Dans son histoire la Coupe du Monde a vu beaucoup de victoires controversées, mais celle de l'Argentine a fait beaucoup de bruit. Du fait de la nature du régime de Videla et de l'aide de l'arbitrage.Après 1974, l'équipe d'Argentine a fait gros travail de restructuration avec l'arrivée de César Luis Menotti. L'AFA a compris que la meilleure chose à faire était de conserver le même entraîneur pendant 4 ans. Il fallait le laisser travailler, aller au bout de ces 4 ans et si les choses se passaient mal, mettre fin à son contrat. C'est grâce à cette réflexion que le football argentin a progressé. Cette sélection fut créée avec des joueurs évoluant en Argentine : à Córdoba, à Rosario, à Santa Fe, à Buenos Aires. Menotti pour gagner la compétition a construit une grande équipe.
Cela aurait pu être une belle coupe du Monde, mais cette coupe du monde est entaché par la nature du régime politique en place à cette époque. Le pays est en effet gouverné par une dictature avec à sa tête le général Jorge Videla. Ce dernier avait besoin d'une victoire pour laver la mauvaise image de l'Argentine dans le monde. Cette Coupe du monde suscite de vives réactions en France, notamment chez des intellectuels comme Louis Aragon et Jean-Paul Sartre. Deux joueurs, Johann Cruyff et Van Hanegem, avaient d'ailleurs refusé de participer au tournoi. La dictature va utiliser en toute conscience le football pour sa propagande.
L'équipe d'Argentine commence la Coupe du Monde sans qu'on la mette au courant des purges du régime, tant ils sont couvés et protégés des médias. Dans le groupe 1, l'Argentine gagnait ses matches contre la Hongrie (2-1), réduite à 9 et la France (2-1) après des décisions contestables, alors qu'elle livrait une grande prestation, avançait dans la compétition après deux prestations moyennes et après avoir été battu par l'Italie dominée 1-0, l'Argentine du aller jouer à Rosario sans qu'on soit réellement convaincu par ses chances de remporter le trophée. El Matador, comme on surnommait Mario Kempes au FC Valence ne parvenait pas à tirer dans les filets adverses.
Les choses changent au second tour, l'Argentine offre un visage plus séduisant et bat la Pologne 2-0, avec deux buts de Mario Kempes que Menotti a mis au milieu de terrain, puis elle obtient un nul face au Brésil 0-0, dans un jeu avec beaucoup de rythme, et beaucoup de frictions. Le Brésil ayant gagné face à la Pologne 3-1, les Argentins doivent marquer 4 buts pour aller en finale, et battent le Pérou 6-0 et en voulaient plus qu'eux. Le match était arrangé : la dictature avait promis à sa cons½ur péruvienne de la débarrasser de 13 opposants politiques qui furent sauvés par les autorités françaises plus tard.La finale est tendue, mais rien ne doit gâcher la fête devant près de 75 000 spectateurs principalement argentins au Monumental de Buenos Aires. Elle sera entaché par une série d'irrégularités et un arbitrage très tolérant. 
Les premières minutes ont été très dures les Argentins. Rob Rensenbrink, Jonny Rep et tous les autres les mettaient très facilement en danger. Ubaldo Fillol sort 3 ou 4 arrêts. Au fil des minutes, ils commencent à faire jeu égal avec les Pays-Bas et Mario Kempes peut marquer le premier but. À partir de ce moment-là, L'argentine est plus sereine, car elle a l'initiative. Ensuite, Dick Nanninga égalise à 7 ou 8 minutes de la fin. Puis il y une frappe de Resenbrink repoussée par le poteau. Après le temps réglementaire, à la suite d'une frappe d'Houseman repoussé par le gardien hollandais Jongbloed, Daniel Bertoni et Mario Kempes, qui termine meilleur buteur du tournoi avec 6 buts font gagner à l'Argentine son premier titre mondial 3-1 après les prolongations sous une pluie de "papelitos".
Les premières minutes ont été très dures les Argentins. Rob Rensenbrink, Jonny Rep et tous les autres les mettaient très facilement en danger. Ubaldo Fillol sort 3 ou 4 arrêts. Au fil des minutes, ils commencent à faire jeu égal avec les Pays-Bas et Mario Kempes peut marquer le premier but. À partir de ce moment-là, L'argentine est plus sereine, car elle a l'initiative. Ensuite, Dick Nanninga égalise à 7 ou 8 minutes de la fin. Puis il y une frappe de Resenbrink repoussée par le poteau. Après le temps réglementaire, à la suite d'une frappe d'Houseman repoussé par le gardien hollandais Jongbloed, Daniel Bertoni et Mario Kempes, qui termine meilleur buteur du tournoi avec 6 buts font gagner à l'Argentine son premier titre mondial 3-1 après les prolongations sous une pluie de "papelitos".
La dictature Argentine a gagné son pari remporter sa Coupe du Monde. Mais les Pays-Bas refusent de se présenter à la tribune pour la distribution des prix pour ne pas cautionner ce régime. Malgré cela, Videla donne le trophée de sa Coupe du Monde au capitaine de l'équipe argentine, Daniel Passarella. Pourtant, cette Coupe du Monde n'était pas la sienne, car Luis César Menotti, considéré comme un gauchiste avait dit dans son discours d'avant match que cette Coupe du Monde était celle du peuple et non des militaires, et Ubaldo Fillol refusa de serrer la main à Videla qu'il détestait. Finalement, elle ne fut pas un succès pour la dictature. Le régime de Videla ne réalisa aucun des objectifs qu'il s'était fixés, à savoir redorer son image et mettre fin à la crise économique et aux mouvements de grèves qui secouaient le pays.Merci !
les-anges-noir-666, Posté le lundi 23 juin 2014 10:34
classe ton article sur le foot je suis un fan de ce sport
lionel