
Au sein des films bibliques on distingue ceux qui illustrent les épisodes de l'ancien testament (Les dix commandements en1956, Moïse et Aaron en 1974) de ceux qui retracent la vie de Jésus et de ses disciples. Dans l'ère du code de production, baser un film sur la Bible a permis de mettre des scènes plus risquées qu'ont auraient normalement pas acceptées. Le sexe et la violence sont communs dans le Vieux Testament. Les figures favorites sont Eve, Dalila, et Judith qui ont a pu être dépeintes en tant que tentatrices séduisantes. Dans Sodome et Gomorrhe (1962), les pêcheurs punis sont largement dépeint sur l'écran.
Ces films étaient une partie la plus élevée des péplums durant cette période avec peut être le plus connu et le plus réussi Les dix commandements (1956) de Cecil B. De Mille. Ces films ont été faits en grands nombres par Hollywood et par l'industrie italienne du film, et plusieurs des plus grands films étaient des productions communes américaines et italiennes. Pendant cette période la plupart des histoires principales se trouvent dans le vieux testament ont été en film, quelques fois multiples. Aussi bien que Les Dix commandements, les épopées aiment Sodome et Gomorrhe (1962), L'histoire de Ruth (1960), David et Goliath (1960), David et Bethsabée (1951), Salomon et la reine de Saba (1959), et Esther et le roi (1960) ont dominé le box office de l'époque.

Dans Golgotha (Julien Duviver, 1965), Robert le Vigan est un Christ triste, alangui, révolutionnaire en lutte ouverte contre pharisiens et nantis. L'évangile selon saint Matthieu de Pier Paolo Pasolini (1965) suscite des polémiques. Le cinéaste italien ancre l'Evangile dans le tiers monde et fait entendre Le chant des partisans pendant les sermons d'un christ à mine hagarde de guérillero, prophète exalté, vindicatif, homme du peuple en communion avec tous les révoltés. Pasolini dut affronter les intégristes (œufs pourris, bagarres, insultes) ce qui ne fut le cas de l'autre grand athée italien, Roberto Rossellini qui dans Le messie (1976) replace Jésus dans son contexte historique du sauveur attendu par les Juifs, ni bien-sûr du Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli (1976) dont l'initiative revient à Paul VI.

De violentes campagnes (jusqu'à l'incendie du cinéma saint Michel à Paris) se déclenchèrent contre La dernière tentation du Christ de Martin Scorsese (1988) auquel on reprochait d'avoir peint un Christ soumis au doute et à la tentation de la chair. En 2004, La passion du Christ de Mel Gibson qui insiste sur la seule dimension de la souffrance au détriment de l'idée du sacrifice suscite aussi de nombreuses polémiques.
Jésus intervient aussi parfois comme personnage secondaire dans le péplum. Dans La Tunique de Henry Koster (1953 première démonstration du nouvel écran large de la Twentieth century Fox; le procédé Cinémascope qui allait connaitre un grand succès) et les Ben Hur de Fred Niblo (1935) et de William Wyler (1959), le visage du Christ n'est pas montré. Le Christ est également le personnage secondaire de Barabas (1962).

Pendant cette période des travaux plus respectueux étaient fréquemment produits, mais sont le plus souvent apparus comme une mini série de télévision ou ont été mises directement en vidéo. Une exception notable fut en 2004, La passion du Christ, car le film a eu un grand succès, mais pas historique pour un sous. Le succès de la passion du Christ a amené à un certain nombre de nouveaux films sur la Bible, «Mary» (2005), sur Marie Madelaine, le «Fils de l'homme» (2005) de tendance futuriste, la «couleur de la croix» (2006) qui présente un Jésus d'origine africaine et qui aurait pu être de couleur noire, ce qui est innovant, «les Dix commandements» (2006), ce téléfilm a Ben Kingsley dans le rôle titre, ce qui vaut le détour et la «Nativité» (2006), beau mais trop centré sur le texte.
Merci !
x-Rastamanga-x, Posté le lundi 21 février 2011 12:39
Yo!
Je crois avoir vu le vieux film "Les 10 commandements".
J'ai bcp aimé "Ben Hur" et encore plus "Le fils de l'homme"