
Le Chambara, qui désigne au Japon le genre cinématographique mettant en scène des combats de sabre, est cependant parvenu à influencer de nombreux réalisateurs notamment hollywoodiens comme Georges Lucas, Quentin Tarantino ou bien John Sturges. De son nom savant Ken-Geki, chambara est en réalité la contraction des onomatopées Chan-Chan Bara-Bara censées retranscrire le bruit de la lame tranchant la chair. Peu connu des occidentaux, le film de sabre japonais relate l'histoire des Bushi (nom donné aux samouraïs par le shogun Tokugawa au 17e siècle) ou bien de Rônins, samouraïs errants sans maître et convertis en mercenaires. Le respect du Bushido (la voie du guerrier) par ces personnages, véritable code de l'honneur, tient souvent une place prépondérante dans ces récits.

C'est en 1954 que le Chambara fait son grand retour avec un des plus grands films de l'histoire du cinéma : Les Sept Samurais (Shichinin no Samurai) d'Akira Kurosawa remet au goût du jour les aventures des ronin, ces chevaliers au grand coeur, qui doivent ici défendre un village contre une bande de brigands. La seconde partie du film est une ode au genre, multipliant affrontements et batailles avec une maestria inégalée. Un grand acteur, Toshirô Mifune, y sera révélé. Akira Kurosawa a ouvert la porte, et celle-ci n'est pas prête de se fermer. On entre dans un âge d'or qui durera, avec quelques hauts et bas, jusqu'aux années 80. En 1954, Hiroshi Inagaki entame une sublime trilogie sur la vie de Musashi, avec dans le rôle titre Toshirô Mifune. Le premier volet de cette trilogie obtint d'ailleurs l'Oscar du meilleur film étranger.


Merci !
shonenjo13, Posté le vendredi 04 février 2011 12:47
dès qu'il y a un manga avec ce thème je me jette dessus ^^