Tantei wa mō, Shindeiru., ou comment faire une histoire à part...

Nous allons voir aujourd'hui Tantei wa mō, Shindeiru., qui est une série de light novel écrite par Nigozyu et illustrée par Umibozu en novembre 2019 sous l'empreinte de Kadokawa, MF Bunko J, suivi par une adaptation manga de Mugiko a lancé dans Monthly Comic Alive en mai 2020, et celle de Poni lancé dans le même magazine en mars 2021, et par une adaptation animée produite par le studio Engi, diffusée sur AT-X, Tokyo MX, Sun TV, KBS Kyoto, BS NTV et TV Aichi depuis le 4 juillet 2021. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Comme le signale Nigozyu : «comme le titre l'indique, l'histoire commence par la mort d'une détective (Siesta), et l'histoire progresse avec le garçon (Kimitsuka), qui était son seul assistant, comme personnage principal. Kimitsuka, qui a perdu son ancien partenaire qui était toute la raison de ses actes, vivant une vie de lycéen comme de l'eau tiède, mais à cette époque, une fille qui a mal compris Kimitsuka en tant que détective est apparue et lui fait une demande... est c'est le premier développement du light novel. Après cela, des héroïnes qui ont un problème sont apparue l'une après l'autre face à Kimitsuka, et suite aux demandes, Kimitsuka lui-même a reconfirmé les pensées que Siesta avait et la voie qu'il devait suivre. Le héros qui a perdu quelque chose d'important se retrouve. Cela peut sembler un thème lourd, mais fondamentalement, c'est un jeu de conversation brillant et amusant des personnages.» Pour mener à bien cela, ce light novel «n'est pas seulement un mystère à grande échelle ou une bataille cérébrale, et il n'est pas non plus entièrement consacré à la fantaisie ou à la science-fiction. Bien sûr, ce n'est pas seulement une comédie romantique. Pour le dire à l'envers, je pense que c'est une histoire qui capture le plaisir de tous les genres, quelle que soit la catégorie. Quoi qu'il en soit, je visais une histoire comme des montagnes russes, ou une rouille qui dure 4 minutes et 30 secondes. L'idée était la ligne sur la première ligne du texte, «Y a-t-il des détectives parmi nos clients ?» Soudain, cette phrase est tombée, et pour le dire à l'envers, j'ai commencé à écrire avec l'intention d'écrire une œuvre pleine de sentiment, libre et remplie de tout le plaisir des lights novels.» L'auteur a pu ainsi créer des développements imprévisibles ce qui est «une excellente occasion d'ajouter de la chaleur et de l'élan à l'histoire de ce travail. De plus, le volume 1 est à peu près divisé en trois chapitres», cela permet de faire de «chaque chapitre une punchline qui fait penser aux gens que c'était un bon épisode final. En d'autres termes, vous devriez pouvoir apprécier l'histoire de trois livres dans un seul livre, alors j'espère que vous l'apprécierez également.» Suivant, ce plan, ce light novel donne un drame lumineux et amusant, ponctué par les splendides illustrations d'Umibozu.

Ce light novel, plein de tristesse et de renouveau, commence fortement dès le volume 1, dans un récit, où il y a quatre ans, Kimihiko Kimitsuka a commencé à travailler en tant qu'assistant pour une mystérieuse détective se faisant appeler Siesta. Ensemble, ils parcouraient le monde et résolvaient toutes sortes d'enquêtes tout en combattant les méfaits d'une terrible organisation secrète. Mais tout s'arrêta le jour où Siesta mourut. À présent, Kimihiko est seul, et il doit désormais revenir à sa vie banale de lycéen. Mais la tâche est compliquée, car bien que la détective soit morte, son passé semble vouloir le rattraper puisqu'il rencontre une fille nommée Nagisa Natsunagi, qui ressemble étrangement à son ancien patron. L'histoire est loin d'être terminée... Peu à peu le mystère semble s'épaissir, puisque dans le volume 2, une année s'est écoulée depuis que Kimihiko a perdu Siesta, et après avoir retrouvé d'anciens compagnons, il est kidnappé avec eux par une "fausse Siesta". Là, ils lui révèlent la vérité sur la mort de Siesta, qu'il semble avoir "oubliée"... Puis dans le volume 3, une mystérieuse fille qui ressemble exactement à Siesta lorsqu'elle était vivante apparaît devant Kimihiko et les autres et leur dit que leur vision du passé est erronée. En recherchant le sens de cette erreur, ils découvrent enfin le vrai sens du métier de grand détective. Ensuite, dans le volume 4, Kimihiko a assumé la tâche laissée par Siesta, aujourd'hui décédée, et il est finalement arrivé à une réponse qui a dépassé ses attentes. Pour qu'un tel miracle impossible se produise, pour ramener la célèbre détective, lui et Natsunagi s'envolent à nouveau pour Londres afin d'obtenir un indice permettant de vaincre leur ennemi. Mais l'avion dans lequel ils vont voyager est le même que celui d'il y a quatre ans. Enfin, dans le volume 5, il y a un mois, Kimihiko est devenu le détective adjoint de sa camarade de classe. Elle l'a serré dans ses bras, l'a grondé, a pleuré, a ri, a juré qu'elle ne mourrait pas toute seule, et ensemble ils ont poursuivi un souhait qui défie la logique du monde, ils se sont battus jusqu'à la mort contre leur némésis, et ensuite... Ils se sont séparés dans la mort. Aujourd'hui, Kimihiko sent à nouveau le désespoir naître dans son cœur... Cette histoire prenante et pleine de suspense, a connu un succès mérité puisqu'en août 2021, le tirage cumulé de la série dépassait les 700 000 exemplaires, et en mars 2020, le light novel remporte le grand prix de la catégorie livre de poche «Ranobe Favorite Bookstore Employee Award 2020». En 2021, cet ouvrage se classe 4e dans la catégorie livre de poche et 3e dans la catégorie ouvrage neuf.

En tant que mix média, une version manga de Mugiko a été publiée en série dans "Monthly Comic Alive" en mai 2020, plutôt réussie et fidèle au matériel original reprenant l'histoire de Kimitsuka qui a perdu Siesta après avoir enquêté avec elle contre l'organisation SPES tout en faisant face à la demande de l'héroïne Nagisa Natsunagi qui a un problème et devra se faire aussi beaucoup d'alliées tout au long de son enquête, tout cela avec un design qui est propre au dessinateur mais qui ne s'éloigne pas de celui d'Umizobu, elle tient pour l'instant sur 3 volumes dont le volume 1 suit le volume 1 du light novel avec sa rencontre avec Nagisa Natsunagi, le volume 2 suit celui du light novel où Kimitsuka retrouve la mémoire sur la mort de Siesta, et enfin le volume 3 suit le volume 3 du light novel où Nagisa Natsunagi succède à Siesta bien aidé dans ce sens par Kimitsuka qui devient son assistant, et à partir du numéro de mars 2021 du même magazine, une version manga en 2 volumes originale dont Poni s'occupe avec beaucoup de réussite des dessins et cette œuvre a commencé comme une histoire du deuxième volume du light novel original qui commence 1 an après cet incident, où Kimitsuka est le seul qui reste, et continue les souhaits laissés par Siesta, où la vérité sur sa mort semble être "oubliée" par lui, et il rencontre Natsunagi et Saikawa, et il a revu Shall. Un jour, et il a été kidnappé par Siesta avec eux. Cette histoire est l'enregistrement d'un long et court voyage d'une détective et d'un assistant dans une aventure entre garçons et filles qui commence à 10 000 mètres au-dessus du sol. Ce manga montre une vérité que personne ne connaît encore et pourquoi la détective est morte.

L'anime de 13 épisodes annoncé le 20 Janvier 2021, a été présenté pour la première fois avec une émission spéciale d'une heure sur la chaîne AT-X le 4 juillet à 21h30, puis il est ensuite diffusé sur Tokyo MX, Sun TV, KBS Kyoto, BS NTV et TV Aichi, ainsi que sur le dAnime Store et d'autres services de streaming au Japon. Manabu Kurihara (concepteur de personnages/directeur d'animation en chef pour Uzaki-chan wa Asobitai!) réalise l'anime pour Engi. Kazuya Miura et Shin'ichi Fukumoto sont respectivement le superviseur de l'animation et l'assistant réalisateur. Deko Akao (Arakawa Under the Bridge, Tatoeba Last Dungeon Mae no Mura no Shounen ga Joban no Machi de Kurasu Youna Monogatari) est en charge des scripts de la série. Yōsuke Itō (Hensuki, Kyoto Teramachi Sanjou no Holmes, Ousama Game The Animation) conçoit les personnages. Minoru Okochi s'occupe de la direction artistique et gère les conceptions artistiques. Eiko Nishi est l'artiste clé de la couleur. Kōei Honami est le directeur de la photographie, et Rina Koguchi (IMAGICA .Lab) s'occupe du montage. Nobuyuki Abe dirige le son, et Junichiro Suzuki et Kyōhei Akezuma (Swara Pro) s'occupent des effets sonores. Yuuyu, Naoki Tani et Tatsuya Yano composent la musique, et INCS Toenter produit la musique. Les artistes musicaux Mary x jon-YAKITORY chante l'opening "Koko de Ikiteru.", pour lequel le producteur de Vocaloid jon-YAKITORY a également écrit les paroles et composé et arrangé la musique. L'«artiste V» et l'illustratrice Kagura Nana interprètent la chanson thème de fin «Kodō». Le producteur 40mP a écrit les paroles, et a marqué et arrangé la musique. Le site web a publié une vidéo pour la figurine en maillot de bain à l'échelle 1/7 de l'héroïne principale Siesta qui accompagnera l'édition limitée du premier volume de disque Blu-ray. Le site web a aussi présenté les illustrations qui seront sur le boîtier extérieur (par Umibōzu) et l'emballage digipack intérieur (par le concepteur de personnages Yōsuke Itō) du premier volume Blu-ray Disc/DVD. L'anime est l'adaptation de la partie Reminiscence (tomes 1 à 3) et s'avère très réussi et fidèle au matériel original avec de splendides graphismes.

Tantei wa mō, Shindeiru. est une ouvre originale qui sait allié comédie romantique, thriller policier et fantastique pour une histoire poignante où le héros principal doit aller de l'avant pour garantir la mémoire de celle qu'il aime. Une belle découverte.

Merci !

Aujourd'hui, nous nous souvenons aussi des attentats terroristes du 11 septembre 2001, pour cela nous allons voir aujourd'hui la bande dessinée 9/11 écrite par Corbeyran et Jean-Claude Bartoll, et dessinée par Jef entre 2010 et 2013 tenant sur 6 tomes, et qui a eu le droit à une version intégrale en 2019, dans la collection 12bis aux éditions Glénat.

C'est une fiction réaliste sur les hommes et les évènements qui ont abouti à la journée tragique du 11 septembre 2001. Ce jour là, John O'Neil mourut dans les décombres des deux tours. Cet homme, qui fut de longues années un agent de l'anti-terrorisme du FBI, commençait sa reconversion professionnelle ce 11 septembre. Il était en charge de la sécurité des tours. Il n'avait eu cesse de prévenir de l'imminence d'un attenant de grand envergure sa hiérarchie. Il n'a jamais été entendu. Dans le second opus il est question de l'opération Bojinka, connue aussi sous le nom de projet Bojinka, action qui visait, en 1995, à réaliser une série d'attentats contre des avions de ligne américains. Cette opération avortée servira malheureusement de référence aux auteurs des attentats du 11 Septembre. Puis dans le troisième opus, nous retrouvons Cindy Mayer, envoyée en Arabie Saoudite suite au sanglant attentat contre les Khobar Towers à Dharan où périront dix-neuf militaires américains et un citoyen saoudien. Mais le FBI a du mal à enquêter dans le royaume... Parallèlement, les USA et Riyad mettent la pression sur le gouvernement soudanais afin qu'il expulse Oussama Ben Laden de Karthoum. Ce dernier, ayant entre-temps perdu sa nationalité saoudienne, ne peut trouver refuge qu'en Afghanistan. Les Talibans y contrôlent la moitié du pays grâce aux pétrodollars saoudiens et texans ainsi qu'au soutien logistique des services secrets pakistanais. Là, près du massif montagneux de Tora Bora, Ben Laden retrouve Saïd-François Mohammed, l'oncle de l'expert en explosifs qui avait réalisé un premier attentat contre le World Trade Center en 1993... Cinq ans avant le 11 septembre 2001, tous les éléments de la sinistre tragédie à venir sont réunis.

Dans le quatrième opus de la série 9/11, John O'Neil peine à sensibiliser la Maison blanche (le président Clinton est en pleine affaire Lewinsky et ses adversaires républicains exigent sa démission) à propos du danger représenté par Oussama Ben Laden. Pourtant, ce dernier a lancé une fatwa en février 1998, incitant les musulmans à tuer les Américains, qu'ils portent l'uniforme ou pas. C'est alors que deux attentats meurtriers ont lieu aux ambassades nord-américaines du Kenya et de la Tanzanie... Dans le cinquième opus, alors qu'Oussama Ben Laden figure enfin sur la liste des «ten most wanted» du FBI, Cindy tente une opération en territoire afghan afin de le capturer. Malheureusement, elle a été trahie par Saïd-François, le financier occulte d'Al-Qaïda... Aux États-Unis, l'élection présidentielle approche et le «clan des pétroliers» fait alliance avec les néo-conservateurs qui soutiennent la candidature de Georges Bush Jr. Conséquence directe : le responsable de l'antiterrorisme au FBI, John O'Neil, est victime de tracasseries de toutes sortes, alors qu'un attentat-suicide d'Al-Qaïda vise l'USS Cole, un bâtiment de guerre américain dans le port d'Aden. Enfin, dans le sixième opus, nous sommes le 11 septembre 2001. Saïd François, le financier occulte d'Al Qaïda, et Cindy, l'agent spécial du FBI en charge de traquer Ben Laden, devenus très proches l'un de l'autre, assistent à l'effondrement des tours jumelles en plein cœur de Manhattan... Cindy, accablée par le chagrin d'avoir perdu son ami et ancien supérieur au FBI, John O'Neil, accuse l'aveuglement de certains responsables de la CIA. Elle est alors arrêtée et interrogée sur sa dernière mission en Afghanistan sur les traces de Ben Laden... Du fait de sa relation avec Cindy, Saïd François est lui aussi mis au secret par la CIA. Mais personne ne semble soupçonner le triple jeu qu'il a mené entre néo-conservateurs proches du président Bush, services secrets saoudiens et la nébuleuse terroriste dirigée par Oussama Ben Laden... Au fil des interrogatoires des uns et des autres, nous allons assister au funeste enchaînement d'évènements qui a mené aux attentats contre le World Trade Center...

Cette bande dessinée est réussie et à mi-chemin entre la série TV 24 et les univers interlopes de John Le Carré, nous montrant le dessous des cartes des affaires internationales. Au travers de personnages réels et de fiction, ce récit montre la montée en puissance des néo-conservateurs financés par les «pétroliers» et le lobby militaro-industriel et la mise en place des liaisons dangereuses entre ces groupes et les fondamentalistes wahabites. Cela permet ainsi de voir les origines et les conséquences des attentats à travers un graphisme réaliste dans une histoire très prenante.

Merci !