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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singes

Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesOn peut considérer que la vie de Pierre Boulle fut particulièrement mouvementée. Fils d'un avocat qui écrit sur le théâtre dans un journal, avant d'épouser la fille du directeur de ce journal, Thérèse, sage et très catholique, il a une grande complicité avec son père, et tous deux adorent la littérature, les livres, la chasse et les jeux, et rien ne trouble l'enfance tranquille que Boulle a passé en famille avec ses s½urs Suzanne et Madeleine, ni même la Première Guerre mondiale, mais vers la fin de celle-ci, en 1918, il entre au lycée d'Avignon, mais son père meurt d'une maladie du c½ur en 1926, et l'adolescent est malgré lui projeté dans le monde adulte, fini, alors la chasse, les jeux et même l'amour des livres, son but sera désormais de devenir ingénieur, pour aider sa mère, puis diplômé de l'École supérieure d'électricité à 24 ans, c'est avec le titre d'ingénieur qu'il part en Malaisie planter des hévéas de 1936 à 1939, non loin de Kuala Lumpur, recruté par la firme anglaise Socfin et part, Joseph Conrad en poche. Il se servira plus tard de cette expérience pour écrire Le Sacrilège malais (1951). En 1941, alors que la France est sous occupation allemande, Pierre Boulle motivé par le mouvement gaulliste, rejoint les Forces françaises libres. Il part en Indochine pour combattre les Japonais qui dominent le pays, en aidant à organiser des insurrections et en faisant sauter des ponts. Il ira de la même façon en Birmanie et en Chine pour les mêmes raisons. Capturé par les forces françaises fidèles à Vichy après un périple rocambolesque le long du fleuve Nam Na et condamné par la cour martiale de Hanoï aux travaux forcés à perpétuité. Il parvient cependant à s'évader en 1944 de Saïgon et rejoint les forces britanniques, plus précisément le Special Operations Executive (SOE), qui prépare des opérations contre les Japonais en Asie du Sud-est. Après guerre, il retourne un temps en Malaisie et y découvre le spectacle d'une exploitation de l'homme par l'homme, il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il retrouvera finalement la France après la défaite allemande et la libération du pays. Mais après toutes ces aventures, le traintrain quotidien de la ville l'ennuie. Criblé de médailles à son retour de France, Pierre Boulle décide de se réorienter sur un coup de tête, et décide alors de vendre tous ces biens pour s'installer à l'hôtel Lutèce dans le Quartier Latin (Paris) en 1949. Il sera auteur. Dans une histoire écrite en 1949, Une Nuit Interminable, publiée dans le recueil Contes de l'Absurde (1953), Pierre Boulle joue avec les paradoxes temporels, à la manière d'un Barjavel dans Le Voyageur Imprudent, faisant preuve d'un étonnant modernisme. Ce recueil est par ailleurs le premier recueil de nouvelles de science-fiction françaises.  Son premier roman William Conrad, une histoire d'espionnage, est publié en 1950 et accueilli avec succès. Il avait 38 ans et aucune formation littéraire, mais l'histoire d'agents secrets de Boulle a une aura d'authenticité qui séduit la critique. Puis, installé chez sa s½ur Madeleine, et s'occupant de sa nièce Françoise comme de sa propre fille, il écrira quasiment un livre par an de 1950 à 1992. Sa vie, en marge des cénacles littéraires, se confond dès lors avec l'écriture pendant plus de quarante ans.
 
Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesIl s'inspirera de ses multiples aventures en Indochine pour écrire Le Pont de la rivière Kwaï qui paraîtra en 1952. Dans ce roman, le colonel anglais, prisonnier des Japonais mais si désireux de prouver la supériorité des soldats et des architectes anglais qu'il en oublie qui est l'ennemi, fait construire un pont par ses hommes, prisonniers comme lui, qui permettrait à l'armée nippone d'avancer vers la Birmanie. Il en vient même à tuer de ses propres mains un soldat anglais sur le point de faire sauter le pont miné. Subjugué par l'image des valeurs anglaises, qui ont été magnifiées par Kipling, le colonel oublie la réalité du moment et devient un traître. Il sort le roman La Face en 1953, dans lequel le procureur de la République, Jean Berthier, demeure inerte alors qu'il est le seul témoin de la noyade accidentelle d'une jeune fille dans le Rhône, puis quand le parquet est saisi de l'affaire qui prend bientôt l'apparence d'un crime dont l'instruction est confiée au procureur, mais voulant à tout prix "sauver la face", il n'ose pas, par l'aveu de sa lâcheté, perdre le prestige qu'il a conquis aux yeux de tous et parvient, de bonne foi, à l'oubli progressif de la scène dont il a été témoin, et dès lors, il est pris dans un inexorable engrenage qui le conduira jusqu'au bout de l'ivresse du pouvoir judiciaire, mettant ainsi à nu l'effroyable contradiction que tout homme porte en lui. Puis, il va vers la forme d'une singulière uchronie dans E = mc², ou le roman d'une idée (1957), étudiée ici par Hugues Chabot en parallèle avec Combat contre l'invisible (Quéffelec, 1957) dans «Le Roman de l'uranium», où une histoire alternative des recherches sur l'uranium vise à le synthétiser plutôt qu'à le désintégrer. L'adaptation cinématographique du Pont de la rivière Kwaï en 1957 pour laquelle l'éditeur Julliard était tellement persuadé que l'offre américaine était un miracle, qu'ils n'ont pas vraiment négocié, et les droits ont été vendus aux studios Columbia pour quelques poignées de billets, pas plus de 15 000 francs, et John Ford, Howard Hawks, Nicholas Ray, Fred Zinnemann, William Wyler et même Orson Welles ont un temps été pressentis pour mettre en scène le film, mais le choix du producteur Sam Spiegel s'est finalement porté sur l'Anglais David Lean, moins connu, et le film eut un énorme succès, grâce à son casting, après que Cary Grant a refusé le rôle du commandant Shears, lequel est revenu à William Holden pour un cachet de 300 000 dollars, assorti d'un pourcentage sur les bénéfices du film, ensuite pour ce qui est du rôle du commandant Nicholson, beaucoup de noms ont été envisagés, de Noel Coward à Charles Laughton en passant par Ralph Richardson et Ronald Colman, mais c'est finalement Alec Guinness qui est choisi, par défaut, et un tournage difficile de 251 jours (soit plus de 8 mois) au Sri Lanka semé d'incidents puisque David Lean piuisqu'un des cascadeurs ont failli se noyer, Geoffrey Horne (le lieutenant Joyce) s'est blessé grièvement à la jambe, le second assistant réalisateur John Kerrison s'est tué dans un accident de la route le 2 décembre 1956, blessant au passage un des maquilleurs, et un des caméramen a aussi perdu la vie dans un accident de moto sur les routes peu praticables de Ceylan, et elle assure la célébrité de Pierre Boulle manipulé par le producteur Sam Spiegel, qui lui avait fait croire avant la première qu'il fallait qu'il donne son nom au scénario du pont de la rivière Kwaï (qui était le travail de trois auteurs, victimes de la chasse aux sorcières qui sévissait aux États-Unis), puis le scénario a été approuvé, fidèle au roman, car le film a triomphé lors de la 30e cérémonie des Oscars, repartant avec 7 statuettes. Mais l'une d'entre elles a fait polémique : l'oscar du meilleur scénario. Et pour cause, comme les scénaristes Carl Foreman et Michael Wilson étaient suspectés d'être des communistes, ils n'avaient pas leur nom au générique. C'est donc Pierre Boulle qui a reçu la récompense en 1958. En découvrant la vérité, l'écrivain sera ulcéré. Néanmoins, Carl Foreman et Michael Wilson ont eu un oscar à titre posthume en 1984.
 
Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesSes expériences de guerre et en Malaisie se retrouvent aussi dans Les Voies du salut (1958), bien que l'on assiste plutôt dans ce roman à une confrontation entre deux idéologies qui sont à la base de deux pratiques différentes. Dans une plantation d'hévéas, Pat, la femme américaine du planteur, est adepte de la non-violence. Tandis que son mari se bat contre des maquisards chinois qui harcèlent les colons, elle leur apporte son aide. Elle accueille Ling, une jeune maquisarde blessée lors d'un combat, la soigne, l'accompagne à la ville, l'habille à l'européenne, la conduit chez le coiffeur et lui permet même de ravitailler le maquis. Ling se sert des maquisards pour organiser l'enlèvement de Pat et s'envole pour la France avec le mari planteur après avoir laissé de quoi vivre largement à sa famille. Et dans Un métier de seigneur (1960), le lieutenant Cousin y fuit la France occupée et se rend en Angleterre, où il s'engage. Il semble, et se persuade, qu'il est fait de l'étoffe des héros. Il est envoyé en mission clandestine en France avec Morvan, opérateur radio. Capturés par la Gestapo, les deux hommes sont interrogés et les cris de Morvan, torturé le premier, font céder Cousin. Ainsi retourné par les Allemands, ce dernier rentre à Londres en prétendant s'être échappé. Il se déclare volontaire pour une seconde mission en France. Or les Allemands possèdent une bande de magnétophone où sont enregistrés ses aveux. Les partisans apprennent par elle que Cousin était le traître et qu'il a achevé Morvan : à son tour torturé, le lieutenant résiste, avant de croquer son ampoule de cyanure. Le personnage a donc présenté toutes les facettes d'un héros, à ses yeux comme à ceux d'autrui — tant qu'il n'était pas confronté au réel. S'émerveillant dans un zoo des expressions faciales d'un gorille, si proches de celle de l'homme, il décide de réfléchir au détour d'un ouvrage sur l'idée pré-conçue que l'être humain a mérité sa place dans la chaîne de l'évolution. A partir d'une uncanny valley homme/singe anodine, le bonhomme pose donc la première pierre d'une franchise qui traversera les générations et les décennies, et s'imprimera comme une référence de choix dans la SF classique. Cela donnera son autre énorme succès littéraire est La Planète des singes (1963), qui est un conte spirituel et philosophique à la Voltaire, plein d'ironie et de compassion, contrairement à l'adaptation cinématographique ultérieure qui aura un fort impact outre-Atlantique  Dans ce best-seller, un manuscrit est retrouvé dans une bouteille par un couple de vacanciers de l'espace, Ulysse Mérou, journaliste et personnage principal, en est le narrateur. Partis visiter Soror, une planète semblable à la Terre, Ulysse et ses compagnons sont surpris de découvrir une planète dominé par des singes aux comportements humains, et des humains relégués au rang d'animaux. Capturé, Ulysse devra faire devant les singes la preuve de son humanité. Beaucoup croiront qu'il n'est qu'un humain superbement dressé, mais avec l'aide de la chercheuse chimpanzé Zira et de son fiancé Cornélius, Mérou espère bien retrouver sa liberté, sa dignité, et surtout un pantalon ! Mais quel avenir réserve un tel monde à un «humain savant » ? Et comment se protéger des ultraconservateurs qui voient en lui une hérésie, un monstre contre-nature ? S'il tient à la vie, il ne reste qu'une solution à Ulysse Mérou : trouver un moyen de quitter cette maudite planète. Le questionnement sur la nature humaine, nourri par la pensée de Teilhard de Chardin, prend la forme d'un récit mêlant précision mécanique et humour, et, jouant avec les attentes du lecteur, s'achève par un renversement ironique. Cela donne une fable philosophique aux accents voltairiens, qui s s'inscrit dans la lignée des contes satiriques des XVIIe et XVIIe siècles tels que le Candide de Voltaire, Les Lettres persanes de Montesquieu ou Les Voyages de Gulliver de Johathan Swift. Le ton y est ironique, empli de second degré et de fantaisie, à l'image de cette réplique de Zira, la femelle chimpanzé dont le héros s'est rapproché au point de vouloir l'embrasser : "Mon chéri, c'est impossible. C'est dommage, mais je ne peux pas, je ne peux pas. Tu es vraiment trop affreux !" Dans son roman, le personnage principal, appelé Ulysse, parvient à quitter la planète des singes avec sa femme Nova et leur fils Sirius. En retournant sur Terre 700 ans après son départ et en atterrissant à Paris, il a la surprise d'être accueilli par un gorille : la Terre a donc elle aussi été dominée par les singes.
 
Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesEn 1967, il publie le roman Le photographe dans lequel grièvement blessé à la jambe, un célèbre reporter photographe, Martial Gaur, doit renoncer à son métier ou du moins à son aspect le plus passionnant : la "chasse" à l'événement rare. Il est suivi par l'essai L'Étrange Croisade de l'Empereur Frédéric II (1968), où Pierre Boulle, nous fait revivre pour nous la propre épopée de Frédéric II, croisade faite surtout d'intrigues et de combinaisons puisque, au grand dam des barons de Syrie frustrés de la grande expédition qu'ils espéraient, l'empereur s'empressa de négocier avec les Arabes. C'est ainsi que, acclamé par le petit peuple, mais frappé d'anathème, Frédéric II fut le premier (et le dernier) des princes couronnés de la Chrétienté, à faire une entrée triomphale dans Jérusalem libérée. Pour La Planète des singes, quand la Fox a demandé les droits pour le roman, il est allé chercher un contrat plus avantageux. Le film sera alors décliné en film en 1968 avec en tête d'affiche Charlton Heston, le film de Franklin J. Schaffner jouait du vertige de l'humanité imaginant sa propre fin à la suite d'un holocauste nucléaire, et de l'homme blanc plus spécifiquement. Ainsi, représenter Charlton Heston et ses semblables esclavagisés, la même année que la promulgation aux Éats-Unis du Civil Right Acts, n'était pas tout à fait innocent. Le film renvoie un message profondément anti-guerre, comme le soulignait à l'époque le New-York Times. La Planète des singes est devenu un grand classique du cinéma de science-fiction et un film culte, grâce aux maquillages révolutionnaires réalisés par John Chambers, mais aussi en raison de sa scène finale, qui a profondément marqué les esprits. Alors qu'il est parvenu à s'échapper avec Nova (Linda Harrison), Taylor, le héros interprété par Charlton Heston, découvre avec horreur les vestiges de la Statue de la Liberté sur une plage : c'est sur Terre qu'il est depuis le début, une Terre désormais dominée par les singes. Cette fin a été suggérée par Rod Serling, l'un des scénaristes. Selon la rumeur, Pierre Boulle, l'auteur du livre dont le film est adapté, a été très contrarié par ce choix. Plus tard, il s'est ravisé, préférant même cette nouvelle fin à celle qu'il avait écrite. Cependant, chaque fois que les Américains voulaient continuer l'adaptation du film, ils payaient des droits importants, répartis entre Pierre Boulle et l'éditeur du livre, Julliard. Après le succès du premier film La planète des singes qui a engrangé plus de 30 millions de dollars, le producteur Arthur P. Jacobs a demandé à Boulle d'écrire la suite. Mais les gens de la Fox ont apporté tellement de changements à son scénario qu'il a fini par se désintéresser du projet, et le scénario est resté pendant longtemps dans les archives de l'auteur, et après sa mort, le script a été retrouvé et  transmis à la Fox, qui serait actuellement en train de l'étudier. En attendant, on a fait tirer récemment à quelques centaines d'exemplaires ce scénario (collector) perdu, et on en garde la copie dans le mystérieux musée Pierre Boulle. Mais le second volet Le Secret de la Planète des singes (1970)  se fera sans lui, il est non seulement, celui-ci continue de jouer sur la peur du nucléaire (avec une secte d'admirateurs de l'arme), mais il met aussi en scène un groupe de jeunes protestants pacifistes semblables à ceux qui manifestaient contre la guerre du Vietnam, et Gold Key Comics qui publie le premier comics Planet of the Apes, une adaptation cinématographique one-shot de Beneath the Planet of the Apes dessinée par Alberto Giolitti, et que Marvel comics a publié, sous son label Curtis comics. Suivent ensuite deux romans d'espionnages Les Jeux de l'esprit (1971) dans lequel les scientifiques, s'ils s'emparent des postes de politiques corrompus et inefficaces, règlent la famine, les guerres et les problèmes de logement, ils dépriment la population, au point de devoir rétablir les jeux du cirque à la romaine, début d'une plongée dans l'horreur, et Les Oreilles de jungle (1972), où Pierre Boulle éclaire un épisode rocambolesque d'un conflit qui voit s'affronter la plus puissante armée du monde à une armée de cyclistes aux pieds nus.
 
Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesLa planète des singes aura encore le droit à deux autre films «La Conquête de la Planète des singes» (1972), qui raconte comment les singes, désormais réduits à l'esclavage dans une société fasciste, se révoltent contre leur condition de traitement. Du propre aveu du scénariste Paul Dehn, le long-métrage s'inspire des émeutes de Watts qui ont vu, en 1965, la population noire de Los Angeles se rebeller contre la ségrégation et les violences policières. À l'écran, cela donne un des opus les plus sombres et pessimistes de la saga, même si la fin a été modifiée pour ne pas froisser la sensibilité du public. Conquête est sans doute davantage qu'une simple répétition des émeutes de Watts. Elle offre une relecture de cet événement comme une réaction violente nécessaire pour contrer l'oppression, et La Bataille De La Planète Des Singes (1973), où dans ce dernier épisode de la saga montre que l'homme et le singe ne sont pas si éloignés l'un de l'autre. Alors que César essaie de reconstruire une cité dans la paix en instruisant ses congénères et en leur enseignant des principes tels que "un singe ne doit pas tuer un autre singe", l'équilibre ne sera que de courte durée. L'homme, aigri de devoir vivre dans les ruines radioactives de l'ancienne ville, ne résistera pas au désir d'envahir la planète des singes. Puis les deux autres films seront suivis par une série TV en 1974 pour laquelle la 20th century Fox souhaiter exploiter le filon, pour rentabiliser une nouvelle et dernière fois les investissements consentis dans le domaine des décors et des effets spéciaux de maquillage pour le tournage des films, et dans laquelle trois astronautes ayant quitté la Terre sur la navette Dédale en 1980 traversent une brèche de l'espace-temps par accident et atterrissent en catastrophe sur la Terre en 3085, mais les deux survivants du crash, Virdon et Burke, découvrent que la Terre de cette époque est dirigée par des singes évolués tandis que les humains sont réduits en esclavage, mais l'aspect trop répétitif de la série dont la production de la série, commencée le 19 juin 1974, et s'arrêta à la fin de la même année, avec seulement 14 épisodes tournés (chacun d'entre eux requérant 7 jours complets de tournage dès 5h du matin et, pour l'anecdote, le port obligatoire de bottes montantes pour se protéger contre les serpents à sonnette singulièrement prolifiques en extérieurs dans le Fox Ranch) explique pourquoi la série s'arrêta, et une infinité de comics après ceux de Gold Key Comics, commencent avec la série Planet of the Apes, parue dans un format de magazine noir et blanc et publiée en vingt-neuf numéros de 1974 à 1977 chez Marvel Comics. Outre les adaptations des cinq films, le magazine contenait des histoires originales avec des scénarios de Doug Moench et Gerry Conway et des dessins de Mike Esposito, Mike Ploog, George Tuska et de nombreux autres artistes. Les tomes contenaient aussi des articles sur la réalisation des films et la série télévisée Planet of the Apes. En 1976, pour l'ensemble de son ½uvre, Pierre Boulle reçut le Grand Prix de la Société des gens de lettres. Et son roman Le Photographe a été adapté librement au cinéma par Jean-Claude Tramont sous le titre Le point de mire en 1977 avec Jacques Dutronc, Annie Girardot, Jean-Claude Brialy, dans lequel Danièle Gaur, photographe, enquête sur le suicide présumé de son mari Michel, retrouvé noyé. Ses investigations la conduisent à découvrir un complot visant à assassiner John W. Maxwell et à faire la connaissance de Julien Mercier, voisin de Michel.
 
Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesSuivent Le Bon Leviathan (1978) avec un énorme pétrolier atomique, un nouveau lot de cinq téléfilms La planète des Singes (1981), associant des épisodes réédités de la série télévisée qui ont été préparé par la 20th Century Fox pour être diffusé, en faisant appel à Roddy McDowall pour recréer son rôle de Galen, désormais âgé, pour enregistrer de nouvelles images afin d'accompagner les téléfilms, et chacune des présentations des TV films en 5 parties s'ouvrait et se terminait par un nouveau monologue de Galen, rappelant les aventures du point de vue d'un vieux singe s'adressant au spectateur en tant que jeune visiteur, remplaçant l' intro originale de Fox / CBS TV, et le dernier, diffusé après le dernier épisode de la série, avait Galen qui dit à son public que Virdon et Burke avaient trouvé leur ordinateur dans une autre ville et ont disparu dans l'espace aussi soudainement qu'ils étaient arrivés, enfin de son côté, Galen semble avoir vécu jusqu'à un âge avancé, dans une maison meublée de lampes électriques et d'un écran d'ordinateur, entre autres, L'Énergie du désespoir (1981), qui avait «une allure beaucoup plus littéraire que scientifique», dans lequel le professeur Trouvère met en batteries des milliers d'enfants atteints de crises épileptiques et dotés de pouvoirs de télékinésie comme ceux des poltergeists, afin de produire de l'électricité à moindre coût, ou Miroitements (1982), où une centrale solaire, d'objet écologique merveilleux, se transforme en ruine industrielle par oubli des lois de la nature. À l'essai L'Univers ondoyant (1987), dans lequel l'Être Univers remplacera donc assez souvent dans cet essai les humains que l'on voit en général s'agiter les livres de Pierre Boulle, et au roman Le Professeur Mortimer (1988) dans lequel au faîte de sa carrière, le professeur Mortimer, cancérologue célèbre et chercheur éminent, qui mène des expériences sur les animaux, décide de se retirer sur une île pour y poursuivre secrètement et en toute liberté ses recherches, où il n'emmène avec lui que trois assistants, sa femme et sa chienne bien-aimée, Rosetta, mais Miss Bridget, une vieille fille qui a consacré sa vie à la protection des animaux, en conçoit les plus atroces soupçons, et après avoir " infiltré" auprès du professeur une de ses collaboratrices, elle n'hésitera pas à monter une véritable opération de commando, succède Le malheur des uns (1990) est une fable légère mais de science-fiction sur un homme qui découvre un remède contre le sida, et À nous deux, Satan ! (1992), dans lequel l'abbé Jerville exerce les fonctions d'exorciste dans une ville d'Auvergne qui étudie d'abord les possessions à la lumière de la psychiatrie moderne, et un jour il se retrouve un jour avec un garçonnet qui a toutes les caractéristiques de la possession, mais après plusieurs séance d'exorcisme, et croyant libérer l'enfant le prêtre subira la terrible vengeance du démon. Puis Revolution on the Planet of the Apes, une mini-série canadienne en 6 numéros est publiée par MR comics se veut une suite au film "La conquête de la Planète des singes" et une passerelle vers le dernier film "La bataille pour la Planète des singes". Ty Templeton, fan de longue date, a réussi à faire renaître la franchise classique pour la première fois depuis que Malibu Graphics a cessé ses activités en 1993. En deuxième partie des tomes on peut lire des histoires indépendantes titrées For Human Rights, People News, Little Caesar, Paternal Instinct, Ape Shall Not Kill Ape et Catch A Falling Star. Avec une ½uvre composée d'environ 24 romans, sept recueils de nouvelles, trois essais et une pièce de théâtre, l'écrivain décède en janvier 1994, à l'âge de 81 ans, à Paris. Cinq ans après la mort de Pierre Boulle, sa nièce, qu'il avait élevée comme sa propre fille, et son mari découvrirent de nouveaux manuscrits inédits dans les archives de l'auteur. Presque illisibles, il fallut repasser une à une les vingt mille pages découvertes pour les restaurer. À l'issue de ce fastidieux travail, de nouveaux romanx sortaient de l'oubli : L'Archéologue et le Mystère de Néfertiti, probablement écrit entre 1949 et 1951, et désormais paru au Cherche-Midi en 2005, ainsi que des nouvelles inédites ou méconnues, réunies en un recueil : L'Enlèvement de l'Obélisque. 
 
Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesDans les années 80 et 90, plusieurs noms sont associés à la franchise pour un nouveau film La Planète des singes. D'abord en 1988, un certain Adam Rifkin est chargé d'en développer un. Puis, dans les années 90, Oliver Stone, Terry Hayes, Philip Noyce sont associés à un autre projet. En 1994, Arnold Schwarzenegger entre même en négociations pour en être la star, mais des conflits entre Hayes et la Fox y mettent un terme. Chris Columbus, Roland Emmerich, James Cameron et Michael Bay ont également été contactés mais rien n'en est jamais sorti. En 2001 Tim Burton s'appliquera alors à une autre adaptation de La Planète des Singe avec Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham-Carter, Michael Clarke Duncan, Paul Giamatti et Lisa Marie, qui se voulait plus comme une nouvelle vision du roman que comme un véritable remake, mais les producteurs de la Fox alors que le film coûterait 200 millions à filmer, ont voulu débourser la moitié, et n'avaient pas de bon script du fait que le duo Lawrence Konner et Mark Rosenthal (Le Diamant du Nil, Superman IV), déjà responsable du remake de Mighty Joe Young, va retravailler et restructurer le script de Broyles, puis la Fox avait fixé une date de sortie avant même que Tim Burton ne commence à tourner, et ils n'ont pas arrêté de le pousser dans la mauvaise direction, alors qu'ils auraient dû le laisser faire ce qu'il avait en tête puisqu'il échouera cependant à vraiment s'accaparer ce scénario dont l'écriture se poursuivra pendant le tournage, et pour lui, l'idée d'une attirance possible entre Leo et Ari ne devait pas seulement être suggérée, mais devenir un des éléments centraux de l'intrigue, tandis que Stan Winston quitte le film pour différends créatifs et sera remplacé par Rick Baker, malgré cela le film recevra une adaptation de Dark Horse Comis a décidé de ramener les Singes sur les pages des comics, à commencer par celle de Scott Allie et Davide Fabbri, et la minisérie en trois numéros Planet of the Apes: The Human War de Ian Edginton, Paco Medina et Adrian Sibar, cette série en 3 volumes (également collectée sous forme de roman graphique) et la série de six numéros de Planet of the Apes (collectée sous le nom de Old Godset Blood Lines ) qui l'ont suivi, ont transmis l'histoire à la prochaine génération sur la planète montrée dans le film, avec les sociétés des singes et des humains toujours enfermées dans une lutte pour la survie, auxquels s'ajoutent également publié une mini-bande dessinée exclusive sur le général Thade via Toys 'R' Us, ainsi qu'un comics en trois parties sur Attar dans les pages de ses comics surdimensionnées Dark Horse Extra. Et à compter d'avril 2011, Boom! Studios a lancé une nouvelle série "Planète des Singes" écrite par le romancier Daryl Gregory, illustrée par Carlos Magno et éditée par Ian Brill, avec des couvertures de Karl Richardson et de Chad Hardin. L'histoire se déroule 500 ans avant le film original "La planète des singes" de 1968, dans la continuité des cinq premiers films. Il a été publié un total de 16 volumes jusqu'àaoût 2012.
 
Pierre Boulle, un auteur prolifique rendu célèbre par Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singesLes adaptations cinématographiques de La Planète des singes connaîtront un renouveau en 2011 avec La Planète des Singes : Origines de Ruppert Wyatt qui anticipe que la fin de notre civilisation arrivera par une pandémie mondiale générée par un virus manipulé en laboratoire et marque le point de départ du soulèvement des primates contre les hommes. Les plans du film ont dû être tournés avec les acteurs jouant les primates, mais aussi sans eux. James Franco et Freida Pinto ont donc eu l'occasion de donner la réplique à Andy Serkis. Mais ils ont également dû se servir de leur imagination pour pallier l'absence du spécialiste de la performance capture. Ce film recevra une adaptation la même année de Dark Horse Comics. Puis Boom! Studios  a inclus des cross over avec d'autres propriétés comme Star Trek / Planet of the Apes: The Primate Directive de 2014 et l'histoire de King Kong de 2017, Kong on the Planet of the Apes. Tandis que Matt Reeves s'occupe des deux suites de La Planète des Singes, avec La Planète des singes : L'affrontement en 2014, où on reprend la structure classique du western, en choisissant (comme dans certains westerns pro-indiens des années 50) de prendre fait et cause pour les primates, qui reprennent ici le rôle traditionnellement tenu dans le genre par les natifs américains, sauf que désormais, leur défaite n'a plus rien d'un fait acquis, et c'est bien les humains qui se voient signifiés leur obsolescence, et La Planète des singes : Suprématie en 2017, qui reprend celle du cinéma de guerre classique (Le Jour le plus Long), mais aussi le plus audacieux (Croix de fer) s'y faufile, pendant que des classiques du Nouvel Hollywood sont revisités avec malice, avec la partition de Woody Harrelson, écho du colonel Kurtz d'Apocalypse Now, tandis que le volet carcéral de l'intrigue revisite le chef d'½uvre Papillon, mais avec son leader charismatique en proie au doute, ses fidèles, et l'affrontement homérique qui conclut la saga, on verse cette fois dans l'épopée biblique qui, de Ben Hur aux 10 Commandements, demeure l'emblème de l'âge d'or Hollywoodien. La mort de César dans Suprématie devait mettre un terme à la saga. En 2018, Boom! a publié un roman graphique, Planet of the Apes: Visionaries, adaptation par Dana Gould et Chad Lewis du scénario inutilisé du film original de 1968 par Rod Serling. Quelques sources anonymes annonçaient dès février 2020 un possible reboot dirigé par Wes Ball sous l'égide de Disney. Ce dernier avait confirmé l'avancée du projet au mois de mai 2020, mais on est sans aucune nouvelle officielle de la chose, et tout indique que si elle devait bien se faire, elle n'entretiendrait aucun lien avec la récente trilogie. Attendue pour 2022, cette nouvelle suite, dont le casting n'a pas encore été dévoilé, doit commencer son tournage cette année.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-la-planete-des-singes-interview-mark-wahlberg-17111.htm, https://en.wikipedia.org/wiki/Planet_of_the_Apes, https://journals.openedition.org/resf/767, https://journals.openedition.org/resf/781, https://planetoftheapes.fandom.com/wiki/BOOM!_Studios, https://planetoftheapes.fandom.com/wiki/Dark_Horse_Comics, https://planetoftheapes.fandom.com/wiki/Gold_Key_Comics, https://sf-encyclopedia.com/entry/boulle_pierre, https://syfantasy.fr/dossiers/dossier-la-planete-des-singes-lodyssee-dune-saga/, https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-47801/biographie/, https://www.allocine.fr/diaporamas/cinema/diaporama-18672605/, https://www.bedetheque.com/serie-44130-BD-Planet-Of-The-Apes-2011.html, https://www.bedetheque.com/serie-64487-BD-Revolution-on-the-Planet-of-the-Apes-2005.html, https://www.bedetheque.com/serie-64489-BD-Planet-of-the-Apes-Marvel-comics-1974.html, https://www.cineserie.com/news/cinema/la-planete-des-singes-les-origines-sur-c8-comment-le-film-a-revolutionne-la-motion-capture-3982825/, https://www.dvdclassik.com/critique/la-planete-des-singes-burton, https://www.ecranlarge.com/films/dossier/965630-pas-si-nul-la-planete-des-singes-de-tim-burton, https://www.ecranlarge.com/films/dossier/995591-la-planete-des-singes-la-trilogie-qui-enterre-les-franchises, https://www.futura-sciences.com/livres/science-fiction-planete-singes-30/, https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/science-fiction-pierre-boulle-1523/, https://www.lapresse.ca/cinema/cinema-quebecois/entrevues/201802/16/01-5154149-loublie-de-la-planete-des-singes.php, https://www.lefigaro.fr/cinema/la-planete-des-singes-se-relance-au-cinema-sous-l-impulsion-de-disney-20200220, https://www.lepetitlitteraire.fr/auteurs/pierre-boulle, https://www.lepoint.fr/cinema/la-planete-des-singes-pierre-boulle-le-francais-a-l-origine-de-tout-01-08-2014-1850690_35.php, https://www.lequotidienducinema.com/series/la-planete-des-singes-la-serie/, https://www.letelegramme.fr/bretagne/sept-choses-etonnantes-sur-pierre-boulle-le-pere-de-la-planete-des-singes-04-01-2021-12682904.php, https://www.lexpress.fr/culture/livre/la-planete-des-singes-et-autres-romans_1018976.html,  https://www.programme-tv.net/news/cinema/77760-ce-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-le-pont-de-la-riviere-kwai-tmc/, https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Pierre-Boulle.html#ref_1, https://www.unificationfrance.com/article60069.html, et https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/articles/de-quoi-parle-vraiment-la-planete-des-singes/55094.
 
Merci !

On peut considérer que la vie de Pierre Boulle fut particulièrement mouvementée. Fils d'un avocat qui écrit sur le théâtre dans un journal, avant d'épouser la fille du directeur de ce journal, Thérèse , sage et très catholique, il a une grande complicité avec son père, et tous deux adorent la littérature, les livres, la chasse et les jeux, et rien ne trouble l'enfance tranquille que Boulle a passé en famille avec ses s½urs Suzanne et Madeleine , ni même la Première Guerre...

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Tags : Littérature, comics, Cinéma, Séries TV
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#Posté le mercredi 16 mars 2022 07:59

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