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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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La Shoah, le massacre de masse nazi

Ce 27 janvier a lieu la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité. Les ministres européens de l'éducation ont adopté, le 18 octobre 2002, la déclaration qui institue une journée de mémoire de la Shoah et de prévention des crimes contre l'humanité. La date a été laissée libre de choix à chaque pays. La France et l'Allemagne ont choisi le 27 janvier. Il s'agit d'une date symbolique car elle correspond à l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau. Le travail de mémoire et de commémoration doit passer par les enfants et les adolescents. Cette journée de souvenir est l'occasion d'engager une réflexion sur la Shoah et les génocides et de rappeler les valeurs humanistes qui fondent la démocratie.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi Ce qui a mené à la Shoah est l'antisémitisme nazi, qui est un mélange d'antijudaïsme religieux catholique et protestant. S'y adjoint par la suite l'anticapitalisme qui dénonce la «puissance juive», surtout en Allemagne où les nationalistes allemands attribuent la responsabilité aux Juifs, et la Grande Guerre (1914_1918) suscite aussi nombre de clichés antisémites auprès de la nation allemande, vaincue. Et cet antisémitisme fut largement aidé au XIXe siècle, par des philosophes, des universitaires et des artistes allemands du mouvement xénophobe völkish considérant l'esprit juif comme étranger à la germanité, conçurent l'idée que le Juif était "non-allemand". Des théoriciens de l'anthropologie raciale lui donnèrent un fondement pseudo-scientifique. Les thèmes de propagande nazis, ont le droit à une innovation dans la propagande avec l'introduction du judéo-bolchevisme. C'est cette propagande qui favorise les lois antisémites, qui commencèrent lorsque les nazis arrivèrent au pouvoir en 1933qui  organisa des boycotts anti-juifs, mit en scène des autodafés, et promulgua une législation discriminatoire à l'encontre des Juifs, puis en 1935, les Lois de Nuremberg définirent les Juifs par le sang, et ordonnèrent la séparation totale entre "Aryens" et "non-Aryens", ce qui légalisa une hiérarchie raciste, et vint la nuit de cristal, durant laquelle toute l'Allemagne et dans toute l'Autriche, les nazis détruisirent dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 des synagogues et des vitrines de magasins dont les propriétaires étaient juifs, cet événement marqua une nouvelle ère dans laquelle l'antisémitisme nazi se concentra directement sur la question du génocide, avant que les Juifs ne soient prisonniers de la forteresse européenne avec les débuts de la guerre. Le processus d'extermination a été expérimenté d'abord sur les handicapés et les malades mentaux.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi Si à l'Est, on observe les prémices du génocide où les nazis commencent par l'extermination par la faim avec l'enfermement dans les ghettos à partir de 1939 dans la partie occidentale de la Pologne, à l'ouest, les mesures sont progressives, mais le soutien en France apporté par le gouvernement de Vichy à l'Allemagne se manifeste par l'adoption de lois anti-juives en octobre 1940 et en juin 1941, et en juillet 1941, le régime de Vichy entreprend la confiscation massive des biens juifs, entreprises et bâtiments compris, puis en 1942 il aide les nazis en déportant les Juifs de France vers les camps d'extermination , tandis qu'en Hollande La majorité des membres de l'administration municipale hollandaise, des cheminots et des forces de police aident à la déportation des Juifs vers les camps d'extermination entre 1942 et 1944, et en Belgique la reine mère Élisabeth et d'autres, empêchent la déportation du petit nombre de Juifs qui possèdent la nationalité belge en 1942, mais ne peuvent empêcher celles entre septembre 1943 et l'été 1944, et en Norvège a lieu une déportation massive en 1942. La deuxième étape est constituée par la Shoah par balles qui accompagne la guerre à l'Est suite à l'invasion de l'URSS le 22 juin 1941. Les Einsatzgruppen, unités mobiles nazies, s'enfoncent dans le territoire soviétique. Partout où elles encerclent les villages, tous les hommes, femmes et enfants juifs sont rassemblés, dénudés puis abattus avant d'être enterrés dans des fosses communes. Juste à l'extérieur de Kiev, en Ukraine, dans le ravin de Babi Yar , ils tuèrent 33 771 Juifs les 28 et 29 septembre 1941. Dans la forêt de Rumbula à l'extérieur du ghetto de Riga, Lettonie, 25 000 à 28 000 Juifs ont été abattus les 30 novembre et 8 et 9 décembre. À partir de l'été 1941, les Einsatzgruppen ont assassiné plus de 70 000 Juifs à Ponary, à l'extérieur de Vilna (aujourd'hui Vilnius) en Lituanie. Ils ont massacré 9000 Juifs, dont la moitié était des enfants, au Neuvième Fort, adjacent à Kovno (aujourd'hui Kaunas), en Lituanie, le 28 octobre. Parfois, la simple présence de troupes allemandes dans les environs suffisait à déclencher un massacre. Un exemple est ce qui s'est passé dans le village polonais de Jedwabne, où des voisins ont assassiné leurs voisins juifs. Pendant des années, le massacre a été imputé aux Allemands, même si de nombreux Polonais savaient probablement que la population locale s'était retournée contre ses propres Juifs. Dans les pays baltes, où les Allemands ont été accueillis en libérateurs par certaines franges de la population, l'appât de l'indépendance politique et le désir d'effacer toute collaboration avec les précédents occupants soviétiques ont conduit des bandes nationalistes à assassiner les Juifs locaux. En Roumanie, ce sont principalement les Roumains eux-mêmes qui ont massacré les Juifs du pays. Vers la fin de la guerre, cependant, lorsque la défaite de l'Allemagne était presque certaine, le gouvernement roumain a trouvé plus de valeur dans les Juifs vivants qui pourraient être détenus contre rançon ou utilisés comme levier auprès de l'Occident. La Bulgarie a déporté des Juifs de la Thrace et de la Macédoine voisines, qu'elle occupait, mais les dirigeants du gouvernement se sont heurtés à une vive opposition à la déportation des Juifs bulgares de souche, qui étaient considérés comme des concitoyens. Occupé par l'Allemagne, le Danemark a sauvé la plupart de ses propres Juifs en les emmenant en Suède par voie maritime en octobre 1943. Cela a été possible en partie parce que la présence allemande au Danemark était relativement faible. De plus, alors que l'antisémitisme dans la population générale de nombreux autres pays a conduit à une collaboration avec les Allemands, les Juifs faisaient partie intégrante de la culture danoise. Dans ces circonstances uniques, l'humanitarisme danois a prospéré. Bien qu'alliés à l'Allemagne, les Italiens n'ont pas participé à l'Holocauste jusqu'à ce que l'Allemagne occupe le nord de l'Italie après le renversement du chef fasciste Benito Mussolini en 1943.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi Le décret du 7 décembre 1941, le décret Nuit et Brouillard, Nacht und Nebel en allemand, ordonne la déportation des «ennemis du Reich», un nom de code des «directives sur la poursuite pour infractions contre le Reich ou contre les forces d'occupation dans les territoires occupés». Enfin la conférence de Wannsee le 20 janvier 1942 organise les centres de mise à mort. La "solution finale", la liquidation de la race juive, est mise au point froidement, technologiquement par les nazis. Par convois entiers, hommes, femmes, enfants sont déportés "vers l'Est", dans les camps d'extermination comme Auschwitz-Birkenau qui est quant à lui, une structure double, voire triple, celle d'un camp de concentration et un centre de mise à mort [total d'environ 1 100 000 morts], en ce lieu, 80 % des victimes juives sont immédiatement gazées et ne connaissent pas du tout la réalité du camp, et dès 1943, Auschwitz devient le seul lieu de mise à mort en activité car les autres centres sont démantelés, car l'épicentre de la Shoah tourne dès lors autour des massacres qui y sont perpétrés, notamment au sein de la population des juifs de Hongrie, déportée ou emmenée de force dans ce qu'on a ensuite nommé les «marches de la mort», entre fin 1944 et janvier 1945, soit environ 470 000 juifs, Maïdanek, un camp de concentration qui fut aussi un camp d'extermination, où 170 000 à 235 000 personnes moururent ou furent tuées, dont 60 000 à 80 000 Juifs, à cause de la dénutrition, aux maladies, au froid et à la torture, ou du fait du travail exténuant effectué sous la menace, mais le nombre de victimes des chambres à gaz n'est pas connu avec exactitude, Chelmno qui fut la première installation fixe où du gaz toxique fut utilisé pour les exterminations de masse, où au moins 152 000 personnes furent tuées à entre décembre 1941 et mars 1943 et au cours des mois de juin et juillet 1944, Belzec, ce centre de mise à mort fonctionne de mars à novembre 1942, et les archives permettent d'avancer le chiffre (estimation la plus basse) de 500 000 morts en neuf mois d'activité, et seulement deux survivants connus après la guerre, Sobibor, où la terreur était pire qu'à Auschwitz ne fait aucun survivant [200 000 morts, dont 27 000 pour la seule période de mars à septembre 1943], Treblinka, que l'on confond souvent avec un camp de concentration, alors que sa nature est entièrement vouée à l'extermination, à la mise à mort de masse c'est au minimum 750 000 victimes de plus, entre juillet 42 et août 43, et très probablement 800 000. Le processus va aller très vite. En janvier 1942, plus de 80 % du total des victimes juives de la Shoah sont encore vivantes, alors qu'à l'automne de la même année, la moitié des victimes de la Shoah sont déjà annihilées, en décembre, la proportion initiale s'est pratiquement inversée.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi Mais les nazis firent d'autres victimes. L'interprétation des Lois de Nuremberg de 1935 (qui définissaient les Juifs par le sang selon des théories racistes) fut plus tard étendue également aux Tsiganes. Les nazis qualifièrent les Tsiganes de "rétifs au travail" et "asociaux" — autrement dit, dans le cadre nazi, improductifs et inadaptés. Les Tsiganes déportés dans le ghetto de Lodz furent parmi les premiers tués par camions à gaz dans le camp de Chelmno en Pologne. Plus de 20 000 Tsiganes furent également déportés au camp d'Auschwitz-Birkenau, où la plupart périrent dans les chambres à gaz. Les nazis considéraient les Polonais et les autres peuples slaves comme inférieurs, les vouaient à l'assujettissement ou au travail forcé et au final à l'anéantissement. Les Polonais qu'ils considéraient comme idéologiquement dangereux (dont des milliers d'intellectuels et de prêtres catholiques) furent la cible d'une opération connue sous le nom d'AB-Aktion. Entre 1939 et 1945, au moins 1,5 million de citoyens polonais furent déportés en territoire allemand pour y être soumis au travail forcé. Des centaines de milliers furent également emprisonnés dans des camps de concentration nazis. On estime que les Allemands tuèrent au moins 1,9 million de civils polonais non-juifs au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans l'Union soviétique occupée, le Kommissarbefehl (ordre donné à l'armée allemande par le haut commandement des forces armées) ordonna l'assassinat des responsables politiques de l'Armée rouge et des commissaires politiques du Parti communiste. Au cours de l'automne et de l'hiver 1941-42, les autorités militaires et la police de sécurité allemandes menèrent conjointement une entreprise raciste d'extermination massive des prisonniers de guerre soviétique : des Juifs, des personnes aux "traits asiatiques" ainsi que d'importants chefs politiques et militaires furent sélectionnés et fusillés. Environ trois millions d'autres furent détenus dans des camps improvisés, sans infrastructure convenable, ni nourriture ni médicaments avec l'intention délibérée de les faire mourir. Les nazis incarcérèrent des chefs de l'Église catholique opposés au nazisme ainsi que des milliers de Témoins de Jéhovah qui refusaient de saluer Adolf Hitler ou de servir dans l'armée allemande. On estime que 200 000 handicapés mentaux ou physiques furent assassinés dans le cadre du "Programme d'euthanasie" nazi. Les homosexuels masculins furent également persécutés par les nazis qui considéraient que leur comportement représentait un obstacle à la préservation de la nation allemande. Les homosexuels considérés comme "chroniques" furent emprisonnés dans des camps de concentration, comme le furent les individus accusés de comportement "asocial" ou criminel.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi Alors que le monde s'est tu, malgré les alertes lancées par certains comme Jan Karski, un messager entre le gouvernement polonais en exil basé à Londres et les mouvements de résistance non communistes, qui  à la fin de l'été 1942, rencontra des dirigeants juifs du ghetto de Varsovie et du ghetto de transit d'Izbica, puis il transmit leurs rapports sur les meurtres de masse au centre de mise à mort de Belzec aux dirigeants alliés, notamment au président Franklin D. Roosevelt, qu'il vit en juillet 1943, les juifs ne sont pas «laissés conduire comme des moutons à l'abattoir» selon l'expression consacrée. L'action des résistances juives, malgré leur solitude, reçoivent l'aide apportée par une partie des populations, en particulier à l'Est de l'Europe comme le groupe des frères Bielski (Tuvia, Asaël et Zus), qui a regroupé plus de mille partisans juifs en Biélorussie, le nombre total de combattants juifs dans les forêts de l'Est de l'Europe atteignant, semble-t-il, 20 000 personnes, ces derniers engagèrent une lutte armée, aidant des centaines de personnes à fuir les ghettos, à échapper aux massacres et à la déportation, où au c½ur de la forêt, à quelques kilomètres seulement des nazis qui les contraignent souvent à fuir dans d'effroyables conditions, les réfugiés construisent un véritable village, avec une école, des artisans et même une synagogue, et en juillet 1944, malgré les rigueurs du climat, les pressions politiques exercées par leurs alliés communistes et les opérations allemandes, les frères Bielski auront héroïquement atteint leur but combattre les nazis et sauver le plus de Juifs possible, celle du 19 avril 1943, qui  neuf mois après le début des déportations massives de Juifs de Varsovie vers Treblinka, voit la résistance juive, dirigée par un jeune de 24 ans, Mordecai Anielewicz, a monté le soulèvement du ghetto de Varsovie, à Vilnus le chef partisan Abba Kovner, reconnaissant la pleine intention de la politique nazie envers les Juifs, appela à la résistance en décembre 1941 et organisa une force armée qui combattit les Allemands en septembre 1943, celle en mars de cette année-là, ave  un groupe de résistance dirigé par Willem Arondeus, un artiste et auteur homosexuel, qui a bombardé un registre de la population à Amsterdam pour détruire les registres des Juifs et d'autres personnes recherchées par les nazis, celle à Treblinka et Sobibor, où des soulèvements se sont produits juste au moment où le processus d'extermination ralentissait, et les prisonniers restants craignaient d'être bientôt tués, et ce fut également le cas à Auschwitz, où le Sonderkommando ("Commando spécial"), l'unité de prisonniers qui travaillait à proximité des chambres à gaz, a détruit un crématorium au moment où le massacre touchait à sa fin en 1944. Ils aussi ont résisté dans les forêts, où ils y rejoignaient des unités de partisans soviétiques, ou bien formaient des unités séparées pour harceler l'occupant allemand, dans les ghettos et même dans les camps de la mort, voire comme le président du conseil juif Moshe Jaffe, à Minsk, qui refusa d'obéir quand les Allemands lui ordonnèrent de leur livrer des Juifs à la déportation, en juillet 1942, et ont combattu seuls et aux côtés de groupes de résistants en France, où divers groupes clandestins juifs s'unirent pour former d'autres groupes de résistance, dont l'Armée juive, active dans le sud du pays, en Italie, en Pologne, en Yougoslavie, en Grèce et en Slovaquie. En 1944, les autorités juives en Palestine envoyèrent clandestinement des parachutistes en Hongrie et en Slovaquie, comme Hannah Szenes, pour aider comme elle le pourrait des Juifs cachés.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi Quelques personnes sont venues à leur secours, souvent au péril de leur vie. Le diplomate suédois Raoul Wallenberg est arrivé à Budapest le 9 juillet 1944, dans le but de sauver la seule communauté juive restante de Hongrie. Au cours des six mois suivants, il a travaillé avec d'autres diplomates neutres, le Vatican et les Juifs eux-mêmes pour empêcher la déportation de ces derniers Juifs. Dans toute l'Europe, des églises, orphelinats et familles procurèrent des cachettes aux Juifs et, dans certains cas, des particuliers apportèrent également leur aide à des Juifs déjà à l'abri (par exemple à Anne Frank et sa famille aux Pays-Bas). En France, en Belgique et en Italie, des réseaux organisés par le clergé et par des catholiques laïques sauvèrent des milliers de Juifs. Ceux-ci étaient particulièrement actifs dans deux régions : le sud de la France, d'où on aidait les Juifs à passer clandestinement en Suisse et en Espagne; et le nord de l'Italie, où de nombreux Juifs durent se cacher après l'occupation allemande en septembre 1943. Ailleurs, Le Chambon-sur-Lignon, un village huguenot français, est devenu un refuge pour 5000 Juifs. Auxquels, on peut ajouter les quakers du American Friends Service Committee, les unitariens et d'autres coordonnèrent des activités de secours pour les réfugiés juifs en France, au Portugal et en Espagne tout au long de la guerre. Divers organismes basés aux États-Unis, religieux ou non, Juifs ou non, obtinrent également des visas d'entrée et des logements aux États-Unis pour un millier d'enfants environ entre 1934 et 1942, et parfois même participèrent à leur rapatriement. Dans la Pologne occupée par l'Allemagne, où il était illégal d'aider les Juifs et où une telle action était passible de la peine de mort, les Zegota (Conseil d'aide aux Juifs) a sauvé un nombre similaire d'hommes, de femmes et d'enfants juifs. Financé par le gouvernement polonais en exil basé à Londres et impliquant un large éventail d'organisations politiques clandestines, Zegota a fourni des cachettes et un soutien financier et a falsifié des documents d'identité. Certains Allemands, voire certains nazis, se sont opposés au meurtre des Juifs et sont venus à leur aide. Le plus célèbre était Oskar Schindler, un homme d'affaires nazi, qui avait mis en place des opérations utilisant du travail involontaire dans la Pologne occupée par l'Allemagne afin de tirer profit de la guerre. Finalement, il a décidé de protéger ses travailleurs juifs de la déportation vers les camps d'extermination. Dans tous les pays occupés, il y avait des individus qui venaient au secours des Juifs, offrant un endroit où se cacher, de la nourriture ou un abri pour des jours ou des semaines ou même pour la durée de la guerre.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi Face à l'avancée de l'Armée rouge à l'Est et aux progrès des Alliés à l'Ouest, les nazis décident l'évacuation des camps de concentration. C'est pour cela que le 22 juin 1944, Himmler signe l'ordre officiel déléguant aux responsables SS des camps de concentration situés dans les territoires occupés à l'Est par le Reich – des pays Baltes à la Pologne et la Tchéquie d'alors – l'évacuation des détenus aptes au travail vers des camps éloignés du front. Pris en tenaille par l'offensive des troupes anglo-américaines et celle de l'Armée rouge, le régime nazi veut continuer à faire tourner sa machine militaro-industrielle avec sa main-d'½uvre de captifs. De Maïdanek via Lublin, à partir d'avril 1944, jusqu'à Auschwitz-Birkenau, puis, entre l'été 1944 et l'hiver 1945, d'Auschwitz-Birkenau jusqu'à Dachau, près de Munich... : à mesure que le front se rapproche des camps de l'Est, les évacuations des captifs de quelque 500 camps disséminés dans toute l'Europe centrale et orientale se déroulent dans le plus grand chaos. Transférés à pied ou parfois en camion jusqu'à des gares où ils sont entassés dans convois de marchandises, plus de 700 000 détenus, hommes et femmes jugés aptes au travail, vont ainsi prendre la route tout au long de la dernière année du conflit mondial pour rejoindre, de camp en camp, l'Allemagne et l'Autriche. Plus d'un tiers d'entre eux mourront lors de ces terribles "marches de la mort", succombant à la faim, au froid, à l'épuisement, voire seront abattus en chemin par leurs gardiens ou les populations des villages traversés. Presque jusqu'au dernier jour de la guerre, les autorités allemandes firent marcher des prisonniers vers différents endroits du Reich. Le 1er mai 1945, les prisonniers qui avaient été évacués de Neuengamme vers la côte de la mer du Nord, étaient encore embarqués sur des bateaux. Des centaines d'entre eux moururent quelques jours plus tard lorsque les Britannique bombardèrent les navires pensant qu'ils transportaient des militaires allemands. Cependant, la découverte des camps de concentration nazis par les Alliés entre avril et mai 1945 se fit au hasard de la progression des troupes. Libérer les déportés n'était pas un but de guerre et rien ou presque n'avait été prévu pour eux. Dans chaque camp où ils pénètrent, les soldats alliés découvrent les corps décharnés des survivants, les pyramides de cadavres laissés par les nazis.
 
La Shoah, le massacre de masse nazi À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1945, six millions de Juifs européens avaient disparu, dont plus d'un million d'enfants. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mémoire de l'extermination existe, mais après le choc initial, il y eut un relatif oubli. On accueille certes les rescapés mais leurs témoignages sont inaudibles. Aux États-Unis, en France comme en Israël, on leur suggère de se taire. C'est le temps de la célébration des combattants et celui de la suspicion sur les victimes. Cette mémoire ne prend une place importante dans l'espace public qu'à partir des années 1960 grâce à Meyer Levin avec sa découverte du Journal d'Anne Frank et la véritable mission qu'il se donne de le faire connaître, se mettant en rapport avec le père d'Anne Frank, Otto Frank, le seul de la famille à avoir survécu à Auschwitz, et devenant son agent non officiel et son rôle fut décisif dans le succès que rencontra aux États-Unis le Journal d'Anne Frank, et la série télévisée diffusée en 1978, «l'holocauste» (en France, on utilise le terme «Shoah»), pour devenir centrale dans les années 1990 grâce aux témoins directs, anciens déportés et rescapés de la Shoah, ont constitué depuis les années 1980 à être un des piliers pédagogiques du processus de transmission de sa mémoire. La mémoire de la Shoah a été profondément marquée par l'engagement des survivants, sans empêcher le développement de la recherche scientifique et non sans friction parfois. Nous entrons forcément dans une nouvelle ère, à partir des acquis symboliques, historiques, politiques et pédagogiques des dernières décennies. L'exemple de la Grande Guerre montre qu'il faut être confiant dans la transmission, pour autant que la demande sociale et les choix politiques l'accompagnent. Il souligne aussi la complémentarité fondamentale entre histoire et mémoire.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Anne Grynberg, La Shoah : L'impossible oubli, Gallimard, 1995, Peter Duffy, Les frères Bielski. La véritable histoire de trois frères qui défièrent les nazis, sauvèrent mille deux cents Juifs et bâtirent un village dans la forêt, Belfond, 2004, Patrick Desbois, Porteur de mémoires. Sur les traces de la Shoah par balles, Michel Lafon, 2007, Annette Wieviorka, 1945. La découverte, Seuil, 2015, https://clio-cr.clionautes.org/1945-la-decouverte.html, et https://www.lefigaro.fr/livres/2015/01/29/03005-20150129ARTFIG00031--1945-la-decouverte-la-fin-d-un-cauchemar-le-debut-d-une-insomnie.php, Alexandre Bande, Pierre-Jérôme Biscarat, et Olivier Lalieu, Nouvelle histoire de la Shoah, éditions Passés composés / Humensis, 2021, et https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/comment-doit-on-ecrire-et-enseigner-l-histoire-de-la-shoah-20210929, Tal Bruttmann, et Olivier Lalieu, La Shoah. Au c½ur de l'anéantissement, Tallandier, 2021, et https://fr.timesofisrael.com/la-shoah-au-coeur-de-laneantissement-des-archives-inedites-enfin-revelees/, https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/comment-doit-on-ecrire-et-enseigner-l-histoire-de-la-shoah-20210929, et https://www.nonfiction.fr/article-10946-la-shoah-en-2021.htm, https://clio-texte.clionautes.org/chronologie-du-genocide-et-quelques-chiffres.html, https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/antisemitism, https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/chelmno, https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/jewish-resistance, https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/lublin-majdanek-concentration-camp-administration, https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/rescue, https://savoirs.rfi.fr/en/comprendre-enrichir/histoire/un-survivant-de-lholocauste-temoigne-sur-sobibor, https://www.arte.tv/fr/videos/095173-000-A/les-marches-de-la-mort/, https://www.britannica.com/event/Holocaust, https://www.education.gouv.fr/27-janvier-journee-de-la-memoire-des-genocides-et-de-la-prevention-des-crimes-contre-l-humanite-11057, et https://www.yadvashem.org/fr/shoah/a-propos/sort-des-juifs/massacre-des-juifs-deurope-de-louest.html#narrative_info.
 
Merci !

Ce 27 janvier a lieu la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité . Les ministres européens de l'éducation ont adopté, le 18 octobre 2002, la déclaration qui institue une journée de mémoire de la Shoah et de prévention des crimes contre l'humanité. La date a été laissée libre de choix à chaque pays. La France et l'Allemagne ont choisi le 27 janvier. Il s'agit d'une date symbolique car elle correspond à l'anniversaire de la libération du camp...

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#Posté le jeudi 27 janvier 2022 10:15

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