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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)

Éclaté entre 11 pays et quatre fuseaux horaires, l'Euro a imposé de très longs déplacements à certaines sélections. La Suisse, particulièrement mal lotie, a volé quelque 10 000 km entre Zurich, Bakou et Rome tandis que six équipes ne quittaient pas leur territoire national et que deux disputaient deux parties sur trois «à domicile». Le capitaine croate Luka Modric a dénoncé un «avantage injuste».
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)Un sérieux avantage dont les équipes organisatrices vont profiter. L'Italie dans le groupe A a proposé un football attrayant et se pose en sérieux candidat, dans un groupe où le Pays de Galles accrocheur termine 2e, malheureusement pour les coéquipiers de Bale, ils n'ont pas réussi à remporter le dernier match contre l'Italie perdu 1-0, mais ils peuvent déjà être fiers de leur parcours, et où les Turcs ont complètement manqué leur compétition, la formation dirigée par Senol Gunes a servi de sparing-partner à l'Italie battue 1-0, au Pays de Galles (2-0) et à la Suisse avec un Shaqiri encore une fois en grande forme (3-1), avec des joueurs comme Merih Demiral, Caglar Söyüncü, Hakan Calhanoglu ou encore Burak Yilmaz se sont troués dans les grandes largeurs pour repartir par la petite porte, permettant ainsi à la Suisse troisième et au Pays-de Galles deuxième du groupe de passer après un match nul 1-1 à leur 1er match. Comme les Belges dans le groupe B, où le temps s'est figé quand le Danois Eriksen a passé de longues minutes inanimé sur la pelouse, au deuxième jour de l'Euro, victime d'un arrêt cardiaque, le milieu offensif s'en est heureusement sorti grâce à la rapidité des secours, mais que l'inquiétude et l'émotion ont été vives face à la Finlande accrocheuse qui l'emporte 1-0, puis les Danois ont proposé un football léché et surtout un spectacle de tous les instants, dans des matchs dominés, 59 tirs en trois sorties, un match exceptionnel contre la Russie (4-1) qui s'était pourtant sorti du piège finlandais 1-0, dont le public de Saint-Pétersbourg n'a pas empêché cinglant 3-0 contre la Belgique, pour arracher la qualification après deux défaites initiales dont une contre la Belgique (2-1) contre le cour du jeu, cette dernière prend la 1er place après avoir vaincu la Finlande 2-0 n'étant pas passée loin d'une qualification historique, et les Néerlandais avec une sensation de facilité constante (hormis un dernier quart d'heure compliqué face à l'Ukraine), et des joueurs en feu (Depay, Wijnaldum et Dumfries pour ne citer qu'eux, ce dernier étant déjà l'une des révélations de l'Euro) dans le groupe C qui gagne 3-2 face à l'Ukraine, qui aurait pu prétendre à un match nul, avant de l'emporter face à la Macédoine du Nord de Goran Pandev seulement 2-1 qui aurait pu empocher le match nul et n'empochera aucun point après avoir perdu face à l'Autriche 3-1 et aux Pays-Bas 3-0, tandis que l'Ukraine perd son dernier match face à l'Autriche qui s'en sort très bien dans ce groupe 1-0. Elle ne doit finalement sa qualification qu'à la différence de buts, passant devant la Finlande et terminant 4ème et ultime qualifiée parmi les meilleurs troisièmes après que les Pays-Bas ont battus une Autriche plaisante au jeu collectif inspiré lors du 2e match 2-0.
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)La France, l'Allemagne de Joachim Löw qui a joué ses trois matchs à domicile, et le Portugal ont laissé des plumes à s'écharper dans le groupe F, puisque les Lusitaniens après une victoire plus que poussive face à la Hongrie dont le 3-0 ne reflétant en rien l'équilibre réel du match, eux, ont un temps été éliminés après le second but de Karim Benzema, avant de se remettre dans le coup (2-2) grâce à deux buts de Cristiano Ronaldo, après le plus beau match de la compétition où l'Allemagne a battu le Portugal 4-2 dans un match qu'elle aurait pu gagner plus largement et où les Lusitaniens réagirent après l'entrée de Renato Sanches, alors que l'Allemagne a subi une victoire convaincante 1-0 de l'équipe de France suite à un but contre son camp de Hummels lors de son premier match qui aurait pu se finir sur un score beaucoup plus lourd, avec l'épisode de l'ULM fou avant France – Allemagne, où une poignée de spectateurs et acteurs, dont Deschamps, ont échappé au pire, et où le stade plein de Budapest n'a pas suffi à la Hongrie particulièrement accrocheuse qui a donné du fil à retordre pour tromper (le groupe de) la mort, qui fait déjouer la France décevante offensivement pour un match nul 1-1, a même virtuellement éliminé les Allemands, qui se sont sauvés à 5 minutes du terme pour un match nul 2-2. Cristiano Ronaldo auteur de cinq buts dont 3 penalties inscrits dans cette phase de poules et avec désormais 14 buts au compteur, le joueur de la Juventus a largement battu le record de Michel Platini et ses 9 buts, tous marqués en 1984. Et La France termine la phase de poules avec un Dembélé forfait et présente de grosses inquiétudes concernant Digne, Hernandez, Thuram et Lemar. L'Espagne qui a joué tous ses matchs à domicile, a enfin décollé contre la Slovaquie (5-0) dans le groupe E, mais elle semble moins forte qu'avant, deuxième derrière les surprenants Suédois, emmenée par un Emil Forsberg déjà auteur de trois buts, s'impose contre la Slovaquie, mais surtout contre la Pologne battue au 1er match par la Slovaquie 2-1, à l'issue d'un match haut en couleur gagné 3-2, avec un ultime but de Claesson au bout du temps additionnel après avoir vu les coéquipiers de Lewandowski remonter deux buts, avec laquelle l'Espagne a fait un match nul 0-0. La Pologne de Robert Lewandowski, auteur de 3 buts, a fait un peut mieux mais elle repart avec un seul petit point pris en trois matches face à l'Espagne (1-1), loin de sa performance de 2016 (quart de finale). Enfin, même si elle a terminé devant le vice-champion du monde croate après sa victoire 1-0 lors de son 1er match, l'Angleterre a déçu dans le jeu dans le groupe D, où l'Écosse a glané son seul point lors de son seul match loin de Glasgow face à l'Angleterre (0-0), et se fait surprendre par l'attaquant vedette Patrik Schick de la Tchéquie qui a surement marqué le but de l'Euro (ce lob de 45 mètres face à l'Écosse qui perd 2-0), et n'a pas à rougir de sa troisième place : longtemps deuxième de son groupe, elle ne doit sa 3e place que du fait de la victoire par deux buts d'écart de la Croatie face à l'Écosse 3-1 où Luka Modric, est buteur d'un magnifique extérieur du pied. Ayant tenu tête à ces mêmes Croates (1-1) et ne s'inclinant que d'une courte tête (1-0) face à l'Angleterre.
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)Cette iniquité a pourtant eu un impact limité sur les résultats. Cinq des huit équipes favorisées (Angleterre, Espagne, Italie, Pays-Bas, Allemagne) se sont qualifiées mais elles faisaient partie des favorites, mais la Hongrie et l'Écosse se sont retrouvés lésés. Les grosses nations lésées (la France, Portugal, Croatie) sont passées quand même. La belle idée de Michel Platini n'a pas survécu aux restrictions de voyage, aux contraintes sanitaires, aux réticences à s'aventurer parfois très loin de chez soi, au désintérêt du public local (à Bakou notamment) lorsque son équipe n'était pas engagée. Les supporters ont moins voyagé et se sont surtout croisés dans les airs. Rien à voir avec l'ambiance festive et cosmopolite de Moscou envahie par des myriades de fans du monde entier en 2018. À Bakou, le Stade olympique de 70 000 places a rassemblé 17 000 spectateurs pour Suisse-Turquie. À Glasgow, Croatie-République tchèque n'a attiré que 6000 personnes. Hors les matchs de la Russie, Saint-Pétersbourg a tourné à 50% de sa jauge réduite. L'UEFA a obtenu du gouvernement britannique que Wembley puisse accueillir 60 000 personnes pour demi-finales et finale. Et si l'Angleterre n'est pas qualifiée ? Pour éconduire la ville de Munich qui souhaitait éclairer l'Allianz Arena aux couleurs de l'arc-en-ciel en signe de protestation contre le traitement des minorités sexuelles en Hongrie, l'UEFA s'est retranchée derrière sa «neutralité politique». Son Euro se déroule pourtant dans un contexte éminemment politisé, et très pesant. Il y eut la pression exercée par l'instance pour que les stades accueillent le plus de public possible. Les tensions entre la Russie et l'Ukraine, autour de l'annexion de la Crimée, ravivées par un maillot ukrainien qui a finalement été interdit. Le genou à terre posé par les joueurs de certaines équipes (qui ont dû s'en expliquer) et pas par d'autres (qui ont dû s'en expliquer). Et puis dans certains pays, comme en Suisse, on s'est mis à scruter l'entrain avec lequel les joueurs entonnaient les hymnes nationaux, comme pour y lire des indications sur l'investissement de chacun ou pour distinguer les «bons Suisses» des autres. Trois ans après l'affaire des «aigles albanais», le multiculturalisme de la Nati reste suspect aux yeux de certains quand les résultats ne sont pas au rendez-vous. Cet Euro transnational voulait faire la démonstration d'un football qui se joue des frontières et des clivages. Mais ce sont peut-être les frontières et les clivages qui se jouent du football. Après plusieurs jours d'enquête, l'UEFA a finalement sanctionné la fédération hongroise de football de trois matchs à huis clos (dont un en sursis) et d'une amende de 100 000 euros pour le «comportement discriminatoire de ses supporters». Notamment des cris racistes face à la France et des banderoles homophobes face au Portugal et l'Allemagne.
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)Des buts spectaculaires, des prolongations intenses, des chocs entre cadors, des favoris scalpés, des rêves qui prennent forme et d'autres qui s'effondrent... Les huitièmes de finale de l'Euro-2021 ont été riches en enseignements. C'est le grand coup de tonnerre des huitièmes de finale. La France, championne du monde en titre, archi-favorite, au trident d'attaque redouté par la planète football, a été éliminée par la modeste Suisse à l'envie et à l'organisation tactique supérieure, lundi 28 juin, à Bucarest (3-3, 5 tirs au but à 4) au terme d'une séance de tirs au but où seul Kylian Mbappé a été mis en échec par Yann Sommer. La campagne européenne des Bleus a été ratée. Pendant la compétition, le trident Griezmann-Mbappé-Benzema n'a pas tenu ses promesses malgré les quatre réalisations de ce dernier. Au milieu, Kanté et Pogba sont apparus en-dessous de leurs standards habituels, tandis que la défense, autrefois forteresse imprenable, a davantage ressemblé à un château de cartes en bricolage permanent. Il est vrai que Didier Deschamps a peu été aidé par les avaries en cascade de ses hommes. La France n'est pas la seule à passer à la trappe lors de ce premier match à élimination directe. Suite à l'élimination de l'équipe de France face à la Suisse, plusieurs Bleus ont été victimes de tweets haineux à caractère raciste. Notamment Kylian Mbappé, qui lui aussi avait manqué son penalty. Les Pays-Bas aussi sont tombés face à une nation a priori à sa portée, la République tchèque. À Budapest, la sélection néerlandaise est tombée de très haut, plombée par l'exclusion méritée de Matthijs de Ligt pour une main grossière (53e), puis par Tomas Holes (68e) et l'épatant attaquant Patrik Schick (81e), auteur de son quatrième but dans cet Euro. Les "Oranje" n'ont pas su contenir la force collective des Tchèques, portés par leur public venu en masse en Hongrie et qualifiés pour le quatrième quart de l'Euro de leur histoire (après 1996, 2004 et 2012). Ils n'ont pas su se montrer dangereux non plus : les Pays-Bas n'ont pas cadré un seul tir durant ce huitième de finale. Un échec qui a coûté sa place au sélectionneur Frank de Boer, très contesté par sa volonté de remise en cause du sacro-saint 4-3-3. Il a préféré démissionner. L'Italie, pourtant si séduisante après sa phase de poules, a elle-même douté. Comme tétanisée, elle a longtemps coincé face à l'Autriche. Décomplexée, "das Team" aurait même pu ouvrir le score si la tête de Marko Arnautovic (65e), entrée avec l'aide de la transversale, n'avait pas été annulée pour hors-jeu après consultation de l'arbitrage vidéo (VAR). Les prolongations ont permis à la Squadra Azzurra de remettre l'église au centre du village : Federico Chiesa puis Matteo Pessina ont forcé le coffre-fort autrichien avant que Sasa Kalajdzic ne réduise le score, une première en 11 matches pour la Nazionale. Alerte pour l'Italie, qualifiée non sans mal. En plus de la France et des Pays-Bas, trois autres grandes nations sont sorties prématurément de la compétition, éliminées lors des affiches des huitièmes de finale. Le Portugal, dominateur, s'est vu administrer une leçon de réalisme par la Belgique et Thorgan Hazard (1-0). La Croatie, vice-championne du monde, s'est inclinée face à l'Espagne au terme des prolongations et d'un match fou (5-3) où les Croates avaient cru faire le plus dur en remontant 2 buts en 10 minutes. Enfin, l'Allemagne a pris la porte, mardi, à Wembley contre l'Angleterre. Miraculée du "groupe de la mort" dont elle s'est extirpée in extremis, la Nationalmannschaft n'a pas tenu le choc face aux Three Lions. L'ère Joachim Löw s'achève sur cette élimination. Et l'Angleterre se reprend à rêver de consécration chez elle, le 11 juillet. L'air de "Football's coming home" redevient tendance outre-Manche. Un vent de nouveauté souffle sur cet Euro-2021, avec l'élimination en huitièmes de finale du champion d'Europe 2016 (le Portugal), du vice-champion d'Europe 2016 (la France), et des deux demi-finalistes de 2016 (l'Allemagne et le Pays de Galles). Les buteurs ont fait parler la poudre durant les huitièmes de finale. Aucun match ne s'est terminé sur un score nul et vierge. Au contraire, les spectateurs ont été gâtés avec 29 buts en huit matches, soit une moyenne de 3,6 but/match. Ces huitièmes de finale de l'Euro-2021 ont été bien plus prolifiques que ceux de l'Euro-2016. Cette année, après seulement 44 rencontres, on compte 123 buts.
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)Les quarts de finale réservent leur lot de surprises et permettent déjà de dégager des favoris.  Qu'il s'agisse de l'armada anglaise conduite par Gareth Southgate dans un seul court déplacement à Rome pour étriller l'Ukraine (4-0) ou d'une formation danoise qui a confirmé ses excellentes dispositions face à la République tchèque (2-1), dont le Tchèque Patrik Schick a rejoint la star portugaise en inscrivant son cinquième but contre le Danemark, où un incident est survenu à Bakou (Azerbaïdjan), quand des stadiers ont confisqué un drapeau arc-en-ciel brandi par un supporter danois, les nations placées comme favorites avant les quarts de finale ont répondu présent. Certes, l'Espagne a bataillé jusqu'aux tirs au but (1-1, 3 t.a.b. à 1) face à la Suisse mais la Roja a surtout manqué de réalisme plus qu'elle n'a vraiment été mise en danger par la Nati. Le seul couac notable concerne la Belgique. Classés premiers au classement FIFA, les Diables Rouges ont chuté face à des Italiens (2-1) toujours aussi disciplinés et capables d'actions de génie, à l'image des buts signés Nicolo Barella et Lorenzo Insigne. Après leur demi-finale en Russie lors du Mondial 2018, les coéquipiers de Kevin de Bruyne comptaient bien accrocher une compétition majeure à leur palmarès en remportant cet Euro. Il leur faudra désormais attendre 2022 et la Coupe du monde au Qatar. Le débat sur l'organisation de cet Euro dans plusieurs pays n'a pas fini d'alimenter les discussions. Et peut-être encore davantage au regard des pays qualifiés pour les demi-finales. Car les quatre prétendants au titre européen ont eu l'avantage de disputer leur phase de groupes à domicile, avec en conséquence un soutien du public plus que bienvenu.
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)Opposée à l'Espagne qui l'a dominée et n'a pas pu développer son jeu malgré une grosse domination dans le dernier quart d'heure dans la première demi-finale de l'Euro, l'Italie a souffert dans le jeu mais s'en est sortie aux tirs au but (1-1, 4-2 t.a.b.). Elle avait toutefois su ouvrir le score en contre grâce à Chiesa (60e) puis Morata, entré en jeu quelques minutes auparavant, a égalisé (80e). Le buteur espagnol a échoué dans la séance fatidique et Jorginho a pu envoyer les siens en finale pour tenter de remporter un titre qui leur échappe depuis 1968. Menée, la sélection anglaise a mis fin au remarquable parcours du Danemark en demi-finale dans un match équilibré, qui a ouvert le score sur un coup franc exceptionnel inscrit par Mikkel Damsgaard (0-1, 30e), grâce au capitaine danois Kjaer qui est forcé à marquer contre son camp sur un centre de Saka pour Sterling (1-1, 39e), et un grand Harry Kane, auteur du but de la victoire sur pénalty après que Sterling obtient, après un léger contact, mais surtout, il y avait à cet instant deux ballons sur le terrain, ce qui est interdit, ce qui aurait dû amener l'arbitre aurait à arrêter l'action, mais le VAR n'est pas revenu sur cette anomalie, pour finalement s'imposer logiquement lors de la prolongation et parvenir pour la première fois de son histoire en finale de l'Euro (2-1, a.p.).
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)Enfin, l'Italie est de nouveau sur le toit de l'Europe, 53 ans après son premier sacre dans la compétition. Mais des centaines de supporters sans billet ont pris d'assaut avant le match les portes de Wembley, réussissant à pénétrer dans le stade et à s'asseoir sur des sièges réservés à des spectateurs munis, eux, de billets. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré de violentes agressions dans les couloirs du stade. La police de Londres, la Met, a procédé à 86 arrestations et annoncé que 19 policiers avaient été blessés lors de ces incidents. Par ailleurs, Lando Norris a été agressé et s'est fait voler la montre de luxe qu'il portait en sortant du stade après la finale. Le joueur Harry Maguire a révélé, mardi 12 juillet, au Sun, dont les propos sont rapportés par le Mirror, que son père avait été lui aussi victime des rixes survenues dans les travées de l'enceinte londonienne en marge de la finale de l'Euro 2020. Les hommes de Roberto Mancini, menés au score dès la deuxième minute face à une Angleterre longtemps devant physiquement, décevants et approximatifs pendant 45 minutes trouvèrent une brèche, et c'est Leonardo Bonucci qui s'y est engouffré, à la réception d'un corner (1-1, 67e) devenant le plus vieux buteur dans une finale de l'Euro, à 34 ans et 71 jours et retrouvant un second souffle, mais ce fut néanmoins insuffisant pour décrocher la victoire à l'issue du temps réglementaire, puis des prolongations, malgré des occasions franches signées Domenico Berardi (73e) et Federico Bernardeschi (103e, 107e), puis ils ont eu besoin des tirs au but pour remporter l'édition 2020 de l'Euro (1-1, 3-2 t.a.b.). Et c'est Gianluigi Donnarumma qui a été l'homme fort de cette épreuve, en stoppant deux penaltys adverses. Cette si séduisante Italie prolonge au passage son invincibilité à 34 matches, toutes compétitions confondues. L'Angleterre pourra regretter d'avoir opté pour une approche trop défensive après avoir ouvert le score. Malheureusement, des propos racistes ont été tenus sur les réseaux sociaux à l'encontre des tireurs Marcus Rashford, Jadon Sancho et Bukayo Saka, après la défaite de l'équipe d'Angleterre face à l'Italie, dimanche 11 juillet, en finale de l'Euro 2020. Les trois joueurs ont manqué leur tentative aux tirs au but, laissant l'Italie briser le rêve de l'Angleterre de récupérer la coupe après 55 ans.
 
Le championnat d'Europe de football, entre football et géopolitique (partie 4)Gianluigi Donnarumma, héroïque lors de la séance de tirs au but et régulier tout au long du tournoi, a été élu ce dimanche meilleur joueur de la compétition par l'UEFA. Au milieu de la liesse italienne, un (jeune) homme mérite lui aussi la reconnaissance : Pedri. Le prodige espagnol a été élu meilleur jeune joueur de l'Euro 2020. L'attaquant portugais Cristiano Ronaldo n'a peut-être joué que quatre matches à l'UEFA EURO 2020, mais il a tout de même réussi à terminer en tête du classement des buteurs Alipay. Et bien que le Tchèque Patrik Schick ait également marqué cinq buts en phase finale, Ronaldo a terminé en tête grâce à sa passe décisive contre l'Allemagne, ayant également joué quelques minutes de moins que Schick. Mais, le meilleur buteur de l'Euro n'est pas Cristiano Ronaldo. Le meilleur buteur, c'est le contre son camp. Sur les 94 buts inscrits dans l'épreuve, 8 ont été marqués contre leur camp. Oui, 8 ! Merih Demiral, Wojciech Szczesny, Mats Hummels, Ruben Dias, Raphaël Guerreiro, Lukas Hradecky, Martin Dubravka et Jurak Kucka, tous ont trouvé la faille dans le mauvais sens. Alors qu'aucun match dans l'épreuve n'avait connu deux CSC, deux rencontres ont réussi à nous proposer cette performance insolite : Portugal-Allemagne (2-4) et Slovaquie-Espagne (0-5). Plus étonnant, aucun gardien n'avait marqué dans son propre but lors des 15 premières éditions de l'Euro. On en est à 3 en 2021. Et cette formule éclatée dans onze pays, affaiblie encore par les restrictions multiples dues au Covid-19. Les supporters ont eu bien du cran d'aller encourager leur équipe. Le foot n'est rien sans eux, et leur retour dans les stades a été le grand rayon de soleil de cet Euro. Enfin, plusieurs personnes ont été blessées ou sont mortes lors des festivités qui ont accompagné le titre de l'Italie à l'Euro 2021. La presse italienne dénombre plusieurs accidents notamment à Milan et à Caltagirone, une ville du sud de la Sicile, et même un règlement de compte dans le sud de l'Italie, à Foggia, et deux jeunes hommes ont notamment été poignardés, sur la Piazza della Vittoria, à Empoli, et à Santa Maria Capua Vetere, dans la province de Caserta.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://fr.uefa.com/uefaeuro-2020/news/026b-12bb9b3080a4-2419dba9acb5-1000--cristiano-ronaldo-meilleur-buteur-alipay-de-l-euro-2020/, https://rmcsport.bfmtv.com/football/euro/euro-2021-les-celebrations-du-titre-provoquent-plusieurs-drames-en-italie_AV-202107120284.html, https://www.befoot.net/bilan-de-la-phase-de-poules-de-leuro-2020-conseil-de-classe/, https://www.eurosport.fr/football/euro-2020/2021/euro-2020-demi-finale-l-italie-domine-l-espagne-aux-tirs-au-but-1-1-4-2-t.a.b.-et-se-qualifie-pour-l_sto8407906/story.shtml, https://www.eurosport.fr/football/euro-2020/2021/euro-2020-demi-finale-l-angleterre-domine-le-danemark-en-prolongation-2-1-et-affrontera-l-italie-en-_sto8409489/story.shtml, https://www.eurosport.fr/football/euro-2020/2021/euro-2020-finale-l-italie-crucifie-l-angleterre-1-1-3-2-t.a.b-et-remporte-l-euro_sto8414977/story.shtml, https://www.eurosport.fr/football/euro-2020/2021/euro-2021-l-uefa-ouvre-une-procedure-disciplinaire-contre-l-angleterre-apres-les-incidents-a-wembley_sto8416997/story.shtml, https://www.eurosport.fr/football/euro-2020/2021/euro-2020-maguire-revele-que-son-pere-a-ete-blesse-a-wembley-lors-de-la-finale-italie-angleterre_sto8417279/story.shtml, https://www.france24.com/fr/sports/20210629-euro-2021-les-favoris-accroch%C3%A9s-une-pluie-de-buts-le-bilan-des-huiti%C3%A8mes-de-finale, https://www.francetvinfo.fr/euro/euro-2021-les-pays-hotes-dans-le-dernier-carre-des-buteurs-au-rendez-vous-le-bilan-des-quarts-de-finale_4688863.html, https://www.lalsace.fr/sport/2021/06/24/du-malaise-d-eriksen-au-stade-arc-en-ciel-le-bilan-du-premier-tour, https://www.lepoint.fr/sport/football/euro-trois-joueurs-anglais-victimes-d-insultes-racistes-en-ligne-12-07-2021-2435105_1858.php, https://www.letemps.ch/sport/beaucoup-buts-dambiance-un-bilan-leuro-miparcours, https://www.maxifoot.fr/football/article-47648.htm, https://www.ouest-france.fr/euro/euro-2021-l-emotion-eriksen-le-lob-de-schick-les-favoris-presents-voici-le-bilan-du-1er-tour-94d39a12-d4dd-11eb-8ba8-8a08e843d49f, https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20210704-football-bilan-d-un-euro-%C3%A9parpill%C3%A9, https://www.sofoot.com/donnarumma-elu-meilleur-joueur-de-l-euro-501998.html, et https://www.sofoot.com/pedri-elu-meilleur-jeune-joueur-du-tournoi-502010.html.
 
Merci !

Éclaté entre 11 pays et quatre fuseaux horaires, l'Euro a imposé de très longs déplacements à certaines sélections. La Suisse, particulièrement mal lotie, a volé quelque 10 000 km entre Zurich, Bakou et Rome tandis que six équipes ne quittaient pas leur territoire national et que deux disputaient deux parties sur trois «à domicile» . Le capitaine croate Luka Modric a dénoncé un «avantage injuste» .   Un sérieux avantage dont les équipes organisatrices vont profiter. L'Italie dans...

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#Posté le vendredi 16 juillet 2021 07:41

Modifié le vendredi 16 juillet 2021 07:56

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