Je vais vous parler aujourd'hui de Jean Seberg, l'icône de la Nouvelle Vague, qui fut une figure de la vie culturelle des années 1960 et parmi les premières actrices à prendre des engagements politiques pour faire entendre la voix des Noirs américains alors opprimés. j'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous vous voulez.Jean Seberg est né en 1938 et mène l'enfance d'une petite campagnarde qui rêve de gloire entre le drugstore paternel et les vastes plaines du Middle-West. Générosité à fleur de peau, goût précoce pour le théâtre, sa fascination pour Marlon Brando et Marilyn Monroe la mène indubitablement vers une carrière d'actrice.
Révélée à 17 ans dans la Jeanne d'Arc d'Otto Preminger en 1957 après avoir été choisie parmi dix-huit mille candidates, la jeune actrice enchaîne avec le même cinéaste «Bonjour tristesse», et suscite l'admiration de François Truffaut. En 1958, elle épouse le réalisateur français François Moreuil. Jean Seberg devait définitivement entrer dans la légende en vendant le New York Herald Tribune sur les Champs-Elysées, pour Belmondo et Godard, dans A bout de souffle en 1960. Elle devient, à 21 ans, l'icône de la Nouvelle Vague. Ce premier rôle français lui ouvre des portes. Ainsi, elle tourne pour Philippe de Broca dans 'L'Amant de cinq jours'. Claude Chabrol fait appel à elle à trois reprises pour 'Le Grand Escroc' en 1964, 'La Ligne de démarcation' et 'La Route de Corinthe' en 1967. Le rôle de sa vie est sans doute celui de la schizophrène tenu dans Lilith en 1964, un film de Robert Rossen, avec Warren Beatty. Holywood la remarque à ce moment-là.
Elle croise Romain Gary. En apparence, tout les sépare, mais l'amour qui les unit dépasse toutes les conventions. Mariée à Romain Gary, elle avait vu ensuite sa carrière se ralentir et se débattait dans des affres sentimentales. C'est pourtant le moment où elle change de registre pour tourner dans un western, 'La Kermesse de l'Ouest', puis elle a le privilège de travailler sous la direction de George Cukor pour 'Voyage avec la tante' en 1972. Après avoir encore tourné 'Kill' de Romain Gary, elle incarne l'icône tragique Marilyn Monroe pour les besoins du film 'Les Hautes Solitudes'. Sympathisante du mouvement pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, elle s'engage, une fois de retour aux États-Unis, aux côtés des Black Panthers, qu'elle soutient notamment financièrement, s'attirant les foudres du FBI qui la mit sur écoute et la surveilla.
Jean Seberg avait été, enceinte, la cible d'une campagne qui ramenait ses engagements politiques à des affaires de lit. Elle avait perdu son bébé à la naissance en 1970 et divorça de Romain Gary. Elle alternera entre alcoolisme, dépendance aux médicaments, tentatives de suicide et mariages successifs, avec Dennis Berry, en 1972, puis Ahmed Hasni en 1978. Sa fin tragique et mystérieuse, en 1979, où elle termina sa vie à Paris dans un coffre de voiture en 1979, achève de conférer à son parcours une aura quasi mythique.Merci !
taigong788, Posté le vendredi 10 octobre 2014 12:43
Visiteur a écrit : ""
De rien, je suis heureux que cet article vous ais plu comme les photographies.