porté par des princes en Écosse de l'ouest et dans le Pays de Galles (et même en Irlande) au Ve et au VIe siècle. Le terme rex signalerait dans la poésie Galloise, un choix entre les divers termes portés par les souverains de l'époque comme theyrn, rwyfadur et brenhin (Norris J. Lacy, The fortunes of King Arthur, DS Brewer, 2005 - 231 pages).
En laissant de côté pour un certains temps l'homme Arthur et assumant l'existence d'un Dieu portant ce nom, nous voyons ce qu'il pourrait être. Mythologiquement parlant il était probablement vu comme un héros culturel; pour un roi modèle et l'institution de la chevalerie de la Table Ronde, il est représenté comme le chef d'une expédition dans l'Hadès, et qui se tenait dans le même genre de relation envers Gwalchmai que Gwydion le faisait pour Ileu (Sir John Rhys, Studies in the Arthurian Legend, 1891).
Si l'on suit ces diverses hypothèses, Arthur a pu être un chef de guerre dont la fonction nous échappe, et qui serait devenu célèbre du fait de sa présence à la bataille du mont Badon aux côtés des rois Bretons.
Merci !

Tags : Dark Ages
​ 77 | 57 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 27 juillet 2009 08:44

Modifié le vendredi 19 décembre 2014 15:50

Arthur dans les traditions galloises

Arthur dans les traditions galloises
L'Arthur des traditions celtiques, ces récits qu'on réuni dans les Mabinogion, ou les Triades semblent apparaître à un autre univers, ni dux romain, ni souverain mythique des roman courtois, parfois amherawdr, autrement, dit imperator. Il part à l'assaut de la forteresse du roi de l'Autre monde pour conquérir un chaudron magique dans Les Dépouilles d'Annw (Xe siècle) (Marc Rolland, Le Roi Arthur : un mythe héroïque au XXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2004). Arthur et ses guerriers vont dans une expédition qui tourne à l'échec et ce récit préfigure la quête du Graal (Philippe Walter, Arthur : L'Ours et le Roi, Imago, 2002).
 
Le premier grand texte arthurien, Kulhwch et Olwen (fin XIe-début XIIe siècle) illustre déjà le thème fort prisé des bardes irlandais du cycle de Leinster, le chef chasseur et son compagnonnage, dieux, héros, guerriers qui se lancent dans une quête des objets merveilleux. Les guerriers d'Arthur y doivent arracher le "peigne" et le "rasoir" du sanglier géant Trwch Thrwyth. Nous y voyons entre autres Cei et Bedwyr (Philippe Walter, Arthur : L'Ours et le Roi, Imago, 2002 et Marc Rolland, Le Roi Arthur : un mythe héroïque au XXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2004).
 
Les compagnons d'Arthur sont le Sénéchal Keu et l'échanson Bedwyr ainsi que des compagnons mythologiques comme Mabon, fils de Modron, et Manawyddan, fils de Llyr, dans le Livre Noir de Carmarthen au XIIe siècle (Marc Rolland, Le Roi Arthur : un mythe héroïque au XXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2004) dans le fameux récit nommé "Pa Gur" ("Qui est cet l'homme ?") où Arthur doit convaincre le portier de les faire passer ne désignant ses hommes.
 
Arthur dans les traditions galloisesLes Triages galloises datant du XIIIe siècle montrent un portrait peu flatteur du roi Arthur, la n°12 en fait un barde frivole, la n°20 le montre comme l'un des trois ravageurs de Bretagne, la n°26 le montre essayant de voler les porcs du roi Marc surveillés par Tristan sans y arriver, la n°37 le montre porter atteinte à la tête de Bran, et la n°51 et 54 montrent ses démêlés avec Mordred (Philippe Walter, Arthur : L'Ours et le Roi, Imago, 2002).
Le Mabinogion vient ajouter d'autres textes et de nouveaux héros au cycle arthurien durant le XIIIe siècle comme "Gereint, fils d'Erbin", "Owain ou le conte de la dame de la fontaine", et "L'histoire de Peredur, fils d'Efrawg". Ces contes sont analogues à ceux de Chrétien de Troyes : Érec et Énide, Yvain et Perceval, écrits au XIIe siècle (Christopher Snyder, À la recherche du Roi Arthur, Le Pré aux Clercs, 2001).
 
Enfin, le "Rêve de Rhonabwy" du XIIIe siècle, montre Rhonabwy recevoir une vision du temps du roi Arthur où le roi n'a pas le beau rôle puisqu'il laisse mourir ses hommes au combat pris par un duel au jeu de dame. Ce récit est une parodie de tous les mythes ultérieurs au sujet du roi Arthur (Christopher Snyder, À la recherche du Roi Arthur, Le Pré aux Clercs, 2001). Cela semble montrer que la tradition vernaculaire au sujet du roi Arthur a continué.
 
Oliver Padel, Thomas Green et Philippe Walter à travers ces textes pensent qu'Arthur n'a pas existé, et qu'il serait une figure folklorique qui aurait pris des traits historiques (Alban Gautier, Arthur, Ellipses, 2007).
 

Merci !
Tags : Dark Ages
​ 65 | 26 |
​
1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 30 juillet 2009 07:21

Modifié le mardi 18 août 2015 10:27

La conspiration barbare

La conspiration barbareUn des événements concernant la Bretagne permet de comprendre ce qui a changé dans cette province romaine et c'est la "conspiration barbare" de l'année 367. 
En 360, les Scots et les Pictes cassent les traités qu'ils avaient avec les autorités romaines et commencent des attaques majeures. Les Irlandais semblent avoir participé à ces opérations de pillages. Lucipinus réussit à rétablir la situation. En 364, la Bretagne continue à souffrir d'attaques par les Pictes, les Saxons, les Attacotti et les Scots (T. M. Charles-Edwards, Wales and the Britons, 350-1064, Oxford University Press, 2013).
En 367, les chroniques rapportent ce que les Romains vont appeler la 'Conspiration barbare', dans laquelle se trouvait les Scots, les Attacotti, les Pictes et les Saxons, avec les Francs qui furent des attaques combinées en Bretagne et dans les côtes du nord de la Gaule. Ces pillards barbares avaient défait et démoralisés l'armée romaine de Bretagne dont certains membre se mirent du côté des barbares pour piller. Beaucoup de cités en souffrirent (T. M. Charles-Edwards, Wales and the Britons, 350-1064, Oxford University Press, 2013). Cette alliance transcendait les barrières linguistiques mais ne suggérait pas une identité pan-barbare (Guy Halsall, Barbarian Migrations and the Roman West, 376–568, Cambridge University Press, 2007).
Ces barbares furent sans doute appelé traitreusement par certaines de ces forces de frontières (areani) au nord (Christopher Haigh, The Cambridge Historical Encyclopedia of Great Britain and Ireland, Cambridge University Press, 1990). On pense que ces dernières fraternisèrent avec les Pictes (Susan Wise Bauer, The History of the Medieval World : From the Conversion of Constantine to the First Crusade, W. W. Norton & Company, 2010). Un grand nombre de ces troupes en profitèrent pour déserter et piller (J.P. Alcock, A Brief History of Roman Britain, Jachette UK, 2011).
Fullofaudes, dux britanniarum (duc de Bretagne) fut piégé et capturé, et Nectaridus, un comes (comte), probablement des Rives Saxonnes, fut tué. L'empereur Valentinien 1er en route d'Amiens pour Trèves apprend la nouvelle puis envoie les officiers Severus et Jovinus qui échouèrent à restaurer la situation à cause d'un certain manque de troupes, il doit alors envoyer le général Théodose pour rétablir l'ordre (Christopher Haigh, The Cambridge Historical Encyclopedia of Great Britain and Ireland, Cambridge University Press, 1990 et Ian Hughs, Imperial Brothers : Valentinian, Valens and the Disaster at Adrianople, Pen and Sword, 2013).
J'espère vous avoir donné une vision de la situation assez claire.
Merci !

Tags : Dark Ages
​ 71 | 31 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.117.1) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 11 août 2009 05:32

Modifié le samedi 20 décembre 2014 05:26

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • ... 756
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile