Constantin Ier, un empereur chrétien ?

Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Constantin Ier, qui malgré l'hagiographie était un empereur guerrier et qui su se servir du christianisme. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

 

Constantin Ier, est un empereur romain (274-337), fils de Constance Chlore, qui régna de 305 à 306, et de sainte Hélène. De son vrai nom Flavius Valerius Constantinus, il serait le premier empereur chrétien et le seul empereur qui exécuta son propre fils, il était un général dynamique et réformateur qui fit du christianisme une des religions officielle de l'empire et avait fondé une «nouvelle Rome» qui est devenue Constantinople.

 

En juillet 306, il se fait reconnaître empereur par les troupes de son père, Constance Chlore, en Bretagne. Galère se vit obliger de le reconnaître comme César. Maximien ancien Auguste se brouilla avec son fils Maxence et se réfugia auprès de Constantin. En 308, Dioclétien sortant de sa retraite, nomma Constantin César de Galère, cette position ne lui plaisant pas, il s'octroya le titre suprême d'Auguste. En 310, Maximien qui conspira contre Constantin fut éliminé mystérieusement. Constantin à ce moment-là se plaça sous la protection de Sol Invictus ou Apollon. En 311, pour faire face à l'alliance entre Maximin Daïa et Maxence, il s'allia à Licinius.

 

Contre l'empereur Maxence en Italie, qui était le frère de sa femme, il avait attaqué avec une armée tirée de la garnison du Rhin, pour rapidement conquérir le nord et avancer sur Rome. Il avait gagné ensuite la bataille décisive du pont Milvius (28 Octobre 312), contre Maxence qui se noie, et ses troupes dans le Tibre. Selon la légende, une croix et les mots in hoc signo vinces ("Avec ce signe tu vaincras") lui apparu à cet endroit. Lactance s'est acharné à en faire un symbole chrétien. Pourtant certains pensent, que ce récit ne serait qu'un arrangement chrétien de cette vision. On vit apparaître le chrisme sur les boucliers, sur le casque de Constantin et sur son étendard, le labarum, cela étant attesté par les monnaies dès les années 314 à 317. En fait, c'était des symboles du culte solaire qui continuèrent à figurer sur les monnaies jusqu'en 324-325.

 

En 313, il fit avec Licinius, l'édit de Milan, qui octroya la tolérance envers les chrétiens. Il avait également donné des terres pour les églises et avait accordé des privilèges spéciaux aux églises. Son adoption du christianisme ne sera réelle qu'en 315, et surtout après 317/18, car les monnaies portent des symboles chrétiens qui ont valeur de signum (signe). Plusieurs lois au même moment révélèrent sa sollicitude pour l'Église chrétienne.

 

L'empereur Licinius, le mari de sa sœur Constantia et son allié contre Maxence, malgré sa victoire contre Maximin Daïa, avait été maintenant chassé des provinces danubiennes en 321 et en 324, lorsque Constantin avait rompu leur trêve, après sa défaite à Andrinople en 324. Constantin, força ensuite le passage du Bosphore et écrasa Licinius près de Chalcédoine (la moderne Kadiköy) le 18 Septembre 324. Leurs relations étaient tendues et ne pouvaient que s'envenimer.

 

Seul empereur à la fin, Constantin vint à Byzance qu'il refonda comme la  capitale impériale (elle avait été officiellement inaugurée le 11 mai 330). Le trésor ample de Liciniuset les biens confisqués à des temples païens avaient été prodigués à la cour impériale, l'armée, et à l'église. Aussitôt, il se trouva pris dans les querelles théologiques acharnés de l'Église primitive et avait convoqué le premier concile œcuménique, à Nicée en 325, pour tenter de mettre d'accord les partisans de l'hérésie d'Arius et leurs adversaires, afin d'arriver non sans mal à formuler la croyance trinitaire. En contrepartie, on l'accusa d'avoir compris ce concile comme un congrès de philosophes. En 326, il avait tué sa femme Fausta et son fils aîné Crispus pour des raisons qui restent obscures, même si l'on peut penser qu'ils essayèrent d'usurper le trône. Il irrita les Romains, en refusant de participer à un rite païen et n'entra lus jamais à Rome.

 

Tout au long de son règne de Constantin restaura énergiquement l'autorité impériale sur les frontières du Rhin et du Danube. Dans l'Est, il était sur le point d'attaquer la Perse, quand il mourut, il laissa une guerre coûteuse à ses successeurs. L'instrument des succès militaires de Constantin avait été une nouvelle armée mobile, sélectionnée parmi les unités de comitatenses sous le contrôle immédiat de l'empereur, qui avait le soutien des unités frontalières (limitanei) et avait empêché toute rébellion dans les provinces. Les officiers et les généraux étaient maintenant tous des soldats professionnels, et la proportion de Germains et d'autres non-Romains dans l'armée augmenta. Ces réformes militaires, ou plutôt cette évolution qui remonte à plus d'un siècle, donna une nouvelle vie à un empire fatigué.

 

En 331, Constantin rompt avec les philosophes : l'un d'entre eux, Sopatros, sera décapité. Au même moment, il ordonne la destruction des livres du néoplatonicien Porphyre. À la veille de sa mort en 337, il se fera baptiser par un prêtre arien, ce qui veut dire qu'il adhéra à une hérésie. Le même jour, il prendra des dispositions relatives à l'organisation du culte impérial. Ce baptême tardif et son action en faveur de l'Église lui valent d'être vénéré comme un saint par les chrétiens orthodoxes bien que n'ayant pas eu sa vie durant un comportement des plus vertueux.

 

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