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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le Juif Süss, ou comment un grand roman contre l'antisémitisme a été détourné par la propagande nazie

Le Juif Süss, ou comment un grand roman contre l’antisémitisme a été détourné par la propagande nazieLe célèbre film de propagande nazi, Le Juif Süss (Jud Süss en allemand) ouvre la Mostra de Venise le 5 septembre 1940, quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale. Dans les mois qui suivent, il est vu par 20 millions de spectateurs en Allemagne et dans l'Europe occupée (dont un million en France).
 
Mais avant d'être cet ignoble film de la propagande nazie, c'est un grand roman historique publié en 1925 par Lion Feuchtwanger. Dans celui-ci nous sommes dans l'Allemagne du XVIIIe siècle, Süss Oppenheimer, un célèbre "juif de cour", financier de génie, doté d'une intelligence et d'une habileté politique hors du commun, cherche un prince à la mesure de son ambition. Ce fils de marchand et de percepteur d'impôts, chercha rapidement à échapper à la pauvreté des ghettos et des Jugenstrasse où les juifs étaient confinés et réduits à des conditions de vie misérables. Sa rencontre avec le futur duc de Würtemberg, Charles Alexandre de Wurttenberg (1698-1738) marque le point de départ d'une fulgurante ascension. À son service, il devient le plus fameux des «Juifs de cour», ces conseillers aussi indispensables aux puissants que détestés du peuple, puisqu'il faisait de cette élite juive à laquelle les princes firent appel afin de reconstruire et moderniser leurs provinces ravagées par la Guerre de Trente Ans (1618-1648). Il finira pendu à cause de la haine des Wurttenbourgeois qui, après la mort subite du Duc, lui confisquèrent ses biens et le condamnèrent à la pendaison, victime expiatoire d'une société en mal de bouc émissaire accusé d'avoir renforcé le pouvoir ducal aux dépens des villes et d'avoir attisé les tensions entre catholiques et protestants ­ sur fond de dépravations sexuelles, l'homme ayant abusé, disait-on, de jeunes chrétiennes. Largement mythiques, ces chefs d'inculpation offraient une trame suffisamment fertile pour que les nazis s'emparent d'une histoire aux facettes prometteuses.
 
Le Juif Süss, ou comment un grand roman contre l’antisémitisme a été détourné par la propagande nazieC'est aussi une méditation sur les déchirements d'un Juif allemand, tiraillé entre son désir d'assimilation, au risque de perdre son âme, et son attachement au judaïsme, au risque de perdre sa vie. Ce livre dénonçait l'antisémitisme et il a notamment donné naissance à une nouvelle de Wilhelm Hauff (1827), à plusieurs études historiques au XIXe siècle, au roman de Lion Feuchtwanger (1925), aux pièces d'Ashley Dukes (1929) et de Paul Kornfeld (1930), et au film antiraciste de Lothar Mendes (1934). Feuchtwanger a dû fuir, dès 1933, l'Allemagne nazie. C'est en France qu'il trouve un havre de paix. Et c'est aussi là, en 1939, la guerre étant déclarée, qu'il va connaître l'internement au camp des Milles. Il est victime de règlements aussi ignobles qu'imbéciles qui privent de liberté les exilés allemands et autrichiens mis dans le même sac que les agents de "la cinquième colonne". L'image de la France et de ses autorités, moins cruelles que veules, n'en sort pas grandie aux yeux de l'écrivain.
 
Le Juif Süss, ou comment un grand roman contre l’antisémitisme a été détourné par la propagande nazieMais, l'œuvre de Lion Feuchtwanger a été l'objet d'un véritable détournement, lorsque la propagande nazie, sous la houlette de Goebbels, ministre de la Culture et de la Propagande du IIIe Reich, en fit un film ignoble qui devint le symbole même de l'antisémitisme. En effet Veit Harlan réalise en 1940 le film Jud Süss, où certains crimes attribués au personnage central vont justifier les mesures antijuives du moment. Goebbels offrit à Harlan un gros budget, de bons acteurs et d'excellents techniciens. Il s'agissait de répliquer au Dictateur de Chaplin par une contre-offensive digne de ce nom Son réalisateur, Veit Harlan qui avant de succomber au charme de Goebbels, militait sous la République de Weimar dans les rangs de la social-démocratie et affichait des sympathies communistes, a poussé le révisionnisme historique à son plus haut degré de rentabilité idéologique, adaptant pour le cinéma l'imaginaire des ligues pangermanistes du début du XXe siècle qui prônaient la suprématie de la race nationale, l'importance de la conquête territoriale, le culte des grandes figures culturelles et le recyclage des mythes religieux nordiques. Dans le film de Harlan, Oppenheimer est dépeint faussement comme un agent du Mal, oppresseur cynique, cupide et brutal exploitant les faiblesses d'un Duc pour assouvir ses ambitions et dominer le monde loyal et paisible des aryens. Tout cela en mêlant les ingrédients traditionnels de l'antisémitisme ­ sexe, argent, complot ­, usant de ruses cinématographiques pour faire passer son message (dans les cadrages, l'éclairage, les fondus enchaînés...), le film fut un succès et justifiera les mesures antijuives du moment.
 
Le Juif Süss, ou comment un grand roman contre l’antisémitisme a été détourné par la propagande nazieLe film nazi a été conçu, réalisé et diffusé sur une large échelle, après avoir été présenté à la Mostra de Venise, salué dans ses critiques par le jeune Michelangelo Antonioni, il attira au total plus de vingt millions de spectateurs en Europe, dont un million pour la seule France, où il fut un succès de curiosité. Le public français n'était pas forcément sensible à la pompe ou à la frivolité des productions allemandes qui ont envahi les écrans pendant l'occupation, mais la composante spécifiquement antisémite de ce film a réveillé les consciences des spectateurs pro-et anti-allemands, ce qui a occasionné, dans les salles et devant les guichets, de sérieux désordres. Retenons, par exemple, les protestations d'étudiants catholiques lyonnais qui perturbèrent, en mai 1941, la projection du film au cri de : «Pas de films nazis : rendez-nous nos pommes de terre et gardez vos navets !». Encore Lion Feuchtwanger aura-t-il la chance de rejoindre les États-Unis et de ne pas subir les conséquences des accords d'armistice qui livraient ignominieusement à Hitler les opposants exilés en France, où il poursuit sa carrière littéraire et meurt en 1958.
 
Quant à Veit Harlan, il fut épargné par l'épuration et acquitté lors de ses deux procès. Ce dernier continuera paisiblement de travailler. L'Allemagne avait beaucoup changé. Lui, non. En 1950, le Juif Süss doit être présenté à titre exceptionnel, avec l'accord du CNC (Centre national du cinéma) dans un ciné-club du Quartier latin, à Paris, devant un parterre de cinéphiles curieux. «L'annonce de cette projection suscite immédiatement une vive émotion et de multiples protestations, raconte Claude Singer. Tant et si bien que la préfecture de police interdit la séance.» Et, à l'époque, l'affaire prend une tournure politique car on parle déjà d'une montée de l'antisémitisme. Il faut dire que cette projection intervenait peu après l'acquittement de Veit Harlan, le réalisateur du Juif Süss, et au moment d'un débat déchirant en France sur l'amnistie pour les délits liés à la période de l'Occupation. Quelques copies du Juif Süss sont disponibles ailleurs qu'en Allemagne, comme aux archives du film du CNC en France. C'est une version française qui a été récupérée après la guerre dans un laboratoire. Elle a même été restaurée, mais il est rare que les archives soient saisies d'une demande de diffusion.
 
Pour aller plus, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Claude Singer, Le juif Süss et la propagande nazie - L'Histoire confisquée, Les Belles Lettres, 2003, https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/7161, et https://www.liberation.fr/livres/2003/06/26/suss-le-bon-sale-juif-d-hitler_437956/, Lion Feuchtwanger, Le Juif Süss, 2011, et https://www.lexpress.fr/culture/livre/le-juif-suss_894049.html, https://raison-publique.fr/899/, https://www.herodote.net/5_septembre_1940-evenement-19400905.php, https://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2017/06/23/les-films-interdits-l-heritage-cache-du-cinema-nazi-sort-en-dvd_5150162_4497271.html, et https://www.liberation.fr/cahier-ete-2015/2015/08/20/cinema-nazi-la-bande-immonde_1366542/.
 
Merci !
Tags : Histoire
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#Posté le dimanche 05 septembre 2021 07:15

Bon anniversaire Thomas !

Thomas,
 
Pour ton anniversaire, je t'offre cette image d'un Camion Purrey, un camion à vapeur qui connu son âge d'or entre 1900 et 1920, ce dernier se caractérisait par un moteur à deux cylindres à double effet et un générateur de vapeur de type inexplosible (l'eau se vaporise en traversant un ensemble de tubes et sort à l'état de vapeur utilisant comme combustible du coke de gaz. Il ne nécessitait ni embrayage, ni boîte de vitesses mais sa consommation d'eau considérable nécessitait sous le plancher du véhicule d'un réservoir à eau de 800 litres. Et comme on peut le voir ici, il possédait une remorque. Valentin Purrey (1861-1928), né à Layrac, suit les cours de l'École supérieure d'industrie et de  commerce de Bordeaux. À peine âgé de 19 ans il se vit confier le montage d'une unité de production de noir animal à Buenos-Aires. Ayant fini la mission il travaille à Barcelone dans une compagnie de transport. Il conçoit son premier tramway vapeur, il a alors 26 ans. Revenu à Bordeaux, il fonde son entreprise et honore une commande importante de tramways vapeur pour la Compagnie Générale  des Omnibus de Paris. La maîtrise des exigences du ferroviaire se retrouvera dans la qualité de conception de ses camions. Il met alors au point son premier camion vapeur et en livre 345 à la raffinerie Say pour remplacer près de 400 animaux de trait, leur personnel et tous les fourgons et diminuer considérablement les frais de maintenance/entretien qui vont avec. C'est un succès, et cela ouvre les portes d'une  production industrielle. Purrey  jusqu'en 1910 est l'un des plus gros fabricants de camions vapeur de fort tonnage en Europe, cela parallèlement aux tramways et autorails automoteurs à vapeur qu'il continue à livrer. En 1910 la concurrence des moteurs à pétrole aura raison de Purrey qui sera  rachetée par Exshaw, son principal créancier. La firme Purrey-Exshaw fournira des camions en  petite quantité jusqu'en 1931, s'étant reconvertie dans les remorques routières, les chalands et vedettes fluviales. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Thomas !
 
Merci et bon anniversaire !
Tags : Cadeaux
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#Posté le dimanche 05 septembre 2021 13:09

La comtesse des ténèbres, une identité encore à découvrir

La comtesse des ténèbres, une identité encore à découvrirQui était donc cette étrange émigrée qui vivait en Allemagne au XIXe siècle et ressemblait tant, disait-on, à Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette ? Y aurait-il eu substitution ? Une énigme de taille. Cette étrange histoire, tout auréolée de mystère, ne cesse depuis deux siècles d'intriguer chercheurs et historiens. Elle a pour décor une pittoresque ville saxonne et sa région, Hildburghausen, capitale au XIXe siècle d'un minuscule duché d'opérette au charme romantique et suranné.
 
Avant sa mort en 1837, celle qu'on avait surnommée la «comtesse des ténèbres» n'avait même pas fait venir de médecin ou de pasteur. Officiellement, le nom de l'étrangère a été donné comme Sofia Botta, mais personne dans la région n'a cru cela. Cette une inconnue au destin étrange, au linge brodé aux fleurs de lys, et protégée par le tsar et de nombreuses cours d'Europe vivait recluse, il était interdit de l'approcher ou de lui parler, et elle gardait son visage constamment dissimulé par une violette, mais les rares personnes qui l'on vu, à commencer par son médecin, ont été frappé par sa ressemblance avec Marie-Antoinette. Son protecteur, sans doute Louis Charles Vavel de Versay n'était autre que Leonardus Cornelius van der Valck, un diplomate qui démissionna après avoir eu la fortune de sa grand-mère par héritage en 1799, l'a protégée des villageois pendant toutes ces années. À chaque fois qu'on cherchait à savoir son identité, elle et son protecteur fuyaient, allant à Schweinfurt (septembre 1801-avril 1802) et Ingelfingen (automne 1803 - avril 1804), puis après une tentative infructueuse de s'installer à Meiningen en 1807 sans avoir à se légitimer, il prirent pied à Hildburghausen dans la maison d'hôtes ducale voisine à l'été 1807, puis dans au printemps 1808 à la «Radefeldsche Haus» située dans la Neustadt et mieux protégée des regards indiscrets, en jouissant de la protection de la cour de Hildburghausen.
 
La comtesse des ténèbres, une identité encore à découvrirJusqu'à présent, des rumeurs avaient persisté selon lesquelles la femme morte dans la tombe du château était la fille de Marie-Antoinette et de Louis XVI et à partir de 1807, elle s'était réfugié au château d'Eisausen. Marie Thérèse était la seule survivante de la famille royale tuée pendant la Révolution française. Une autre légende dit qu'une demi-sœur a pris la place de la vraie Marie Thérèse, car elle était malade mentale après des années d'emprisonnement et la mort de ses parents et de son frère cadet, l'héritier du trône. Pourtant, loin de se proclamer la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, a mis près de 40 ans à dissimuler avec acharnement son identité. L'inconnue vivait dans une terreur permanente, ses sanglots étouffés venaient régulièrement troubler les nuits d'Eishausen, le village allemand où elle vivait.
 
La comtesse des ténèbres, une identité encore à découvrirEt des analyses génétiques effectuées en 2012 sur les os retrouvés dans son tombeau à Hildburghausen (Allemagne, dans le Land de Thuringe) après l'approbation du conseil municipal en 2012 et rendues publiques en 2014, ont démontré que cette femme âgée d'une soixantaine d'années ne pouvait pas être la fille de Louis XVI, son ADN étant incompatible avec celui des Bourbons. Et la reconstitution faciale récemment exécutée sur le crâne retrouvé a fait apparaître un visage masculin sans ressemblance avec celui de la reine. Même si elle n'est pas Madame royale, d'autres candidates pourraient être raisonnables. Tout d'abord, celle en rapport l'empereur d'Autriche Joseph II dont l'histoire d'amour avec une Wilhelmine von Botta aurait donné une fille nommée Sophie, qui après la mort de sa mère fut reprise par la sœur de Joseph, Marie-Antoinette, qui l'avait élevé à la cour royale française puis elle est venue à Hildburghausen aux côtés de van der Valck dans la tourmente de la Révolution française. Une théorie plus récente suppose encore que la comtesse des ténèbres est une fille illégitime du futur roi Frédéric-Guillaume II de Prusse (1744-1797) et de sa maîtresse Wilhelmine Enke (1753-1820, à partir de 1796 comtesse von Lichtenau).
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Patrick Ravignant, ‎et Pierre Mariel, La comtesse des ténèbres, 1979 (un livre intéressant pour sa chronologie, malheureusement il choisit l'hypothèse fumeuse qu'elle serait Madame royale), Bernard Grandjean, Le testament de la Comtesse des Ténèbres, Les Editions du 38, 2019, https://www.gala.fr/l_actu/les_indiscretions_du_gotha/video_-_chronique_du_gotha_le_mystere_de_la_comtesse_des_tenebres_300931, https://www.historia.fr/le-myst%C3%A8re-de-la-comtesse-des-t%C3%A9n%C3%A8bres, https://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/dunkelgraefin-war-keine-prinzessin-und-nicht-tochter-von-ludwig-xvi-a-983512.html, et https://www.thueringen-lese.de/streifzuege/geschichtliches/die-dunkelgraefin/.
 
Merci !
Tags : Histoire, Mythologie
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#Posté le lundi 06 septembre 2021 07:02

Bon anniversaire Mario !

Mario,
 
Pour ton anniversaire, je t'offre cette très belle image d'un modèle de jouet au crochet «Léo le camion» SvetlanaToysShop de Mourom, en Russie, qui se compose de 30 pages. Il comprend 80 photos et une description complète étape par étape. Ce modèle est particulièrement réussi et fidèle à l'anime, et on peut faire bouger la benne. La classe de maître ne contient pas de formation sur les éléments de base du tricot. Le modèle de jouet au crochet est l'œuvre originale destinée uniquement à un travail personnel. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Mario !
 
Merci et bon anniversaire !




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#Posté le lundi 06 septembre 2021 07:51

Le péplum italien de l'après-guerre, le succès de l'antiquité fantasmée entre kitsch et fable politique

Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiqueLe cinéma muet avait déjà créé des films colossaux basés sur des civilisations anciennes et le péplum a refait surface en Italie dès la chute du fascisme avec L'Apocalypse de Gian Maria Scotese (1946), une parabole sur l'Apocalypse se basant sur le rétablissement du culte des dieux par Julien l'Apostolat et les affrontements entre légions romaines et perses qui marquèrent la fin de l'empire que l'on sait, et la superproduction italo-française signée Alessandro Blasetti Fabiola (1947), avec Michèle Morgan, Henri Vidal et Michel Simon, tournée à Cinecittà et érigée en symbole de la renaissance d'un studio nouvellement ré-ouvert, et malgré une intrigue martyriologique assez classique s'inspirant de celle de Saint Sébastien, le film reste teinté d'une certaine esthétique épurée, mais c'est dans les années 1950 que les péplums atteignent leur apogée à Hollywood, alors Michel L'Herbier signe en 1950 Les Dernier Jours de Pompéi avec Micheline Presle et George Marchal contant l'histoire d'amour entre la patricienne Hélène et le beau grec Lysias sous l'éruption du Vésuve, le Mater dei en 1950 d'Emilio Cordero avec Bianca Doria relatant la vie de la Vierge Marie, ou encore le O.K. Néron ! de  Mario Soldati en 1951 une comédie fantastique basée sur l'expédient du voyage dans le temps où Sylvana Pampanini fait une très belle Popée, mais c'est Riccardo Freda qui aligne deux chefs-d'œuvre consécutifs, Spartacus (1953), parabole antique et virile sur la lutte de classes qui se verra censuré, où Spartacus interprété par Mario Girotti  meurt au combat, et Théodora (1954) avec Gianna Maria Canale, dans le rôle d'une femme de pouvoir, Théodora, déchirée entre ses responsabilités politiques, ses devoirs conjugaux envers son mari Justinien (joué par Georges Marchal), Aida (1953) de Clemente Fracassi avec Sophia Loren, qui est l'adaptation cinématographique de l'opéra de Giuseppe Verdi, Néron et Messaline (1953) de Primo Zeglio avec Gino Cervi, et le très joli casting féminin constitué de Barbara Paola, Jole Fierro et Yvonne Sanson montrant le règne de Néron et ses crimes, et P. Francisci porte à l'écran une Reine de Saba (1952), avec Leonara Ruffo et Gino Cervi dans les rôle de Balkis, la reine de Saba, et de Salomon, montrant leur histoire d'amour,  et un Attila, le fléau de Dieu (1954), où Sofia Loren interprète la sœur de Valentinien III, Honoria s'offrant à Attila interprété par Anthony Quinn, et où Henry Vidal fait son adversaire Aetius se rendant compte du danger du Fléau de Dieu, lançant le second âge d'or du genre en Italie, qui va surtout prendre son essor grâce au cinéaste autrichien G.W. Pabst qui conçoit Ulysse comme un rescapé pacifiste du récent conflit  mondial, mais, repris et remodelé par Kirk Douglas en 1953, son projet concrétisé à l'écran 1953 avec Silvana Mangano dans le rôle de Circé/Pénélope, Anthony Quinn dans celui d'Antinoos, et Rossana Podesta dans celui de Nausicaa, sous la direction de Mario Camerini glorifie l'individualisme à l'américaine, magnifie l'aventurier libre, insolent, laïc et humaniste, auquel s'ajoute le film de Carlo Ludovico Bragagilia qui réalise Sémiramis esclave et reine en 1955 avec  la sublime Rhonda Feming, où à Babylone, au VIIIe siècle avant l'ère chrétienne, une jeune et jolie bergère séduit le tyran qui règne en maître sur la ville et devient sa femme.  De plus, les américains viennent profiter des studios de Cinecittà et de la qualité des techniciens italiens comme Mario Bava pour venir tourner en Italie de grandes fresques antiques telles que Quo Vadis (Mervyn LeRoy, 1951) qui sauve la MGM de la faillite, Ben Hur (William Wyler, 1959) ou Cléopâtre (Joseph Mankiewicz, 1963). La mode est désormais aux péplums et le cinéma italien va en profiter.
 
Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiquePuis, les péplums prennent racine dans les studios Cinecittà, à Rome, où l'on produit du cinéma bon marché avec des bodybuilders comme héros débutant avec Les travaux d'Hercule avec Sylva Koscina dans le rôle d'Iole et Gianna Maria Canale dans celui de Déjanire, où Hercule accompagne Jason dans son voyage pour s'emparer de la Toison d'or, et Hercule et la reine de Lydie en 1958 et 1959 avec Sylva Koscina dans le rôle d'Iole et Sylvia Lopez dans celui d'Omphale, la reine de Lydie, où il doit régler le conflit à Thèbes amenant avec lui son épouse Iole, tout en étant confronté à la reine de Lydie Omphale, tous les deux avec Steve Reeves dans le rôle titre, qui est suivi des péplums bibliques que sont L'épée et la croix (1958), où Yvonne de Carlo est Marie-Madeleine, une courtisane, sœur de Lazare interprété par Mario Girotti et Marthe interprétée par Rosanna Podesta qui tombe amoureuse du centurion romain Gaius Marcellus interprété par George Mistral, qui finit par suivre Jésus, se retrouvant prise dans le jeu politique entre son ancien amant Anan et son allié Barabbas, et Judith et Holopherne de Fernando Cherchio (1959), avec Isabelle Corey jouant Judith qui sauve ses frère du tyran Holopherne. Se déroulant dans la Rome antique, la Grèce, ou encore l'Égypte ancienne, les héros tels que Hercule, Maciste, Ulysse, Samson, Goliath, Maciste, Ursus, Taur, ou le fils de une figure légendaire incarnés par des bodybuilders comme Steve Reeves, Reg Park, Reg Lewis, Gordon Scott, Gordon Mitchell, Mark Forest, Ed Fury, Alan Steel ou encore Dan Vadis vont affronter les pires traîtres de la civilisation au nom de la justice. Au bout de leurs combats, les belles Chelo Alonso, Gianna Maria Canale, Rossana Podesta, Sylva Koscina, Joan Collins, Leonora Ruffo, Belinda Lee ou encore Rosalba Neri ont rempli des rôles de reines à demoiselles en détresse. Ainsi, de 1945 à 1965, plus de 180 péplums sont réalisés en Italie surtout grâce aux décors faits pour les péplums américains qui seront souvent réutilisés. C'est surtout la veine mythologique qui va entraîner l'essor du péplum italien. Avec sagesse, Reeves refusa de se laisser cantonner dans le rôle d'Hercule, préférant faire le personnage de Philippidès dans La Bataille de Marathon en 1959 de Jacques Tourneur, Mario Bava et Bruno Vailati, où sa partenaire est Mylène Demongeot, et mène le combat face à l'invasion de l'armée Perse, d'Emiliano dans la Terreur des barbares de Carlo Campogalliani sorti en 1959, qui prend la tête de la guérilla contre les Lombards et fait succomber à son charme la belle Chelo Alonso, puis dans le film de André de Toth et Primo Zeglio en 1960, Capitaine Morgan, où il retrouve à nouveau Chelo Alonso, et fait un pirate gallois qui fait des raids dans les Caraïbes, combattant les pirates espagnols, anglais et autres, puis s'aventure dans le Moyen-Orient dans Le Voleur de Bagdad en 1961 de Arthur Lubin et Bruno Vailati avec les magnifiques Giorgia Moll et Edy Wessel, où il fait Karim un voleur au grand cœur, sorte de Robin-des-bois oriental, qui vole aux riches et aux méchants pour donner aux pauvres de Bagdad, au moment où  Mario Bava réalise Les Mille et Une Nuits avec Henry Levin en 1961, se dotant d'un prestigieux casting avec Donald O'Connor, Raymond Bussières, et Michèle Mercier  pour montrer les principaux épisodes du célèbre recueil de contes arabes, et cela mena Francisci à laisser la place à un des plus talentueux cinéastes – avec R. Freda – du cinéma italien de l'époque afin de relancer les aventures d'Hercule : Vittorio Cottafavi. Dans La Vengeance d'Hercule, en 1960, il construit son film comme une tragédie antique (c'est d'abord un metteur en scène de théâtre) et montre la grandeur du héros en proie à la haine des dieux avec Mark Forest dans le rôle titre, Broderick Crawford dans le rôle d'Eurysthée, Sandro Moretti dans le rôle de son fils Illos, et les très belles Leonora Ruffo dans le rôle de sa femme Déjanire, Federica Ranchi dans le rôle de Théa, et Wandisa Guisa dans le rôle d'Alsinoé, où Zeus ordonne à Hercule de se rendre aux enfers, et après avoircapturé le chien Cerbère, gardien des enfers, le colosse comprend qu'il est victime d'une machination attirant, sur sa famille et lui, la fureur des dieux, mais dix ans plus tard, Illos, fils d'Hercule, tombe éperdument amoureux de la belle Théa, fille d'Eurysthée, roi de Mycènes, comme ce dernier, est un ennemi mortel d'Hercule, il voit en cette liaison amoureuse l'occasion inespérée d'assouvir sa haine, et de son côté, Hercule, se souvenant de la malédiction divine, s'oppose à cette idylle. Dans Les Amours d'Hercule (C. L. Bragaglia, 1960), Mickey Hargitay (Hercule) servait de faire-valoir à sa sculpturale épouse dans le civil et au cinéma, Jane Mansfield (Déjanire). L'année suivante Sergio Leone réalise un sommet du genre avec le Colosse de Rhodes en 1961 avec Rory Calhoun, George Marchal, et les splendides Léa Massari et Mabel Karr, où il joue notamment du contraste entre des scènes de plein air très ensoleillées et l'étouffante atmosphère des intérieurs dans un film où l'Athénien Darios en visite à Rhodes à l'occasion des fêtes qui y sont données est amené par amour pour Myrte, à participer à la rébellion contre le despote Serses, roi de Rhodes, qui avec, Serse et son ministre Thar se sont réfugiés à l'intérieur du Colosse d'airain qui dispose d'une machinerie redoutable, et avec comme interprète le culturiste Reg Park, Mario Caiano bouleverse les codes du péplum, dans Hercule à la conquête de l'Atlantide (1961) avec Ettore Manni, et les très belles Fay Spain et Laura Efrikian, s'éloignant de la vision académique du héros et permettant de s'évader vers la SF, et où pour enrayer un danger mortel qui menace la Grèce, Hercule et son ami Androclès partent en mer, et Apres une tempête, ils accostent sur l'ile Atlantide où la fille de la rien Antinéa est menacée de mort, et pour la sauver, Hercule doit détruire l'empire des Atlantes. Puis Mario Bava, le maître du fantastique, envoya Hercule dans le monde souterrain en 1961 dans Hercule contre les vampires, étonnant mélange de mythologie et d'horreur, mettant face à face Reg Park et Christopher Lee, et où Lenora Ruffo incarne à nouveau Déjanire, dans un récit où pour libérer sa bien aimée d'un mal étrange, Hercule doit descendre aux enfers, là d'où aucun être vivant n'est jamais revenu, pour y prendre la pierre de vie,  accompagné de Thésée et Télémaque incarnés par George Ardisson et Franco Gaciobini, il entame le voyage qui va d'abord le mener au jardin des Hespérides, pour ensuite trouver aller en enfer dans un périple semé d'embûches et de tentations et devra faire face à son retour au tyran Lycos responsable de ce qui arrive à Déjanire. Il retrouvera de retour de Troie, dans l'intéressant Ulysse contre Hercule (M. Caiano, 1961), où le subtil héros, incarné avec panache par Georges Marchal, vole la vedette au fils de Zeus incarné par Michael Lane, dans lequel se trouvait un très joli casting féminin avec Alessandra Panaro et Dominique Boschero. Et dans Hercule se déchaîne (G. Parolini, 1962) avec la très belle Isabelle Corey et Alan Steele, le héros, incarné par le sympathique Brad Harris, affrontait Serge Gainsbourg, puis, triomphant, rendait le pouvoir au peuple, où encore dans le Triomphe d'Hercule en 1964 d'Alberto Martino avec son très beau casting féminin comprenant Marilù Tolo et Moira Orfei, où Dan Vadis interprétant Hercule venant aider Eurysthée, fidèle du roi défunt de Mycènes Pandion, face à Milon et ses sept créatures surhumaines en bronze.
 
Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiquePeu à peu, Hercule va devoir affronter tous les héros de la mythologie cinématographique. On fait d'abord revenir pour cela Maciste, ressuscité en 1960 dans Le Géant de la Vallée des Rois de Carlo Campagnoni avec Mark Forest et la superbe Chelo Alonso dans l'Égypte antique, et Gordon Mitchell l'interprète dans Maciste contre le Cyclope en 1961, avec Chelo Alonso, où Maciste affronte la reine Capys descendante de Circé, et dans Le Géant à la cour de Kublaï Khan en 1961 avec les très belles Yoko Tani et Hélène Chanel, où Gordon Scott sauve les Chinois de ses oppresseurs Mongols, tandis que Kirk Morris l'interprète dans le très réussi Maciste en Enfer de Riccardo Freda en 1962 avec Hélène Chanel, où Maciste fait face au XVIIe siècle à la malédiction d'une sorcière, alors que dans Maciste contre les monstres en 1962 de Guido Malatesta avec la superbe Margaret Lee et Luciano Marin, où  Aïdar fait appel à Maciste interprété par Reg Lewis, pour les aider dans leur lutte contre leurs sauvages ennemis des adorateurs de la Lune, que dans Maciste contre les géants de Michele Lupo en 1962, avec Mark Forest dans le rôle titre qui doit aider au IVe siècle, la princesse le royaume de Minturno interprétée par Schilla Gabel dont le début du règne est menacé, et pour cela il doit affronter des géants puis des seigneurs voulant imposer une dictature, Kirk Morris sera mis dans un monde apocalyptique en 1963 dans Tarzan et les coupeurs de tête avec la très jolie Laura Brown (qui ne fera que 3 films dans sa carrière dont celui-ci), il affrontera en 1963 les Mongols dans Maciste contre les Mongols de Domenico Paolella avec Gordon Scott et la très belle José Greci, et les Russes dans Maciste et le trésor des Tsars de Tanio Bocchia en 1964 où Kirk Morris est transporté dans la Russie médiévale où il s'oppose à un méchant tsar tout cela avec un très joli casting féminin représenté par Ombretta Colli et Gloria Milland, et ce dernier l'interprète à nouveau dans Maciste et les Filles de la vallée encore de Tanio Boccia en 1964, où il aide les Égyptiens (parmi lesquels se trouve la magnifique actrice Rosalba Neri) contre une reine cruelle interprété par la splendide Hélène Chanel, tandis qu'interprété par Alan Steele, il affronte Zorro interprété par Pierre Brice dans Maciste contre Zorro d'Umberto Lenzi en 1963 avec Moira Orfei, et Maria Grazia Spina, et dans Maciste et les Hommes de pierre en 1964 avec un très beau casting féminin avec Jany Clair (dans le rôle de la méchante reine) et Anna-Maria Polani, il affronte des hommes de pierre habitants de la Lune qui acceptent d'aidé la reine Samar en échange de sacrifice d'enfants, tout en étant parodié dans Maciste dans la Vallée des Lions en 1961 de Carlo Ludovico Bragaglia avec Ed Fury et dans Toto contre Maciste en 1962 avec Simon Burke dans le rôle de Maciste. Puis apparaissent Samson dans Samson contre Hercule en 1961 avec Alan Steel dans le rôle titre et Sergio Ciani dans celui d'Hercule face Serge Gainsbourg jouant le perfide conseiller Warkalla dont l'influence sur la reine de Sullan interprétée par Irena Prosen inquiète ses sujets, et parvient à la faire remplacer par sa sœur Romilda interprétée pat la magnifique Mara Berni, et les deux titans s'associent bien vite et mettent leur force commune au service de la reine de Sullan, dépossédée par sa sœur, aidés par Janine et Gea interprétées par les très belles Brigitte Corey et Irena Prosen, dans Samson l'Invincible (1963) avec la très belle Margaret Lee, où un pirate terrorise les îles des Caraïbes en asservissant les femmes à l'état d'esclavage, et une de ces femmes demande l'aide de Samson pour les défendre, et Samson et le Corsaire Noir de Luigi Capuano (1963) avec Rosalba Neri, où Samson combat les pirates en tant que soldat dans l'armée royale, tout en voulant épouser la belle Rosita mais son père, un fier gouverneur, désapprouve, tous les deux sont avec Kirk Morris, Samson contre tous de Piero Pierotti (1964) avec Alan Steel et Wandisa Guida, où  le protagoniste se retrouve surtout mêlé à une intrigue de palais qui se déroule au temps de Gordien III, où il vient en aide au valeureux consul romain Marc Tibère interprété par Brad Harris, puis Goliath l'adversaire de David dans la Bible réinventé par Guido Malatesta en 1961 dans Goliath contre les Géants de Guido Malatesta avec Gloria Milland, où il est incarné par Brad Harris et combat les monstres marins, une horde de géants et une tribu de guerriers amazoniens, puis par Gordon Scott dans Goliath et l'hercule noir de Mario Caiano en 1963, où il fait face au culturiste guadeloupéen Serge Nubret, dans un film où Goliath part négocier avec le Roi de Lydie au moment où Alexandre le Grand veut attaquer les Perses, et Alan Steele dans Goliath et le cavalier masqué en 1964 avec la belle José Greci et Mimmo Palmara, retrouve un Goliath dans l'Espagne du XVIIe siècle, où il aide Juan à conquérir sa dulcinée, et Ursus, l'esclave chrétien à la force herculéenne l'on pouvait voir dans les films Quo Vadis en 1912 et 1951 que Carlo Campogalliani fait apparaître en 1961 dans La fureur d'Hercule avec Ed Fury où le héros part à la recherche de sa fiancée Attea interprété par la très belle Moira Orfei, accompagné de la jolie l'esclave Doréide interprétée par la tout aussi belle Maria Luisa Merlo, puis suivent Ursus dans la Terre de Feu en 1963 toujours avec Ed Fury, et les très belles Claudia Mori et Luciani Gilli, où Ursus sauve Diana, fille du roi Lotar, mais ce dernier, trompé par son perfide conseiller, fait capturer Ursus, et un tremblement de terre fera croire a sa mort a ses poursuivants, puis il reviendra pour se venger d'Amilcar, qui a entretemps fait assassiner Lotar pour prendre le pouvoir, et Ursus l'Invincible de Gianfranco Parolini en 1964 ave le magnifique casting féminin représenté par Rosalba Neri et Lisa Gastoni, où le prince Dario interprété par Vassili Karis tente de rendre la liberté au peuple d'Atrea avec l'aide d'Ursus, interprété par Alan Steel qui remplace Ed Fury, un homme invincible et défenseur des faibles et des opprimés, mais ce dernier dans La terreur des Kirghizes d'Antonio Margheriti et Ruggero Deodato en 1964, incarne un Ursus Kirghize qui s'éprend de la princesse Amiko interprétée par la très jolie Mireille Granelli, et peut devenir à l'occasion un gladiateur marcoman à Rome interprété par Dan Vadis, sous Commode, dans Ursus le Rebelle de Domenico Paolella en 1962 avec un très beau casting féminin parmi lequel se trouve Gloria Milland, et José Greci, et un paysan lycien interprété par Simon Burke qui arbitrera un conflit entre Lyciens et Cariens, dans La vengeance d'Ursus en 1962 de Luigi Capuano où se trouve le très belle Wandisa Guida jouant Sira la femme qu'il aime, enfin, Taur qui montre ses talents dans Taur, le roi de la force brutale en 1963 avec Joe Robinson et la sublime Bella Cortez, où Taur qui vole au secours de Syros son protégé, héritier du trône, Les Gladiatrices en 1964 de Antonio Leonviola à nouveau avec Joe Robinson accompagné de la magnifique Susy Andersen, où les guerrières amazones réduisent les hommes d'un pays à l'esclavage, et le puissant Taur est appelé pour les aider à regagner leur liberté, et dans Goliath à la conquête de Bagdad de Domenico Paolella en 1965 avec la très belle Helga Liné, Taur affronte les Kurdes. On peut aussi ajouter un héros supplémentaire avec le colosse de Rome qui n'est autre que le personnage historique Mucius Scaevola interprété par Gordon Scott bien supporté par son très beau et excellent second rôle féminin Gabriella Pallotta dans Le Colosse de Rome de Giorgio Ferroni en 1964, où il affronte Tarquin le Superbe décidé de mener ses troupes vers la victoire, après avoir été chassé de la ville de Rome.
 
Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiqueOn verra aussi Hercule interprété par Sergio Ciani défier, puis seconder, Samson interprété par Brad Harris faisant dans de rudes travaux (Samson contre Hercule, G. Parolini, 1962 avec Liana Orfei) dont nous avons déjà parlé plus haut, puis venir l'aider, en compagnie d'Ulysse interprété par Enzo Cerusico, contre des Philistins dont les casques noirs ont des relents germaniques dans Hercule, Samson, Ulysse (P. Francisci, 1964), il est Kirk Morris. Quant à Hercule, Samson, Maciste et Ursus, il réussit le tour de force de réunir, dans un improbable film de G. Capitani (1964) avec les magnifiques Hélène Chanel, Elisa Montés, Lia Zoppelli, et Moira Orfei, supervisé – mais de très loin – par V. Cottafavi, tous les gros bras du péplum (Alan Steel faisant Hercule, Howard Ross est  Maciste, Nadir Moretti est Samson, et Yann L'Arvor est Ursus), qui est avant tout parodique. D'autres films, permettent d'autres localisations géographiques, qui enverront Hercule chez les Incas (Hercule contre les fils du dieu soleil, O. Civirani, 1965), avec Guliano Gemma, et la très jolie Anna Maria Pace, ou Samson dans Samson et le trésor des Incas (1965) avec Alan Steele dans un film qui est plus un western avec Samson, ou Maciste chez les Mayas dans Maciste, le vengeur du dieu Maya (G. Malatesta, 1966) avec la superbe Barbara Loy. Plus authentique et plus enlevé est L'Hercule contre les tyrans de Babylone de D. Paolella, 1964 avec Peter Lupus dans le rôle titre et Helga Liné, où Hercule bravera tous les dangers et parviendra après mille périples à délivrer la reine Hespérie des rois tyrans de Babylone Ashur et Salmanassar. Et des fois Hercule s'avère être un surnom comme dans Hercule contre Moloch en 1963 de Giorgio Ferroni avec Gordon Scott, Alessandra Panaro, et Rosalba Neri, puisqu'ici Glauco, roi de Tyrinthe, prend le pseudonyme d'Hercule et va affronter le meurtrier des femmes de la cité, Moloch afin de mettre un terme à cet enfer. Mais le péplum mythologique tourne aussi son regard d'autres récits comme celui de Jason et les Argonautes avec Le Géant de Thessalie de Ricardo Fredda en 1960, où Roger Carey interprète le roi Jason qui part à la recherche de la Toison d'Or, pendant qu'Adraste interprété par Alberto Farnese qu'il a mis à gérer son trône désire s'en emparer et posséder sa femme Creuse interprétée par la splendide Ziva Rodann, ou s'inspirant de celui du récit où Hercule doit s'emparer de la ceinture de la reine des Amazones La Reine des Amazones de Vittorio Sala en 1961, où l'herculéen Glaucus et son ami Pirro interprétés par Ed Fury et Rod Taylor échappent à la mort en séduisant les deux Amazones se battant pour le trône Antiope et Melitta interprétées par les très jolies Dorian Gray et Daniela Rocca, et aident les Amazones contre des pillards, le péplum italien s'inspire aussi du récit de Thésée dans Thésée et le Minotaure de Silvio Amadio en 1960 avec Bob Matthias et la très belle Rosana Schaiffino, dans lequel pour régner sur le trône de la Crète que terrorise le Minotaure, Phèdre fait déposer son père, mais apprenant l'existence de sa sœur jumelle Ariane, Phèdre va charger son amant de la faire disparaitre, cependant Ariane sera sauvée par Thésée, le fils du roi d'Athènes, de celui Persée avec Persée l'invincible de Alberto de Martino en 1963 avec Richard Harrison et la superbe Anna Ranalli qui s'inspire très librement des aventures du héros Persée contre Méduse et le sauvetage d'Andromède, et transforme les Titans en héros comme dans Les Titans de Ducio Tessari en 1962, avec un casting prestigieux dans lequel se trouve Giulianno Gemma, Serge Nubret,  Antonella Lualdi, Pedro Armendariz, et Jacqueline Sassard, dans lequel Cadmos, le roi de Thèbes, fait éclater la colère de Zeus lorsqu'il se fait proclamer Dieu par son peuple, et depuis l'Olympe, Zeus par vengeance envoie Kryos, le chef des titans venu tout droit de l'enfer, ou sa suite qui n'en est pas une Le Retour des Titans en 1963 avec Mark Forrest qui joue Maciste, Goliath ou Marcellus, José Greci et Guliano Gemma, dans un film où le héros doit se soulever contre l'immolation de 24 jeunes filles, ou encore le dieu Mars dans La Vengeance du colosse de Marcello Baldi, sorti en 1962 et mettant en vedette Roger Browne et Jackie Laneou, dans lequel le dieu Mars, qui a participé à une guerre, reste finalement sur Terre parce qu'il est tombé amoureux d'une fille, ou le conflit troyen comme La guerre de Troie de Giorgio Ferroni (1961), c'est Enée interprété par Steve Reeves, dont les descendants fonderont Rome, qui se trouve au  centre  du  drame où le casting est prestigieux avec John Drew Barrymore dans le rôle d'Ulysse, Benito Stefanelli dans celui de Diomède, Carlo Tamberlani dans celui de Ménélas, Nerio Bernardi dans celui d'Agamemnon, Mimmo Palmara dans celui d'Ajax, Arturo Dominici dans celui d'Achille, Lydia Alfonsi dans celui de Cassandre, Luciana Angiolillo dans celui d'Andromaque, et Bianca Doria dans celui d'Hécube, comme  dans  l'opéra  maudit de  Berlioz, où le film prend le parti des Troyens tout en donnant le mauvais rôle à Hélène interprétée par Edy Vessel et Pâris par Warner Bentivegna qui sont responsables de la guerre ne reculant devant aucun coup bas et lâcheté comme lors de la mort d'Achille au grand désespoir d'Énée ne pouvant empêcher la chute de Troie, ou encore avec Mario Girolami et La Colère d'Achille en 1962 qui axe son récit sur Achille relatant que sa légendaire colère, suivant en cela les vingt-quatre chants de l'Iliade avec Gordon Mitchell dans le rôle titre et Jacques Bergerac dans celui d'Hector, tandis que Briséis est interprétée par Gloria Milland, mais ici le généreux héros se contente de déposer la dépouille auprès de l'urne qui contient les cendres de son ami, ou encore les retours de héros grecs chez eux après la guerre de Troie dans Hélène, reine de Troie de Giorgio Ferroni en 1964, où Mark Forest incarne un héros grec de la guerre de Troie, accompagnant Hélène interprétée par Yvonne Furneaux et son mari Ménélas interprété par Alberto Lupo en Égypte, et les Conquérants héroïques de Giorgio Rivalta en 1963 avec Carla Marlier, Giacomo Rossi Stuart, et Gianni Garko, dans lequel Steve Reeves retrouve son rôle d'Énée, où après avoir fui Troie, il est arrivé dans le Latium où le roi Latinus lui donne l'hospitalité.
 
Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiqueLe péplum d'après-guerre, est aussi antifasciste, avec une exaltation de la liberté et de la rébellion. L'histoire de l'esclave qui se rebelle ou du super héros qui lutte contre un tyran revient souvent et ces films peuvent se retrouver aussi en Grèce comme La révolte de Sparte d'Alberto de Martino en 1964 avec Tony Russel et Helga Liné, où Keros découvre la trahison de Milo, tyran de Sparte, contre la Ligue achéenne, et devient une menace pour lui. Les parallèles entre Mussolini et Hitler d'une part, Néron ou César de l'autre, sont fréquents, comme dans Les Derniers Jours de Pompéi (1959) de Mario Bonnard et Sergio Leone avec Steve Reeves, Christine Kauffman et Barbara Caroll, où le héros Glaucus découvre une conspiration contre les chrétiens, La Charge de Syracuse (1960), où le héros est Archimède interprété par Rossano Brazzi, que le tyran Hiéron appelle, pour organiser la défense de la cité, alors qu'il est amoureux de la belle danseuse Diane interprétée par la magnifique Tina Louise et où Sylvana Koscina se fait particulièrement remarquer, ou Les vierges de Rome (1960), où Vittorio Cottafavi tourne l'épopée à la dérision, avec ses protagonistes sont peu portés sur l'héroïsme gratuit et c'est une centaine de femmes qui montre l'exemple aux hommes à travers les actrices Sylva Sims, Nicole Coucel et Paola Fachi, le Messaline de Vittorio Cottafavi, sorti en 1960, nous montre les crimes de Messaline interprétée par Belinda Lee que le tribun Lucius Maximus interprété par Spiros Focas devra éliminer pour sauver l'empereur Claude, et L'enlèvement des Sabines (1961) de Richard Pottier qui se réduit à une farce antimilitariste, Romulus interprété par Roger Moore s'éclipse avec sa dulcinée interprétée par Mylène Demongeot, en faisant croire qu'il est monté sur l'Olympe, ou encore La bataille de Corinthe en 1962 de Mario Costa avec Jacques Sernas, Gianna Maria Canale et Geneviève Grad, où en 146 avant J.-C. à Corinthe, les partisans de l'indépendance se dressent contre le joug du cruel Dieos, et un centurion va les y aider, ou encore Seul contre Rome de Luciano Ricci en 1962 avec Lang Jeffries, Philippe Leroy et Rossana Podesta, dans lequel venu mater la rébellion en Illyrie, Suetonius épargne la ville d'Antigonee et en confie le commandement a Lucius Sylla, mais ce dernier va se révéler être un vrai tyran auquel va s'opposer Brennus, dont il a pris la fiancée, auquel on peut rajouter La Révolte des Prétoriens d'Alfonso Brescia en 1964 avec Richard Harrison et Moira Orfei, où Valerius Rufus, chef de la garde prétorienne se révolte contre Domitien par amour, et La Terreur des gladiateurs avec Giorgio Ferroni de 1964, qui n'a rien à voir avec les gladiateur, et Gordon Scott y tient le rôle principal, où Coriolan aux alentours de 491 avant J.-C., élu consul à Rome, qui accusé de trahison décide de passer à l'ennemi, mais il est dissuadé par sa mère et sa femme interprétée par  Rosalba Neri, est amené à découvrir que c'est Sinicius qui l'a trahi et décide de mener la résistance,  mais plus problématique sont les démêlés autour du film italo-yougoslave Le Massacre de la Forêt noire (1965) de Ferdinando Baldi avec Cameron Mitchell, où la fierté nationale italienne rechigne à glorifier une défaite aussi cuisante et tente de réécrire l'Histoire, auxquels on peut ajouter la vogue des deux, trois, sept ou dix gladiateurs invincibles de Sparte, de Thrace ou de Rome, leurs retours ou leurs vengeances, comme avec Le Gladiateur invincible d'Alberto De Martino et Antonio Momplet en 1961 avec Richard Harrison et Isabelle Corey, où un gladiateur vient en aide à une jeune princesse et son frère, détrônés à la mort de leur père par un cruel usurpateur, Le Gladiateur de Rome de Mario Costa en 1962 avec Gordon Scott et Wandisa Guida, où le fils d'un patricien s'éprend d'une esclave, et pour la sauver du supplice réservé aux chrétiens, il organise avec un gladiateur la révolte des esclaves, Le Fils de Spartacus de Sergio Corbucci en 1962 avec Gianna Maria Canale et Ombretta Colli, où en Égypte, un centurion de César incarné par Steve Reeves découvre son lourd héritage, et se bat pour la liberté ressemblant à un Zorro antique laissant un S pour faire peur à ses ennemis, et contre toute réalité historique Crassus est le grand méchant du film toujours vivant en 46 ou 45 avant J.-C, alors qu'il est mort trois à quatre ans auparavant, Les sept gladiateurs de Pedro Lagaza en 1962 avec Richard Harrison et la célèbre modèle Loredana Nusciak, où un gladiateur affranchi appelle à sa rescousse 7 de ses amis pour venger son père et celui de sa fiancée d'un tyran, Les Dix Gladiateurs de Gianfranco Parolini en 1964 avec Emilio Messina, où une bande de gladiateurs masqués font face à Néron avec Glaucus Valerius, un jeune patricien, La Vengeance de Spartacus en 1964 de Michele Lupo, avec Roger Browne, Giacomo Rossi Stuart et la très belle Scilla Gabel, où Spartacus n'est plus, mais un esclave affirme qu'il est vivant et qu'il lui a momentanément délégué ses pouvoirs pour mener la révolte des esclaves, La Fureur des gladiateurs de Mario Caiano en 1964, avec Richard Harrison et Moira Orfei où nous voyons la révolte contre le maléfique empereur Commode par son frère jumeau qui a grandi à la campagne et s'est fait connaître en tant que centurion, le même réalisateur s'occupera aussi du film Maciste et les 100 gladiateurs en 1964 avec Mark Forest, Marilù Tolo et Elisabeth Fanti, où Maciste est un gladiateur spartiate invaincu tombe amoureux d'une chrétienne et tentera d'aider les chrétiens, Le Gladiateur magnifique de Alfonso Brescia en 1964, où Hercule incarné par Mark Forest va découvrir le stratagème et lancer une révolte contre Juddo, le chef des Prétoriens qui veut s'emparer du trône, Hercule contre les mercenaires de Umberto Lenzi en 1964 avec Richard Harrison, la splendide Lisa Gastoni, et la tout aussi belle Marilù Tolo, où l'ambitieuse Messaline souhaite plus que tout le pouvoir, et pour parvenir à ses fins, elle demande l'aide de Glaucus, un esclave d'une incroyable force, mais celui-ci refuse, finalement pour obliger Hercule a accepter son offre, Messaline fait emprisonner Ena, sa fiancée s'il ne l'aide pas à faire devenir empereur Claude, et Hercule défie Spartacus en 1965 de Domenico Paollela avec Gloria Milland, où le héros est Spartacus interprété par Peter Lupus qui affronte le fourbe sénateur romain Lucius Quintilius voulant s'emparer d'un trésor.
 
Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiqueLa mémoire de la politique génocidaire nazie transpire des films comme le médiocre Salammbô italo-français de Sergio Grieco (1960) avec Jeanne Valérie dans le rôle titre, où le mercenaire gaulois Mâtho interprété par Jacques Sernas traite les Carthaginois de «peuple dégénéré», et le film montre (très allusivement) le sacrifice quotidien de dix vierges pour calmer la colère de la déesse Tânit après le vol du voile sacré pour malheureusement justifier cela, puis dans Carthage en flamme (1959), d'après Salgari avec Daniel Gélin, Pierre Brasseur, et Anne Haywood, est censé représenter la fin de la civilisation punique et on voit à l'écran d'un siège qui prit trois ans et fut, pendant plus d'une semaine, le spectacle d'un carnage génocidaire ? Cette guerre totale, d'extermination, déclarée par Rome avec un cynisme révoltant, se résume ici à un grand incendie : obéissant au Sénat, la soldatesque romaine boute sagement le feu à la ville mais ne lève pas une seule fois son glaive contre la population. Ou encore on copie le western comme on peut le voir avec Sergio Corbucci qui transforme son Romulus et Remus (1961) avec Steve Reeves et Gordon Scott en western antique, avec les Sabins dans le rôle des Sioux et les caravanes des premiers romains en formation circulaire pour leur résister, et les Gaulois sont des Sioux de westerns auxquels César, toujours souverain, noble et vertueux, apporte enfin la civilisation (Jules César, conquérant de la Gaule d'Amerigo Anton en 1962 avec Cameron Mitchell dans le rôle de César et Rick Battaglia dans celui de Vercingétorix, ou Les géants de Rome d'Antonio Margheriti en 1963, avec Richard Harrison, Wandisa Guida, et Alessandro Sperli dans le rôle de César). Sauvages, les Indiens scalpaient leurs victimes, et les Gaulois, eux, pratiquent des sacrifices humains sous la houlette de leurs druides (L'esclave de Rome de Sergio Grieco en  1960, avec Guy Madison et Rossana Podesta). Et dans L'Or des Césars d'André de Toth et Sabatino Ciuffini en 1963 avec Jeffrey Hunter, Mylène Demongeot, et Massimo Girotti, les Celtes sont ici les adversaires s'opposent à un gouverneur romain qui met un esclave-architecte à la tête d'une expédition chargée de trouver, dans la vallée du Sil de la Galice, de l'or pour Rome, mais ici c'est l'appât du gain des Romains qui fini par les perdre avec la mort du gouverneur et la perte du trésor.  Les barbares ne sont pas plus gâtés comme nous avons pu le voir plus haut avec la Terreur des Barbares en 1959, où les Lombards sont représentés comme les hordes d'envahisseurs cruels et sauvages punissant à coup crucifixions et massacrant à la flèche ou à la lance, dont le héros paysan résiste à l'oppression, et La Vengeance des Gladiateurs en 1965 de Luigi Capuano avec Mickey Hargitay et José Greci, où des barbares, menés par un roi vandale assiègent Rome qui est dirigée par Valentinian III et sa femme, dont un général romain les repousse temporairement, mais Chelo Alonso dans La reine des Barbares de Sergio Grieco en 1961 donne une meilleure vision des Barbares, dans un film, où après avoir été proclamée reine des Barbares, Tanja doit faire face aux assauts des tribus environnantes. L'Égypte n'y coupe pas puisque Cléopâtre n'est pas plus gâtée puisqu'elle y est une nymphomane (Sophia Loren dans Deux Nuits avec Cléopâtre, 1953), égoïste et désemparée (Linda Cristal dans Les Légions de Cléopâtre, 1959) ou gazelle rusée (Pascale Petit dans Cléopâtre une reine pour César, 1962). Plus favorisée est Néfertiti, car sa beauté révélée par le buste conservé à Berlin fait rêver et elle sera incarnée entre autres par Jeanne Crain dans Néfertiti, reine du Nil en 1961 réalisé par Fernando Cerchio assisté de John Alarimo, et Mauro Severino. Et l'Égypte antique permet aussi une certaine imagination comme avec La Vallée des Pharaons de Fernando Cerchio en 1961 avec Debra Paget, dans lequel après la mort de sa famille, une princesse assyrienne est mariée contre son gré à un pharaon, et quand celui-ci meurt, la princesse doit être enterrée à ses côtés, et La Princesse du Nil en 1961de Victor Tourjansky avec Linda Cristal et Pierre Brice, dans lequel une jolie jeune fille et un jeune médecin tombent amoureux tandis qu'une guerre de pouvoir fait rage entre des princes rivaux d'Égypte. Ou encore la tragique destinée de Mariamne, rapportée par Flavius Josèphe, où cinéma ne s'y risque qu'une seule fois, médiocrement, en 1959 avec Le Roi cruel de Victor Tourjanski avec Sylvia Lopez et Edmund Purdom. Et l'Hannibal que campe Victor Mature dans le film de C. L. Bragaglia en 1959 (Hannibal) demeure l'unique représentation entièrement positive et sympathique du personnage, tandis que Zénobie est interprétée par la sublime Anita Ekberg dans le film Sous le Signe de Rome en 1959, où est également présente Chelo Alonso, tandis que Sémiramis fait un retour fracassant en 1963 dans Sémiramis, déesse de l'Orient de Primo Zeglio avec Yvonne Furneaux, qui fait des machinations pour s'emparer du trône. Sans oublier la Mésopotamie avec le film Foudres sur Babylone de Silvio Amadio sorti en 1962, où une jeune orpheline, Mirra interprétée par la très jolie Jackie Lane, épouse le roi de Babylone Sardanapale interprété par Howard Duff, plutôt que son frère Shammash interprété par Luciano Marin, qui gouverne Ninive, et à Babylone, un traître se sert de l'amour des deux frères pour les dresser l'un contre l'autre.
 
Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiqueSans oublier le péplum biblique favorisé aussi ces productions antiques à la chaine avec Esther et le roi (1960) de Raoul Walsh et Mario Bava avec Joan Collins et Richard Egan montrant l'histoire d'amour d'Assuérus le roi de Perse avec la juive Esther en plein conflit avec Alexandre le Grand dans un film plein de rebondissement, L'esclave du Pharaon (1960) de Luciano Ricci ave Goeffrey Horn, la magnifique Belinda Lee et Terence Hill qui relate l'histoire d'un personnage incontournable de la Bible, Joseph vendu par ses frères devenu le principal ministre du pharaon  non sans quelques complications, David et Goliath  (1961) de Ferdinando Baldi, et Richard Pottier avec Orson Welles dans le rôle de Goliath et Ivica Pajer dans celui de David, Sodome et Gomorrhe (1962) de Robert Aldrich, où Stewart Granger joue le rôle de Lot qui s'est s'installé sur les rives du Jourdain et s'allie pendant un temps à la reine Bera, interprétée par Anouk Aimée, en guerre contre son frère Astharoth interprété par Stanley Baker, ce qu'il ne tardera pas à regretter, le film surtout s'attache à ses faiblesses et à ses doutes, son attachement à sa nouvelle épouse Idlith interprétée par la magnifique Anna Maria Pierangeli, et son envie de protéger ses filles interprétée par Rosanna Podesta et Claudia Mori, Gédéon et Samson (1965) de Marcelo Baldi avec Ivo Garrani, Anton Geesink et Rosalba Neri, un film en 2 parties montrant la vie de Gédéon et Samson, et Saul et David (1964) encore de Marcelo Baldi, qui montre la rivalité entre David interprété par Gianni Garko, et Saül interprété par Norman Woodland après la mort de Goliath, puis aussi des films purement chrétien tournant allégrement dans l'hagiographie avec Constantin le Grand (1962) de Lionello De Felice avec Cornel Wilde, Christine Kauffman et Belinda Lee,  qui nous montre comment Constantin triompha de ses rivaux Maximien et son fils Maxence, et imposa le christianisme une fois arrivé sur le trône impérial romain, et le Ponce Pilate  franco-italien réalisé de Gian Paolo Callegari et Irving Rapper en 1962, avec Jean Marais dans le rôle titre, où Ponce Pilate revoit les dernières années de sa vie, depuis son arrivée en terre palestinienne, jusqu'à l'exécution d'un prophète poursuivi par la haine des Pharisiens, Jésus de Nazareth, ou bien les chrétiens se révoltent comme dans La Révolte des esclaves (1960) réalisé par Nunzio Malasomma avec Rhonda Fleming, Lang Jeffries, Serge Gainsbourg et Ettore Manni, où Vibio réussit à provoquer le soulèvement des esclaves sous l'empereur Maximin pour libérer les chrétiens des arènes, ou sont sauvés comme dans le film Les derniers jours d'un empire (1963) d'Antonio Margheriti avec Carl Möhner et Loredana Nusciak, nous montre que le héros doit passer par l'arène pour sauver ses coreligionnaires chrétiens. Ou l'inspiration chrétienne peut toucher aussi des films qui n'ont pourtant rien à voir, comme Le Tyran de Syracuse d'Alberto Cardone et de Curtis Bernhardt en 1962 avec Guy Williams, Don Cardone, Iliana Occhini et Liana Orfei, où le chef de l'école pythagoricienne, Pythias est envoyé en Sicile chercher Arcanos pour lui succéder, qui malgré les supplications de Nérissa, sa jeune femme enceinte, il se rend à Syracuse où le tyran Dionysus persécute les pythagoriciens, parce qu'ils prêchent la fraternité des hommes et menacent ainsi la hiérarchie sociale, et à peine arrivé, Pythias est attaqué par Damon le chef des truands de la ville.
 
Le péplum italien de l’après-guerre, le succès de l’antiquité fantasmée entre kitsch et fable politiqueParmi toutes ces aventures historiques ou mythologiques, on trouve souvent beaucoup d'œuvres mineures souvent très kitsch, mais aussi des trésors de mise en scène et d'esthétiques baroques signées Sergio Leone, Mario Bava ou Riccardo Freda, mais le genre se dégrade à la fin des années 1960 avec des films médiocres comme Le Triomphe d'Hercule (A. de Martino, 1965) cité plus haut, et le pire fut atteint avec Le Défi des géants (M. A. Bright, i.e. M. Lucidi, 1966) avec les très belles Gia Sandri et Adriana Ambresi, malgré la présence de Reg Park pour sa dernière apparition sur grand-écran, du fait que les schémas se répètent, les scénaristes peu inspirés s'éloignent progressivement de la légende, mélangeant  la Grèce, l'Égypte, la Bible, les Aztèques et les Mongols, ou accumulant en  surenchère leurs surhommes dans un même produit stéréotypé. Le péplum italien connaît la chute à partir de 1965 avec le western spaghetti et ses héros cyniques dont beaucoup d'artisan du péplum s'occupèrent comme Sergio Leone, Sergio Corbucci, Humberto Lenzi, Giorgio Ferroni, ou encore Alberto de Martino, où passèrent aussi des acteurs comme Guliano Gemma, Gianni Garko, Terence Hill, et Richard Harrison, et d'actrices comme Chelo Alonso, Rosalba Neri, et Loredana Nusciak, mais cela n'empêche pas Pier Paolo Pasolini de concocter des chefs d'œuvre comme Œdipe roi en 1968, Médée en 1970 et le péplum biblique L'Évangile selon Matthieu la même année, tandis que Federico Fellini s'occupa du Satyricon en 1969, Roberto Rosselini Le Messie en 1975, ou encore Franco Zifferelli sort son péplum biblique en 2 parties, Jésus de Nazareth en 1978. Malgré les tentatives des relancer la veine à travers le succès des films érotiques dans les années 1970 permettant une résurrection du genre puisque les orgies romaines sont le cœur de ces films érotiques et Caligula y est souvent mis en scène. Messaline, Impératrice et putain de Sergio Corbucci sort en 1977 et en 1979, le festival de Cannes découvre Caligula de Tinto Brass. Une tentative de relancer le genre dans les années 1980 abouti à un échec, malgré le film biblique Le Larron en 1982 de Pasquale Festa Campanile, avec son héros Caleb le bon larron de l'évangile permettant de montrer favorablement un personnage du peuple, et de manifester un parti pris violemment anti-impérialiste, ou encore on peut voir  l'influence de La Guerre des étoiles dans le dyptique de L. Coates (i.e. Luigi Cozzi) que sont Hercule (1983) avec la splendide Sybil Danning, et Les Aventures d'Hercule (1984) avec Milly Carlucci, même si ces films, sont décriés par la critique, ils comportent de jolis moments, mais ils sont desservis, il est vrai, par la présence de Lou Ferrigno qui n'a pas été bien dirigé par le réalisateur qui ne voulait que son physique pour porter les films, mais où l'on retrouve des acteurs fétiches du péplum comme Brad Harris ou Rossana Podesta dans le 1er film, ou du western spaghetti comme William Berger présent dans les 2 films, ou encore on relança le personnage de Taur dans une version déguisée avec Miles O'Keefe dans le rôle titre, dans Ator l'invincible en 1982 avec la très belle Sara Siani, Ator 2 l'invincible en 1984 avec la très jolie Lisa Forster, tous les 2 réalisés par Joe D'Amato, et Ator : le guerrier de fer en 1986 réalisé par un artisan du péplum, Alfonso Brescia avec encore une très belle actrice, Savina Geršak, qui eut le droit à remake de Joe d'Amato en 1990 avec un nouvel acteur Eric Allan Kramer, et un très réussi casting féminin avec Margaret Lenzey, Dina Morrone, Marisa Mell, et Laura Gemser. Ces films copiaient allégrement Conan le Barbare qui s'inspirait aussi des péplums italiens comme Le Fils de Spartacus et La terreur des Barbares. Le renouveau du péplum viendra aux États-Unis avec Gladiator en 2000, mais le charme de cet univers cinématographique n'y était plus.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Florent Fourcart, Le péplum italien (1946-1966), Imho, 2012, Barry Atkinson,et Gary J.Svelha, Heroes Never Die (B&W): The Italian Peplum Phenomenon 1950-1967,  Midnight Marquee Press, Inc., 2018, et https://thechristianreview.com/heroes-never-die-a-book-review/, Roy Kinnard, et Tony Crnkovich, Italian Sword and Sandal Films, 1908-1990, McFarland, 2017, https://books.openedition.org/ausonius/10925?lang=fr, https://festival-peplum.fr/petite-histoire-du-peplum/, https://www.cineclubdecaen.com/analyse/peplum.htm, http://www.hervedumont.ch/L_ANTIQUITE_AU_CINEMA/index.php, https://www.lamarseillaise.fr/culture/comedie-peplums-western-le-genie-du-cinema-italien-JGLM070283, https://www.letemps.ch/culture/pourpre-imperiale-cuir-peplum-refait-etincelles, https://www.liberation.fr/medias/1994/12/29/le-peplum-est-le-western-de-l-europe_117449/, http://www.peplums.info/, https://www.peplums.info/pep08.htm, https://www.peplums.info/pep10.htm#4.2, https://www.peplums.info/pep35.htm, et https://www.telerama.fr/ecrans/les-dix-commandements-spartacus-caligula...-dix-glorieuses-b.o.-de-peplums-6931994.php.
 
Merci !
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#Posté le mardi 07 septembre 2021 08:56

Modifié le mardi 07 septembre 2021 09:26

Bon anniversaire Almaric et Fabien !

Almaric,
 
Pour ton anniversaire, je t'offre cette magnifique image de la couverture du livre Dracula featuring Mickey and Friends, publié par le Studio Fun International, le 20 juillet 2021. Lorsque Jonathan Micker (Mickey) arrive à Pepperlania une nuit sombre, il rencontre un homme mystérieux nommé le comte Dracula. Le comte adore les poivrons rouges et fait une soupe de poivrons rouges très puante qu'il utilise pour hypnotiser les gens et on va découvrir ce qui se passe lorsque Jonathan Micker et ses amis Arthur Duckwood (Donald), Minnie Mousey (Minnie) et Daisy Westenduck (Daisy) rencontrent le comte Dracula et mangent une partie de sa soupe puante dans ce livre d'histoires amusant avec plus de 40 autocollants ! Les fans de Disney de tous âges seront ravis par cette histoire drôle et effrayante sur le délicat comte Dracula, Mickey, Donald et tous leurs amis. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Almaric et Fabien !
 
Et pour ton anniversaire Fabien,
 
Je t'offre cette très belle image de la Ferrari 250 GT Lusso qui fait partie des voitures les plus élégantes dans toute l'histoire du constructeur italien. C'est aussi l'une des plus exclusives, car seulement 351 exemplaires ont été produits de 1963 à 1964. Sous la magnifique robe dessinée par le carrossier turinois Pininfarina se cache un moteur V12 de 3,0 litres développant 250 chevaux et 188 livres-pied de couple. Une boîte manuelle à quatre rapports et un système d'échappement à deux sorties doubles l'accompagnent. À l'intérieur, le volant en bois à trois rayons métalliques contraste joliment avec le cuir brun matelassé qui recouvre non seulement les deux sièges, mais aussi les portières, la console centrale et toute la section arrière de l'habitacle. L'indicateur de vitesse se rend jusqu'à 300 km/h pour cette Ferrari qui était capable d'atteindre 240 km/h dans ses belles années. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Almaric et Fabien !
 
Merci et bon anniversaire à vous deux !
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#Posté le mardi 07 septembre 2021 11:22

Le Cycle des Princes d'Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasy

Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyNous allons voir aujourd'hui le Cycle des Princes d'Ambre, la série à succès de Roger Zelazny en 10 volumes, 10 livres. La série est souvent considérée comme l'une des meilleures du genre science-fiction / fantastique et aurait fait une télévision intéressante semblable aux séries Game of Thrones et The Dark Tower.
 
Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyRoger Joseph Zelazny, est un écrivain de science-fiction né à Cleveland, Ohio, le 13 mai 1937, formé à la Western Reserve University, à Cleveland (où il a remporté le prix Foster Poetry en 1957 et 1959) et à l'Université Columbia, à New York, où il a obtenu une maîtrise en anglais, Zelazny semblait l'écrivain le plus prometteur dans son domaine. Le "moment" de Roger Zelazny se situe au milieu des années 1960, lors du premier essor de la Nouvelle Vague américaine dans le domaine de la science-fiction. Ses premières nouvelles avaient paru en 1962, dans les magazines Amazing et Fantastic, où elles étaient imprimées aux côtés des premières œuvres publiées de Thomas M. Disch et Ursula Le Guin; mais c'est en 1965-66 qu'il est vraiment arrivé, avec la publication de ses deux premiers romans, This Immortal et The Dream Master, au milieu d'une pluie de prix Nebula. Dans ces années-là, il était un véritable éblouissant, le prince de la Nouvelle Vague, un écrivain qui apportait une sophistication et une ruse délicieuses à ses remaniements de matériaux de genre usés. Il y avait peu de nouveau dans la substance de ses contes ; c'était la manière de le dire qui comptait. Des histoires telles que "Une rose pour l'Ecclésiaste" (1963) et "Les portes de son visage, les lampes de sa bouche" (1965) ont étonné les lecteurs de magazines. Ils ont peut-être eu des décors conventionnels (Mars sec dans un cas et une Vénus aqueuse dans l'autre - des arrière-plans déjà dépassés) mais ils ont été racontés avec un mélange si habilement assuré de sentiment et d'un esprit dur à cuire, qu'ils ont charmé presque tout le monde. Le triomphe de Zelazny était vraiment un triomphe de style, et quand ce style n'était plus une nouveauté, l'effet s'est un peu estompé. De jeunes contemporains de la Nouvelle Vague tels que Samuel R. Delany l'ont rapidement dépassé en termes de substance ou de poids intellectuel. Zelazny est resté un papillon. Il a commencé à se démoder avec les critiques juste au moment où il a atteint son apogée avec son succès commercial.
 
Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyLord of Light, son troisième roman, a remporté un prix Hugo en 1968 comme le meilleur de son année, et il reste son titre le plus célèbre. S'inspirant de la mythologie indienne, il a une allure fantastique, bien qu'il y ait une logique de science-fiction certaine : les passagers hindous d'un vaisseau spatial perdu depuis longtemps ont colonisé une autre planète, produisant une culture similaire à celle de l'Inde médiévale. Une élite, descendante de l'équipage d'origine, possède une haute technologie qui lui permet d'assumer la personnalité et les pouvoirs apparents des dieux hindous traditionnels; et la rébellion se prépare. Récit haut en couleurs, il a été critiqué par certains pour être trop baroque, mais il a néanmoins plu à de nombreux lecteurs. En 1978, le roman devait être adapté en film et donner lieu à la création d'un parc d'attraction utilisant les décors créés pour le film. Kirby est approché pour créer les éléments visuels. En effet, les ébauches créées pour le film et le parc sont très rapidement récupérées par la CIA qui s'en sert pour monter de toute pièce un faux tournage de film en Iran, couverture improbable d'une opération de récupération de diplomates américains ayant échappé à la prise de l'ambassade US en novembre 1979. Depuis, un projet de série TV a bien été annoncé à l'été 2017, mais son développement semble encore au point mort. Les esquisses ont été rachetées aux enchères par Jim Lee en 1993 et adaptées dans une série de posters par le magazine Heavy Metal. Ce sont ces illustrations qui ont inspiré les figurines rétro vintage de Super7.
 
Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyPar la suite, Zelazny se tourne de plus en plus vers la fantaisie légère avec sa contribution la plus connue à la fantasy moderne ave son Cycle des Princes d'Ambre commencée en 1970 dans une séquence qui a finalement atteint 10 volumes écrits jusqu'en 1991 qui se pose sur les cinq premiers livres sur Corwin, un prince d'Ambre (Les Neuf Princes d'Ambre, 1970, Les Fusils d'Avalon, 1972, Le Signe de la Licorne, 1975, La Main d'Obéron, 1976, et Les Cours du Chaos, 1978), tandis que les cinq deuxièmes livres suivent son fils Merlin (Les Atouts de la vengeance, 1985, Le Sang d'Ambre, 1986, Le Signe du Chaos, 1987, Chevalier des Ombres, 1989, et Prince du Chaos, 1991). En gros,  la première série de cinq romans raconte les aventures de Corwin, héritier de la famille d'Ambre. Dans les romans, Ambre est un royaume médiéval-fantastique qui constitue la seule réalité. Tous les autres univers ne sont que des reflets de cette réalité, et ces reflets (les "Ombres" d'Ambre) recèlent tous les univers possibles et imaginables (dont notre Terre contemporaine, le Pays des merveilles d'Alice, des mondes de SF pure...). Seuls les Ambriens, quasi-immortels et doués de pouvoirs magiques, peuvent voyager d'ombre en ombre. Et Corwin se bat à travers ces mondes pour le trône d'Ambre au milieu des complots de familles, des trahisons, des grandes batailles épiques et de la menace du Chaos - le pôle opposé d'Ambre. La seconde série de romans  se focalise sur Merlin, le fils de Corwin, doté à la fois des pouvoirs du Chaos et d'Ambre. Mais la première série de romans est une véritable merveille, qui utilise la mythologie celtique de façon complètement délirante, comme Zelazny l'avait fait pour les dieux égyptiens (Royaumes d'ombre et de lumière) ou indiens (Seigneur de lumière). C'est avant tout une histoire épisodique et épique sur une famille tentaculaire d'intrigants avides de pouvoir utilisant la magie, l'intrigue et des alliances pour rivaliser pour le contrôle de l'Ambre, l'un des deux «vrais mondes» qui a engendré un nombre infini d'univers «d'ombres» avec des lois physiques (L'autre monde réel, les Cours du Chaos, est une sorte de contraire maléfique). La série a considérablement évolué dans le ton et le contenu au cours des 20 dernières années - les livres de Corwin commencent comme des romans de héros fantastiques solitaires avec une touche de roman policier dur (un peu comme les Dresden Files books) et se transforment en une histoire de guerre épique, tandis que les livres de Merlin parlent davantage d'un pirate cosmique en quête, essayant de remodeler la réalité. Il y a certainement beaucoup de choses à explorer pour une émission télévisée de longue date, alors que les membres de la famille de Corwin se battent les uns contre les autres et les tribunaux du chaos pour le contrôle. Les livres du Cycle des Princes d'Ambre ne sont pas aussi sombres et nihilistes que Game Of Thrones ou The Walking Dead, d'ailleurs. Ils laissent souvent entrer un peu d'humour ironique et l'accent est beaucoup moins mis sur le viol.
 
Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyLes romans ont déjà été adaptés en jeu vidéo pour l'Apple II en 1985 avec Les Neuf Princes d'Ambre de Telarium qui est fidèle au roman et amusant, en comics entre 1995  et 1996 chez DC Comics avec les Neuf princes d'ambre en 3 volumes et les Fusils d'Avalon en 3 volumes, mais surtout en un fameux jeu de rôle papier en 1991 nommé Ambre qui se joue sans dés ni cartes et qui a marqué le genre, il est conçu pour se dérouler dans l'univers des romans du cycle des Princes d'Ambre, auxquels on peut ajouter la bande dessinée Les Princes d'ambre en 2 tomes aux éditions Soleil en 2010 et 2011. Ce cycle est aussi l'une des nombreuses influences de la série de Martin. Il a même nommé une maison de Westeros d' après Zelazny, et l'un de ses membres éminents, Corwin Rogers, d'après les Neuf Princes d'Ambre (Le blason de la maison, neuf licornes d'argent autour d'un labyrinthe circulaire, est une référence directe aux neuf princes de la série et au motif mystique qui constitue une partie importante de l'histoire du cycle des Princes d'Ambre). Zelazny était l'un des amis et des influences de Martin, et Martin a écrit un hommage touchant à la mort de Zelazny en 1995.
 
Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyPuis Jack of Shadows (1971) se déroule dans un monde qui a cessé de tourner et est divisé en régions de nuit et de jour permanents avec une bande de crépuscule entre les deux. Le héros est un voyou picaresque qui utilise ses pouvoirs surnaturels dans une quête de vengeance qui se transforme en quelque chose de plus grand que prévu. Au cours du récit, il voyage à travers les royaumes de la «nuit» et du «jour», augmentant ainsi sa conscience et son ambition, et finalement il exploite à la fois la science du jour et la magie de la nuit pour atteindre ses fins. Comme la plupart des œuvres de Zelazny, il est écrit dans un style laconique et légèrement ironique, plein de bons mots et de poétique. Il s'agissait d'un écrivain aux ressources linguistiques considérables, mais on sentait que ses talents n'étaient pas pleinement exploités dans ce roman séduisant et léger - ni dans la plupart de ceux qui ont suivi. Malgré un large lectorat et des récompenses incessantes - une autre Nébuleuse en 1975, d'autres Hugos en 1976 et 1982, un prix français Apollo en 1972, un prix de l'American Library Association en 1976, un prix Creative Achievement de son ancienne université en 1990, s'installant plutôt dans une carrière stable en tant que producteur de divertissements élégants. Sans pour autant abandonner le Cycle des Princes d'ambre puisque pour l'édition limitée de 1985 du roman Les Atouts de la vengeance, Zelazny a écrit un prologue qui détaille le passage de Merlin à travers le Logrus. Un certain nombre d'entre eux ont été écrits en collaboration, comme la récente série de fantasmes humoristiques "Azzie Elbub", avec Robert Sheckley, qui a commencé avec Apportez-moi la tête du prince charmant (1991). Parmi les plus notables de ses derniers titres solos, on peut citer Eye of Cat (1982) et A Night in the Lonesome October (1993). L'un des premiers romans de science-fiction, Damnation Alley (1969) a été adapté de façon oubliable dans le Les Survivants de la fin du monde, en 1977, avec un coût de 17 millions de $ pour un bide du fait que le script mauvais s'écartait considérablement du roman, un réalisateur inconnu nommé Jack Smight, pour un film fauché aux effets spéciaux ratés, malgré un excellent casting avec George Peppard, Jan-Michael Vincent, Dominique Sanda, Paul Winfield, et Jackie Earl Harley. Il est décédé à Santa Fe, Nouveau-Mexique le 14 juin 1995.
 
Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyCependant après avoir terminé le cycle de Merlin, Zelazny a écrit cinq nouvelles du cycle des Princes d'ambre entre 1994 et 1995, dans lesquelles il a commencé à taquiner les fils de l'histoire dans une nouvelle configuration. Zelazny est décédé peu de temps après avoir terminé la dernière de ces nouvelles, qui ont été rassemblées dans Manna from Heaven (2003), ainsi que le prologue Trumps of Doom et 16 histoires non-ambre. Une sixième nouvelle séparée et inachevée, "A Secret of Amber", était une collaboration informelle, co-écrite en sections alternées par Zelazny et Ed Greenwood sur une période de plusieurs années. Il a été publié dans Amberzine en 2005, puis anthologisé dans The Collected Stories of Roger Zelazny, Volume 6: The Road to Amber, publié par NESFA Press en 2009. Plusieurs années après la mort de Zelazny, sa succession a autorisé une nouvelle série de romans cycle des Princes d'ambre, et John Gregory Betancourt a été choisi comme écrivain. La série L'Aube de l'ambre de Betancourt, qui tire son nom du titre du premier volume, est une préquelle de l'œuvre de Zelazny, se déroulant des siècles ou des millénaires avant les Neuf princes d'ambre et qui reste inachevé. Elle est racontée du point de vue du père de Corwin Oberon, et comme les romans de Zelazny, la série a été narrée à la première personne. Quatre romans, sur les cinq prévus, ont été publiés par ibooks : Les princes du Chaos (2002), Ambre et Chaos (2003), Régner en Ambre (2004) et Shadows of Amber (2005) Ayant terminé le quatrième livre sur un cliffhanger, Betancourt n'a jamais écrit le cinquième volume prévu et programmé, Sword of Chaos.
 
Le Cycle des Princes d’Ambre, ou comment Roger Zelazny a réussi à rendre crédible la science fantasyEntre 2002 et 2004, des projets de faire Le Cycle des Princes d'Ombre dont un écrit par Ed Neumeier, scénariste de Robocop et Starship Troopers, et un pour une série sur SyFy, que Richard Christian Matheson devait écrire la minisérie avec Tom Patricia étiqueté comme producteur exécutif, s'y sont déjà frottés sans succès. En 2016, une série télé Les Neuf princes d'Ambre fut de nouveau en projet, et cette fois c'est Robert Kirkman (scénariste du comics The Walking Dead) qui est aux manettes via sa société Skybound Entertainment, mais au dernières nouvelles toujours rien. On apprend enfin en 2021 qu'une des œuvre de Roger Zelazny, Repères sur la route aura enfin une adaptation digne de ce nom à travers une série télévisée produite par George R.R. Martin. Qui sait si le Cycle des Princes d'Ambre aura le droit aussi à son adaptation télévisée...
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://actualitte.com/article/98990/adaptation/george-r-r-martin-produit-l-adaptation-d-un-livre-de-roger-zelazny, https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Chronicles_of_Amber, https://screenrant.com/abandoned-syfy-shows-never-get-to-see/, https://screenrant.com/chronicles-amber-tv-show-walking-dead-kirkman/, https://www.fulguropop.com/lord-of-light-quand-jack-kirby-sauvait-des-otages/, https://www.independent.co.uk/news/people/obituary-roger-zelazny-1587694.html, https://www.journaldugeek.com/2016/07/21/robert-kirkman-veut-adapter-le-cycle-des-princes-dambre-en-serie/, https://www.premiere.fr/Series/Le-cycle-des-Neuf-Princes-d-Ambre-adapte-en-serie-tele-par-le-createur-de-The-Walking-Dead, https://www.psychovision.net/films/critiques/fiche/1107-survivants-de-la-fin-du-monde-les, et https://www.theverge.com/2016/7/20/12242806/chronicle-of-amber-tv-adaptation-robert-kirkman-skybound.
 
Merci !
Tags : Littérature, comics, Bande Dessinée., Cinéma, Séries TV
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#Posté le mercredi 08 septembre 2021 07:08

Modifié le mercredi 08 septembre 2021 08:00

Bon anniversaire Jessy !

Jessy,
 
Pour ton anniversaire, je t'offre cette très belle image de la couverture de Simpsons Comics #195 - Springfield: Year Zero publié par Bongo Comics sorti en octobre 2021, écrit par Chuck Dixon et Elma Blackburn, et dessiné par Andrew Pepoy et Art Villanueva. C'est Mike Rote qui s'est occupé de cette superbe couverture. Dans celui-ci, nous voyons Homer passer un peu de temps dans la hutte de sudation de son nouveau voisin, et en un rien de temps, il se retrouve à traverser le temps - du moins c'est ce qu'il pense. Pendant ce temps, le reste de Springfield s'attaque à une tornade qui ravage la ville, qui fait qu'Homer est introuvable car il est projeté avec la hutte de sudation dans une colline, et à cause d'une troupe de reconstitution se croit durant la guerre de Sécession, à l'époque des dinosaures à cause d'une grue d'un chantier de construction, et dans un dépotoir où il est poursuivi par des singes clones jusqu'à ce que Cletus se présente pour attraper Homer et sauver la situation. Marge est ses enfants finissent par partir à sa recherche, publie des affiches tandis que Moe vient les aider, mais Homer revient chez lui seul. Cette intrigue est très amusante et c'est assez humoristique de regarder Homer se retrouver dans les différentes «périodes» historiques. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Jessy !
 
Merci et bon anniversaire !
Tags : Cadeaux
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#Posté le mercredi 08 septembre 2021 11:19

Le Snyderverse, la franchise d'un amoureux des comics sabotée par le marketing

Nous allons voir aujourd'hui le Snyderverse est issu du réalisateur, scénariste et producteur Zack Snyder, qui se fait connaître internationalement avec 300 en 2006 puis Watchmen en 2009.
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingIl réalise et co-scénarise la relance de Superman dans Man of Steel en 2013, avec Christopher Nolan pour une version qui a pu diviser. Man of Steel  établit Clark Kent/Superman (Henry Cavill) comme un Kryptonien qui est envoyé du ciel (littéralement) et doit trouver sa place parmi l'humanité; décider de se démarquer ou non en tant que symbole et protecteur. Jonathan Kent croit non seulement que le monde n'est pas prêt pour quelqu'un comme Clark, mais se sacrifie pour que son fils puisse rester caché. Lorsque le général Zod et ses compagnons hors-la-loi envahissent la Terre, Superman est contraint de se révéler. Le film est un succès. Ce qui permet à Snyder de réaliser le court métrage d'animation Superman 75th Anniversary 2013 pour marquer les 75 ans de Superman sortant avec Man of Steel. Et il a également écrit l'introduction du livre Man of Steel: Inside the Legendary World of Superman ainsi que la postface de Batman v Superman: Dawn of Justice: The Art of the Film. Zack Snyder est alors choisi pour couver un univers cinématographique partagé DC, face au succès du Marvel Cinematographic Universe, avec une sombre et mature, à l'esthétisme travaillé. Il livre en 2016 Batman vs Superman : L'aube de la Justice, succès en-deçà des attentes de Warner et une version cinéma amputée de nombreux éléments rapidement présents dans une version longue bien meilleure. Ici, après la bataille destructrice de Superman contre Zod, Batman v Superman : L'aube de la justice explore les retombées d'une figure divine devenant de notoriété publique. Provoqué par des visions cauchemardesques d'un Superman diabolique, Bruce Wayne/Batman (incarné par Ben Affleck qui a su faire taire toutes les critiques avec sa superbe prestation) traite la "chance pour cent" que Superman utilise son pouvoir pour anéantir toute la race humaine comme une "certitude absolue ". Bruce s'est finalement avéré être malavisé juste avant la disparition de Superman dans la bataille avec Doomsday. Et l'apparition de Wonder Woman incarnée par l'actrice israélienne Gal Gadot dans le film est une réussite totale et immédiate. Au cours d'un entretien sur le podcast Happy Sad Confused, Zack Snyder est revenu sur les premières idées émises lors du lancement de son projet Justice League. Il y était notamment question que le personnage de Robin dans The Dark Knight Rises (et joué par Joseph Gordon-Levitt) soit le Batman du Snyderverse. En effet, on rappelle que dans la trilogie réalisée par Christopher Nolan, Bruce Wayne avait mis en scène sa propre mort pour disparaitre afin de profiter d'une retraite tranquille en compagnie de Selina Kyle (alias Catwoman). Le costume de super-héros va donc être repris par Robin. Une idée qui a plu à Snyder, au point d'envisager que les aventures du personnage se poursuivent dans ses propres films : «Ce n'était pas à 100% sûr. Nous en avons parlé un peu. Je pense que c'était un pari difficile, bien que cela aurait été intéressant que ce soit ce Batman-là. Si nous l'avions fait, Joseph Gordon-Levitt aurait bien évidemment eu le rôle. Cela aurait pu être cool.» Durant ce même entretien, Zack Snyder a également révélé qu'il disposait d'un second acteur dans sa short-list, au cas où Ben Affleck refuserait de porter le costume de Batman. Il s'agit du Belge Matthias Schoenaerts. Révélé en 2011 avec Bullhead et définitivement consacré l'année suivante grâce à De rouille et d'os, l'acteur belge est aujourd'hui une star internationale qui parvient parfaitement à jongler entre productions européennes et productions américaines. Privilégiant souvent les rôles sombres et torturés, sa présence en tant que Chevalier Noir aurait été intéressante. Et ce n'est pas Snyder qui dira le contraire : «J'en ai beaucoup parlé à Matthias Schoenaerts. Il n'a jamais porté le costume, mais j'ai fait un tas de croquis de lui parce que Ben Affleck était dans le doute à ce moment-là. Et je ne l'en blâme pas. Tout le monde devrait se poser des questions lorsqu'on lui demande : «Veux-tu jouer Batman ?».» L'idée était d'ailleurs loin d'être illogique, étant donné que Christopher Nolan produisait durant cette époque les films DC de Zack Snyder.
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingCes deux films devaient lancer une franchise tellement plus convaincante que ce que voulaient les commerciaux de la Warner cherchant à imiter Marvel pour faire des bénéfices. Cela devait commencer avec Suicide Squad de David Ayer, avec Ben Affleck, malheureusement l'échec de Justice League compréhensible par son remontage, donna un film avec un tournage et une post-production difficiles et un scénario qui lui aussi a dû être révisé. The Suicide Squad façon David Ayer aurait pris une autre tournure, nettement plus sombre et plus osée. Suicide Squad avait le droit aux apparitions de Ben Affleck en Batman, Ezra Miller en Flash (flashback bien inutile avec Captain Boomerang), la mort de Superman évoquée en intro et le teasing de la Justice League avec un énième dossier secret passé sous la table. Parmi les scènes d'Ayer retirées du film, nous pouvons par exemple citer un baiser entre Harley Quinn et Deadshot, puisque Harley Quinn devait bien s'émanciper de l'emprise du Joker en cours de film, comme David Ayer l'avait toujours répété. Cela étant, l'héroïne ne prenait pas forcément la route du célibat qui ouvrait Birds of Prey de Caty Yan : dans le Suicide Squad original, Harley serait restée dans l'équipe pour finir avec Deadshot, puisque le projet devait toutefois garder la même scène finale, avec le Joker qui pénètre dans la prison de Belle Reve pour une dernière confrontation avec Harley, où leur échange était un peu moins enthousiaste que celui de la version cinéma. Le personnage du Joker était lui-aussi un peu plus présent. Dans le montage proposé pour les salles, celui-ci disparaît après le crash de son hélicoptère et ne réapparaît que pour la dernière scène du film. Certaines scènes étaient aussi un peu différentes. Le personnage de Monster T (Common) devait au départ se suicider dans la scène du club de strip-tease, poussé à s'ôter la vie par le Joker qui reproche à Harley d'avoir trop attiré son attention. La scène de la transformation de la psychiatre, déjà aperçue dans la première version longue de Suicide Squad, avait aussi quelques répliques supplémentaires. Une autre séquence coupée au montage devait expliquer comment Joker avait retrouvé la piste de Harley et de son incarcération à Belle Reeve, en menaçant le juge qui siégeait au procès de la jeune femme. Quelques autres scènes se promènent dans le tas : un Killer Croc plus bavard et intelligible qui propose à Deadshot de travailler pour lui, comme pour rappeler le passé de super-méchant de ce personnage très largement ignoré au montage, quelques scènes de flirts entre Deadshot et Harley, quelques blagues et quelques éléments de la bataille finale, au cours de laquelle Enchantress aurait apparemment pris en volume et hérité d'une grosse épée. L'Enchantress devait aussi contrôler certains des membres de l'équipe pour les pousser à s'affronter, parmi lesquels Katana et Killer Croc. Elle devait aussi travailler pour Steppenwolf sous le contrôle d'une mother box, ce dernier préparait une invasion à travers elle. Dans l'ensemble, le projet ne varie pas si diamétralement de la version cinéma, et on peine encore à trouver les fameuses scènes soulignant le racisme de Captain Boomerang. On notera toutefois que le personnage de Diablo n'était pas censé mourir dans le scénario original, survivant à son affrontement contre l'Incubus. Pour couronner le tout, David Ayer a souligné que toutes les scènes qu'il a écrites ont déjà été tournées, à l'exception du combat contre l'Enchantress, probablement pas terminé en post-production, on imagine assez facilement que la version originale serait facile à mettre en boîte. Cela étant, la production les a coupées au montage. Et de son côté, Warner Bros a fait le choix de sortir The Suicide Squad en 2021, pour tourner la page. Avec la série The Peacemaker en 2022, il n'est pas certain que le studio acceptera de céder cette fois-ci, compte tenu des problèmes posés par la Zack Snyder's Justice League pour la canonicité du film New Gods, sacrifié par peur d'irriter les adorateurs du Darkseid de la "Snyder Cut".
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingZack Snyder influence le film Wonder Woman en 2017, comme coscénariste et producteur, qui au départ voulait lui donner une version plus violente comme le montre cette photo, qu'il a partagée sur Twitter, où l'ont On peut reconnaître à ces costumes et à l'apparence physique des personnages que Wonder Woman participait à la guerre de Crimée (1853-1856) et qu'elle collectionnait visiblement les têtes de ses adversaires comme des trophées, et les divergences avec Warner Bros commencèrent avec le départ de la réalisatrice Michelle MacLaren en 2015 qui voulait porter sur grand écran une héroïne badass avec  Gal Gadot choisie pour le rôle dès 2013 dans des scènes épiques à la Braveheart avec Sean Bean et Eva Green pour incarner deux méchants du film, le dieu de la guerre Arès et la magicienne Circé, vite remplacée par Patty Jenkins. Zack Snyder la suivra dans son choix de transposer ses aventures en 1918, qui permettait d'établir une juxtaposition entre ce personnage féminin imposant, issu d'une tribu de femmes puissantes et indépendantes, et les premières suffragettes de cette époque, et cela permettait de montrer Wonder Woman dans une guerre où les héros n'existent pas parce qu'il est impossible d'être un héros si on ne sait pas contre qui on se bat. Le film fut un succès. Et il préparait Justice League pour 2017. Les plans de trilogie sont réduits par Warner, mais le réalisateur tourne la 1re version du film. Hélas, un drame familial (le suicide de sa fille) mène à un retrait bien légitime. Warner nomme alors Joss Whedon pour orienter Justice League différemment. Sauf que ce dernier a par la suite discrètement exprimé son mécontentement, et que sa propre vision du projet aurait elle aussi été modifiée par le studio. Le réalisateur a d'ailleurs quitté son projet Batgirl à la Warner, laissant imaginer que tout n'avait pas été rose de son côté. Au final, il y a bien le sentiment que ce sont les producteurs qui ont dirigé et détruit le film, qu'ils ont contrôlé jusqu'au bout à la place de Snyder et Whedon. Cela aboutit à un film hybride et à un échec critique et populaire, mais la rumeur évoque rapidement une 1re version qui serait meilleure. Après cet échec, Jon Berg et Geoff Johns ont été remplacés en 2018 par Walter Hamada et Chantal Nong, suite au désastre Justice League. Entre temps, un paquet de projets était abandonné (, Deadshot, Booster Gold, Deathstroke, Deadshot ou encore un film centré sur le Joker et Harley Quinn). Ce qui peut montrer que les films Justice League aurait pu avoir un nombre de personnages impressionnant. Pour voir le montage original de Snyder, les fans se mobilisèrent sur internet, et obtiennent finalement la sortie en 2021 sur HBO Max de Zack Snyder's Justice League. Soit une version de 4 h, avec le montage initial et plusieurs rajouts. Un événement qui donne envie aux fans de voir plus de l'univers DC made in Zack Snyder, même si l'ensemble enclenche des débats rudes entre spectateurs. Zack Snyder, lui, appuie directement sur le curseur de l'émotion en reprenant les images de la mort de Superman — survenue à la fin de Batman v Superman : L'Aube de la Justice. Son ultime souffle provoque un écho immense qui ne va pas échapper aux ennemis. Avec la mort de Superman, la Terre perd son plus grand défenseur et devient une cible facile pour de potentiels envahisseurs. En plus de tirer sur la corde sensible, cette introduction s'apparente à un meilleur point d'ancrage pour la suite des événements. Pour la cohérence, c'est beaucoup mieux. Steppenwolf n'est qu'un pion qui cherche à se racheter auprès de Darkseid, le vrai super-vilain de l'histoire (et celui qui a perdu cette fameuse bataille face aux anciens héros). En résulte un développement beaucoup plus nuancé de Steppenwolf, qui n'est plus un simple envahisseur sans âme. Au passage, Steppenwolf en a profité pour changer de look. Peu impressionnant dans Justice League, il gagne indéniablement en charisme avec Zack Snyder (il faut un peu fermer les yeux sur les incrustations 3D). Il apparaît sous des traits beaucoup moins humains, avec une armure composée de multiples petits pics. Pour l'anecdote, il s'agit en réalité du design original de Steppenwolf, jugé trop effrayant pour le Justice League de 2017. Cyborg, a l e droit à une vraie place dans l'histoire, avec plus de séquences fortes (notamment avec son père). C'est, au passage, une belle revanche pour l'acteur Ray Fisher, qui a dénoncé le comportement douteux de Joss Whedon pendant le tournage du premier Justice League. Les deux heures supplémentaires profitent aussi aux autres super-héros, comme Flash (mieux introduit et l'apparition de Kiersey Clemons comme Iris Ouest), Aquaman (meilleure mise en avant de ses relations compliquées avec les Atlantes) ou encore Wonder Woman (sa place parmi les Amazones). Mais de tous les membres de la réunion de super-héros, c'est clairement Cyborg qui en ressort le plus grandi. Le film fait revivre Superman, vu comme le seul espoir pour battre Steppenwolf. Toutefois, dans la version de Zack Snyder, Superman enfile un costume noir, une tenue qui n'a rien à voir avec un éventuel penchant pour le mal. Comme l'explique Zack Snyder dans une vidéo publiée par I Minutemen, le costume noir est un rappel de ses origines et de sa famille kryptonienne, «Le costume bleu est son costume de héros. Le costume de sa destinée. Le noir est plus personnel, de bien des manières.» En plus d'une bataille qui ne se déroule pas tout à fait de la même manière (mais qui se conclut par la défaite de Steppenwolf), la Snyder Cut nous gratifie d'un épilogue semant des graines pour d'éventuelles suites. Il intègre la scène post-générique de Justice League (la rencontre entre Lex Luthor et Deathstroke) et un nouveau Knightmare (un cauchemar de Batman qui pourrait bien être un rêve prémonitoire, et une scène post-générique où on le voit avec Mera, Deathstroke, Cyborg, Flash et le Joker de Jared Leto mieux traité). Sans oublier l'apparition de Martian Manhunter, normalement membre de l'alliance des super-héros. La Warner voulait tourner Birds of Prey, le spin off sur Harley Quinn, dès l'hiver 2018 avec Cathy Yan comme réalisatrice, d'après un scénario signé Christina Hodson. Mais aux dépend des projets Suicide Squad 2, même si le tournage devait débuter devrait pas débuter avant l'automne 2018, où l'intrigue met alors en scène la Suicide Squad traquant Black Adam que devait alors interpréter Dwayme 'The Rock' Johnson, et toujours repoussé du fait que Will Smith était trop occupé sur d'autres tournages, malgré le retours de Jared Leto, et Gotham City Sirens le long métrage centré sur des super-méchantes de l'univers DC Comics, parmi lesquelles Catwoman, Harley Quinn et Poison Ivy, n'étaient plus les prochains projets DC Comics à être en chantier. Et le spin off sur Harley Quinn et le Joker nommé Harley Quinn vs Joker emmené par Margot Robbie et Jared Leto avait été repoussé.
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingEn 2018, devait suivre le film The Flash qui fut repoussé à cause de différends scénaristiques. Alors que les scénaristes Francis Daley et Jonathan Goldstein avaient pris une direction légère et inspirée d'Aquaman, Ezra Miller envisageait quant à lui quelque chose de plus sérieux. L'acteur avait donc pris les choses en charge et proposé un scénario de son cru. Il semblerait que Warner ait opté pour la deuxième option. Aquaman lui sorti en 2018, mais il aurait pu l'être dans une version différente,  puisque le Snyder Cut a abordé le roi Orm et pourquoi on ne pouvait pas lui faire confiance pour le moment. Non seulement cela, mais ces moments mineurs ont en fait mis en place les événements du film Aquaman à eux seuls. Que les fans le veuillent ou non, l'avenir de Knightmare était quelque chose que Snyder recherchait, et son plan pour cela mettait fortement en vedette Aquaman et Mera. Dans cet avenir, Arthur a été tué et Mera a fait équipe avec Batman simplement parce qu'elle était tellement déterminée à se venger. Le Snyder Cut a prouvé que Snyder avait de grands projets pour Aquaman et son histoire va de l'avant, même si le public ne les verra jamais. Pourtant, James Wan le réalisateur d'Aquaman a alors conçu un film digne du matériau d'origine Snyder, puis, en désaccord avec Warner, l'a montré à Snyder afin d'obtenir son «consentement» à travers  des montages du film, des projections tests et des story-boards pour être sûr de bien s'aligner sur ce qu'il voulait à l'origine. Et Snyder a donné son consentement, disant que c'était ce qu'il avait toujours voulu. Le succès fut au rendez-vous. Enfin Batman devait suivre. Mais en 2017, Ben Afflek décide de tout arrêter et transmet le flambeau de la réalisation du film à Matt Reeves. Depuis, le projet a été totalement repensé. Cela est notamment passé par le choix d'un nouvel acteur, afin d'incarner un Batman plus jeune. C'est alors Robert Pattinson qui a été choisi. Mais nombreux sont ceux qui regrettent la fin tragique qu'a rencontré le projet de Ben Affleck. Zack Snyder, réalisateur emblématique de films DC, fait partie de ceux qui aimeraient voir la vision de l'acteur se concrétiser. Il l'a d'ailleurs déclaré haut et fort lors d'une interview accordée à John Doe. «Écoutez, j'aimerais que Ben fasse ce film Deathstroke. Ce serait incroyable. Je ne sais pas ce qu'il va faire, ou ce qu'ils (Warner Bros.) veulent qu'il fasse, mais j'adorerai le voir réaliser ce film. Ca serait tellement cool. Et Joe (acteur de Deathstroke) est incroyable.» Zack Snyder semble réellement enjoué par le projet imaginé par Ben Affleck. L'acteur avait pour ambition de faire de The Batman une production bien plus sombre que les précédentes. De plus, le film n'aurait pas uniquement été centré sur le Chevalier Noir. Deathstoke, incarné par Joe Manganiello, devait aussi avoir une place importante dans l'intrigue. L'acteur, qui aurait dû donner vie au mercenaire dans le film, avait par ailleurs teasé le projet et nous avait dévoilé un scénario de rêve. «C'était une histoire vraiment sombre dans laquelle Deathstroke était une sorte de méchant de film d'horreur qui détruisait la vie de Bruce de l'intérieur. C'était systémique : il tuait tous ceux qui étaient proches de Bruce et détruisait sa vie en le faisant souffrir, parce qu'il considérait Bruce comme responsable de quelque chose qui lui était arrivé.» D'ailleurs le projet pour un film Deathstroke était toujours d'actualité en 2018, Manganiello explique dans un premier temps que Warner avait demandé à l'acteur de se garder un emploi du temps flexible, dans le but d'utiliser le personnage à la fois pour le film The Batman (de Ben Affleck, une donnée déjà connue), mais aussi potentiellement pour un Suicide Squad 2. "Il y a eu 4 ou 5 versions de Suicide Squad 2 pour lesquelles j'étais en attente de dates, il fallait qu'un acteur se libère et on était prêts à y aller."  De même, un film solo mené par Gareth Evans (le réalisateur des fantastiques The Raid) était à un moment prévu, mais les discussions initiées ont fini par retomber à plat - et les remous chez DC Films n'ont pas aidé à mener le projet à se concrétiser. "Quand le calme est revenu, ce n'était plus une priorité de faire un film à 40 M$ de budget sur l'origine d'un vilain qui n'est en fait qu'une backstory" (une histoire de fond, dans le sens où ce qui importe était ce qu'allait faire Deathstroke dans le "présent"). Au cours des dernières années, Evans avait également rappelé en interview qu'il n'y avait pas eu de suite aux premières discussions, et ces dernières paroles viennent donc sceller le sort du projet, qu'on ne voit pas être remis au goût du jour quel que soit l'engouement potentiel généré par la version Knightmare de Deathstroke qui nous sera donnée de voir la semaine prochaine dans la Snyder Cut de la Justice League. Will Smith qui incarnait Deadshot dans le film Suicide Squad, aux côtés de Margot Robbie et Jared Leto (respectivement Harley Quinn et le Joker), souhaitait un film propre à son personnage, Deadshot, des discussions se sont tenues alors à ce sujet, mais le film ne resta qu'un projet vu que Will Smith était très occupé sur d'autres projets.
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingEn 2019, devait sortir Shazam dont Warner souhaitait faire un film à la tonalité plus sombre, surfant sur le succès de The Dark Knight, puis projet est resté ensuite au fond des tiroirs jusqu'en juillet 2017 et l'embauche de David F. Sandberg en tant que réalisateur, avec Zachary Levi qui se glissa dans le costume de Shazam, Asher Angel dans celui de Billy Batson et Mark Strong dans celui de Sivana, poussa plutôt à en faire une comédie d'action super-héroïque. Et même si le réalisateur n'a pas parlé avec Zack Snyder, le film "Shazam" se terminait avec l'arrivée de Superman, ce qui semblait le lier à la Justice League. Atom sur une proposition de Zack Snyder rejetée par Warner Bros devait suivre.  Il a confié à Entertainment Weekly qu'un film Atom aurait pu voir le jour. En effet, le cinéaste avait proposé à Warner Bros un film sur Ryan Choi alias Atom, joué par Ryan Zheng dans le Snyder Cut. «Oui. J'avais proposé à Warners de faire un film Atom avec lui en Chine, comme un film de super-héros avec des acteurs chinois. C'était mon objectif.» a déclaré Snyder. Rappelons que Ryan Choi est l'un des nombreux personnages qui avaient été retirés du Whedon Cut de 2017. Joué alors par l'acteur Zheng Kai, il a un rôle secondaire dans le film en tant que membre de STAR Labs, travaillant aux côtés du père de Cyborg, Silas Stone, et est un expert en nanotechnologie, faisant allusion à son alter ego à partir des comics. Justice league Partie 2 aurait bouclé cette année, puisque dans le film, Lex Luthor aurait peaufiné son équipe de super-vilains en compagnie de Deathstroke  avec le Dr. Maru, Ocean Master, Black Manta, Captain Cold et le Riddler, comme c'est suggéré dans Zack Snyder's Justice League. Wonder Woman retourne sur Themyscira, Flash fait libérer son père, Aquaman et Mera unissent les Sept Royaumes d'Atlantis, Batman découvre le Riddler qui se suicide après avoir découvert le secret de l'équation d'anti-vie. Superman dit que Clark Kent n'existe plus, Lois découvre les plans de Lex, mais il possède déjà les trois Motherboxes et invoque Darkseid qui débarque sur Terre pour prendre le contrôle de l'équation anti-vie. Il gagne contre la Justice League, plein de gens meurent. Contrairement à Lex Luthor, Darkseid ne cherche pas à tuer Superman, mais veut plutôt l'asservir. Le puissant extraterrestre aurait alors décidé de tuer Lois Lane, pour corrompre le kryptonien. Comme c'est suggéré dans la vision de Cyborg dans Zack Snyder's Justice League, Darkseid parvient à faire plier Superman, qui finit à la solde du tyran en succombant à l'équation anti-vie devenant une grave menace pour l'humanité. À cause de la mort de Lois, Superman devient totalement incontrôlable et tue Lex Luthor sans autre forme de procès. Par la suite, il aide Darkseid à conquérir le monde, menant à la séquence du Knightmare dans Batman v Superman, 5 ans plus tard, pour la troisième partie. En réalité, l'échec de la Justice League aura des conséquences puisqu'en 2019, le PDG de Warner, Kevin Tsujihara, confirmait que l'univers étendu n'était plus une priorité : "L'univers n'est pas aussi connecté que ce nous pensions qu'il serait il y a cinq ans [...]. Ça ne veut pas dire que nous n'allons pas, à un moment, revenir à cette notion d'un univers plus connecté. Mais ça me semble être la bonne stratégie pour l'instant". D'où l'apparition de Superman à la fin de Shazam!... sans en montrer le visage, histoire de ne pas s'embarrasser de Henry Cavill si besoin. Une version live-action du personnage de Lobo est apparue dans la deuxième saison de la série préquelle de Superman Krypton en 2019 avec Emmett J. Scanlan dans le rôle. À l'époque, il était prévu que Scanlan réalise sa série dérivée Lobo, mais l'émission a été annulée lorsque Krypton a été annulé la même année. Il y a eu des plans chez Warner Bros pour amener Lobo sur grand écran depuis plus d'une décennie. À un moment donné, Guy Ritchie était attaché à diriger un film live-action Lobo avant que le projet n'échoue. En 2012, Dwayne «The Rock» Johnson a déclaré qu'il était en pourparlers avec le studio pour jouer potentiellement le rôle avec Brad Peyton réalisant, même s'il finira par quitter le film pour jouer dans Black Adam qui ne verra le jour qu'en 2022. Il y a quelques années, Michael Bay aurait été en pourparlers pour diriger Lobo en 2018, mais le projet tourne dans l'enfer du développement depuis lors.
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingEn 2020 aurait suivi les films Cyborg (avec Ray Fisher), et Green Lantern. Le film Cyborg devait sortir le 3 avril 2020, celui-ci initialement annoncé par Warner Bros en 2014 au cours des premiers jours de ce que nous connaissons maintenant sous le nom de DCEU et Ray Fisher avait été choisi pour jouer le rôle de Victor Stone, alias Cyborg, d'abord brièvement dans Batman v Superman: L'Aube de la Justice en 2016, puis plus tard, de manière beaucoup plus significative, dans Justice League en 2017. Le plan était de donner ensuite au personnage un caractère autonome après la grande équipe malheureusement les choses furent toutes autres avec le succès. Quant au film Green Lantern Zack Snyder a confirme qu'il a choisi le Green Lantern de John Stewart dans sa Justice League. Snyder a ensuite expliqué comment il avait rencontré Wayne T. Carr par l'intermédiaire de Ray Fisher, qui joue Cyborg dans Justice League,  un personnage dont l'arc a été essentiellement coupé de la version de Joss Whedon. Bien que Carr n'apparaisse pas dans le film de Snyder, le réalisateur a déclaré que l'acteur était néanmoins ravi de voir à quel point il se débrouillait sur HBO Max. Lorsqu'on lui a demandé si nous pourrions jamais voir les images supprimées de Green Lantern (en utilisant un costume CGI), Snyder a dit qu'il ne le savait pas. Compte tenu de la réaction des fans à l'art ci-dessus, une chose est sûre, Carr semble être l'incarnation de John. Il a l'air plus convaincant, redoutable et précis que l'Hal Jordan de Ryan Reynolds, une autre itération qui est presque apparue dans le Snyder Cut. Avec le Snyderverse abandonné, Warner Media travaille sur une   émission télévisée Green Lantern Corps pour HBO Max mettant en vedette John, le Golden Age Green Lantern, Alan Scott, Jessica Cruz, Simon Baz et Guy Gardner. Quoi qu'il en soit, cela aurait été formidable de voir Carr jouer sans doute la lanterne la plus aimée des suites de Justice League. En 2021 ou 2022, Justice League 3 aurait alors présenté une nouvelle Ligue des Justiciers composée de Green Lantern qui débarque et aide les héros survivants, Flash, la moitié de Cyborg, Deadshot et Mera contre Evil Superman. Ces derniers se seraient alors sacrifiés pour donner plus de temps à Flash pour qu'il remonte le temps afin de convaincre Batman de sauver Lois Lane. Le Chevalier Noir aurait donc été obligé de donner sa vie pour sauver Lois et ainsi éviter que Superman ne passe du côté du côté obscur. Une séquence teasée, elle aussi, par le Knightmare. C'est au moment du sacrifice de Bruce Wayne que Superman gagne en puissance et en conviction. Donnant tout pour venger son ancien collègue et protéger sa bien aimée. Cette fois, la Justice League est préparée et les armées des Hommes, des Amazones et des Atlantes, en plus du Green Lantern Corps, se rebattent contre les troupes de Darkseid dans une énorme bataille regroupant tous les héros de cet univers. Alors que l'armée de Darkseid envahit la Terre, les derniers super-héros s'unissent contre cette menace inédite. Évidemment, les gentils finissent pas l'emporter malgré la mort de la reine des Amazones Hippolyte, Wonder Woman apporte la paix dans le monde, Cyborg est devenu un dieu numérique qui peut se donner une apparence humaine, Aquaman devient le Roi incontesté d'Atlantis, qui aime la surface désormais, et Superman continue sa vie avec Lois Lane. Leur enfant, dans les plans de Snyder, était voué à devenir le nouveau Batman. Malheureusement Warner Bros n'a pas eu les mêmes plans d'ensemble préférant aux films sombres de Zack Snyder des films ressemblant au Marvel Cinematic Universe. Cela n'empêcha pas Zack Snyder de produire et Wonder Woman 1984 de Patty Jenkins en 2020 afin de stabiliser solidement le Snyderverse. Sorti sur HBO Max, Wonder Woman 1984 a réuni la réalisatrice Patty Jenkins et Gal Gadot après le succès de leur première équipe dans Wonder Woman à partir de 2017 qui voit le retour de Chris Pine. Pour la réalisatrice, "l'apogée de la civilisation et de la société occidentales, et cela offre donc l'opportunité d'explorer comment Wonder Woman traiterait les types de méchants qui viennent de cette époque". Il a vu la princesse de Themyscira dans les années 80 au plus fort de la Guerre froide entre les États-Unis et l'URSS. Elle a affronté deux adversaires à cette époque, l'homme d'affaires Maxwell Lord, qui englobe une composante de la culture des années 80 qui est celle d'obtenir tout ce que l'on veut, comme on le peut, mais pour y avoir droit cela coûte très cher, et Barbra Ann Minerva / Cheetah, une archéologue britannique, héritière d'une vaste fortune, qui acquiert ses pouvoirs grâce à une potion donnée par la sorcière Circé au cours d'une expédition en Afrique, interprétés par Pedro Pascal et Kristen Wiig, mais a également obtenu un allié grâce au bref retour de Steve Trevor. Wonder Woman 1984 a été une expérience formatrice pour Diana car elle a non seulement acquis de nouvelles compétences de super-héros, mais a également finalement appris à accepter pleinement la mort de Steve. D'ailleurs, Snyder a adoré Wonder Woman 1984, où il a beaucoup aimé l'utilisation du lasso de vérité comme son arme principale. Et même si Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn en 2020 n'a pas été produit par Zack Snyder, il se concentrait sur l'émancipation de Harley Quinn, et a renforcé Harley en tant qu'anti-héroïne complexe et indépendante, faisant équipe avec Black Canary, Renée Montoya et Huntress contre Black Mask, reprenant en grand partie ce que montrait la Suicide Squad d'Hayer pour son émancipation, sans la Suicide Squad.
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingAprès la sortie de Zack Snyder's Justice League, de nombreux fans ont commencé à demander une suite et plus de films dans l'univers étendu de DC qui seraient plus conformes aux plans originaux de l'univers dirigé par Zack Snyder, en utilisant le hashtag #RestoreTheSnyderVerse sur les réseaux sociaux et les médias. Malgré la réception très positive du film par les fans et la réception critique généralement positive ainsi que son succès commercial global, il n'y a eu aucun mot officiel sur d'autres films "Snyderverse", bien que Zack Snyder reste optimiste. Le 22 mars 2021, la PDG de WarnerMedia, Ann Sarnoff, a déclaré dans une interview à Variety que même si elle appréciait le travail de Snyder et ses contributions à DC, la Justice League de Zack Snyder était «l'achèvement de sa trilogie» et mettait l'accent sur la stratégie multivers de DC. Le 8 août 2021, le producteur Charles Roven a déclaré au Hollywood Reporter qu'il s'attendait à ce que lui et sa société Atlas Entertainment produisent une suite de Justice League, bien qu'il ait dit que c'était probablement "dans un certain nombre d'années". Alors que tout espoir de voir un jour Justice League 2 semblait quasi-nul, contre toutes attentes, il sera en fait possible de le découvrir. Mais sous une autre forme. En effet, on apprend aujourd'hui qu''un projet intitulé The Dreamscapes of Justice League : A Motion Comics, va voir le jour. Très ambitieux, ce projet trouve son origine chez un collectif de fans du Snyderverse. Depuis la sortie de Zack Snyder's Justice League, les fans du cinéaste réclament à cor et à cri une suite. Alors que la Warner a refusé de produire les deux volets suivants de la trilogie prévue par Snyder, vous allez pouvoir découvrir la suite du Snyder Cut. Très attendu, Zack Snyder's Justice League a été un des événements cinématographiques du printemps 2021. En quatre heures, le réalisateur de Man of Steel et de Batman v. Superman : L'Aube de la Justice est à la fois parvenu à panser les plaies de la version cinéma et à redonner espoir aux spectateurs déçus par un DCEU en dents de scie. Pourtant, malgré l'immense succès d'estime du film, la Warner refuse de produire les deux suites prévues par le réalisateur, et demandées par les fans.
 
Le Snyderverse, la franchise d’un amoureux des comics sabotée par le marketingMême si le Snyderverse n'est plus, Zack Snyder a encore produit The Suicide Squad en 2021 pour que son héritage ne soit pas perdu. D'ailleurs avant de confronter son escouade à Starro, l'étoile de mer géante, James Gunn avait une autre idée en tête pour le grand méchant de "The Suicide Squad" : Superman, car  ils "auraient dû arrêter [le super-héros] pour une raison... Parce que la situation aurait dégénéré ou qu'il aurait été contrôlé par quelqu'un. Et donc ce groupe de super-vilains minables aurait dû affronter le super-héros le plus puissant du monde." Ce qui reste du Snyderverse se résume à Bloodsport qui a envoyé Superman à l'hôpital avec une balle en kryptonite, et un vague sous-entendu sur la vie compliquée de Harley jusque là. Margot Robbie, Joel Kinnaman, Jai Courtney et Viola Davis reprennent leurs rôles. Cependant, depuis lors, un certain nombre de choses se sont produites, indiquant un engagement supplémentaire envers les films de Snyder. Kiersey Clemons rejoindre le film The Flash qui sortira en 2022 comme Iris West, Ben Affleck (un partisan vocal de Snyder)  et Michael Keaton reviennent dans le rôle de Batman, le costume de Supergirl de Sasha Calle embrassant la même esthétique que celui de Cavill permettant l'exploration du multivers façon DC dans un film complexe pour un concept fantastique de réunir toutes ces générations de super héros, Aquaman 2 obtient le titre Aquaman et le royaume perdu (qui était l'histoire que  les tableaux blancs de Snyder avaient présentée pour Aquaman 2) avec le casting original, composé de Jason Momoa, Amber Heard (Mera), Patrick Wilson (Orm Marius / Ocean Master) et Yahya Abdul-Mateen II (David Kane / Black Manta), attaché dans un rôle beaucoup plus important qu'auparavant, dans un film est plus sombre, plus profond et plus vaste en termes de construction du monde, et Momoa a aussi participé à l'écriture du scénario, et maintenant J.K. Simmons revient dans Batgirl sur HBO Max qui aura dans le rôle titre Leslie Grace, il y a un certain nombre d'indications que le DCEU n'abandonne pas totalement le travail de Snyder , mais au lieu de s'appuyer dessus. Certes, The Flash a également perdu Ray Fisher et Billy Crudup, mais les deux étaient censés apparaître dans le film au départ et leurs départs n'étaient pas pour des raisons liés à l'histoire.
 
Même si «Warner Bros. a été agressivement anti-Snyder, pour ainsi dire» avoue Snyder, expliquant la position du studio par rapport à ce DCEU alternatif, il est heureux de voir qu'«ils ont de toute évidence changé d'avis à ce propos.»
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://45secondes.fr/lobo-est-le-seul-film-dc-qui-interesse-vraiment-dave-bautista-je-serais-partout/, https://dcextendeduniverse.fandom.com/wiki/Zack_Snyder, https://dcextendeduniverse.fandom.com/wiki/Zack_Snyder's_Justice_League">https://dcextendeduniverse.fandom.com/wiki/Zack_Snyder's_Justice_League, https://www.dcplanet.fr/272225-plans-zack-snyder-suites-justice-league, https://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-justice-league-2-et-3-devaient-montrer-la-mort-de-batman-et-le-fils-de-superman-34188.htm, https://fr.ign.com/justice-league-of-america/54024/news/justice-league-zack-snyder-explique-que-warner-bros-reste-agressivement-anti-snyder, https://hitek.fr/actualite/zack-snyder-film-sombre-batman-ben-affleck-deathstroke_26272, https://hitek.fr/actualite/restorethesynderverse-zack-snyder-espoir-fans-suite-justice-league_28543, https://screenrant.com/justice-league-green-lantern-john-stewart-wayne-carr/, https://screenrant.com/justice-league-movie-atom-ryan-choi-cameo/, https://screenrant.com/justice-league-snyder-cut-wonder-woman-1984-change/, https://screenrant.com/zack-snyder-justice-league-movie-superman-story-reaction/, https://screenrant.com/zack-snyderverse-dceu-continue-movies-shows-how/, https://topcomics.fr/snyderverse-7-personnages-dc-comics-detournes-par-zack-snyder-dans-ses-films, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18666812.html, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18672444.html, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18695810.html, https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247559.html, https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250222.html, https://www.cbr.com/justice-league-snyder-cut-saved-aquaman/, https://www.cineserie.com/news/cinema/justice-league-2-et-3-comment-devait-se-terminer-lhistoire-de-superman-4153401/, https://www.cineserie.com/news/cinema/snyderverse-zack-snyder-revele-avoir-pense-a-integrer-le-robin-de-the-dark-knight-rises-4311714/, http://www.comicsblog.fr/40239-Joe_Manganiello_revient_sur_lannulation_du_film_Deathstroke, http://www.comicsblog.fr/41461-Suicide_Squad__les_partisans_dune_ayer_Cut_leachent_tout_un_tas_deeleements_sur_les_reeseaux, https://www.eklecty-city.fr/cinema/justice-league-dc-comics-chronologie-snyderverse/, https://www.eklecty-city.fr/cinema/justice-league-zack-snyder-a-propose-un-film-sur-atom/, https://www.ecranlarge.com/films/news/1053540-aquaman-zack-snyder-aurait-aide-james-wan-a-effacer-les-erreurs-de-justice-league-et-joss-whedon, https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1389196-apres-le-snyder-cut-the-suicide-squad-et-si-cetait-ca-le-vrai-mea-culpa-de-warner, https://www.fredzone.org/david-ayer-ne-dement-pas-des-pages-du-script-original-de-the-suicide-squad-ont-bien-fuite-sur-twitter-6958, https://www.journaldugeek.com/2019/12/12/dc-the-flash-date-sortie/, https://www.justfocus.fr/cinema/apres-suicide-squad-un-spin-off-special-deadshot.html, https://www.melty.fr/the-flash-le-film-un-blockbuster-tres-eloigne-des-autres-films-de-super-heros-a770694.html, https://www.numerama.com/pop-culture/698543-quelles-sont-les-principales-differences-entre-justice-league-et-la-snyder-cut.html, https://www.troyes-obs.fr/divertissement/56690/wonder-woman-1984-zack-snyder-a-ecrit-a-patty-jenkins-a-propos-du-film/, et https://www.urban-fusions.fr/le-film-cyborg-de-dc-aurait-ete-publie-aujourdhui-si-le-dceu-ne-setait-pas-effondre/.
 
Merci !
Tags : Cinéma, comics
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#Posté le jeudi 09 septembre 2021 06:48

Modifié le jeudi 09 septembre 2021 07:05

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