Lloyd Alexander, ou comment faire rêver les enfants entre fantasy e...

Lloyd Chudley Alexander est né le 30 janvier 1924 à Philadelphie et a grandi dans la banlieue de Drexel Hill. Bien qu'aucun de ses parents ne se soucie des livres, il avait décidé de devenir écrivain à l'âge de 15 ans, captivé par Dickens et par les légendes grecques et arthuriennes qui éclaireraient son travail. Il annonce son choix de carrière à ses parents, qui ne le prennent pas bien. Son père, agent de change, avait essuyé d'énormes revers lors du krach de 1929, et la perspective d'un fils gribouillant dans un grenier n'inspirait pas confiance aux finances. Ainsi, après le lycée, sur l'insistance de ses parents, Lloyd a pris un emploi de messager de banque. Le travail s'est avéré utile, cependant, inspirant son premier livre, "And Let the Credit Go" (Crowell, 1955), un roman semi-autobiographique pour adultes se déroulant en partie dans une banque. Après s'être enrôlé dans l'armée en 1943, M. Alexander a été envoyé en formation au Pays de Galles, où il est tombé sous le charme du romantisme maussade du pays. À la fin de la guerre, Alexander a été envoyé à Paris pour travailler dans le contre-espionnage. Là, il a étudié brièvement à la Sorbonne et a rencontré sa femme, Janine Denni, qu'il a épousée en 1946. M. Alexander laisse dans le deuil cinq petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants. La fille de sa femme, Madeleine, qu'il a adoptée, est décédée avant lui. Les informations sur les autres survivants n'ont pas pu être confirmées dans l'immédiat. En 1947, Alexander retourne avec sa famille aux États-Unis, où il travaille tour à tour comme dessinateur, rédacteur publicitaire, maquettiste et rédacteur en chef tout en publiant plusieurs romans pour adultes. Pendant sept années, Alexander a travaillé avec diligence sur plusieurs romans, sans succès. Les refus fréquents des éditeurs l'obligent à travailler à la fois comme dessinateur et comme monteur pour subvenir aux besoins de sa jeune famille. Enfin, avec son quatrième effort, Alexander a atteint son objectif : Crowell Publishing a accepté de publier son premier livre, And Let the Credit Go (1955). Ce roman racontait l'histoire d'un jeune auteur essayant désespérément d'être publié. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un mémoire, le roman contenait de nombreux parallèles avec sa propre vie. Fort de ce succès, Alexander s'est rendu compte qu'écrire sur ce qu'il savait et vivait était une formule efficace pour sa fiction. Peu de temps après avoir fait cette découverte, Alexander a publié son premier roman fantastique pour enfants. Time Cat: The Remarkable Journeys of Jason and Gareth (1963) raconte l'histoire d'un chat magique qui voyage dans le temps.

Alors qu'il continuait à explorer l'écriture fantastique, Alexander a fait appel à son passé pour trouver l'inspiration. Se souvenant de son intérêt pour la mythologie dans sa petite enfance, Alexander a commencé à combiner les histoires du roi Arthur avec ses propres souvenirs du temps qu'il avait passé au Pays de Galles pendant la Seconde Guerre mondiale. De cette façon, Alexander a créé le monde mythologique qui serait le cadre de sa série de cinq romans, Les Chroniques de Prydain (1964-1968) débutant en 1964 avec Le Livre des trois, où son héros. Les Chroniques de Prydain sont un recueil d'histoires sur un gardien de cochon nommé Taran un jeune homme qui rêve d'aventure et d'actes d'héroïsme qui l'aideront à échapper à son état actuel de simple gardien de cochons, il vit à Prydain, qui, comme le décrit Alexander dans les notes de son auteur pour Le Chaudron Noir, qui est un univers avec ses "racines et son inspiration" dans l'ancienne mythologie galloise. L'histoire, cependant, est l'œuvre de la propre imagination d'Alexander. Dans le volume 1, Taram est à la recherche de Hen Wren, le cochon blanc dont les prophéties pourraient être le seul espoir de sauver Prydain, et qu'Arawn rêve lui aussi d'attraper, tout en affrontant l'enchanteresse Achren, aussi belle que maléfique, rencontrera un peuple minuscule vivant sous terre, et devra mener ses compagnons à bon port avant les troupes de l'ignoble Seigneur de la Mort. Au cours des cinq romans de la série, Taram mène de nombreuses batailles avec le seigneur de la mort Arawn, qui a opprimé les habitants de Prydain en leur volant leurs connaissances et leur capacité à travailler habilement la terre. Tout au long des aventures de Taram à travers Prydain et des batailles contre Arawn avec ses inénarrables compagnons (Eilonwy, la jeune princesse au caractère bien trempé; Fflewddur, l'ancien roi devenu barde errant; Doli, le nain revêche qui s'échine à devenir invisible; et une créature étrange et sympathique du nom de Gurgi, sans oublier Gwydion, le grand prince et héros de guerre) devront surmonter de nombreux obstacles (bandits, guerre, problèmes personnels), car dans Le Chaudron noir en 1965 qui a été finaliste pour la médaille Newbery de 1966, Taran a repris sa vie monotone d'apprenti porcher à Caer Dallben, lorsque le prince Gwydion vient demander de l'aide au maître du jeune garçon : il veut lever une armée pour s'introduire dans la forteresse d'Arawn, le Seigneur de la Mort, afin de s'emparer du maléfique Chaudron Noir, duquel le roi maudit fait naître sa redoutable armée d'immortels, mais lorsque les princes alliés atteignent Annuvin, ils constatent que le Chaudron a disparu et tombent dans une embuscade qui coûtera la vie à l'un des valeureux guerriers. Guidés par un précieux talisman, Taram et ses amis vont trouver les trois sorcières Orddu, Orwen et Orgoch, à qui appartenait jadis le Chaudron. À l'issue de cette rencontre, les compagnons devront déjouer les plans d'un traître et la folie d'un ancien allié prêt à tout pour accaparer le pouvoir du Chaudron. Aidé de ses fidèles compagnons, Taram devra bien choisir ses alliés dans cette bataille meurtrière et peser le poids du sacrifice. Puis dans Le Château de Llyr en 1966, depuis la destruction du Chaudron noir, Taram et Eilonwy coulent des jours paisibles dans la ferme de Dallben, mais le vieil enchanteur décide d'envoyer la princesse parfaire son éducation de «gente dame» à la cour royale de l'île de Mona. Accompagné du loyal Gurgi, Taram escorte la jeune fille jusqu'à Mona, sur le vaisseau de Rhun, jeune prince héritier jovial mais terriblement maladroit. Alors qu'il commence à prendre conscience de ses sentiments pour la princesse et envie la noble lignée de Rhun, Taram retrouve à Mona son vieux compagnon, le roi et barde Fflewdur Fflam, ainsi que le prince Gwydion, présent incognito au château. Ce dernier lui apprend que la princesse est sous la menace d'Achren, la sorcière maléfique qui l'a retenue prisonnière toute son enfance et convoite toujours ses pouvoirs d'ultime enchanteresse de Llyr. Ensuite dans Taram chevalier errant en 1967, de retour à Caer Dallben en ayant laissé la princesse Eilonwy à la cour royale de Mona, Taram prend toute la mesure de son amour pour la princesse. Mais s'il a bien prouvé sa valeur en tant qu'homme, il souffre d'ignorer ses origines et est bien décidé à les découvrir afin de pouvoir demander la jeune fille en mariage. Accompagné du loyal Gurgi, Taram prend donc le chemin des marécages de Morva, afin d'y rencontrer Orddu, Orwen et Orgoch, les trois sorcières redoutables dont on dit qu'elles contrôlent le destin des hommes. Les trois enchanteresses lui dicteront d'aller consulter le Miroir de Llunet, dans les montagnes tout à l'est du pays. En chemin, Taram fera halte chez le roi Smoit où il retrouvera Fflewdur Fflam, puis fera de nombreuses rencontres, heureuses et malheureuses : un fermier au désespoir, un berger qui pourrait lui révéler le secret de sa naissance, et un sorcier immortel déterminé à anéantir les hommes. Enfin dans Le Haut Roi en 1968, lorsque l'arme la plus puissante de tout Prydain tombe entre les mains d'Arawn, le seigneur de la Mort, Taram et le prince Gwydion se hâtent de lever une armée. Accompagnés de leurs fidèles compagnons, le barde Fflewddur, la princesse Eilonwy, le courageux Gurgi, le roi Smoit et les alliés du Clan des Mages, ils devront braver le froid implacable de l'hiver et les dangers les plus redoutables. Leur périple, ponctué de batailles héroïques et sanglantes, s'achèvera aux portes mêmes de la forteresse d'Arawn. Taram sera confronté à la décision la plus cruciale de sa vie; le combat que lui et ses amis dévoués devront livrer décidera de la victoire du Bien ou du Mal, et de la survie de Prydain. Ce dernier roman sera la consécration d'Alexander puisqu'en 1969, il a finalement remporté la prestigieuse médaille Newbery, pour le cinquième et dernier roman de Les Chroniques de Prydain. La série terminée a ensuite propulsé Alexander dans une carrière d'écrivain qui a duré plus de 50 ans et comprend plus de 40 livres, dont la plupart sont destinés aux enfants. Et en 1971, Disney récupéré les droits des Chroniques de Prydain afin de redorer le blason de la compagnie, un peu terni au fil de la décennie, mais ne souhaite réaliser qu'un seul film, qui est vu comme le nouveau Blanche Neige, celui qui va révolutionner la firme de Mickey et même la propulser vers une nouvelle ère.

La carrière d'écrivain d'Alexandre a également reçu d'autres distinctions pour son travail en dehors des Chroniques de Prydain. En 1971, il remporte le National Book Award pour The Marvelous Misadventures of Sebastian (1970), qui raconte les aventures d'un jeune homme Sebastian, et d'une princesse, et leurs tentatives d'échapper à un dirigeant tyrannique, dans lequel son héros est un optimiste aux pieds légers qui trouvera toujours un moyen de déjouer les problèmes, de les déjouer ou de les enchanter - et il fera rire tout le monde autour de lui, et auteur de contes, Lloyd Alexander signe notamment le recueil The Town Cats and Other Tales (1977, La Ville des chats et autres contes), dans lequel nous voyons de huit contes sur des chats qui déjouent, et surclassent souvent l'humain avec lequel ils entrent en contact, allant de Pescato, le chat de la ville qui s'occupe si habilement d'un petit tyran, au petit Wittling, l'improbable apprenti, c'est une collection pleine d'humour félin sournois et de vérités clairement humaines. Tout au long des années 1970, Disney se sert des Chroniques de Prydain pour attirer de nouveaux talents, mais le chef du studio de l'époque, Ron Miller, estime que ses équipes ne sont pas encore assez mûres pour mener le projet à bien. Frustré, le dessinateur star Don Bluth et 13 de ses co-équipiers quittent le navire en 1979. Quelques anciens sont alors engagés pour prendre la relève, accompagnés de petits nouveaux sans encore aucune expérience, parmi lesquels... John Lasseter et Tim Burton qui avait imaginé une série de monstres, mais ceux-ci n'ont pas été retenus. Moment où dès 1981, Disney passe à la vitesse supérieure et mise sur le fait que Taram puisse attirer les adolescents, un public qui ne regarde plus aussi massivement les productions de la firme qu'auparavant parce qu'il a grandi. A l'époque, les films d'aventure sont à la mode, notamment Les Aventuriers de l'Arche Perdue, il ne parait donc pas si risqué de se lancer dans un projet plus sombre, avec épées et sorcellerie. Les producteurs font alors preuve d'une grande ambition et souhaitent associer des nouvelles technologies au service du film. Mais à peu près tout finit par tomber à l'eau, notamment celle d'inclure une scène holograhique permettant d'amener les épéistes au sein du cinéma ! Trop coûteux. Une grève de dessinateurs courant 1982 dure dix semaines et fait prendre du retard au projet. Même dans ses années quatre-vingt, Alexander a conservé sa passion pour l'écriture, et signe ensuite la trilogie Westmark, puis les aventures de Vesper Holly. La première série, regroupant Westmark (1981, La Princesse et le charlatan) pour lequel Alexander remporte à nouveau le National Book Award en 1982, The Kestrel (1982) et The Beggar Queen (1984), aborde les thèmes de la démocratie, de la liberté et de la corruption dans le royaume fictif de Westmark avec son héros Théo qui s'associe au showman itinérant le comte Las Bombas (qui est en fait un escroc) et à son serviteur, bientôt rejoint par Mickle, une fille intelligente et volontaire au passé mystérieux, et doivent faire face au ministre Cabbarus, puis après sa chute, il devient prince consort, doit faire face à une guerre, et lorsque Mickle est devenu reine doit faire face à une révolution faite par Cabbarus, Théo devra l'aider. Quant à la seconde, récit de la vie d'une orpheline espiègle, Vesper Holly, et de sa tutrice au XIXe siècle, elle relate des voyages aux nombreuses péripéties dans des contrées lointaines où les deux protagonistes se font redresseurs de torts. Elle inclut notamment les volumes The Illyrian Adventure (1986), où Vesper Holly est une orpheline précoce de Philadelphie qui entreprend de prouver les théories de son père érudit sur la légende nationale de l'Illyrie, une petite nation de l'Adriatique, et en en 1872 le conflit ethnique d'Illyrie se transforme en révolution, cependant Vesper est prise dans l'intrigue et se révèle un allié avisé et vaillant, elle réconcilie le roi et le chef rebelle, empêchant ainsi une guerre, et en échange trouve les preuves historiques qu'elle recherche, The El Dorado Adventure (1987) dans lequel voyageant en Amérique centrale pour inspecter ses biens immobiliers, Vesper Holly tente d'empêcher un méchant de construire un canal qui détruirait la patrie d'une tribu indienne, The Drackenberg Adventure (1988), dans lequel Vesper Holly est invitée à la célébration du jubilé de diamant de la grande-duchesse de Drackenberg , et elle s'en va, avec son tuteur, Brinnie, et sa femme, Mary, et plonge dans un complot impliquant une tentative de prise de contrôle de la Carpatia voisine, et The Jedera Adventure (1989), dans lequel Vesper Holly doit rendre un livre dans la bibliothèque, à moins que le livre en question ne soit un livre de bibliothèque rare, précieux et elle est très en retard, puisque celui-ci doit être renvoyé à la célèbre bibliothèque de Bel-Saaba dans le pays nord-africain de Jedera, et c'est entre les mains de Vesper Holly qu'il se trouve et cette dernière est assuré de transformer n'importe quelle course apparemment simple en une aventure passionnante, alors c'est l'aventure puisque des tribus du désert en conflit, un terrain accidenté, des marchands d'esclaves et un chameau mordant menacent tous Vesper alors qu'elle mène une caravane vers la bibliothèque, mais la plus grande menace de toutes est le maléfique Dr Helvitius, qui attend Vesper à Bel-Saaba. Il reçoit l'Austrian Children's Book Award en 1984 pour The First Two Lives of Lukas-Kasha (1978), qui suit les aventures d'un jeune homme nommé Lukas-Kasha qui se retrouve dans un autre monde après avoir payé un magicien de rue pour effectuer un tour de magie.

Gros chamboulement en 1984, alors que le film Taram et le chaudron magique est en cours de finalisation : Ron Miller quitte Disney, remplacé par Michael Eisner et son adjoint Jeffrey Katzenberg. Les deux hommes souhaitent privilégier les films live et pensent même abandonner entièrement l'animation. Le deuxième, chef du studio, ne cache pas qu'il déteste Taram et le Chaudron Magique, au point de demander un nouveau montage, réduisant le film de 10 minutes, qu'il va gérer lui-même ! De nouvelles séquences sont réécrites et dessinées. Le montage final est chaotique, jusque dans la bande-originale saccagée. Taram doit sortir pour noël 1984 mais finit par être repoussé à l'été 1985. Avec le résultat que l'on connaît. Et En 1985, les 5 tomes des Chroniques de Prydain sortiront sous le titre Taram et le chaudron magique. Trop effrayant pour les enfants, le résultat final, par ailleurs desservi par des personnages trop mal creusés, n'est alors pas non plus assez mature pour les adultes. Le film est aussi le premier Disney qui ne chantait pas, il faisait peur, très peur même, le public n'a jamais suivi. Taram s'effondre au box-office de juillet 1985, battus même par les Bisounours... et une ressortie d'E.T. Ayant couté la modique somme de 25 millions de dollars à l'époque pour n'en rapporter au final que 21 dans le monde entier, c'est un véritable naufrage économique Aujourd'hui, Taram et le Chaudron Magique semble regagner la popularité qu'il mérite, grâce aux fans de cinéma d'animation qui comptent bien le défendre et prouver qu'il est loin d'être aussi mauvais qu'on le croit. Pour autant, Alexander n'oublie pas Vesper Holly puisqu'il publie sa 5e aventure en 1990, dans laquelle nous voyons qu'après que Vesper Holly a déjoué des meurtriers, traversé des montagnes et échappé de peu à des tremblements de terre, maintenant, elle est chez elle à Philadelphie, où elle peut se détendre, jusqu'à ce que le président Ulysses S. Grant demande son aide, surtout lors de l'exposition du centenaire de 1876 qui est sur le point de commencer et des sommités du monde entier seront là, mais il en sera de même pour l'ennemi juré de Vesper, le diabolique docteur Helvetius, et c'est la seule qui peut contrecarrer ses plans diaboliques. Il reçu pour sa contribution globale à la littérature pour enfants, il a reçu la Médaille de Regina en 1986, et le Boston Globe–Horn Book Award for Picture Books en 1993 pour The Fortune-tellers (1992), où après avoir révélé l'avenir à un jeune charpentier, une diseuse de bonne aventure disparaît et le jeune homme tente de prendre la place du vrai voyant, avec des résultats hilarants pour lui et les villageois, dans un conte africain se déroulant dans une petite ville camerounaise. En plus d'écrire, Alexander a siégé au comité de rédaction du magazine pour enfants Cricket et a été auteur en résidence dans diverses écoles de Pennsylvanie.

Le 3 février 2005, The Xanadu Adventure de la série Vesper Holly a rejoint le catalogue des livres pour enfants d'Alexander. Dans celui-ci, Vesper et ses amis naviguent vers le site archéologique nouvellement découvert de Troie, mais le danger est proche - et le groupe est trompé et emprisonné dans un palais fabuleux appelé Xanadu. Le maître de Xanadu n'est autre que l'ennemi juré de Vesper, le Dr Helvitius, qui a un plan diabolique pour dominer le monde. Son premier objectif est de détruire Vesper, qui l'a trop souvent déjoué. L'évasion semble impossible. Mais si quelqu'un peut le faire, c'est Vesper. Le 17 mai 2007, Lloyd Alexander a perdu son combat contre le cancer et est décédé à Drexel Hill, en Pennsylvanie, deux semaines après la mort de sa femme. Son dernier roman pour enfants, "The Golden Dream of Carlo Chuchio", devrait être publié en août par Henry Holt & Company, mais il l'a seulement été en 2008, et nous fait suivre une belle fille de Kirkassi, des méchants aux yeux froids et des tueurs souriants, un marchand de bazar colportant des rêves un peu usés, et un jeune aventurier Carlo Chuchio se retrouve mêlé à ça, ce qui fait ses affaire puisqu'il cherche un trésor caché sur la légendaire route des rêves dorés, et avec Baksheesh, le pire tireur de chameaux du monde, Carlo mène une caravane à travers le royaume de Keshava, et se retrouvant privé de tout sauf de ses sous-tiroirs, pris pour un puissant guerrier puis pour un prince héritier, Carlo risque sa vie pour un prix qui n'existe peut-être même pas. En 2020, on apprenait également qu'après les succès des remakes live-action du Roi Lion, de La Belle et le Clochard ou encore d'Aladdin, Disney continuerait sur sa lancée en développant cette fois-ci un film live-action du dessin animé Taram et le Chaudron magique.