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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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L'Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et Ukrainiens

Loin d'être marginale, l'Ukraine est un pays d'avenir avec le potentiel pour devenir un des États de référence de L'Europe, avec une surface supérieure à celle de la France et plus d'habitants que l'Espagne et le Portugal réunis.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensDéjà au IXe siècle, l'Ukraine était la matrice de la première grande civilisation slave, la Rus' de Kiev, fondé par une population venue de Scandinavie vers 860 et se situant entre la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine actuelles en soumettent les slaves à leur domination et qui donnent à son nom qui n'a rien à voir avec la Russie. Son chef,  le scandinave — ou Varègue — Riourik, est un mystérieux personnage, "dont on ne sait à peu près rien, ni les origines, ni les faits et gestes", et c'est sous son successeur, Oleg, que la dynastie s'empare de Kiev. En faisant de la ville sa capitale, elle donne naissance à la Rus' de Kiev, en 882. Enrichie par le commerce entre Byzance et la Scandinavie, la principauté de Kiev apparaît comme une société relativement prospère au regard des critères de l'époque, tandis que l'Occident carolingien est ravagé par les invasions et les guerres privées. Elle continue d'étendre son territoire — divisé en principautés —, jusqu'au Nord et à Moscou. En l'an 988, Vladimir le Grand, prince païen de Novgorod et grand-prince de Kiev, se convertit au christianisme orthodoxe et se fait baptiser dans la ville criméenne de Chersonèse. Ainsi les Slaves orientaux (Russes mais aussi Serbes et Bulgares) se séparent-ils des Slaves occidentaux (Polonais, Croates, Tchèques...) en choisissant de se tourner vers Byzance et l'orthodoxie plutôt que vers Rome et la catholicité. Au XIe siècle, cet État, également appelé la principauté de Kiev, était le plus grand d'Europe et connaît son âge d'or sous Iaroslav Valdimirovitch qui se tourne vers l'Europe en mariant ses filles aux rois de Norvège, Hongrie et France, et une hiérarchie ecclésiastique a été établie, dirigée (au moins depuis 1037) par le métropolite de Kiev, qui était généralement nommé par le patriarche de Constantinople, alors avec la nouvelle religion sont apparues de nouvelles formes d'architecture, d'art et de musique, une langue écrite (la vieille église slave ) et les débuts d'une culture littéraire vigoureusement promue par Iaroslav, qui a également promulgué un code de lois, le premier en slave, puis le droit de succession qu'il a établit va durablement diviser le pays à partir de 1054, et la capitale Kiev se voit pillée par des peuples nomades en 1169 et saccagée en 1203, malgré un bref endiguement de son déclin sous Vladimir II Monomaque entre 1113 et 1125. Mais la Rus' de Kiev s'effondrera au XIIIe siècle avec l'invasion des Mongols qui provoque ainsi le démembrement de l'État kiévien. En marge des territoires contrôlés par les Mongols, la Galicie entre 1199 et 1340, qui reconnaissent leur suzeraineté, devient un foyer de civilisation slave et orthodoxe, ukrainien déjà par la langue parlée, ouvert aux influences occidentales qui pénètrent par la Pologne et la Hongrie qui est au fait de sa puissance sous Danylo Romanovych (1238–1264), qui rétablit son autorité sur toute la Volhynie (1229), sur la Galicie (1238) et sur Kiev (1239) et infligea une défaite au roi de Hongrie (1245), puis afin de lutter contre les Mongols, il entra en relation avec le pape Innocent IV, qui lui conféra le titre de roi (1254), puis la principauté a décliné sous ses successeurs. Pourtant par la suite, le développement de l'Ukraine fut lent et difficile, marqué par de longs siècles d'occupations et de guerres avec des voisins avides.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensAu XIVe siècle, le pays, morcelé, se retrouve alors soumis aux Lituano-polonais, quand le grand-duché de Lituanie dans les années 1350-1360 annexe les territoires ukrainiens du Sud, ravagés et dépeuplés, et que la Galicie-Volhynie est conquise par la Pologne (1348-1366), elle subit ensuite l'influence polonaise après l'union des couronnes de Lituanie et de Pologne (Krewo, 1385). Un nouveau groupe social de cosaques ukrainiens s'est développé à la frontière sud de la Pologne, la protégeant contre les raids tatars de Crimée. Les cosaques ukrainiens étaient un grand groupe de personnes libres, dont beaucoup étaient des paysans serfs en fuite, qui gardaient la frontière steppique du sud de la Pologne contre les raids turcs et tatars. Les populations du grand-duché de Lituanie recherchent alors la protection de la Moscovie, où Moscou devint le centre de cette petite principauté donnée à Daniel Nevski (1276-1303), et de la Pologne contre les raids des Tatars de Crimée à partir du milieu du XVe siècle, puis l'État moscovite annexe en 1500-1503 la majeure partie de la région de Tchernigov, tandis que les possessions ukrainiennes du grand-duché de Lituanie sont rattachées à la Couronne de Pologne par l'Union de Lublin (1569), qui donne lieu à la création de la République polono-lituanienne, dite aussi des Deux Nations, couvre les territoires polonais, bélarusse, ukrainien et balte actuels, correspondait à une vision de la nation ouverte, fondée sur la citoyenneté et tolérante envers les langues et les religions. Elle acceptait en outre les diverses allégeances politiques en vigueur sur ces territoires. L'intégration de ces territoires donna naissance dans le domaine religieux à l'Union de Brest (1596) qui réalisa en partie le rapprochement des Églises catholique et d'une partie des orthodoxes (on parle aussi d'Église grecque catholique ou uniate c'est-à-dire des Eglises qui reconnaissent l'autorité de Rome, tout en gardant des rites orthodoxes). La noblesse polonaise colonise les terres ukrainiennes, sur lesquelles s'établissent également des communautés juives. Se dessine alors progressivement un important clivage culturel entre la partie nord-ouest, orthodoxe et sous influence lituano-polonaise et la partie sud-est, sous domination turco-tatare mais qui passera par la suite sous contrôle de l'Empire russe. Cette fracture est toujours visible aujourd'hui et s'illustre désormais par une tendance pro-européenne au nord-ouest, et une tendance pro-russe au sud-est. Mais à la fin du XVIe siècle, des insurrections remettent en cause l'ordre établi par la Pologne, et en 1648, la révolte des Cosaques dirigée par Hetman (chef militaire) Bohdan Khmelnytsky (1595-1657), qui étaient exclus de l'accès aux groupes dirigeants, est devenue une guerre sociale et religieuse de masse. La révolte conduisit à la disparition d'un tiers de la population ukrainienne. Kiev retrouve alors une position importante, notamment comme centre culturel, dans le but d'unifier les peuples cosaques et ruthènes. Les élites locales réclament l'aide de Moscou, et donne lieu à la guerre entre la république des Deux Nations et le tsarat de Russie au XVIIe siècle. Cette série de soulèvements ébranle les fondations de l'union lituano-polonaise qui contrôle alors le territoire cosaque et débouche vers 1650 à la naissance d'un territoire cosaque autonome qui prend le nom d'«Ukraine», dont l'étymologie fait référence à un «pays frontalier», aboutissant à la création de l'Hetmanat, un régime cosaque théoriquement autonome sous le roi polonais mais indépendant en fait.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensTrès vite, la protection russe se transforme en domination et voit les territoires situés à l'est de la Dniepr passer sous contrôle impérial russe. En 1667, la Russie signe avec la Pologne le traité d'Androussovo qui partage l'Ukraine en deux : l'ouest dirigé par la Pologne et l'est par la Russie. Cette séparation correspond grossièrement au cours du fleuve Dniepr, qui prend sa source en Russie centrale et se jette dans la mer Noire. Mais, dès 1709, les Cosaques sont annexés par l'Empire russe après l'échec de la tentative d'Hetman Ivan Mazepa (1639-1709) de rompre avec Moscou. Le sud du territoire est toujours sous contrôle tatar et ottoman. Cependant, la situation des Ukrainiens en Pologne, de l'autre côté du Dniepr, est encore moins enviable. L'oppression des nobles polonais ainsi que l'oppression religieuse y est de plus en plus intolérable. Elle provoque une résistance farouche, qui prend souvent la forme sauvage du mouvement des Haïdamaks. Ces rebelles massacrent toute la population non orthodoxe, catholique ou juive, en Ukraine, à l'ouest du Dniepr, comme cela se produit en 1768. Vers la fin du XVIIIe siècle, l'Ukraine cosaque est un pays fortement alphabétisé et cultivé, qui sera finalement intégrée à l'Empire russe sous le règne de Catherine II (1729-1796) (qui abolit en 1764 l'Hetmanat pour effacer les derniers vestiges de l'autonomie ukrainienne, et l'armée russe détruisit le bastion cosaque sur le Dniepr), des steppes côtières de la mer Noire et de la Crimée annexée en 1783, et le peuplement est très largement mélangé, entre des Russes, des ukrainiens, mais aussi des Serbes, des Grecs, des Bulgares, et même des Allemands, et en 1793, l'autonomie des Cosaques est supprimée, tandis qu'en 1772 la Galicie (Ukraine de l'ouest) devient autrichienne. Les trois quarts de l'actuelle Ukraine passent ainsi sous domination russe, et se voient divisés en plusieurs entités administratives vassales, comme les gouvernements de Kiev, de Tchernigov, d'Ekaterinoslav... Ces différents «gouvernements» sont regroupés en plusieurs entités, comme la Petite Russie (qui représente la majorité du territoire actuel de l'Ukraine) et la Nouvelle Russie située le long de la mer Noire. Les tsars y construisent des villes comme Odessa, Sébastopol, Cherson, Nikolaiev, Ekaterinoslav (aujourd'hui Dniepropetrovsk), Elisavetgrad (aujourd'hui Kirovograd), Marioupol. Les ports de la mer Noire, nouvellement construits, exportent le blé ukrainien. Puis au XIXe siècle, le sentiment indépendantiste se développe, car les autorités russes cherchent à faire oublier la spécificité ukrainienne, et l'usage écrit de l'ukrainien interdit en 1863après l'insurrection polonaise, puis à nouveau en 1876 après l'oukase d'Ems, qui interdit d'imprimer des ouvrages en ukrainien, restera en vigueur jusqu'à la révolution de 1905. Le nom officiel qui désigne les ukrainiens est d'ailleurs celui de ruthènes, une façon d'éviter le réveil d'une conscience nationale, porteuse de séparatisme. La Russie ne reconnaissait pas les «Petits Russes», nom officiel des Ukrainiens à l'époque, comme une nation à part entière avec une histoire distincte de celle de la Russie. Cette vision s'est maintenue en Russie jusqu'à aujourd'hui et est également répandue en Occident. Avec le partage de la Pologne, contemporain de la révolution française, les ukrainiens se retrouvent divisés entre trois empires qui se révèlent ennemis avec la première guerre mondiale. C'est de l'autre côté de la frontière, en Autriche-Hongrie, dans l'université de Lvov ou Lemberg (Ruthénie), que les lettrés et intellectuels ukrainiens trouvent refuge. Une industrialisation rapide se produit alors durant la deuxième moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle, quand l'Ukraine se couvre d'un réseau de chemins de fer destinés à transporter le blé, le charbon et l'acier vers les ports du sud. Les mines de charbon de Donetz (Donbass) et de minerai de fer de Krivoy Rog (Krivbass) sont largement exploitées, notamment grâce à l'investissement de capitaux français et belges, les villes industrielles apparaissent en «NouvelleRussie» comme des champignons. Ainsi Ekaterinoslav, Krivoy Rog, Lugansk, Elisavetgrad sont les centres importants de l'industrie du charbon et du fer, les chantiers de Cherson et de Nikolaiev construisent des bateaux pour la marine de guerre et le commerce.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensLe XXe siècle, est le moment où l'Ukraine du Sud et de l'Est actuelle, avec sa population très mixte, russo-ukrainienne, est peut-être la région la plus industrialisée de l'Empire russe, excepté Moscou et Saint-Pétersbourg, et sera celui de la domination soviétique après une éclaircie avec la première Révolution russe, en 1905, avec le Manifeste publié par Nicolas II le 30 octobre 1905 promet de respecter les nationalités. Aussitôt fleurissent en Ukraine des dizaines de journaux dans la langue nationale. Même si l'Ukraine acquiert son indépendance brièvement en 1917, puisqu'elle la réclame dès le 17 mars en créant la Rada centrale (Parlement) dont Mykhaïlo Hrouchevsky devint président le 27 mars et le resta jusqu'au 29 avril 1918, elle est proclamée indépendante par la 4e Assemblée universelle de la Rada le 9 janvier 1918, immédiatement après la dissolution de l'Assemblée constituante par Lénine et Trotsky, aux travaux desquels les députés ukrainiens étaient prêts à prendre une part active, et la Rada, se proclame le 20 novembre la République populaire ukrainienne qui a le soutien des paysans à l'ouest du Dniepr, après l'accord entre le gouvernement bolchevique et les Allemands en mars 1918 qui est à l'origine de l'Ukraine dans ses frontières actuelles, et par lequel le pays est occupé par les Allemands et gouverné par un «hetman» fantoche, Pavel Skoropadsky, ancien général du tsar, mais face à la création de cette République populaire ukrainienne, reconnue par la France et la Grande-Bretagne en janvier 1918, et qui déclara son indépendance le 22 janvier 1918, s'appuyant sur une tradition à la fois intellectuelle et politique, et un travail de reconstruction d'une langue ukrainienne moderne à partir des patois, les bolchéviques sont obligés de créer eux aussi leur propre République socialiste d'Ukraine soutenu par les régions ouvrières de l'est, et l'Ukraine connaît une guerre civile brutale dans laquelle se trouve aussi l'Armée blanche russe dans la partie sud de l'Ukraine, avec la Crimée, qui contraignit le gouvernement ukrainien à quitter Kiev en février 1918, dans laquelle la République socialiste d'Ukraine finit par l'emporter, qui aboutit à faire que le pays fera partie intégrante de l'URSS seulement en 1922, après que par la suite le 18 mars 1921 le traité de paix de Riga, négocié par Lénine avec les Polonais, a permis à ces derniers de reporter loin vers l'Est la frontière orientale de leur pays et de mettre fin aux velléités d'indépendance de l'Ukraine occidentale. Lénine s'engage alors dans une politique dite “d'ukrainisation” de l'Ukraine. C'est une politique, en fait, qui se caractérise notamment par le développement de l'usage de la langue ukrainienne à tous les échelons de la société et de l'État, alors que par le passé, durant l'Empire russe, cette langue était minimisée, voire interdite. Et en 1920, il y a eu un schisme au sein de l'Église orthodoxe entre le patriarcat de Moscou et celui de Kiev.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensÀ partir de là, elle connaîtra les épisodes les plus sombres de son histoire : après une première famine en 1922, une autre famine orchestrée par Staline en 1933 que les Ukrainiens appellent Holodomor («extermination par la faim») : qui fait des millions de morts, et à la suite de cela, on a fait venir des colons russes pour repeupler les campagnes ukrainiennes, ensuite, Staline fait venir Russes et citoyens soviétiques en nombre pour repeupler l'est, beaucoup ne parlent pas ukrainien et n'ont pas vraiment de lien avec la région. Puis, l'Ukraine aura le droit à une occupation nazie très dure à partir de 1941 qui finira en 1944 après que l'Allemagne a déjà colonisé l'Ukraine en 1918 et l'a divisée en 1939 avec le pacte Molotov-Ribbentrop permettant à l'Armée rouge d'occuper en septembre 1939 l'Ukraine et la Biélorussie occidentales, cédées aux Polonais par Lénine en 1920, alors qu'au départ en juin 1941 il y a une sorte de divine attente de la population ukrainienne, notamment dans ces territoires qui ont été incorporés par les Soviétiques en 1939, lors de l'agression contre la Pologne. Une attente de libération. La plupart des Ukrainiens pensent que les Allemands vont décollectiviser les terres et qu'ils vont pouvoir devenir indépendants. Cependant, l'Allemagne nazie avait l'intention de l'affamer pour s'y ravitailler elle-même. Dans la rhétorique nazie, les Ukrainiens étaient les colonisés qui allaient servir la race des maîtres. Seule une partie infime des populations dites ukrainiennes sont "germanisables" pour les nazis. Pour celles qui ne le sont pas, deux types de traitements possibles : les refouler vers l'Est ou les soumettre à une forme indirecte d'extermination. L'hiver 1941 marque le temps des grands massacres des communautés juives dont beaucoup d'entre eux ont lieu en Ukraine avec la participation des Ukrainiens décisive dans le processus génocidaire de la population juive, notamment avec les combattants de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), fondée par Stepan Bandera, un «Héros» controversé de la lutte contre le pouvoir soviétique, il fut un temps prisonnier des nazis après avoir déclaré l'indépendance de l'Ukraine, mais aussi leur allié en juin 1941, puis fin 1944. L'UPA sera aussi responsable des massacres de Volhynie (1942-1944) contre les Polonais. La Seconde Guerre mondiale suscite un autre traumatisme. La collaboration des nationalistes ukrainiens dirigés par Stepan Bandera avec les nazis est un souvenir obsessionnel pour les Russes, qui exaltent, eux, les 26 millions de Soviétiques tombés durant la Grande Guerre patriotique.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensEn 1945, l'Ukraine est agrandie de la Galicie orientale et de la Ruthénie subcarpatique, elle est aussi marqué par une vague d'épurations touchant les anciens «collaborateurs», les «traîtres à la patrie», le clergé uniate, les nationalistes des régions récemment acquises par l'Ukraine (membres de l'UPA, l'armée insurrectionnelle ukrainienne), et partisans de Stepan Bandera, mort empoisonné à Munich par les services secrets russes en 1959, ces troubles persistent jusqu'en 1954 après la fuite de ce dernier en Suisse en 1950, c'est durant cette période que de nombreux Ukrainiens de l'Ouest sont alors déportés en 1945 par Staline, qui supprime l'Église gréco-catholique et attribue ses biens à l'Église orthodoxe russe, contrôlée par le régime, puis vint une russification, tempérée dans les années 1950 par Nikita Khrouchtchev, et en 1954, la Crimée russe est rattachée à l'Ukraine par ce dernier  pour célébrer les 300 ans de l'union avec les Cosaques en 1954, il offre à l'Ukraine la Crimée, qui était russe depuis le XVIIIe siècle, et le rôle important joué par les Ukrainiens au niveau de la fédération soviétique s'accompagne d'une russification qui touche particulièrement les Ukrainiens vivant en dehors de leur territoire national, mais la Moscou soviétique n'a jamais dominé culturellement l'Ukraine, puisque les décisions économiques, politiques et militaires étaient imposées par le centre, mais l'Ukraine disposait d'une certaine autonomie en matière de culture et d'éducation, et bien que le russe ait été la langue dominante, les enfants de l'école primaire ont appris l'ukrainien, de nombreux livres ont été publiés dans cette langue et, dans la seconde moitié du XXe siècle, un fort mouvement national ukrainien s'est développé en Union soviétique parmi les personnes qui avaient reçu une éducation ukrainienne, puis en 1973, Piotr Chelest, un Ukrainien devenu l'un des hommes forts de la direction soviétique, est écarté sur l'ordre de Leonid Brejnev pour «déviation nationaliste», celui qui lui succède à la tête du PC ukrainien, V. Chtcherbytsky, est totalement dévoué à la direction brejnevienne, et le sentiment nationaliste et finalement séparatiste s'est accru en Ukraine pendant la perestroïka de Gorbatchev (1985-91), mais moins que dans les États baltes ou même dans le Caucase, enfin, en 1986, l'explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl tue 10 000 personnes et affectera la santé de millions d'autres, ce qui accélère le réveil national, qui se cristallise autour , de l'exhumation de la mémoire de l'Holodomor, de la question de l'enseignement de l'ukrainien et la résurrection des gréco-catholiques, tandis qu'en 1988, des manifestations nationalistes ukrainiennes à Lvov, conduites par Ivan Makar qui est incarcéré pour quelques mois, malgré la perestroïka gorbatchevienne, ce qui vient à ouvrir tout un débat s'ouvre sur la réhabilitation des nationalistes de Stepan Bandera, qui est relancé par la publication du roman de Boris Khartchouk, Le Temps des cerises, qui met en scène une héroïne combattant au sein de la résistance ukrainienne contre les Soviétiques, et le Mouvement populaire pour la perestroïka (Roukh), fondé en 1989, obtient très vite une forte audience dans l'ouest du pays, qui reste le moins russifié et dont l'Église est majoritairement uniate. Les communistes remportent toutefois les élections du Soviet suprême de mars 1990, qui élit un apparatchik, Leonid Kravtchouk, à la présidence, en remplacement de Vladimir Chtcherbitski.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensL'indépendance de l'Ukraine, à laquelle est rattachée la Crimée, interviendra en 1991, à la chute de l'URSS, avec à sa tête Leonid Kravtchouk. En 1991, le traité de Minsk, signé notamment par le Russe Eltsine et l'Ukrainien Kravtchouk, solde la dislocation de l'URSS. A chacun sa route. En 1994, le mémorandum dit de Budapest, puis en 1997 un traité d'amitié russo-ukrainien entérinent la situation : partenariat stratégique mais respect de l'intégrité territoriale de chacun. Interdiction de s'envahir l'un l'autre. L'annexion de la Crimée par Moscou et son rattachement au sol russe par la construction d'un pont gigantesque est donc illégale du point de vue juridique. Elle n'est pas reconnue par la communauté internationale. Mais dès 1994, la Crimée, abritant la flotte russe de la mer Noire, demande à rejoindre la Russie, et le Donbass, rendu nostalgique de l'URSS par la libéralisation de l'économie, réclame que le russe soit la seconde langue du pays. À partir de 2005, notamment sous Viktor Iouchtchenko, l'Ukraine se rapproche fortement de l'Union européenne et de l'Otan. C'est insupportable pour Vladimir Poutine qui hausse le ton, fait pression sur l'Ukraine. Cela déclenche en retour, à Kiev le mouvement pro-européen de Maïdan en 2013, à la suite de la non-ratification, par le président Ianoukovytch, des accords de libre-échange entre l'Ukraine et l'Union européenne, et pour une majorité de la population, c'est une trahison. À partir de novembre, on a déjà une mobilisation qui se fait, qui est d'abord portée par les jeunes, la jeunesse étudiante qui se rassemble sur le Maïdan. Petit à petit, d'autres personnes vont se greffer au mouvement. Pour beaucoup, il n'est plus simplement question de signer de simples accords de libre-échange, mais de remplacer le président. À partir de ce moment-là, la répression bat son plein, Viktor Ianoukovytch fait venir ce qu'on appelle les berkout, qui sont des policiers anti-émeutes réputés pour leur violence. Le président, donc, est obligé de quitter l'Ukraine. D'abord, il se réfugie dans le Donbass, puis, ensuite, part en Russie. Et à ce moment-là, la Rada est obligée et accepte finalement les requêtes de la rue et vote la destitution du président Viktor Ianoukovytch. Ulcéré par l'afflux de responsables états-uniens sur le Maïdan, Poutine assimile ce sursaut ukrainien à un retour du bandérisme. L'abrogation par Kiev du statut officiel du russe dans l'Est russophone conforte sa propagande pour justifier l'annexion de la Crimée, puis le soutien aux séparatistes du Donbass. Et en 2014, Poutine annexe la Crimée (cette péninsule anciennement russe au sud de l'Ukraine) et depuis il soutient les séparatistes du Donbass, à l'Est, dans une guerre qui ne dit pas son nom depuis huit ans mais qui a fait 15 000 morts. Nous sommes dans la continuité de ce raisonnement. L'hypothèse d'un rapprochement Ukraine-Europe-Otan est insupportable pour Moscou. En 2018, la question de la religion a pris un tour politique : on a parlé d'appuyer la construction nationale sur l'Église autocéphale et l'Église uniate, avec un processus de centralisation des Églises au sein d'une Église commune, ce qui vera la fondation en 2018 à la demande du président ukrainien, Petro Porochenko, et de la Rada, de ce qui est aujourd'hui l'Église orthodoxe ukrainienne indépendante du patriarcat de Moscou,  qui permet le rétablissement par le patriarcat de Constantinople de la métropole de Kiev et dénonciation de sa subordination au Patriarcat de Moscou en 1686 entre 2018 et 2019, qui lui accorde l'autocéphalie le 6 janvier 2019.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensLa situation changea avec l'arrivée de l'ancienne star de la télé de 44 ans, Vlodymyr Zelynsky, humoriste et acteur, interprétant dans une série à succès, Serviteur du Peuple entre 2015 et 2019, un professeur d'histoire honnête mais naïf, arrivé au pouvoir par hasard, mais novice en politique jusqu'à son élection comme président de l'Ukraine en 2019, il a d'abord paru emprunté, et ses promesses de régler le conflit dans l'Est du pays avec les régions séparatistes prorusses ou de lutter contre la corruption semblaient sonner creux et sa gestion de la pandémie de Covid-19 était très critiquée, cependant, il a réussi à dégager une carrure internationale quand son pays a été envahi. En 2020, il prévoit le développement d'un partenariat avec l'Otan en vue d'adhérer à l'organisation. Dans le même temps, Vladimir Poutine continue d'affirmer que les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple, une vision qualifiée d'impérialiste et de déformée par les historiens mais qui servira à justifier l'invasion débutée le 24 février 2022. En 2021, Poutine a écrit que "Russes et Ukrainiens sont une seule nation et que Lénine a créé l'Ukraine". Peut-être le croit-il vraiment, mais c'est au bas mot une exagération, une révision de l'Histoire. Enfin, le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a officiellement déclaré la guerre à l'Ukraine. Les troupes russes ont franchi la frontière. Les bombardements et les combats ont lieu dans tout le pays, y compris à Kiev, la capitale, mais les troupes russes semblent rencontrer beaucoup de difficultés. Les États-Unis et l'Union européenne ont durci les sanctions économiques et financières contre la Russie. Le conflit actuel en Ukraine a engendré la plus grave crise entre la Russie et l'Occident depuis la fin de la guerre froide. Il a mis en péril la sécurité européenne, soulevé des questions sur l'avenir de l'OTAN et mis fin à l'un des projets les plus ambitieux de la politique étrangère des États-Unis, à savoir l'établissement d'un partenariat avec la Russie. Il menace également de saper les efforts diplomatiques des États-Unis sur des questions allant du terrorisme à la prolifération nucléaire. Et en l'absence de négociations directes, chaque partie a fait le pari que la pression politique et économique obligera l'autre à céder en premier. Pris dans ce dangereux jeu de la poule mouillée, l'Occident ne peut se permettre de perdre de vue l'importance de relations stables avec la Russie. Mais, une réalité moins noble se dégage finalement à travers l'offensive russe : si une ancienne république soviétique est capable de se moderniser et de se démocratiser sur le modèle européen, il est possible que cela remette en cause la légitimité d'un régime autoritaire comme celui de Vladimir Poutine. «Poutine a commis l'erreur de sa vie, perçoit Bernard Lecomte : il a créé un patriotisme ukrainien qui n'existait pas auparavant !» Un sondage de 2021 indique que 76 % des Ukrainiens de moins de 30 ans, nés après l'URSS, veulent adhérer à l'Europe. Ce sont eux qui prennent les armes pour défendre Kiev, et qui n'acceptent plus la tutelle russe.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Jeans des Cars, La Saga des Romanov : De Pierre le Grand à Nicolas II, Plon, 2015, Rajan Menon, et Eugene B. Rumer, Conflict in Ukraine. The Unwinding of the Post–Cold War Order, MIT Press, 2015, Iaroslav Lebedynsky, Les guerres d'indépendance de l'Ukraine, 1917 – 1921, Lemme Edit, Illustoria, 2016, et https://clio-cr.clionautes.org/les-guerres-dindependance-de-lukraine-1917-1921-2.html, Faith Hillis, Children of Rus'. Right-Bank Ukraine and the Invention of a Russian Nation, Cornell UP, 2017, Serhii Plokhy, The Gates of Europe. A History of Ukraine, Basic Books, 2017, Timothy Snyder, La reconstruction des nations, Gallimard, 2017, et https://clio-cr.clionautes.org/la-reconstruction-des-nations.html, Andreas Kappeler, Ungleiche Brüder. Russen und Ukrainer vom Mittelalter bis zur Gegenwart, C.H. Beck, 2022, https://theconversation.com/ukraine-as-a-borderland-a-brief-history-of-ukraines-place-between-europe-and-russia-178168, https://www.bbc.com/afrique/monde-60198890, https://www.bbc.com/afrique/monde-60558247, https://www.britannica.com/place/Ukraine/History, https://www.brut.media/fr/international/5-dates-pour-comprendre-les-tensions-entre-la-russie-et-l-ukraine-8027c003-57a9-42e3-b2e4-72b9421016bb, https://www.clio.fr/bibliotheque/chronologie/chronologie_lukraine.php?letter=A#part_2, https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/pdf/pdf_la_formation_de_la_nation_ukrainienne_a_lombre_du_grand_frere.pdf, https://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-e-des-matins/avec-jacques-rupnik-et-ioulia-shukan, https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/ukraine-34, https://www.franceculture.fr/geopolitique/la-russie-regarde-lukraine-comme-une-chasse-gardee, https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/histoire-exploratorium-construction-ukraine-cartes-97062/, https://www.herodote.net/De_Kiev_a_Moscou_naissance_d_un_peuple-synthese-1875.php, https://www.herodote.net/Une_petite_Russie_en_quete_d_identite-synthese-605.php, https://www.historyextra.com/period/general-history/russia-invade-ukraine-history-relationship-crimea-why-conflict-facts/, https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Ukraine_histoire/187635, https://www.la-croix.com/Monde/live-guerre-ukraine-russie-negociation-pourparlers-conflit-armee-russe-otan-onu-2022-03-01-1201202669, https://www.lavie.fr/actualite/geopolitique/lukraine-naissance-dune-nation-dans-le-feu-et-le-sang-81049.php, https://www.lesechos.fr/monde/europe/ukraine-russie-comprendre-la-crise-en-4-cartes-1388969, https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/les-grandes-dates-de-l-ukraine-1917-2011_487666.html, https://www.liberation.fr/planete/2014/09/07/l-histoire-de-l-ukraine-est-typiquement-europeenne_1095447/, https://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/GESLIN/56918, https://www.nationalgeographic.fr/histoire/russie-ukraine-les-origines-de-la-crise-expliquees, https://www.ouest-france.fr/europe/russie/vladimir-poutine/point-de-vue-l-ukraine-une-histoire-millenaire-6086a822-987c-11ec-a212-1f68235c1350, https://www.pointdevue.fr/histoire/histoire-du-monde/lhistoire-de-lukraine-au-commencement-la-rous-de-kiev, et https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-ancien-acteur-comique-le-president-volodymyr-zelensky-prend-une-dimension-de-chef-de-la-resistance-9429954.php.  
 
Merci !

Loin d'être marginale, l'Ukraine est un pays d'avenir avec le potentiel pour devenir un des États de référence de L'Europe, avec une surface supérieure à celle de la France et plus d'habitants que l'Espagne et le Portugal réunis.   Déjà au IXe siècle, l'Ukraine était la matrice de la première grande civilisation slave, la Rus' de Kiev , fondé par une population venue de Scandinavie vers 860 et se situant entre la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine actuelles en soumettent les slaves à...

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#Posté le vendredi 04 mars 2022 05:37

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