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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés

Toutes ces comptines qui ont bercé des générations d'enfants ont un sens caché, très loin de l'innocence et de la mièvrerie qu'on leur prête, et mettent en lumière de nombreux archétypes exprimant l'inconscient collectif empreint de violence, d'érotisme et de politique. Oreilles et yeux sensibles d'abstenir.
 
Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés Elles peuvent être l'expression du désir sexuel, aisément décelable dans "Au clair de la lune", dont le premier enregistrement date de 1860, par un ingénieur de l'enregistrement sonore nommé Édouard-Léon Scott de Martinville, et le texte est publié pour la première fois en 1843 dans les Chants et chansons populaires de la France, de Théophile Marion Dumersan, qu'on a tous chanté au moins une fois à un enfant mais qui parle en fait des problèmes d'érection masculins avec cette "chandelle morte",  puisque Pierrot envoie chez une voisine «bat[tant] le briquet» (faisant l'amour), «l'aimable lubin» (tout s'éclaire quand on sait que le lubin est un moine dépravé du XVIe siècle) pour qu'elle lui rallume sa «chandelle morte» (Pierrot semble faire du proxénétisme) dans une chanson qui semble faire une ode à la prostitution, ou Aux marches du palais, datant du XVIIIe siècle, qui connut un succès considérable à l'époque puisqu'il en existait 40 versions, un succès dû à  son double sens érotique, puisqu'en  effet, le cordonnier prend possession du pied de la vierge, qu'il glisse dans un soulier, or, le pied est un symbole sexuel source de fantasmes, et le soulier représente évidemment le sexe de l'homme, "À la Claire fontaine", chanson traditionnelle du XVIIIe siècle, qui parle en fait  de la colère d'un jeune homme repoussé par sa bien-aimée à qui il a refusé...un cunnilingus, comme le montre si symboliquement ces mots : "J'ai perdu mon amie, sans l'avoir mérité pour un bouquet de roses que je lui refusai...", puis la chanson a pris de l'épaisseur en traversant les frontières, elle aurait traversé l'Atlantique avec (Samuel de) Champlain (le grand navigateur), puis avec les soldats du Marquis de Montcalm, et c'est au Canada qu'elle aurait ensuite connu son heure de gloire comme une chanson de marche des soldats français, elle a été adoptée par les patriotes en lutte contre les Anglais, lors de la grande révolte de 1837, et la comptine est même devenue un «hymne national populaire», Loup y es-tu ? composée vers le XVIIe siècle, où l'enfant nargue le loup qui s'habille lentement, et si on inverse la chanson et qu'on la lit avec un esprit plus “mal-tourné”, c'est la femme qui attend le loup, mais faut-il encore que les bottes, la chemise, le pantalon, et la culotte soient retirés, ou encore "Il court il court le furet", composée sous Louis XV, il s'agirait en fait d'une contrepèterie paillarde (Il fourre il fourre le curé) et anticléricale (elle désigne le cardinal Dubois, principal ministre d'État, dont les m½urs étaient réputées très légères, et connu pour sa conduite sulfureuse avec les femmes, d'où cette phrase très à propos qui dit qu'"Il est passé par ici, il repassera par là... le furet du bois Mesdames"), ou encore dans la chanson populaire du XVIIe siècle "Il était une Bergère", où "laisser le chat aller au fromage" signifiait en ancien français "perdre sa virginité avant le mariage", et on comprend mieux pourquoi, en pénitence du meurtre du chaton, le curé demande un baiser à la bergère... qui ne pense qu'à recommencer, «Vive la rose», une chanson française traditionnelle du XVIIIe siècle sur l'amour volage, qui souligne l'adultère d'un homme qui trompe sa femme avec une autre bien plus riche et bien plus belle, Belle Rose qui nous compte une bergère qui garde des moutons habillée de blanc sur une montagne rencontre un beau monsieur qui la regarde et lui demande combien elle gagne, elle lui dit peu, il lui propose plus si elle vient chez, ce qui en fait une ode à la prostitution, 'Savez-vous planter les choux', dont l'origine remonterait au Moyen-Âge, à l'époque où le chou commençait à constituer l'un des piliers de l'alimentation paysanne, et qui est un éveil à l'acte sexuel, et à la découverte du plaisir (“Avec la main, le doigt, la tête...”), La petite mandarine, où à coups de «choubidoubidouwa», nous découvrons que la petite mandarine a un «gros pépin» après le «zeste déplacé» du citron, et qui va avoir un petit bébé nommé Clémentine, ou encore la comptine À l'intérieur d'une citrouille montre que l'amour n'est pas toujours récompensé, puisque le papillon est amoureux de la grenouille qui a mal aux dents à l'intérieur d'une citrouille, mais la 'coquine' l'avale quand il s'approche trop près, et la conclusion est que l'amour peut entrainer de véritables déceptions. Même la "Mère Michel" ne résiste pas à ces analyses. On compatissait sincèrement à la perte de son chat mais cette comptine popularisée en 1820 et qui serait à l'origine une chanson militaire, parlerait en fait de la virginité perdue ou supposée perdue (car sur cet aspect, plusieurs versions existent) d'une femme d'un certain âge, avec une allusion renvoie au chantage que l'on fait souvent aux enfants : «Donnez une récompense il vous sera rendu». Quant à la phrase «Si vous m' rendez mon chat vous aurez un baiser», elle sous-entend qu'il faudrait user de ses charmes pour obtenir quelque chose. Quant à «Ah! vous dirai-je, Maman», cette rengaine est une déformation d'une chanson qui date du XVIIIe siècle, La Confidence. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'était absolument pas destinée aux enfants. En effet, «il s'agissait d'un texte d'initiation amoureuse, sous la forme de la confidence d'une jeune fille à sa mère. Cet aveu de la découverte de l'amour signale que la demoiselle a bel et bien quitté l'enfance». À savoir : «Ah! vous dirai-je, Maman / Ce qui cause mon tourment? / Depuis que j'ai vu Sylvandre, / Me regarder d'un air tendre, / Mon c½ur dit à chaque instant / Peut-on vivre sans amant?» La première édition de cette petite histoire date de 1761 et est signée François Bouin. Elle relate ce geste du jeune homme qui se rêve berger : «Belle brunette, / Flore est moins belle que toi, / L'amour, moins tendre que moi.» Flore fait ici référence à «la déesse de la fertilité et du printemps» que l'on trouve dans Les Métamorphoses d'Ovide.
 
Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés Mais le désir sexuel peut passer du bonheur au danger, voire aller jusqu'au viol comme dans "Nous n'irons plus aux bois" ("les lauriers sont coupés..."), qui date du XVIIe siècle quand Louis XIV décide de fermer les maisons closes en 1684 pour éviter la propagation des maladies qui touchent les ouvriers travaillant dans le jardin de Versailles, on reconnaissait ces maisons aux lauriers accrochés à leurs façades, où les «Entrez dans la danse, voyez comme on danse, chantez, dansez, embrassez qui vous voudrez» est une protestation contre cette décision royale qui invite clairement au libertinage avec une jeune femme qui va faire sa cueillette dans les bois à travers «Les laisserons-nous faner, non chacune à son tour, irons les ramasser», autrement dit, ils forceront les femmes qui passeront par les bois, et  pour certains ce ne serait pas sous Louis XIV mais sous Saint Louis que ce texte aurait été pondu (toujours pour le même motif : avoir rasé les bicoques des gentilles demoiselles), puis la favorite de Louis XV, Madame de Pompadour, aurait fait évoluer ce texte pour en faire une ronde lors du Noël de 1753, À la pêche aux moules, dans laquelle chante dans cette comptine du XVIIIe siècle une fillette déjà issue d'un viol («T'y allais aussi maman» / «Et je suis là maintenant») nous dit qu'«À la pêche aux moules, je ne veux plus y aller maman», et de raconter comment les garçons lui ont pris son panier et «Quand ils vous tiennent. [...] Ils vous font des caresses. [...] Les garçons de Marennes avec eux m'ont menée, maman [...] Ils m'ont tous embrassée, maman» ou comment chanter son agression sexuelle par des adultes, ou Jeanneton prend sa faucille, dont la plus ancienne version de la chanson, fixée en 1703, remonte au Moyen-Âge, qui est une complainte nostalgique, en faveur d'une petite fille violée, qui en chemin, rencontre quatre jeunes et beaux garçons, puis «Le premier un peu timide, larirette, larirette, l'embrassa sur le menton.», puis la chanson décrit ensuite comment chaque garçon se comporte, qui voit le deuxième, un peu moins sage, l'allonger sur le gazon, le troisième, encore moins sage, lui relève son blanc jupon, et «Ce que fit le quatrième, larirette, larirette, n'est pas dit dans la chanson. Mais pour le savoir mesdames, allez donc couper du jonc.», pour nous donner une chanson sur un viol collectif dans situation décrite normale et enviable, pleinement dans la culture du viol, et dans Ah ! dis-moi donc bergère, on voit un monsieur interroger une bergère qui lui réponde sans être sûr, mais quand ce dernier lui parle du loup, elle lui avance qu'«Eh ! par ma foi monsieur, Pas plus du loup que d' vous», montrant que le loup est moins dangereux que l'homme pour elle. La relation incestueuse est parfois évoquée, comme dans Sur l'pont du Nord, qui serait issue d'une romance de XIIe siècle et elle intègre le répertoire des chansons enfantines au XXe siècle, où l'interdit est transgressé par Adèle et son frère au péril de leur vie. On assassine tout simplement la jeune fille qui a fait le mur pour aller danser. Conclusion : «Voilà le sort des enfants obstinés». La mort, crainte ou désirée est souvent présente. Le «pendouillez-moi z'avec» de Ne pleure pas Jeannette en est une touchante expression, car dans cette comptine dont il en existe plusieurs variantes, dont la plus célèbre est La Pernette se lève datant de la fin du Moyen-Âge (XVe siècle)pour le moins tragique, Jeannette est amoureuse de Pierre, mais ce dernier est en prison, et ses parents veulent alors la marier avec un prince ou un baron, mais cette décision la rend malheureuse, alors elle demande à être pendue avec son Pierre pour éviter ce triste sort, et ainsi se termine la chanson : «Et l'on pendouilla Pierre, et sa Jeannette avec».
 
Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés Le cannibalisme apparaît dans La complainte de Saint-Nicolas qui a été recueillie par Gérard de Nerval dans la province du Valois en 1842, dont cette légende également connue sous les titres de la Légende des trois clériaux ou bien encore du Miracle de saint Nicolas, chantés sous la forme de cantique à la fin du XVIe siècle. Plusieurs études ont analysé ces différents textes et ont reconstitué la naissance de cette légende, narrée puis chantée, et sont son style dans ses versions les moins littéraires, atteste que cette dernière ne peut être antérieure au XVIIe siècle, mais ce sont plusieurs textes et documents iconographiques qui ont permis de comprendre comment saint Nicolas, évêque de Myre, est devenu l'acteur de ce nouveau miracle et un saint patron aussi célébré en Europe, qui nous raconte comment le bon saint Nicolas, évêque de Myre, ressuscita trois petits innocents victimes d'un boucher cupide qui les transforma    en jambon et comment il devint le saint protecteur des enfants, ou dans Il était un petit navire (ou La courte paille) un chant de marins (chant de détente, chant de gaillard d'avant), arrangé en chanson vaudevillesque au XIXe siècle, et évoluant au XXe en chanson enfantine, dans laquelle les recettes imaginées par l'équipage pour accommoder la chair du jeune mousse en attestent, et nous donnent à réfléchir : leur énumération n'est pas seulement amusante; elle est aussi profondément cruelle, troublante. Le matelot est sauvé de ce cannibalisme par un miracle. Une prière à la Vierge Marie qui entraîna une profusion inattendue de poissons. La torture et les exécutions sont aussi cachées dans les comptines de nos enfances. On apprend ainsi que - selon les historiens - la célèbre chanson "Une souris verte" ferait référence à un soldat vendéen (soldats qu'on appelait à l'époque "les souris") qui aurait été traqué par les soldats républicains pendant la Guerre de Vendée (1793-1795) puis torturé de façon atroce puisqu'il fut plongé dans l'eau et l'huile bouillante...., que dans "Jean-Petit qui danse", nous nous retrouvons en 1643, au moment où a lieu la révolte des croquants, les bourgeois des campagnes, qui ne supportent plus les taxes qui pèsent sur eux, et c'est sous l'impulsion d'un chirurgien, Joan Petit, ils se révoltent. Le héros de la chanson est capturé et subit le supplice de la roue durant lequel le bourreau lui brise les os de chaque partie du corps l'une après l'autre avec un gourdin, ce qui fait qu'il ressemble donc à un pantin désarticulé qui danse. On retrouve aussi la maltraitance sur animaux dans la chanson «Un petit cochon», où on comprend vite la douleur endurée par le pauvre cochon, puisqu'il est tout d'abord pendu au plafond, puis on lui tire la queue cinq fois de suite pour qu'il ponde des ½ufs, donne du lait et encore plus fort pour de l'or, dans Alouette, une comptine canadienne-française très populaire en Afrique, en France, en Belgique, en Suisse, au Québec et au Nouveau-Brunswick, qui remonterait au XIXe siècle, nous montre que c'est une charmante et gentille alouette qui se fait torturer et déplumer tout au long d'une chanson («Alouette, gentille alouette, Alouette, je te plumerai.»), et dans la chanson folklorique «V'là l'bon vent», une chanson de tradition orale, dont il en existe de nombreuses versions, différant dans les paroles comme dans la mélodie, où il s'agit d'un petit canard blanc qui se fait tuer par le fils du Roi. Ou encore le poison dans Colchiques dans les prés, composée en 1943 par Francine Cockenpot (1918-2001), elle s'est diffusée dans le scoutisme (au même titre que 800 de ses autres chansons), et coproduite par Jacqueline Debatte (1914-2004). Francis Cabrel, en 1977, et Dorothée en 1982 en proposent une version, puisque le mot «Colchique» vient de la Colchide, région au bord de la mer Noire. Selon la mythologie grecque, c'est là que vivait Médée, magicienne connue pour ses meurtres par empoisonnement par des plantes toxiques, dont le colchique, appelé aussi «tue-chien». À partir du XVe siècle et jusqu'à aujourd'hui, son poison sert d'anti-inflammatoire contre la goutte. Le colchique, violacé, fleurit en automne.
 
Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés Et dans la comptine originaire de l'Anjou «Il était un petit cordonnier», un fabricant de chaussures, en plus d'être alcoolique, bat sa femme dès son retour chez lui, et l'embrasse pour se faire pardonner, et c'est étonnant qu'elle accepte ce mauvais traitement et ce mari pas très féministe avec un «Il l'embrassait si juste...». Dans Meunier tu dors, qui est une comptine du patrimoine francophone tirée d'une chanson de Léon Raiter et Fernand Pothier, nous voyons la réalité du travail du meunier avec une cloche (sonnant à chaque tour) permettait au meunier d'évaluer la vitesse de son moulin, qui s'il va trop vite (d'où Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop vite, Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop fort et farine Meunier tu dors, et le vent souffle souffle, Meunier tu dors, et le vent souffle fort), il y avait des risques d'explosion dus aux particules de farine, de poussières et autres en suspension dans l'air et au fait que les meules contenant du silex pouvaient engendrer des étincelles, même si c'est aussi un orage (d'où Les nuages, les nuages viennent vite, Et l'orage et l'orage gronde fort ! Les nuages, les nuages viennent vite, Et l'orage et l'orage gronde fort ! Le vent du Nord a déchiré la toile, Meunier, tu dors, ton moulin est bien mort). La paresse n'est pas récompensée ici. Dans Au feu, les pompiers, on raconte l'histoire d'un cantinier et d'une cantinière qui ont mis le feu à une cantine, appellent les pompier, et se renvoient la balle pour accuser l'autre, ou comment on compte une irresponsabilité commune qui ne donne gain de cause à personne car les pompiers arrivent trop tard ("V'là la maison brûlée !"), sauf pour le judicieux conseille aux enfants, appeler les pompiers quand il y a un feu. Dans Gentil coquelicot, il s'agit là d'une comptine totalement misandre, où le rossignol dit à la jeune fille que «Les hommes ne valent rien, et les garçons encore bien moins». En revanche, il complimente les jeunes filles... On pourrait (et c'est le début d'une longue liste, tu verras plus bas)  y trouver une connotation sexuelle où le rossignol, symbole de l'amour (ou du sexe) vient avertir la jeune fille (“J'n'en avais pas cueilli trois brins ... me dit trois mots en latin”), et si je vais plus loin, on peut supposer que “Gentil coquelicot” fait référence au sexe vierge féminin. En gros : la fille, doit faire attention à tous les hommes qui ont de mauvaises intentions. Dans J'ai du bon tabac, en une comptine attribuée à l'abbé de l'Attaignant (1697-1779), dont une version est tout construite autour de la taille du nez de l'auteur, on fait l'apologie du tabac et on montre à l'enfant que narguer les autres en se vantant de ce qu'on a est une bonne chose, et dans En passant près d'un p'tit bois où l'on un jeune homme naïf  et  peureux croyant tout ce qu'on lui dit mais dans le mauvais sens que ce soit un coucou qu'il ne comprend pas quand il lui dit 'coucou' et croit qu'il lui demande de lui casser le cou, un canard dont il pense qu'il lui dit de se jeter dans la marre, une femme qu'il pense qu'elle lui dit de lui casser les os, et des pêcheurs qui pensaient qu'ils disaient qu'il était un polisson, qu'il va toujours vers les problèmes avec son «Et moi de m'encourir» et montre que la curiosité est un vilain défaut surtout avec des pensées aussi meurtrières et polissonnes de la part du jeune homme.
 
Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés Les parents ne sont pas mieux lotis puisque dans la chanson «Maman les p'tits bateaux», une comptine enfantine française adaptée du roman «Peter Ibbetson» de George du Maurier en 1891, où la maman se moque de son enfant après plusieurs questions sous-entendues «idiotes» en lui répondant «mais oui mon gros bêta...». Tandis que dans Fais Dodo, Colas Mon P'tit Frère, dont l'auteur de cette célèbre berceuse reste inconnu à ce jour, et l'air de cette chanson est connu depuis le XVIIIe siècle partout en France ainsi qu'au Québec, est fait pour donner aux enfants envie de s'endormir, mais si on regarde de plus près les paroles dans lesquels on voit l'abandon d'enfant avec «Maman est en haut, Qui fait des gâteaux. Papa est en bas Qui fait du chocolat», et «Papa est en haut, Qui prend son repos. Maman est en bas Qui prend son repas» laissant le soin d'endormir le bébé, nommé "Colas" est qui le diminutif du prénom "Nicolas", par les grands frères ou grandes s½urs qui lui promettent l'abandon paternel (Si tu fais dodo Maman vient bientôt, Si tu ne dors pas Papa s'en ira). Et dans Dansons la capucine, une comptine qui se dansait dès 1868 en formant une ronde, que l'on doit à Jean-Baptiste Clément sous forme de chanson révolutionnaire, parodique et satirique, puis à nouveau en 1885, qui lui vient de sa grand-mère, dont la mélodie est une version du refrain de La Carmagnole, chanson révolutionnaire de 1792, après la chute de Louis XVI, dans laquelle on voit la répétition de certains sujets sensibles, comme celui de la misère : «y' a pas de pain chez nous». On se moque d'une voisine qui est riche mais qui voit sa maison brûler : «Maman, pourquoi elle pleure la voisine ?», réponse : «Parce que sa maison est en feu». Dans «Roule la galette, la galette», c'est une de galette qui chante sa fameuse comptine pour fuir ses prédateurs, elle représente notre envie d'indépendance et on peut même imaginer une métaphore concernant les grains de blé des deux «parents» paysans pauvres. On s'identifie donc à cette modeste galette et l'on frémit avec elle lorsqu'elle rencontre le loup et chacun de ses obstacles. Pourtant, la mort survient lorsqu'on s'y attend le moins et notre galette se voit gobée par le rusée renard. Comment dire plus concrètement aux enfants : «Ne va surtout pas dehors ! C'est dangereux !» Tandis que la comptine Ah, les crocodiles !, qui appartient au répertoire des chansons enfantines françaises depuis 1860, est dérivée du Hourra du Crocodile, tiré de la bouffonnerie musicale d'Offenbach : Tromb-Al-Ca-Zar ou les Criminels dramatiques. Elle raconte l'histoire d'un crocodile en Égypte, qui part en guerre contre les éléphants. Il y va à reculons, en traînant les pieds, et dès qu'il se retrouve face au premier ennemi, il fuit. L'éléphant n'est pas mieux loti dans Un éléphant qui se balançait qui raconte l'histoire d'un éléphant qui s'amuse à se balancer sur une toile d'araignée, mais tellement cet éléphant s'amuse qu'il en appelle un autre pour venir se balancer aussi et 5 éléphants finissent par se retrouver dessus, jusqu'à 'Badoum badoum babadoum'. On peut s'amuser, mais il faut le faire prudemment, car plus dure est la chute. Sans oublier les comptines racistes comme "Chang le petit Chinois", où le portrait que dresse une comptine distribuée dans deux classes d'une école maternelle de la région parisienne, donne lieu à tous les clichés possibles comme le bol de riz, chapeau "chinois", yeux bridés, tongs..., qui sont à l'origine d'une vaste polémique depuis le mardi 26 décembre 2017, date à laquelle la comptine a été rendue publique sur les réseaux sociaux, comme Il était un orphéoniste, une comptine sur la musique et les notes de musique, qui évoque le Congo, et l'Afrique lointaine, éternelle et mystérieuse, date probablement de l'époque de la colonisation, avant 1914 en tout cas, où un orphéoniste qui s'appelait-il Pierre ou Baptiste se retrouve au Congo, et la reine du pays veut le manga, et en faisant de la musique il l'épouse et devient roi, ou encore Un jour dans sa cabane, qui commençait par des paroles biens racistes comme «Un jour dans sa cabane Un tout petit petit négro jouait de la guitare, oléoléo banjo oh, oh!», et dont les paroles sont devenues : «un jour dans sa cabane un tout petit petit bonhomme...», afin qu'on puisse encore la chanter dans les maternelles.
 
Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés Sans oublier, l'expression d'un antimonarchisme certain. Comme dans Il pleut, il pleut bergère, tirée de l'opéra-comique de Fabre d'Églantine, Laure et Pétrarque (1780), la chansonnette aurait été récitée le lendemain de la prise de la Bastille, lors de la création de la Garde nationale. La bergère est une référence à la reine Marie-Antoinette, qui se plaisait à jouer à la bergère au hameau de la Reine, dans le parc du jardin de Versailles. La cour est symbolisée par des «blancs moutons», sans doute une allusion aux perruques poudrées des nobles de l'époque, et «l'orage» est une prédiction de la Révolution qui menace. Si on en croit la légende, Fabre d'Églantine aurait fredonné l'air de cette comptine en montant à l'échafaud, le 5 avril 1794. Ou encore «Le Roi Dagobert» qui est une chanson anonyme sur l'air de La Fanfare du cerf, une sonnerie de chasse. Elle naît dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Elle aussi l'expression d'un antimonarchisme certain. D'abord, entendons bien que la chanson n'a presque rien à voir avec Dagobert Ier (né vers 602), vice-roi puis roi d'Austrasie, puis enfin roi des Francs à partir de 639. Rien si ce n'est son nom et celui de saint Éloi, évêque de Noyon, qui fut son ministre des Finances. En réalité, cette comptine, qui compte 22 couplets, est à l'origine une vaste moquerie. Elle tourne en dérision les Louis XIV, XV et XVI. Prenons le premier couplet: «Le bon roi Dagobert / Avait sa culotte à l'envers. / Le grand saint Eloi / Lui dit : Ô mon roi! / Votre Majesté / Est mal culottée. / C'est vrai, lui dit le roi, / Je vais la remettre à l'endroit». Nous pouvons y lire une «attaque déguisée envers le roi Louis XV» dont on raille les m½urs libertines. Mais aussi, son avarice : «As-tu deux sous? Prête-les-moi» ou encore, le fait qu'il soit un mauvais chef de guerre : «Votre Majesté / Pourrait se blesser. / C'est vrai, lui dit le roi, / Qu'on me donne un sabre de bois» (couplet 12). Les détracteurs de Louis XVI n'hésitèrent pas non plus à évoquer la supposée tromperie de sa conjointe : «Marie-Antoinette était réputée avoir trompé le roi avec le comte suédois Axel de Fersen : le galant ''assez vert'' du couplet 19 semble évoquer le prétendu cocufiage de ce roi qui mit du temps à avoir des héritiers». Mais alors, comment expliquer que ce chant persifleur soit devenu une comptine ? D'abord, sa structure répétitive mais surtout, «à cause du personnage du roi Dagobert qui se dessine au fur et à mesure des dialogues avec son conseiller saint Éloi : il apparaît comme un enfant malhabile, ignorant, peureux, capricieux et incapable de prendre une décision sans son précepteur».
 
Les comptines pour enfants, des chansons aux sens et sous-entendus les plus insoupçonnés D'autres se moquent de la période féodale comme Ah ! Mon beau château, dont l'air de cette chanson a été emprunté à un vaudeville (chanson satirique) datant du XVIIIe siècle. Les paroles évoquent la période féodale durant laquelle les seigneurs se livraient à des petites guerres locales pour attaquer les châteaux du voisinage. Cette chanson se danse de la façon suivante : les enfants font deux rondes et c'est un dialogue entre les deux groupes d'enfants, en mimant les questions et les réponses. A partir de la dernière strophe : "Nous n'en voulons pas", il y a plusieurs variantes suivant l'orientation que l'on veut donner au mime, le but étant de détruire un des châteaux symbolisé par une des rondes : «A coup de canons, Ou à coups d'bâtons,  Nous le referons Encor' bien plus beau... Ell' reste chez nous, La voilà partie, Quelle autre prendrez vous, Celle (celui) que voici, etc...» Et dans La tour, prends garde, une chanson dialoguée, construite sur un air de chasse de l'époque de Louis XV, on se moque allégrement des retournements de veste des grands du royaume. Le Duc de Bourbon dont il est question ici serait le connétable de Bourbon, cousin de roi de France François 1er. Charles de Bourbon participa à la bataille de Marignan, mais en 1521, le décès de sa femme, petite-fille de Louis XI, morte sans enfants, est la cause de sa brouille avec François 1er pour des questions d'héritage. Dépouillé, il choisit de trahir son maître et se retrouva avec Charles Quint dans les rangs des vainqueurs de Pavie. Des enfants se tiennent par les deux mains et figurent la Tour. Le Capitaine et le Colonel se promènent autour en chantant. Plus loin, le Duc est assis avec son fils et ses gardes l'entourent, d'où le «La Tour, prends gar-de, De te laisser abattre.», et la tour invite un «garde», le «fils» du duc et le «Duc» à la prendre. Ou encore La bonne aventure, qui est une variante récente d'une chanson historique "Si le Roy m'avait donné" composée par Antoine de Bourbon, datant de 1550 environ. Elle aurait été composée au château de Bonne-Aventure, près de Vendôme, d'où le titre. Même si elle est destinée aux tout petits pour qu'ils apprennent à être sages, et à écouter leurs parents au risque de maltraitance (Mais quand ils se font gronder, C'est le fouet qu'il faut donner...), elle se moque de l'esprit de cour qui attend toujours quelque chose en échange d'un servie qui est souvent peu récompensé. L'enfant est le courtisan, et les parents représentent le roi et la reine. Sans oublier Bon voyage Mr. Dumollet, chanson très populaire depuis 1809, date de sa création par Désaugiers dans son vaudeville : Le départ pour Saint-Malo. Chanson dont la caricature se servit en 1830, lors de l'abdication de Charles X, qu'en 1892 Tchaïkovski transcrit pour son ballet Casse-Noisette et dont l'air est toujours chanté lors du Carnaval de Dunkerque. Son origine remonte à une anecdote rapportée par Chateaubriand dans ses Mémoires d'Outre-Tombe : « Enfin, pour ne rien omettre, je rappellerai les dogues qui formaient la garnison de Saint-Malo ... Ils furent condamnés à la peine capitale pour avoir eu le malheur de manger inconsidérément les jambes d'un gentilhomme; ce qui a donné lieu de nos jours à la chanson : Bon voyage. On se moque de tout. On emprisonna les criminels; l'un d'eux refusa de prendre la nourriture des mains de son gardien qui pleurait; le noble animal se laissa mourir de faim : les chiens, comme les hommes, sont punis de leur fidélité» (Livre 1,4).
 
Comment expliquer que de telles chansons aient  traversé les siècles en étant présentées comme des comptines destinées aux enfants ? Au moment de leur création, ces chansons s'adressaient autant aux parents qu'aux enfants. Elles se chantaient à la veillée quand toute la famille était réunie... Elles n'ont l'air de rien mais elles disent des choses terribles comme la torture, les actes de violence, l'adultère, la misère, le cannibalisme, la pauvreté notamment. Certains parents, en connaissant le double sens de ces comptines, les regardent autrement et se demandent s'ils ne vont plus les chanter à leurs enfants, ou d'autres trouvent cela rigolo et ne vont pas arrêter de les chanter à leurs enfants.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lecture qui m'ont beaucoup aidé : https://allomamandodo.com/paroles-comptine-sens-allusions-explications/, https://chroniquesdunsiecle.com/2021/01/20/simplification/, https://declicmusique.wordpress.com/2021/02/26/les-secrets-caches-de-nos-comptines/, https://dessinemoiunehistoire.net/comptine-citrouille-papillon/, https://elodier23.wordpress.com/2014/04/13/les-comptines-pour-enfants-pour-enfants-vous-dites/, https://feministoclic.olf.site/comptines-enfants-sexisme-plus-jeune-age/, https://fr.wikipedia.org/wiki/Meunier_tu_dors, https://gallica.bnf.fr/blog/06122016/la-legende-de-saint-nicolas-et-des-enfants-au-saloir?mode=desktop, https://leplus.nouvelobs.com/contribution/890197-ces-comptines-que-vous-n-oserez-plus-chanter-a-vos-enfants.html, https://musique.rfi.fr/emission/info/musiques-monde/20181208-joce-mienniel-session-live-tetes-chien-entretien, https://teteamodeler.ouest-france.fr/vip2/nouveaux/expression/fiche130.asp, https://teteamodeler.ouest-france.fr/vip2/nouveaux/expression/fiche186.as, https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/chanson-francaise/comptines-pour-enfants-un-double-sens-reserve-aux-adultes_3277847.html, https://www.chansons-net.com/index.php?param1=EN00103.php, https://www.chansons-net.com/index.php?param1=EN00130.php, https://www.chansons-net.com/index.php?param1=EN00163.php, https://www.chansons-net.com/index.php?param1=EN00227.php, https://www.chansons-net.com/index.php?param1=EN00265.php, https://www.forumfr.com/sujet910991-comptine-raciste-pour-enfant-lorph%C3%A9oniste.html, https://www.huffingtonpost.fr/2017/12/29/chang-le-petit-chinois-la-comptine-raciste-apprise-a-des-maternelles-qui-suscite-lindignation_a_23319265/, https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/01/30/37002-20180130ARTFIG00006-erotisme-torture-cannibalisme-8230-la-face-cachee-des-comptines-francaises.php, https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/libertinage-antimonarchisme-le-vrai-visage-des-comptines-de-notre-enfance-20190709, https://www.liberation.fr/debats/2019/08/30/ni-repos-ni-treve-pour-la-violence_1748311/, https://www.madmoizelle.com/comptines-creepy-262083, https://www.mamalisa.com/?t=fs&p=3049, https://www.momes.net/chansons-et-histoires/berceuses/fais-dodo-colas-mon-ptit-frere-840848, https://www.momes.net/chansons-et-histoires/comptines/comptines-pour-apprendre/comptines-sur-les-notes-de-musique/il-etait-un-orpheoniste-840515, https://www.parents.fr/bebe/eveil-et-developpement/comptines-pour-enfants-leur-sens-cache-13413, https://www.solfege.org/la-face-cachee-des-comptines/, et https://www.vosgesmatin.fr/art-et-culture/2019/03/28/agression-sexuelle-torture-les-comptines-de-notre-enfance.
 
Merci !
Tags : Littérature, Comptines
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#Posté le lundi 31 janvier 2022 07:54

Modifié le lundi 31 janvier 2022 08:35

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les-anges-noir-666, Posté le lundi 31 janvier 2022 11:19

j'aime bien chanter a mon fils ces comptines
ti-bo
Jeff


les-babies-anges-noirs, Posté le lundi 31 janvier 2022 09:56

intéressante présentation sur les comptines d'enfants
mouah
clown Dany


le-royaume-de-marie, Posté le lundi 31 janvier 2022 09:54

Voilà un beau document sur les comptines d'enfants


Loups-06, Posté le lundi 31 janvier 2022 09:52

beau document sur les comptines d'enfants mon ami
kiss


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le lundi 31 janvier 2022 09:50

bel article sur les comptine d'enfants mon ami
bisous


jema-lou, Posté le lundi 31 janvier 2022 08:47

Oh tristesse avec cette " décortication " des belles comptines ... ne pouvant plus rêver ... SNIF
Mon cher ALEXANDRE ... je TE souhaite un paisible LUNDI soir, une bonne semaine ... KISS !


les-amis-des-nours, Posté le lundi 31 janvier 2022 08:36

intéressant article sur les comptines pour enfants
Kiss Gaël


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