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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Un émirat devenant un puissant califat : Cordoue, du succès à la chute

Nul n'est prophète parmi les siens. Mahomet le vérifia quand le clan dominant de sa propre tribu, les Omeyyades, rejeta la religion qu'il annonçait et le chassa de La Mecque. Vaincus, convertis du bout des lèvres, les Omeyyades devaient pourtant, peu après la mort du Prophète (632), s'emparer du Califat, c'est-à-dire de la direction de cet Islam dont ils n'avaient d'abord pas voulu, et conduire sa rapide expansion, de l'Indus à l'Atlantique. Mais tous n'avaient pas oublié leur péché originel.
 
Un émirat devenant un puissant califat : Cordoue, du succès à la chuteEn 750, les Omeyyades sont renversés, et presque exterminés. Un des leurs réussit, Abd al-Rahman, chassé de Bagdad, à fuir en Espagne, où la domination musulmane a commencé en 711 avec le débarquement du berbère Tarik, aux confins négligés de l'Empire, qui donnera son nom à Gibraltar (Djebel Tarik), menant une armée, venue de Tanger, et soumettant la quasi-totalité du royaume. Loin d'être un «choc des civilisations», cette conquête est le fruit d'une intrigue ourdie par l'exarque byzantin de Septem (Ceuta) et par certains nobles chrétiens. Kurtuba (Cordoue) devient la capitale de l'Espagne où cohabitent Arabes, Berbères, Chrétiens et Juifs. Abd al-Rahman, fonda l'émirat de Cordoue le 15 mai 756, et lui et ses descendants vont asseoir leur pouvoir sur al-Andalous en usant tantôt de clémence, tantôt de violence, pour culminer à la fin du Xe siècle. L'émirat de Cordoue échappe au contrôle du califat abbasside. Lui revient la lourde tâche de rétablir l'entente entre les conquérants, de pacifier les indigènes par l'islamisation qui  va passer par l'acculturation de ses habitants : bénéficiaires de pactes de tolérance, les chrétiens et les juifs reçoivent le statut de «dhimmis» c'est-à-dire protégés, qui les transforme en fait en sujets de seconde zone, et la «dhimma» leur permet de pratiquer leur religion tant qu'ils acceptent leur infériorité juridique vis-à-vis des musulmans et leur paient une taxe de protection, dont la seule échappatoire est la conversion ou la fuite, de tenir tête aux Francs, de constituer un État, et la grande mosquée de Cordoue est construite à partir de 786 sur les vestiges d'une basilique chrétienne, elle est agrandie par étapes entre le VIIIe et le Xe siècle pour atteindre une superficie de 2,3 hectares, et l'architecture exceptionnelle de l'édifice doit beaucoup à la synthèse entre art wisigoth et arabe (notamment l'utilisation de l'arc outrepassé). Mais, Abd al-Rahman est un homme remarquable qui a la chance de vivre assez longtemps – il meurt en 788 – et de trouver en ses trois premiers successeurs, Hicham Ier (788-796), Al-Hakam (796-822), et Abd al-Rahman II (822-852), des princes qui ne le sont pas moins. Certes, ils ne peuvent pas empêcher les Francs de s'emparer de Barcelone (801), l'une de leurs bases de départ, et former en 802 la marche d'Espagne; mais ils organisent leur royaume et échappent à la menace que fait peser sur eux Charlemagne. Le France a enlevé Pampelune; il assiège Saragosse quand il est obligé de se replier en apprenant le soulèvement des Saxons en 778. Au IXe siècle, les Normands  attaquèrent aussi la façade atlantique de la péninsule ibérique. Le gouvernement de Cordoue dû affronter plusieurs oppositions à l'intérieur : révoltes sociales comme celle des faubourgs de Cordoue en 818, hostilité de certains milieux chrétiens (désignés plus tard sous le nom de mozarabes), revendiquant leur originalité culturelle religieuse, et l'indiscipline des chefs de guerre dans les zones frontalières. À partir du règne de Muhammad Ier, en 852, s'ouvre une période plus troublée, connue sous le nom de première fitna («désordre, révolte, sédition»), au cours de laquelle le pouvoir cordouan perd complètement le contrôle de certaines régions de l'émirat, et voit les fameux «martyrs de Cordoue» être exécutés en 858 et l'agitation des convertis avec une grande révolte menée à partir de 888 par Ibn Hâfsun. Cette période d'instabilité voit les émirs s'imposer en s'appuyant sur une armée professionnelle (jund), composée surtout de Berbères et de Slaves, et sur une administration efficace dirigée par le chambellan (hâjib). Enfin, Cordoue devient dès le IXe siècle – avant même l'instauration du califat – une véritable métropole culturelle. Célèbre jusqu'à l'Asie centrale pour son milieu intellectuel brillant, elle bénéficie également d'une réputation d'hospitalité qui attire nombre de savants et d'artistes orientaux, encouragés aussi par la tradition de mécénat des émirs de Cordoue : le musicien irakien Ziryab s'y installe ainsi sous le règne de Abd al-Rahmân II. Cela est aussi dû au fait que chrétiens non convertis (appelés ultérieurement «mozarabes») se sont progressivement intégrés : nombreux à Tolède, Séville et Cordoue, ils gardent leur propre administration et leur hiérarchie ecclésiastique, tout en adoptant le genre de vie et la langue des nouveaux occupants. Les lettrés maîtrisent le latin mais tous parlent l'arabe et des dialectes romans. Ils constituent encore les trois quarts de la population d'Al Andalus au début du Xe siècle ; ils disparaissent à la fin du XIe siècle. La situation des juifs est globalement meilleure que celle des chrétiens : ils sont d'actifs collaborateurs du pouvoir musulman et leur arabisation est totale au Xe siècle.
 
Un émirat devenant un puissant califat : Cordoue, du succès à la chuteDeux siècles plus tard, contre toute attente, la puissance omeyyade s'y est affermie, tandis que leurs ennemis déclinent en Orient, plus encore lorsque les séditions prennent fin avec le règne d'Abd al-Rahmân III, qui après avoir pris le titre d'émir en 912, rétablit l'ordre dans les territoires d'Al-Andalus comme en  927 lorsqu'il écrase la révolte d'Ibn Hafsun, le descendant d'une famille de Wisigoths convertie à l'islam. Cet affermissement Abd al-Rahman III le rend encore plus visible en 929 lorsqu'il se fait proclamer Amir al-Mu'minin, un des titres du calife, pour mettre un frein à l'expansion des Fatimides en Afrique du Nord. Bien que l'autorité du calife de Cordoue ait été contestée par les califes fatimides d'Ifrîqiya, l'État omeyyade est alors une grande puissance du monde méditerranéen puisqu'Abd al-Rahmân III occupe Ceuta en 931, en face de Gibraltar, et en 949, Tanger, sur le détroit de Gibraltar. Ce dernier peut ainsi contrôler la route du commerce de l'or au Sahara. Mais en Espagne, les chrétiens de Léon et de Navarre le batte à Simancas en 939, et sont contenus par d'habiles généraux à partir de 950. Sous son règne et celui de son fils Al-Hakam II (961-976) qui s'en est trop remis  sur ses ministres, notamment son chambellan al-Mushafi, le «sabre de la dynastie», Al-Andalus connaît son âge d'or. C'est à cette époque que sont écrites les chroniques sur son origine, empreintes d'une nostalgie de l'époque omeyyade de Damas. Sa capitale est la deuxième ville du monde islamique derrière Bagdad mais devant le Caire. Les royaumes chrétiens du Nord assurent au califat soumission politique et vivier de mercenaires. La principale mutation est réalisée dans le contexte du djihad mené contre les chrétiens, où le calife décide de confier une partie du pouvoir aux gouverneurs des provinces. Malgré tout, ce califat est également marqué par un essor artistique et culturel dont les embellissements de la grande mosquée de Cordoue témoignent encore aujourd'hui. C'est surtout sous al-Hakam II (961-976) que littérateurs, juristes, poètes et intellectuels de tous genres, venus d'Irak, de Syrie, d'Afrique du Nord ou d'Égypte, accourent en Al-Andalus, où ils sont rapidement intégrés à la société locale. Cette immigration montre, d'une part, l'éclat de Cordoue aux IXe-Xe siècle – qui se prolongera même après la chute des Omeyyades – et, d'autre part, favorise encore les échanges culturels : c'est ainsi que l'aristocratie andalouse, sous l'influence des nouveaux arrivants, adopte un mode de vie plus proche de celui de la cour de Bagdad. Une grande partie des transferts de savoirs du monde musulman au monde latin, s'effectue alors grâce à la traduction de l'arabe dès le Xe siècle : les couvents catalans ont des contacts étroits avec le savoir arabe; les moines travaillent sur des traductions d'ouvrages d'astronomie ou d'arithmétique.
 
Un émirat devenant un puissant califat : Cordoue, du succès à la chuteLa mort d'al-Hakam II en 976 ouvre une crise dynastique en raison de la jeunesse du nouveau souverain, al-Hîsham, car la garde slavonne voulait le destituer  pour lui substituer le frère du calife défunt, al-Mughîra, cependant, aidé par le chambellan Al-Mansur dans les bonnes grâce de Subh, la mère d'al-Hîsham, dont ce dernier fit exécuter al-Mughîra, obtenant par intimidation le soutien des hommes de religion et des élites politiques. Mais Al-Mansur devient peu à peu omnipotent, secoue le joug des Slavons et confirme son rôle de chef de guerre avec une expédition heureuse en Galice en 977. Mais la légitimité du califat de Cordoue que les sujets andalous vont s'efforcer d'établir, non sans peine, car elle est menacée par le jeu dangereux que joue à la fin du Xe siècle, le chambellan Al-Mansur (978-1002) qui recrute massivement des mercenaires berbères, puis ibériques, venus des royaumes chrétiens du nord de l'Espagne, pour jouer contre les Slavons et les Arabes, compromettant un équilibre délicat dans le califat. Il arrive à instaurer une véritable dynastie puisque son fils Abd al-Malik est investi des mêmes fonctions à la mort de son père. Le temps semble venu de reprendre le Califat, ou du moins de le revendiquer en droit. L'époque d'Al-Mansur est considérée par les chroniqueurs arabes comme l'apogée de la puissance de l'État cordouan, car le chambellan a réussi à dominer ses adversaires, qu'ils soient musulmans en étendant son autorité sur tout l'ouest du Maghreb en 996, ou chrétiens du Nord qu'il arrive à contenir, pillant même Compostelle en 997, tout en épargnant le sanctuaire. La capitale Cordoue est alors la ville la plus peuplée d'Europe, avec une population estimée entre 150 000 et 200.000 habitants vers 980 ; les villes de Tolède, Séville, Grenade et Saragosse comptent environ 15 000 habitants et abritent des communautés juives florissantes. À Cordoue se concentrent les principaux organes administratifs et religieux : le palais des émirs, la bibliothèque et la mosquée.
 
Un émirat devenant un puissant califat : Cordoue, du succès à la chuteMais le projet politique des califes de Cordoue avortera, les Omeyyades auront, pour les besoins de leur idéologie, fondé les grands traits de la culture andalouse, l'une des plus brillantes de l'Islam et de l'Europe médiévale. Car, lorsque le fils d'Al-Mansur  ayant succédé à son père en 1002, réduisant toujours le calife à un rôle de pur symbole, est renversé en 1009, les trois composantes de l'État et de l'armée, Berbères, «Slaves» (Européens) et Arabes, s'affrontent dans une longue guerre civile (1009-1031), durant lequel se succède des souverains fantoches pour un califat dont la fin est acté en 1009-1010 et dont la dissolution est faite par le conseil de Cordoue en 1031. Le territoire andalou en sort divisé en une vingtaine de principautés, les taifas («partis» ou «factions» en arabe), et dès le milieu du XIe siècle, la faiblesse militaire des celles-ci encourage la poussée chrétienne.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : André Clot, L'Espagne musulmane, VIIIe-XIe siècle, Perrin, 2005, Patrick Girard, Tarik ou la conquête d'Allah, Calmann-Lévy, 2007, Alain Ducellier, et Françoise Micheau, Les pays d'Islam VIIe-XVe siècle, Hachette, 2014, Gabriel Martínez-Gros, L'idéologie omeyyade : La construction de la légitimité du Califat de Cordoue (Xe-XIe siècles), Casa de Velázquez, 2017, Philippe Sénac, Al-Andalus – Une histoire politique VIIIe-XIe siècle, Armand Colin, 2020, et https://clio-cr.clionautes.org/al-andalus-une-histoire-politique.html, https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/pdf/pdf_les_omeyyades_de_cordoue.pdf, https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-al-andalus-decouverte-espagne-musulmane-13408/, https://www.lesclesdumoyenorient.com/Le-califat-de-Cordoue-et-le-monde-abbasside-929-1031.html, et https://www.lhistoire.fr/carte/conqu%C3%AAte-et-reconqu%C3%AAte-de-la-p%C3%A9ninsule-ib%C3%A9rique.
Merci !

Nul n'est prophète parmi les siens. Mahomet le vérifia quand le clan dominant de sa propre tribu, les Omeyyades , rejeta la religion qu'il annonçait et le chassa de La Mecque. Vaincus, convertis du bout des lèvres, les Omeyyades devaient pourtant, peu après la mort du Prophète (632), s'emparer du Califat , c'est-à-dire de la direction de cet Islam dont ils n'avaient d'abord pas voulu, et conduire sa rapide expansion, de l'Indus à l'Atlantique. Mais tous n'avaient pas oublié leur...

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#Posté le dimanche 15 mai 2022 07:12

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