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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le 17 octobre 1961 : un massacre occulté des mémoires

Le 17 octobre 1961 : un massacre occulté des mémoiresL'État français importa progressivement en métropole la violence qu'il déployait au Maroc et en Algérie depuis les années 1940 dans sa lutte contre les nationalismes d'indépendance. Des tactiques institutionnalisées, dont la torture et l'assassinat, furent ainsi mises en œuvre jusqu'à Paris pour démanteler le FLN. De 1925 à 1945, les Algériens ont été «suivis» par une équipe spécialisée, la Brigade nord-africaine de la préfecture de police. Celle-ci dissoute, les «indigènes» devenus «Français musulmans d'Algérie» sont désormais l'affaire de tous les personnels de police. Au début des années 1950, l'émeute algérienne devient un sujet de préoccupation majeur, exacerbé par la répression féroce de la manifestation du 14 juillet 1953, place de la Nation. Une nouvelle police spécialisée est alors reconstituée avec la Brigade des agressions et violences. Ses objectifs : pénétrer les «milieux nord-africains» et ficher les Algériens. Et entre 1958 et 1962, dans le contexte de la guerre ouverte en Algérie, le répertoire policier se radicalise : il faut désormais «éliminer les indésirables». Rafles, camps d'internement et retours forcés se multiplient. Les brutalités policières deviennent fréquentes, jusqu'à la torture. Le préfet de police Maurice Papon reçoit un «chèque en blanc» pour combattre le FLN. Les massacres d'octobre 1961 incarnent le moment le plus tragique de cette période noire. Papon était appuyé dans le gouvernement par ceux qui désapprouvaient les choix du général de Gaulle dans les négociations en cours pour l'indépendance de l'Algérie. Il faut dire que le premier ministre, Michel Debré, qui avait été dessaisi du dossier algérien par de Gaulle, avait insisté pour qu'on lui laisse celui du maintien de l'ordre en France métropolitaine, et il a pu déployer une action qui prenait le contre-pied de l'action mise en œuvre par le général de Gaulle. Pour ce faire, il s'entoura de Roger Frey, nommé au ministère de l'intérieur en mai 1961 au moment où s'ouvrent les négociations d'Evian, en remplacement de Pierre Chafenet. Surtout, il obtient le remplacement fin août d'Edmond Michelet, le garde des sceaux, qui s'opposait aux méthodes brutales et illégales mises en œuvre par Papon. Il sera remplacé par Bernard Chenot, un homme jugé plus accommodant, ce qui laissera les mains libres à Papon pour se livrer à la répression du 17 octobre 1961. Papon a ainsi préparé et orchestré la violence de la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer.
 
Le 17 octobre 1961 : un massacre occulté des mémoiresParis, mardi 17 octobre 1961. À l'appel du FLN, 30 000 Algériens de la région parisienne, souvent en famille, tentent de manifester ce soir contre le couvre-feu le couvre-feu discriminatoire que leur avait imposé le préfet de police Maurice Papon. Dans la nuit noire, sous une pluie battante, des milliers de manifestants sont brutalement entassés dans des cars de police ou des bus réquisitionnés et emmenés au Palais des Sports, à Vincennes, à la Préfecture, ou au stade Coubertin où leur identité va être vérifiée par la police qui a vu depuis le début de l'année, plusieurs policiers trouver la mort dans des attentats isolés attribués au FLN en région parisienne, au moins cinq au cours du mois de septembre et début octobre, et se retrouvent frappés, expulsés en Algérie, et internés dans des camps d'internement, dès les premiers manifestants engagés sur le pont de Neuilly, c'est le massacre sur une foule calme, endimanchée et parfois venue en famille, et surtout non armée. Cette nuit-là la police parisienne a fusillé, noyé (Certains corps sont retrouvés dans la Seine), massacré à coups de crosse des Algériens désarmés, violence déchaînée à l'écoute de messages radio mensongers de la police annonçant à tort la mort par balles de collègues, qui a lieu aussi place de l'Étoile, boulevard Saint-Michel, sur les Grands boulevards, où un badaud devant le cinéma le Rex aura les cervicales brisées par des coups de matraques. Et au moment même où les pouvoirs publics minimisaient les faits, la police continuait la chasse à l'homme. Selon la version officielle, rendue publique le lendemain, les affrontements ont fait 2 morts du côté des manifestants et 2 blessés par balle parmi les forces de l'ordre. La thèse est claire : les Algériens étaient armés et la police en état de légitime défense. En réalité, il n'y eut pas un seul policier blessé par balle. Mais la répression fit plus de 200 morts. En 1988, Constantin Melnik, conseiller au cabinet de Michel Debré pendant la guerre d'Algérie, estimera que les "exactions" de la police ont fait une centaine de morts, tandis qu'un rapport au gouvernement en 1998 en comptabilisera 48.
 
Le 17 octobre 1961 : un massacre occulté des mémoiresLes jours suivants seront mis à profit par les pouvoirs publics pour faire obstacle à toute enquête indépendante et justifier les mesures de répression, avec l'accord tacite de l'opinion. Le massacre sera ainsi refoulé de la conscience collective. Mais, pendant une trentaine d'années, ce drame a été «oublié». Il faut dire que sur le moment, il y a eu censure de la presse, avec l'empêchement des journalistes à se rendre sur les lieux de détention des Algériens, par exemple. Le général de Gaulle cherche à garder à ses côtés des gens qui lui sont fidèles, quand bien même ces derniers désapprouveraient sa politique algérienne. Il fait donc savoir son mécontentement à Michel Debré au lendemain du 17 octobre, mais s'abstient de rendre publique sa désapprobation. Il garde le silence, et prolonge d'une certaine manière l'occultation de cet événement. Et puis très vite, les instructions judiciaires ont été closes sans aboutir. Il y en a eu une soixantaine, elles ont toutes débouché sur des non-lieux. Une volonté d'oubli judiciaire, qui s'est combinée avec les décrets d'amnistie, qui couvraient les faits de maintien de l'ordre en France, une difficulté à accéder aux archives, l'épuration d'un certain nombre de fonds... tout cela a contribué à ce phénomène d'occultation jusqu'à la fin des années 1970. À cela se double un autre facteur d'occultation qui a joué : la volonté du pouvoir algérien de ne pas mettre en valeur une initiative prise par la Fédération de France du FLN, qui avait organisé la manifestation du 17 octobre. La Fédération de France était en effet devenu un fief d'opposition au nouveau pouvoir en raison de son ouverture aux idéaux et aux valeurs de la gauche européenne, syndicale et politique. Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de faire connaître le massacre comme le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l'été 1962, nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud. Par la suite, d'autres facteurs ont pris le relais. En 1961, Gaston Deferre, à l'époque sénateur, avait protesté de façon très vigoureuse contre la répression policière. Mais quand Jean-Louis Béninou, journaliste à Libération, va le voir pour lui demander de faire la lumière sur cet événement, au début des années 1980, M. Deferre, devenu ministre de l'intérieur, lui répond qu'il n'en est pas question. Il a fait le choix de ne pas ouvrir ce dossier.
 
Le 17 octobre 1961 : un massacre occulté des mémoiresCe que les historiens montrent aujourd'hui, c'est que la violence de la répression le 17 octobre dépasse les techniques de maintien de l'ordre classique et qu'elle est à mettre en regard avec les techniques de répression coloniale qui ont cours dans l'Empire colonial. Lors d'un procès pour diffamation intenté à l'historien et militant Jean-Luc Einaudi en 1997, Maurice Papon reconnaît, tout au plus, une vingtaine de victimes. Il faut attendre 1998 et un rapport demandé (PDF) par Jean-Pierre Chevènement pour porter ce décompte à 32 victimes. Une autre enquête réalisée sur les archives judiciaires et remise en 1999 au gouvernement évalue à 48 le nombre de morts, tout en l'estimant "très vraisemblablement inférieur à la réalité".  "Au bas mot, le 17 octobre, c'est une centaine de morts, estime l'historien Fabrice Riceputi. Mais ça peut être bien plus. Il y a les corps qui n'ont pas été repêchés." Enfin, pour les historiens Jim House et Neil MacMaster, "en septembre et en octobre, bien plus de 120 Algériens furent assassinés par la police en région parisienne". L'écrivain Jean-Luc Einaudi décomptait pour sa part "393 morts et disparus" sur la même période, mais ce bilan a été contesté par plusieurs historiens. Au-delà des chiffres, de nombreuses familles françaises attendent toujours une reconnaissance du rôle de l'État dans ce massacre. Il faudra attendre 2012 pour qu'un président, François Hollande, rende "hommage aux victimes" d'une "sanglante répression" qui s'abattit sur ces hommes manifestant pour "le droit à l'indépendance". Cette année, Emmanuel Macron est allé plus loin en dénonçant des "crimes inexcusables pour la République" commis "sous l'autorité" du préfet de l'époque, Maurice Papon. Mais certaines associations jugent les mots encore insuffisants.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Jean-Luc Einaudi, La Bataille de Paris (17 octobre 1961), Seuil, 1991, Le 17 octobre 1961. Un crime d'Etat à Paris, La Dispute, 2001, Jim House, et Neil Macmaster, Paris 1961. Les Algériens, la terreur d'État et la mémoire, Folio, 2006, Emmanuel Blanchard, La police parisienne et les Algériens (1944-1962), Nouveau Monde éditions, 2011, https://www.franceculture.fr/oeuvre-la-police-parisienne-et-les-algeriens-1944-1962-de-emmanuel-blanchard.html, et https://www.lhistoire.fr/livres/la-police-parisienne-et-les-alg%C3%A9riens-1944-1962, Marcel Péju, et Paulette Péju, Le 17 octobre des Algériens suivi de La triple occultation d'un massacre, La Découverte, 2021, https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/algerie/recit-le-17-octobre-1961-le-jour-ou-la-police-francaise-a-jete-des-manifestants-algeriens-dans-la-seine-a-paris_4796957.html, https://www.la-croix.com/Le-17-octobre-1961-sanglante-repression-contre-Algeriens-Paris-2021-10-13-1301180293, https://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/17/17-octobre-1961-ce-massacre-a-ete-occulte-de-la-memoire-collective_1586418_3224.html, et https://www.lhistoire.fr/17-octobre-1961-combien-de-victimes.
 
Merci !

L'État français importa progressivement en métropole la violence qu'il déployait au Maroc et en Algérie depuis les années 1940 dans sa lutte contre les nationalismes d'indépendance. Des tactiques institutionnalisées, dont la torture et l'assassinat, furent ainsi mises en œuvre jusqu'à Paris pour démanteler le FLN . De 1925 à 1945, les Algériens ont été «suivis» par une équipe spécialisée, la Brigade nord-africaine de la préfecture de police . Celle-ci dissoute, les «indigènes»...

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#Posté le dimanche 17 octobre 2021 07:20

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