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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Jésus, le rebelle de Nazareth

Jésus, le rebelle de NazarethCette image de Jésus au jardin des Oliviers tiré de Manga Bible de Siku disant : "C'est le temps de mourir", montre le mieux le caractère subversif de Jésus. Pourquoi subversif me dirait vous, je me dois de vous le montrer.

Le message de Jésus est radical. Il est le continuateur du message prophétique de Jean le Baptiste, dont il a été le disciple, qui rassemblait des foules toujours plus nombreuses et menaçait le pouvoir d'Hérode Antipas, qui le décapitera. C'est le cas des Béatitudes présentes dans l'Evangile de Matthieu et de Luc, où l'on trouve de nombreuses exhortations à renverser les codes établis, à dénoncer les conformismes, à se dégager de toute propriété. Lisez cela et vous comprendrez : "En marche, les humiliés ! Oui, il est à vous, le royaume d'Elohîms !
21 En marche, les affamés de maintenant ! Oui, vous serez rassasiés ! En marche, les pleureurs de maintenant ! Oui, vous rirez !
22 En marche, quand les hommes vous haïssent, vous bannissent, vous flétrissent, et jettent dehors votre nom comme criminel, à cause du fils de l'homme !
23 Jubilez, ce jour-là, dansez de joie ! Voici : votre salaire est grand au ciel ! Oui, cela, leurs pères l'ont déjà fait contre les inspirés."
(Luc, 6,20-23).

Jésus, le rebelle de NazarethCe Jésus hait les puissants, la grande propriété de son époque. Il semble que Jésus souhaite une réforme agraire et de la hiérarchie villageoise. Et d'après les formules les plus percutantes du texte évangélique, le message apparaît comme destiné aux plus pauvres. C'est là sa plus grande audace. "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait" (Matthieu 25,40). Jésus devient dangereux, car il annonce que le "règne de Dieu" commence "ici et maintenant" pour tous ceux qui acceptent de se convertir. Un tel message répond à l'attente des plus pauvres, "les laborieux et les accablés", les malades et les marginaux. Un tel message ne peut que faire peur aux élites en place.

C'est un homme en colère. Il méprise la réputation et les étalons traditionnels de la réussite. Il se forgea d'une façon ou d'une autre une réputation "de glouton et d'ivrogne" (Luc 7,34). Il mange à table avec des pêcheurs, ce qui remet en cause la communauté de table telle qu'on la concevait en Orient, car selon Jésus tout le monde sera présent au grand banquet de la fin des temps, même les pêcheurs. D'ailleurs ses paraboles sont souvent sur les pouvoirs en place. Et ceux qui y sont visés s'y reconnaissent.

A entendre le message de Jésus, ce sont les obligations familiales elles-mêmes qui doivent être abandonnées, car "le royaume de Dieu est proche". Chez Jésus on rencontre un dédain certain des liens familiaux. Jésus n'a-t-il pas dit : "Qui vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et son propre être aussi, ne peut être mon adepte." (Luc 14, 26; Matthieu 10,37).

Ce Jésus n'est ni le docteur universel ni même l'apôtre de la paix que l'on nous présente par la suite. C'est un homme pressé par l'urgence de son message; un justicier divin apportant "le glaive et non la paix" (Matthieu 10,34). Il tient des discours incroyablement violents contre les villes de Capharnaüm, Chorazin, Bethsaïde et Jérusalem.

Jésus, le rebelle de NazarethJésus privilégiait une rébellion culturelle. Il voulait réveiller à une vie plus profondément juive et séparée des Romains. Son "Rendez à César ce qui est à César" n'est qu'une nouvelle affirmation que le mélange culturel avec l'occupant n'est pas possible. Il veut regrouper les croyants monothéistes et, à cette époque, il n'y a que les juifs et les samaritains. Il tente ainsi de diminuer le clivage entre les samaritains et les juifs, sans toutefois aller jusqu'à abolir les différences qui persistent entre eux.

Chez Jésus il y a également l'exigence d'un don de son soi inconditionnel allant jusqu'au martyre, l'attente de la fin des temps très marquée dans les passages les plus anciens des Évangiles, ainsi qu'une opposition sourde à l'autorité romaine, souvent décelable, en particulier quand il dit aux disciples : "Allez ! Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups." (Luc 10,3; Matthieu, 10,16). Cette phrase vise les collaborateurs des Romains et les Romains eux-mêmes.

Sa réputation de Messie est à l'origine d'un vaste mouvement populaire qui inquiétait aussi bien les notables d'Israël que le pouvoir du protecteur romain. Son entrée à Jérusalem est son plus beau coup. A chaque fête du Temple, le préfet romain entrait dans Jérusalem avec ses cohortes en venant de l'ouest, pour assurer la tranquilité et l'ordre durant la période de fête souvent agitée. Si Jésus entre dans Jérusalem sans troupe et venant de l'est accompagné de pèlerins, et y est salué comme le représentant du "règne de David notre père" (Marc 11,10), il s'agit sans doute là d'une contre mise en scène délibérée. Jésus ici prend au dépourvu les autorités juives et romaines. Elles n'osent intervenir et cela durant plusieurs jours, car une foule nombreuse l'écoute et le soutien.

Jésus, le rebelle de NazarethIl faut aussi signaler l'épisode des marchands chassé du Temple (Marc 11, 15). Jésus les chasse avec une certaine violence, bizarre pour quelqu'un qu'on dit non violent. Son but est la purification du Temple, car le Temple actuel avec l'aristocratie qui y est liée, se voit privé par là de sa légitimation religieuse.

Le danger qu'il représente pousse les autorités juives à conspirer contre lui, sans doute poussées par le gouverneur romain en place, Ponce Pilate. Après le repas du Seder, Jésus est arrêté pendant la nuit, et conduit devant les autorités juives pour l'interroger. Ne trouvant rien contre lui ou n'arrivant pas à le sauver, les chefs des prêtres l'envoient devant Pilate. Ce dernier, cherche un motif de condamnation à travers un court interrogatoire, qui doit se résumer à cela : "Es-tu le roi des juifs ?" Jésus en lui répondant : "Tu le dis", donne à Pilate le motif de sa condamnation et ce dernier le fait crucifier.

La croix montre que Jésus était une menace pour l'autorité romaine. Pilate ne se privera pas de placarder les raisons de sa condamnation : INRI (Iesus Nazareus Rex Iudaeorum) : Jésus le Nazaréen roi des Juifs. Condamnation on ne peut plus politique.

Mais la résurrection de Jésus après sa mort, peut servir pour les disciples et les frères de Jésus à continuer le mouvement, et la croyance qu'il n'était pas mort n'est pas si inimaginable, car son charisme et sa puissance de persuasion ne pouvait mourir avec lui. Alors a-t-il survécu ou pas ? Là c'est question de foi.

J'espère vous appris des choses. vous pouvez prendre l'image, elle est cadeau.
Merci !
Tags : Histoire du christianisme
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#Posté le mercredi 31 mars 2010 08:07

Modifié le jeudi 21 juillet 2011 04:39

Jiroft, un nouveau regard sur les origines de la civilisation orientale

La question de l'origine de la civilisation est toujours discutée, même si avant on croyait que Sumer en était le centre probable, mais la découverte de Jiroft en Iran est venu contrebalancer tout cela. Regardons cela de plus près.

Avec la civilisation proto-élamite et celle de la vallée du Halid, la région de Jiroft et du Kermân deviennent un foyer culturel majeur, autour des grands sites de Tepe Yahya (niveau IV B et C), de Kunar Sandal (près de la ville de Jiroft), et de Shahdad. On peut aussi mentionner les sites proches culturellement de la vallée du Bampur.
Ces trois derniers sites constituent une aire, qui semble être, d'après des découvertes toutes récentes et qui restent encore à approfondir, un foyer créateur d'une civilisation qui va influencer les régions voisines, en premier lieu, l'Élam, à partir de l'Anshan, puis ensuite vers la Susiane. Cette aire paraît ainsi très liée avec la civilisation Proto-élamite, comme l'attestent la présence de tablettes proto-élamites à Tepe Yahya et Shahdad, et celle de produits de l'artisanat du Kermân et de Jiroft en Elam. Ces cultures iraniennes sont alors à même de substituer leur influence à celle de Sumer en Susiane.
Tepe Yahya est un site très ancien (voir plus haut). Il s'agit du premier site de la vallée du Halid fouillé. Ce tell circulaire situé près de la rivière Kish-e Shûr a notamment livré de nombreux objets en chlorite, qui étaient réalisés sur place comme l'atteste la présence d'ateliers dans le tell.

Jiroft est la ville principale de la région où ont étés récemment découverts une multitude de sites archéologiques. Un cimetière ayant été fortuitement découvert par un habitant de la région en 2001, la population locale s'est livré pendant un an à des fouilles clandestines massives, avant d'être stoppée par l'intervention du gouvernement iranien. Les archéologues ont pu alors prendre le relais, sous la direction de M. Youssef Madjidzareh. Les fouilles ont livré de nombreux autres objets en chlorite, ce qui démontre que ces sites appartenaient à la même culture que celle de Tepe Yahya. Les sites principaux sont Kunar Sandal A et B. Du fait de leur découverte récente, la connaissance de cette civilisation reste encore très incomplète. On se questionne notamment sur l'importance de ce foyer. Quoiqu'il en soit, il s'agit d'une découverte archéologique de premier ordre, et qui ne manquera pas d'encore impressionner les passionnés.
Le niveau artistique atteint par les artisans locaux est remarquable. Les frises ornant les vases, les coupes, les objets en forme de "sac à main" retrouvés dans les tombeaux de la région sont d'un niveau impressionnant. Les motifs sont divers. Ils peuvent être géométriques, représenter la nature, des motifs architecturaux, ou représenter des animaux combattants, voire des hommes.
La civilisation de Jiroft a été parfaitement intégrée dans les échanges inter-iraniens, bien aidée par sa position centrale. Vers l'ouest une route menait en Élam, et plus loin en Mésopotamie. A l'est, une autre route conduisait au Balûchistân et à la vallée de l'Indus à l'est. Vers le nord-est, on rejoignait la route du lapis-lazuli qui traverse le Seistan (Shahr-i Shokta), l'Hindu-Kush (Mundigak) puis la Bactriane (Shortughaï). Sans oublier au sud la proximité des côtes du Golfe Persique. Les habitants de la région vont ainsi pouvoir facilement exporter leurs productions. Les objets en cornaline vont ainsi connaître une très large diffusion, puisqu'on en retrouve dans tout l'Iran, dans l'aire bactro-margienne, dans la vallée de l'Indus, en Élam, en Mésopotamie, et même sur la côte sud du Golfe Persique, en Arabie (Tarut) et en Oman (Tell Abraq).

Je tenais à faire cet article, car j'ai découvert ce site grâce au manga Holy Wars. Ce nouveau site est venu renforcer ma vision que les civilisations du Proche-Orient s'influençaient mutuellement.
Tags : Histoire
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#Posté le jeudi 01 avril 2010 08:05

Modifié le jeudi 01 avril 2010 16:49

Le Fort romain de Cardiff

Nous allons voir aujourd'hui le fort romain de Cardiff, dont l'importance ne semble pas relative au Pays de Galles, car elle a pu être un chef lieu et l'un des pivot de la défense du Pays de Galles après le départ des Romains. C'est la capitale et la plus grande ville du pays de Galles (Royaume-Uni), avec environ 315 000 habitants. Elle est située dans les Galles du Sud, sur la les bords de la rivière Taff, dans le comté historique de Glamorgan (Morgannwg en gallois). Regardons cela de plus près.
Le Fort romain de Cardiff est un fort côtier dans la province romaine de Britannia Superior, dont le Pays de Galles était une partie. Son nom d'origine latine est incertaine. Le nom du fort est inconnu. Il pourrait avoir été Tamium qui apparaît dans la Cosmographie de Ravenne, bien avant que cela eu été un nom de rivière et se réfèra donc à la rivière Taff. Alternativement, il peut avoir été Bovium (correction de Bomio) de l'Itinéraire d'Antonin. Cardiff tirerait même son nom du général romain Aulus Didius – Caer Didi signifiant "Fort de Didius". Ses vestiges sont incorporés dans le château de Cardiff dans la capitale moderne du Pays de Galles.
Avant la construction du fort existant, il y avait au moins deux forts romains précédents sur le site. Le premier était probablement un camp construit pendant la tentative de conquête de la tribu des Silures vers l'an 55. Environ vingt ans plus tard, après une période d'abandon, un nouveau petit fortin romain d'auxiliaires a été construit et était peut-être occupé, avec un vicus civil, jusqu'au règne de l'empereur Hadrien. De la fin de la 2ème à la moitié du 3ème siècle, des bâtiments civils en bois associé au travail du fer ont occupé le site.
Autour de 290, un fort 9 acre (3,57 hectare) de terre a été construit sur le site, qui n'est pas sans rappeler l'exemple presque complet à Portchester dans le Hampshire. Ses murs étaient de 3 mètres d'épaisseur et il a été en mesure de contrôler l'accès à la partie supérieure de la rivière Severn. Il peut avoir été associé de miradors sur les falaises érodées qui sont maintenant à l'ouest. Cela semble avoir été la réponse de l'usurpateur Carausius à l'augmentation des raids irlandais. Son armée ou sa force navale ont finalement été retiré ailleurs dans les environ de 370.
Contemporaine des forts de la Rive Saxonne du 3ème au 4ème siècles, une forteresse de pierre a été établie à Cardiff. Similaire aux forts de la rive, la forteresse a été construite pour protéger la Britannia des pillards. Les pièces de monnaies du règne de Gratien indiquent que Cardiff était habitée au moins jusqu'au 4e siècle, le fort a été abandonné vers la fin du 4ème siècle, du fait que les dernières légions romaines ont quitté la province de Britannia avec Magnus Maximus. Mais il faut relativisé cela.
On connaît très peu le fort et le gouvernement des civils dans la période entre le départ des troupes romaines de Bretagne et la conquête normande. L'historien William Rees suggère que le fort a probablement diminué en taille et peut même avoir été abandonné. En l'absence de la domination romaine, le Pays de Galles a été divisée en petits royaumes, dès le début, Meurig ap Tewdrig est devenu le roi de la région dans Glywysing (qui devint plus tard Glamorgan). La région est gouvernée par sa famille jusqu'à l'arrivée des Normands au 11ème siècle.
Le fort ruineux apparaît comme la résidence du "roi Ynwyl" dans l'histoire de Geraint et Enid, un roman médiéval associé avec le Mabinogion. Geraint était peut-être roi de Domnonée du 5ème siècle.
Durant cette période l'histoire de Cardiff est peu connue. Il est spéculé que peut-être pour de longues périodes, des pillards ont attaqué la région, ce qui rend intenable Cardiff, La première mention écrite de Cardiff est faite dans les Annales Cambriae (Les Annales de Galles) en 445. Vers 850 les Vikings attaquent la côte galloise de Cardiff et l'utilisent plus tard comme une base et un port. Les noms de rue tels que Dumballs Road et Womanby Road viennent des Vikings.
En 1091, Robert Fitzhamon a commencé à travailler sur le donjon du château dans les murs de l'ancien fort romain. Le château de Cardiff a été le c½ur de la ville depuis.
Voilà j'espère vous avoir appris des choses. Nous verrons la prochaine fois, Merchion, roi d'Ewyas.
Merci !
Tags : Dark Ages
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#Posté le vendredi 02 avril 2010 05:27

Natsu Dragnil

Voici le personnage principal de Fairy Tail, Natsu Dragnil. L'image est un cadeau, alors prenez là.
Passons à sa biographie. Natsu est le héros de l'histoire qui a tout du anti-héros sympathique. Il a le mal des transports, aime la bagarre et se remplir le ventre, et s'il semble se ficher un peu du sort des autres, il finit souvent par leur venir en aide, car malgré ce qu'il laisse paraître il a un bon fond. Élevé par un dragon légendaire, Igneel (Ignir dans les éditions françaises), qui lui a enseigné ses techniques magiques basées sur la transformation de son corps en dragon, une ancienne magie, le pouvoir du feu (il devient alors dragon slayer), sa disparition soudaine fait que Natsu parcourt désormais le monde dans l'espoir de le retrouver. Connu sous le nom de "Salamander", on le reconnaît à son écharpe d'écaille et sa tignasse rougeâtre. Capable de dévorer littéralement des flammes, ingurgiter du feu lui permet d'accroître sa puissance. Puissance dont il ne maîtrise pas toujours les effets, tant la mauvaise réputation de la guilde de Fairy Tail à laquelle il appartient lui en est grandement redevable... Il est toujours accompagné de son ami Happy, le petit chat qui parle. Son nom signifie en japonais "été".
Pour moi, le personnage le plus charismatique et le plus fort de Fairy Tail. Lucy en est amoureuse et on comprend pourquoi. Il suffit de regarder l'image.
Merci !
Tags : mangas
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#Posté le vendredi 02 avril 2010 07:35

Amaterasu

Voici une image d'Amaterasu, déesse du Soleil de la religion shintô. Elle est superbe, et n'hésitez pas à la prendre, je vous l'offre. Cela me permet de vous parler d'elle.
Amaterasu est, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil. Selon la légende, tous les empereurs japonais l'auraient comme ancêtre. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l'apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons.
On accole parfois à son nom le qualificatif ōkami ou ōmikami signifiant "grande déesse".
Le Kojiki et le Nihon Shoki évoquent cette déesse. Elle est née de l'½il gauche de son père, Izanagi, quand il s'est purifié par ablution après son retour du pays des morts. Izanagi lui ordonna de diriger le Takamanohara, royaume des cieux.
Selon la légende, Amaterasu et son frère Susanoo, kami de la mer et du vent, étaient rivaux. Aussi, lorsqu'il lui rendit visite, il y eut un long combat, à la suite duquel il enferma Amaterasu dans une caverne ("Amano-Iwato"), cachant par la même occasion le soleil pendant une longue période. Selon une autre version, en colère, elle s'enferma elle-même. En guise de punition, Amaterasu bannit Susanoo du royaume des cieux. Pour se racheter auprès de sa soeur, Susanoo lui offrit par la suite l'épée Kusanagi no tsurugi.
Selon le Kojiki, Amaterasu ordonna à son petit-fils Ninigi de descendre sur la Terre et de la gouverner. À cette fin, elle lui confia en plus de l'épée qu'elle avait reçue de son frère, le miroir Yata no Kagami, et le joyau Yasakani no Magata. Ces trois objets devinrent les insignes sacrés de la famille impériale et furent transmis ensuite à Jimmu, le premier empereur, petit-fils de Ninigi et ancêtre de tous les empereurs japonais.
De la restauration Meiji jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'empereur fut donc considéré comme un dieu vivant dont le culte était pour cette raison une affaire nationale. Au vingtième siècle, cette ascendance constituait l'un des fondements de l'expansionnisme du Japon Showa et du Koshitsu shinto. En décembre 1945, le Commandant suprême des forces alliées promulgua toutefois une directive instituant la séparation de la religion et de l'État et abolissant la subvention des lieux de culte. Dans sa Proclamation impériale du nouvel an 1946, émise à la demande des forces d'occupation, l'empereur Showa affirma que la croyance voulant qu'il était un dieu à forme humaine (akitsumikami) était erronée, sans toutefois renoncer à son ascendance divine.
Dès les temps anciens, les princesses impériales qui n'étaient pas mariées devenaient prêtresses du temple d'Ise qui est dédié à Amaterasu. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la grande prêtresse était l'une des s½urs de Hirohito. Kazuko Taka, l'une des filles de ce dernier, fut grande prêtresse de 1974 à 1988. Sa s½ur, Atsuko Ikeda, l'a remplacée depuis.

Passons à un personnage historique ayant pu l'inspirer. Himiko est principalement connue par le Gishiwajinden ( "vie des habitants de Wa" dans les chroniques de Wei ), un texte chinois de huit pages issu du livre dédié au royaume de Wei dans les Chroniques des Trois Royaumes. Selon ce texte, Himiko était une prêtresse qui pouvait contrôler les esprits des gens grâce à ses pouvoirs surnaturels. Son jeune frère l'aidait pour les affaires politiques. Elle aurait envoyé plusieurs messagers à Luoyang, capitale des Wei, en 239, 242 et 246 ; les Wei eux-mêmes auraient envoyé un groupe de messagers au Yamato en 240.
Selon le Nihonshoki, Himiko aurait pu être l'impératrice Jingū, la mère de l'empereur Ojin, mais les historiens n'acceptent pas cette hypothèse. De nombreuses personnes affirment que Himiko serait en fait Amaterasu.
Himiko serait morte en 248 et son frère serait alors monté sur le trône. Cependant, sous son règne, le royaume tomba au bord de la guerre civile et l'on dut remplacer le frère d'Himiko par une autre reine (Iyo ou Toyo).

Intéressant n'est-ce pas.
Merci !



Tags : Mythologie
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#Posté le samedi 03 avril 2010 11:56

Bonne fêtes de Pâque !

J'ai mis une image du urbi et orbi que fera le pape à midi.
Avant cela, pour le pratiquant que je suis, Pâque est la célébration la plus joyeuse et animé que je connaisse. Car c'est après le urbi et orbi que les réjouissances commencent pour nous catholiques.
Passez de une bonne fête de Pâques entourés de vos proches.
Merci !
Tags : fêtes
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#Posté le dimanche 04 avril 2010 04:02

Mon cadeau de Pâque

Je vous offre aujourd'hui en ce jour de Pâques cette image provenant du jeu Tears To Tiara sur PS3 montrant Morgan et Octavia se battant contre les soldats de Caius qui assiègent Avalon.
Cette image est superbe et j'espère que vous l'apprécierez.
Merci !
Tags : Cadeaux
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#Posté le dimanche 04 avril 2010 08:06

Marie Antoinette

Marie AntoinetteLe 2 novembre 1755, Maria Antonia Johanna Josepha naît parmi les ors de l'Autriche impériale de Marie-Thérèse d'Autriche et de François Ier. Son enfance à Vienne, dans le palais d'Hofburg et de Schönbrunn, a été marquée par l'insouciance et la liberté. Mariée à 15 ans au futur Louis XVI, le 16 mai 1770, la charmante et belle jeune fille plu au Français et doit se plier à l'étiquette, mais Marie-Antoinette doit avec Louis XVI régner le 10 mai 1774 mener la tâche écrasante d'assurer la modernisation de la France manquée par Louis XV et de rétablir la confiance en une monarchie discréditée par la défaite militaire, la banqueroute et la crise politique. Mais elle adopte très vite l'attitude d'une enfant gâtée. Jeune et jolie, elle est un modèle pour son temps, en rupture avec l'austérité des reines précédentes, mais sa modernité va se retourner contre elle, et pour contourner l'étiquette elle se rend au petit Trianon à partir de 1780. Les promenades nocturnes à Versailles, les escapades à Paris, à l'Opéra, au carnaval lui permettent de sortir de son carguant royal.

Elle s'entoure d'amies fidèles comme Madame Campan, sa première femme de chambre, la princesse Marie-Thérèse de Lamballe, qu'elle fait surintendante de la maison de la reine, et la comtesse Yolande de Polignac, une amie intime à qui elle confiera plus tard l'éducation de ses enfants. Elle fait aussi pleuvoir sur les favoris de la reine les places, pensions, charges, cordons de toutes sortes. De plus, le couple n'a pas d'enfant avant 1778 car il ne connaissait rien aux choses de l'amour. Bien conseillés par l'empereur d'Autriche Joseph II, ils auront 4 enfants : Marie-Thérèse Charlotte en 1778, Louis Joseph Xavier François en 1781, Louis Charles en 1785 et Sophie-Béatrice en 1786. On lui prête aussi des liaisons avec le duc de Lauzun et la plus probable avec le comte suédois Axel de Fersen (1755-1810) qui fut le stratège qui donnait des conseils politiques à Louis XVI, et était l'ami dévoué qui organisa l'évasion de la famille royale en 1791, dont certains passages raturés dans leurs missives révèlent l'intensité de leurs sentiments.

Marie AntoinetteAu début des années 1780, la reine fait l'objet d'un discrédit soudain. Le Salon de peinture la représente en 1783 le représente vêtue de mousseline, on l'accuse de favoriser les industries des Pays-Bas autrichiens. Elle a beau jouer à la bergère, batifoler dans une apparente simplicité, rien n'y fait, le règne de Louis XVI s'enlise dans les scandales. De plus, elle est éprise des idées de Jean-Jacques Rousseau et empêche Louis XVI d'interdire la pièce de Beaumarchais La Folle Journée ou Le Mariage de Figaro en 1784 qu'elle apprécie beaucoup. On l'a accusée aussi de trahir la France au profit de l'Autriche. Elle a en effet tenté de défendre les intérêts de sa famille d'origine en de multiples occasions, mais Louis XVI s'est toujours opposé à ses demandes.  En 1785 éclate la ténébreuse affaire du collier. Marie-Antoinette, d'origine étrangère, est embarquée dans une escroquerie portant sur des centaines de diamants hors de prix, et bien qu'innocente, sort de l'affaire du collier la déconsidère auprès du peuple. Marie-Antoinette se rend enfin compte de son impopularité et tente de réduire ses dépenses, notamment en réformant sa maison, ce qui déclenche plutôt de nouveaux éclats quand ses favoris se voient privés de leurs charges. Malgré cela elle gagne le surnom de «Madame Déficit». En 1787, dans le tableau de Mme Vigée-Lebrun, Marie Antoinette et ses enfants, Marie-Antoinette sans bijou porte du rouge, la couleur de l'Autriche, ce qui lui est reproché.

Marie AntoinetteMère affectueuse, Marie-Antoinette inculque aussi à ses enfants le sens des valeurs, la générosité et ne cède pas à leurs caprices. Elle joue aussi un rôle politique plus évident à partir de 1787, elle impose Loménie de Brienne et doit accepter son départ en 1788. C'est elle qui fait rappeler Necker en 1788, alors que Louis XVI n'était pas favorable à son retour aux affaires. Entre 1788 et au début de 1789, sans avoir de véritable culture politique, elle pressent le danger si le roi refuse de réformer le royaume. Elle aura la douleur de perdre, outre sa dernière-née, son fils aîné Louis Joseph le 4 juin 1789. Elle joue alors un rôle politique important dès le début de la Révolution, au point que Mirabeau dira d'elle que "le roi n'a qu'un homme, c'est sa femme". Associée au pouvoir, la reine ne fut pas non plus cette écervelée immature, frivole et dispendieuse, vendue à l'Autriche. Elle joua même à partir de la Révolution un rôle de premier plan, occupant parfois la position d'un véritable ministre avec plusieurs conseillers occultes à son service. Le 5 octobre 1789, la famille royale est amenée à Paris dans le palais des Tuileries, qui est une prison dorée. De là, elle entre en correspondance avec la Contre révolution tout en essayant d'être conciliante comme le montre son attitude lors de la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790. Marie-Antoinette ensuite organise la fuite à Varennes, y ralliant le roi le 20 juin 1791, mais le roi ne veut pas se rendre à l'étranger pour mettre fin à la Révolution française et souhaite rester en France pour imposer une monarchie constitutionnelle avec un exécutif puissant et autonome vis-à-vis de l'Assemblée. La fuite est un échec, le roi est reconnu et ramené à Paris.

Marie AntoinetteLa suite des événements prend une mauvaise tournure pour elle et Louis XVI puisque les factions radicales demandent la destitution du roi se font tirer aux champs de mars le 17 juillet 1791, puis l'assemblée adopte la constitution du 3 septembre 1791 qui limite les pouvoirs du roi. Elle refuse d'écouter les conseils de Barnave qui lui demande d'accepter la nouvelle constitution. À partir de là, elle ne voit sa sauvegarde que dans le coup de force étranger, et quand éclate la guerre de 1792, Elle communique les plans militaires à la cour de Vienne. La journée insurrectionnelle du 10 août 1792 scelle son destin. Emprisonnée à la prison du Temple après la chute de la monarchie le 10 août 1792, elle continue de correspondre avec la Contre révolution tandis que son amie la princesse de Lamballe est victime des massacres de septembre et voit l'exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, elle est ensuite transférée à la Conciergerie puis elle est jugée et même accusée d'avoir agressé sexuellement le Dauphin maladif, Marie-Antoinette est alors condamnée pour crime de haute trahison et meurt guillotinée avec dignité en octobre 1793 sur la place de la Concorde. En 1815, ses restes sont déposés dans la crypte royale de la basilique de Saint-Denis.

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#Posté le lundi 05 avril 2010 07:53

Modifié le dimanche 27 mars 2016 16:11

Taigong Wang

Mon pseudo vient de son nom pour ceux qui ne le savaient pas. J'ai mis une image le représentant tirée de Mystic Heroes. Vous pouvez la prendre, je vous l'offre. C'est un jeu vidéo édité par Koei et développé par Shade en Europe. Il est sorti en 2002 sur GameCube et en 2003 sur PlayStation 2. Il s'apparente à un Dynasty Warriors, du même développeur, en visant plus particulièrement un jeune public, avec un design général à l'aspect manga et d'un style SD pour les personnages. Le contexte, s'il reste proche de l'Asie médiévale, est tout de même différent car il s'en éloigne : des éléments fantastiques font leur apparition. La trame du titre est basée sur un vieux roman chinois connu sous le nom Fengshen Yanyi.

Passons au personnage principal. Malgré les nombreuses allusions le concernant dans des textes d'avant l'empire, on ne dispose d'aucune information précise sur lui ; les traditions lettrée et populaire se sont employées à combler les vides. Jiang est donné comme son nom de clan xing, l'apparentant au souverain mythique Yandi dont il serait le descendant à la 51e génération. À l'aube de la dynastie Xia, l'un de ses ancêtres aurait aidé Yu le Grand à pacifier le fleuve et obtenu en récompense le fief de Lü, à l'origine de son nom de famille shi. Ziya est donné comme son prénom social et Shang comme son prénom d'origine. Néanmoins, les sources affirment ailleurs qu'il obtint ces noms tard dans sa vie. Shang viendrait de Shang Fu, père-aîné ou père-supérieur, appellation respectueuse du roi de Zhou envers lui. Taigong , grand duc serait son appellation honorifique posthume de Qi Taigong grand duc de Qi, ou une périphrase, Taigongwang "Espoir (wang) du [défunt] grand duc (taigong)", le roi Wen des Zhou ayant reconnu en lui le héros attendu par un de ses ancêtres. Wang est parfois donné comme son prénom. Feixiong, ours volant, serait son nom taoïste.

Il est communément admis qu'il était originaire de Donghai , bien que quelques sources comme le Shuijingzhu le fassent venir de Henei au Henan. Donghai, nom porté par plusieurs endroit à diverses époques, est situé selon les auteurs près de Rizhao au Shandong, au Henan ou en Anhui. Certaines sources (Annales de Lü par exemple) font de lui un Dongyi , ethnie distincte des Huaxia auxquels auraient appartenu les Zhou.
La tradition ultérieure lui a attribué des dates précises de naissance et de mort sans grand fondement historique : né le 3e jour du 8e mois de la 8e année de Gengdingdi des Shang (~-1211), mort à 139 ans dans la 6e année du roi Kang des Zhou (~1072). Les informations concernant sa familles ne sont pas non plus jugées fiables : marié à une dénommée Shenjiang , il aurait eu treize fils(Ding, Ren, Nian, Qi, Fang, Shao, Luo, Ming, Qing, Yi, Shang, Qi Zuo) et une fille, Yijiang, impératrice de Wudi des Zhou.
De même, rien ne permet de savoir si le récit de sa vie est un archétype du parcours du sage aux débuts difficiles et au succès tardif, ou se base sur des éléments réels. Enrichi par la littérature et la tradition orale, il en existe plusieurs variantes.

Issu d'une famille jadis illustre mais sans fortune, il aurait pendant de nombreuses années exercé sans succès plusieurs métiers commerçants ou manuels avant d'obtenir un poste de petit fonctionnaire, qu'il finit néanmoins par abandonner, dégoûté par la conduite de Di Xin, dernier des Shang. Il décide alors de quitter la capitale Zhaoge pour se retirer à Xiqi que l'on situe au Shandong, dans un lieu nommé à Panxi ou Ciquan. Sa femme, lasse des changements, décide de ne pas le suivre. C'est donc seul, en ermite, qu'il y vit une dizaine d'années. On peut le voir chaque jour pêcher au bord de l'eau avec une canne au fil trop court, au bout duquel pend un hameçon rectiligne ; certains prétendent même qu'il tourne le dos à la rivière. Quand on lui demande ce qu'il espère prendre ainsi, il répond : "Un roi et ses vassaux.". En effet, le futur roi Wen de Zhou, averti par un rêve, vient le rencontrer et le prend comme conseiller, puis ministre. Il a alors 83 ans. Selon une version tardive, Jiang Ziya prie le seigneur de Zhou de tirer sa voiture à bras. Intrigué, ce dernier s'exécute, s'arrêtant après huit cents pas. Jiang Ziya lui dit alors : "Vous serez roi, et votre dynastie durera huit cents ans.". Le seigneur essaie alors de tirer la charrette un peu plus loin, mais il est à bout de forces.
Grâce à ses talents de stratège, il aide les rois de Zhou à vaincre les Shang et à asseoir leur pouvoir. Sa légende, qui lui prête une longévité surnaturelle, le fait servir successivement les quatre premiers rois. Fieffé à Qi par Wuwang, il s'y montre un seigneur idéal car il sait adapter son gouvernement aux coutumes locales. Chengwang délègue à Qi le pouvoir de châtier les pays rebelles, permettant à ce fief de gagner en importance. Pour se conserver le mana du ministre, observant les concepts du fengshui, les rois de Zhou auraient ordonné que lui-même ainsi que ses descendants jusqu'à la 5e génération soient enterrés auprès d'eux aux environs de Xianyang, Shaanxi, et non dans leur fief oriental. Un cénotaphe contenant son habit et sa coiffe aurait néanmoins été érigé à Qi, dont le Temple de Taigong à Linzi - actuelle Zibo - se prétend la continuation.

Traditionnellement considéré comme un "saint sage militaire" (wusheng) par le pouvoir impérial, il a fait l'objet d'une attention particulière de la part du premier empereur Tang, Taizong (626-649), qui l'utilisa comme modèle de bon gouvernant dans sa propagande. Il lui fit bâtir un temple officiel à Panxi, lieu supposé de sa retraite. En 731, il fut ordonné que des annexes soient construites dans chaque district (zhou), où auraient lieu des cérémonies à dates fixes ainsi qu'avant chaque expédition militaire. Il fut nommé roi à titre posthume en 739 (Wuchengwang). Plus tard, l'empereur Zhenzong (997-1022) des Song embellit son titre (Zhaolie wucheng wang) ; en 1072, Shenzong rendit obligatoire la lecture de l'Art de la guerre de Jiang Taigong (Taigong bingfa).

J'aime ce personnage, plus cérébral que brutal. Un héros courageux mais qui préfère utiliser sa tête plutôt que ses muscles afin d'éviter qu'une personne ne souffre.
J'espère avoir été intéressant.
Merci !
Tags : Mythologie
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#Posté le mardi 06 avril 2010 05:31

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