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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Les apparitions de Lourdes, entre une personnalité forte, les autorités et l'Église

Le 11 février est traditionnellement un jour d'affluence dans la cité mariale pour la fête de Notre-Dame de Lourdes, c'est le jour anniversaire de la première apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. Ce vendredi à midi, la grotte de Lourdes est de nouveau accessible pour les pèlerins de Lourdes. Un signal important pour la reprise de l'activité dans la cité mariale, qui est la deuxième ville hôtelière de France, dépendant à 90% du tourisme.
 
Les apparitions de Lourdes, entre une personnalité forte, les autorités et l’ÉgliseSpontané ou suscité, un incontestable renouveau de la piété populaire après 1815, qui se constate par l'érection de nombreuses croix, par la construction de chapelles et de calvaires, la diffusion massive de livres religieux, d'images et de médailles pieuses, un renouveau des pèlerinages,  et une forte reprise des ordinations sacerdotales et un essor considérable des congrégations féminines. La piété reste considérablement vive dans les campagnes. Mais la manifestation la plus caractéristique de cette piété populaire est le culte marial qui se développe dès les années 1920, sous l'égide de nombreuses congrégations du rosaire, et plus encore au lendemain des apparitions de la chapelle de la rue du Bac en 1830, et de La Salette en 1846. Pie IX en proclamant  en 1854 le dogme de l'Immaculée Conception renforce encore cette dévotion populaire, puisque l'image consolante, rassurante et maternelle de la mère de Jésus correspond particulièrement bien aux besoins de religiosité des déshérités. C'est à ce moment-là que se multiplient les apparitions ou non de la Vierge comme pour confirmer ce dogme, mais cela montre aussi que l'Église s'adapte mal au monde né de la révolution industrielle et urbaine, et ne peut pas faire face à la désaffection de la pratique religieuse des milieux populaires dans les villes. Et pour faire face, l'Église sera bien aidée par la manifestation de piété populaire qui va commencer à Lourdes le 11 février 1858, qui lui permettra de garder le monde rural dans ses filets, alors qu'elle commence à perdre le monde ouvrier. Lourdes est dans une région pyrénéenne encore en pleine crise économique, celle qui a éclaté entre 1853 et 1857, sans notion précise de frontière nationale, vivant au carrefour de routes de pèlerinages : celles de Rocamadour, de Montserrat, de Saint-Jacques de Compostelle et, depuis des siècles, dans l'amour de la vierge comme des dizaines de lieux saints dédiés à Marie en témoignent à proximité de la ville. Bien souvent ces chapelles ou ces vieilles églises sont à l'écart de la paroisse, toujours liées à un espace naturel et sacré : celui de la grotte et de la source où des guérisons sont attestées tout comme des apparitions, ainsi à Garaison, village tout proche de Lourdes, au XVIIe siècle. De même, la Vierge était volontiers associée à certains buissons qui guérissaient et fleurissaient tandis que les bienfaits d'un saint s'attachaient à certaines fontaines; toutes ces croyances étant immergées dans un univers mythologique et imaginatif particulier aux Pyrénéens, celui de géants, de fées appelées “petites dames blanches” et de démons. La population misérable, vulnérable, prête à toutes les interventions divines, et une fillette imprégnée de culte marial comme une éponge gorgée d'eau ne pouvaient mener qu'à un futur pèlerinage. La fillette qui va être à l'origine d'un des plus célèbres pèlerinages, se nomme Bernadette Soubirous, naquit à Lourdes en 1844 issue d'un milieu très pauvre du fait que la crise a durement affecté les plus pauvres, parmi lesquels on compte les Soubirous, une famille autrefois aisée que le contexte économique régional, la malchance et l'incurie du père (certains l'ont accusé d'ivrognerie) ont réduite à la misère, parlant la langue bigourdane, malade puisqu'elle a été frappée par le choléra en 1855, dont elle en garde des séquelles vu qu'en plus de rester petite et chétive, elle souffre d'asthme et de tuberculose des os dans le genou droit, et analphabète. Elle garde ses 4 frères et s½urs installés dans le «cahot» dans la rue des Petits-Fossés depuis 1856 après voir quitté le Boly, pour errer de logis en moulins à Lourdes, et avec ses frères et s½urs, elle va chercher du bois pour le revendre à une chiffonnière, pour son père, un très modeste meunier, devenu bientôt simple journalier et un chômeur; sa mère, accablée d'enfants et qui faisait des ménages, passait pour une ivrognesse. Sa tante gérant un cabaret, la prend sous son aile, même si elle n'aime pas son envie de donner du vin gratuit, ce qui la fait revenir chez ses parents, puis son père est accusé de vol par l'un de ses anciens employeurs en 1857, ce qui poussa sa nourrice à s'occuper d'elle tout en lui apprenant rudement le catéchisme. Son père la reprend en janvier 1858 où elle se retrouve à nouveau dans le cachot, où elle s'entasse avec ses frères et s½urs dans un air vicié, et ses années de jeunesse en pays lourdais furent suivie par un temps d'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du français à l'hospice de Lourdes. L'adolescente suivait avec enthousiasme le catéchisme de l'abbé Ader, fervent admirateur du curé d'Ars, dont les visions sont connues, qui était également un dévot des (fausses) apparitions de La Salette en 1846. Bernadette était sans doute d'autant plus sensible à la déchéance de sa famille qu'elle était l'aînée de la fratrie, position extrêmement valorisée dans la région pyrénéenne puisqu'elle était celle de l'héritier de la maison. Cette situation personnelle et familiale peut avoir contribué à pousser la fillette à croire et à dire qu'elle avait eu une vision.
 
Les apparitions de Lourdes, entre une personnalité forte, les autorités et l’ÉgliseLe jeudi 11 février 1858, la première fois que Bernadette alla à la grotte de Massabielle jouxtant le Gave, où la plupart des Lourdais craignaient de s'y aventurer, d'autres auraient annoncé qu'il s'y produirait des apparitions, elle aperçu une dame habillée de blanc qui lui dit d'approcher, elle prit peur, la vision disparut. Les 12 et 13 février, Bernadette fut l'objet de la curiosité d'autres enfants et de leurs parents. Le dimanche14 février, elle prit une bouteille d'eau bénite à l'église pour la jeter sur la vision car son entourage supposa d'abord qu'il pouvait s'agir d'un être maléfique, puis se rendit à la grotte et quand elle vit la dame, elle lui demanda si elle venait de Dieu et pour être sûr elle l'aspergea à plusieurs reprises d'eau bénite. La Dame selon elle souriait et inclinait la tête à force d'être arrosée, puis elle disparut. L'apparition ayant souri, au lieu de s'émouvoir de ce traitement, on pensa qu'il pouvait s'agir d'une âme en peine venue réclamer l'aide des vivants – une des femmes qui accompagnait Bernadette amena alors à la grotte du papier et une plume pour que le revenant supposé puisse y inscrire ses v½ux, d'autant plus qu'une jeune fille pieuse de la ville, Elisa Latapie, venait de mourir et avait demandé à être enterrée dans sa robe blanche d'Enfant de Marie, une association qui comptait 130 membres à Lourdes en 1858. Les 15, 16 et 17 passèrent ainsi, en interrogatoires maladroits et en rumeurs diverses. Et le jeudi 18 février, la Dame lui demande en patois de venir pendant 15 jours. Mais, elle pique la curiosité des gens, car elle se rend dans la grotte pour prier et passant dans un état extatique, où elle dit voir la Vierge. Le lendemain le 19, il y avait déjà une bonne centaine de gens à la grotte quand Bernadette y arriva. Ce jour-là, tandis qu'elle regardait la "dame", Bernadette entendit derrière elle des cris de rage, puis une voix, celle de Satan, qui criait en direction de la dame : "Sauve-toi, sauve-toi!". Mais "aquero" se contenta de regarder en direction de Satan et tout redevint calme, le diable avouant ainsi son échec. Cet épisode, peu connu, semble indiquer le travail qui s'accomplissait alors dans l'esprit de l'enfant, confrontée à d'incessantes questions quant à l'origine diabolique ou non de l'apparition. Cependant des gens se demandent si ce n'est pas une illusion comme la tante Sajous. Il faut dire qu'à l'époque pour soulager son asthme (dont Bernadette était atteinte), on pouvait utiliser des plantes hallucinogènes, soit Bernadette a pu être victime d'ergotisme, une maladie qui s'attrape principalement en mangeant du pain contaminé par le Claviceps purpurea, un champignon qui se développe sur les grains de seigle, et se trouve incidemment à la base du LSD, qui peut donner des troubles digestif et des hallucinations, on pense aujourd'hui que de nombreuses visions de saints et de saintes, comme celle de la résurrection du Christ chez Thérèse d'Avila, ont pu être causées par une intoxication à l'ergot de seigle, ou encore qu'un dysfonctionnement du cerveau peut également produire des hallucinations à cause de l'épilepsie du lobe temporal (TLE), dans la quelle une zone précise du lobe temporal du cerveau peut induire non pas une crise d'épilepsie ordinaire, mais plutôt une sorte de convulsion cognitive non musculaire marquée par, entre autres manifestations, une hyperreligiosité. Dans cette circonstance, un individu peut avoir le sentiment erroné de la présence d'une personne (Dieu, la Vierge Marie) qui lui enjoint de poser des gestes de nature religieuse. 
 
Les apparitions de Lourdes, entre une personnalité forte, les autorités et l’ÉgliseLe 20, Bernadette vit sa "petite demoiselle", sans plus. Le 21, elle pleura. Du fait que de nombreux se lèvent aux aurores pour aller à la grotte voir une Bernadette extatique, le commissaire de police Jacomet doit intervenir le 21 février, au moment une centaine de personnes se sont rendues à Lourdes, et demande à Bernadette si elle voit la Sainte Vierge, elle dit seulement qu'elle a vu quelque chose de blanc, utilisant pour cela le mot neutre aquero, pour désigner la Dame. On lui fait promettre en vain de ne pas y retourner. Le 22 février, la foule attendit en vain Bernadette à la grotte. Convaincus par le commissaire Jacomet que toute cette agitation devait cesser, les parents Soubirous avaient envoyé leur fille à l'école avec interdiction se passer par la grotte. Mais Bernadtte ne suit pas cet ordre, ce qui explique que peu de temps après, le maréchal des Logis d'Angla intervient, et fait surveiller Bernadette, qui ne voit rien à cause de lui selon ses dires, tout en lui disant avec beaucoup d'humour que la Dame n'a pas peur des gendarmes puisqu'elle n'a rien à se reprocher. Ensuite, le commissaire Jacomet et le procureur impérial Dutour ordonnent une perquisition de la grotte. Le 23 février, Bernadette revint à la grotte, tranquillisée. Elle commença à égrener son chapelet et "aquero" apparut rapidement. Ce jour-là, elle révéla le premier d'une série de trois secrets personnels que jamais Bernadette ne trahit. On a supposé qu'ils concernaient son destin. Le Docteur Dozous, persuadé que Bernadette est une «mystificatrice», et que ses visions constituent autant de désordres «névropathiques», va à la grotte de Massabielle afin d'assister à la 7ème «apparition». Le praticien, au départ sceptique, admit : aucun trait morbide n'était décelable chez l'adolescente. Dès le 24 février, Bernadette demande aux gens de prier et de faire pénitence pour la conversion des pécheurs. Il n'y pas de trace des apparitions qui pourtant continuent. Le 25 février en présence de 300 personnes, la Dame lui dit qu'elle doit aller à la fontaine s'y laver, mais comme elle ne voit pas de fontaine, elle va boire au Gave, mais ce n'est pas là, et la Dame lui fait signe d'aller sous le rocher, elle y trouva un peu d'eau qui ressemblait à de la boue. La foule la voyant se maculer le visage de boue pense qu'elle est folle. Le lendemain, une source a pris naissance débitant plus de 120 000 litres en 24 heures. Cependant cette source existait là depuis toujours; simplement on ne s'était jamais donné la peine de la nettoyer et de la capter. C'est ce travail que commença Bernadette et qu'acheva bientôt une foule curieuse qui vint, toujours plus nombreuse, y puiser une eau réputée très tôt miraculeuse. En grattant le sol, Bernadette concentra le suintement qui se révélait déjà bien auparavant par une tache d'humidité qui envahissait une grande partie du fond de la grotte. En venant y puiser de l'eau, la foule agrandit encore le trou auquel on adjoignit bientôt une gouttière d'écoulement.  Le 26, Bernadette n'y vit point sa "petite demoiselle", et finit par rentrer chez elle, encore plus dépitée qu'à l'aller, ce jour-là, un certain Bourriette eut l'idée de frotter son ½il malade à l'eau de la source et s'en trouva guéri subitement, ce dernier «failli» devenir borgne à la suite d'une explosion qui lui a brûlé le visage et endommagé la cornée de l'½il droit, sa vision s'en est trouvée affaiblie, mais rien de tragique, contrairement aux affirmations postérieures du Dr Dozous, mais cela n'empêcha pas de le transformer en un aveugle, puis le 27, ils sont 800, cette fois, la "petite demoiselle " demanda à l'enfant d'aller demander aux prêtres qu'on lui construisît une chapelle en ce lieu, et Bernadette se rendit donc aussitôt chez l'abbé Pomian qui lui enseignait le catéchisme à l'école, et le 28, ils sont 1150, il ne se passa rien d'extraordinaire en apparence. Le 1er mars, plus de 1500 curieux sont attroupés, le père et la mère de Bernadette avaient décidé que, désormais, ils accompagneraient toujours leur fille afin de veiller à ce qu'on ne lui fît pas de mal. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse. En réalité, les soins apportés par les médecins remirent son bras en état mais les deux derniers doigts de la main droite restèrent pliés et paralysés. Elle ne pouvait ni les tendre ni les plier, ce n'est qu'avec un fort effet psychologique qu'elle en retrouva la mobilité. Le 2 mars, elle reçu la mission d'aller dire aux prêtres de venir en procession et d'y construire une chapelle. Seul le curé, l'abbé Peyramale refuse encore de croire. Le 3 mars, Bernadette vint à la grotte à 7 heures du matin mais ne vit rien, convaincu par des personnes, elle revint à 9 heures et comme par hasard, elle vit la Dame qui lui confia alors que si elle ne s'était pas montrée le matin, c'est qu'il y avait là des gens indignes d'elle. L'apparition semblait également ignorer qu'auparavant cette grotte avait souvent abrité des couples. On avait même parlé d'orgies et, dans de vieilles archives, il était même question qu'il s'était tenu là des rassemblements diaboliques. Le 4, ils sont 7000. Mais la Dame refuse de dire son identité à Bernadette. Toutes les autorités civiles et militaires du département ont été mobilisées. Par ordre du préfet Massy, la ville se retrouva en état de siège. Des gendarmes avaient été disposés un peu partout. À la grotte, calepin en main, le commissaire Jacomet nota chaque phase de l'extase. Ce dernier jour de la quinzaine (faites moi la grâce de venir ici pendant quinze jours), on attendait un petit miracle ou un prodige quelconque. Mais il ne se passa rien de particulier.
 
Les apparitions de Lourdes, entre une personnalité forte, les autorités et l’ÉgliseÀ partir du 5 mars, le temps changea; une neige épaisse commença à tomber. On alla moins à la grotte, mais on continua à signaler, ici et là, quelques guérisons. Bernadette n'entendit plus la voix intérieure qui l'appelait à Massabielle et, si elle s'y rendit, ce qui n'est pas sûr, ce fut sans aucune conviction. Mais le 25 coup de théâtre, elle demande après 3 tentatives ratées le nom de la Dame, elle lui dit en patois : 'Que soy era Immaculade Conceptiou' ('Je suis l'Immaculée Conception'). Peyramale tombe des nues, car il se dit que cette petite illettrée ne peut pas connaitre un nom pareil. Cependant, le 4 mars 1855, l'encyclique de Pie IX instituant ce dogme fut promulguée dans le diocèse de Tarbes. À cette occasion, il y eut de grandes festivités religieuses auxquelles les Soubirous participèrent. A ce moment de l'année, Bernadette devait être chez ses parents et non à Bartrès. Elle avait alors 11 ans, un âge suffisant pour prendre part activement aux festivités et comprendre plus ou moins de quoi il s'agissait. De plus, elle n'eut pas besoin d'inventer ce nom puisque l'on avait placé entre elle et sa «vision» une belle statue de «l'Immaculée Conception». Ce même mois, Blaisette Soupenne-Cazenave recouvre elle aussi la vue à la suite de l'application d'une lotion à l'eau de la grotte, mais elle avait déjà employé avant des médicaments, et se nettoyait déjà les yeux avec les eaux de Barèges, de Cauterets et Gazosts, l'eau de Lourdes n'a fait que finaliser sa médication et le retour de sa vision, c'est à partir de ce moment-là qu'on croit l'eau de Lourdes miraculeuse, alors que c'est juste une bonne eau de source. Convaincu, le Docteur Dozous dit péremptoirement que les premières guérisons enregistrées ne pouvaient avoir une explication scientifique, comme celle d'un de ses patients, Louis Bouriette, mais une telle opinion est très contestable, car son avis n'a pas eu le droit à des contre expertises d'autres médecins. Le 27 mars, la machine administrative continuant à fonctionner, trois médecins se présentèrent chez les Soubirous avec mission d'examiner l'enfant pour juger s'il fallait ou non l'interner. Le plus sérieusement du monde, ces trois experts recherchèrent sur le crâne de l'enfant des protubérances qui auraient pu caractériser la folie. Une méthode qui contestable qui n'a pas fait ses preuves. En ce qui concerne les apparitions, leurs conclusions sont prudentes. Bernadette aurait pu, selon eux, être victime d'hallucinations.  Le 7 avril, qui était aussi le mercredi de Pâques, Bernadette fut à nouveau poussée vers la grotte par une force intérieure. Elle eut une extase et, durant celle-ci, un prodige sembla se produire. Par hasard, la main de l'enfant parut rester longtemps dans la flamme d'un cierge sans que Bernadette manifestât la moindre douleur et sans qu'une brûlure apparaisse après-coup. Il n'en est pas moins légendaire, son auteur véritable étant le peu crédible docteur Dozous et son plus ardent propagandiste étant Henri Lasserre. Non seulement le Père Cros dans son «Histoire de Notre-Dame de Lourdes» en 1913 montra que les premiers récits de l'apparition du 7 avril ne comportaient pas la moindre allusion au "miracle du cierge", mais il utilisa même le témoignage de Bernadette qui avait dit, à propos d'une partie du récit de Dozous portant sur une vérification à posteriori du prodige : "Ce n'est pas vrai, M. Dozous est un menteur." Mais d'avril à juillet 1858 viennent des faux visionnaires qui avait ses dévots et des attroupements ou des processions se formaient partout. On parle d'une véritable «épidémie». À cet égard, le commissaire de Lourdes écrit dans un rapport au préfet : «La contagion s'étend chez les enfants de Lourdes. Autour de ceux qui croient voir, les autres s'excitent, baisent la terre, brandissent des chapelets. À défaut de la fontaine interdite, certains hantent les fontaines voisines. C'est comme une éruption qui s'étend sur la surface du pays». Ce qui obligea la police à intervenir. Les visionnaires-comédiens déguerpirent rapidement. Les autres se calmèrent peu à peu. MM. Dutour et Lacadé décidèrent de faire fermer la grotte le 7 juin, sans plus. Bernadette fut alors envoyée dans la station thermale de Cauterets pour s'y refaire une santé. Ainsi fut-elle également soustraire à la curiosité et aux interrogatoires. Tout le temps qu'elle passa à Cauterets, la Vierge ne lui apparut pas. En effet, Bernadette n'en eut plus qu'une seule ensuite, et cette apparition fut même si étrange que plusieurs auteurs l'ont passée sous silence... Le 3 juin, Bernadette qui était revenue à Lourdes fit sa première communion. Elle avait enfin pu assimiler les rudiments de catéchisme qui lui étaient nécessaires pour arriver à ce but qu'elle s'était fixé depuis longtemps et pour lequel elle avait obtenu de quitter définitivement Bartrès. En juillet 1858, Louis Veuillot, un écrivain catholique ultramontain, arrive dans la petite ville. Directeur du journal l'Univers, «il était lu par tous les croyants qui résistaient au sécularisme des temps modernes». Ses articles sur le sanctuaire ont eu un grand retentissement dans le monde catholique. Et la visite discrète à la même période d'Amirale Bruat, gouvernante du prince impérial, ne fait que confirmer la population dans sa conviction de l'importance de ce qui s'est passé à Lourdes.  Et le soir du 16 juillet, Bernadette verra une dernière fois la Vierge par-delà les barrières qui interdisent l'accès à la grotte. Étonnées, certaines personnes demandèrent à l'enfant comment elle avait pu voir la Vierge malgré la distance et la haute palissade qui masquait la grotte. Bernadette répondit simplement : "Je ne voyais en ce moment ni le Gave ni les planches ; il me semblait qu'il n'y avait pas, entre la dame et moi, plus de distance que les autres fois ; je ne voyais qu'elle." D'autres l'ont purement et simplement gommée et, pour conserver le nombre total des 18 apparitions, ils en ont inventée une autre qui fut situé en date du 26février, comme le montra l'abbé Laurentin.
 
Les apparitions de Lourdes, entre une personnalité forte, les autorités et l’ÉgliseFinalement, c'est Napoléon III en personne qui intervient pour assurer le libre accès aux pèlerins après que le curé de Lourdes ameute la population catholique qui finit par se plaindre auprès de lui alors qu'il était en villégiature à Biarritz, et le 4 octobre 1858, le Préfet Massy fut contraint d'ordonner au commissaire Jacomet de rouvrir la grotte. Puis l'évêque de Tarbes authentifie les 18 apparitions dans la grotte de Masabielle en 1862 après les travaux de la Commission d'Enquête épiscopale créée en 1858 qui orienta les témoignages de Bernadette après ses deux comparutions devant la commission le 19 novembre 1858 et le 7 décembre 1860, avec la disparition de pièces essentielles. Une fois les apparitions reconnues par l'Église, celle-ci pouvait prendre en mains l'organisation du culte «sauvage» qui s'était mis en place à la Grotte, ce que fit l'évêque en décidant, dès 1861, d'acheter Massabielle à la commune de Lourdes de façon à l'aménager dignement. La statue de Notre-Dame de Lourdes fut érigée à cet endroit en 1864 et une basilique remplaça la chapelle antérieure pour devenir le centre du pèlerinage, et Mgr Laurence obligea Bernadette à assister à l'inauguration de la crypte. En 1869, la publication d'un livre signé Henri Lasserre, journaliste et polémiste, modifie profondément le destin du sanctuaire. Il écrit une histoire idéaliste et romantique des événements de la grotte de Massabielle, souvent peu scrupuleuse. Des millions de personnes ont lu son livre, qui a été un véritable best-seller au XIXe siècle. Cette publication a fixé dans la conscience nationale et internationale une image de Lourdes qu'il est devenu presque impossible de modifier. Immédiatement après la parution de ce livre, l'idée d'un pèlerinage national à Lourdes émerge dans le contexte de la guerre franco-allemande. L'idée d'un pèlerinage est décidée après la défaite de 1871 pour une mauvaise raison par les Assomptionnistes tout à la fois pour “restaurer la monarchie des Bourbons, libérer le pape de sa "prison vaticane" et rétablir l'alliance entre le trône et l'autel”, et ce fut chose faite à partir de 1873, année où les Assomptionnistes organisèrent le premier pèlerinage national à Lourdes. Dans l'esprit du père Emmanuel d'Alzon, fondateur de l'ordre, ce pèlerinage était un acte «de piété et de pénitence» destiné à répondre à la défaite de la France devant l'Allemagne en 1870 et aux horreurs de la Commune. Lourdes apparaît alors comme un foyer d'opposition politique, car, pour les catholiques qui souhaitaient un retour de la monarchie des Bourbons et le rétablissement de l'alliance entre le trône et l'autel, ces événements étaient une marque de la colère divine suscitée par les politiques anticléricales des gouvernements issus de la Révolution Française. À la France sécularisée, il s'agissait donc d'opposer «une France réconciliant spiritualité et politique, une France des anciennes traditions de catholicisme rural et aristocratique». Explicitement construit en référence à un passé médiéval réinventé, le pèlerinage devait offrir «la vision d'un ordre social organique dans lequel les riches étaient au service des pauvres». La place donnée aux malades (leur nombre ne cessa d'augmenter après 1875 et on les mit de plus en plus «sur le devant de la scène») contribua à donner corps à ce projet idéologique. Au service des malades, on trouve en effet, à partir des années 1870, à la fois les Petites S½urs de l'Assomption, souvent issues de milieux modestes, et les laïques regroupées dans l'association de Notre-Dame du Salut fondée en 1872 par le père d'Alzon : les femmes qui s'y retrouvent sont le plus souvent issues de l'aristocratie. Les Hospitalités, qui apparaissent un peu plus tard, réunissent également des laïques, femmes et hommes identifiés à «la chevalerie de la France du XIXe siècle». Faisant des riches et des forts les serviteurs des pauvres et des faibles, le pèlerinage entendait ainsi opposer, à la France libérale et républicaine, une contre-société conforme à l'éthique chrétienne. Lourdes s'inscrit dans le courant de la «spiritualité victimale», qui atteint son apogée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe : les malades n'étaient-ils pas identifiés à des victimes innocentes que l'on devait offrir à Dieu en sacrifice pour effacer les péchés de la nation et du monde ? Il faut dire que les perspectives de la «spiritualité victimale» s'accordent mal avec l'importance donnée aux guérisons miraculeuses. Si l'on exhibait les malades, c'était surtout, semble-t-il, pour mettre en valeur la puissance divine – contre ceux qui croyaient au seul pouvoir de la science. Mais le sanctuaire est aussi bien autre chose. La volonté de mettre en avant l'institution et ses dogmes a également inspiré, pour partie au moins, la liturgie du pèlerinage. C'est le cas, en particulier, de la procession eucharistique. Son institution, en 1888, visait à la fois à inviter les malades à s'identifier au Christ, à affirmer, contre la valorisation républicaine des droits de l'homme, «les droits et le triomphe du Christ dans son eucharistie» et à mettre en valeur un des dogmes les plus centraux du catholicisme, celui de la présence réelle du Christ dans l'hostie consacrée. Les interprétations que les guérisons “miraculeuses” font surgir chez des médecins, psychiatres et psychologues, et chez des philosophes dans un moment, les années 1880, où l'intérêt pour le sens des expériences spirituelles et pour l'occulte se renouvelle, cherchant à placer le miraculeux à l'intérieur du naturel, à comprendre les relations entre corps et esprit et le processus thérapeutique en ½uvre à Lourdes, comme si la guérison passait par une mobilisation de toutes les ressources émotionnelles et physiques des individus concernés. À cela s'ajoute, les oppositions entre les médecins catholiques du “bureau des constatations médicales” mis en place à Lourdes en 1883 pour contrôler la véracité des miracles et les médecins positivistes, en particulier les véritables batailles contre Charcot et, bien-sûr, contre le Lourdes que Zola publie en 1893, et où le grand auteur, après enquête, décrit Bernadette comme «...une fillette de quatorze ans, ravagée par un asthme... une dégénéré à coup sûr, une irrégulière de l'hystérie» (elle n'est pas de celles qu'on traite alors à la Salpétrière). Ces polémiques masquent les collaborations entre médecins et religieuses et combien secours religieux et médical se complètent bien souvent sans toujours se concurrencer. Finalement, si, en 1858, on prétendait observer une guérison pour 200 pèlerins, ce nombre avait chuté d'un facteur 10 en 1900. En 1930, il n'était plus que d'une guérison pour 5000 pèlerins et l'effondrement s'est poursuivi pour descendre catastrophiquement à une guérison pour un million de pèlerins en 1949. C'est une illustration éloquente des avancées de la médecine puisque les guérisons miraculeuses diminuent à mesure que la médecine progresse. Cependant comme le montre le documentaire Lourdes en 2019, ceux qui se rendent à ce pèlerinage sont des gens qui sont cassés, abîmés, que la société cache, qui se retrouvent brusquement au centre du pèlerinage, et ceux-ci viennent avec le secret désir d'une guérison miraculeuse – plusieurs ont été officiellement reconnues par l'Église catholique. Ou, plus humblement, on vient y trouver une forme d'apaisement. Et cela ne peut qu'arranger des groupes réactionnaires (les communautés nouvelles et les nouveaux mouvements ecclésiaux) se centrant sur une foi religieuse superstitieuse portant sur le merveilleux plutôt que pour un changement de société qui pousserait les États à s'occuper réellement des faibles et des opprimés plutôt de donner un espoir vain avec un miracle qui n'arrivera jamais. Mais cette recherche au miracle ou au réconfort, ne peut pas cacher le côté marketing du pèlerinage de Lourdes avec ses porte-clés et cartes postales surtout qu'elle accueille plusieurs millions de pèlerins.
 
Les apparitions de Lourdes, entre une personnalité forte, les autorités et l’ÉgliseQuant à Bernadette, confrontée à des pressions qui auraient brisé des adultes, victime de son involontaire célébrité, sans cesse souffrante, il est difficile pour la jeune de préserver son équilibre surtout avec les visites incessantes dans le logis des ses parents, et quand elle n'est pas malade s'occupe du ménage à la maison et de son dernier frère, Bernard-Pierre né le 10 septembre 1859. Du moins peut-elle, à partir de 1860, devenir «pensionnaire» de l'«hospice» que dirigent à Lourdes les s½urs de la charité de Nevers. Elle y finalise son instruction, tout en devenant bonne à la couture et à la broderie, mais ne peut échapper aux visites des curieux à partir de 1862. Elle est plutôt gaie et manifeste un caractère entier. Puis on décide la mise à l'écart de Bernadette Soubirous du sanctuaire, en 1866, et elle trouva refuge au couvent des s½urs de la Charité de Nevers où elle prit le voile à vingt-deux ans. Malade, durement traitée par la supérieure et la maîtresse des novices, elle accepte tout sereinement et à contrec½ur les multiples visites de pieux curieux qui désirent la voir et se dévoue auprès des novices et des malades. Elle devient aide-infirmière (1867-1874), puis aide sacristine (1874-1875), après son noviciat. Atteinte de tuberculose, elle est elle-même, à partir de 1873, une  malade chronique dont la devise devient «tout souffrir en silence pour plaire à Jésus», tandis que les visites continuent jusqu'en 1878. Exténuée par l'asthme et la tuberculose, elle va jusqu'a avouer à l'évêque de Rodez Mgr Bourret quant à ses visions : «C'est déjà bien loin... toutes ces choses. Je ne m'en souviens plus. Je n'aime pas trop en parler. Mon Dieu ! Si je m'étais trompée !» Morte en 1879 à Nevers, Bernadette Soubirous à l'âge de 35 ans, on fit croire qu'elle a été miraculeusement préservée de la corruption du temps, comme si elle venait à peine de mourir, alors qu'un procédé de conservation avait été appliqué juste après son décès, et elle fut canonisée en 1933. Alors que Bernadette Soubirous voulait aider les pauvres et les malades, elle est devenu un objet de marketing, comme le montre les film Le Chant de Bernadette d'Henry King, sorti en 1943 avec Jennifer Jones, qui essaye de donner une vision psychologisante de la sainte tout en romançant sa vie, Bernadette de Jean Delannoy avec Sidney Penny en 1988 permettant de voir une Bernadette qui a beaucoup souffert au cours de sa brève existence, dans un bon film mais trop saint sulpicien, et le spectacle musical "Bernadette" qui a vu le jour en 2019, et adapté dans de nombreux pays, se centrant seulement sur les apparitions. De cette femme droite, on en a fait une poule aux ½ufs d'or pour de nouveaux marchands du Temple.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : Drs Thérèse et Guy Valot, Lourdes et L'illusion, Librairie Maloine, 1956, http://atheisme.org/valot.html, et http://www.zetetique.ldh.org/bernadette.html, Jean Cotereau, André Lorulot et Jean de Bonnefon, La vérité sur Lourdes, Editions de l'Idée Libre, 1959, et http://atheisme.org/lourdes-lorulot.html, Jean Éparvier, et ‎Marc Hérissé, Le dossier des miracles, Hachette, 1967, Serge Berstein, et Pierre Milza (dir.), Histoire du XIXème siècle, Hatier, 2000, Ruth Harris, La grande histoire des apparitions, des pèlerinages et des guérisons, Éditions Jean-Claude Lattès, 2001, https://journals.openedition.org/assr/539?file=1, https://journals.openedition.org/rh19/332, https://www.letemps.ch/societe/lourdes-devenue-sanctuaire-chretiente, et https://www.liberation.fr/france/2018/02/12/ruth-harris-elle-aurait-pu-etre-reconnue-miraculee-des-annees-plus-tot-voire-plus-tard_1629249/, Anne Bernet, Bernadette Soubirous, Perrin, 2008, Jean De Levat, Les mirages de Lourdes - 150 ans de mystifications, Editions Alphée, 2008, https://www.jean-baptiste-carhaix-photographie.fr/presentation-lourdes/, https://www.lasemainedespyrenees.fr/2008/09/10/lourdes-un-livre-polemique-150-ans-de-mystifications/, et https://www.o-p-i.fr/7alire/auteurs-contemporains/jean-de-levat-auteurs-contemporains-2/les-mirages-de-lourdes-d%E2%80%99apres-l%E2%80%99oeuvre-de-jean-de-bonnefon/, Patrick Sbalchiero, Apparitions à Lourdes, Presses du Châtelet, 2013, Marc Hallet, Les apparitions de la Vierge et la critique historique, 2015, dans https://fdocuments.fr/document/les-apparitions-de-la-vierge-et-la-critique-historique.html, Alain Dag'Naud, Le Grand bêtisier de l'Histoire de France, Larousse 2015, Guy Penaud, L'Itinéraire merveilleux d'une «Enfant de Marie» : sainte Bernadette Soubirous, Edilivre, 2017, et https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigueux/dordogne-historien-guy-penaud-publie-biographie-bernardette-soubirous-1314931.html, Jean-Robert Armogathe, et André Vauchez (dir.), Dictionnaire des saints et grands témoins du christianisme, CNRS Éditions, 2019, https://francearchives.fr/fr/pages_histoire/39664, https://preo.u-bourgogne.fr/shc/index.php?id=331, http://www.culturemag.fr/2010/04/21/retour-sur-les-guerisons-de-lourdes/, https://www.erudit.org/fr/revues/psyedu/2017-v46-n1-psyedu03050/1039688ar/,https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-la-redaction-de-france-bleu-bearn-bigorre/bearn/herve-jeanson-hotelier-et-president-du-club-des-cafes-hotels-et-restaurants-de-lourdes, https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/11/2740245-il-y-a-160-ans-lourdes-decouvrait-bernadette.html, et https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/04/2752724-catherine-latapie-la-premiere-miraculee.html.
 
Merci !
Tags : Histoire du christianisme, Histoire de France
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#Posté le vendredi 11 février 2022 04:33

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jema-lou, Posté le vendredi 11 février 2022 17:48

Sublime récit très élaboré de la vie de BERNADETTE et des APPARITIONS de LOURDES ...
Mon cher ALEXANDRE ... je te souhaite un bon WE, un agréable SAMEDI ... KISS !


les-anges-noir-666, Posté le vendredi 11 février 2022 11:09

bon article sur cette féte
Joél


les-amis-des-nours, Posté le vendredi 11 février 2022 08:54

interessant document sur Lourdes
Steven


les-babies-anges-noirs, Posté le vendredi 11 février 2022 07:02

belle documentation sur les apparitions de la vierge à Lourdes
bisous
clown Ed


le-royaume-de-marie, Posté le vendredi 11 février 2022 07:00

Voilà un beau document sur les apparitions de la vierge à Lourdes


lucinda-et-lestat-vampir, Posté le vendredi 11 février 2022 06:58

bonne documentation sur ces apparitions
mes hommages
Angelina


Loups-06, Posté le vendredi 11 février 2022 06:57

j'y suis allez à Lourdes petite avec mes parents ce qui m'a choqué
c'est toute ces boutiques de souvenirs j'aurai jamais pensé qu'il font du fric dans un lieu comme celui ci
mes hommages
Serena


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