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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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L'autre terre des dieux, ou le culte de l'ignorance

L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceNous allons parler aujourd'hui L'autre terre des Dieux, un pseudo-documentaire sorti le 15 janvier 2017 fait par un certain Deïmian, qui se dit un «Passionné de mystères et d'anciennes civilisations», qui mène depuis 2013 ses propres recherches en quête de nos origines, orientées vers une histoire alternative, c'est-à-dire sans preuves concrètes. Convaincu que les mythes mais aussi les religions comportent les pièces d'un puzzle inhérent à une plus grande vérité, il parcourt ainsi les pays du monde entier à la recherche des évidences qui mettrait en lumière cette partie occultée de notre Histoire (https://deimian.com/qui-suis-je/). En gros, un de ces fameux «chercheur de vérité» qui refuse la science et en vient toujours à lancer des théories hasardeuses. Dès le départ, il nous dit qu'il n'est ni historien, ni archéologue, et c'est là, où le bas blesse, car grâce à cela il peut enchaîner les pseudo-vérités.
 
L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceDans ce pseudo-documentaire, il aborde les découvertes archéologiques faites ces dernières décennies en Roumanie pour lesquelles selon lui peu d'informations ont filtré. On parle de tablettes antérieures à la civilisation Sumérienne et d'artéfacts candidats à remettre en question notre chronologie. Deïmian va plus loin en essayant de montrer comment la culture des Thraces qui se serait étendue sur tout le continent européen influant sur celle des Romains et des Grecs, alors qu'il étaient seulement en affaire avec les Grecs au Pont-Euxin, et montre que la tribu des Daces, qu'il dit sortie de nulle part, et dont certains ont des tailles «hors norme», possédait des connaissances au-delà de celles que disent les historiens en astronomie, physique ou médecine et maîtrisait l'écriture utilisant les tablettes de Tartaria, découverte en 1961, qui seraient plus anciennes que la culture dace, ou pas, nous verrons ça plus bas, ou encore les plaques de bronze de Sinaia, des plaques de plomb semblant être des chroniques daces, découvertes dans l'entrepôt du musée des antiquités de Bucarest au XIXe siècle, dont la composition est très similaire à la composition de plaques de plomb du XIXe siècle, et dont l'auteur de la plaque ne connaît pas le nom réel de la ville de Cumidava, mais seulement son nom grec de Comidava, et dont la langue ne correspond pas à celle des daces, contient des noms qui ne sont entrés lors de la christianisation du pays et une scène de bataille ressemblant à celles des représentations médiévales, en gros ces fameuses chroniques sont des fausses. Les Daces n'avaient pas d'écritures, c'est les Grecs et les Romains qui la leur apportèrent. Et il avance que ses prêtres étaient formés en Égypte, mais les seules mentions de Daces en ces lieux, sont des unités auxiliaires créées après la conquête de la Dacie par Trajan. Selon les sources écrites que nous avons les prêtres daces doivent leur religion élaborée à des contacts avec les Celtes et les Grecs, pouvant expliquer leur connaissance en physique, éthique, logique et astronomie que l'on retrouve chez le druidisme celte, et la ressemblance de la religion dace avec le pythagorisme notamment sur l'immortalité, la guérison de l'âme et du corps. Il utilise le calendrier solaire de à Sarmizegetuza, qu'il dit mystique, alors que c'est un sanctuaire circulaire utilisé aussi pour faire des observations astronomique, servant aussi de calendrier, celui-ci s'avérait très précis pour son époque mais pas autant qu'aujourd'hui puisqu'il y a une erreur de 1h15 minutes 3 secondes chaque année, ce qui n'est pas étonnant puisque leurs connaissances leur vinrent sans doute de leur proximité avec les Grecs, et permettait d'ordonnancer le culte et le rythme des travaux, comme tout calendriers normaux. Cette cité fait partie des forteresses daces des monts d'Orastie, construites aux premiers siècles avant et après J.-C. sous la domination dace, représentaient une association originale des techniques et concepts de l'architecture militaire et religieuse entre le monde classique et l'âge du fer tardif en Europe. Les six ouvrages défensifs, éléments essentiels du royaume dace, ont été conquis par les Romains au début du IIe siècle; leurs vestiges imposants et bien préservés se situent sur un site naturel spectaculaire et présentent une image remarquable d'une civilisation vigoureuse et innovante. Tout en ajoutant un objet anachronique nommé oopart par les soit disant chercheurs de vérité, découvert en 1974 et que l'on trouve actuellement dans le musée d'histoirede Transylvanie à Cluj-Napoca, qui serait une dent de benne excavatrice tout simplement perdue lors des travaux du lieu. Ou bien Deïmian utilise une décoration provenant d'une icône de vierge à l'enfant du XVIIIe siècle, et qu'il présente comme un plastron de géant Dace, alors que sa provenance est indiquée sur une affichette, en français, juste à côté. Le but est moins noble qu'on pourrait le croire puisqu'on utilise ici les théories de Daniel Roxin, un nationaliste roumain fantasmant que les Daces aurait une antériorité sur les autres peuples sur tous les domaines, et que la langue roumaine ne serait pas d'origine latine.
 
L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceLes Thraces pas plus que les Daces ne sont une population primordiale vendue par les nationalistes roumains. Indo-européens, les Thraces ont un temps occupé un immense territoire, pratiquement l'ensemble des Balkans jusqu'au Danube, y compris le littoral septentrional, aujourd'hui grec, de l'Égée, et la Turquie d'Europe. Ce qui correspond largement à la Bulgarie, et les Bulgares revendiquent avec une légitime fierté cet héritage, même s'ils ne sont que très partiellement les descendants des Thraces. La Thrace était, déjà le centre d'une culture remarquablement évoluée, comme en témoignent les objets d'un extrême raffinement exhumés à Vulcitran (XIIIe siècle avant J.-C.). Avec Hérodote, au Ve siècle avant J.-C., nous entrons dans l'Histoire. Il nous décrit les Thraces comme un peuple de guerriers, de cavaliers hors pair, qui pourraient, s'ils réussissaient à mettre fin à leurs rivalités internes, devenir les maîtres du monde. Depuis le VIIIe siècle avant J.-C., les Grecs avaient multiplié les comptoirs sur les côtes de la Propontide et les échanges avec les Thraces, producteurs de blé dont la Grèce manquait cruellement, étaient considérables. Les orfèvres thraces étaient aussi réputés pour leur habileté, et leurs vases de cuivre, bronze ou or et leurs bijoux se joignaient aux armes dans la liste des produits thraces exportés vers la Grèce. La culture grecque influença aussi considérablement la civilisation thrace et ce fut ainsi que ces derniers adoptèrent l'écriture grecque pour transcrire leur langue. C'est surtout au lendemain du départ des forces perses, en 479 avant J.-C., le puissant royaume des Odryses étend son emprise depuis le nord de la mer Égée jusqu'au Danube. Ces victoires consacrent l'émergence d'un centre de pouvoir majeur dans le sud-est de l'Europe qui survit aux conquêtes de Philippe II de Macédoine avant de devoir affronter les invasions celtes en 278 avant J.-C. Au sein de ce nouvel État s'élabore une étiquette aristocratique originale et raffinée, nourrie de très nombreux échanges avec les civilisations voisines. Elle se retrouve dans de somptueux ensembles funéraires qui nous émerveillent aujourd'hui et rassemblent quelques-uns des plus beaux objets issus des ateliers d'orfèvrerie antiques. Les fouilles archéologiques menées ces dernières années en Bulgarie et la découverte en 2004 de la sépulture intacte du roi Seuthès III ont renouvelé la connaissance de l'histoire de ce très riche royaume, au c½ur des rivalités qui ont opposé l'Empire achéménide, Athènes et le Royaume de Macédoine. Peuple cavalier et combatif, les Thraces formaient des tribus organisées en royaumes. Ils étaient agriculteurs et éleveurs, mais, à la différence des Scythes, ils n'étaient pas nomades. Seuls leurs rois étaient itinérants, parcourant leurs terres de place forte en place forte à la manière dont François Ier allait d'un château à l'autre. Comme lui, les rois thraces invitaient les élites locales à des banquets pour démontrer leur puissance. Ce qui explique l'abondance de vaisselle en or et en argent, en particulier les rhytons cornes à boire et les phiales coupes plates dotées d'une bosse centrale. Car le banquet était une cérémonie, à coup sûr très ritualisée, où le vin partagé conduisait à une forme d'extase collective autour de la figure sacralisée du roi. Le souverain donnait ainsi accès de son vivant à un autre monde, celui-là même qu'il rejoint après sa mort en devenant homme-dieu.
 
L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceQuant aux Daces, leur royaume ce sont les montagnes de Transylvanie mais aussi des merveilles d'archéologie et des terres dont les entrailles regorgent d'or. Seules les lectures des fouilles archéologiques témoignent de ce que l'on connait des Daces, car ils n'écrivaient pas. Avant d'être conquis par les Romains au IIe siècle, les Daces admiraient les Grecs et raffolaient de leur vin jusqu'à en produire eux-mêmes. Ils étaient de rusés commerçants, mais comme les Grecs avaient l'habitude de marquer les amphores avec le nom du fabriquant en lettres grecques, les Daces ont décidé de copier ces étiquettes et d'y griffonner quelque chose d'illisible qui ressemble à du grec. Ils avaient atteint un degré élevé de civilisation. Ils croyaient à l'immortalité de l'âme, la mort n'étant qu'un changement de pays. La société dace était divisée en deux classes : les aristocrates, ou pilleati (qui avaient droit au port du chapeau) et les prolétaires, ou capillati (qui portaient de longs cheveux); cette dernière classe comprenait les simples soldats, les artisans et les paysans. Les Daces savaient atteler les chevaux, construire des routes et surtout exploiter les métaux précieux de Transylvanie (mines d'or, d'argent, de sel et de fer), et ils sont réputés au loin comme orfèvres - leurs éblouissants bracelets en témoignent. On peut voir au Musée historique de Bucarest une salle grandiose pleine d'objets d'or et d'argent, qui remontent au néolithique et à l'époque géto-dace, ce qui excita la convoitise des Romains. Ils parlaient un dialecte thrace mais ont été influencés culturellement par les Gètes, dont ils ont adopté le culte de la divinité Zalmoxis, un réformateur religieux divinisé, et une croyance en l'immortalité, et par les Celtes vers la fin du IVe siècle avant J.-C dont la migration en Transylvanie joua un rôle aussi important que celle des Grecs et des Macédoniens. Vers 300, Dromichaetes fut le premier souverain sur des tribus Daces unifiées. Dès le IIe siècle avant J.-C., les Daces constituaient un royaume assez puissant pour intéresser ses voisins. Le roi Boerebista réorganise l'armée et la Dacie devient au Ier siècle avant J.-C. une puissance si redoutable que César songe à l'attaquer. Auguste préfère mener une politique amicale avec le roi Cotiso, à qui il promet la main de sa fille Julia, âgée de cinq ans. De 85 à 89, les Daces ravagent la Mésie et, après deux campagnes victorieuses pour les Romains, le roi Décébale reçoit sa couronne des mains de Domitien. Soumission apparente : en fait la Dacie était indépendante et les Romains payaient tribut pour utiliser son réseau routier. C'est pourquoi Trajan décide de les soumettre une fois pour toutes. En deux campagnes (101-102 et 105-107), il occupe leur capitale Sarmizegetusa, puis tout le pays. Les campagnes de Dacie ont été immortalisées par la colonne Trajane à Rome. Avant eux, remontons encore un peu le temps, jusqu'à celui des Gètes dans les plaines du Danube au Ve siècle avant J.-C. Dans les tombes des princes, on découvre des protège jambes d'argent, des casques d'apparat en or dotés de paire d'yeux. Alliés de Perses contre Alexandre le Grand, c'est les Gaulois qui eurent raison d'eux en 292 avant J.-C., vaincus et vendus comme esclaves aux Athéniens, ils étaient désormais confondus avec les Daces, ces derniers étaient d'habiles archers et monteur de chevaux, ils croyaient en l'immortalité de l'âme et adoraient aussi le dieu Zamolxis.
 
L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceMais au-delà de ces découvertes pour soit disant extraordinaires, L'Autre Terre des Dieux part sur les traces de peuplades de géants qui, dans les anciens temps, auraient foulé les terres de ce pays mythique et énigmatique, en se basant sur les mythes de Roumanie comme la légendes des monts Buzau racontées par Diana Gavrila, guide dans ces montagnes, notamment de nombreuses inepties comme le fait que les concrétions rocheuse nommées babele, seraient des pierres vivantes qui pousseraient d'elle-même, alors que ce sont des plateformes rocheuses formées par l'érosion, par le vent et la pluie, qu'on trouverait des grottes d'initiations pour la classe guerrière alors que cette croyance est tirée de la mythologie irlandaise, avec la légende des eaux curatives qui exagère les réussites des eaux de source et thermales, et l'ambre qui serait la pierre des dieux, a le droit à un musée fondée en 1974 à Colți, dont Mme Gavrila serait la gardienne, dont on se demande ce que ça vient faire sur le sujet de la culture dace alors que ses propos sont surtout plus en phase avec la culture new age, et sur le fait que l'empereur Trajan aurait fait battre des statues plus hautes que ses propres soldats mesurant 2,50 mètres, car il aurait été d'origine thrace, ce qui est tout simplement impossible puisqu'il est né à Italica, en Espagne, ville fondée par Scipion Emilien en 206 av. J.-C pour y installer ses vétérans romains et italiens, rien de bien thrace. D'ailleurs cet arc de triomphe est l'arc de Constantin, construit entre 312 et 315 pour commémorer sa victoire au pont Milvius contre Maxence en 312, et les statues représentent des prisonniers de guerre. Et pour la taille impressionnante de certaines statues dans cet arc de triomphe, ces dernières sont extraites du Forum de Trajan, de quelques reliefs où Marc Aurèle apparaît distribuant du pain aux pauvres, et même une frise célébrant la victoire face aux Daces. Pour appuyer cela, ils auraient trouvé des tablettes avec des signes et des écritures inconnues d'origines daces. Ces fameuses tablettes, celles de Tartaria découvertes en 1961 ne sont pas Daces, elles proviendraient de la culture Vinca, qui se concentre 5500 et 4500 avant J.-C., matrilinéaire et résolument égalitaire connue pour son savoir-faire comprenant la filature et le tissage, le travail du cuir et la fabrication de vêtements, la manipulation du bois, de l'argile et de la pierre, les outils en cuivre et des connaissances architecturales très avancées, mais il y a eu un débat pour savoir si elles datent réellement de cette période ou étaient des insertions ultérieures dans le monticule par Nicolae Vlassa, l'archéologue l'ayant découvert, ses élèves et on dit même qu'ont les auraient retrouvé dans les artefacts au laboratoire post-fouille pour les étudier, elle n'apparaissent pas non plus dans les minutes de fouilles, on ne sait pas non plus dire avec certitude s'il s'agit de symboles aléatoires, d'un système de symboles magiques sélectionnés ou peut-être d'une forme d'écriture précoce, mais une chose se dégage ces symbole ressemblent beaucoup trop à ceux de l'écriture sumérienne de la période Jemdet Nasr (3100-2900 avant J.-C.). Des analyses faites en 2003 eurent parmi elles, un certain Marco Merlini, un théologien soutenu par l'association nationaliste Renouveau de la Dacie durant cette période, ce qui fait perdre la crédibilité à ces recherches. Là, encore l'auteur de ce pseudo-documentaire colle ses fantasmes sur les Daces, car ces derniers n'avaient pas d'écriture, c'est les Grecs et les latins qui la leur apportèrent comme je l'ai déjà dit plus haut. On pourrait l'assimiler aux symboles de la culture de Vinca, mais là encore il y a un débat pour savoir si c'est de l'écriture ou juste des symboles, même si la majorité des chercheurs pense que ces signes sont symboliques, du fait qu'ils ne devinrent pas une écriture comme en Mésopotamie. Et on nous parle aussi de l'Hyperborée, une terre légendaire située à l'extrême nord, dans une localisation qui ne correspond pas à celle des Daces, que l'on tire d'un soit disant poème d'Homère dont l'historien Hérodote doute de l'authenticité, car dans aucun écrit de l'aède on ne mentionne ce pays, et les hyperboréens ne serait à l'origine que des pèlerins qui venaient apporter leur offrande à Apollon et Artémis, pas une terre mythique.
 
L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceEt il se permet d'aller plus loin encore, en reliant les Daces à la culture de Cucuteni-Tripolje qui domine à l'est des Carpates entre 5400 et 2700 avant J.-C., c'est un cite éponyme d'un faciès néolithique des Balkans. Elle appartient à une population qui passe rapidement de l'agriculture à l'élevage et dont l'habitat collectif devient familial; elle se définit par sa céramique, incisée, puis polychrome à décor spiralé. Elle a également construit les premières villes d'Europe, capables d'accueillir jusqu'à 15 000 habitants. Elle avait développé une agriculture et une métallurgie très avancées pour l'époque vers 3000-2700 avant J.-C., alors qu'elle est déjà diffusée dans les Balkans par le commerce du cuivre. Elle était caractérisée par la destruction périodique des villages, qui étaient brûlés puis reconstruis tous les 60 à 80 ans. Deïmian avance même que cette culture influença celle de Yangshao en Chine entre 5000 et 3000 avant J.-C., du nom d'un site archéologique chinois (Henan), dont l'aire de diffusion recouvre le bassin inférieur du fleuve Jaune et qui est caractérisée par sa poterie rouge ornée de motifs géométriques spiralés, et appartenant à une population d'agriculteurs pratiquant l'élevage, la chasse et la pêche, mais cette culture s'avère trop éloignée de celle de Cucuteni pour avoir subie son influence. La culture de Yangshao été précédée ou été contemporaines par trois cultures de proto-agriculteurs, connues par les sites de Cishan (dans le Hubei), d'Erligan – dans le Henan, où des outils de pierre destinés à l'agriculture et des meules à grain sont identifiés entre 5000 et 2100 avant J.-C. – et de Dadiwan (dans le Gansu). Il faut ajouter les cultures de Dawenkou (dans le Shandong) et de Xinle (près de Shenyang, en Mandchourie). Alors que la région du fleuve Jaune a longtemps été considérée comme le berceau de la révolution néolithique en Chine, les régions méridionales ont révélé l'existence de foyers plus anciens. Le site de Xianrendong (dans le Jianxxi, daté de 8000 avant J.-C.) a ainsi livré de la céramique réalisée par une population vivant surtout de chasse, de pêche et de cueillette mais pratiquant déjà une protoagriculture élémentaire. Daté de 5000 avant J.-C. (dans le nord du Zhejiang), le site de Hemudu témoigne des débuts de la culture du riz et de l'élevage du buffle. Donc, la culture de Yangshao n'a pas eu besoin de celle de Cucuteni pour se développer. En réalité, l'influence de la culture de Cucuteni ne fut pas aussi grande qu'on pourrait le croire, car elle se centrait surtout sur la Moldavie, l'Ukraine et la Roumanie.  
 
L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceEt on nous parle aussi de découverte d'os gigantesques passés sous silence, et de squelettes sous une ville souterraine, des tunnels menant au centre de la terre et des tribus vivant dans les entrailles de la Roumanie. Il affirme que les découvertes de squelette géant de 4 à 5 mètres sont nombreuses à partir d'une photographie, mais ses preuves se basent sur de nombreux trucages photographiques comme celui d'un squelette géant découvert en Arabie Saoudite en 2004 créé en 2002 par IronKite, membre de Worth1000.com et reprit par de nombreux sites se basant sur la théorie des anciens astronautes sans vérifier si la photographie est authentique, et de traditions de dieux venant du ciel pour sauver les hommes, parlant d'un dieu Annunaki qui serait une déesse inconnue de la mythologie roumaine nommée Luana inventée de toute pièce par un ufologue roumain dans les années 1980, et promue par Andreea Ionescu, qui tient une rubrique combinant astrologie et développement dans un magazine féminin et une 'thérapeute holistique', pour cela ce pseudo-documentaire utilise des figurines de la culture Vinca qui représente juste des idoles féminines mi-réalistes mi-stylisées utilisées pour un culte domestique, rien à voir avec des extraterrestres, et de conflits guerriers entre les dieux en nous amenant en Mésopotamie sans donner de véritables raisons à cela. Dommage pour cette version fictive, la religion des Daces fut largement influencée de la religion grecque et thrace, avec tout un panthéon de dieux qui s'identifiait à un élément de l'environnement : Zamolxys (ou Zamolxis) était le dieu suprême de toute la terre et était aussi le dieu de la vie et de la mort et de l'au-delà; Bendis était la Déesse des champs et des forets et de la Lune, lié à la magie, l'amour et la maternité; Derzis (ou Derzelas) était le dieu de la santé; Dabatopienos était le dieu de la métallurgie; Gebeleizis était le dieu du feu, des éclairs, de la guerre et de la pluie et fut considéré comme l'équivalent du dieu nordique Thor; Kotys (ou Cottyto) était la déesse "mère" de la mythologie. Sabazius (ou Sabazios) était le dieu des vins; Zibelthiurdos était le Dieu de la tempête etc... Puis, vient une fameuse base souterraine dans la région de Bucegi qui serait l'Agartha, un mythe qu'on liera à un autre mythe celui de la terre creuse dans les années 1950, sous le soit disant Sphinx, serait d'origine extraterrestre et protégée selon Deïmian par la police secrète roumaine. Pour cela, on prend Iuri Floroiu, complotiste féru d'ovni et de paranormal avançant l'existence de squelette de géant de 4 à 5 mètres, de bases souterraines, et que les concrétions nommées babele seraient des formes de vie conçues par des extraterrestres. Rien de tout cela, puisque le Sphinx est une formation rocheuse naturelle dans le parc naturel de Bucegi qui se trouve dans les montagnes de Bucegi en Roumanie. Il est situé à 2 216 mètres d'altitude, à 10 minutes à pied du Babele. La première photo du Grand Sphinx Bucegi a probablement été prise vers l'an 1900. Il n'a acquis son surnom, se référant au Grand Sphinx de Gizeh, qu'en 1936. L'image du sphinx est apparue lorsque le rocher, ayant un 8 m hauteur et une largeur de 12 m, a été observé sous un certain angle. Le mégalithe a son contour le plus net le 21 novembre, au moment où le soleil se couche. Le Sphinx figure dans le film de 1967 Les Daces, dans lequel il est un lieu de sacrifice au dieu Zalmoxis. Il joue également un rôle important dans le film Burebista de 1980 dans lequel il est assimilé à l'ancien roi dace éponyme et à l'éternité de l'identité roumaine. En gros, ce sont deux films qui lièrent cette formation naturelle aux Daces, ni l'histoire, ni l'archéologie. Cela permet aussi à Deïmian d'avancer son hypothèse qu'une humanité plus avancée a foulé la Roumanie.
 
L’autre terre des dieux, ou le culte de l’ignoranceToutes ces bêtises viennent d'un auteur roumain Radu Cinamar, qui publia quatre ouvrages entre 2004 et 2009, dont Découverte au Bucegi; base extraterrestre et histoire de l'humanité, publié chez nous aux Editions Atlantes en 2020, dans lequel il avance qu'en 2003, un satellite de reconnaissance US repère une mystérieuse cavité sous le mont Bucegi en Roumanie. Le Pentagone, de hauts responsables de la franc-maçonnerie et le département zéro (services secrets roumains s'occupant de tout ce qui touche au paranormal) vont tout tenter pour y pénétrer. Grâce à une technologie de pointe et aux dons paranormaux du roumain Cézar pour lever les barrières énergétiques protégeant ce lieu, ils vont accéder à un hall d'archives secrètes dotés de technologie avancées sous le milieu de la montagne non loin de l'emplacement du Sphinx roumain, laissé par une civilisation inconnue dont les membres étaient des géants. De ce hall partent trois tunnels reliés à d'autres lieux mystérieux, sous d'autres continents ou à l'intérieur de la Terre. On tente de nous faire croire que ce livre n'est pas une fiction, mais le récit exact de cette découverte et des intrigues internationales qui l'ont entourée, nous ouvrirait soi-disant les perspectives d'une nouvelle ère pour l'humanité. Rien de tout cela, puisque ce livre est un livre de fiction, tout ce qu'il avance n'est pas fondé et ne repose sur aucune preuve concrète. Et la théorie fumeuse des Annunaki vient de l'écrivain américain d'origine soviétique Zecharia Sitchin a écrit pour la première fois sur Nibiru dans son livre à succès de 1976, La 12e planète, où il affirmait qu'il était habité par une race d'anciens extraterrestres, les Annunaki qui avaient créé la race humaine. Zecharia Sitchin affirme aussi que Nibiru est entré en collision avec une planète appelée Tiamat qui était située entre Mars et Jupiter. Le résultat a été la création de la ceinture d'astéroïdes et de la planète Terre. Selon lui, Nibiru est peuplé d'Anunnaki, une race humanoïde avancée, qui a visité la Terre des milliers d'années pour extraire de l'or en Afrique. En raison du besoin de travailleurs pour mener à bien ces opérations minières, ils ont utilisé la génétique pour créer Homo Sapiens. Malheureusement pour ceux qui veulent y croire, Nibiru n'existe pas. Elle n'a jamais été vue sur aucun télescope, et aucun scientifique crédible n'a jamais confirmé son existence. La NASA a complètement démystifié le mythe de Nibiru via sa page Beyond 2012, en disant : «Nibiru et d'autres histoires sur les planètes rebelles sont un canular sur Internet. Il n'y a aucune base factuelle pour ces allégations. «Si Nibiru ou la planète X étaient réels et se dirigeaient vers une rencontre avec la Terre, les astronomes l'auraient suivi au moins pendant la dernière décennie, et elle serait désormais visible à l'½il nu.»
 
1h44 pour avaler tout ça, c'est un peu trop. Entre raccourcis faciles, contre-vérités et imaginaire débordant avec l'utilisation à outrance du millefeuille argumentatif (on empile un foisonnement d'arguments faibles, dans un maillage si serré qu'ils se renforcent réciproquement sans qu'on puisse les confronter entre eux. Il en résulte une impression d'épaisseur ou de congruence,  qui donne le sentiment  que «tout ne peut pas être faux», alors que c'est le contraire), ce pseudo-documentaire en vient à dire que les historiens et les archéologues cachent la vérité sur les daces et l'origine de l'humanité, une bonne vielle antienne des complotistes et des nationalistes comme Daniel Roxin. Tout cela mit en boite avec des pseudos-experts alors que le réalisateur de ce pseudo-documentaire aurait pu chercher des sources sérieuses sur le sujet que l'on trouve dans des bibliothèques publiques ou universitaires, voire sur des sites internet et divers articles de journaux, ou même auprès d'historiens et d'archéologues spécialisés sur le sujet. Quand on ignore son sujet, on s'informe et on ne trompe pas les personnes qui nous regardent. La seule réalité derrière tout ça, c'est que mentir allégrement sur les faits historiques et les découvertes archéologiques permet de gagner de l'argent sur l'ignorance des gens de façon peu louable.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Jean-Luc Martinez (dir.), L'épopée des rois thraces - découvertes archéologiques en Bulgarie : Des guerres médiques aux invasions celtes 479-278 avant J.-C., Somogy, 2015, Bart Demarsin et Stéphanie Derwael, Felix - Grandeurs de la Roumanie antique - Romains, Daces, Gètes, Grecs, Scythes et Celtes, Snoek-Gent, 2019, et https://www.rtbf.be/info/societe/detail_quel-est-le-lien-entre-l-antiquite-roumaine-et-les-voitures-dacia?id=10349997, http://antikforever.com/Asie_Mineure/Divers/dacie.htm, https://assets.ctfassets.net/h7vzq2rtwdqn/4xXtaSNptTyzRM6UXeKftM/6b2b148b8ac0b03315d3cee9fae5f45b/HISTOIRE.pdf, https://fr.babbel.com/fr/magazine/6-langues-mysterieuses-et-indechiffrables (attention cette page est assez naïve sur les symboles Vinca), https://metro.co.uk/2020/05/19/nibiru-nonsense-conspiracy-theory-still-peddled-online-12726598/, https://musee, archeologienationale.fr/sites/archeonat/files/dp_dieux_des_balkans_0.pdf, https://sciencepost.fr/un-temple-vieux-de-6000-ans-decouvert-en-ukraine/, http://www.emunte.ro/tara-luanei-legende-urme-preistorice-si-povesti-cu-nestemate/, https://whc.unesco.org/fr/list/906/, https://www.academia.edu/460333/Le_recrutement_des_Daces_dans_larm%C3%A9e_romaine_sous_l_empereur_Trajan_une_esquisse_pr%C3%A9liminaire, https://www.bbc.com/news/magazine-19662059, https://www.britannica.com/place/Dacia, https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/unesco/bulgarie_les_thraces.asp, https://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_chine_le_neolithique.asp, http://www.cosmovisions.com/$Hyperboreens.htm, https://www.detecting.org.uk/html/Sinaia_lead_plates.html, https://www.encyclopedia.com/environment/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/geto-dacian-religion, https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Cucuteni/115311, https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Yangshao/150235, https://www.lhistoire.fr/thraces%C2%A0-lautre-vall%C3%A9e-des-rois, https://www.researchgate.net/publication/321128252_4_Tartaria_Tablets_The_Latest_Evidence_in_an_Archaeological_Thriller, https://www.rtbf.be/culture/arts/detail_la-culture-meconnue-des-thraces-revele-sa-splendeur-au-louvre?id=8955611, https://www.touristlink.com/romania/romanian-sphinx/overview.html, Jean BÉRENGER, «DACES», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 4 avril 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/daces/, et «GÈTES», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 10 avril 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/getes/, et https://www.visitonsrome.com/arc-constantin.
 
Et je vous mets ces liens de debunkers qui vous permettrons de ne pas vous faire piéger par ce pseudo-documentaire : 1) ceux des vidéos du Nettoyeur de mythes = https://www.youtube.com/watch?v=AHT9BdqL9Zw, https://www.youtube.com/watch?v=CSdVg0zcQKY&t=562s, et https://www.youtube.com/watch?v=kX8adLjIVE8&t=2780s, et 2) d'Irna = https://irna.fr/Dei-Mian-l-Autre-Terre-des-Zitis.html.
 
Merci !
Tags : Histoire, Mythologie
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#Posté le lundi 12 avril 2021 07:30

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jema-lou, Posté le lundi 12 avril 2021 17:50

Intéressant article de la dérive de l'Histoire des Civilisations pour la notoriété et le fric ...
Mon cher ALEXANDRE ... je te souhaite une bonne nuit, un excellent MARDI ... KISS !


les-anges-noir-666, Posté le lundi 12 avril 2021 11:10

intéressant article sur cette mythologie
ti-bo
Jeff


les-amis-des-nours, Posté le lundi 12 avril 2021 07:59

bon article sur cette mythologie
bisous Lucas


Loups-06, Posté le lundi 12 avril 2021 07:54

Beau document sur cette mythologie mon ami
Kiss


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le lundi 12 avril 2021 07:51

bel article sur cette mythologie mon ami
Bisous


le-royaume-de-marie, Posté le lundi 12 avril 2021 07:49

Voilà une bonne mythologie pour les crédules


les-babies-anges-noirs, Posté le lundi 12 avril 2021 07:48

Bonne documentation sur cette mythologie
Bisous


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