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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma français

Nous allons rendre hommage aujourd'hui à Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, qu'on surnommait Bébel et qui a tourné dans 80 films et laisse derrière lui des rôles inoubliables. De Pierrot le fou à L'As des as, l'acteur a connu une riche carrière de plus de 50 ans. Champion du box-office, il est réputé avoir enregistré130 millions de spectateurs cumulés au cinéma.
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisJean Paul Belmondo naît né en 1933 à Neuilly-sur-Seine dans une famille d'artistes : un père sculpteur, une mère artiste peintre, une s½ur danseuse et un frère directeur de production. Adolescent, Jean-Paul Belmondo s'oriente plutôt vers une carrière sportive pratiquant la boxe en amateur puis en professionnel. Mais finalement c'est la comédie qui l'attire et il finit par être admis au Conservatoire d'art dramatique en 1952 après avoir essuyé deux échecs au concours d'entrée. Formé par Pierre Dux, qui  ne lui prédisait aucun avenir de comédien et surtout pas celui d'un séducteur, il en sort cinq ans plus tard, peu apprécié du jury mais adoré par des camarades qui ont pour nom Jean-Pierre Marielle, Claude Rich, Jean Rochefort, Bruno Cremer, Françoise Fabian ou Pierre Vernier. Au concours de 1956, il décroche un simple accessit pour une scène de la pièce "Amour et Piano" de Feydeau, ce qui lui ferme la porte de la Comédie-Française, malgré l'ovation de ses camarades de promotion. Porté en triomphe par sa bande, il quitte la salle en adressant un doigt d'honneur aux jurés. "Ça a fait un petit scandale au Conservatoire", se rappellera-t-il. En 1956, Belmondo joue dans le film Les Copains du dimanche, qui ne trouve pas de distributeur, et ne sortira qu'en 1967. L'apprenti comédien prend sa carte à ce qui était à l'époque le Syndicat français des acteurs (SFA), émanation de la CGT, et commence par jouer au théâtre puis au cinéma sous la direction de Marc Allégret en 1958 qui lui offre un second rôle dans Sois belle et tais-toi avec Alain Delon, débutant tout comme lui. Ils seront amenés à se revoir... Autre grand cinéaste français, Marcel Carné lui donne un petit rôle dans Les Tricheurs (1958). Sa présence tout au long du film lui permet d'être remarqué auprès de Bourvil, Danielle Darrieux et Arletty. Jean-Luc Godard le compare dans Les Cahiers du cinéma à Jules Berry et Michel Simon. Jean-Paul Belmondo rencontre Élodie Constantin au début de sa carrière d'acteur alors qu'elle travaille comme danseuse. Le couple se marie en 1959. Ils auront deux enfants, Florence née en 1960 et Paul en 1963. L'acteur adoptera également la première fille de sa compagne, Patricia, victime d'un drame l'année de ses 40 ans. Un incendie dans son appartement va en effet l'emporter en 1994. Il achève la décennie en interprétant le rôle de d'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, dramatique télévisée réalisée par Claude Barma, tournée et diffusée en direct pour Noël 1959. Il débute à l'écran avec des petits rôles, Belmondo est alors  l'acteur principal de Charlotte et son jules de Jean-Luc Godard, mais le jeune acteur doit interrompre sa participation à Oscar, ne peut non plus postsynchroniser son rôle dans le court-métrage de Godard, qui s'en charge lui-même puisqu'à l'écran, Belmondo parle avec l'accent vaudois, ce qui lui vaudra d'être refusé par Jacques Becker pour Le Trou, parce qu'il n'aimait pas «sa» voix, puis il doit partir soldat en Algérie, il n'y reste que quatre mois, et à son retour, il interprète Trésor Party au théâtre, sans grand succès, avant de tourner «À double tour» pour Claude Chabrol qui dame le pion à François Truffaut et Jean-Luc Godard, en faisant appel à lui, ensuite il joue dans Classe tous risques de Claude Sautet, l'adaptation de Duras par Peter Brook Moderato cantabile, et de se révéler dans l'extraordinaire film de Jean Luc Godard «À bout de souffle» en 1960, aux cotés de Jean Seberg, film phare de la Nouvelle Vague, où il joue un jeune voyou amoureux. Succès critique et public, le film propulse Belmondo au top. Godard fera appel à lui dans trois autres longs métrages.
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisÀ partir de ce film, il tourne dans plusieurs films italiens, dont Le Mauvais chemin (1961), de Mauro Bolognini, avec Claudia Cardinale, et La paysanne aux pieds nus (1961), de Vittorio De Sica, avec Sophia Loren, puis les succès s'enchaînent alors à un rythme soutenu, les plus grands réalisateurs le font tourner comme Jean-Luc Godard pour Une femme est une femme (1961),  Jean-Pierre Melville dans "Léon Morin prêtre" (1961), le Doulos (1962), avant que l'acteur et le réalisateur se retrouvent pour l'Aîné des Ferchaux (1963), ou Henri Verneuil dans "Un singe en hiver" (1962),où  au départ impressionné par Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo finira par bien s'entendre avec lui jusqu'à créer une complicité qui se remarque à l'écran, et dans Cent mille dollars au soleil (1964) avec Lino Ventura et Bernard Blier, est l'adaptation du roman Nous n'irons pas en Nigeria, où Jean-Paul Belmondo s'inscrit une nouvelle fois dans un film mémorable. , puis dans Week-end à Zuydcoote (1964), sur l'évacuation de Dunkerque en 1940. En 1960, les producteurs Alexandre Mnouchkine et Georges Dancigers mijotent un projet ambitieux : porter à l'écran Les Trois Mousquetaires, avec Belmondo en d'Artagnan, entouré de Delon, Aznavour, Brialy et Sophia Loren. C'est de Broca, repéré pour trois brillantes comédies sentimentales, qui doit le réaliser, mais le projet échoue. N'importe, on tourne en costume, et à la pointe de l'épée, le reste de la distribution a changé mais il reste Belmondo : c'est Cartouche, bandit d'honneur bondissant et séduisant, et c'est en 1962 non seulement le début d'une relation durable et féconde (cinq films) entre le réalisateur et son interprète, mais la naissance du véritable personnage de Belmondo, celui que la France entière appellera bientôt «Bébel». Il participe en 1962 au Gala de l'Union des artistes en effectuant des cascades époustouflantes pour bien montrer qu'il est prêt à mouiller sa chemise pour défendre ses congénères. Le dessinateur Jean Giraud (également connu sous le pseudo de Moebius) donne ses traits au lieutenant Blueberry en 1963, personnage fondateur du journal Pilote au début des années 1960. Jean Giraud racontera au critique BD Gilles Ciment des années plus tard : "C'était en effet un manifeste un peu déguisé, une façon de me relier à la dimension tragique, révolutionnaire, transgressive que Belmondo endossait avec son physique, sa façon de jouer et ses choix de metteurs en scène." Jean-Paul Belmondo prêtera aussi ses traits à des personnages de manga comme ceux de Lupin III en 1967 ou Cobra en 1978.  En 1963 après le tournage de L'homme de Rio, il est élu président du SFA à l'unanimité. Durant trois ans, Jean-Paul Belmondo mit sa notoriété au service du syndicat et des artistes moins célèbres que lui. Alors qu'il commence une collaboration avec Philippe de Broca qui le fait jouer dans un film d'aventure "L'homme de Rio" (1964), , dont le scénario est librement inspiré des aventures de Tintin (L'Oreille cassée), il excelle dans les course-poursuites et les figures de haute-voltige, Philippe de Broca le rappelle pour Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965), d'après Jules Verne, il y retrouve Jean Rochefort et tombe amoureux sur le plateau de sa partenaire Ursula Andress, sacrée à l'époque plus belle femme du monde avec laquelle il restera jusqu'en 1972. Cette liaison provoque la rupture avec sa première épouse dont il divorce en 1966, dans le même temps, Jean-Paul Belmondo sait mélanger les genres en tournant dans le mythique "Pierrot le fou" de Godard (1965) au côté d'Anna Karina, c'est au moment où, avec son grand succès, il envisage une carrière aux États-Unis avant de se rétracter, peu à l'aise à Hollywood, on le voit aussi à l'affiche de la superproduction Paris Brûle-t-il ? de Réné Clément (1965), adapté du livre de Dominique Lapierre et Larry Collins sur un scénario notamment co-écrit par René Clément et Francis Ford Coppola, c'est l'occasion pour lui de partager l'affiche avec des acteurs comme Jean-Pierre Cassel, Alain Delon, Bruno Cremer, Daniel Gélin, Yves Montand, Simone Signoret, Michel Piccoli, Claude Rich, Jean-Louis Trintignant, mais aussi avec les grands Kirk Douglas et Orson Welles, puis on le voit dans Tendre Voyou de Jean-Becker en 1966, et il retourne à la comédie avec Bourvil et David Niven dans Le Cerveau en 1969, première alliance avec Gérard Oury, à la tête de la plus chère production française jamais tournée à l'époque, et c'est un succès garanti, puis il s'oriente de plus en plus vers un cinéma de pur divertissement, tout en renonçant à son mandat de président du SFA en 1966, trop accaparé qu'il était par sa carrière, un départ dont la CGT ne lui a semble-t-il pas tenu rigueur et il restera, adhérent du syndicat de nombreuses années après son mandat, et continuera encore, quand le temps le lui permettait, de participer aux Galas de l'Union, mais il garde des attaches avec le cinéma d'auteur avec Le Voleur(1967), de Louis Malle, d'après Georges Darien, qui cherche à toute force un label «anar» que chaque choix du réalisateur et chaque tic de l'acteur contredisent, "La Sirène du Mississipi" de François Truffaut (1969) avec Catherine Deneuve, mais le rôle désarçonne son public et le film fait un flop, de même pour Un homme qui me plaît (1969) de Claude Lelouch, avec Annie Girardot. Les deux films tournés aux États-Unis, où l'acteur confie n'être pas à son aise. On lui prête des liaisons avec ses partenaires de tournage que sont Sophia Lauren dans La Paysanne aux pieds nus (1961), Claudia Cardinale dans Cartouche (1962), Françoise Dorléac dans L'homme de Rio (1964) ou encore Catherine Deneuve dans La Sirène du Mississipi (1969). Mais, Jean-Paul Belmondo avait rétabli la vérité au cours d'un entretien pour Madame Figaro en 2017 : "Claudia Cardinale, Gina Lollobrigida, Jeanne Moreau. On me posait toujours la même question : "Comment faites-vous pour rester fidèle à votre épouse avec toutes ces femmes sublimes avec qui vous travaillez ?" On me soupçonnait d'être l'amant de toutes ces sublimes actrices. Ce qui était faux".
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisDurant les années 70, Belmondo continue à enchaîner les tournages et les succès publics. Belmondo devient Bébel, diminutif né de la coquille d'un journaliste qui comparait l'acteur au personnage de Pepel interprété par Jean Gabin dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936). Les P devenus des B resteront. 1970 est une grande année pour la star : il forme avec Alain Delon le duo de Borsalino réalisé par Jacques Deray. Devenu un classique, le film est taillé sur mesure pour les deux comédiens au faîte de leur gloire, qui offrent un final d'anthologie. Carton au box-office (4 710 381 entrées), le film fait l'objet d'une suite, Borsalino & Co., mais sans Bebel. Mais un détail sur l'affiche met Bébel en colère. Le nom d'Alain Delon apparaît avant le sien sur le visuel. Il y figure même deux fois au lieu d'une, le nom de la maison de production d'Alain Delon ayant été remplacé par celui de la star. Le contrat n'est pas respecté. La justice donne raison à Belmondo en 1972. Le duel a été monté en épingle, mais les deux monstres sacrés se sont toujours défendus de toute rivalité. "Ça fait quarante ans qu'on court un marathon ensemble, et une fois ou l'autre, l'un est en tête et l'autre second. Mais ce qui compte, c'est l'arrivée, et nous arriverons ensemble. Nous passerons la ligne d'arrivée ensemble", assurait Alain Delon. "Il n'y a jamais eu de rivalité entre Delon et moi. Nous n'avons jamais été fâchés. Il y a eu tout au plus quelques brouilles passagères, comme il y en a dans tous les ménages. Alain a toujours été présent dans les moments importants de ma vie", confirmait Bébel, cité par Le Figaro. Citons aussi Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau (1971) avec Marlène Jobert, où il rencontre Laura Antonelli avec laquelle il restera jusqu'en 1980. Ou encore Le Casse en 1971, nouveau virage dans la carrière de Jean-Paul Belmondo. Dans lequel, il retrouve Henri Verneuil, qui l'associe à Omar Sharif, dans un polar musclé qui renouvelle le genre en France. Le Casse sort la même année que French Connection de William Friedkin, et participe à ce qui va devenir le "polar urbain". Mais il intronise aussi le nouveau Bébel, roi du film d'action. C'est le moment où il crée Cerito Films, une société française de production cinématographique qui permet à l'acteur de produire ses films depuis le début des années 1970, et de les distribuer depuis la fin de la décennie. Voir Docteur Popaul de Claude Chabrol avec Mia Farrow et avec Laura Antonielli, ou La Scoumoune de José Giovanni, l'adaptation de son roman L'Excommunié, avec Claudia Cardinale et Michel Constantin, deux films franco-italien, sortis en 1972. Il est en 1973 Le Magnifique de Philippe de Broca dans une parodie des James Bond où il enquille les cascades à la Jerry Lewis, ou encore L'Héritier dans un film franco-italien réalisé par Philippe Labro, sorti en 1973 avec Charles Denner et Jean Rochefort dans un film intelligent avec un fond sur le fascisme italien et l'Holocauste juif. Succès du Casse oblige, Verneuil enchaîne avec Peur sur la ville en 1974, où Belmondo casse la baraque, mais s'enferre dans le genre. L'intrigue importe peu, l'action domine, du fait qu' il exécute des cascades dangereuses et risquées, dont une scène où il apparaît suspendu à un hélicoptère au-dessus du vide. Jusqu'à ce que l'acteur se blesse lors de la descente en filin d'un hélicoptère, après avoir enjambé les toits de Paris et parcouru celui d'un métro en marche. Le tandem Verneuil-Belmondo fonctionne toujours : 3 948 746 entrées. "Stavisky" d'Alain Resnais en 1974 et son médiocre accueil critique et public mitigé malgré qu'il soit présenté à Cannes marque un tournant dans sa carrière, alors que l'acteur était enthousiaste de renouer avec un cinéaste "auteuriste, il va alors se consacrer à des films plus commerciaux enchaînant films policiers, comédies et films d'aventures aux nombreuses cascades. Après le semi-échec de Stavisky, la carrière de Belmondo est reprise en main par René Château (l'homme de René Château vidéo et des pubs avec la panthère noire). Sa recette : une affiche qui claque avec écrit "Belmondo" en énorme dans le style graphique de la propagande de Force ouvrière de l'époque, et un dessin (ou une photo) de l'acteur pleine page, avec au choix un blouson de cuir ou un col roulé noir, un cigare et un revolver. Première affiche en date, Peur sur la ville, ouvertement inspirée du Bullitt de Steve McQueen. Bébel ne porte jamais ces vêtements dans le film ? Peu importe. Suivront, sur le même modèle, Flic ou voyou, Le Marginal, Le Professionnel... C'est toujours René Chateau qui organise la rareté de Belmondo dans les médias. Il a trouvé une formule qui claque pour ça, c'est sa spécialité après tout. Après Peur sur la ville, l'acteur inaugure une nouvelle ère : celle du comédien-cascadeur interprétant des rôles de flics ou de voyous intrépides et casse-cou. Durant cette période "tac-tac badaboum", Jean-Paul Belmondo règne en maître sur le cinéma français. Conscients que son seul nom sur une affiche peut attirer des millions de spectateurs, producteurs et réalisateurs lui écrivent des rôles à sa mesure. "Bébel", comme on l'appelle alors, accumule les rôles-titres dans des films mêlant comédie et action. Les titres de ses films suivants se limitent à des qualificatifs qui désignent l'acteur : après Le Magnifique (1974), il est L'Incorrigible (1975) dans un film de Philippe de Broca dans lequel il s'amuse à camper un anti-Superman, l'anti-séducteur traditionnel, plutôt un grand gosse plus ou moins honnête, L'Alpagueur (1976) dans le film de Philippe Labro, ou L'Animal (1977) dans le film de Claude Zidi avec Raquel Welch. À ces films on peut ajouter Le Corps de mon ennemi (1976) d'Henri Verneuil inspiré d'un roman du même nom écrit par Félicien Marceau avec Marie-France Pisier et Bernard Blier, et à la même époque, un projet de nouvelle collaboration avec Jean-Luc Godard — une adaptation du livre L'Instinct de mort de Jacques Mesrine — tourne court, et une polémique par voie de presse oppose ensuite l'acteur et le cinéaste. Jean-Paul Belmondo a tout de même mis la main au portefeuille pour fonder le PSG en 1976. Un peu à cause de sa passion du football. Il racontait au Parisien en 2018 : "J'ai mis de l'argent pour que démarre l'aventure, mais je ne suis pas resté longtemps. Ce n'était pas compatible avec mon emploi du temps. Si je suis toujours supporter du PSG ? Oui, toujours !" On le voit cependant beaucoup moins dans le carré VIP du Parc des Princes qu'à Roland-Garros, de son propre aveu à cause des sommes d'argent colossales brassées par les footballeurs.
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisSon succès connaîtra son apogée entre 1978 et 1983. Si les films se ressemblent, c'est aussi peut-être parce que l'équipe qui l'entoure bouge peu d'années en années. "Comme Jean Gabin, il tournait avec des gens en qui il avait confiance et qui souvent étaient des copains, insiste Philippe Durant, qui l'a rencontré par l'intermédiaire de René Chateau. Parmi eux, on retrouve les acteurs Michel Beaune et Charles Gérard, ou les réalisateurs Georges Lautner, Henri Verneuil ou Jacques Deray. "Il savait que c'était de bons professionnels et qu'ils allaient passer un bon moment."  Belmondo tourne trois films réalisés par Georges Lautner : Flic ou Voyou (1979), qui dépasse, pour la première fois dans la carrière de Belmondo, le million d'entrées sur Paris-périphérie, Le Guignolo (1980) dans lequel il réédite sa cascade en hélicoptère, et Le Professionnel (1981), ce dernier film dépassant les cinq millions d'entrées en France, grâce à la musique d'Ennio Morricone et la scène finale avec l'hélicoptère restent dans les mémoires des plus grands fans de l'acteur qui n'espéraient pas cette fin pour lui. Et il rate un projet d'Yves Boisset, un film d'aventures aux relents politiques, inspiré de l'affaire Françoise Claustre, du nom de cette archéologue retenue en otage au Tchad par des rebelles pendant 1000 jours. Le Barracuda s'échouera sur le sable du désert et il tournera Le Professionnel à la place. Au début des années 1980, Bertrand Tavernier qui rêvait de mettre en scène la relation de l'acteur-vedette des années 1930-1940 Jules Berry, idole de Belmondo qui était très motivé pour le rôle, avec son précepteur, incarné par Jean Rochefort pour lui donner la réplique. L'agent de Belmondo de l'époque, Gérard Leibovici, a justifié l'échec du projet parce que Bébel ne voulait pas partager l'affiche avec quelqu'un. En 1982, il dépasse encore le score du Professionnel avec L'As des as, réalisé par Gérard Oury, où Belmondo s'illustre aussi dans un registre plus comique. Mais les rapports entre l'acteur et la critique, à laquelle Belmondo n'a pas souhaité montrer le film, sont de plus en plus tendus. Face aux millions d'entrées, la critique fait la fine bouche, jusqu'à lancer un appel à zapper L'As des as pour soutenir le film de Jacques Demy, Une chambre en ville, qui ne bénéficie pas du même battage médiatique (Belmondo en prend ombrage et se fend d'une tribune acerbe dans Le Monde). La presse reproche au duo Belmondo-Chateau de servir peu ou prou toujours la même soupe à un public qui en redemande. L'année suivante, Le Marginal en 1983, polar réalisé par Jacques Deray, est un nouveau triomphe public. Il partage la vie de la chanteuse brésilienne Carlos Sotto Mayor entre1983 et 1989, mais doit rompre avec elle à cause de son tempérament volcanique et de sa jalousie. Mais en 1984, Les Morfalous d'Henri Verneuil, tout en faisant un score tout à fait honorable, perd un million de spectateurs par rapport aux précédents succès de Belmondo. Belmondo décide alors d'infléchir son image en revenant à la comédie pure, dans Joyeuses Pâques en 1984, réalisé par Georges Lautner d'après la pièce de théâtre de Jean Poiret. Tout en souhaitant se renouveler au cinéma, Belmondo manifeste également ainsi son envie de remonter sur les planches après s'être blessé en exécutant une cascade sur le tournage de "Hold-up" en 1985, une comédie policière d'Alexandre Arcady.  Belmondo se brouille la mêle année avec René Chateau la même année, mais quelques indices permettent d'en mesurer l'ampleur, comme le fait dans les premiers documentaires tournés sur Belmondo, dans les années 1990, Chateau était flouté dans les images d'archives. Les scénarios paresseux, les réalisateurs vieillissants, les dialoguistes éparpillés façon puzzle (Michel Audiard passe l'arme à gauche en 1985) usent le système Belmondo. Les films étaient de plus en plus mauvais, les scénarios étaient moins travaillés, ils ne correspondaient plus tout à fait à la société de ces années-là. Philippe Labro, qui a dirigé deux fois l'acteur dans les années 1970, prend moins de gants quand Le Monde lui demande de se souvenir : "À un moment, personne n'a osé dire à Jean-Paul qu'il ne faisait plus que des merdes." Il fera le "polar de trop" : Le Solitaire. Sorti en 1987, le film enregistre à peine plus de 900 000 entrées. Une première en un quart de siècle pour Bébel, qui raccroche son costume de "superflic" et arrête les cascades. Ce qu'il fera en 1987 grâce à Robert Hossein. 30 ans après il retrouve donc les planches pour Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, au Théâtre Marigny. L'acteur se dit "ravi d'avoir retrouvé sa vocation d'origine". Puis, il tourne Itinéraire d'un enfant gâté avec Claude Lelouch qui sort en 1988, le film lui permet d'obtenir le César du meilleur acteur pour ce rôle à contre-emploi qui le réhabilite. Toutefois, il ne viendra pas chercher sa statuette. En 1989, il tombe de nouveau amoureux et entame une relation stable, avec l'actrice et danseuse Nathalie Tardivel, de 32 ans sa cadette, devient familière des fans et du grand public et se voit surnommée "Natty". Il l'épousera en 2002. Ensemble, Jean-Paul et Natty Belmondo ont eu une fille qu'ils ont appelée Stella.
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisRobert Hossein le met en scène dans Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand en 1990. Il le joue près d'un an au Théâtre Marigny, avant de partir pour une tournée qui le mènera jusqu'au Japon. Se détournant du cinéma, il rachète le Théâtre des Variétés à Paris après avoir vendu à Canal+ sa maison de production Cerito Films en 1991, joue du Feydeau, du Guitry et du Jean-Michel Ribes Puis ce seront les années Bernard Murat, qui le mettra en scène dans trois pièces, dont deux Feydeau : Tailleurs pour dames en 1993 et La puce à l'oreille entre 1996 et 1997, ainsi que dans Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt en 1998. En 1996, alors que Bernard Murat adapte au cinéma la pièce Désiré de Sacha Guitry, Jean-Paul Belmondo se livre à une sévère diatribe contre les distributeurs qui, selon lui, négligent le cinéma français. On peut comprendre la colère de Belmondo, car le film est un échec public, victime notamment d'un circuit de distribution réduit. Comme un retour aux sources, ces rôles sont ses derniers triomphes. On verra peu l'acteur au cinéma dans ces années là : Six films dont L'Inconnu dans la maison (1992) de son ami Georges Lautner, puis la version Lelouch des Misérables (1995) qui ne rencontre pas le succès escompté, et Une chance sur deux de Patrice Leconte ou il retrouve Alain Delon en 1998, et les deux vétérans donnent la réplique à Vanessa Paradis, Belmondo y exécute à nouveau, à 65 ans, une cascade accroché à un hélicoptère, le film obtient finalement un score inférieur à celui escompté, dépassant à peine le million d'entrées même si le succès est moins au rendez-vous qu'au théâtre où l'acteur rencontre un véritable triomphe. On peut le voir ensuite dans Peut-être (C. Klapisch, 1999), une fable de science-fiction qui ne remporte qu'un succès d'estime, dont Belmondo apprécie l'expérience du tournage, et Amazone (de Broca, 2000) se révèle être un désastre commercial. Ce qui ne l'empêche pas de répondre à l'appel de Bertrand Blier et de participer aux Acteurs en 2000. Jean-Paul Belmondo se fait rare sur les écrans de cinéma depuis les années 2000, affaibli par un accident vasculaire cérébral le 8 août 2001 qui l'a tenu depuis éloigné des plateaux comme des planches, si l'on excepte Un homme et son chien de Francis Huster en 2008, drame dans lequel il interprète un homme qui se retrouve à la rue du jour au lendemain seul avec son chien, au moment où il se sépare de Nathalie Tardivel, mais reste proche jusqu'à partager un double-appartement à Paris pour permettre à Stella de rester en contact avec son père et sa mère. Même en centre de rééducation à Granville, Jean-Paul veut qu'on garde de lui l'image d'un combattant. "Combien de fois m'a-t-il dit "on va s'en sortir, je fais tout pour m'en sortir, car je veux m'en sortir, c'était ça Jean Paul". À la télévision, Paul Belmondo a été commentateur pour les chaînes Infosport et Eurosport. En 2007, il a participé à la version italienne de "Koh-Lanta", "Isola dei Famosi". L'acteur à près de 75 ans, fait en effet très rapidement parler de lui pour une nouvelle relation avec un ancien mannequin belge, finaliste de miss Belgique, Barbara Gandolfi. De 2008 à 2012, le couple se fréquente sur fonds de critiques à l'égard de la jeune femme, ex-playmate de 42 ans sa cadette critiquée pour son CV (elle a été candidate de "L'île de la tentation" et a fait la couverture de Playboy). Si Jean-Paul Belmondo, qui garde des séquelles de son AVC en 2001, assume d'abord cette différence d'âge et les questions que soulèvent cette relation, la romance se terminera devant les tribunaux. Accusée d'avoir profité de son compagnon à hauteur de 200 000 ¤, Barbara Gandolfi sera d'abord reconnue coupable puis acquittée fin 2018. Cela ne l'empêche pas e retrouver une nouvelle fois les plateaux de tournages puisque pendant l'été 2012, Claude Lelouch a annoncé Bébel au casting de son prochain film et donc d'être à l'affiche du film Les Bandits manchots aux côtés d'Antoine Dulery, Franck Dubosc, Aldo Maccione et Audrey Dana, et d'accepter en avril 2013, pour fêter ses 80 ans l'invitation de Michel Drucker qui décide pour l'occasion de lui consacrer un Vivement Dimanche. Depuis 2013, il occupe aussi le poste de rédacteur en chef du magazine bimestriel "Car Life Magazine".
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisDepuis, les hommages se multiplient pour l'ensemble de sa carrière comme au Festival de Cannes en 2011, à la Mostra de Venise en 2016 et aux César en 2017, une récompense que Bébel avait toujours refusée jusque-là (alors qu'il avait remporté le César du meilleur acteur en 1989). "Je pense que le public est le seul jury qui puisse nous accorder des distinctions", expliquait-il dans un communiqué. Mais pour la famille et les proches de l'acteur, ce n'était pas la seule raison, relate le JDD. L'Académie des César avait choisi pour trophée une compression de César Baldaccini, un artiste contemporain rival de son père, Paul Belmondo, au style plus académique. "Ils ne font pas le même métier. L'un était sculpteur, l'autre est compresseur", tranchait le fils. Un César qui avait donné lieu à une standing ovation de plusieurs minutes. À l'issue de cet hommage poignant, il était revenu sur les tous débuts de sa carrière : "Ces films que vous avez vu, ont pu se faire grâce à ma mère", avait-il dit au gratin du cinéma français. "Tout jeune, quand j'allais au théâtre, tout le monde trouvait que j'avais une sale gueule. Une fois ça va, deux fois ça va, trois fois, non. Alors ma mère m'a dit: Tu dois être comme ton père, avoir du courage. Et je n'ai jamais manque de courage, ce qui fait que je suis là", avait-il dit d'une voix tremblante, appuyée sur sa canne. L'homme est resté accessible jusqu'au bout, tout en préservant sa vie privée. Diminué par la maladie, il resplendissait toujours d'une confiance inaltérable dans la vie, communiquait sa joie d'être au contact du public. Il émanait de lui un charisme solaire, unique dans l'histoire du cinéma français, du cinéma tout court. Ces dernières années, il avait dû enterrer ses complices, de Guy Bedos au meilleur ami, Charles Gérard, avec lequel il ne cessait de partager fous rires et matchs à Roland-Garros. Et il avait dit adieu au fil des années à ses plus fidèles amis, ceux de la promo 1952 du Conservatoire : Jean Rochefort, Bruno Cremer ou encore Jean-Pierre Marrielle. "Quel coup dur ! Je suis effondré ! On a beau s'y attendre, une nouvelle pareille est dure à encaisser ! Jean-Pierre, c'était plus qu'un ami. J'étais son ombre, il était la mienne", confiait-il en avril 2019, après la disparition de Jean-Pierre Marielle. Plus les années défilent, plus Jean-Paul Belmondo apparaît de moins en moins. Le 16 septembre 2019, on apprend qu'il est victime d'une chute, qui lui cause d'importantes douleurs aux épaules, aux côtes et aux jambes. Depuis, sa famille a tenté de rassurer le plus régulièrement possible les fans, en assurant qu'il allait bien. En 2020, Jean-Paul Belmondo confiné dans son appartement parisien que Jean-Paul Belmondo a fêté ses 87 printemps et a envoyé un message aux personnels soignants, mobilisés contre le coronavirus, dans une vidéo dévoilée au JT de TF1 jeudi. «Bon courage hein, allez», a-t-il déclaré le point levé. Mais en début d'année 2021, l'acteur est de nouveau hospitalisé pour une "fatigue générale". En juin, des nouvelles rumeurs sur son état de santé agitent la toile. Dans une interview accordée à Télé Star pour la sortie de son téléfilm, Antoine Duléry, avait tenté d'éteindre l'incendie : "Jean-Paul va très bien, j'ai déjeuné avec lui lundi dernier et j'ai passé un excellent moment. J'entends des rumeurs qui sont totalement fausses. Jean-Paul est une leçon d'optimisme", avait-il déclaré.
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisJean-Paul Belmondo, l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français, s'est finalement éteint à l'âge de 88 ans le lundi 6 septembre 2021, a annoncé son avocat Maître Michel Gofest à l'AFP, d'après lui, "il était très fatigué depuis quelque temps, il s'est éteint tranquillement. On y pensait depuis quelques semaines", confessait au micro RTL ce lundi son ami Alain Delon. Au lendemain d'un hommage national jeudi après-midi, aux Invalides,  marquée par un discours d'Emmanuel Macron mais aussi du petit fils de l'acteur, Victor Belmondo, la cérémonie s'est achevée par le départ du cercueil de Bébel sur la musique "Chi Mai", composée par Ennio Morricone pour le film Le Professionnel en 1981 et interprétée par la Garde républicaine, les obsèques de Jean-Paul Belmondo ont eu lieu le matin du vendredi 10 septembre, avec une cérémonie religieuse en l'église de Saint-Germain-des-Près à Paris, qui s'est tenue devant un parterre de personnalités, marquée par la présence surprise d'Alain Delon. Le cercueil de Bébel est ensuite sorti sous un tonnerre d'applaudissements avant de se diriger vers le crématorium. Une crémation qui s'est déroulée dans la plus stricte l'intimité.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Guillaume Evin, L'encyclopédie Belmondo, Hugo et Compagnie, 2013, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Belmondo, https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-114/biographie/, https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210906-l-acteur-fran%C3%A7ais-jean-paul-belmondo-est-mort, https://www.franceculture.fr/personne/jean-paul-belmondo#biography, https://www.franceinter.fr/culture/jean-paul-belmondo, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/jean-paul-belmondo/jean-paul-belmondo-monstre-sacre-du-cinema-francais-est-mort-a-l-age-de-88-ans_3303613.html, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/jean-paul-belmondo/mort-de-jean-paul-belmondo-huit-choses-que-vous-ne-saviez-peut-etre-pas-sur-bebel_4762215.html, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/jean-paul-belmondo/mort-de-jean-paul-belmondo-comment-les-films-d-action-estampilles-bebel-ont-ecrase-le-box-office-pendant-dix-ans_4763097.html, https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jean-Paul_Belmondo/108311, https://www.lci.fr/culture/avc-deces-de-sa-fille-jean-paul-belmondo-un-battant-face-aux-epreuves-de-la-vie-2195798.html, https://www.lefigaro.fr/cinema/belmondo-le-professionnel-du-syndicalisme-20210908, https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/09/06/la-mort-de-jean-paul-belmondo-star-populaire-du-cinema-francais_6093607_3382.html, https://www.linternaute.com/cinema/biographie/2567732-elodie-constantin-natty-barbara-gandolfi-quelles-femmes-ont-marque-la-vie-de-belmondo/, https://www.linternaute.com/cinema/biographie/1414397-jean-paul-belmondo-l-hommage-les-obseques-images-de-l-ultime-adieu-a-l-acteur/, https://www.marieclaire.fr/,jean-paul-belmondo-le-magnifique-en-10-films,842833.asp, https://www.parismatch.com/People/Jean-Paul-Belmondo-poing-leve-pour-soutenir-les-soignants-1681735, https://www.premiere.fr/Star/Jean-Paul-Belmondo, https://www.programme-tv.net/biographie/78366-belmondo-paul/, https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12472121-jeanpaul-belmondo-le-magnifique-du-cinema-francais-est-mort-a-88-ans.html, https://www.rtl.fr/culture/cine-series/jean-paul-belmondo-l-enfant-gate-du-7e-art-a-la-carriere-legendaire-7800906896, et https://www.voici.fr/bios-people/jean-paul-belmondo.
 
Jean-Paul Belmondo, un acteur attachant qui a fait briller le cinéma françaisJean-Paul Belmondo a été l'acteur de mon enfance et de mon adolescence, et mes films préférées sont Cartouche en 1962 où Bébel incarne un brigand qui sévissait à Paris à la Cour des Miracles au début du XVIIIe siècle et il en fait un personnage bagarreur au grand c½ur, L'homme de Rio en 1964, la seule véritable adaptation de Tintin au cinéma, Borsalino en 1970, où Bébel fait équipe avec Alain Delon, nous montrant l'ascension de François Capella et Roch Siffredi, deux truands du milieu, dans le Marseille des années folles, et où les deux acteurs sont à partie égale dans ce film avec une fin triste et émouvante, L'Héritier en 1973, en décrivant les difficultés d'un jeune homme contraint d'assurer son héritage, il raconte les interactions entre les pouvoirs politiques, industriels et médiatiques dans la France des années 1970, Stavisky en 1974 où Bébel fait un Stavisky, charmeur et séduisant, qui est fascinant, dans un film où c'est l'agonie de la IIIème République qu'Alain Resnais qui est retracée avec Stavisky, Peur sur la ville en 1974, un film qui a su concurrencer L'inspecteur Harry au niveau de l'action et le giallo italien avec son tueur Minos, Le Corps de mon ennemi en 1976 dans la région lilloise et nous montrant le visage peu reluisant des patrons du textile lillois, où Bébel dans un film se mettant lentement en place, se venge de ces derniers qui l'ont envoyé en prison pour un double meurtre qu'il n'a pas commis, Le Professionnel en 1981, qui critiquait directement la politique de la Françafrique, s'inspirant des films d'art martiaux, des films policiers américains et du western, et L'as des As en 1982, une comédie d'action qui montrait qu'à travers l'humour on pouvait parler de sujets graves comme le nazisme et l'antisémitisme. J'aime aussi une Une chance sur deux en 1998 permettant de réunir Bébel et Delon plus complcie que jamais dans un film, où ils se moquent allégrement des films dans lesquels ils avaient joué bien aidé par Vanessa Paradis. Et vous quels films de Bébél avez-vous aimés ?
 
Merci !   
Tags : Cinéma
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#Posté le lundi 13 septembre 2021 07:09

Modifié le lundi 13 septembre 2021 08:12

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les-anges-noir-666, Posté le lundi 13 septembre 2021 10:57

bel hommages a Jean-Paul Belmondo
ti-bo
Jeff


Loups-06, Posté le lundi 13 septembre 2021 10:11

bel hommage à notre Bebel mon ami
kiss


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le lundi 13 septembre 2021 10:08

bel hommage à ce grand messieur du cinéma français mon ami
bisous


jema-lou, Posté le lundi 13 septembre 2021 09:47

Waouh ... fabuleux ce long ( non pas métrage) mais récit relatant la vie de notre " BEBEL " R.I.P.
Mon cher ALEXANDRE ... je te souhaite une bonne semaine, une paisible soirée ... KISS !


le-royaume-de-marie, Posté le lundi 13 septembre 2021 09:47

Voilà un bel hommage à Jean Paul Belmondo


les-babies-anges-noirs, Posté le lundi 13 septembre 2021 09:07

bel hommage a ce grand homme du cinema français que j'adoré
mouah
clown Dany


les-amis-des-nours, Posté le lundi 13 septembre 2021 08:35

bel hommage a ce grand acteur
Noah


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