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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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1791, l'année des ruptures (partie 6)

1791, l’année des ruptures (partie 6)Entre le 1er juin et le 3 juin 1791, c'est la cuccagna bastiese, une émeute liée à la constitution civile du clergé. En 1791, une partie de la foule attachée à Mgr de Verclos, l'ancien évêque qui a tenté d'empêcher l'élection de l'évêque constitutionnel, s'est révolté. On fait courir le bruit que la guerre à éclaté en France et que les émigrés, regroupés dans le nord de l'Italie, sont prêts pour la contre-révolution. On déchire des affiches qui publient les décrets de l'Assemblée nationale. Les femmes manifestent dans la rue et saccagent la maison de Mgr Guasco, celle d'Antone Biadelli, son parent, et le local des francs-maçons. À la tombée de la nuit, des hommes en armes, avec à leur tête la municipalité (excepté le maire Ghjambattista Caraffa qui est malade) et Cesaru Matteu Petriconi, commandant la garde nationale de Bastia, occupent la citadelle. Le général Antone Rossi (d'Aiacciu), commandant la troupe de ligne, laisse faire. Dans la nuit, Bartulumeu Arena, procureur général syndic, Panatieri, secrétaire général, et Buonarroti sont conduis au port sous les quolibets et embarqués pour l'Italie. Les autres administrateurs du Directoire du département réussissent à quitter la ville et se donnent rendez-vous à Porta d'Ampugnani. Par la suite, Paoli est entré dans Bastia avec 3000 hommes pour punir les Bastiais. La troupe était logée par la population.
 
1791, l’année des ruptures (partie 6)Une ambiance de guerre civile s'alourdit avec l'émigration du Comte de Provence et de plusieurs milliers d'officiers qui rejoignent les émigrés stationnés aux frontières. Robespierre avait alors souhaité le 8 juin une épuration de l'armée. Le 10 juin, Robespierre est nommé accusateur public au tribunal criminel de Paris. Il accepte, renonce à sa future fonction de juge au tribunal à Versailles, et s'amuse qu'aucun des trois autres élus, députés avec lui, n'accepte de travailler avec lui. Duport, refuse la place de président sans explication, le substitut du président, Bigot de Préameneu, renonce en évoquant sa santé fragile, et d'André, élu substitut de l'accusateur public refuse en précisant que ses opinions ne sont pas compatibles avec celles de Robespierre. Il faut voter de nouveau et le président du tribunal sera Pétion, et Buzot est vice-président. Le futur accusateur public est aux côtés de son ami. Le même jour, il attaque à l'Assemblée les officiers de l'armée qui demeurent tous nobles et demande leur remplacement par des patriotes. L'Abbé de Royou explose dans L'Ami du Roi et s'indigne des propos de Robespierre. Le 13 juin, c'est la levée des volontaires nationaux dans la garde nationale. L'Assemblée par son décret du 7 février 1790, mettait la garde nationale sous l'autorité des corps administratifs élus, lui donnant pour mission la défense de l'ordre, des propriétés et de la Constitution, n'y admettant que les citoyens actifs et leurs fils, s'habillant et s'équipant à leurs frais, mais elle choisit le 13 juin 1791 de décréter pour chaque département une «conscription libre de gardes nationales de bonne volonté dans la proportion de un sur vingt». 14 juin, la loi Le Chapelier interdit les «coalitions» de salariés aussi bien que de patrons. Il s'inscrit dans une série de mesures qui restreignent le droit de constituer des associations politiques et de signer des pétitions collectives. Le souhait est d'éviter la constitution d'écrans entre le citoyen et l'État, et ce texte dispose d'une logique sociale qui lui apporte le soutien du comité de mendicité de l'Assemblée, persuadé qu'un accès libre au travail pourra permettre une disparition de l'indigence, au moins pour les pauvres valides.
 
1791, l’année des ruptures (partie 6)Le 15 juin, c'est début de la vente, par souscription, des Tableaux de la Révolution Française, recueil de gravures illustration les événements. Le même jour, Sade, même s'il a écrit "Les cent Vingt Journées de Sodome" en 1785 alors qu'il est emprisonné à la Bastille, il publie son 1er ouvrage Justine ou les Malheurs de la vertu, alors qu'il a déjà plus de 50 ans. Une ½uvre sur laquelle Sade reviendra à de nombreuses reprises au cours de sa vie et qui connaîtra trois versions successives mais aussi une suite intitulé "Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice". Scènes de viols, de mutilation, perpétrés par des médecins, des hommes d'église, des professeurs, l'histoire subversive et obscène de Justine scandalise autant qu'elle effraie. Et une autre loi exige que les officiers prêtent serment à la Constitution, serment où le nom du roi est exclu. Cette exigence est mal perçue, doublée à d'autre camouflet elle accélère le processus d'émigration. Le comte d'Artois, qui a quitté Turin, s'installe à Coblence qui va devenir la capitale des émigrés. Le 17 juin, le Conseil général du département corse décide de demander à l'Assemblée nationale, au ministre de l'Intérieur et à celui des Affaires étrangères d'intervenir auprès de gouvernement toscan pour que Buonarroti, commis de l'administration du département depuis environ six mois soit libéré. Le 18 juin, la séance de la Constituante est consacrée aux affaires de Corse, après ce qui s'est passé à Bastia en début de mois. L'Assemblée approuve les décisions du Conseil général du département et décrète : 1) Le Directoire du département et l'évêché restent provisoirement à Corti; 2) L'envoi d'un supplément de troupes et d'une frégate; et 3) L'envoi en Corse de deux commissaires, Monestier et l'abbé Andrei, pour rétablir l'ordre. Le 19 juin, Robespierre aux Amis de la Constitution, fait adopter une grave et lyrique adresse pour inviter les assemblées primaires à choisir pour «électeurs» de vrais amis du peuple. Le 20 juin, un décret interdit toute activité aux prêtres réfractaires, leur voisinage avec les prêtres jureurs peut devenir explosif, plus encore en l'absence de remplaçant élus laissant le champ libre pour critiquer la révolution.
 
1791, l’année des ruptures (partie 6)Le 20 et 21 juin, c'est la fuite longuement préparée et avortée du roi à Varennes qui a quitté de nuit le palais des Tuileries avec sa famille et des proches, il cherche à gagner secrètement Montmédy où stationnent les armées de Bouillé par refus de la diminution de son pouvoir exécutif, de la décentralisation et la concurrence des sociétés populaires, l'incapacité de l'Assemblée à résoudre le déficit et la Constitution civile du clergé sans pour autant vouloir la guerre civile et un retour avant 1789, laissant une déclaration à l'Attention de l'Assemblée, dont cette dernière prend connaissance le 21 au matin. Il y a dans tout cela une atmosphère de bal costumé. Mme de Tourzel (la gouvernante de Louis et de Marie-Thérèse, les enfants royaux) sera donc la baronne de Korff, qui voyagera avec ses deux filles (le dauphin est déguisé en fille), leur gouvernante (Marie-Antoinette), son intendant Durand (Louis XVI) et sa dame de compagnie (Mme Élisabeth, s½ur du roi). Quant aux deux femmes de chambre de la reine, Mmes Brunier et Neuville, elles prendront un cabriolet et rejoindront leur maîtresse à Claye-Souilly. Faisant halte à Varennes après des retards et des témoins, de plus en plus nombreux, qui se doutent qu'il s'agit du roi, comme François Picard, l'aubergiste de Vieils-Maisons, dans l'Aisne, et la rumeur accompagne le cortège, le roi est encore reconnu par plusieurs témoins entre le 21 et 22 juin, et la mobilisation des patriotes de Sainte-Menehould et Varennes, parmi lesquels le maître de poste Drouet met fin à l'équipée. Ni foules anonymes en fureur, ni sang versé, ni exploits individuels, ni vaincus. Sa disparition connue a provoqué la panique, la fuite du roi faire craindre une Contre-révolution et mobilise le pays. Le club des Cordeliers demande dénoncent sans ambages la trahison et demandent la proclamation de la République, et autour des hommes du Théâtre français se durcit un mouvement sectionnaire déjà mobilisé contre le suffrage censitaire. Des 'comités permanents' sont formés, des garnisons mises en état d'alerte, et les prêtres réfractaires sont soumis à un surcroît de répression. Des châteaux brûlent et des aristocrates sont tués. Les partisans d'un retour à l'Ancien Régime même s'ils sont solidaires sont aussi surpris. Le 22 juin,  au moment où l'Assemblée continue ses travaux après avoir fait prêter un nouveau serment par les officiers de l'armée et de la garde nationale, le roi et sa famille sont ramenés à Paris sous le contrôle de l'Assemblée qui a délégué Pétion représentant de la gauche, aux côtés de La Tour-Maubourg et Barnave, mais le cortège fait face à la désapprobation, souvent sans violences, sauf en champagne, où elles se tournent contre le très réactionnaire comte Dampierre venu saluer Louis XVI. Il est assassiné. Robespierre, Buzot Grégoire, ou Pétion demandent à l'Assemblée que la fuite ne reste pas sans conséquence. Le 23 juin, Robespierre demande à débattre de la déchéance du roi, et l'Assemblée est frappée par l'hardiesse du propos.
 
1791, l’année des ruptures (partie 6)Arrivé à Paris l'après-midi du 25 juin, le roi reçoit un silence hostile, les gardes nationaux tiennent leur fusil crosse en l'air en signe de deuil. Il est suspendu des ses fonctions par l'Assemblée. Les adresses de réprobation affluent, une pétition circule demandant la déchéance royale, ou au moins le remplacement du roi, cependant elles ne vont pas aussi loin que celle de la Société des Amis de la Constitution de Montpellier et Condorcet qui réclament la République. Les patriotes comme Marat et Brissot entretiennent une campagne d'agitation, réclamant des mesures d'exception. Ce voyage apparemment sans conséquence qui est en réalité un traumatisme majeur fait basculer l'histoire révolutionnaire : il éteint dans les esprits et les c½urs l'image paternelle longtemps incarnée par Louis XVI; met en scène le divorce entre la royauté et la nation; ouvre inopinément un espace inédit à l'idée républicaine; et pour finir, projette la Révolution française dans l'inconnu. Depuis le 26 juin, l'action des sections et clubs favorables à la déchéance du roi s'est conjuguée à une forte agitation sociale. Ce qui explique que le marquis de Bouillé adresse une lettre de menace contre la ville de Paris s'il est porté atteinte au roi. La Fayette et les triumvirs assurent que la droite monarchiste a enlevé le roi et arrive à un compromis avec la 'gauche démocrate' qui par lâcheté et calcul politique ne veut pas provoquer des représailles et éviter une émeute populaire qu'ils ne peuvent pas contrôler. L'accord entre la droite constitutionnelle et le roi permet un nouvel équilibre politique désapprouvé par Robespierre le 21 juin. L'Assemblée ne peut se passer du roi même s'il a trahi. La droite monarchique et le peuple 'parisien' et provincial ne s'inscrivent pas dans ce compromis. Mais le même jour, Robespierre s'étonne que les députés ne confient pas au tribunal des Tuileries, l'interrogatoire du roi et de la reine, rappelant que tout crime doit être puni. Barnave, Duport et Lameth ont réussi à imposer leur point de vue pour éviter par une reprise de la Révolution, car ils craignent de ne pas contrôler les élections de la nouvelle assemblée, et réussissent à contrer l'offensive de Robespierre, Pétion et Grégoire contre le roi. Mais personne n'a prévu le mécontentement des citoyens passifs et des clubs contre la garde nationale devenue gardienne de la légalité nationale. Le journal contre-révolutionnaire Le Petit-Gautier en profite pour appeler à la violence le 27 juin.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : Pierre Montagnon, Histoire de l'armée Française : Des milices royales à l'armée de Terre, Pygmalion, 1997, Jean-Clément Martin, La Révolution française, 1789-1799, Éditions Belin, 2003, et Robespierre, la création d'un monstre, Perrin, 2016, Michel Biard et Pascal Dupuy, La Révolution française : dynamiques, influences, débats, 1787-1804, Armand Colin, coll. «U», Paris, 2004, Jean-Pierre Jessenne, Révolution et Empire 1783-1815, Hachette, 2014, Hervé Leuwers, Robespierre, Fayard, 2014, et La Révolution française, Puf, 2020, Renaud Thomazo, 1789, La révolution qui a changé notre histoire, Larousse, 2015, https://adecec.net/parutions/la-r%C3%A9volution-fran%C3%A7aise-et-la-corse.html, https://www.geo.fr/histoire/qui-etait-le-marquis-de-sade-romancier-scandaleux-202647, https://www.historia.fr/eph%C3%A9m%C3%A9ride/varennes-une-cavale-lourde-de-cons%C3%A9quences, http://www.slate.fr/story/170898/napoleon-corse-detroner-pasquale-paoli-histoire, et Jean-Michel LÉVY, «VOLONTAIRES, Révolution française», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 11 juin 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/volontaires-revolution-francaise/.
 
Merci !

Entre le 1er juin et le 3 juin 1791, c'est la cuccagna bastiese , une émeute liée à la constitution civile du clergé . En 1791, une partie de la foule attachée à Mgr de Verclos , l'ancien évêque qui a tenté d'empêcher l'élection de l'évêque constitutionnel, s'est révolté. On fait courir le bruit que la guerre à éclaté en France et que les émigrés, regroupés dans le nord de l'Italie, sont prêts pour la contre-révolution. On déchire des affiches qui publient les décrets de...

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#Posté le dimanche 27 juin 2021 07:04

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