Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Photo de taigong788

taigong788

Blog secret

Description :

Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (31)

  • Com' 50.000
  • Paparazzi
  • Écolo
  • Tag
  • Pimp
  • Fans 100

» Suite

Son profil

Profil de taigong788
taigong788

Ici et maintenant !

44 ans
HEM (59)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 1

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/07/2009 à 12:05
  • Mise à jour : Aujourd'hui à 08:05
  • 539 740 visites
  • 867 visites ce mois
  • 6 433 articles
  • 51 348 commentaires
  • 697 amis
  • 727 favoris
  • 52 868 kiffs

Son morceau préféré

Il était une fois - Si près ♪

Jouer Top 10 Il était une fois - Si près ♪ (Disney)

Skyrock music Ajouter

Tags

  • Cadeaux
  • cadeaux reçus
  • Cinéma
  • comics
  • Dark Ages
  • FOOTBALL
  • fêtes
  • Histoire
  • Histoire britannique
  • Histoire de France
  • Histoire des États-Unis
  • Histoire du christianisme
  • Histoire du Japon
  • Jeu Video
  • Littérature
  • mangas
  • message
  • Mythologie
  • Séries TV
  • western spaghetti

» Suite

Ses archives (6 424)

  • Bienvenue Sabine !
  • Kumichou Musume to Sewagakari
  • Bon anniversaire Fréderick et Stanislas !
  • Patrick Swayze, un acteur talentueux mort trop tôt

» Suite

Ses fans (1 813)

  • michel-ho
  • Daniella97
  • poposse
  • Arnaud20
  • Miaouuw
  • renata
  • auteur-copositeur
  • kamel--zied
  • Dovuu
  • Tishou06

» Suite

Sources (727)

  • Histoire-de-ce-Monde
  • jimlyon
  • newteam1
  • Le-duc-de-Richeleau
  • brgw
  • Cindy-Carolina
  • Naori
  • crocket172
  • Mangas-Jessy
  • World-x-Manga

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (7 abonnés)

RSS

Retour au blog de taigong788

Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnaire

Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnaireLa franchise, Un justicier dans la ville, débute avec le roman de Brian Garfield, Death Wish publié en 1972, qui condamnait l'autodéfense. Au lieu de la glorifier. Ce dernier l'a écrit après avoir été lui-même victime de deux incidents différents. Sa voiture avait été vandalisée et sa femme s'était fait piquer son portefeuille dans le métro. Des expériences pour lesquels il avait eu du mal à se remettre. Et pour exorciser cela, il met en avant l'histoire de Paul Benjamin, comptable à succès à New York, qui profite d'un déjeuner à trois martini lorsque sa maison est cambriolée par un gang de toxicomanes. Pour seulement une poignée d'argent, ils ont sauvagement battu la femme et la fille de Paul, laissant sa femme morte et sa fille comateuse. Affligé de chagrin et contraint de réévaluer son point de vue, Benjamin se désillusionne avec la société et complote sa vengeance contre les auteurs, que la police n'est pas en mesure de traduire en justice. Armé d'un revolver et d'un mépris total pour sa propre sécurité, il vise à égaliser le score. Ce n'est que dans les 50 dernières pages du premier roman que Benjamin tue sa première victime. Le but du roman Death Wish est de montrer que le vigilantisme est un fantasme attrayant mais il ne fait qu'empirer les choses en réalité. À la fin du roman, le personnage abat des adolescents non armés parce qu'il n'aime pas leur apparence. L'histoire parle plus d'un gars ordinaire qui tombe dans la folie, plutôt qu'un héros. Et c'est aussi l'amer constat d'une ville tentaculaire qui sombre depuis la fin des années 1950 sous les déficits, les coupes budgétaires, la paupérisation des quartiers, le développement du trafic de drogue, la mafia toujours puissante, et la montée de la violence qui en découle. La ville est victime de la désindustrialisation et du premier choc pétrolier, la crise se matérialise par une stagflation dévastatrice. Ce qui entraîne la chute de la population jusqu'à 30% dans certains quartiers les plus malmenés, aides sociales sévèrement rabotées, hôpitaux fermés casernes de pompiers supprimées et criminalité galopante. Bref une vraie crise à l'américaine, brutale et impitoyable envers les plus faibles dont le point culminant fut le black-out du 13 juillet 1977 (coupure d'électricité générale pendant 25 heures) qui a livré une partie de la ville au pillage. Et au début des années 1970, ce scénario sulfureux passe de main en main à Hollywood : l'adaptation d'un roman de Brian Garfield racontant les exploits d'un homme ordinaire pratiquant la justice personnelle en sortant la nuit dans les rues de New-York pour abattre des voyous. C'est tout d'abord à Sidney Lumet que le producteur Dino de Laurentiis a pensé pour réaliser ce film. Jack Lemmon devait jouer le vigilante et Henry Fonda le flic. Mais Sidney Lumet a finalement préféré se consacrer au tournage de «Serpico» (1973).
 
Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnairePersonne n'en veut et c'est finalement le producteur Dino de Laurentiis qui le propose à Winner, alors en train de tourner Le Cercle noir avec Charles Bronson. Winner aurait sommairement présenté le rôle principal du film comme celui d'un homme qui tire sur des voyous. L'acteur aurait répondu : "j'adorerais faire ça". "Tourner dans le film ?" demanda Winner. "Non. Tirer sur des voyous". Charles Bronson déclare quand on lui propose en 1973 le rôle du Justicier dans la ville : "Il était décrit comme un minable comptable new-yorkais, à la Dustin Hoffman. Le réalisateur Michael Winner m'a convaincu qu'il en ferait un architecte plus viril et que nous ferions tous un paquet de fric" Bronson ne peut, toutefois, imaginer que son personnage, adepte de l'autodéfense, va lui coller à la peau comme le boulet aux chaînes d'un prisonnier. En 1974, Un justicier dans la ville sera un énorme succès avec l'histoire d'un architecte de New York, Paul Kersey dont la femme été tuée et la fille violée par des voyous, décide de débarrasser lui-même la ville de la criminalité à grands coups 357 Magnum, tout en étant considéré par une critique aveuglée par la naïveté idéologique de son temps, comme un film fasciste, mais les choix scénaristiques du film pouvait aussi leur donner raison. Il faut dire que Paul Kersey apparaît comme le représentant parfait des troubles de la société américaine du milieu des années 1970, et relance le débat dans un climat d'insécurité et de violence dans les grandes villes propre aux années 70, qui explique l'écho important que rencontrera le film à sortie. Dans une société où les classes moyennes rejettent les plus pauvres par peur du déclassement, des ménagères antiféministes qui se raccrochent à la famille traditionnelle, et les ouvriers et pauvres blancs qui rejettent les leçons de tolérance raciale Ce film renvoie aux préoccupations des classes moyennes blanches inquiètent de la montée de la violence dans le pays. Paul Kersey au départ progressiste et comprenant les pauvres, va devenir le héros populiste dont la communauté a besoin pour se débarrasser des malfrats. Paul Kersey va devenir le modèle pour la classe moyenne oppressée par la délinquance à New York, et fera des émules, mais sera vivement critiqué par la presse et activement recherché par la police. Le message de Michael Winner est que partout, où il y aura des injustices, Paul Kersey sera là, il est à l'image du common man anonyme, présent dans la foule, pour l'aider, le thème populiste par excellence. Par ce biais, le film de Winner fait directement allusion au western et à la culture des armes à feu aux États-Unis lors d'un séjour du héros citadin au Texas, qui lui permet de renouer avec les racines de la civilisation américaine. C'est que le cinéma de Winner parait s'opposer à ce qui semble définir alors une forme de nouvelle vague américaine imprégnée de contre-culture. Ce que l'on a appelé, depuis, le "Nouvel Hollywood ". L'Homme de la loi c'est le portrait d'un psychopathe que les circonstances ont placé du coté du Bien, Un Justicier dans la ville, est la descente aux enfers d'un individu, davantage agi par la violence qu'il n'est un sujet agissant. En réalité le message du film est plus ambigu, car le scénario, signé Wendell Mayes (Autopsie d'un meurtre, Tempête à Washington, pas vraiment des films manichéens ni réactionnaires) imagine un personnage de bourgeois de gauche d'abord allergique à la violence (ancien objecteur de conscience, il vomit après sa première excursion punitive) qui se transforme progressivement en tueur et y prend goût. Loin du héros érigé en exemple par les médias et l'opinion publique à l'intérieur du film, Paul Kersey est une sorte de psychopathe dont la croisade anti délinquance est pervertie par la «pulsion de mort» évoquée par le titre original, dont la scène de fin montre un homme sombrant dans la folie meurtrière n'ayant pu assouvir sa quête de vengeance. Le film malin montre aussi la police et le maire de la ville qui font savoir que l'auto-défense n'est pas la solution à la criminalité, et le scénario montre une police efficace quand on lui en octroie les moyens avec à sa tête un fonctionnaire affûté.
 
Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnaireEn 1975, Brian Garfield  désappointé, a écrit Death Sentence, un roman conçu pour "faire pénitence" après le succès du film avec Charles Bronson. Dans le second ouvrage, Paul Benjamin déménage à Chicago pour échapper à son passé, il sait qu'il va continuer sa guerre violente et privée. Il sait aussi que cette fois, il risque de se faire prendre. Malgré ça, il continue sa vie de vigilante, et doit faire face à un vigilante concurrent, Orson Pyne, un professeur d'université, qui tue de la même manière que Paul, et devient un modèle pour la ville, tandis que son secret est découvert par sa petite amie, l'avocate Irene Evans, et par Harry Chisum, l'ancien mentor d'Irene, qui veut le pousser à renoncer à son équipée meurtrière. Ici, Garfield essaye d'affirmer ses références de gauche dans le sillage de ce qu'il percevait comme celles de droite du film et, c'est une lecture intéressante. La même année, il a également écrit une comédie d'espionnage, Hopscotch, un roman sans morts en réponse à la violence de Death Wish, où, lassé de la retraite, un ex-espion de la CIA Miles Kending, se lance dans un jeu dangereux, en commençant à écrire un mémoire, révélant tous les secrets qu'il a accumulés au cours de sa longue carrière, et défie la CIA et de le rattraper, avant qu'un chapitre aille à son éditeur chaque semaine. La vie de Kendig devient à nouveau amusante, avec la survie en jeu. Le ton du roman est sombre et cynique. Le roman a été adapté en en 1980, et Garfield a également coécrit le scénario. Le film mettait en vedette Walter Matthau. Ce dernier est une comédie, mais l'intrigue suit assez étroitement celle du roman.
 
Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnaireUn justicier dans la ville 2, réalisé en 1982, marquent les retrouvailles entre Bronson, qui reçoit1,5 million de dollars, et Winner, pendant l'ère Reagan lorsque les Américains étaient d'humeur de droite. C'est aussi avec ce titre que Winner et Bronson travaillent pour la première fois pour The Cannon Group, les cousins Golan et Globus ayant racheté les droits de Death Wish à Dino de Laurentiis pour en produire plusieurs suites. L'histoire montre que Paul Kersey vivant maintenant à Los Angeles avec sa compagne, va à nouveau se faire justice lui-même recherchant ceux qui ont violé sa fille, l'ayant poussé au suicide. Winner continue dans une voie nettement commerciale, en signant une grinçante et sanguinaire "sequel". Un justicier dans la ville 2 change le personnage de Paul Kersey, le budget du film passe de 8 à 10 millions de dollars, et Winner voulait sortir le film en mai 1981, alors que le scénario se passait à San Francisco, et le personnage principal devait devenir le patron d'une station de radio, mais il redevint architecte. Et Charles Bronson réussit à imposer son épouse Jill Ireland comme la petite amie du héros. Winner préféra tourner à Los Angeles pour donner des scènes mémorables au film, notamment celles en extérieur. Le tournage se déroulait dans de véritables quartiers sordides de Los Angeles, ce qui poussa la production à embaucher 20 policiers hors service pour protéger les équipes de tournage et les acteurs. De plus, la Cannon mettait du temps à payer les jeunes acteurs qui eurent gain de cause en s'appuyant sur le Screen Actors Guild, tout en obligeant tous les acteurs du film à tourner à faire des heures supplémentaires pour éviter que le film s'arrête avec une grève des réalisateurs et de la production, et Winner ajouta une vicieuse scène de viol sur la fille mutique de Paul Kersey, apparemment, elle allait être encore plus brutale, mais elle fut modifiée, ce qui n'est pas une mauvaise chose car c'est la scène la plus dérangeante de la série, alors que Winner voulait faire du film un mélodrame, où l'architecte poursuivait les violeurs de sa fille, sans s'occuper des autres criminels, ne réussit qu'à faire une copie du précédent film qu'il voulait revisiter. Led Zeppelin s'occupa de la musique qui est excellente. Le film devenu numéro un au box-office américain, a été un énorme succès international, a revitalisé le nom Bronson et a donné un coup de fouet à l'image de Cannon.
 
Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnaireLe Justicier de New York sort en 1985, et il a le droit à un très gros budget, 9 millions de dollars par la Cannon et 10 million par Winner. Winner voulait que le film soit vraiment fun, mais le romancier Garfield n'était pas du même avis après avoir vu le film, puisqu'il rajoute une nouvelle scène de viol, que la Cannon vendra de façon putassière pendant la promotion du film. Il voulait aussi concurrencer Rambo II : La Mission, d'où la violence complètement folle du film. Au moment où le film est entré en production, chaque film d'action copiait l'épopée La Mission de Stallone et Kersey a été transformé en personnage de type Rambo avec une puissance de feu illimitée. Le scénario est le suivant : Retournant à New York, où son ami Charley est assassiné dans ses bras, Paul Kersey est enrôlé par Shriker, un ombrageux chef de la police qui reconnaît en lui l'homme qui avait, il y a dix ans, «assaini» la ville de tous ses dealers et autres gangsters, pour mener une guérilla à un gang prenant le contrôle de son quartier, tandis qu'il essaye de nouer une relation amoureuse avec l'avocate, Kathryn Davis. Le tournage a Londres déplait à Charles Bronson, une nouvelle fois payé 1,5 million, stressé qu'il est par le cancer de sa femme, Jill Ireland. En plus, vient l'incident Bernhard Goetz qui a tiré sur des jeunes afro-américains dans le métro de New York le 22 décembre 1984, qui lui demandait de la monnaie pour jouer aux jeux vidéo. Tandis que Winner approuve son geste, Charles Bronson désapprouve voyant sans doute le côté raciste de l'affaire, alors que la Cannon capitalise en 1985 sur l'affaire pour vendre son film. La promotion est tellement tendue que Winner prit un pseudonyme le temps que ça se tasse. Le scénariste changea aussi son nom par un pseudonyme ne voulant pas être associé à cette affaire. Winner était surpris que Bronson n'aime pas le film, qu'il trouvait horrible et ridicule. Après ce film, Bronson a juré de ne plus jamais travailler avec lui.
 
Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnairePour le Justicier braque les dealers en 1987, Golan et Globus font appel à un producteur indépendant Pancho Kohner, qui présente un script à Charles Bronson, ce dernier le pense trop violent et que ça ne va pas marcher. Même s'il est inspiré de Yojimbo, le scénario tient plus du cartoon. Bien payé, il le fait quand même. Dans ce film, Paul Kersey vit désormais avec Karen et la fille de celle-ci, Erica, il sort de sa retraite après que cette dernière succombe à une overdose, sous la menace d'un chantage d'un certain Nathan White, qui a vécu un drame identique au sien, après qu'il ait identifié et abattu le dealer responsable, financé entièrement pour cette croisade et avec des dossiers sur les revendeurs et leurs chefs, il joue de la rivalité des cartels de la drogue les uns contre les autres. Le film ne sera pas réalisé par Michael Winner, ce qui plaisait à Bronson mécontent du film Le Justicier de New York. La réalisation passa à J. Lee Thompson, spécialisé dans de nombreux genres, qui met ce film toujours en mouvement, tandis que les acteurs n'aimaient pas tourner avec lui. Death Wish 4 est le 1er film où Bronson se bat contre le crime organisé. Bronson n'a pas eu d'influence dans le scénario, lequel parle des jeunes détruits par la drogue. Ce dernier n'hésitait pas à dire son mécontentement lors du tournage des scènes qu'il trouvait ridicule et se demandait pourquoi on ne les récrivait pas, tandis qu'on imposait aux acteurs des efforts physiques importants, plus particulièrement à Charles Bronson, âge de 66 ans, qui avait des problèmes pour les scènes d'action. De plus, la Cannon paya en retard les acteurs et l'équipe de tournage. C'est les beaux-fils de Bronson, qui composèrent la musique, Paul et Valentine McCallum. Le film est sorti à l'apogée du boom de la VHS lorsque les jeunes hommes restaient à la maison et regardaient une offre infinie d'épopées d'action.
 
Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnaireEt le dernier de la franchise, Le Justicier : L'Ultime Combat en 1994 provient d'un scénario de J. Lee Thompson et Gail Morgan Hickman, dans lequel Kersey devait se venger d'un gang qui tuait sa petite amie fashion-designer, et il devait être réalisé par Golan, qui après la banqueroute de la Cannon en 1989, produit avec la 21st Century Film Corporation. Puis ce dernier le proposa à Winner, qui refusa. Golan se tourne ensuite vers Steve Carver, qui voulait rendre le film plus soft et humoristique, mais il est remplacé par Allan A. Goldstein, un canadien inconnu, ce qui désappointa le premier. Dans le film, embauché comme professeur dans une université et vivant le parfait amour avec Olivia, Paul Kersey reprend sa voie vengeresse pour venir en aide à sa petite amie contre son ex-mari gangster qui la défigure, mais quand elle est assassinée, il reprend du service. Le film est tourné à Toronto, au Canada pour des allégements fiscaux. Le Justicier : L'Ultime Combat reçu une grande publicité durant sa production, et Charles Bronson fut surpris d'un nouveau film Death Wish sans être averti. Mais Bronson et Goldstein aimèrent travailler ensemble même si le premier n'a jamais vu ces films. Cela s'explique aussi par le fait que le film était moins cher que le 4 et n'avait pas un casting très connu, et Goldstein laissa beaucoup de liberté à Michael Parks, jouant le rôle du maffieux irlandais, Tommy O'Shea. Le Justicier : L'Ultime Combat a été un four au cinéma, mais il a eu un certains succès dans les étagères vidéo lors du dernier souffle de l'engouement pour la location de vidéos. Avant Cannon ne fasse faillite, Golan envisageaient un 6e film intitulé Death Wish : The New Vigilante, mais personne n'était intéressé à financer le projet après l'échec commercial et critique du 5.
 
Un Justicier dans la ville : un écrit anti-vigilantisme devenu une franchise réactionnaireEn 2007, sortait l'adaptation du roman Death Sentence, où Mike Hunt, un businessman de la middle class menant une carrière réussie et une vie de famille épanouie, cherche la vengeance après la mort de son fils, Brendan est tué dans sa rencontre avec un gang, lorsqu'il faisait un plein avec son père. Le coupable Joe Darly est vite relâché, et Mike l'abat, mais son le frère de Joe, Billy est à sa recherche. Le gang ne tarde pas à retrouver sa trace et la violence monte encore d'un cran. À l'origine, le film devait se dérouler à Boston, dans le Massachusetts, avant que le réalisateur James Wan ne décide de faire tourner le film à Columbia, en Caroline du Sud. Malgré les écarts par rapport au roman, Brian Garfield était extrêmement satisfait du film et l'a félicité pour sa compréhension et sa clarté du thème central. Kevin Bacon y joue un père en quête de vengeance, et s'en trouvera tout de même visuellement «maudit». En revoyant le film aujourd'hui, difficile de ne pas frissonner devant la transformation physique du personnage qui, s'il tente de sauver son âme, ressemble de plus en plus clairement aux criminels qu'ils combattaient. Mais la franchise est loin de se tarir puisqu'en 2017, Un Justicier dans la ville qui prend son nom original Death Wish, vient de faire l'objet d'un remake de 30 millions de dollars d'Eli Roth, revenant sur les écrans en pleine présidence Trump n'en en a rapporté à peine 34 millions sur le territoire nord-américain., dans celui-ci, un chirurgien urgentiste de Chicago Paul Kersey prend les armes après le meurtre de sa femme et que sa fille est plongée dans le coma, face à la lenteur de l'enquête, il se lance une quête de vengeance dans les rues de Chicago la nuit tombée avec un capuchon pour cacher son identité, et il est bientôt surnommé 'le bourreau'.  À l'origine, c'est Joe Carnahan (Le Territoire des loups) qui devait réaliser ce remake. Il avait signé un premier jet du scénario, qui se déroulait à Los Angeles. Mais il s'est désolidarisé du projet en 2013 car il détestait les choix du PDG de la MGM. À la vision du long-métrage d'Eli Roth, on constate d'ailleurs que le résultat est beaucoup plus lisse et aseptisé que le film original, tourné par Michael Winner en 1974. Et Paul Kersey est présenté au public comme un héros, voire un modèle. Bruce Wilis, qui a souvent affiché son soutien aux républicains, se contente en effet du minimum syndical dans le rôle de ce justicier à la gâchette facile, refusé par Sylvester Stallone, Benicio del Toro et Liam Neeson. Le souci, c'est que son long-métrage est sorti sur les écrans dans un contexte particulier. Soit une quinzaine de jours après la fusillade sanglante de Parkland, une tuerie survenue dans un lycée de Floride, qui a fait dix-sept morts. Le 24 mars dernier, plus d'un million de personnes sont d'ailleurs descendues dans les rues de plusieurs villes américaines pour une manifestation historique contre les armes à feu et le puissant lobby de la National Rifle Association (NRA). Et dire que la sortie de Death Wish avait déjà été repoussée de quelques mois, en raison de la fusillade la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis, survenue à Las Vegas le 1er octobre 2017, durant un festival de musique country en plein air, tuant au moins 58 personnes et faisant plus de 500 blessés. Pourtant, Le discours, sans appel, peut heurter : il faut tirer le premier pour rester en vie dans un monde qui banalise le recours à la violence. Mais Eli Roth montre aussi à quel point il est facile pour un individu ordinaire d'obtenir un permis de port d'arme aux États-Unis ("personne n'est recalé"), d'acheter un pistolet et d'apprendre à s'en servir en suivant une formation ou en regardant des tutoriels sur YouTube. Influencé par les thrillers coréens (J'ai rencontré le diable, de Kim Jee-woon), il signe un pamphlet malin et glaçant qui interroge la complaisance à l'écran et même sa fonction de divertissement, puisque le spectateur est en totale empathie avec Bruce Willis.
 
Finalement, la franchise du Justicier dans La Ville commença avec un roman montrant une critique du vigilantisme, en gros se faire  justice soi-même, et poussait en pleine période de Nixon a donner les moyens pour mettre fin à la criminalité à travers des plans sociaux et en donnant plus de moyens à la police, qui donna un film impeccable en 1974, un drame psychologique granuleux et sombre qui ne baignait pas dans l'action, mais qui poussa Garfield à écrire une suite à son roman Death Wish, Death Sentence en 1975, Le Justicier dans la Ville suit cette ambition dans le deuxième film en 1982. Les suites sont ensuite devenues progressivement plus absurdes et plus caricaturales, tout comme les films de James Bond et de L'inspecteur Harry. Mais les suites fonctionnèrent plus que comme des comics efficaces.  Pour York est totalement fou et ne ressemble à aucun autre. Pour Paul Talbot, ces suites se déroulent dans un univers alternatif bizarre qui ne ressemble en rien à la Terre. Puisque Le Justicier à New York est totalement fou et ne ressemble à aucun autre film. Le Justicier braque les Dealers et Le Justicier : L'Ultime Combat, ne sont pas des suites du Justicier dans la ville mais des suites du film Le Flingueur (1972), où Charles Bronson est un tueur professionnel à la solde d'une organisation criminelle qui choisit un jeune successeur qu'il initie aux finesses du métier, mais ici le tueur à gages qualifié retraité prenant le nom de Kersey. En dehors de Death Sentence en 2007, qui suit ce que voulait Brian Garfiled, le remake de 2017 s'est une nouvelle fois éloigné de cet homme bien sous tout rapport sombrant dans la folie pour se venger, et que l'auto-défense ne satisfera jamais. Le Justicier est un appel à lutter contre les coupes budgétaires tant dans la police que dans les services sociaux, ces deux services publics qui combattent mieux le crime que des gens possédant des armes et justifiant leur meurtre qui cachent souvent une image peu reluisante (peur des pauvres, ou racisme).
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Paul Talbot, Bronson's Loose!: The Making of the Death Wish Films, iUniverse, 2006, Bradley Mengel, Serial Vigilantes of Paperback Fiction: An Encyclopedia from Able Team to Z-Comm, McFarland, 2009, David Da Silva, Le populisme américain au cinéma, LettMotif, 2015, et Trump et Hollywood (1. L'arrivée au pouvoir), LettMotif, 2017, Kevin Grant, Vigilantes: Private Justice in Popular Cinema, McFarland, 3 janv. 2020, https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2012/10/08/faut-il-sauver-michael-winner/, https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2019/09/30/un-justicier-dans-la-ville-de-michael-winner/, https://www.cinemaniacs.com.au/death-wish-1974/, https://www.denofgeek.com/movies/death-wish-revisiting-the-violent-revenge-fantasy-of-the-80s/www.ecranlarge.com/films/dossier/1097059-vigilante-vengeance-et-justiciers-retour-sur-un-genre-imprime-dans-ladn-des-usa, https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1097059-vigilante-vengeance-et-justiciers-retour-sur-un-genre-imprime-dans-ladn-des-usa, https://www.history.com/this-day-in-history/movie-tough-guy-charles-bronson-dies, https://www.imdb.com/title/tt0082250/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.imdb.com/title/tt0804461/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/death-wish-le-film-qui-questionne-le-port-darmes-3645404, https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/01/25/michael-winner-realisateur-de-un-justicier-dans-la-ville_1822867_3382.html, https://www.lepoint.fr/pop-culture/cinema/death-wish-quand-bruce-willis-se-prend-pour-charles-bronson-09-05-2018-2217009_2923.php, https://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/death-sentence/, https://www.mentalfloss.com/article/78435/16-lively-facts-about-death-wish, https://www.nouvelobs.com/culture/20030901.OBS5657/charles-bronson-est-mort.html, https://people.bfmtv.com/actualite-people/mort-de-brian-garfield-l-auteur-d-un-justicier-dans-la-ville-1604171.html, http://www.premiere.fr/Cinema/5-choses-que-vous-ne-savez-pas-sur-Death-Wish, http://www.rueducine.com/amy_movie/justicier-dans-la-ville-un/,  et https://www.telestar.fr/culture/charles-bronson-la-mort-de-son-pere-sa-claustrophobie-alzheimer-portrait-d-un-de-377298.
 
Merci !

La franchise, Un justicier dans la ville , débute avec le roman de Brian Garfield , Death Wish publié en 1972, qui condamnait l'autodéfense. Au lieu de la glorifier. Ce dernier l'a écrit après avoir été lui-même victime de deux incidents différents. Sa voiture avait été vandalisée et sa femme s'était fait piquer son portefeuille dans le métro. Des expériences pour lesquels il avait eu du mal à se remettre. Et pour exorciser cela, il met en avant l'histoire de Paul Benjamin ,...

Suite
Tags : Cinéma, Histoire des États-Unis
​ 8 | 7 |
​
0 | Partager
Commenter

#Posté le mercredi 06 mai 2020 03:11

Modifié le mercredi 06 mai 2020 03:24

  • Commentaires
  • Kiffs
  • Remix

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.210.21.70) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

les-anges-noir-666, Posté le mercredi 06 mai 2020 11:14

bon document sur ce roman copain
bisous
Gérome


les-amis-des-nours, Posté le mercredi 06 mai 2020 08:41

bon article sur cet écrit
Axel


le-royaume-de-marie, Posté le mercredi 06 mai 2020 04:49

Voilà un beau document sur ce justicier


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le mercredi 06 mai 2020 04:46

Bel article sur ce justicier mon ami
Bisous


adommy-for-ever, Posté le mercredi 06 mai 2020 04:42

Beau document sur ce film mon ami
Kiss


les-babies-anges-noirs, Posté le mercredi 06 mai 2020 04:40

Belle présentation de ce justicier
Bisous


jema-lou, Posté le mercredi 06 mai 2020 04:04

Waouh quel récit détaillé pour décrire ces aventures de justiciers à travers le temps au cinéma ...
Mon cher ALEXANDRE ... je te souhaite un excellent mercredi printanier ... KISS !


RSS

Article précédent

Article suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile