Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de l'entrevue du camp du Drap d'or, qui vit une tentative d'alliance entre François Ier et Henri VIII, qui ne vit pas le jour à cause du souverain anglais. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.Le camp du Drap d'or est un lieu situé entre Guînes et Ardres où se rencontrèrent du 7 au 24 juin 1520 François Ier et le roi d'Angleterre Henri VIII pour discuter les conditions d'une entente. L'élection de Charles Quint comme empereur du Saint Empire romain germanique, le 28 juin 1519, signifie, face à la puissance française, l'«alliance», autour du noyau bourguignon puis espagnol, des pays limitrophes. Pour rétablir l'équilibre, compromis par l'afflux des richesses américaines, François Ier est contraint de rechercher des alliés. François Ier a invité Henri VIII pour tenter de nouer une alliance contre son rival, Charles Quint, qui cherche notamment à reconquérir le Duché de Bourgogne, possession de ses aïeux (Charles Quint est l'arrière-petit-fils de Charles le Téméraire), mais annexée par la France en 1482.
François Ier, près d'Ardres, et Henri VIII, près de Guînes, avaient fait dresser de somptueux pavillons Des tentes gigantesques, cousues de fils d'or, ont été dressées par les Français, tandis que les Anglais ont bâti un immense château démontable en bois et en verre, le "Palais de Cristal". François 1er (25 ans) et Henri VIII (28 ans) sont alors au faîte de leur gloire. L'un et l'autre sont des gentilshommes de la Renaissance, cultivés, charmeurs et sportifs. Mais malgré les efforts de courtoisie déployés par François Ier qui va jusqu'à tendre sa chemise à Henri VIII un matin au réveil, ils ne parviennent pas à s'entendre.
L'entrevue du camp du Drap d'or, en Flandre, est la manifestation spectaculaire d'une diplomatie quelque peu ostentatoire, qui relève des fastes et des prestiges, sinon des mythes de la Renaissance : prouesses chevaleresques et fêtes baroques accompagnent les négociations politiques qui aboutissent, le 7 juin 1520, entre l'Anglais Wolsey et les représentants français Bonneval et Duprat, à un traité prévoyant le mariage du Dauphin avec Marie Tudor, moyennant l'abandon par la France du soutien à l'Écosse.
Les diplomates ont le plus grand mal à s'entendre sur un traité et les festivités s'achèvent sur un échec diplomatique. On a parfois accusé la prodigalité de François Ier d'être à l'origine du retournement anglais. Une autre version dirait que tout se serait gâté lorsque que les deux rois se sont défiés amicalement lors d'un combat de lutte à mains nues. François Ier prend le dessus sur Henri VIII et le jette au sol. Celui-ci en prendra ombrage et ne signera pas de traité d'alliance. En fait, la rencontre s'insère entre deux séries de négociations anglo-bourguignonnes. Avant de voir le roi de France, Henri VIII a déjà vu Charles Quint, de retour d'Espagne, à Calais. Dès le 14 juillet, les négociateurs anglais, dont Wolsey, signent à Calais un accord secret, annulant les clauses du camp du Drap d'or. Henri VIII n'aurait jamais eu l'intention de s'allier à François Ier.Merci !
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