Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Photo de taigong788

taigong788

Blog secret

Description :

Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (31)

  • Com' 50.000
  • Paparazzi
  • Écolo
  • Tag
  • Pimp
  • Fans 100

» Suite

Son profil

Profil de taigong788
taigong788

Ici et maintenant !

44 ans
HEM (59)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 1

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/07/2009 à 12:05
  • Mise à jour : Aujourd'hui à 08:05
  • 539 747 visites
  • 874 visites ce mois
  • 6 433 articles
  • 51 357 commentaires
  • 697 amis
  • 727 favoris
  • 52 868 kiffs

Son morceau préféré

Il était une fois - Si près ♪

Jouer Top 10 Il était une fois - Si près ♪ (Disney)

Skyrock music Ajouter

Tags

  • Cadeaux
  • cadeaux reçus
  • Cinéma
  • comics
  • Dark Ages
  • FOOTBALL
  • fêtes
  • Histoire
  • Histoire britannique
  • Histoire de France
  • Histoire des États-Unis
  • Histoire du christianisme
  • Histoire du Japon
  • Jeu Video
  • Littérature
  • mangas
  • message
  • Mythologie
  • Séries TV
  • western spaghetti

» Suite

Ses archives (6 424)

  • Bienvenue Sabine !
  • Kumichou Musume to Sewagakari
  • Bon anniversaire Fréderick et Stanislas !
  • Patrick Swayze, un acteur talentueux mort trop tôt

» Suite

Ses fans (1 814)

  • BonheurBlow
  • SOTYLOVE
  • rima-chan-sama
  • jimlyon
  • michel-ho
  • Arnaud20
  • Daniella97
  • diamond-painting1
  • auteur-copositeur
  • Miaouuw

» Suite

Sources (727)

  • jimlyon
  • kaaz
  • brgw
  • AppelleMoiManon
  • Cindy-Carolina
  • Anawi-Japan
  • Naori
  • Nojiko-Sama
  • World-x-Manga
  • Animeiga

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (7 abonnés)

RSS

Retour au blog de taigong788

Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l'horreur avant de perdre pied (partie 2)

Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)En 1957, Hammer Film Productions a commencé à produire sa propre série de films de monstres en Eastmancolor pour Universal qui distribuait les films aux États-Unis avec la 20th Century Fox et Columbia, à commencer par Frankenstein s'est échappé (1957, seule fois où Christopher Lee interprète la créature)  suivi de La Revanche de Frankenstein (1958), où Peter Cushing fait un docteur Frankenstein froid et sans scrupule, et par le plus grand succès au box-office du Cauchemar de Dracula (1958), où l'on voit le 1er affrontement entre Van Helsing interprété par Peter Cushing et Dracula interprété par Christopher Lee,  et de La malédiction des pharaons (1959) , où la momie interprété par Christopher Lee, est dans la lande britannique brumeuse et affronte un Lord interprété par Peter Cushing, auxquels s'ajouteront Les Deux Visage du Dr Jekyll (1959), dans lequel le Dr Jekyll devient un Hyde séduisant et tentateur, La nuit du loup garou (1961), adaptation du roman de Guy Endore transposé en Espagne, où on sympathise pour le loup-garou interprété par Oliver Reed, Le Fantôme de l'Opéra (1962) qui se déroule à Londres au lieu de Paris et met en avant que le monstre n'est pas forcément le méchant du film, L'empreinte de Frankenstein (1963), où Peter Cushing retrouve le rôle de Frankenstein qui perd le contrôle de sa créature sous le contrôle d'un hypnotiseur, Les Maléfices de la Momie (1963) dans un décor londonien brumeux où la momie ressuscite pour se venger, Dracula : Prince des Ténèbres (1966), suite officielle du Cauchemar de Dracula, où Christopher Lee reprend le rôle de Dracula le portant sur toute sa présence puisqu'il n'avait pas de dialogue, Frankenstein créa la femme (1967), où Peter Cushing à nouveau dans le rôle du docteur a cette fois un côté sympathique à côté de sa création interprété par la superbe Susan Denberg, Dans les griffes de la momie (1967), qui se déroule entièrement en Égypte qui est un hommage au film de Karl Freund, Dracula et les Femmes (1968), où Christopher Lee retrouve le rôle de l'archi-vampire dans une ½uvre critique et violente portée par la très belle Veronica Carlson, Le retour de Frankenstein (1969), où Peter Cushing fait une véritable crapule n'hésitant pas à tuer pour réussir se ses expériences, Une messe pour Dracula (1970) suite directe de Dracula et les Femmes soulignant la puissance subversive de Dracula interprété par Christopher Lee, Les Horreurs de Frankenstein (1970), où Ralph Bates remplace Cushing dans le rôle du docteur Frankenstein dans un jeu cynique et immoral, Les Cicatrices de Dracula (1970) où Christopher Lee reprend le rôle de Dracula suite à un chantage de la Hammer dans un film gore où les hammer girls sont un atout indéniable, La Momie Sanglante (1971), où la momie est une femme et la magnifique Valerie Leon tient sur ses épaules ce film, Dr. Jekyll and Sister Hyde (1971), où Ralph Bates interprétant le Dr. Jekyll se transformant en Hyde interprété par la sublime Martine Beswick, sous le fond de l'affaire Jack l'Éventreur dans un film montrant la laideur de la ville de Londres cachant ses turpitudes, Dracula 73 (1972) et sa suite Dracula vit toujours à Londres (1974), où Van Helsing et Dracula (interprété une dernière fois par Christopher Lee) s'affrontent dans la Londres moderne, La Légende des Sept Vampires d'or (1974), montrant à nouveau Van Helsing  interprété une dernière dois par Peter Cushing et Dracula s'affronter en Chine dans un film mixant horreur et Kung-Fu, Frankenstein et le monstre de l'enfer (1974), où Peter Cushing a un rôle plus sympathique même si le docteur est toujours obsédé par son ½uvre, Capitaine Kronos : Tueurs de Vampires (1974), voulant renouveler la franchise avec Horst Janson et Caroline Munro dans un film alliant western spaghetti, film de cape et d'épée, chanbara et enquête policière, dans un récit fantastique. Universal étant également le distributeur de plusieurs des films, permettait à la Hammer de reproduire plusieurs caractéristiques des horreurs originales d'Universal, mais mettra en avant de nouveaux personnages et monstres comme dans Le redoutable homme des neiges (1957), prônant un discours humaniste, où l'ennemi n'est pas le Yéti mais les humains, Les Maîtresses de Dracula (1960), où Van Helsing combat les disciples de Dracula, Le Baiser du Vampire (1963), où un couple de jeune mariés affronte le professeur Varna et sa secte vampirique, Gorgone : La déesse de la terreur (1964), où l'on retrouve le duo Cushing et Lee, avec Barbara Shelley la triste héroïne ne connaissant pas son état de Gorgone, La Déesse de feu (1965), et La déesse des Sables, reprenant librement She de H.R. Haggard, La femme reptile (1966) avec son monstre nouveau qui est une jeune fille qui se transforme malgré elle, L'invasion des morts-vivants (1966), une critique du capitalisme dans lequel le méchant de l'histoire transforme les habitants d'un village en zombie pour travailler au fond de sa mine d'étain pour s'enrichir, The Vampire Lovers (1970), et Lust for the Vampire (1971), reprenant librement le roman Carmilla qui se termine sur Les sévices de Dracula (1971), où les s½urs Collinson sont le principal atout du film, Comtesse Dracula (1971) où on se centre sur la légende d'Erzsébet Báthory, Le Cirque des Vampires (1972), un mélange réussi entre ambiance d'Europe centrale et de cirque, dans lequel un cirque ambulant, dont les artistes vampiriques s'en prennent aux enfants d'un village serbe du XIXe siècle, ou des monstres plus humain comme Jack l'éventreur (1959), où ce dernier est un docteur fou dans un film à l'ambiance fantastique, et La Fille de Jack l'éventreur (1971), une histoire sombre, où la fille de Jack l'Éventreur devient tueuse à son tour malgré elle. Tandis qu'Universal se tourne vers les créatures géantes, comme Tarantula ! (1955), où une tarentule géante, d'origine expérimentale, sème la terreur dans une contrée américaine, Le Peuple de l'enfer (1956), où des archéologues découvrent un peuple d'êtres humains albinos vivant sous la terre qui ne veulent pas forcément notre bien, et La chose surgit des ténèbres (1957), dans lequel une mante religieuse géante venue des glaces de l'Arctique s'approche de New York. Mais, un film se dégage amplement de cette période Le Monstre des Abimes (1958), un film réalisé par Jack Arnold avec Troy Donahue, et Arthur Franz, dans lequel Donald Blake, professeur de biologie dans une université, fait venir pour ses expériences sur l'évolution un spécimen de c½lacanthe, poisson préhistorique qui semble provoquer d'étranges réactions sur ceux qui l'approchent.
 
Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)Même si ce film est mineur et manque de moyens, il est très attachant et prend pour sujet la mutation, mais aussi le danger atomique. Et durant cette période, FM a fait la promotion des films Universal Monsters avec des articles originaux destinés aux adolescents et à ce que l'on appellera plus tard les préadolescents. Il utilisait des images fixes des films, des illustrations promotionnelles et de nouvelles illustrations originales pour illustrer ses pages de manière somptueuse, et ajoutait aux légendes et aux ½uvres dont les monstres étaient issus. Le tirage du magazine a augmenté jusqu'à la fin des années 1960, lorsque les films plus anciens ont commencé à apparaître avec une fréquence décroissante à la télévision et que l'intérêt des fans a diminué avec eux. Néanmoins, tout au long des années 1960, les kiosques à journaux étaient remplis de magazines concurrents consacrés aux monstres classiques et aux films dans lesquels ils sont apparus. Avec Shock Theatre et Famous Monsters of Filmland suscitant l'intérêt pour les monstres universels, Aurora Plastics Company a approché Universal avec l'idée de produire des modèles en plastique de styrène du plus vénérable des monstres. Après la Seconde Guerre mondiale, l'industrie du modèle en plastique aux États-Unis s'était concentrée sur les armes de guerre, ainsi que sur les voitures et les camions. Aurora pensait qu'il y avait un intérêt inexploité pour les modèles, un intérêt dans lequel la société pourrait rivaliser avec des sociétés telles que Monogram et Revell. En 1961, ils ont présenté Frankenstein, sur le modèle de l'image de Boris Karloff, qui a été un succès. L'année suivante, Lugosi en tant que Dracula et Lon Chaney Jr. en tant que Loup-garou sont apparus. Étant donné que les films originaux avaient été réalisés en noir et blanc, la première fois que les monstres sont apparus en couleur pour de nombreux fans, c'était sur les boîtes contenant les kits. En 1962, l'émission de télévision Road 66 avait un épisode, "Lizard's Leg and Owlet's Wing", écrit par Stirling Silliphant, qui était un hommage aux monstres Universal, avec Boris Karloff, Lon Chaney, Jr., et Peter Lorre jouant eux-mêmes, et avec Karloff et Lon Chaney Jr. enfilant, pour la dernière fois, leur maquillage original du monstre de Frankenstein et du Loup-garou. De 1964 à 1966, la sitcom de CBS Les Monstres (The Munsters), rivale de la famille Addams qui présentait une famille macabre basée sur plusieurs personnages d'Universal, dont la créature de Frankenstein de Karloff et le Dracula de Lugosi. NBC tenta de redémarrer la série entre 1988 et 1991, mais le reboot sera finalement entre les mains de Rob Zombie comme il l'a annoncé en juin 2021, et il a confirmé son casting en octobre : Jeff Daniel Phillips en Herman Munster, sa femme Sheri Moon Zombie en Lily Munster et Dan Roebuck en Grandpa Munster. En 1970, les kits ont été sortis une deuxième fois, améliorés par l'ajout de détails brillants dans l'obscurité tels que les mains, les bases et les accessoires. Aurora a fini par faire partie de Nabisco, et les moules et les droits des kits ont été vendus à des sociétés rivales, dont Revell et Monogram. Ils continuent d'apparaître de temps en temps, généralement commercialisés par de plus petites sociétés de boutique, mais en 1965, ils ont été facilement trouvés dans la section des modèles de n'importe quelle pharmacie.
 
Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)La machine Universal Monster se relance avec la parodie de 1974 de Mel Brooks, Young Frankenstein, qui a rendu un brillant hommage au style des films. La photographie en noir et blanc de Gerald Hirschfield évoque particulièrement le style expressionniste des Universal Horror.  Le Fantôme de l'opéra revient dans l'opéra-rock Phantom of Paradise en 1974 réalisé par Brian de Palma, qui livrait de façon détournée une critique virulente de l'industrie hollywoodienne dans un film qui n'était pas produit par Universal mais décevant car il suivait trop d'influence littéraire et se dégageait nettement du récit original. L'inspiration des Universal Monsters est aussi visible avec le téléfilm Dracula et ses femmes vampires de Dan Curtis en 1974, scénarisé par Richard Matheson, se veut une mise en image assez fidèle, avec des développements narratifs qui furent intégrés par Coppola dans sa propre version cinématographique avec le coup de génie de Dan Curtis de confier le rôle du comte Dracula à Jack Palance. Malheureusement ce film donnera l'image d'un vampire romantique qui va influencer les films de John Badham et Francis Ford Coppola. Pourtant cela aurait pu être autrement puisque le personnage de Dracula a été repris en 1970 dans le film Les Nuits de Dracula de Jesús Franco dans une version plutôt réussie s'inspirant parfaitement du roman avec un casting impressionnant dans lequel se trouve Christopher Lee en Dracula, Herbert Lom prometteur dans le rôle de Van Helsing et surtout un Klaus Kinski dans la peau de Renfield, pour un film hélas trop court ne durant qu'1h30 résumant une grande partie du roman, et dans le TV film britannique de Philippe Saville, Count Dracula diffusé pour la première fois en décembre 1977, parmi les plus fidèles des nombreuses adaptations du livre original lui marquant beaucoup de respect, et celle-ci aurait pu changer la donne, où on mélange Quincey Morris et Arthur Holmwood en Quincey Holmwood. Les performances de Louis Jourdan en Dracula pour qui «la méchanceté, attrayante, très attrayante. Si nous réussissons, nous aurons gagné notre journée. Si le public peut être assez troublé pour dire que Dracula a peut-être raison dans ce qu'il dit, alors nous avons gagné... C'est un ange, un ange déchu. Je pense que Dracula devrait être joué comme une personne extrêmement gentille, qui croit vraiment qu'il fait le bien. Il donne la vie éternelle. Il prend du sang et il donne du sang.», et celle de Frank Finlay en Van Helsing sont saluées. Susan Penhaligon et Judi Bowker rendent justice à Mina et Lucy, fragiles mais fortes. En 1979, Dracula revient dans une version qui suit son adaptation scénique réussie dans un film réalisé par John Badham. Il a été joué plus de 900 fois à Broadway entre 1977 et 1980, avec le film tourné simultanément. Frank Langella a dépeint le rôle-titre avec des éloges de la critique et l'approbation du public, mais dans les critiques, la performance a été comparée - peut-être inévitablement - aux décennies de Lugosi plus tôt. Sans surprise, au même moment, un Dracula gothique est revenu dans les salles de cinéma en première diffusion, une version comique est également apparue, un film intitulé Le Vampire de ces dames en 1979 de Stan Dragoti, avec George Hamilton, où après avoir été chassé de son château, le comte Dracula débarque à New-York pour trouver sa femme. Mais le Dracula de Badham a le droit à une intrigue originale de Stoker révisée pour rendre le film – qui était annoncé avec le slogan «Une histoire d'amour» – plus romantique. La performance de Langella a attiré des critiques qui approuvaient le film, tout comme les décors et l'ambiance du film, mais il était évident que le pouvoir de Dracula de faire s'évanouir les membres du public de peur était une chose du passé, et il s'avère que le film prend le contre-pied du roman de Bram Stoker en mélangeant et fusionnant les personnages, en resserrant largement l'action dans le temps et dans l'espace, et fait tout pour qu'on prenne le parti de Dracula, car Langella pensait que Dracula avait un «gentleman en lui, alors que les méchants étaient ceux qui voulaient le détruire, et nous voyons qu'aujourd'hui dans de nombreux cas : l'ignorance conduit au désir de détruire différentes personnes», ce qui en fait une adaptation décevante.
 
Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)Ce film aurait pu lancer une nouvelle franchise dans les années 1980, puisque sortirent Le Loup-garou de Londres (1981), la comédie d'horreur de John Landis connu par ses effets spéciaux impressionnants comme la transformation en loup-garou, et la retenue surprenante et l'humour satirique du film qui restent les plus impressionnants donnant une comédie dramatique sur deux américains en voyage en Angleterre, l'un se fait tuer par un loup garou alors que l'autre mordu par loup-garou le devient et connaîtra un sort tragique alors qu'il avait trouvé l'amour, ce film a été un succès grâce aux excellents maquillages de Rick Baker et la sobriété de sa mise en scène teintée de réalisme, et arriva à tenir la distance avec la concurrence qui sortait la même année «Hurlements» (Joe Dante), «Wolfen» (Michael Wadleigh) et «FullMoon High» (Larry Cohen), et La Promise (1985), un remake de la Fiancée de Frankenstein sous forme de film alliant drame et romantisme avec Jennifer Beals, Clancy Brown, et Sting, dans lequel le docteur Frankenstein décide de créer une compagne à son terrible monstre qu'il nomme Eva, mais cette dernière est terrorisée à la vue de son promis qui, fou de rage, prend la fuite, sur sa route, la créature est embauchée dans un cirque et devient l'objet de toutes les humiliations, et le docteur devient obsédé par Eva, et The Monster Squad (1987) de Fred Dekker qui introduit les Universals Monsters pour une nouvelle génération, devenant un classique culte à part entière, où des gamins espiègles considérés comme des loosers affrontent Dracula et ses alliés (la créature de Frankenstein, la Momie et le Loup-garou), après que Van Helsing a perdu son combat contre le diabolique Dracula 100 années plus tôt. Bien qu'il n'ait pas été réellement fabriqué par Universal (les dessins des monstres ont tous été légèrement modifiés afin de ne pas enfreindre les marques). Même si beaucoup d'Universal Monsters ne sont plus produit par Universal, il n'empêche pas qu'ils inspirent la comédie ratée Frankenstein General Hospital en 1989 de Deborah Sahagun, dans lequel un médecin fou descendant de Frankenstein reconstitue un nouveau corps en utilisant des parties du corps qu'il vole à la morgue de l'hôpital où il travaille. Le Fantôme de l'opéra est à nouveau adapté en 1989, avec Robert Englund et Jill Schoelen, et réalisé par Dwight H. Little, là encore infidèle au récit original dans une version trop moderne avec un Fantôme de l'opéra tueur en série. Les Universals Monsters marchaient alors moins bien que les slashers comme Halloween 2 (1981) qui était à l'origine destinée à conclure l'histoire de Michael Myers et Laurie Strode, et s'est avéré être un succès au box-office, rapportant plus de 25,5 millions de dollars aux États-Unis, cela amena sa suite Halloween 3 : Le sang du Socier (1982), qui contenait une intrigue qui s'écartait totalement de celle des deux premiers films et malgré un budget de 2,5 millions de dollars, le film n'a rapporté 14,4 millions de dollars au box-office aux États-Unis pour un échec critique et public, Psychose 2 (1983) et 3 (1986), où Anthony Perkins est excellent en reprenant en profondeur Norman Bates, mais ces deux films n'ont pas trouvé leur public, et des films d'épouvantes ou horrifiques comme Les dents de la mer (1975), adaptation réussie de Steven Spielberg du roman de Peter Benchley publié en 1974, ressemblant à un film hitchcockien où le tueur est un requin plus suggéré que vu et qui connut un succès mérité, Les Dents de la mer 2 (1978), saboté par  Universal et MCA qui n'aimait pas le ton sombre et subtil que prenait le film  de John D. Hancock et ce dernier démissionna en 1977, et Les dents de la Mer 3 – En relief (1983), qui devait être une parodie faite par Joe Dante refusée par Universal, et dans lequel Lerner, qui n'aimait pas le scénario, a refusé de s'impliquer dans le film et on comprend pourquoi au vu du résultat final, ou encore Les Dents de la Mer 4 : La revanche (1987), sans script encore écrit, où Sid Sheinberg imposa le retour de son épouse Lorraine Gary, tandis qu'Universal voulait trouver quelque chose de nouveau avec le requin, ce qui donna une touche mystique, pour un film complètement raté, The Thing (1982) de John Carpenter, qui à travers une adaptation de la nouvelle La Bête d'un autre monde de John W. Campbell et remake du film de 1951 d'Howard Hawks et Christian Nyby, en fait un huis clos terrifiant, ½uvre phobique géniale et jusqu'au-boutiste, c'est un échec commercial qui est pourtant devenu un classique, La Féline (1982), remake d'une fable tournée par Jacques Tourneur en 1942 boursouflé par les allusions freudiennes et l'obsession du sexe, Le prince des Ténèbres (1987) de Carpenter qui cette fois ci est un  succès commercial à travers un film angoissant parfaitement maîtrisé, L'Emprise des ténèbres (1988) de Wes Craven qui propose une approche anthropologique de la figure du zombie et confronte en Haïti les superstitions vaudous avec la menace physique des tontons macoutes qui connaît un échec commercial et il est devenu depuis culte, et Phantasm 2 (1988), un film a provoqué la controverse parmi les fans du premier Phantasm  (1979) en refondant le personnage principal Mike avec LeGros, et n'a pas été bien accueilli par les critiques.
 
Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)Si la tentative échoue dans les années 1980, depuis 1991, Halloween Horror Nights à Universal Parks & Resorts présente des personnages de la franchise Universal Classic Monsters. Le spectacle en direct live a ouvert ses portes en 1990 à Universal Studios Florida et est toujours en cours. Le marchandisation des personnages dans des formats tels que des vêtements et des jeux de société s'est poursuivi jusqu'au XXIe siècle. Louis Feola était à la tête de Worldwide Home Video pour Universal Studios et a déclaré en 1999 qu'«il y a quelques années», il avait décidé de revigorer et de re-commercialiser  le catalogue Universal Monsters Classic qui comprenait les séries Dracula, Frankenstein, The Invisible Man, Le fantôme de l'opéra, le loup-garou et la momie. En 1992, dans une interview avec Billboard, Feola a déclaré que pour commercialiser et vendre de la vidéo domestique, la chose la plus importante était l'emballage de leurs ventes qui était "probablement notre plus grande priorité et ce depuis plusieurs années", et qu'il était la clé pour que la série de films "ressemble à une ligne". Mais cela n'empêche pas de faire revivre la franchise dans les années 1990 avec Dracula de Francis Ford Coppola en 1992, avec Wynona Ryder, Anthony Hopkins, et Keanu Reeves, qui marqué le public par ses partis pris narratifs et esthétiques, différents des films vampiriques l'ayant précédé. Le réalisateur britannique Michael Apted avait initialement été approché afin de porter le scénario de James V. Hart à l'écran, pour un téléfilm, mais c'est ensuite Winona Ryder, qui incarne Mina Harker, qui a pu lire le script et l'a tout de suite apporté à Coppola, celui-ci portait sur une histoire d'amour très émotionnelle, ce qui n'est pas vraiment ce à quoi on pense quand on pense à Dracula. Ne pouvant pas faire les effets spéciaux comme il le voulait, il décide d'utiliser des vieux trucages de cinéma, tous réalisés au moment du tournage, et décide de tourner dans des décors et de faire créer des costumes symboliques. Le film, à la dimension érotique prononcée – les vampires ont autant soif de sexe que de sang – incarne les pulsions de l'être humain dans son rapport à la sexualité, à la folie et à la mort. Mais, c'est une véritable trahison du roman de Bram Stoker, où le vampire n'est plus une menace et où Van Helsing est carrément caricaturé. La même année Carpenter sort sa version de L'homme invisible, dans Les aventures d'un homme invisible en 1992. Dans cette fable sur la quête d'identité, Carpenter a su allier la comédie aux gags naturels et non excessifs à une brillante salve contre la société américaine. Halloway (Chevy Chase), écarté d'un système qui ne lui convient pas, profite de son état non pas pour abuser de son pouvoir mais pour accentuer sa perte d'identité et s'isoler encore plus du monde. En fait, il se reconstitue une personnalité qu'il avait perdue dans la masse uniforme de la société américaine. Même s'il ne s'inspire pas du roman original, c'est une belle fable sur sa place dans la société. La même année sort l'adaptation réussie en TV film de David Wickes, Frankenstein, dans laquelle le Dr Victor von Frankenstein (Patrick Bergin) crée sa créature (Randy Quaid), qui s'échappe dans la campagne pour découvrir que l'humanité n'est que de la douleur et du chagrin pour lui. Mais un lien psychique entre la créature et son créateur rapproche les deux de plus en plus, jusqu'à ce que leurs chemins doivent inévitablement se croiser à nouveau. Il sera suivi en 1994, par le Frankenstein de Kenneth Branagh, et c'est Francis Ford Coppola qui produisit ce film à gros budget (35 millions de dollars), entièrement tourné dans les studios de Sheperton, près de Londres. Branagh joue le Dr Frankenstein tandis que Robert De Niro est la créature et Helena Bonham Carter prend le rôle d'Elizabeth. L´acteur américain n´hésita pas à se raser tout le corps et à se soumettre à de longues heures de maquillage pour interpréter ce monstre. Ce  film très proche du roman de Shelley (sauf création de la fiancée-Elisabeth qui se suicide) contrairement au Dracula de Coppola, et montre la créature voulant se venger de son créateur qui l'a renié, et qui finira par mourir avec lui; considérant qu'il ne doit pas abandonner son père. En 1995, sort le "Dracula" de Bram Stoker revu et corrigé par Mel Brooks avec Leslie Nielsen intitulé Dracula, mort et heureux de l'être, qui n'est pas son meilleur film mais le talent comique des acteurs rendent ce moment agréable parodiant les Dracula de 1931, 1979 et 1992, et MCA/Universal a publié une collection de film en vidéo personnelle sous le titre "The Universal Studios Monsters Classic Collection". Cette série comprenait Frankenstein, Dracula, La Momie, L'homme invisible et L'Étrange Créature du lac noir. D'autres personnages inclus dans la série comprenaient la momie, le monstre de Frankenstein (Boris Karloff), le fantôme de l'opéra (Lon Chaney) et le loup-garou (Lon Chaney Jr.). Les films Dracula et Frankenstein  en 1992 et 1994 seront suivis par L'Antre de Frankenstein, un téléfilm de 1997 qui a fait revivre le trio classique d'Universal, le vampire, le monstre de Frankenstein et le loup-garou, dans un thriller avec eux qui met en vedette Adrian Pasdar dans le rôle d'un détective de Los Angeles enquêtant sur une série de meurtres, auquel s'ajoutent dans le casting, Greg Wise et Teri Polo, il a été diffusé pour la première fois le 2 novembre 1997 sur NBC, et aussi par Le Fantôme de l'Opéra en 1998 de Dario Argento, avec Asia Argento et Julian Sands, qui est tristement célèbre pour ses nombreuses différences entre le livre et la version cinématographique (parmi lesquelles l'absence de défiguration du Fantôme), et est généralement considéré comme la pire adaptation du roman, ou encore par le très inventif film de Russel Mulcahy, La Malédiction de la Momie en 1998 avec Jason Scott Lee et Louise Lombard, un bel hommage aux film de la momie de Hammer avec Christopher Lee, mais qui n'a pas su pas trouver son public, et où sa fin ouverte aurait pu proposer une suite.
 
Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)En 1999 et 2001 sortent respectivement, les films La Momie et Le Retour de la Momie de Stephen Sommers qui sont tous deux des succès au box-office. À l'origine, ce devait être un remake qui aurait été réalisé par le cinéaste/écrivain d'horreur Clive Barker. La vision de Barker pour le film était violente, l'histoire tournant autour de la tête d'un musée d'art contemporain qui s'avère être un cultiste essayant de réanimer des momies. Le film de Barker était "sombre, sexuel et remplie de mysticisme", et cela, "cela aurait été un grand film à petit budget". Mais le film passa entre les mains de Stephen Sommers, qui était vaguement basé sur le film original de 1932. Ce film change les genres de l'accent mis sur l'horreur à l'aventure, se concentrant davantage sur les séquences d'action et les effets spéciaux, et un élément plus élevé de la tradition égyptienne, sans pour autant rendre le tout réaliste. Le film est devenu un succès au box-office, donnant naissance une suite, qui présentait moins d'horreur et plus de frivolité que le premier film, recourant souvent à un humour burlesque. Le style pompier de Sommers et le fait que ces deux films sont centrés sur les héros interprétés par Brendan Fraser et Rachel Weisz et moins sur la momie, ici Imhotep interprété par Arnold Vosloo, ce qui le dégageait nettement de l'ambiance des Universal Monsters. Vint ensuite des adaptations peu inspirés de L'homme invisible et de Dracula. En 2000, le public a eu une vision plus sombre et beaucoup plus sanglante de The Invisible Man de H.G. Wells. Kevin Bacon a joué dans Hollow Man, l'histoire d'un scientifique qui devient invisible et sombre progressivement dans la folie tuant tous ses anciens amis et collègues de travail. Le film au scénario mince n'avait que pour seule justification une vitrine d'effets spéciaux incroyables, ce qui est presque ironique pour un film dont le protagoniste est invisible. Mais au lieu d'être une fable nihiliste et anarchiste, Paul Verhoven transforme le film en simple slasher. Six ans plus tard, le film culte obtiendrait une suite en direct-to-video avec Christian Slater. Son histoire était celle d'un soldat soumis à la même formule le transformant ainsi en meurtrier. Mais, là encore le film s'éloigne considérablement de l'½uvre d'H.G. Wells. Pas plus emballant est Dracula 2001, écrit et réalisé par Patrick Lussier. Le film met en vedette Gerard Butler, Christopher Plummer, Jonny Lee Miller, Justine Waddell, Omar Epps, Colleen Fitzpatrick, Jeri Ryan et Jennifer Esposito. Il s'appuie sur le roman Dracula de Bram Stoker, avec le comte Dracula ressuscité en l'an 2000. Le film a été une déception critique et commerciale, bien qu'il soit devenu culte après, ce qui a abouti à deux suites passables en direct-to-video, Dracula II : Ascension en 2003 et Dracula III : Legacy en 2005. Patrick Lussier et Joel Soisson, qui ont réalisé et écrit les trois films, et ont créé une intrigue pour un quatrième et discuté de le sortir en salles, mais aucun film n'a encore été produit. Espérons que ce ne soit pas le cas. Van Helsing, sorten mai 2004 et mettait en vedette Hugh Jackman et Kate Beckinsale, dans un film où l'on retrouve Dracula, le monstre de Frankenstein et le loup-garou à la fin du XIXe siècle. Le film était un hommage aux films classiques des Universals Monsters des années 1940, tels que les séries Frankenstein rencontre le loup-garou et La Maison de Frankentein ou de Dracula, et s'est avéré populaire au box-office malgré des critiques mitigées, mais c'est avéré une véritable trahison du personnage d'Abraham Van Helsing, le médecin et l'inébranlable homme de foi qui est chargé de détruire le comte Dracula, qui est tout sauf impressionnant, le tout noyé sous des effets spéciaux pénibles à voir. Seule satisfaction, le casting féminin (Kate Beckinsale, Elena Anaya, Silvia Colloca, et Josie Maran) qui s'en sortent très bien. La sortie de Van Helsing a déclenché la sortie de plusieurs coffrets DVD de luxe contenant des versions restaurées de nombreux films d'horreur universelle, en particulier ceux du monstre de Frankenstein, Dracula, Le Loup-garou, L'homme invisible, La Momie et L'Étrange Créature du lac noir. Vint aussi une adaptation de la comédie musicale Le Fantôme de l'opéra d'Andrew Lloyd Webber en 2004, tout à fait oubliable, qui est une adaptation cinématographique britannique de 2004. En 2006, Dark Horse Comics sort Universal Monsters : Cavalcade of Horror, avec la Momie, Frankenstein, Dracula, et l'Étrange Créature du lac noir, dans lequel se trouvent de longues illustrations épuisées par le passionné Tony Harris (Ex Machina, Starman) et l'artiste Art Adams (Monkeyman & O'Brien), ainsi qu'une toute nouvelle introduction et une couverture peinte par plusieurs lauréats du prix Eisner Eric Powell (The Goon), cette collection raconte les histoires originales des monstres universels - Frankenstein, la momie, Dracula et la Créature du Lac noir, et où l'ont peut lire les histoires des Universal Monsters telles qu'elles sont envisagées par certains des meilleurs talents de la bande dessinée. De 2006 à 2014, les Universal Monsters sont également apparus dans l'attraction accessible toute l'année, Universal's House of Horrors, à Universal Studios Hollywood. La franchise est également le thème central du spectacle de maquillage d'horreur d'Universal.
 
Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)En 2007, David S. Goyer fut choisi pour écrire et réaliser une nouvelle version de L'Homme invisible, qui était conçue comme une séquelle à l'histoire originale, The Invisible Man se déroulera en pleine Seconde Guerre mondiale : un neveu anglais de l'homme invisible, qui vient de découvrir la formule secrète de son oncle, est recruté par les services secrets britanniques. Malheureusement, aucun film n'a vu le jour. En 2008, Stephen Sommer après l'échec de Van Helsing produira seulement le troisième volet consacré à la trilogie de La Momie et réalisé par Rob Cohen, La Momie : la tombe de l'empereur dragon qui ne restera pas dans les mémoires. Breck Eisner est attaché en en 2009 à l'idée de refaire L'Étrange Créature du lac noir avec Gary Ross et Jennifer Lopez produisant et écrivant et Marc Abraham et Eric Newman, les producteurs du remake de Dawn of the Dead et du préquel de The Thing, produisant également, bien qu'il a été annoncé qu'Alfonso Cuaron devait réaliser. La même année, David S. Goyer confirma qu'il allait s'occuper de L'Homme invisible, et en juin 2009, The Hollywood Reporter ont rapporté qu'Universal et Imagine Entertainment ont été en pourparlers avec Neil Burger pour écrire et diriger un remake de La Fiancée de Frankenstein. Malgré l'échec de Van Helsing, Universal croit créer une nouvelle franchise dans les années 2010. The Wolfman est sorti le 12 février 2010 avec Benicio del Toro, Anthony Hopkins, Emily Blunt et Hugo Weaving. Le film suit essentiellement l'intrigue de l'original du Loup-garou, mais avec divers changements. L'échec du film,  mit fin à la tentative de remake de la L'Étrange Créature du lac noir  dont le réalisateur Carl Rinsch était attaché au projet, et à celle de l'homme invisible de David S. Goyer. Alex Proyas a signé pour diriger Dracula: Year Zero. Sam Worthington devait à l'origine incarner Vlad l'Empaleur, mais Luke Evans jouera le personnage en 2014 dans Dracula Untold, dont les retours étaient beaucoup trop tièdes pour démarrer une franchise. La seule satisfaction sera le succès de La couleur de l'eau de Guillermo del Toro en 2014 a effectivement mis de côté toutes les nouvelles versions de l'emblématique Gill-Man, et permet enfin de voir la créature trouver l'amour. En 2015 sortit le film Docteur Frankenstein très vaguement basé sur le roman de Mary Shelley, réalisé par Paul McGuigan avec Daniel Radcliffe, et James McAvoy, où nous voyons l'histoire racontée du point de vue d'Igor, et aussi les origines sombres du jeune assistant troublé, son amitié rédemptrice avec le jeune étudiant en médecine Viktor Von Frankenstein, et devenant des témoins oculaires de l'émergence de la façon dont Frankenstein est devenu l'homme - et la légende - que nous connaissons aujourd'hui. Par la suite, Roberto Orci et Alex Kurtzman produiront les deux redémarrages de La Momie et Van Helsing, avec Len Wiseman réalisant La Momie avec l'écriture de Billy Ray et Tom Cruise regardant et produisant Van Helsing. La momie (2017) a été initialement conçue pour créer une série similaire à la série de type Avengers de Marvel. Ainsi en espérant capturer le succès de la série d'aventures dans le désert de Brendan Fraser, Universal a lancé son univers sombre cinématographique partagé avec le redémarrage axé sur l'action de La momie en 2017. Le résultat a été un flop embarrassant qui a coûté au studio près de 100 millions de dollars. Et cet échec ne permit pas de faire un nouveau film Van Helsing et mit en stand by La Fiancée de Frankenstein. Censé véritablement lancer cet univers connecté en présentant notamment le docteur Jekyll sous les traits de Russell Crowe qu'aillait reprendre Universal après les excellents Docteur Jerry et Mister Love, classique de la comédie burlesque américaine, qui est une délirante parodie de Docteur Jekyll et Mister Hyde produite, réalisée et interprétée en 1963 par Jerry Lewis, avec la charmante Stella Stevens, I, Monster en 1971 d'Amicus avec Christopher Lee et Peter Cushing, dans une version psychanalytique du roman, Edge of Sanity en 1989, un film à petit budget qui vaut par l'excellente interprétation d'Anthony Perkins dans un film, où le Dr Jekyll expérimente une nouvelle drogue et ayant sans le vouloir respire l'éther de son invention, il se transforme physiquement et moralement en un être dément et sans scrupule devenant l'assassin de prostituées, Jack l'Éventreur, et Mary Reilly de Tristar réalisé par Stephen Frears en 1996, d'après le roman de Valerie Martin, avec Julia Roberts, et John Malkovich, celui-ci fut repoussé alors qu'on devait y trouver la créature de Frankenstein (Javier Bardem), L'Homme invisible (Johnny Depp), Van Helsing (Channing Tatum pressenti) ou le Loup-garou (Dwayne Johnson envisagé dans le rôle). Des suites étaient prévues, mais La momie (2017) fut un échec critique et public.
 
Les Universal Monsters : ou comment Universal a réussi dans l’horreur avant de perdre pied (partie 2)Ce qui sauva la franchise du Dark Universe est Jason Blum et sa société de production qui ont pris les rênes d'Universal, désireux d'appliquer le modèle économique frugal caractéristique de Blumhouse à une propriété en difficulté en sortant L'homme invisible en 2020. Le film a coûté 7 millions de dollars à peu de frais à tourner, mais le produit semble tout sauf bon marché. L'homme invisible adopte une approche plus calme et plus psychologique du matériau, embrassant son statut de véritable film d'horreur. Peut-être plus important encore, la réalisatrice Leigh Whannell a réussi à mettre à jour l'histoire vieille de plusieurs décennies pour un public plus familier avec le mouvement #MeToo que les monstres classiques d'Universal avec l'immense talent d'Elisabeth Moss qui porte ses efforts dans ce film à se soustraire de l'emprise d'un conjoint violent physiquement et psychologiquement et sa détermination à prouver qu'elle n'est pas folle en dépit des apparences l'entraînent à combattre un ennemi qu'elle ne voit pas, ce qui donne un film tendu jusqu'à la fin. Universal avait précédemment essayé de mettre à jour les monstres classiques avec des effets spéciaux flashy et un dialogue plus plaisant, mais ces redémarrages ne répondaient pas aux angoisses. Le studio semble utiliser  L'Homme invisible comme modèle et se concentre sur la création de films d'horreur à budget plus modeste qui mettent l'accent sur la narration plutôt que sur l'action. Karyn Kusama (The Invitation) a déjà signé pour réaliser un film Dracula pour Blumhouse, affirmant que le film sera fidèle au roman de Bram Stoker. Considérant que le vampire a toujours été une métaphore de la classe d'élite suceuse de sang, il y a déjà ici une opportunité pour un commentaire social mis à jour et pour que l'héritage de The Invisible Man perdure, alors que d'autres remake sont prévus comme The Invisible Woman, avec Elizabeth Moss de L'homme invisible, le Dracula de Chloe Zhao qui serait un western horrifique futuriste, Renfield de Chris Mc Cay avec Nicholas Hoult, Frankenstein de James Wan, où la créature se lie d'amitié avec des adolescents, Bride of Frankenstein dont s'occupera Bill Condon, The Wolfman de Leigh Whannell avec Ryan Gosling, Dark Army qui sera écrit et réalisé par Paul Feig et aura pour héros les Universals Monsters, l'adaptation animée du comics Monster Mash par Matt Stawski, et le film animé Little Monster qui sera réalisé par Josh Cooley, le réalisateur de Toy Story 4.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://deadline.com/2021/10/the-munsters-rob-zombie-confirms-three-castings-in-first-images-from-set-1234770945/, https://en.wikipedia.org/wiki/Universal_Classic_Monsters, https://dracula.fandom.com/wiki/Dracula_(1979_film), https://fr.wikipedia.org/wiki/Universal_Monsters, https://horror.fandom.com/wiki/House_of_Frankenstein_(1997), https://mary-shelley.fandom.com/wiki/Victor_Frankenstein_(2015), https://screenrant.com/hollow-man-movie-invisible-man-remake-bad-why/, https://screenrant.com/hollow-man-sequel-facts-trivia/,https://screenrant.com/universal-monster-movies-horror-classic-upcoming-cancelled/, https://screenrant.com/universal-monster-movie-reboots-copy-invisible-man-how-why/, https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Franchise/UniversalHorror, https://universalmonsters.fandom.com/wiki/Dracula_2000, https://universalmonsters.fandom.com/wiki/The_Mummy_(franchise), https://universalmonsters.fandom.com/wiki/Universal_Monsters, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18404092.html,https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18697509.html, https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2019/09/24/le-vampire-a-soif-de-vernon-sewell-et-dracula-et-ses-femmes-vampires-de-dan-curtis/,
https://www.cineclubdecaen.com/analyse/hommeinvisibleaucinema.htm, https://www.cineserie.com/news/cinema/david-goyer-ressuscite-lhomme-invisible-1607529/, https://www.dvdfr.com/dvd/c167725-monstre-des-abimes.html, https://www.lesinrocks.com/cinema/le-dracula-de-coppola-ou-la-redefinition-du-comte-damne-144203-27-02-2020/, et https://www.vampirisme.com/film/saville-philip-count-dracula-1977/.
 
Merci !
Tags : Séries TV, Cinéma
​ 8 | 7 |
​
0
Commenter

#Posté le mardi 26 octobre 2021 10:21

  • Amis 1
  • Tweet
  • Commentaires
  • Kiffs
  • Remix

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.204.56.185) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

jema-lou, Posté le mardi 26 octobre 2021 11:05

Eh ben voilà de quoi faire des cauchemars avec cette suite des films d'horreur, ça craint BOO !
Mon cher ALEXANDRE ... je te souhaite une paisible soirée ... KISS !


les-anges-noir-666, Posté le mardi 26 octobre 2021 11:03

bonne documentation sur ces films de Monstres
Brice


Loups-06, Posté le mardi 26 octobre 2021 10:55

belle suite sur ces films d'horreur mon ami
kiss


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le mardi 26 octobre 2021 10:53

belle suite sur ces films d'horreur mon ami
bisous


les-amis-des-nours, Posté le mardi 26 octobre 2021 10:50

intéressante suite sur ces films d'horreur
Grégory


le-royaume-de-marie, Posté le mardi 26 octobre 2021 10:48

Voilà une belle suite sur ces Universal Monster


les-babies-anges-noirs, Posté le mardi 26 octobre 2021 10:39

belle suite sur ces films d'horreur
bisous
clown ed


RSS

Article précédent

Article suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile