Le 24 décembre 1588, Louis II, le cardinal de Lorraine, se fait assassiner un jour après son frère, Henri 1er, dit le Balafré, duc de Guise. Ce jour là, Henri III fait une pierre deux coups. Il se débarrasse de deux adversaires importants et sauve sa couronne pour peu de temps.Mais revenons sur les faits. "Henri le Balafré", chef de la Sainte Ligue, est très populaire suite aux victoires de Vimory et d'Anneau face aux protestants en 1587, et malgré l'interdiction entra à paris (9 mai 1588) et se rendit maitre de la capitale après la Journée des Barricades (12 mai 1588), ce qui obligea Henri III à fuir. Pour tenir le beau rôle, Henri III reconnaît la Sainte Ligue, ce qui est une belle feinte. Le 2 octobre 1588 s'ouvre alors les états généraux de Blois, le duc de Guise, ne cache plus ses ambitions politiques et veut remplacer le roi. Le 17 décembre 1588, Henri le Balafré commet l'erreur de trop, quand son frère le cardinal de Lorraine, porte un toast en l'appelant "roi de France". Un roi a son orgueil et il est dangereux de le bafouer.
Le 23 décembre 1588, le roi utilise la ruse et fait convoquer Henri le Balafré dans a chambre, une invitation qu'il ne peut pas refuser. C'est là qu'il se fait tuer par les membres de la garde personnelle du roi, les "quarante-cinq". Il fait brûler son corps et jette les cendres de la Loire, un fait des plus marquant, car le roi de France lui refuse une sépulture. Le lendemain, très prudent Henri III fait arrêter le cardinal de Lorraine et le met en prison. Il sera exécuté le même jour. Il voulait éviter une vengeance, mais aussi se débarrasser d'un futur chef de la Sainte Ligue et d'un adversaire pour le trône. La prudence d'Henri III lui offrit dont un beau cadeau de noël, et il pouvait alors commencer à se débarrasser de la Sainte Ligue.Merci !
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