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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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La Vieille République au Brésil, un régime oligarchique et instable

La Vieille République au Brésil, un régime oligarchique et instableLe 15 novembre 1889, la «République fédérative des États-Unis du Brésil» est proclamée à l'hôtel de ville de Rio de Janeiro dans l'indifférence populaire. Quelques heures plus tôt, le maréchal Manuel Deodoro da Fonseca, proche des fazendeiros, le plus haut gradé de l'armée impériale, renverse le gouvernement libéral du vicomte de Ouro Preto, et proclame la république sous la pression des républicains, tandis que la foule entonne la Marseillaise. L'empereur Pedro II et sa famille embarquent pour l'exil pendant que l'ensemble des provinces se rallient sans difficulté au nouveau régime, au fur et à mesure que la nouvelle se répand. Le régime est baptisé «République Café au lait», référence aux deux grandes régions qui se partagent le pouvoir : celle de Sao Paulo, connue pour sa production de café, et celle du Minas Gerais, connue pour son industrie laitière. Clientéliste, figée, monopolisée par les élites et l'oligarchie du café : la première République a cependant permis l'entrée du Brésil dans la modernité. La Première République est surtout une redistribution géographique du pouvoir. Sous l'Empire dominait le personnel politique issue des bonnes familles des provinces de Bahia, Pernambouc, Minas Gerais, Rio de Janeiro. La République voit s'affirmer l'État de São Paulo qui connait, depuis les années 1880, une croissance exceptionnelle et est devenu le c½ur économique du pays, la «locomotive de la Fédération». Aucun État n'est cependant en mesure de contrôler seul l'Union.
 
La Vieille République au Brésil, un régime oligarchique et instableCe sont principalement des républicains modérés qui intègrent le gouvernement de Deodora da Fonseca. Personne n'y représente les intérêts du peuple qui reste à l'écart de l'idéal républicain. Sans attendre, sous l'influence des penseurs positivistes, un courant de pensée influencé par le Français Auguste Comte, les républicains brésiliens choisissent comme devise nationale «Ordre et Progrès»; elle est inscrite en portugais (Ordem e progresso) sur le nouveau drapeau. Ce drapeau est au départ une copie verte, bleue et jaune du Stars and Stripes états-unien, mais il est vite remplacé par le drapeau brésilien tel qu'on le connaît aujourd'hui et qui a été dessiné par les positivistes. Notons que cette même influence positiviste conduit à faire du 14 juillet un jour férié au Brésil, au nom de la «liberté universelle». Les grands propriétaires fonciers et les élites brésiliennes revendiquent aussi, à travers le positivisme, une forme de gouvernement «éclairé» qui fait peu de cas de l'avis des classes populaires. Ils vont rapidement marginaliser les positivistes qui font figure de radicaux et d'extrémistes au fur et à mesure de l'installation du nouveau régime. Dès le 17 janvier 1890, le gouvernement provisoire fait droit à la revendication de séparation des Églises et de l'État, instaurant la liberté de culte et le mariage civil. Pour l'Église, qui déplore la naissance d'un État athée, c'est aussi la libération de la tutelle de l'État : les évêchés fleurissent et les congrégations originaires d'Europe arrivent massivement. Les séminaires passent également sous l'influence de congrégations étrangères, afin de renforcer le niveau intellectuel et d'affermir la morale des futurs prêtres. Le 24 février 1891, on promulgue d'une Constitution fédérale, calquée sur celle des États-Unis. Les États disposent d'une grande autonomie économique, administrative et politique. Ils choisissent leur président et leur assemblée législative. À priori démocratique, la constitution exclut les analphabètes du droit de vote, qui représentent 40% de la population, dont la grande majorité des anciens esclaves, des noirs et métis. La République des fazendeiros, propriétaires de plantations caféières, voit ainsi le jour. Deodoro da Fonseca est élu à la présidence, mais elle sera assez courte, car il est contraint à la démission le 23 novembre 1891, il se fait remplacer par le maréchal Floriano Peixoto entre 1891 et 1894, véritable despote qui combat la révolution fédéraliste du Rio Grande do Sul qui menace l'unité de la nation. Il est remplacé par l'avocat Prudente de Morais qui accède à la présidence de la République en 1894. Ce premier président civil élu au suffrage «universel» demeure au pouvoir jusqu'en 1898. Sous sa présidence, l'armée détruit en 1897 la communauté de Canudos, fondée dans le Nordeste en 1893 par des paysans pauvres entrés en rébellion, et Prudente de Morais échappe de peu à un attentat. La plupart sont massacrés. Son successeur entre 1898 et 1902, le Pauliste Campos Sales met en place un système d'entente entre Rio et les gouvernements de la fédération qui favorise le maintien au pouvoir des élites, en mettant en place le choix du président par les gouverneurs puis sa confirmation aux élections, avec le choix de son successeur. L'État s'engage à réprimer les éventuelles dissidences locales, d'où le nom de colonélisme attribué à ce système de la politique des gouverneurs. Les colonels sont en effet les chefs locaux de l'intérieur. La République confère ainsi au colonélisme une importance qu'il n'avait pas jusque-là, en donnant du pouvoir au municipe. Le Brésil devient alors une république fédérale et oligarchique, reposant sur les grands propriétaires terriens, les coronels.
 
La Vieille République au Brésil, un régime oligarchique et instableCampos Sales impose son successeur un 3e Pauliste, le Conseiller Francisco de Paula Rodrigues Alves (1902-1906), ancien gouverneur de la Province de Sao Paulo, malgré la réserve des Républicains historiques, ce qui vaudra avec ce retour des dignitaires impériaux, le surnom à la république de «République des conseillers». Le président de la République abandonne le choix de son successeur à un directoire informel des États. Pour lui succéder, on choisi le candidat de Mineira, le Conseiller Afonso Pena élu par la volonté des États en 1906, il tente deux ans plus tard, de se passer de leur volonté, une mauvaise idée puisque le «Bloc», une coalition d'État, rejette sa candidature et soutien le maréchal Hermes de Fonseca, neveu de Deodoro da Fonseca, qui est élu président en 1910, cette élection pousse l'avocat Rui Barbosa à partir du Bloc et à axer une campagne pour la moralisation de la vie politique et le secret du vote, mais il échoue. Le régime sous la coupe de l'impitoyable Pinheiro de Machado, qui récompense ses amis proches et a pris l'habitude d'intervenir dans la politique des petits et grands États embrigadant ses représentants dans sa clique au Sénat, il se débarrasse aussi de ses opposants à Salvador de Bahia en 1912 en faisant bombarder la ville par les troupes fédérales et en plaçant un gouverneur moins regardant dans l'État de Bahia. La presse ne se prive pas de se moquer du maréchal Hermes de Fonseca. Le Brésil a le droit aussi à deux révolte celle des marins de la flotte brésilienne en 1910 dans la baie de Guanabara contre les mauvais traitements dont il sont les victimes, dont leur amiral improvisé le matelot noir João Cândido Felisberto menace d'ouvrir le feu sur la ville, le Congrès cède à leur revendication tout en leur donnant une amnistie par peur, et celle millénariste menée par un certain José Maria, laïc illuminé, dans la région du Contestado, zone frontière disputée entre le Paraná et le Santa Catarina. Plusieurs villes saintes se forment, regroupant 20 000 fidèles environ, et il faut l'intervention de l'armée fédérale pour venir à bout du Contestado puisque les communautés sont détruites une à une à partir de septembre 1914. En 1914, l'élection mineiro de Vanceslau Bràs confirme la pratique, puisqu'il s'en tient à la stricte application de la «politique des gouverneurs», et parvient à affaiblir Pinheiro de Machado qui est assassiné dans des conditions mal éclaircies le 8 septembre 1915. Le régime déclare la guerre à l'Allemagne en 1917 et s'engage aux côtés des Alliés, et fait aussi face à la grève générale à São Paulo. Les ouvriers revendiquent de meilleurs salaires. Certains quartiers s'organisent en pôles de résistance. Cependant, du fait du faible poids des ouvriers, la République n'élabore aucune législation du travail. Pourtant, l'alliance conflictuelle entre Minais Gerais et Sao Paulo est reconduite, elle s'unit pour l'élection de 1918 qui confronte l'ancien président Rodrigues Alves  (Sao Paulo) au mineiro Delfim Moreira. Élu, Rodrigues Alves  meurt avant d'assurer sa présidence. Le système mis en place par Campos Sales demeure.
 
La Vieille République au Brésil, un régime oligarchique et instableCette première République, qui peine à se réformer et connaît de sérieuses contestations dans les années 1920 sous la présidence du Paraibano Epatácio Pessoa (1919-1922), d'Arthur Bernardes (1922-1926), à l'élection contestée, qui fait face à une révolte des militaires du fort de Copacabana à Rio en 1922 contre son arrivée au pouvoir, bombardés, les insurgés doivent se rendre dès le lendemain, mais le mouvement de rébellion est lancé pour une décennie, qui est remplacé par Washington Luìs (1926-1930) qui assouplit la censure, car la question ouvrière fait son apparition dans les rares centres industrialisés que sont Rio de Janeiro et São Paulo, du fait que le pays compte 275 000 ouvriers, signe de son industrialisation, le développement économique du Brésil fait pâle figure à côté du dynamisme argentin, et la République est de plus en plus critiquée, tandis que se diffuse un discours contre les oligarchies, auxquelles les contestataires reprochent leur égoïsme et leur manque de patriotisme, et notamment le mouvement des lieutenants ou tenentismo qui apparaît en 1922, sous l'influence de jeunes officiers qui se tiennent pour les dépositaires du patriotisme et de la moralité publique. Ils aspirent à voir brisée la toute puissance de São Paulo et du Minas. Leur mouvement exige une double rupture : avec les élites dominantes d'une part et la hiérarchie militaire d'autre part. En juillet 1924, une révolte populaire éclate à São Paulo, puis s'étend à l'ensemble du pays. La loi martiale est instaurée. Puis en octobre, Luís Carlos Prestes, futur dirigeant du PCB, forme une colonne de mille six cents rebelles qui sillonneront le Brésil pendant trois ans pour tenter de soulever les campagnes. En 1927, des experts et des économistes britanniques sont sollicités pour conseiller le gouvernement afin de juguler les troubles sociaux au Rio Grande do Sul et à São Paulo. Les grèves sont interdites. Enfin cette la «Vieille République», est aussi victime de la légende noire, forgée et diffusée par ceux qui la renversent en 1930 : Getúlio Vargas qui prend le pouvoir après un putsch mené par les militaires suspend aussitôt la Constitution. La «Révolution de 1930», ainsi qu'elle continue d'être désignée, est bien accueillie par l'ensemble de la population, lasse des jeux oligarchiques et séduite par le discours social tenu par les révolutionnaires. Les soutiens de Vargas sont hétéroclites : les oligarchies hostiles à la domination de São Paulo, les tenentes, les classes moyennes, les milieux ouvriers... La pensée sociale du gouvernement provisoire, qui crée un ministère du Travail et un ministère de l'Éducation, est très influencée par la doctrine sociale de l'Église catholique. Il s'agit surtout de détourner les masses du communisme.
 
Pour aller plus loin, je vous mets ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Armelle Enders, Histoire du Brésil contemporain: XIXe-XXe siècles,  Editions Complexe, 1997, «La République des oligarques», dans L'Histoire n°366, juillet-août 2011, et https://www.monde-diplomatique.fr/mav/113/PIRONET/52116, https://www.clio.fr/chronologie/chronologie_bresil.asp#Les%0Ad%C3%A9buts%20de%20la%20R%C3%A9publique, https://www.herodote.net/15_novembre_1889-evenement-18891115.php, https://www.lefigaro.fr/international/2018/10/27/01003-20181027ARTFIG00109-le-bresil-entre-democratie-et-dictature-une-histoire-mouvementee.php, et https://www.retronews.fr/colonies/interview/2019/11/18/interview-bresil-armelle-enders.
 
Merci !
Tags : Histoire
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#Posté le dimanche 15 novembre 2020 12:47

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jema-lou, Posté le dimanche 15 novembre 2020 15:59

Beau récit relatant cette République Brésilienne peu démocratique depuis les origines ...
Mon cher ALEXANDRE ... je te souhaite une douce nuit, un bon début de semaine ... KISS !


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le dimanche 15 novembre 2020 13:27

Bel article sur ce régime mon ami Bisous


les-amis-des-nours, Posté le dimanche 15 novembre 2020 13:24

Bon article sur ce régime politique
Richard


le-royaume-de-marie, Posté le dimanche 15 novembre 2020 13:22

Voilà un beau document sur ce régime


les-babies-anges-noirs, Posté le dimanche 15 novembre 2020 13:21

Belle explication sur ce régime politique
Bisous


les-anges-noir-666, Posté le dimanche 15 novembre 2020 13:06

bonne documentation sur ce regime Brésilien
Peters


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