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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le 6 février 1934 : le jour où la IIIe République a failli vaciller

Le 6 février 1934 : le jour où la IIIe République a failli vacillerÀ cause de l'affaire Stavisky, le gouvernement Chautemps a démissionné le 28 janvier. Malgré la victoire électorale des gauches lors des élections législatives de 1932, aucun gouvernement stable ne put se mettre en place. En effet, les gauches étaient profondément divisées depuis 1920, avec la rupture entre socialistes et communistes à Tours, ce qui peut expliquer pourquoi les ministères se succèdent, impuissants, culbutés les uns sur les autres. Mais, le 6 février est la date à laquelle le nouveau gouvernement, présidé par Edouard Daladier, doit être présenté à l'Assemblée. Or, avant cette échéance, Daladier a limogé le préfet de police Jean Chiappe, réputé proche des ligues d'extrême-droite, ce qui provoque la fureur de celles-ci et leurs appels à manifester.
 
Le 6 février 1934 : le jour où la IIIe République a failli vacillerLe 6 février 1934, dans un contexte de crise économique et de défiance politique, une addition de mécontentements à la fois hétéroclites et désordonnés dans laquelle les anciens combattants, les ligues d'extrême droite, Parisiens en colère, des passants excités et casseurs en fin de soirée, manifeste dans Paris à partir de 16 heures contre la République des scandales. Son déclencheur est l'affaire Stavisky, du nom d'un escroc soupçonné de corruption et retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. On pense alors que le pouvoir politique s'est protégé en se débarrassant de lui. La droite et l'extrême droite appellent à manifester contre la crise économique, puisqu'à partir de la «Grande Dépression» qui frappa les États-Unis dès octobre 1929, le France fut touché en 1932, soit un an après l'Autriche et l'Allemagne, et également en fonction du rapatriement des capitaux américains par les grands organismes financiers étasuniens, et l'augmentation du prix de l'essence s'ajoutent à la défiance politique. Le pouvoir, inquiet de cette manifestation qui se tient dans un contexte économique et social très dégradé, a pourtant mis les moyens pour limiter la casse avec près de sept mille hommes mobilisés : policiers mais aussi gardes républicains et les redoutables pelotons mobiles de gendarmerie à cheval. Il y a plusieurs cortèges : les mouvements participants ont donné des lieux de rendez-vous différents à leurs membres. Une partie d'entre eux se sont regroupés rive droite, d'autres rive gauche, avant de converger sur la place de la Concorde. L'Action Française est en pointe : depuis janvier, cette ligue monarchiste mobilise régulièrement ses adhérents étudiants. Il y a aussi les Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger, la Solidarité française de François Coty, parfumeur milliardaire et financier des Croix de Feu, et surtout les Croix de Feu du colonel de La Rocque, qui font bande à part. On trouve également les anciens combattants de l'UNC, classés à droite, et ceux de l'ARAC, proche des communistes, auxquels s'ajoutent le groupement de la Région Parisienne de l'Union Nationale des Anciens Combattants, l'Association des Décorés au Péril de leur Vie, l'Association des Officiers Combattants.
 
Le 6 février 1934 : le jour où la IIIe République a failli vacillerMais l'appel des séditieux dit nettement : «Rassemblement place de la Concorde pour aller à la Chambre». Le but : faire chuter le régime, enterrer la République, carboniser le parlementarisme. La Solidarité Française, ce sont les plus violents des ligueurs. Et ce qui devait arriver, arriva. Au cours de la soirée, la manifestation se transforme en émeute qui éclate autour de la Concorde et du pont qui mène au Palais Bourbon avec des manifestants brandissant des képis, les flancs des chevaux de la gendarmerie tailladés à coups de lames de rasoir, des bus en flammes, le tout à deux pas du Palais Bourbon (renommé par certains “Palais Bourbeux”), et après qu'une colonne de 2000 Croix de Feu force les barrages, le Ministère de la Marine est attaqué, des coups de feu retentissent, mais aussi dans le quartier des Halles, où des contre-manifestants communistes se rassemblent d'ailleurs ce soir-là aux Halles, ou près de l'Elysée, où l'ARAC et l'UNC font le coup de poing, avant de virer au carnage, et Georges Lebecq, président de l'Union Nationale des Combattants, vise l'Élysée avec 10 000 hommes, qui voit un garde républicain tué, les charges se multiplier, les forces de l'ordre reculent. À cela s'ajoute les scènes de pillage de magasins pour ceux qui profitent du désordre. Le sang coule et, à trois heures du matin, le calme, revient enfin. Bilan : près de 20 morts et plus de 1500 blessés. Si autant de personnes ont perdu la vie en ce 6 février glacial dans les rues de la capitale, c'est parce que les forces de l'ordre mal commandées à cause du changement de tête à la préfecture de police, elles sont désorganisées, et vite dépassées par les évènements, débordées elles ont tiré dans la foule sans en avoir reçu l'ordre dans un véritable dérapage. Parmi les victimes, on trouve Mme Corentine Gourlan, 33 ans, tuée sur la terrasse de l'hôtel Crillon d'où elle regardait la manifestation, et le jeune Lucien Graviel, âgé de 16 ans, venu en curieux et qui succomba après dix mois de souffrances. Le lendemain, le gouvernement Daladier démissionne et le président Lebrun hésite à faire venir Gaston Doumergue .Les restes des scènes de violence sont visible dans la place de la Concorde : arbres déracinés, pavés arrachés, grilles défoncées, traces de sang qui  témoignent de la violence des événements. Le drame, apparemment, se dénoue. Gaston Doumergue, un nouveau président du conseil considéré comme ayant plus d'autorité fut alors appelé par le Président de la République. Il prit la tête d'un gouvernement d'Union nationale pour faire face à la cette crise de février.
 
Le 6 février 1934 : le jour où la IIIe République a failli vacillerMais le 6 février, révolution composite et manquée, est aussi un précédent décisif : le temps des radicaux est passé; la République parlementaire s'est suicidée; la voie est libre pour d'autres tentatives. La gauche [PCF, des syndicalistes de la Confédération générale unitaire du travail (CGTU pro-PCF issue de la scission de la CGT après le congrès de Tours), la Section française de l'internationale ouvrière (les socialistes SFIO) accompagnée de la Confédération générale du travail (CGT non-communiste)] défile les 9 et 12 février, ce qui crée un sentiment d'unité à la base. Toutefois, la naissance du Front populaire doit surtout à la nouvelle stratégie de Staline en 1935, qui, face à la menace allemande, demande désormais aux partis communistes de s'unir avec les sociaux-démocrates. Du côté de l'extrême-droite, deux discours s'opposent. Pour la plupart des dirigeants, il aurait été impossible de prendre le pouvoir : même si les manifestants avaient envahi l'Assemblée, qu'auraient-ils fait ? Chez une partie des militants, ce discours provoque une prise de distance avec les ligues. On les retrouvera parmi les fascistes français, par exemple au Parti populaire français de Jacques Doriot. Enfin, le colonel de La Rocque choisira, lui, de créer un Parti social français : celui-ci deviendra un vrai parti de masse, avec de 800 000 à 1 million de membres avant la guerre. Quant aux ligues, elles ont été interdites en 1936 : pour elles, le 6 février 1934 était donc une queue de comète. Cela n'empêchera pas qu'en 1944, Vichy célébrera ce fait d'armes qui fit vaciller la République.
 
Pour aller plus loin, je vous mets aujourd'hui ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Serge Berstein, Le 6 février 1934, Gallimard, 1975, Pierre Pellissier, 6 février 1934 : la République en flammes, Perrin, 2000, Cédric Gruat, Le jour où la République a vacillé - 6 février 1934, France 5, 2021 (documentaire), https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/02/07/le-jour-ou-la-republique-a-vacille-6-fevrier-1934-paris-en-feu-la-republique-ebranlee_6069104_3246.html, et https://www.lesinrocks.com/actu/quand-la-manif-frole-le-coup-detat-un-documentaire-haletant-sur-le-6-fevrier-1934-305804-29-01-2021/, https://clio-prepas.clionautes.org/le-6-fevrier-1934.html, https://www.liberation.fr/france/2014/02/06/le-6-fevrier-1934-un-mythe-fondateur-de-l-extreme-droite_978118/, et https://www.nouvelobs.com/la-boite-a-bouquins/20200214.OBS24869/barricades-matraques-barres-de-fer-le-6-fevrier-1934-comme-si-vous-y-etiez.html.
 
Merci !

À cause de l'affaire Stavisky , le gouvernement Chautemps a démissionné le 28 janvier. Malgré la victoire électorale des gauches lors des élections législatives de 1932 , aucun gouvernement stable ne put se mettre en place. En effet, les gauches étaient profondément divisées depuis 1920, avec la rupture entre socialistes et communistes à Tours , ce qui peut expliquer pourquoi les ministères se succèdent, impuissants, culbutés les uns sur les autres. Mais, le 6 février est la...

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#Posté le dimanche 06 février 2022 09:19

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