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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnues

La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnuesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de la Bête du Gévaudan, une affaire criminelle qui dura du 30 juin 1764 et le 17 juin 1767 et qui fera une centaine de  victimes dont l'auteur est un animal à l'attitude étrange. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
Au printemps 1764, une femme est attaquée près de Langogne, en Gévaudan, par une «bête» que ses b½ufs parviennent à mettre en fuite. C´est le début de trois années de terreur pour la population de cette région de Lozère rurale et austère, déjà éprouvée par les guerres de religion passées, les hivers rigoureux, les famines et épidémies. Le 30 juin 1764, sur les rudes plateaux du haut Vivarais (au sud du Massif Central), Jeanne Boulet, une petite bergère de 14 ans, meurt victime d'une «bête féroce», selon le curé qui l'enterre. À partir de là, les agressions de jeunes bergers vont se multiplier en dépit de grandes battues. La psychose se répand dans tout le Gévaudan. En effet, tous les récits de survivants ou de témoins de ces drames désignaient un animal. Les rescapés des attaques diront sans hésitation qu'il ne s'agit pas d'un simple loup, mais d'un autre animal inconnu ici qu'ils nommeront “La Bête”. Mais les blessures, jugées inhabituelles, suggéraient plutôt une "bête" hors du commun. À partir de ce moment les meurtres vont se succéder dans tout le Gévaudan, de Langogne à  Chaudes-Aigues et de Marvejols à La Chapelle-Laurent. Une centaine de personnes seront recensées comme ayant été victimes de la bête. Ce sont en général des femmes, des jeunes filles et des enfants.
La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnuesDes milliers de personnes seront alors sur le pied de guerre. On envoya des chasseurs de Mende, dirigés par le sieur Mercier, afin de venir en aide aux chasses qui se mettaient peu à peu en place à proximité de Langogne. Cependant, on se rendit vite compte que ces chasses étaient insuffisantes. Le subdélégué pour le Gévaudan de l'intendance du Languedoc, Étienne Lafond, l'intendant du Langudedoc, Marie Joseph Emmanuel Guignard de Saint Priest, le gouverneur de la province Jean Baptiste de Morin, comte de Moncan, dépêchent sur place 57 dragons (40 à pieds et 17 à cheval) sous les ordres du capitaine Duhamel, le comte de Morangiès, MM. de la Chaumette, le Marquis d'Apcher, tous les seigneurs du Vivarais, du Gévaudan et d'Auvergne viennent prêter main forte avec des gardes chasses expérimentés, leurs meilleurs chiens et leurs piqueurs. La rigueur de l'hiver 1764-1765 gêne l'action des dragons du roi contre la Bête. Une gigantesque battue est organisée pour rabattre la Bête vers les tireur, mais celle-ci se déplace vers le Rouergue, et le Quercy où elle recommence ses attaques. Malgré chasses et battues, le monstre continue ses ravages. Aux quatre coins du royaume, et même hors de France, on se passionne pour les événements du Gévaudan et pour le fauve impitoyable qui nargue les 57 dragons du capitaine Duhamel. C'est durant cette phase que le 31 décembre 1764, l'évêque de Mende Mgr Gabiel-Flaurent de Choiseul Beaupré évoque "la colère de Dieu" contre cette partie du royaume afin d'en punir les misérables pécheurs, il conseilla alors aux gens de venir dans toutes les églises pour prier avec ferveur. Son but est d'amener la population à mener une vie plus vertueuse, à tenir le péché en horreur, spécialement le péché de chair, à éduquer les enfants dans la foi romaine, et aussi à mettre fin à l'hérésie protestante, à faire taire les philosophes et leurs paroles blasphématoires, mais c'est aussi une attaque déguisée envers les familles nobles du Gévaudan. Les dragons ne sont d'ailleurs pas très bien vu de la population locale et des nobles, et malgré la bravoure du capitaine Duhamel, ils voudraient bien les voir partir.
La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnuesLe 12 janvier 1765, Jacques Portefaix, un jeune berger et ses camarades du village de Villaret sont attaqués par la bête qu'ils réussissent à mettre en fuite. Louis XV donne une gratification de 300 livre à lui et ses camarades en récompense. Le roi Louis XV promet alors une véritable fortune à qui tuera la bête, ce qui attire de nombreux chasseurs souvent peu professionnel. Devant le peu de réussite des dragons, Louis XV envoie alors Martin Denneval, un gentilhomme Normand, le plus grand louvetier du royaume, qui en est à 1200 loups à son conteur, il est accompagné de son fils et ils arrivent le 17 février 1765. Les Denneval refusent l'aide du des dragons et des nobles du Gévaudan, ils préfèrent l'aide des paysans, et réussissent à avoir l'exclusivité des chasses. Ils tâtent le terrain puis commencent leur travail et tuent en Gévaudan un grand nombre de loups mais pas la Bête. Celle-ci continue ses méfaits, et le nombre de ses victimes ne cesse d'augmenter. Le 14 mars 1765, Jeanne Jouve l'affronte à mains nues pour éviter que la Bête ne lui emporte son enfant resté sur le pas de la porte. Voulant d'abord chasser de façon traditionnelle, Martin Denneval en revient aux battues  qui semblent plus efficaces comme celle mettant en  mettant à l'½uvre plus de 10 000 hommes le 21 avril 1765, sans résultat. Martin Denneval ne démérite pas malgré les intempéries, mal secondé, il fait du mieux qu'il peut et cerne la bête dans la région des Troits Monts, il est d'ailleurs prêt à laisser l'honneur de la prime pour l'avoir tué aux frères Martel qui l'ont blessé au coup le 1er mai 1765 au bois de la Rechauve, entre et le Malzieu et Saint-Albans. Rien n'y fait. Le coup du sort viendra des plaintes calomnieuses des nobles locaux et plus particulièrement celles du comte de Morangiès, mécontent que le vieux Normand n'ait pas voulu partager avec lui l'honneur de chasser la bête. Elles seront écoutées à Versailles alors que le pauvre bougre se démène. Louis XV décide de le remplacer, alors qu'il semble proche du but.
La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnuesLe 20 juin 1765, Louis XV demandera à François Antoine, dit Monsieur Antoine, porte-arquebuse en titre de Louis XV, lieutenant des chasses du roi par commission et Lieutenant en titre de la Capitainerie des Chasses de Saint-Germain-En-L'Haye, âgé de 70, de mettre fin aux agissement de la bête. Il prend conseil auprès des Denneval, écoute avec attention tout ce qu'on lui raconte sur la Bête. Il est troublé par les m½urs inhabituelle de ce loup. Calme et méthodique, Monsieur Antoine commence ses chasses le 30 juin et les continue tout l'été. Malgré des moyens énormes, des battues gigantesques, il échoue également. Les meurtres succèdent aux meurtres et toujours, toujours cette même description, elle se paye même le luxe de tuer sous ses fenêtres. Le lieutenant des chasses de Louis XV est au bord du désespoir et le roi est alors très en colère. La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnuesLes ennemis de la France, en effet, commencent à se gausser de ces échec répétés. En Angleterre et en Allemagne circulent des gravures montrant Louis XV et toute l'armée française tenus en échec par la Bête du Gévaudan. La presse ironise ou s'inquiète. D'autres régions du royaume sont gagnées par le syndrome de la peur : Champagne, Périgord, Bugey, Bretagne. Monsieur Antoine réclame des renforts à Versailles, des hommes, des chevaux, des chiens, de l'argent. Le 11 août 1765, Marie-Jeanne Valet, face à la Bête, lui plante sa baïonnette dans le poitrail et  le 29 août 1765 un énorme loup est tué par un garde chasse : on croit les deux fois qu'il s'agit de la Bête, tout le monde se réjouit, aussi bien en Gévaudan qu'à la cour. À tort : les attaques reprennent en octobre. L'honneur du roi est en jeu, d'énormes battues sont organisées où beaucoup de loups seront tués. Certains d'une taille et d'un poids exceptionnel comme celui tué le 21 septembre 1765 par Monsieur Antoine au bois des Chazes dans le Velay à 22 km de l'endroit ou sévit la bête. Que pouvait-elle bien faire dans un endroit où on ne l'avait jamais vue, certains pensent à une imposture savamment montée par le roi aidé par la noblesse locale qui lui est très fidèle pour en finir avec cette affaire. Il part ensuite non sans avoir abattu un couple de loups pour en être sûr. Cet animal sera naturalisé et présenté à la cour à Versailles ou Monsieur Antoine triomphera et portera sur ses armes un loup mourant symbolisant la bête. Pendant 2 mois les carnages cesseront mais reprendront ensuite. C'était trop beau.
La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnuesL'attention médiatique est retombée. Pour Paris, le problème est réglé et cet épisode n'intéresse plus personne hors du Gévaudan. D'autres épisodes de «bêtes» surviennent également dans d'autres endroits du royaume, supprimant l'originalité des événements. Seul le subdélégué de l'intendant de Languedoc, Étienne Lafont, chroniqueur des faits dès le début, continue de s'activer pour détruire le ou les prédateurs anthropophages. La liste de morts s'allonge tout au long de l'hiver, du printemps, de l'été 1766. Le clergé multiplie les messes, les pèlerinages, les dévotions à la Vierge. En vain. Les morts ne cessent de croitre et la Bête plus audacieuse que jamais attaque en plein village, se fait voir de tous, ne semble pas souffrir des coups de baïonnette qu'elle reçoit, ni même des balles qui sont tirées contre elle et qui l'atteignent. Elle semble invincible. Mais est-ce le cas ? Nous savons qu'à cette époque les fusils étaient moins précis qu'aujourd'hui. La noblesse locale se mobilise une nouvelle fois, enrôle toute la population, intensifie les chasses et les battues. Au cours de l'une d'elles, organisée par le jeune marquis d'Apcher le 19 juin 1767, un chasseur réputé et controversé pour avoir été un ancien protestant sans doute, Jean Chastel, tue un loup colossal  à La Sogne d'Auvers qui se jetait sur lui. Ce succès n'est en rien étonnant, car le marquis d'Apcher et Jean Chastel connaissent bien le terrain et les personnes y habitant, ce qui leur avait permis de savoir où se terrait la bête. Après des agressions plus diffuses dans le temps, c'est principalement un couple d'animaux carnassiers qui est tué, dont un fameux gros mâle abattu par Jean Chastel. Jean Chastel qui ne fut pas récompensé de son acte. Il emmena sa bête à Versailles  où son odeur incommoda le roi qui la fit enterrer sur-le-champ sans accorder la moindre prime au chasseur. Au total, selon les estimations, ce drame a causé la mort de 78 à 99 personnes et blessé de 50 à 250 personnes.
La Bête du Gévaudan, une affaire aux diverses inconnuesOn pense que le carnage est à mettre au compte de plusieurs loups géants, à une époque où, à cause des guerres et de l'interdiction faite aux paysans de porter des armes, les loups prolifèrent en Europe. Mais, vu le nombre exceptionnel de victimes et l'inefficacité de la longue traque, la bête était-elle seulement des loups ? Tout au plus on peut supposer qu'il y eut plusieurs animaux meurtriers, d'après les récits des témoins l'animal serait un très gros loup ou d'un très gros chien. ces animaux auxquels on trouvait une allure et un pelage à la fois proches et différents de ceux des loups, pouvait être aussi un croisement de louve et de chien sauvage. L'historien Guy Crouzet, ajoute qu'une hyène aurait pu se trouver mêlée à l'affaire, s'étant échappée d'un convoi d'animaux exotiques en route pour la ménagerie privée de quelque riche personnage. Pourtant 16 victimes ont été décapitées, d'autres scalpées : les sceptiques ont trouvé là un premier motif pour mettre à mal la thèse la plus répandue, celle du loup. Il faut dire que le Gévaudan est une région violente, où les crimes crapuleux, les crimes d'honneur et les vengeances sont fréquents et aurait pu être mis sur le dos de la bête du Gévaudan. La vraie nature de la bête n'est pas encore à l'heure actuelle complètement élucidée, c'est d'ailleurs ce qui fait tout l'intérêt de cette histoire. De nombreux auteurs, chercheurs, historiens, scientifiques ou simples passionnés continuent de traquer la bête du Gévaudan pour tenter d'en percer les derniers mystères, elle est encore de nos jours la source de plusieurs publications annuelles, une gazette reprenant l'actualité de la bête est publiée chaque année, un musée lui est consacré à Saugues, une exposition est mise en place chaque été à Auvers.
Merci !

Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de la Bête du Gévaudan, une affaire criminelle qui dura du 30 juin 1764 et le 17 juin 1767 et qui fera une centaine de  victimes dont l'auteur est un animal à l'attitude étrange. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez. Au printemps 1764, une femme est attaquée près de Langogne, en Gévaudan, par une «bête» que ses b½ufs parviennent à mettre en fuite. C´est le début de trois années de terreur pour la...

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#Posté le mercredi 15 janvier 2014 03:33

Modifié le vendredi 17 janvier 2014 03:15

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