Somali to Mori no Kamisama

Nous allons voir aujourd'hui Somali to Mori no Kamisama qui est une série de mangas japonais de Yako Gureishi, sérialisé dans le magazine en ligne de mangas de Tokuma Shoten, Web Comic Zenyon, depuis avril 2015. Il compte actuellement six volumes tankōbon au Japon. Une adaptation animée de 12 épisodes produite par Satelight et HORNETS est diffusée depuis le 9 janvier 2020sur AbemaTV, Tokyo MX, et BS-NTV. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Depuis que le monde est dominé par les créatures non-humaines, les hommes en sont réduits à mener une existence clandestine pour échapper à la persécution sans répit des nouveaux maîtres. Un jour, un golem, gardien des forêts, recueille une fillette, Somali, appartenant à cette race humaine en voie d'extinction et décide d'entreprendre avec elle un périlleux voyage à travers les contrées. Ainsi commencent les aventures de cet étrange duo dépareillé, mais uni par un attachement quasi filial.

Ce manga de Yako Gureishi montre une histoire touchante dans un monde gouverné par des esprits, des gobelins et toutes sortes de créatures étranges, où les êtres humains sont persécutés jusqu'à l'extinction et, pour la plupart des monstres, ils ne sont plus qu'un lointain souvenir. C'est là, qu'un golem protégeant une forêt rencontre une petite fille, nommée Somali qui l'appelle «Papa». Tout au long du manga, qui en est à son 6e volume, on regarde leur voyages ensemble et leur lien entre père et fille. Le récit est vaste, et permet la découverte d'un univers où les humains sont rares, et où les créatures de fantasy gouvernent, avec un duo atypique qui apprend à se connaître et à créer une relation père – fille pas très habituelle, dans une histoire à la Seigneur des anneaux, qui fleure bon la rencontre et l'apprentissage. Les dessins sont magnifiques et invitent à l'imagination et au voyage.

L'histoire dès le volume 2, le golem et Somali arrivent dans un village de sorcières à la recherche des derniers humains, puis dans le volume 3, ils sont dans une ville du bout du monde, et Somali décide de chercher la fleur de la pleine lune, tandis que dans le volume 4, Somali et le golem rencontre une équipe aussi dépareillé qu'eux, Ouzoï la harpie et Hytra l'humain, qui finissent par les suivre, et Ouzoï apprend fortuitement la terrible vérité sur le passé de Hytra, alors que dans le volume 5, Somali et ses amis font halte à Arishigi, la ville des brigands, et cette dernière demande pourquoi le golem la suit, ce dernier lui conte l'émouvant récit de leur rencontre, enfin dans le volume 6, le groupe se dirige vers Ukishima Tamaki Nogama, où un concours est organisé, à la recherche d'indices jusqu'au «bout le plus éloigné», un livre est exposé au marché aux enchères où s'alignent trésors et curiosités du monde, "la biographie de Paraiso". Somali to Mori no Kamisama est un récit prenant qui nous fait suivre la quête de Somali et de golem pour trouver les derniers humains à travers le fil rouge du récit, la recherche de d'un vieux livre, "la biographie de Paraiso", ce qui rend tout cela haletant et donne envie de voir la suite.

Enfin, l'anime de 12 épisodes est diffusé sur AbemaTV et Tokyo MX depuis le 9 janvier, avant de débuter sur BS- NTV le 13 janvier 2020. Kenji Yasuda (Macross Delta, Hakata Tonkotsu Ramens) réalise l'anime pour Satelight (Aquarion, Macross Delta) et HORNETS. Mariko Mochizuki (scénariste sur Aquarion Logos, Last Hope, Senki Zesshō Symphogear AXZ, Sōsei no Aquarion Love) supervise les scripts de la série. Ikuko Ito (Princess Tutu Nagato Yuki-chan no Shoushitsu) conçoit les personnages. Naotarō Moriyama interprète l'opening "Arigatō wa Kocchi no Kotoba", qu'il a également composée. Inori Minase, qui joue dans la série en tant que Somali, interprète l'ending "Kokoro Somali". L'anime est excellent et s'inspire parfaitement du manga tant par les graphismes que par la fidélité au scénario de Yako Gureishi.

Somali to Mori no Kamisama est une très belle œuvre qui a su trouver un large public et qui à travers l'anime ne fait que continuer à passionner un vaste public. Une belle découverte.

Merci !