Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Martin de Tours, qui répandit le christianisme en Gaule. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.Martin de Tours (316-397), est un évêque de Tours. Né d'un païen en Pannonie (en Hongrie actuelle) à Sabaria en 316, et fils de soldat, il se convertit au christianisme à l'âge de 10 ans. Il fut forcé de rejoindre l'armée romaine, mais demanda à être libéré du service militaire qui était incompatible avec ses principes chrétiens. Mais la solution la plus raisonnable était qu'il refusa de persécuter les chrétiens. Ensuite l'épisode fut transformé de la manière suivante. Pendant qu'il était stationné avec son régiment à Amiens, il avait exécuté un fameux acte de charité, en partageant son manteau avec un mendiant qui grelottait de froid. Le soir, après cet acte, il avait eu une vision du Christ à lui qui lui donna sa bénédiction. Là-dessus, Martin épousa la foi chrétienne formellement, fut baptisé, et renonça à être soldat.
Mais la réalité est plus dure, après son emprisonnement, il s'installa à Poitiers, puis devint un missionnaire dans la péninsule balkanique. Il alla en 360 à Poitiers voir Hilaire et construisit lui-même un ermitage. Il voulait faire de lui un diacre, mais à sa propre demande il lui donna le poste d'exorciste. En 371, il fut un évêque célèbre, même si c'était contre sa volonté. Pour les quelque temps, où il avait été actif, il chercha à extirper l'idolâtrie de son diocèse et à étendre le système monastique.
Il continua à vivre comme un moine dans le monastère de Marmoutier, près de Tours, qui est devint le terrain d'entraînement pour ses missions celtiques et un grand complexe monastique. Il était un fervent catholique, mais son zèle pour l'orthodoxie n'avait pas empêché son désir que tous entrent dans la communion de l'Église. Néanmoins, il n'était pas un prosélyte féroce. A Trèves en 385, il pria pour que les conditions de vie des hérétiques Priscillianistes qui ne devrait être épargné, et après, il refusa d'avoir quelque chose à voir avec ces évêques qui avaient prononcé leur exécution.Martin n'a laissé aucun écrit derrière lui, la Confession dont il est parfois crédité est sans doute fausse. Sa vie avait été écrite par son disciple fervent, Sulpice Sévère, et elle est plus une hagiographie qu'une biographie, car elle est remplie de récits de miracles et des merveilles que fit l'ancien évêque. Martin fut universellement aimé, et son manteau est un symbole de la charité chrétienne. Il fut aussi connu de son vivant comme un faiseur de miracles et fut l'un des premiers saints vénérés qui ne fut pas un martyr. Son sanctuaire principal était à Tours. Il était fêté le 11 novembre (connu en Angleterre comme la Saint-Martin).
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