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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 1)

Le championnat d’Europe de football, entre football et géopolitique (partie 1)L'idée d'un championnat d'Europe des nations est ancienne et remonte aux débuts de l'histoire de la Fédération internationale de football association (FIFA). Faute de moyens, il ne peut être organisé en 1906. Dans les années 1920, après avoir débattu d'une possible compétition continentale, la Fédération internationale crée finalement la Coupe du monde pensée par le Français Henri Delaunay, secrétaire de la Fédération française de football (FFF), mais dont la paternité est généralement attribuée à son compatriote Jules Rimet, président de la FIFA (1921-1954). La première édition a lieu en 1930. L'Europe du football n'en existe pas moins sous la forme de projets que l'on pourrait qualifier d'européistes au sens où, comme les cartels industriels ou les réunions d'intellectuels de l'entre-deux-guerres, ils ne réunissent que partiellement le continent dans des compétitions internationales et élitaires. En 1927 sont créées la Mitropa Cup et la Coupe Internationale. La première oppose chaque année les clubs d'Europe centrale (Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie) et d'Italie. La seconde les équipes nationales des mêmes pays sur une durée bi ou triannuelle. Les deux épreuves qui réunissent le gratin du football européen suscitent les passions nationales et les débordements des supporters, preuve que le football offre un nouveau vecteur au nationalisme. Il faut attendre le milieu des années 1950 pour que des compétitions vraiment continentales voient le jour. Davantage que la construction européenne, ce sont les progrès techniques qui président à leur création. Les avancées de l'aviation civile, l'installation de l'éclairage nocturne dans les stades et le désir de la presse spécialisée de meubler le milieu de semaine sont en grande partie à l'origine de l'invention de la Coupe des clubs champions (dont la première édition se tient lors de la saison 1955-1956). La géopolitique du football est aussi en train de changer. Avec la décolonisation, l'Europe et l'Amérique latine risquent de perdre leur magistère sur la FIFA. En 1954, la formation des confédérations continentales est autorisée. L'Union des associations européennes de football (UEFA) voit alors le jour. Sa première mission consiste à défendre les intérêts des fédérations du vieux continent au sein de la FIFA. L'UEFA prend aussi en charge les compétitions de clubs (Coupe des clubs champions, Coupe des villes de foires). Ses dirigeants rechignent toutefois à actualiser le nouveau projet d'Henri Delaunay, promu premier secrétaire général de l'UEFA, d'une Coupe d'Europe des nations. Après sa mort en 1955, son fils Pierre en défend le principe contre l'Italien Barassi et le l'Anglais Rous, représentants de leurs fédérations nationales respectives, le premier en tant que président, le second comme secrétaire général). Ces derniers arguent de l'encombrement du calendrier et même du «caractère commercial» du projet. En 1958, les résistances tombent : la Coupe d'Europe des nations-Coupe Henri Delaunay est inscrite au calendrier. Son trophée, réalisé par la maison Arthus-Bertrand en forme d'amphore grecque, est offert par la FFF.
 
Le championnat d’Europe de football, entre football et géopolitique (partie 1)La Coupe d'Europe des nations se déroule en deux temps : une première phase de qualification par matchs aller-retour ; une phase finale comprenant demi-finale et finale dans un même pays. La première édition a lieu en France devant un public clairsemé et voit le triomphe des footballeurs socialistes : la Tchécoslovaquie, l'URSS et la Yougoslavie ont rejoint le pays hôte. En difficulté avec leur football de clubs, les pays de l'Est se saisissent en force de l'Euro et trois des quatre sélections participant à la phase finale de la première édition viennent de ce côté du rideau de fer (Yougoslavie, URSS, Tchécoslovaquie). Les Tricolores, troisièmes du Mondial 58, qui ont éliminé la Grèce (7-1, 1-1) puis l'Autriche (5-2, 4-2) pour se qualifier au premier tournoi final, ont les plus grands espoirs. Mais ils ont perdu en cours de route leur buteur Just Fontaine, victime d'une terrible fracture tibia-péroné en championnat de France, mais aussi Roger Piantoni, touché au genou, et Raymond Kopa, touché à une cheville... La première demi-finale a lieu à Paris, le 6 juillet 1960 au Parc des princes, où les Bleus doivent affronter les Yougoslaves qui se sont débarrassés de la Bulgarie (2-0, 1-1) et du Portugal (1-2, 5-1) qui s'est débarrassé de la RFA à la surprise générale (2-0, 3-2). Le match est fou. Galić ouvre le score pour la Yougoslavie (11e), mais la France se révolte et mène 3-1 (Vincent 12e, Heutte 43e, Wisnieski 52e) puis 4-2 (Zanetić 55e / Heutte 62e). Elle croit donc tenir sa place pour la finale. Mais la Yougoslavie réalise trois minutes de folie : buts de Knez 75e et Jerković 77e, 78e : 5-4 ! Jean Vincent, le capitaine, Georges Lamia, le gardien, ou Robert Herbin, le débutant, ne s'en relèvent pas. Dans l'autre demi-finale, à Marseille, l'URSS dompte facilement la Tchécoslovaquie 3-0 (Ivanov 34e, 50e, Ponedelnik 83e) que la France retrouve pour le match de la 3e place, toujours à Marseille. Dans un stade vélodrome déserté, les Français perdent à nouveau (0-2) et terminent donc quatrièmes du premier championnat d'Europe. C'est la sélection soviétique qui l'emporte. La finale oppose, le 10 juillet à Paris, l'URSS à la Yougoslavie, grandissime favorite. Mais au Parc des princes, si Galić ouvre le score (41e), les hommes au maillot rouge ciglé CCCP égalisent par Metreveli (49e) puis prennent l'avantage durant la prolongation par Ponedelnik (113e) : c'est donc Igor Netto, le capitaine soviétique, qui reçoit le premier trophée du championnat d'Europe des Nations. Il est plus facile pour le football de l'Est de s'imposer au niveau des sélections nationales. Les clubs «capitalistes» disposent de moyens nettement supérieurs aux clubs militaires ou ouvriers de l'Est. L'ombre de la guerre froide plane sur les débuts de la compétition. En quart de finale, la fédération espagnole a refusé que son équipe nationale joue contre l'URSS du gardien phénomène Lev Yachine qui a pris ses marques sachant que son potentiel est énorme. La Hongrie est son premier adversaire en 8e de finale avec deux victoires (3-1 à Moscou, 1-0 à Budapest dans une ambiance tendue), au motif que prisonniers franquistes croupissent encore dans les camps sibériens. L'impact sportif de cette décision est énorme. La sélection espagnole fait figure de grande favorite à l'époque : le Real Madrid a remporté les cinq premières Coupes d'Europe des clubs champions, porté par les Espagnols Alfredo Di Stéfano et Francisco Gento. Luis Suárez, Ballon d'Or 1960 avec le FC Barcelone, est également un élément clé de la Roja. Mais avec la décision de Franco, la sélection espagnole offre sur un plateau la victoire à l'URSS qui remporte la première édition de l'Euro.
 
Le championnat d’Europe de football, entre football et géopolitique (partie 1)Mais dès 1964, le championnat d'Europe s'est agrandi avec l'arrivée de l'Angleterre qui, sort aussi prématurément dès le 1er tour préliminaire... à cause de la France, car les Bleus réalisent leur premier exploit en Championnat d'Europe à l'occasion de cette deuxième édition, ils font un résultat nul à Wembley (1-1) avant d'étriller la sélection des Three Lions 5-2 au retour grâce à un intenable Robert Herbin, cette dernière élimine la Bulgarie (3-2) le tour d'après, mais elle tombe ensuite face à la redoutable Hongrie (2-5), juste avant la phase finale, après que ces derniers ont sortis la RFA (2-1, 3-3), et de l'Italie dans les éliminatoires qui dispose facilement de la Turquie (6-0, 1-0) avant d'être dominé par l'URSS (3-1) en huitièmes. La politique internationale vient à nouveau semer la zizanie dans la compétition européenne. Cette année-là, c'est la Grèce qui refuse d'affronter l'Albanie, en raison d'un conflit entre les deux nations, et la phase finale a lieu en Espagne où la sélection ibérique, en pleine dictature, bat son homologue soviétique, tenante du titre (qui  ont tranquillement écarté le Danemark 3-0 en demi-finales), 2-1 à Madrid, devant 125 000 spectateurs, en présence du caudillo Franco. Après une rapide ouverture du score par le Barcelonais Pereda (5e), le Russe Koussainov égalise (7e). Il faut alors attendre la 84e minute pour voir Marcelino offrir de la tête, sur un centre de Pereda, la victoire, méritée, aux Espagnols dont le maître d'½uvre est Luis Suarez, ancien joueur de Barcelone, parti depuis deux ans à l'Inter Milan. En éliminatoire son gardien José Angel Iribar, le gardien basque de Bilbao habillé tout en noir, fait la loi. La Roumanie (6-0, 1-3), l'Irlande du Nord (1-1, 1-0) et l'Eire (5-1, 2-0) sont écartés tout à tour du tournoi final. À Madrid pour la première demi-finale, les Espagnols font plier les Hongrois, mais après prolongation seulement (2-1). En revanche, le Luxembourg déjoue tous les pronostics en se hissant jusqu'en quart grâce d'abord à un scalp sur leur voisin des Pays-Bas qui n'avaient pas encore subi la révolution Cruyff. Et cela ne suffit pas au Grand Duché, qui fait ensuite deux fois match nul (2-2, 3-3) face au Danemark en quart de finale, qui s'imposa logiquement face à l'Albanie (4-1) en huitièmes. Ce n'est qu'à l'issue du match d'appui (1-0) que les Scandinaves se dépêtreront du bourbier luxembourgeois.
 
Le championnat d’Europe de football, entre football et géopolitique (partie 1)Dès lors, ce qui devient ensuite championnat d'Europe signale la persistance du sentiment national et une Europe du football qui se joue du rideau de fer. Lorsqu'en 1968, les Azzurri remportent le titre à domicile face à la Yougoslavie qui avait laminé l'équipe de France de Jean Djorkaeff et de Bernard Bosquier au tour précédent, et s'est débarrassé de l'Angleterre 1-0 sortie d'un groupe 100 % anglo-saxon en compagnie de l'Écosse, du pays de Galles et de l'Irlande du Nord de George Best, duquel ils sortent en tête, et battent l'Espagne championne en titre en quarts, tout cela après deux matches suite à 1-1, où les Azzurri se font malmener par cette redoutable équipe yougoslave lors de cette rencontre, durant laquelle l'incontournable D¸ajić marque une nouvelle fois, ce qui en fait le meilleur buteur de cette édition avec deux unités. Domenghini arrache l'égalisation italienne à dix minutes de la fin, avec des prolongations qui ne font pas évoluer ce score, et 2-0 grâce au retour de Mazzola comme titulaire et, surtout, Luigi Riva remplace Prati qui est blessé, il ouvre le score en début de match avant qu'Anastasi ne fasse le break à la demi-heure de jeu, et l'Italie remporte le seul championnat d'Europe de son histoire après avoir écarté la Roumanie, Chypre et la Suisse en poule éliminatoire, et sort la Bulgarie de justesse en quarts de finale (2-3, 2-0) mais ils étaient ainsi chargés de l'organisation de la phase finale. La Squadra Azzurra se hissant en finale en jouant à pile ou face à l'URSS  qui s'était débarrassé de la Hongrie en quarts (0-2, 3-0), grâce au tirage au sort car rapidement réduite à dix en raison de la sortie sur blessure de leur joueur-clé Gianni Rivera, les Transalpins livrent un match héroïque en défense face aux assauts soviétiques jusqu'à la fin des 120 minutes de jeu (0-0), les piazze des villes italiennes se remplissent d'une foule célébrant à nouveau la nation après les années sombres du fascisme. Cet Euro a vu le Portugal d'Eusebio a terminé deuxième derrière la Bulgarie, et les talentueux Belges ont fini juste derrière la France. L'Espagne, champion en titre, n'a pas eu de mal à se qualifier.
 
Le championnat d’Europe de football, entre football et géopolitique (partie 1)En 1972, c'est l'Allemagne de l'Ouest qui marque l'Euro de son empreinte, deux ans avant de rééditer la performance lors de la Coupe du monde. Depuis 1969, la RFA du chancelier Willy Brandt développe son "Ostpolitik", une ouverture vers le bloc de l'Est. Le traité de Moscou, qui normalise les relations diplomatiques entre l'Allemagne de l'Ouest et l'URSS, entre en vigueur onze jours avant le début de l'Euro. L'Europe du football, c'est aussi cet espace de circulation qui montre que le rideau de fer est un petit peu poreux. Surclassées, les autres nations plient sous la domination de Beckenbauer, Breitner ou Hoeness et surtout sous les buts de Gerd Müller, surnommé le Bombardier, qui disposent de la Turquie, de l'Albanie et la Pologne ne pouvant pas résister durant les éliminatoire. Pas plus que l'Angleterre défaite chez elle à Wembley (3-1) en quart de finale aller. À Anvers, en demi-finale, c'est la Belgique coachée par Raymond Goethals qui fait face à l'Allemagne. Elle a réussi à se qualifier pour le dernier carré, à la surprise générale aux dépens de l'Italie tenante du titre et finaliste du Mondial 70 au Mexique et obtenu le droit d'organiser le tournoi final à domicile. Mais Gerd Müller scelle le sort de la rencontre : les deux buts du «bombardier» (23e, 71e) plombent les Diables Rouges de l'élégant Paul Van Himst qui ne peuvent que sauver l'honneur par Polleunis (83e). Alors que la RFA s'impose face à la Belgique en demi-finales, les négociations avec la RDA vont bon train et aboutiront quelques mois plus tard au traité fondamental. Pour la finale, à Bruxelles, les Allemands retrouvent les grands abonnés de la compétition : les Soviétiques, demi-finalistes pour la quatrième fois d'affilée et finalistes pour la troisième fois ! Bien que bâtie autour du Dynamo Kiev, équipe montante en ce début des années 70, la formation CCCP saute à son tour : deux nouveaux buts de Gerd Müller (27e, 58e), entrecoupés d'un de Wimmer (52e), règlent son compte. Le règne de la Mannschaft sur l'Europe peut commencer. Demi-finaliste du Mondial 70, elle remportera le Mondial 74 deux ans plus tard avec sensiblement la même équipe. "L'Europe du football, c'est aussi cet espace de circulation qui montre que le rideau de fer est un petit peu poreux", affirme Paul Dietschy. Alors que l'URSS se déplace en Belgique en 1972 et s'incline en finale, l'éclatante victoire de la RFA vient rappeler que "l'Euro est devenu un trait d'union" entre les deux blocs.. Grandissimes favoris, les Pays-Bas déçoivent et ne terminent pas en tête de leur groupe. La sélection néerlandaise n'était pas la priorité des joueurs. Les clubs – Feyernoord Rotterdam, PSV Eindhoven et Ajax Amsterdam – étaient bien trop puissants et il y avait des soucis au niveau des primes quand il s'agissait de faire des matches pour l'équipe nationale. Johan Cruyff est absent pour toutes les grosses rencontres de ce groupe 7, pour blessure ou pour des motifs plus obscurs. Cela a d'ailleurs été très mal vécu par la population, et les joueurs ont alors voulu se rattraper en faisant un brillant Mondial 1974.
 
Le championnat d’Europe de football, entre football et géopolitique (partie 1)En 1976, la Yougoslavie de Tito accueille la compétition dans la phase finale la plus spectaculaire de l'Histoire se déroule en Yougoslavie, et pour la dernière fois de l'histoire entre quatre équipes. La période de détente est toujours de mise mais la Tchécoslovaquie, malgré ses tentatives de mise en place d'un socialisme à visage humain réprimées lors du printemps de Prague en 1968, reste dans le giron soviétique. Cet Euro en Yougoslavie fait donc figure de crépuscule pour la carrière du Kaiser. Mais c'est encore un glorieux crépuscule. Il mène toujours en duo avec le sélectionneur Helmut Schön la Mannschaft. Certes, le tour éliminatoire a été entaché de matches nuls concédés à la Grèce (2-2, 1-1) et à la Bulgarie (1-1). Mais dès les quarts de finale face à l'Espagne (1-1, 2-0), on a retrouvé la formation réaliste et précise championne du monde deux ans plus tôt. Pour la demi-finale, à Belgrade, l'Allemagne doit se frotter aux Yougoslaves de Dragan Dẑjazić. Et ça part mal : menée 2-0 (Papivoda 20e, Dẑjazić 32e), elle arrache la prolongation (2-2, Flohe 65e, Müller 82e). Mais le Müller qui égalise n'est pas Gerd : c'est Dieter, un jeune loup de Cologne qui a pris la succession du barbu de Munich qui s'est retiré après la Coupe du monde 74. Et avec talent puisqu'il marque encore deux fois en fin de prolongation (4-2, 115e, 119e) au bout d'un suspense haletant. Pour la finale, Beckenbauer compte retrouver, comme au Mondial en 74, les Pays-Bas, brillantissimes face aux Belges en quarts de finale (5-0, 2-1) et qui auparavant avaient sorti l'Italie (3-1, 0-1) et la Pologne (1-4, 3-0) en éliminatoire. Mais les Oranges, qui disputent leur premier tournoi final européen, se font surprendre par les Tchécoslovaques en demi-finale, là encore après prolongation. Ondrus a marqué pour son camp (0-1, 20e) puis contre (1-1, 74e) mais Nehoda (114e) et Vesely (3-1, 119e) privent finalement les Johan Cruijff, Ruud Krol, Johan Neeskens, Johnny Rep et Robby Rensenbrink d'une revanche face aux Allemands. Même si les Néerlandais prennent la 3e place aux Yougoslaves à Zagreb (3-2) sur des buts de Ruud Geels (27e, 108e) et Willy Van de Kerkhof (40e), c'est une déception pour eux. La finale à Belgrade est le quatrième match du tournoi à aller en prolongation. Car aux buts tchécoslovaques de Svehlik (8e) et Dobias (2-0, 25e), les Allemands répliquent par l'inévitable Dieter Müller (28e) et Holzenbein (2-2, 90e). Il était moins une pour les champions en titre, mais ils ne renoncent jamais. L'épreuve des tirs au but, jouée pour la première fois à l'issue de la finale opposant Tchécoslovaques et Allemands de l'Ouest, réunit l'Europe cathodique du football, tous les tireurs marquent jusqu'à ce qu'Uli Hoeness envoie son essai dans les nuages, et l'Allemagne est subjuguée par la «feuille morte» victorieuse du Praguois Panenka. Un but qui permet de voir "au-delà de la machine rouge. Un an après les accords d'Helsinki, "ce geste et l'atmosphère font que l'image des gens de l'Est est moins caricaturale". Passé ce nouveau symbole, les relations est-ouest se distendront de nouveau, avant que l'URSS et la Yougoslavie ne se disloquent au tournant des années 1990, provoquant le dernier soubresaut de l'Euro lié à la période de Guerre froide. Le succès télévisuel de la phase finale appelle son élargissement.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://fr.uefa.com/uefaeuro-2020/news/025b-0edfd13da984-e2d4bdd52dd0-1000--euro-1960-tout-savoir/?iv=true, https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/equipe-de-france/leuro-de-football-vitrine-de-lhistoire-une-naissance-en-pleine-guerre-froide_4618689.html, https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/football/l-euro-de-football-vitrine-de-l-histoire-l-elargissement-une-revolution-pour-l-euro_4601683.html, https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/euro-2020-un-europeisme-footballistique-886761.html, https://www.lepoint.fr/sport/football/football-une-histoire-d-euro-1964-15-05-2016-2039475_1858.php, https://www.lepoint.fr/sport/football/football-une-histoire-d-euro-1968-17-05-2016-2039765_1858.php, https://www.midilibre.fr/2021/06/05/il-etait-une-fois-leuro-9586908.php, https://www.ouest-france.fr/euro/grand-format-il-etait-une-fois-l-euro-1960-1976-de-yachine-a-beckenbauer-cruyff-et-panenka-fe7dcff0-c5d8-11eb-940f-56738b984eb9, et https://www.touteleurope.eu/societe/l-euro-de-football-56-ans-d-histoire/.
 
Merci !

L'idée d'un championnat d'Europe des nations est ancienne et remonte aux débuts de l'histoire de la Fédération internationale de football association ( FIFA ). Faute de moyens, il ne peut être organisé en 1906. Dans les années 1920, après avoir débattu d'une possible compétition continentale, la Fédération internationale crée finalement la Coupe du monde pensée par le Français Henri Delaunay , secrétaire de la Fédération française de football ( FFF ), mais dont la paternité est...

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#Posté le mardi 22 juin 2021 07:54

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