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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièce

Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceEn 1965, les DeFeo s'installent dans les quartiers huppés d'Amityville. Située au 112 Ocean Avenue, leur nouvelle maison a été édifiée en 1928, et semble parfaite pour la famille. Directeur général d'une concession automobile, Ronald DeFeo Senior est marié à Louise avec qui il a eu cinq enfants : trois garçons, Ronald Jr., 23 ans, Mark, 12 ans et John, 9 ans et deux filles, Dawn, 18 ans et Allison, 13 ans. Mais la vie de cette famille américaine va basculer dans l'horreur en novembre 1974. Dans la nuit du 12 au 13 novembre, à 3h15 du matin, Ronald DeFeo Jr. abat ses parents, ainsi que ses quatre frères et s½urs dans leur sommeil. La police ne sera prévenue que le lendemain, lorsqu'un patron de bar, Joey Yeswit, téléphone pour leur annoncer qu'un jeune homme a signalé le meurtre de toute sa famille. Après s'être rendu sur les lieux avec l'aîné des DeFeo, Joey Yeswit confirme avoir découvert les cadavres de toute la famille. La police arrive alors sur place, et constate que rien ne semble avoir bougé, les six membres de la famille sont allongés dans leurs lits respectifs, des impacts de balles dans le corps. Ronald DeFeo Jr. affirme alors qu'il a quitté le domicile familial vers 4h du matin pour aller travailler. Le jeune homme prétend avoir passé la journée à essayer de contacter sa famille, sans succès, et que c'est en rentrant chez lui qu'il a découvert le massacre. Cependant, dans son livre de 2002 The Night the DeFeos Died : Reinvestigating the Amityville Murders, Ric Osuna passe en revue toutes les irrégularités entourant l'affaire, les obstacles rencontrés par l'équipe de défense pour accéder aux preuves qui n'avaient pas été soumises et la hâte de la part de aux autorités d'enfermer un coupable avant même d'avoir obtenu une version cohérente des faits. Son objectif n'était pas de voir Butch DeFeo – qui a avoué le crime et est mort en détention en mars 2021 et à l'âge de 69 ans – disculpé, mais que sa véritable implication dans le meurtre de sa famille soit établie. Bien que la presse tabloïd ait beaucoup insisté sur le signe "High Hopes" que Ronald DeFeo avait accroché à l'entrée de la maison comme symbole de la prospérité qu'il recherchait, le 112 Ocean Avenue était loin d'être une maison idyllique selon les voisins et connaissances qu'Osuna a interrogés. L'horreur domestique décrite à l'auteur était centrée sur le personnage violent de Ronald DeFeo, qui a abusé de sa femme et de ses enfants. De plus, la famille était directement liée au crime organisé par le père de Louise DeFeo, Michael Brigante Sr., qui était un associé du chef de la famille Gambino, Carlo Gambino. Selon Butch DeFeo – qui travaillait aux côtés de son père chez le concessionnairesBrigante – et sa petite amie, ils étaient déjà plus que familiers avec la mort pour avoir dû disposer de corps au nom de la mafia. Bien que le comportement erratique et imprudent de Ronald DeFeo ait attiré les yeux des gangsters sur lui, Osuna exclut son implication dans le massacre d'Amityville puisque le meurtre d'enfants viole le code de la mafia italienne.
 
Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceAu fur et à mesure des interrogatoires, la police découvre néanmoins de nombreuses incohérences dans le témoignage de Ronald Jr., et finit par le considérer comme le premier suspect de l'enquête. Le jeune homme avoue alors le massacre de sa famille, tout en changeant régulièrement de version. Il affirme, dans un premier temps, que ce sont des voix dans sa tête, dont celle de Dieu, qui lui ont ordonné de tuer ses parents, ainsi que ses frères et s½urs. Puis confesse, dans un deuxième temps, que c'est en réalité sa s½ur, Dawn, qui l'a entraîné avec lui dans une folie meurtrière. Lors de l'audition préliminaire en septembre 1975, l'avocat de Ronald Jr. plaide la folie. La justice condamne malgré tout le jeune homme à six peines consécutives de 25 ans d'emprisonnement, dans la prison de Dannemora. Mais de nombreux mystères demeurent encore autour de cette affaire. Tout d'abord les coups de feu. Selon les experts, ils auraient dû être entendus à plus de cinq pâtés de maison du 112 Ocean Avenue. Or cette funeste nuit, aucun voisin n'a entendu le moindre bruit. L'arme n'avait pas de silencieux, mais les aboiements du chien de la famille étaient le seul bruit dans le quartier autrement silencieux. Cependant si les voisins dormaient à point fermés, cela n'est pas impossible puisque le meurtre se passa à 3h15 du matin, surtout en pleine période de sommeil profond qui dure 1h40 suite à 5 ou 6 heures de sommeil. De plus, des traces de poudres sont retrouvées sur la chemise de nuit de la fille aînée de la famille, Dawn. Ces dernières sont caractéristiques d'un coup de feu en tant que tireur, et non que victime. Si un expert en balistique, Alfred Della Penna, fait remarquer qu'il est probable que la jeune s½ur se soit simplement trouvée à proximité lors d'un tir, la possibilité que Dawn ait tiré elle-même n'est pas exclue. En effet, le légiste confirme la théorie selon laquelle Ronald Jr. n'a peut être pas agit seul. «Trois personnes sont à l'origine de ces meurtres», déclare-t-il. Dans la reconstruction des événements exposés dans son livre, Ric Osuna met en avant les événements qui se déroulent le 12 novembre qui ont pu aboutir au massacre, après une violente dispute au cours de laquelle Ronald DeFeo attaque sa femme et plusieurs de ses enfants, laissant son plus jeune enfant, un enfant de neuf ans, avec du sang au visage. Dawn, pour sa part, a tenté de se défendre avec un couteau. Convaincue que leur père les tuerait tous s'ils n'agissaient pas en premier, Dawn persuade son frère aîné, Butch, de tuer Ronald pendant la nuit. Elle encourage également le même sort pour sa mère, Louise, qui, bien qu'elle soit également victime de ses abus, est considérée par Dawn comme "au-delà de tout espoir" car elle a toujours été inconditionnellement du côté de Ronald. D'après Osuna, Butch DeFeo ordonne à Dawn de surveiller leurs chambres pendant que lui et son ami, Bobby Kelske, se débarrassent de Ronald et Louise. Dawn soutient qu'ils ne peuvent laisser aucun témoin et que ce serait un crime pour les jeunes enfants de grandir avec un tel traumatisme, alors elle décide de les tuer aussi. Butch, horrifié par ce qui s'est passé, prend les choses en main avec Dawn et devient le seul DeFeo survivant.
 
Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceLes dessous macabres de cette histoire attirent d'ailleurs l'attention du célèbre criminologiste Christopher Berry-Dee. Ce dernier s'entretient avec Ronald Jr. pour l'un de ses livres, sur les coulisses des plus grandes affaires criminelles des États-Unis. Lors de son enquête, l'auteur est notamment amené à s'entretenir avec Dennis Rafferty, l'inspecteur en charge de l'enquête au moment des faits. Interrogé sur les différentes pièces à conviction qui semblent avoir été mises de côté, il répond : «Aucune chance ! Ces trucs ne seront jamais réexaminés. On s'en assurera». Ainsi, la chemise de nuit de Dawn, un sac de cartouches trouvé sur les lieux, et trois taies d'oreillers tachées de sang n'ont jamais fait l'objet d'un nouvel examen. Osuna d'accord avec Christopher Berry-Dee jette un doute sur la rigueur avec laquelle le procès a été mené et sur la manière dont les preuves ont été traitées. Par exemple, dans les photos de scènes de crime, qui sont reproduites dans le livre, des taches de sang peuvent être vues à des endroits qui ne correspondent pas à l'histoire selon laquelle les DeFeo ont tous été tués dans leur lit, ce qui sert à étayer la version des événements d'Osuna. La découverte d'une balle d'un calibre différent du fusil Marlin de Butch jeté après le massacre dans la chambre conjugale est également mise en lumière par Osuna. Cependant, c'est dans la chronique d'Osuna des anomalies au cours du procès que l'affaire Amityville commence à traiter des phénomènes paranormaux. Mais en réalité, l'affaire semble plutôt suivre les conclusions, d'Osuna qui soutient alors que DeFeo a tué ses parents, Ronald et Louise DeFeo, avec l'aide d'un ami, mais que ses frères et s½urs plus jeunes ont été tués par sa s½ur Dawn, âgée de 18 ans, qui a ensuite été abattue par DeFeo après avoir été témoin l'atrocité. "Je pense que Dawn était impliquée et le simple fait de le dire me rend triste, car nous parlons d'une fille prête à tout pour sortir de la maison et échapper à ses parents", a déclaré Osuna par e-mail. L'auteur, entre autres arguments, pointe l'affidavit signé en 1974 par le petit ami de Dawn, avec qui elle voulait déménager en Floride malgré la désapprobation de ses parents. Il présente également comme preuve une chanson prétendument comique écrite par Dawn quelque temps plus tôt, The Night the DeFeos Died – également le titre de son livre – dans laquelle elle a fantasmé sur le meurtre de sa famille.
 
Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceDe son côté Ronald Jr. lui affirme que des vêtements lui appartenant, et couverts de son propre sang, ont été mis de côté, car ils étaient la preuve des «interrogatoires musclés» qu'il a subit durant l'enquête. Osuna soutient que les aveux de Butch DeFeo – un alcoolique et héroïnomane – déclarant qu'il était le seul coupable, ont été obtenus sous la torture, même si les différents juges impliqués dans le procès ont rejeté toutes les preuves à cet effet. Un indicateur utile de la brutalité policière infligée à cette époque dans le comté de Suffolk est le taux astronomique d'aveux lors des interrogatoires : 95 %, contre, par exemple, 35 % dans le Bronx ou 20 % dans le comté de Kings, à Brooklyn. Et lorsque George Lutz et sa femme Kathleen ont emménagé dans l'ancienne maison des DeFeo et ont signalé une activité paranormale, le procureur et la police ont admis à plusieurs reprises que le crime aurait nécessité trois personnes, et une autre enquête indépendante menée par le détective de police à la retraite Herman Race est parvenue à la même conclusion. Lorsque DeFeo a été jugé, cependant, son histoire avait changé. Ses avocats ont affirmé qu'il était fou, déclarant que DeFeo avait affirmé avoir entendu des voix démoniaques l'exhortant à tuer. Le jury n'a pas trouvé la défense de DeFeo crédible, et il a été reconnu coupable de six chefs de meurtre au deuxième degré et condamné à six peines de 25 ans à perpétuité. Les révélations les plus récentes à émerger sont celles de la femme de Ronald Jr. au moment du crime, Geraldine DeFeo, avec qui il a eu une fille. DeFeo a déposé une plainte contre Osuna et son ex-femme pour diffamation après la publication du livre et a nié avoir jamais été interviewé par l'auteur, mais il a perdu le procès. «Butch voulait de l'argent et des redevances. Franchement, je ne pensais pas qu'il devait profiter de son rôle dans les tueries», a déclaré Osuna à El País. "Géraldine n'a pas participé à l'extorsion et a refusé de l'argent, en tant que tel, Butch a également nié avoir jamais été sa femme. En fin de compte, à l'exception de l'abus, Butch a fini par devenir son père dans la façon dont il traitait ceux qui l'entouraient." Après 46 ans derrière les barreaux, Ronald Jr. a demandé une audience pour une éventuelle remise en liberté. Prévue pour l'été 2021, cette dernière n'aura finalement jamais lieu. Le 15 mars 2021, Ronald DeFeo Jr. est décédé à l'âge de 69 ans. Tristement célèbre pour le sextuple meurtre de sa famille, son acte effroyable a inspiré des dizaines de films et livres.
 
Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceCependant, l'intérêt des médias pour l'affaire et les ambitions personnelles et politiques des partisans de la loi prescrivaient une justice rapide, même si cela impliquait de présenter des versions officielles incohérentes de ce qui s'était passé permirent à l'imagination d'un auteur et d'une famille cherchant à aplanir ses revenus de créer de toute pièce une histoire de hantise. Georges et Kathleen Lutz achètent la maison le 18 décembre 1975, quelques jours plus tard après la condamnation de Ronald DeFeo Jr., pour la somme de 80 000 dollars. Un prix très attractif pour ce couple de jeunes mariés, désireux de commencer un nouveau chapitre avec leurs trois enfants, nés d'un précédent mariage. Il suffit pourtant d'une petite semaine pour que la famille parle rapidement de «phénomènes paranormaux» qui viendraient soi disant perturber son quotidien sans histoire. Le père se réveille toutes les nuits à 3h15 et entend des voix, l'épouse sent des mains la toucher, des centaines de mouches envahissent la demeure, de la boue verte coule des murs, et même la petite dernière, Missy Lutz, 5 ans, prétend avoir une amie imaginaire, nommée Jodie, qui prend plusieurs formes. Vingt-huit jours après leur emménagement, les nouveaux habitants fuient les lieux sans jamais se retourner. Après s'être réfugiée chez les parents de Kathleen, la famille tenta de comprendre l'origine de ce qu'ils avaient vécu en entrant en contact avec l'avocat du meurtrier. Mais rien n'en ressortit. La chaîne locale Channel 5 avait contacté les spécialistes du paranormal Ed et Lorraine Warren pour une enquête filmée en 1976. La médium était formelle, elle savait qu'il y avait une présence maléfique dans les murs de la maison. À la suite de l'émission, qui ne connut pas un grand succès, la chaîne voulut renouveler l'expérience. Accompagnés d'autres médiums, les Warren décidèrent d'y revenir en 1979 tenant une séance au cours de laquelle ils ont capturé une photo d'un "garçon démoniaque" qui ressemblait remarquablement à l'un des enquêteurs, un dénommé Paul Bartz. Ses yeux blancs étaient peut-être dus au film de la caméra infrarouge. Mais, une nouvelle fois, rien de paranormal n'avait été filmé et l'émission fit un second flop, et la photographie n'était rien de plus qu'un énième canular des Warren. La maison fut cédée à la banque car les Lutz n'avaient payé que 20 0000 $ des 80 0000. Mais des voisins les accusèrent d'avoir menti. L'un d'eux affirma lors d'une interview que l'histoire était montée de toutes pièces. Il assura qu'en voyant le potentiel médiatique de la maison, ils auraient inventé ces événements pour en tirer bénéfice. Par ailleurs il affirma que «l'amie imaginaire» de Melissa était en fait le chat de sa femme. Et de fait, la science peut expliquer plusieurs des événements. La froideur de la bâtisse s'explique puisqu'elle était inhabitée depuis un an. Les bruits étranges pouvaient provenir des tuyaux anciens du chauffe-eau. L'humidité ambiante avait sans doute provoqué l'apparition de moisissures. Mais la réalité est moins noble car Butch DeFeo n'était pas la première personne ni la dernière à considérer l'horrible perte de six vies humaines comme une opportunité commerciale. Son avocat, William Weber, désespéré de s'être vu refuser à plusieurs reprises l'accès aux preuves, dans un stratagème digne de la série Better Call Saul, a participé à l'organisation du tristement célèbre complot de hantise démoniaque à la maison d'Amityville. Selon Geraldine DeFeo, Weber espérait l'utiliser en faveur de Butch DeFeo lors du procès. Pour mener à bien le plan, Weber a formé un partenariat avec les prochains occupants du 112 Ocean Avenue, la famille Lutz. L'avocat de la défense de DeFeo, William Weber, a admis que lui et le couple avaient inventé l'histoire après plusieurs bouteilles de vin. La famille Lutz poursuivit Weber pour atteinte à la vie privée, et ce dernier a répliqué pour fraude et rupture de contrat. Un juge a rejeté l'affaire, et la famille Lutz et Weber ont réglé ça à l'amiable.
 
Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceC'est cet arrangement avec cet avocat qui permet aux Lutz d'attirer ainsi l'attention de l'écrivain Jay Anson qui en tire un roman à succès The Amityville Horreur : A True Story (1977), ce qui a contribué à renforcer l'histoire de l'affaire satanique d'Amityville. Dans une interview accordée au New York Times le 9 octobre 1977, l'auteur explique : "J'ai traité cette histoire d'un point de vue journalistique pour que vous puissiez, à la fin, y croire ou non. Ce sont des faits. (...) C'est à vous de faire votre propre opinion en tant que lecteur." Dès lors, la légende de "la maison d'Amityville" est née et devient la caution "spectacle" d'un pays qui tente de se reconstruire, deux ans après la fin de la guerre du Vietnam. Présenté comme un documentaire, dans ce livre, Christopher Quaratino, l'un des fils des Lutz, affirme que les incidents se sont réellement produits, mais qu'ils ont pu être exagérés par son père, qui était un fanatique du surnaturel et qui avait même l'habitude d'essayer d'invoquer les esprits dans la maison. Puis, le livre est finalement critiqué par l'expert en paranormal, Stephen Kaplan, dans son livre The Amityville Horror Conspiracy (1995), qui dévoile la manipulation de Jay Anson et du couple Lutz. En 1978, le producteur Samuel Z. Arkoff achète les droits du livre pour en faire un film, The Amityville Horror, originellement prévu pour la télévision sur la chaîne CBS. En 1979, le film réalisé par Stuart Rosenberg sort finalement sous le titre Amityville : La Maison du diable. Avec James Brolin et Margot Kidder, le film est un immense succès au box-office. Il est nommé aux Oscars pour sa bande originale, et devient un classique du cinéma d'horreur. Cependant, ce succès est dû au fait que l'½uvre prend de nombreuses libertés avec la réalité pour offrir un divertissement digne de ce nom aux spectateurs. La maison aux murs noirs devient toute blanche et isolée des autres habitations, la boue verte se transforme en coulées de sang, une simple invasion se finit en attaque de mouches... La sortie du film ne passe pas inaperçue et le battage publicitaire occupe tous les médias. Invités sur l'émission "Good Morning America" le 26 juillet 1979, la veille de la première américaine, George et Kathleen Lutz font face à un présentateur sceptique, au ton plutôt moqueur. Ce dernier se tourne vers l'acteur James Brolin, star de l'adaptation et également présent sur le plateau, pour savoir s'il croit au témoignage du couple. "Je ne peux pas dire que je croyais à ce que je lisais dans le livre, mais face à eux, c'est difficile de nier tous les faits", explique le comédien qui incarne le rôle du père au cinéma. Des années plus tard, James Brolin et l'actrice Margot Kidder admettront que, malgré leur affection pour la famille, ils ne croyaient pas un mot de cette histoire. Tous deux avaient déjà été mariés et les trois enfants étaient issus du mariage précédent de Kathy. Selon Daniel, George a insisté pour que lui et ses frères et s½urs soient officiellement adoptés, changeant leurs noms de famille de Quaratino à Lutz. Le 4 octobre 1979, un peu plus de deux mois après la sortie du film, l'émission télévisée d'investigation In Search of, dans laquelle un prêtre a été ajouté à la distribution, qui a ensuite été défroqué par son diocèse, et s'est révélé plus tard être le père Ralph Pecoraro, un ami de la famille Lutz. Mais, on pense qu'en dépit de ses affirmations réticentes et souvent contradictoires, la visite du père Pecoraro au 112 Ocean Avenue n'ait peut-être jamais eu lieu. Après tout, l'avocat des Lutz de l'époque avait initialement déclaré au tribunal que le seul lien du père Pecoraro avec l'affaire était un appel téléphonique des Lutz. Le couple Lutz divorça à la fin des années 1980. Kathleen Lutz est morte en 2004, et George Lutz en 2006.
 
Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceUne série de suites au film  de 1979 sont sorties tout au long des années 1980 et des années 1990 par l'intermédiaire de divers distributeurs; certains des films ont été distribués en salles, tandis que d'autres étaient des sorties directes en vidéo. Un seul Amityville II: The Possession en 1982, mettant en vedette la famille fictive Montelli, vaguement basée sur la famille DeFeo, dans lequel le casting comprend Burt Young dans l'un de ses rares rôles les plus sombres, alors qu'il joue un père / mari abusif et sadique, brille devant les nanars suivants. Lorraine Warren elle-même fait une apparition dans le documentaire de 2012 My Amityville Horror, qui porte sur le témoignage de Daniel Lutz, l'un des enfants de la famille Lutz lors de leur séjour au 112 Ocean Avenue. Dans la scène, qui ne sera pas rapidement oubliée par quiconque l'a vue, Warren montre un fragment de ce qu'elle dit être la vraie croix sur laquelle Jésus-Christ est mort et une boîte contenant des cheveux de la tête de saint Pie de Pietrelcina, tout en récitant prières avec Lutz. Contrairement à d'autres ½uvres de fiction, la forêt se voit pour les arbres, et dans le témoignage de Lutz, convaincu d'avoir été témoin de phénomènes paranormaux à l'âge de 10 ans, se cache l'ombre de la coercition et, surtout, de la violence parentale. "À mon avis, les enfants Lutz ont été honteusement utilisés dans le cadre d'une arnaque et cela a dû les affecter de manière sérieuse", déclare Osuna, dont l'intérêt initial pour Amityville l'a conduit, avant son enquête. Dans son livre, Osuna se souvient du moment où il a perdu toute confiance en Lutz, quand on lui a dit : "Eclaircir ce qui s'est passé n'est pas aussi important que gagner plus d'argent avec des suites." Lutz a également poursuivi l'auteur en justice pour sa description de l'arnaque obsédante dans le livre et, comme ce fut le cas avec Butch DeFeo, qui a perdu le procès. Après sa longue enquête - au cours de laquelle il dit avoir fait l'objet de plusieurs menaces anonymes qui ont cessé après la publication de The Night the DeFeos Died, Osuna, un ancien fan du mystère d'Amityville, avoue n'avoir pu regarder aucune des une flopée de films sur la maison soi-disant hantée. «Avant d'apprendre la vérité, je pensais que les premières étaient amusantes, mais maintenant je ne les aime plus. Le livre et le film de The Amityville Horror a capitalisé sur une véritable tragédie, les meurtres de la famille DeFeo, et séduit l'imaginaire d'un public qui malheureusement se fiche de la façon dont on le divertit.» Et, après plusieurs demandes répétées, le diocèse de Rockville Centre a finalement rompu ses années de silence et commenté l'affaire du canular d'Amityville. Dans une lettre du 15 mai 2002 à Ric Osuna, en réponse à ses questions concernant les histoires de fantômes, l'assistant du vicaire général a écrit : «Le diocèse soutient que l'histoire était un faux rapport. En novembre 1977, les avocats diocésains ont préparé une liste substantielle, à soumettre à l'éditeur [de  The Amityville Horror ], de nombreuses inexactitudes, références factuellement incorrectes et déclarations fausses concernant des événements, des personnes et des événements qui ne se sont jamais produits.» Des années plus tard, en 2005, Andrew Douglas réalise un remake, basé sur le livre de Jay Anson, avec Ryan Reynolds dans le rôle de Georges Lutz qui n'était pas nécessaire. puis le film sera suivi par Amityville Murders en 2018 réalisé par Daniel Farrands dans lequel le film revient sur les cinq années précédant les événements retracés dans le film Amityville sorti en 1979, durant lesquelles Ronald DeFeo Jr. avait pris un fusil et assassiné toute sa famille pendant leur sommeil. Malheureusement au lieu d'en faire un film se centrant sur les meurtres de la famille DeDeo, ici, ils reprennent l'hypothèse de la possession de Ronald Jr. qui est infondée.
 
Amityville, une simple affaire de meurtre devenu une histoire de hantise inventée de toute pièceBien que Butch DeFeo et George Lutz soient aujourd'hui décédés, les pèlerinages au 112 Ocean Avenue des personnes curieuses de la célèbre affaire se poursuivent, au grand dam des différentes familles qui y ont vécu depuis les événements de 1974 et qui ont déclaré n'avoir jamais rien vécu de paranormal ou de démoniaque. Les fans d'horreur et de fantômes ont été attirés par la maison au fil des ans, au grand dam des propriétaires suivants. En fait, ils se sont tellement énervés que la maison telle qu'elle est maintenant n'a plus les fenêtres emblématiques en forme d'½il que vous voyez sur chaque affiche pour chaque film lié à "Amityville Horror". En plus de cela, l'adresse a été changée – c'est maintenant le 108 Ocean Ave. Il y a eu quatre propriétaires depuis les meurtres, et aucun d'eux n'est sorti de la maison en criant, et il n'y a eu aucune expérience étrange. Rien qu'en 2022, trois versions directement sur DVD basées sur l'affaire Amityville devraient sortir : Amityville Uprising, Amityville Bigfoot et Amityville Karen.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://english.elpais.com/usa/2022-01-10/it-wasnt-ghosts-but-something-worse-the-brutal-truth-about-amityville.html, https://vl-media.fr/5-elements-pour-comprendre-le-cas-amityville/, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18687750.html, https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/article/amityville-lhistoire-vraie-et-satanique-de-la-plus-celebre-maison-hantee-du-cinema, https://www.historyvshollywood.com/reelfaces/amityvillehorror1979.php, https://www.popsugar.co.uk/entertainment/the-amityville-horror-true-story-46645589?utm_medium=redirect&utm_campaign=US:FR&utm_source=www.google.com, https://www.slashfilm.com/599821/the-chilling-true-story-behind-the-amityville-horror/, https://www.thesun.co.uk/news/14353427/ronald-defeo-jr-dead-amityville-horror-true-story/, et https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/l-histoire-vraie-de-l-affaire-amityville-le-fait-divers-qui-a-inspire-hollywood/13597.
 
Merci !
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#Posté le lundi 24 janvier 2022 08:12

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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.

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les-anges-noir-666, Posté le lundi 24 janvier 2022 09:51

bonne étude sur cette affaire
mes respect
Noël


jema-lou, Posté le lundi 24 janvier 2022 09:43

Waouh quel récit pour dévoiler cette histoire ... faut aimer être proprio d'un tel lieu médiatique ...
Excellent lundi après-midi hyper ensoleillé avec un ciel tout bleu ... KISS mon cher ALEXANDRE !


les-amis-des-nours, Posté le lundi 24 janvier 2022 08:57

bon article sur cette affaire
kises
Hans


Loups-06, Posté le lundi 24 janvier 2022 08:50

beau document cette mythologie mon ami
kiss


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le lundi 24 janvier 2022 08:49

bel article sur cette mythologie mon ami
bisous


le-royaume-de-marie, Posté le lundi 24 janvier 2022 08:46

Voilà une bonne mythologie pour les crédules


les-babies-anges-noirs, Posté le lundi 24 janvier 2022 08:45

bonne explication sur cette mythologie
bisous


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