Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de King Kong, un de ces monstres du cinéma qui laissa une image tragique. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
Produit par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, King Kong est le conte tragique d'un singe géant, le dernier de son espèce qui est enlevé par le cinéaste Carl Denham à son domicile dans une île de Malaisie intitulée l'île du crâne en pleine jungle dont il est le roi / divinité de l'île du crâne, où il survit à l'état sauvage contre les attaques de pythons, de vers, des mille-pattes, des crabes, des chauves-souris géants et différents types de dinosaures éteints, avec lesquels ils se retrouve à avoir des batailles fracassantes après une expédition, puis il est mis à l'affiche dans la grande ville de New York sous le nom de la "Huitième merveille du monde". Il s'échappe tout en poursuivant Ann Darrow, dont il est devenu amoureux et meurt d'une mort tragique des mains d'un escadron de biplans au sommet de l'Empire State Building. Qui a pu oublier à l'époque le fameux titre : "C'est une beauté qui a tué la bête". King Kong enregistra des records d'audience lors de sa sortie dans la côte Est durant la première semaine de mars 1933 (le film sortit en avril sur la côte ouest). Dans deux théâtres de New York, le film rapporta 89 931 $ fracassant ainsi tous les records. Il faut garder à l'esprit que le film sort au cours de la crise de 1929. Dans ce film , on voit une société ravagé par la crise, en pleine déchéance et misère. Le montre destructeur symbolise aussi cette crise économique qui s'abat sur la société américaine. C'était un morceau légendaire de cinéma : simultanément un film de monstre terrifiant, un conte de fées épique, une histoire d'amour tragique, et le mythe culturel d'une profonde résonance.
Ce qui marqua dans ce film ce sont les prouesses techniques de Willis O Brien, chef des effets spéciaux animant le monstre avec une dextérité incomparable et de l'autre, des ambiances superbes provenant de décors étant la plupart inspirés de l'iconographie de Gustave Doré. Dans ce sens les deux réalisateurs entrèrent parfaitement en harmonie : Cooper est l'homme de spectacle tandis que Schoedsack est le technicien, ce qui leur permet de développer un univers profondément onirique. Ce qui fait le plus de ce film sont les connotations sexuelles à travers l'érotisme trouble se dégageant des scènes entre Fay Wray et King Kong, le sens cachés que l'on retrouve dans certains plans, la peur omniprésente, et la brutalité inhérente au film qui était très contemporains.Beaucoup de cinéastes se sont plus tard inspirés du conte tragique de King Kong. Le réalisateur de Godzilla, Ishiro Honda, qui réalisa deux films avec lui entre 1962 et 1967, Ray Harryhausen (qui travailla avec l'architecte des effets spéciaux de King Kong Willis O'Brien sur son film Mighty Joe Young pour lequel O'Brien remporta le premiers Oscar pour le effets spéciaux) et Peter Jackson affirmèrent s'être inspiré de la présence dynamique de King Kong. Il fut également parodié dans d'autres travaux en dehors des films, comme dans un dessin animé, dans les livres, dans les comics, dans des marchandises et divers attirails, des jeux vidéo, des parcs à thème, et même une pièce de théâtre.
King Kong fut refait en 1976 par John Guillermin avec Jeff Bridges et Jessica Lange, il avait a reçu des critiques mitigées, mais il fut un succès commercial, et sa réputation s'améliora au cours des dernières années, et en 2005 par le réalisateur Peter Jackson, qui choisit de donner au film une certaine pureté, et met au au centre du film, le thème de la Belle et la Bête : l'histoire entre le King Kong et la lumineuse Ann Darrow, entre la Nature et la civilisation. Sans paroles, uniquement en gestes et en pantomime, leur relation est l'une des plus touchantes décrite à l'écran, bien plus une tragédie qu'un conte de fée.Merci !
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