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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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La Prohibition, ou comment l'interdiction de l'alcool a été plus un mal qu'un bien

Le 16 janvier 1920, entrait en vigueur la Prohibition en vigueur aux États-Unis, qui interdit la production et la vente de tous les types d'alcool sur l'ensemble de leur territoire, est aujourd'hui considérée comme une expérience ratée qui a stimulé la consommation illégale d'alcool.
 
La Prohibition, ou comment l’interdiction de l’alcool a été plus un mal qu’un bienSujet épineux aux États-Unis depuis l'époque coloniale, la consommation d'alcool devient le centre de toutes les attentions en ce début de XXe siècle. Plusieurs associations se créent afin d'interdire ce qu'elles considèrent comme le fléau de la société. Après des décennies de pression de protestants ruraux tels que Carrie A. Nation, brandissant la hache de guerre, et d'organisations telles que la Women's Christian Temperance Union et la Anti-Saloon League, le mouvement de tempérance gagne les gouvernements, et les États du Nord imposent la prohibition en cascade comme le Maine en 1846, le Vermont, Rhode Island et le Minnesota en 1852, puis le Michigan l'année suivante, le Connecticut en 1854 et huit autres États en 1855, puis En 1916, la prohibition de l'alcool fait déjà partie de la législation de 26 États sur 49, et les États ont ratifié le dix-huitième amendement à la Constitution en janvier 1919, complété l'année suivante par le Volstead Act, généralise la prohibition de l'alcool à l'ensemble de l'Union. Renforcé par le Volstead Act, cet amendement fait loi de la Prohibition : l'alcool ne peut plus être produit, importé, transporté ou vendu. Bientôt, les boissons alcoolisées de plus de 0.5° sont officiellement prohibées sur le territoire américain. De 1920 à 1933, l'importation, la vente et la consommation d'alcool (y compris la bière) ont été strictement interdites en Amérique. Les contrevenants risquaient de lourdes amendes et des peines de prison allant jusqu'à la prison à vie. Cette "prohibition" qui était censée mettre fin à la misère, au chômage et à la maladie; des millions d'Américains n'étaient-ils pas convaincus que l'Europe entière suivrait leur exemple et que ce serait enfin le paradis sur terre ? Or cette coalition contre nature d'idéalistes, de politiciens véreux et de lobbies en tout genre soucieux uniquement de rendement, a eu des conséquences dramatiques. Mais en réalité, cette «noble expérience», est surtout un profond désir rural et conservateur de protéger la santé et la moralité américaines de la marée montante des étrangers, des villes, des problèmes sociaux et du jazz. Cette vision de la société était tout à fait obsolète au sortir de la Première guerre mondiale. La période de croissance et d'insouciance des Roaring Twenties, pendant américain des Années folles, ne se prête guère à l'abstinence, et divise le pays en deux. Une partie de l'Amérique, conservatrice et attachée encore et toujours au puritanisme des Pilgrim Fathers, renoue avec le Ku Klux Klan qui connaît son âge d'Or en 1924-1925, en faisant du combat pour la Prohibition l'un de ses fers de lance. Elle pousse également le cinéma vers l'autocensure, qui aboutira en 1930 à la promulgation du code Hays. Face à elle, une Amérique plus progressiste, avide de fête et de plaisirs en cette décennie dorée, qu'on retrouve dans le roman culte de Francis S. Fitzgerald, Gatsby le Magnifique.
 
La Prohibition, ou comment l’interdiction de l’alcool a été plus un mal qu’un bienL'alcool, source de problèmes depuis de très nombreuses années pour l'Amérique conservatrice, y est interdit, et au cours des années 1920, les prix de l'alcool ont augmenté, la qualité a diminué et la consommation a chuté. Mais la loi n'efface pas la demande, et c'est un véritable réseau qui s'organise pour abreuver les Américains dans l'illégalité sitôt la législation en vigueur, portée par les bootleggers qui mettent en place un marché noir lucratif.  Les contrebandiers ont établi de vastes réseaux de distribution, car malgré l'interdiction, la demande reste forte et de nombreux bars clandestins ouvrent leurs portes. Le marché noir a prospéré, remplissant les poches des mafieux et des contrebandiers. Comme la bière était trop volumineuse pour être cachée et avait en grande partie disparu, les buveurs sirotaient des cocktails clair de lune ou d'alcools importés de mauvaise qualité par des fabricants d'alcool artisanal qui ont proliféré, produisant parfois des alcools frelatés mortels, et devenaient des coureurs de rhum. Les droguistes, qui pouvaient distribuer des «quantités médicinales» d'alcool, ont vu leur clientèle exploser du jour au lendemain. Des buveurs déterminés ont caché leur alcool de contrebande dans toutes sortes de contenants. Tant de gens de tous les horizons ont défié l'interdiction. Le saloon réservé aux hommes a cédé la place au bar clandestin, où hommes et femmes buvaient, fumaient et dansaient ensemble sur du jazz. La bourgeoisie urbaine se pressait alors dans les speakeasies, des saloons nouvelle génération, plus discrets, difficiles d'accès et réservés à une clientèle aisée, où toutes sortes de boissons alcoolisées coulent à flot sous le manteau et les yeux d'une police largement corrompue, dans les distilleries, tandis que les populations rurales pauvres en sont réduites à distiller leurs eaux-de-vie dans leurs alambics clandestins. Dans ces conditions, le gouvernement fédéral peine à faire appliquer la prohibition. Les contrebandiers dont le plus connu George Remus, un pharmacien devenu avocat puis maître contrebandier de l'ère de la prohibition, devenu célèbre pour  sa condamnation pour contrebande en 1922, et le meurtre de sa femme Imogène (après qu'elle eut une liaison très médiatisée avec l'agent d'interdiction Franklin Dodge)  en 1927, ont multiplié les pots-de-vin aux juges, politiciens et agents des forces de l'ordre pour qu'ils ferment les yeux sur leurs opérations. Mais, le combat contre l'alcool cache une vision moins noble, puisqu'elle a été menée de manière disproportionnée dans les communautés afro-américaines, immigrantes et blanches pauvres. Parallèlement aux lois Jim Crow et aux autres lois discriminatoires, la Prohibition a introduit la coercition dans la vie quotidienne et même dans les maisons privées. Ses cibles se sont fusionnées en une base électorale d'électeurs urbains de la classe ouvrière qui a propulsé Franklin Delano Roosevelt à la Maison Blanche. Et les responsables de l'application de la loi ciblaient principalement les communautés d'immigrants et noires. Au cours des années 1910, l'immigration a atteint son niveau le plus élevé – 41 % des New-yorkais étaient nés à l'étranger – et, du coup, il y avait plus de monde dans les villes que dans les campagnes. La Prohibition à Herrin, dans l'Illinois, transforma la violence au travail en une guerre contre les buveurs italiens. Incroyablement, les responsables nationaux ont suppléé le Ku Klux Klan local, qui a fait des descentes dans les maisons, a rassemblé les contrevenants et a tiré sur les résistants. Dans le Sud, les Noirs s'exposaient à des amendes impossibles ou à des moments difficiles. Les bars dans les quartiers d'immigrants étaient devenus des cibles privilégiées des partisans de la Prohibition parce que les protestants blancs de la classe moyenne les considéraient comme des zones de danger politique et social. Souvent, les machines politiques dirigées par les patrons étaient établies dans ces bars, ou ils les utilisaient comme un intermédiaire pour accorder des faveurs. Il y avait donc des inquiétudes concernant la corruption politique, le changement des valeurs sociales, et les immigrants qui pouvaient tendre vers le radicalisme politique. Bien que certains partisans de la Prohibition aient prédit que cette mesure stimulerait l'économie, elle s'est plutôt révélée néfaste à ce chapitre. Des milliers d'emplois ont été perdus en raison de la fermeture de distilleries, de brasseries et de saloons. Pour faire face à la contrebande d'alcool, les pouvoirs de la police fédérale se sont accrus, la construction de prisons a explosé et les tribunaux se sont tournés vers la négociation de plaidoyers et la libération conditionnelle afin de ne pas engorger les prisons, ce qui en a fait une pratique courante dans la jurisprudence américaine pour la première fois. La Prohibition va aussi entraîner une corruption généralisée des élus à sur l'ensemble du territoire tout en n'ayant qu'un impact modéré sur la réduction de l'alcoolisme. La production d'un argent illégal crée une immense corruption qui ne donne pas du tout naissance à ce monde vertueux et moral qu'espéraient les femmes de la classe moyenne blanche. La prohibition a tout de même eu quelques répercussions positives. Les décès par cirrhose liée à l'alcool ont diminué, tout comme les arrestations pour ivresse publique.
 
La Prohibition, ou comment l’interdiction de l’alcool a été plus un mal qu’un bienAvec les bars clandestins se mettent en place des réseaux illégaux de production et de vente d'alcool tenus d'une main de fer par de véritables gangsters contribuant au développement du crime organisé, la Prohibition plonge alors de grandes villes dans les affres de la violence et pour les "incorruptibles" du FBI, cette dizaine de policiers triés sur le volet appliquant de nouvelles méthodes d'investigation, il est alors difficile de lutter contre la contrebande dominée par des gangs avec ces réseaux mafieux qui se sont bien vite emparés de ce marché lucratif, et contrôlent désormais le trafic d'alcool, de drogue, la prostitution et les jeux d'argent. Cette période voit la montée en puissance des gangsters dans un juteux marché que se partagent les catholiques –italiens ou irlandais – alliés aux gangs juifs et afro-américains. Les armes à la main, les gangsters protégés par des politiciens véreux, des policiers corrompus et des avocats marrons amassent des fortunes considérables, comme Johnny Torrio qui est devenu un patron des bootleggers à Brooklyn, New York, puis a déménagé à Chicago, où au début des années 1920, où il a élargi l' empire du crime fondé par James ("Big Jim") Colosimo (tsar du crime à Chicago de 1902 jusqu'à 1920, propriétaire de bordels somptueux, de saloons et d'une boîte de nuit) dans la contrebande à grande échelle, puis a remis ses raquettes en 1925 à Al Capone, qui est devenu le gangster le plus célèbre de l'ère de la Prohibition, et le plus célèbre des bootleggers, fils d'immigrés italiens pauvres de Brooklyn, qui connaît une ascension fulgurante à Chicago au début des années 1920 à grands renforts de fraude électorale, d'intimidation et de corruption des autorités locales, bâtissant ainsi un empire de tripots clandestins et de maisons de passe qui le rend immensément riche : en 1927, le bureau du procureur fédéral à Chicago estime à 105 millions de dollars le chiffre d'affaires de l'organisation de Capone,  qui se double avec l'apogée du gangstérisme, le célèbre massacre de la Saint-Valentin a lieu le 14 février 1929, lorsqu'Al Capone fait massacrer six membres d'un gang rival, et le crime organisé perd du même coup le soutien de l'opinion populaire, et Al Capone finit par tomber sous le joug de la justice en 1931, pour... fraude fiscale. Mais, d'autres tsars du crime sont également légendaires tels que Dion O'Bannion, le bootlegger du début des années 1920, patron du gang de Chicago le plus redouté à côté de celui de ses rivaux, Johnny Torrio et Al Capone, tué par en 1924, il est remplacé par Bugs Moran, son ami d'enfance et son bras droit, qui sera le seul chef après la mort de Weiss en 1926 et le grand rival de Capone, qui après le massacre de la Saint-Valentin verra sa puissance réduite, il a dérivé dans des délits mineurs, l'enfermant définitivement en prison pour vols de banque, Joe Masseria, devenu lieutenant de Giuseppe Morello à New York en 1925, il sera le principal chef du crime de New York du début des années 1920 jusqu'à son assassinat en 1931, Meyer Lansky, l'un des plus puissants et des plus riches chefs et banquiers du syndicat du crime américain, qui  avait des intérêts majeurs dans le jeu , en particulier en Floride, à Cuba avant Castro, à Las Vegas et aux Bahamas, Lucky Luciano, le chef le plus puissant du crime organisé américain au début des années 1930 et  qui e eu un influence majeure sur celui-ci même de la prison en 1936-1945 et après sa expulsion en Italie en 1946, et Bugsy Siegel, gangster américain qui a joué un rôle déterminant dans le développement initial des Jeux de hasard à Las Vegas. Pour faire face à ces gangsters, nombre d'Américains souhaitent une réaction des pouvoirs publics. Leurs revendications rencontrent un écho favorable auprès du nouveau président, Herbert Clark Hoover, qui s'installe à la Maison-Blanche en mars 1929. Non seulement il est convaincu du bien-fondé de la Prohibition, mais il estime, à la différence de ses prédécesseurs, que l'État fédéral doit prendre des mesures fortes pour faire cesser les violations de la loi. Il faut dire que la crise de 1929 aggrave la situation en favorisant encore un peu plus le développement de la criminalité et en augmentant la charge de travail des hommes de Hoover. La position en retrait du Bureau d'enquêtes (BOI) sur le dossier Capone s'explique par le fait que John Edgar Hoover, le célèbre directeur du BOI, futur FBI, entre 1924 et 1935, est froissé ne pas avoir pris la direction de l'équipe d'agents spéciaux chargés de faire la chasse aux brasseries de Capone sous les ordres du procureur Johnson, et qu'on lui ait préféré Eliot Ness, un jeune agent sans expérience. Il ne souhaite pas non plus compter dans ses rangs un personnage qui attire les médias et pourrait lui faire de l'ombre comme Eliott Ness et le combat contre le crime organisé ne lui semble pas prioritaire comparé au communisme.
 
La Prohibition, ou comment l’interdiction de l’alcool a été plus un mal qu’un bienBien que certains partisans de la prohibition aient prédit que cette mesure stimulerait l'économie, elle s'est plutôt révélée néfaste à ce chapitre. Des milliers d'emplois ont été perdus en raison de la fermeture de distilleries, de brasseries et de salons. Les gouvernements fédéraux, étatiques et locaux ont perdu des milliards de dollars en revenus en raison de la disparition des taxes sur l'alcool. Une conséquence majeure de cette situation a été le recours croissant aux impôts sur le revenu pour soutenir les dépenses publiques. Le début de la Grande Dépression a accéléré la fin de la prohibition, car les États-Unis avaient désespérément besoin d'emplois et de recettes fiscales. Et après le début de la Grande Dépression, le soutien à la Prohibition s'est effondré en raison de la montée de la violence des gangsters et du besoin de revenus aux niveaux local, étatique et fédéral. Alors que l'opinion publique tourne, Franklin Delano Roosevelt a promis d'abroger la prohibition en 1932. La légalisation de la bière est intervenue en avril 1933, suivie de l'abrogation du dix-huitième amendement en décembre. Les commissions nationales de contrôle de l'alcool ont rapidement adopté des réglementations strictes et leur héritage continue d'influencer les habitudes de consommation des Américains. Peu de temps après, Bill Wilson et le Dr Bob Smith ont fondé les Alcooliques anonymes (AA). Le problème de l'alcool était passé d'un problème moral au XIXe siècle à un problème social, culturel et politique pendant la campagne pour la Prohibition, et enfin à un problème thérapeutique impliquant des individus. Alors que la consommation d'alcool revenait aux niveaux d'avant l'interdiction, une néo-interdiction a émergé, dirigée par des groupes tels que Mothers against Drunk Driving, et a finalement abouti à un âge légal de consommation d'alcool plus élevé et à d'autres mesures législatives. Le 5 décembre 1933, l'Utah est le dernier Etat à voter la fin de la prohibition. Le Volstead Act est mort. Après quatorze ans, cinq mois et cinq jours d'interdiction, les alcools forts et les vins sont de retour. Les hôtels, les restaurants, les bars et autres clubs sont bondés. En quelques heures, on se rue sur les stocks de whisky, de gin et de champagne arrivés d'Europe par navires entiers au cours des jours précédents. Le comique Groucho Marx peut ironiser : «J'étais contre l'alcool... jusqu'à la Prohibition.» Les plus grands gangs ont alors déplacé leurs activités de l'alcool vers des activités secondaires comme la drogue, le jeu et la prostitution. Ils ont aussi beaucoup profité de la Grande Dépression. Ils avaient de l'argent dans une économie en manque d'argent. Et si on voulait créer une entreprise légitime, on devait se tourner vers le crime organisé. Le prêt usuraire devient une industrie majeure. Ce changement est visible à travers le gangster américain Franck Nitti qui à Chicago qui était l'homme de main d'Al Capone et l'héritier de son empire criminel lorsqu'il est allé en prison en 1931, ce qui lui permit de contrôler le jeu, la Prostitution et d'autres rackets de Chicago, puis il se suicida en 1943.
 
La Prohibition, ou comment l’interdiction de l’alcool a été plus un mal qu’un bienPuis, à partir de 1933, des hors-la-loi du Midwest ont commencé à rugir au c½ur de l'Amérique, braquant des banques et déjouant la malheureuse police locale. Pendant un certain temps, ces hors-la-loi ont semblé être des Robin des Bois modernes pour des gens qui avaient perdu toutes leurs économies lors de fermetures de banques. Il semblait que les Américains avaient accepté un certain degré d'anarchie dans la nation. La période voit  alors prospérer des criminels tels que Alvin Francis Karpis qu'on a surnommé «Creepy» en raison de son sourire, un membre éminent du gang Barker pendant la Grande Dépression, qui a passé 26 ans à Alcatraz, la plus longue période qu'un prisonnier fédéral y ait passé, Ma Barker, la mère de nombreux criminels qui appartenaient au gang Barker pendant la Grande Dépression, tuée lors d'une fusillade en 1935 et est ensuite connue pour avoir été impitoyable, contrôlant le gang de ses fils et dirigeant leurs exploits, mais il y a un certain différend quant à savoir si cela était vrai ou non, Machine Gun Kelly, un gangster et un kidnappeur pendant la Prohibition et au début de la Grande Dépression, surnommé "Machine Gun" parce que son arme préférée était une mitrailleuse Thompson, qui a été arrêté dans le Tennessee en 1933 et est mort en prison d'une crise cardiaque en 1954, Pretty Boy Floyd, surnommé l'"Ennemi public N° 1", qui était surtout connu pour ses démêlés constants avec la police et ses violents braquages ​​de banque, ou Bonnie et Clyde, une bande de paumés pathétiques, qui rêvaient de belles fringues, de belles bagnoles et de gloire, mais en fait de glamour, ces enfants des bidonvilles de Dallas ont accumulé les petits braquages minables et finiront tués par les forces de l'ordre en 1934, John Dillinger, un gangster et un braqueur de banque pendant la Grande Dépression, très célèbre sur lequel les médias se plaisaient à écrire, généralement de manière sensationnelle, et s'est évadé de prison à deux reprises avant de mourir sous les balles du FBI en 1934, son complice Baby Face Nelson, qui, détient le record du nombre d'agents du FBI tués, mais il est abattu lors d'une fusillade homérique en 1934. Le FBI aura finalement raison des hors-la-loi entre 1934 et 1936.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Edward Behr, L'Amérique Hors-la-loi, Plon, 1996, William A. Cook, King of the Bootleggers: A Biography of George Remus, McFarland & Company, 2008, Quentin Convard, La Prohibition ou la lutte contre l'alcool: Une page sombre de l'histoire américaine, 50Minutes, 2015, Lisa McGirr, The War on Alcohol: Prohibition and the Rise of the American State, WW Norton, 2016, et https://www.nytimes.com/2016/01/03/books/review/the-war-on-alcohol-by-lisa-mcgirr.html, W.J. Rorabaugh, Prohibition – A concise History, Oxford University Press, 2018, https://guides.lib.jjay.cuny.edu/c.php?g=288390&p=1922564, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1477573/100-ans-prohibition-etat-unis-alcool, https://www.biography.com/crime-figure/charles-pretty-boy-floyd, https://www.britannica.com/biography/James-Colosimo, https://www.britannica.com/event/Prohibition-United-States-history-1920-1933, https://www.encyclopedia.com/economics/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/prohibition-and-crime, https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/la-prohibition-quand-interdiction-rime-avec-diffusion, https://www.geo.fr/histoire/prohibition-pourquoi-les-etats-unis-ont-ils-tente-dinterdire-lalcool-201489, https://www.geo.fr/histoire/il-y-a-cent-ans-la-prohibition-comment-les-etats-unis-se-sont-ils-retrouves-au-regime-sec-201813, et https://www.historia.fr/hoover-brille-par-son-absence, https://www.historia.fr/parution/sp%C3%A9cial-48-0.  
 
Merci !
Tags : Histoire des États-Unis
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#Posté le dimanche 16 janvier 2022 07:32

Modifié le dimanche 16 janvier 2022 07:50

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les-anges-noir-666, Posté le dimanche 16 janvier 2022 11:05

bon article sur l'histoire des Etats unis
Ludovic


les-amis-des-nours, Posté le dimanche 16 janvier 2022 09:15

intéressant article sur la prohibition
bisous
Philippe


les-babies-anges-noirs, Posté le dimanche 16 janvier 2022 08:59

bonne documentation sur la prohibition
bisous
Clown Gaby


le-royaume-de-marie, Posté le dimanche 16 janvier 2022 08:44

Voilà un beau document sur la prohibition


jema-lou, Posté le dimanche 16 janvier 2022 08:37

Ah les interdictions sont toujours propices à ceux qui les contournent ... résultats inutiles ...
Mon cher ALEXANDRE ... je te souhaite un paisible dimanche après-midi ... KISS !


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le dimanche 16 janvier 2022 08:16

bel article sur la prohibition mon ami
bisous


Loups-06, Posté le dimanche 16 janvier 2022 08:14

beau document sur la prohibition mon ami
kiss


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