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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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“ Ici et maintenant ! ” - samedi 16 janvier 2021 13:41
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1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2)

1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2) Le 1er février 1792, c'est l'adoption du décret sur le passeport, désormais toute personne dot être munie d'un passeport, sous peine d'arrestation, et l'Assemblée rejette la proposition du comité de la marine qui demandait le renvoi du ministre de la marine, Bertrand de Molleville, qui ne s'entendait pas avec son collègue à la guerre, Louis de Narbonne, et avait avec lui de perpétuelles contestations. Tandis que Camille Desmoulins publie Jean-Pierre Brissot démasqué, un violent et injuste libelle contre ce dernier, mais pas pour un partisan se la paix comme Desmoulins qui appuie Robespierre contre une guerre aventureuse qui serait profitable à la cour royale et au triumvirat autour de Barnave pour se débarrasser des Jacobins. Le 2 février, Catherine II la Grande fait publier un manifeste «contre les principes des révolutions de France et de Pologne», cette dernière est une ennemie acharnée de la Révolution française, et veut rétablir la monarchie absolue en France, sans oublier pour autant ses intérêts immédiats, puisqu'elle veut dépecer la Pologne. Le 3 février, c'est la mort du député Cerutti qui avait animée la Feuille Villageoise avec Rabaut Saint-Étienne, proche de Mirabeau, ce dernier lui confia la rédaction de certains discours.
 
1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2) Le 5 février, Le Coz demande à l'Assemblée la suppression des congrégations religieuses. Le rapport du ministre de l'intérieur, Cahier de Gerville souligne les troubles de subsistances lié à l'approvisionnement des grains, et attire l'attention sur les affaire religieuses, qui expliquent selon lui l'émigration. Dans un nouveau rapport le 18 février, il s'inquiète de la rareté numéraire des subsistances et souligne les troubles politiques suscités par les prêtres réfractaires. Il dénonce les Jacobins comme auteurs de ces troubles. Cette situation s'explique par le fait que des émeutes de subsistance dans plusieurs départements comme à Noyon et dans l'Oise le 6 février, où le roi dépêchera, pour rétablir l'ordre, le général Gouy d'Arcy (ancien constituant), il ne pourra rien faire et rebroussera chemin, à Avignon le 9 février, à Crozon en Bretagne le 12 février, où le directoire départemental envoie des commissaires pour rétablir l'ordre, à Monthléry le 13 février avec le pillage de magasins, et à Saint-Omer, où la foule se rassemble et demande la libération des prisonniers incarcérés depuis la fin décembre, et des heurts s'étaient déroulés, et l'ordre rétabli, à Dunkerque le 14 février où les magasins du port sont pris d'assaut et pillés, ce qui pousse la municipalité à faire appel à la force armée et à proclamer la loi martiale, à Béthune c'est la rébellion de soldats d'un régiment d'infanterie le 18 février qui refusent d'obéir à leurs gradés, à Beauvais, le 23 février les troupes appellent à la raison la population, et le même jour à Mende, la municipalité «aristocrate» chasse les patriotes, et à Évreux, le 26 février, où les «taxateurs» composent une véritable armée, ce qui leur permet de taxer grains et autres marchandises à leur gré. Durant ces émeutes, l'autorité et la garde nationale ne semblent pas s'y opposer.
 
1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2) Le 6 février,  c'est le décret contenant l'acte d'accusation contre les frères du roi, Condé et Calonne. Et «Les Révolutions de Paris» publient une lettre de Pétion à Buzot, à propos de la bourgeoisie qui se sépare du peuple. Buzot qui a été membre de l'Assemblée nationale constituante de 1789-1791, il prend vigoureusement parti contre la monarchie, la noblesse et le clergé. Dès le 6 août 1789, il définit les biens de l'Église comme la propriété de la Nation et réclame leur nationalisation. Il demande également le droit pour tous les citoyens de porter des armes. Rentré à Évreux après la dissolution de la Constituante, il devient, le 7 février 1792, le premier président du tribunal criminel nouvellement installé dans l'ancien séminaire des Eudistes. C'est à cette époque, lors d'un voyage à Paris, qu'il fait la connaissance de Manon Roland dont il s'éprend. Dans cette lettre à Buzot, Pétion voit la bourgeoisie se mettre au-dessus du peuple, et ce dernier s'irrite contre elle, alors que les privilégiés essayent de retrouver leur pouvoir. Le 7 février 1792,  c'est la convention militaire entre la Prusse et l'Autriche, c'est une alliance défensive conclue à Berlin pour réprimer les troubles en France et à Berlin, qui aboutit au traité d'alliance entre les deux pays le 16 février. Le 9 février, l'Assemblée réussit à faire passer le décret confisquant les biens des émigrés. Ceux–ci sont confiés à la nation. 
 
1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2) Le 10 février, Robespierre modifie son angle d'attaque, et le titre de son intervention éditée par ordre du club ne comporte pas le mot 'guerre', et il veut parler des moyens de sauvegarder la patrie. Son programme va bien au-delà de la guerre contre les émigrés et les souverains européens. Il veut protéger l'action des clubs et révolutionner l'armée autour des citoyens soldats qui seraient mobilisés autour des productions des armes ainsi que par les fêtes patriotique et les représentations théâtrales révolutionnaires tout en renouvelant sont souhait que les citoyens passifs puissent entrer dans la garde national et de licencier les officiers de l'armée, mais il propose aussi le rappel des gardes françaises et la permanence des sections de Paris, dénonçant les ennemis de la révolution, et dénonçant les législateur laissant la guerre civile s'étendre dans le Midi (comme nous l'avons vu plus haut), et qui ne contrôle pas assez l'exécutif et ses commissaire. Il estime que le salut de la révolution passe par la publicité des débats, et souhaite que les délibérations de l'Assemblée puissent se dérouler dans une salle de 10 000 spectateurs pour que l'espace public soit libre des entraves de la cour. Il conclue que les députés ne doivent pas avoir peur des citoyens, et étouffer la guerre civile pour empêcher la guerre étrangère. Les Jacobins applaudissent le discours en décalage avec une grande partie de l'opinion, car la quasi-totalité des sociétés jacobines se prononcent en faveur de Brissot. Robespierre et Pétion sont contre la guerre et souhaite armer le peuple contre une bourgeoisie qui commence à se détourner de lui.
 
1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2) Également le 10 février, un député suppléant à l'Assemblée Nationale, et curé de la paroisse de Saint-Laurent à Paris, Charles-Alexandre de Moy publie Accord de Religion et des cultes dans un pays chez une nation libre, où il souligne l'égalité entre les cultes et préconisait la création d'une vaste religion nationale. «Tant que le culte Romain ne sera pas, aux yeux de la nation, à l'instar de tous les autres cultes, le corps politique ne jouira pas d'une santé parfaite.» Moy, qui avait remporté le prix de l'Académie de Besançon en 1776 pour un discours sur les m½urs, n'était pas anticlérical. Il insistait sur la tolérance de la nation à l'égard de «toute espèce de culte religieux en son sein, excepté néanmoins ceux dont les pratiques seraient contraires, non à la raison, ce serait trop exiger, mais aux bonnes m½urs ou à sa constitution». Il observa que, le 14 juillet 1789, «déjà le peuple Français avait osé s'intituler nation ; mais la nation n'existait point encore ». La seule fête qu'avait la nation était la fête de la Fédération, et il désapprouvait le recours aux rites catholiques pour la célébrer. Il fallait que la nouvelle religion eût son propre autel. Là, « le papiste tendra la main au Protestant, celui-ci prendra celle du Juif, tous s'embrasseront». Devant cet autel, les factions disparaîtraient aussi. Ce contexte, exacerbé par la résistance du roi vis-à-vis de la politique religieuse de l'Assemblée législative, permet d'expliquer sa conclusion sans équivoque : «Il n'y a point de milieu : ou la nation est toute catholique romaine [...] ou bien la nation n'admet pas plus pour sien le culte romain que tout autre», et elle crée son culte propre. Le livre reçut un hommage officiel de l'Assemblée nationale, qui en transmit un exemplaire au comité d'instruction publique; mais il s'attira aussi une avalanche de critiques. Jean Baptiste Joseph Gobel, évêque constitutionnel de Paris, fut parmi ses détracteurs.
 
1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2) Le 12 février, le roi sanctionne le décret amnistiant les Gardes Suisses de Nancy.  Le 13 février, le roi proteste auprès de la municipalité de Paris contre les rumeurs de son départ, au moment où l'Assemblée débat et décrète sur le serment que doivent porter les gardes du roi. Le 14 février, Robespierre envoie une courte lettre au procureur-général-syndic Roederer portant sur sa démission de sa fonction d'accusateur public au tribunal criminel du Département de Paris qui s'installe le 15 février, du fait de son absentéisme répété dû à son souhait à se consacrer à la bataille politique de plus en plus vive. Le 17 février, l'évêque constitutionnel et député, Claude Fauchet dénonce le ministre de la marine, Delessart à l'Assemblée, qui souhaite la paix et écarter le parti modéré de l'Assemblée, du fait qu'il ne collaborait pas avec la cour, il appelait à la guerre immédiate. Cahier de Gerville, ministre de l'intérieur, s'étant efforcé de réprimer les troubles qui, depuis le mois de décembre, agitaient la France entière et avaient pris un caractère alarmant au commencement de février, dénonce à l'Assemblée les Jacobins comme auteurs de ces troubles. Il est violemment attaqué par la Gironde, notamment par Guadet qui, le 20 février, déclare que la racine du mal est dans l'inaction volontaire du pouvoir exécutif et demande qu'avant tout on purge les bureaux de la «pourriture aristocratique». Le même jour, à Metz, des citoyens juifs sont exclus de la garde nationale. Le ministre Delessart s'engage aussi le 20 février à communiquer non plus des extraits ou des synthèses (qui, avant cette date, sont qualifiés dans les registres du comité de «nouvelles»), mais également des «dépêches originales» dont il donne désormais lecture au comité.
 
1792, de la guerre à la chute de la monarchie (partie 2) Le 26 février, ont lieu des troubles contre-révolutionnaire en Lozère, et le 28 févier à Rennes, tandis qu'à Aix le 26 février, est opéré le désarmement du régiment suisse d'Ernest stationné dans la ville, par la garde nationale de Marseille, et Robespierre pense le même jour marquer un point décisif lorsqu'il fait échouer, contre Loubet, un projet de circulaire affirmant que «le système de la guerre est celui qui domine le plus dans la société». Le 29 février, à l'Assemblée législative, Georges Couthon élu du Puy-de-Dôme, propose d'abolir les droits féodaux, déclarés rachetables par la Constituante, le sujet est ajourné par la chambre.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : Abel Hugo, France militaire: histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1833, Delloye, 1833, Yann Fauchois, Chronologie politique de la Révolution, 1789-1799, Larousse, 1989, Jean-Clément Martin, La Révolution française, 1789-1799, Éditions Belin, 2003, et Robespierre, la création d'un monstre, Perrin, 2016, Michel Biard et Pascal Dupuy, La Révolution française : dynamiques, influences, débats, 1787-1804, Armand Colin, coll. «U», Paris, 2004, Philippe Bourdin, et Michel Biard (dir.), Robespierre - Portraits croisés, Armand Colin, 2014, Hervé Leuwers, Robespierre, Fayard, 2014, Jean Jaurès, Histoire socialiste de la France contemporaine 1789-1900 : Tome 2: La Législative (1791-1792), Books on Demand, 2020, https://books.openedition.org/pur/50107?lang=fr, https://journals.openedition.org/lrf/762?lang=fr, http://lionel.mesnard.free.fr/Paris-revolution-1792-2.html, https://www.1789-1815.com/cath_rus.htm, https://www.amis-robespierre.org/Ca-s-est-passe-en-fevrier-1792-une, https://www.cosmovisions.com/Desmoulins.htm, https://www.cosmovisions.com/ChronoRevolutionLegislative.htm, http://www.evreux-histoire.com/evreux-1791-1792.html, Pierre DUPARC, «BIENS NATIONAUX», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 27 février 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/biens-nationaux/.
 
Merci !
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#Posté le lundi 28 février 2022 09:03

Bon anniversaire Julio et Robin !

Julio,
 
Pour ton anniversaire, je t'offre cette très belle image provenant de l'article de la République du Centre, intitulé «Le pygargue à tête blanche localisé à Amilly est bien Dana, l'aigle fugueur du Finistère !», publié le 10 mai 2019. Dana, le pygargue échappé en pleine démonstration dans le parc animalier breton Aquashow, le 27 avril 2019. Porté par de forts vents, l'oiseau s'est laissé porter jusque dans le Gâtinais. L'impressionnant et majestueux rapace a même pu être filmé par un habitant d'Amilly, alerté par les aboiements de sa chienne. Finalement été retrouvé ce vendredi 10 mai 2019 dans le Loiret. Et capturé par un fauconnier de Thury, Patrice Pellé. J'espère qu'il te plaira :
 
Bon anniversaire Julio et Robin !
 
Et pour toi Robin,
 
Je t'offre pour ton anniversaire cette superbe image provenant du site Animal.ch, intitulé «20 espèces de poissons d'eau douce les plus connues», publié le 3 juin 2021. Cet article permet de voir quels poissons d'eau douce sont les plus adaptés pour un aquarium, selon leur type et la teneur de l'eau. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Julio et Robin !
 
Merci et bon anniversaire à vous !
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#Posté le lundi 28 février 2022 11:59

Le Pancacke Day, une façon festive de célébrer le Mardi-gras

Le Pancacke Day, une façon festive de célébrer le Mardi-grasNous allons voir aujourd'hui le «Pancake Day», qui est l'équivalent du «Mardi gras». Avant de devenir le Mardi Gras/Pancake day/Shrove day, ce jour avait une toute autre signification. Née en Angleterre autour du XVIe siècle, cette fête s'est toujours tenue un mardi. Pourquoi ? Car ce mardi particulier est le jour avant le Mercredi des Cendres qui représente le début du Carême. Le Carême, lui-même, dure 40 jours et se clôture par Pâques. À l'époque, durant le Carême, il était interdit de manger des aliments gras comme le beurre ou les ½ufs. Alors, pour s'en débarrasser, la population les utilisait pour cuisiner des pancakes et la tradition est restée. La première recette anglaise connue date du XVe siècle.
 
Le Pancacke Day, une façon festive de célébrer le Mardi-grasContrairement aux Français, les Anglais se déguisent très peu mais possèdent une tradition tout aussi fantaisiste : le “Pancake Racing”, les courses de crêpes. Le but est simple : courir le plus vite possible en faisant sauter la crêpe dans une poêle. Une course de crêpes a lieu à Olney dans le Buckinghamshire depuis 1445. Elle est censée être née lorsqu'une femme de la région a entendu la cloche de l'église alors qu'elle préparait des crêpes et a couru là-bas, une poêle à frire à la main. Une autre tradition est la Pancake Grease annuelle de la Westminster School, où les élèves s'affrontent pour saisir la plus grande portion d'une crêpe lancée par-dessus une barre de cinq mètres. Dans certaines parties de la Grande-Bretagne, les enfants se sont «égarés» en chantant des chansons ou en récitant de la poésie en échange de dons de nourriture. À Londres, des équipes de la Chambre des communes, de la Chambre des lords et du Fourth Estate s'affrontent dans la course de crêpes parlementaire Rehab. Cette course de relais permet de faire connaître Rehab, une organisation caritative qui fournit éducation, emploi, santé et aide sociale aux personnes handicapées et marginalisées.
 
Le Pancacke Day, une façon festive de célébrer le Mardi-grasUne autre tradition du Mardi-gras anglais est un régal suédois pour la journée des crêpes, les petits pains Semla. Une semla est un petit pain sucré épicé à la cardamome fourré de pâte d'amande et de crème. Le Semlor est consommé depuis le XVIIIe siècle et apprécié le mardi gras. Le roi suédois Aldolph Frederick est mort en 1771 apparemment après avoir mangé 14 semlor, bien qu'il ait juste mangé un énorme dîner alors peut-être que nous ne pouvons pas tout blâmer sur les petits pains. C'est aussi grâce à l'intérêt croissant pour la cuisine nordique, le semlor gagne en popularité aux États-Unis, de la chaîne de cafés Fika de New York au café Fika de l'American Swedish Institute de Minneapolis.
 
Le Pancacke Day, une façon festive de célébrer le Mardi-grasOu encore le “mob football”, un football médiéval, que l'écrivain du XIIe siècle, William FitzStephen a décrit un jeu de balle "Shrovetide" près de Londres, et de nombreuses communautés organisaient des jeux traditionnels du mardi gras lorsque des foules immenses se battaient pour transporter un ballon d'un bout à l'autre d'un village ou d'une ville, et certains endroits le font encore comme  la tradition a lieu le jour de la crêpe pour honorer un match historique entre le Leicestershire et le Warwickshire en 1199. Le jeu voit les joueurs tenter de prendre possession du ballon sur deux jours dans un terrain où les «buts» sont distants de 5 kilomètres, qui implique des centaines de joueurs, et les règles sont minimales, le concurrent qui le détient à 17 heures étant déclaré vainqueur. Elle est devenue violente en 2019 quand que l'oreille d'un joueur aurait été arrachée. Au XVIIe siècle, de nombreuses villes anglaises ont organisé des matchs de football de la mafia du mardi gras, mais la tradition s'est éteinte 200 ans plus tard lorsque le football sur la voie publique a été interdit.
 
Le Pancacke Day, une façon festive de célébrer le Mardi-grasLe Pancake Day permet ainsi de manger des crêpes et d'organiser des pratiques festives à la fois drôles et violentes donnant à voir une autre façon de fêter le Mardi-Gras.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://londresmag.com/2021/02/16/le-top-happy-pancake-day/, https://www.dailymail.co.uk/news/article-5307643/When-Pancake-Day-Shrove-Tuesday.html, https://www.historyextra.com/period/medieval/history-shrove-tuesday-pancake-day-tradition-why-we-eat-pancakes-lent-fasting/, https://www.ladepeche.fr/article/2016/04/20/2329056-pancake-day-un-mardi-gras-a-l-anglaise.html, et https://www.zocalopublicsquare.org/2016/02/09/why-fat-tuesday-survives-in-our-secular-commercial-society/ideas/nexus/.
 
Merci !
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#Posté le mardi 01 mars 2022 06:36

Un mercredi des cendres mouvementé, ou comment les Hussites radicaux se sont emparés de Sezimovo Ústí et ont durci la révolution hussite

Ce mercredi des Cendres marque le début du temps de carême avant la fête de Pâques. Le Carême, période de jeûne de 40 jours pour les chrétiens. Une occasion de prier et de jeûner pour la paix dans le monde avec la guerre en Ukraine : un appel du pape François. Mais comme nous allons le voir, le mercredi des Cendres a eu le droit à sa part de conflits.
 
Un mercredi des cendres mouvementé, ou comment les Hussites radicaux se sont emparés de Sezimovo Ústí et ont durci la révolution hussiteEn 1415, les responsables de l'Église catholique romaine ont condamné le théologien et réformateur chrétien tchèque Jan Hus pour hérésie et l'ont brûlé sur le bûcher. Mais les tentatives de suppression de ses partisans (hussites) dans le royaume de Bohême ont échoué. Lorsque le roi Sigismond de Hongrie hérita du trône de Bohême en 1419, il demanda l'aide du pape Martin V pour lancer une croisade anti-hussite après la «défenestration» à Prague le 30 juillet 1419 de notables catholiques. Cela déclencha une révolte générale en Bohême, opposant les Hussites et leurs partisans aux fidèles de Sigismond, du pape et de l'Église catholique. Divers visionnaires exaltés parmi les Hussites ont déterminé la seconde venue de Jésus-Christ entre le 10 et 14 février 1420 d'après un cantique millénariste de 1419. De nombreux Hussites radicaux (qu'on appellera plus tard les Taborites) croyaient également à cette date, après que la partie modérée hussite (les utraquistes), pour lesquels la messe de la Réforme magistérielle ne se distingue de la messe catholique que par la communion sous les deux espèces et un usage de la langue vernaculaire limité aux lectures de la Bible, et ses adeptes conservent les sept sacrements mais nient la valeur des indulgences ou des pèlerinages, et ils ne souhaitent pas couper totalement les liens avec Rome puisque leurs prêtres reçoivent l'ordination des mains d'évêques en communion avec le pape, les expulsa de Prague, ces derniers rejoignirent Jan ´i¸ka, un gentilhomme pauvre qui devint leur leader militaire, il faut dire que ceux-ci dévaluent les sacrements de l'extrême-onction et de la confession, les objets matériels comme les vêtements ou accessoires liturgiques, les lieux ou les observances extérieures comme les fêtes ou les jeûnes, et ils soutiennent souvent une position rémanentiste, c'est-à-dire la persistance du pain et du vin après la consécration et disent la messe intégralement à voix haute en tchèque, tout en proposant enfin des «liturgies à l'état sauvage», dans les montagnes, véritables lieux de pèlerinage où le culte est rendu à l'air libre.
 
Un mercredi des cendres mouvementé, ou comment les Hussites radicaux se sont emparés de Sezimovo Ústí et ont durci la révolution hussiteQuand personne n'est venu à cette époque, et encore moins Jésus, les visionnaires s'en sortirent en disant qu'il était revenu sur terre en secret et comme un voleur, de là naquit la conviction qu'il leur incombait à eux d'instaurer cet ordre nouveau, le millénaire de paix annoncé dans l'Apocalypse, une mission que les historiens ont baptisée «chiliasme», et les Hussites de la ville seigneuriale de Sezimovo Ústí (qui au tournant des XIVe et XVe siècles, était une ville artisanale prospère et le berceau des Hussites), en Bohême, sont alors entrés en action. C'était le matin du mercredi des cendres en fonction des prédictions sur le retour du Christ, le 21 février 1420, lorsque le jeûne de 40 jours commença. Le mardi-gras et le mercredi des cendres, à Sezimovo Ústí, comme ailleurs, il y avait beaucoup de fête, de nourriture et de boisson. Et ils étaient tous fatigués, et s'endormirent du sommeil des justes. Et c'est exactement ce qu'ont utilisé Petr Hromádka, un certain Vanček, Janová de Bydlín et Smolin pour prendre le contrôle de la ville, après quoi les catholiques ont en partie fuit la ville et ont été expulsés. Les moines dominicains dont le couvent a été incendié ont également dû quitter la ville. Prokop d' Ústí est également revenu dans la ville avec des Hussites radicaux. La population hussite arrivait maintenant à Sezimovo Ústí de toutes parts. Cependant, la ville se tenait dans la plaine et n'était pas sûre. Par conséquent, la population a reçu l'ordre de quitter la ville et de s'installer à Hradi¨tě, où la nouvelle ville de Tábor a été fondée. Le samedi 30 mars, avant le dimanche de mai, Ústí Sezimovo a été intentionnellement incendié de tous les côtés. Sur la rive droite de la Lu¸nice, la partie fortifiée de la ville gisait en cendres au-dessus de l'embouchure de Chotovinský, un ruisseau comprenant les faubourgs et sur la rive gauche de la rivière Nové Město. Les habitants d'esprit hussite sont allés à dans la ville-forteresse de Tábor, les autres ont perdu leurs maisons. Sezimovo Ústí a été oublié et depuis le XVIIIe siècle, il n'est mentionné dans les documents que sous le nom de Starý Tábor. Elle n'a été repeuplée qu'en 1828.  Au cours de la construction, de nombreuses découvertes archéologiques uniques préservées ont été trouvées, ce qui a valu à ce site le surnom de "Pompéi tchèque".
 
Un mercredi des cendres mouvementé, ou comment les Hussites radicaux se sont emparés de Sezimovo Ústí et ont durci la révolution hussiteAprès son arrivée dans Tábor tout juste créée, la famille Sezimoú¨teč a formé une grande partie de cette ville s'inspirant sans doute d'un manifeste chiliaste anonyme de 1419 exhortant les fidèles à fuir dans les lieux saints où le Seigneur allait réapparaitre. Elle fut bâtie par les pauvres des cités et des campagnes exaltés par les prédications chiliastiques (ou millénaristes). Après la bataille de Sudoměř le 25 mars, Jan ´i¸ka  et les radicaux de Plzen battent en retraite et arrivent à Tábor soit le 27 mars. Cependant, il est peu probable que Jan ´i¸ka a participé à l'incendie de Sezimovo Ústí, ce n'était pas nécessaire pour cela, mais il a apparemment émis un ordre pour cette action. Le stratège ´i¸ka savait très bien que Sezimovo Ústí avait peu d'importance stratégique du point de vue de la défense, mais si elle restait dans sa forme, elle pourrait menacer Tábor. Et de ces considérations rationnelles, c'était déjà un pas vers la destruction de cette agglomération. Et de cette colline fortifiée, les Hussites radicaux s'efforcèrent de renouveler profondément la société. Les radicaux devenus les taborites proclament la communauté des biens, l'égalité absolue, la souveraineté du peuple et le sacerdoce universel. Autour des taborites, Jan ´i¸ka, seigneur de Trocnov, unifie les troupes populaires en une armée : celle-ci, remarquable par sa rigueur morale, sa discipline, son fanatisme, et célèbre pour la beauté de ses chants de combat et de prière. En juillet 1420, les Hussites se mettent d'accord sur les quatre articles de Prague en juillet 1420 : libre prédication de l'Écriture en tchèque, communion sous les deux espèces, suppression du pouvoir temporel et des biens séculiers de l'Église, punition publique des péchés scandaleux.
 
Un mercredi des cendres mouvementé, ou comment les Hussites radicaux se sont emparés de Sezimovo Ústí et ont durci la révolution hussiteAlors que les hussites ont vaincu cinq croisades anti-hussites déclarées par le pape, il faut dire que jusqu'à sa mort en 1424, «Frère ´i¸ka du Calice», le chef borgne puis aveugle en 1421, terrifie les croisés par les man½uvres de ses célèbres chars et le tir des canons et des arquebuses que son infanterie manie aussi habilement que les fléaux et les piques. Grâce aux victoires remportées à Vitkov (devenue ´i¸kov, 1420), à Pankrác (1420), à Kutná Hora (1422), les «Combattants de Dieu» sauvent Prague et dominent toute la Bohême, mais les luttes intestines commencées entre 1421 et 1427 entre leurs deux principales factions - les utraquistes modérés, qui après l'élimination des «gueux» (9 mars 1422), firent de Prague leur centre, ouvert à un compromis avec Rome, et les taborites radicaux - ont prouvé leur perte, et cette période voit Jan ´i¸ka mourir comme il a vécu, sur le champ de bataille et parmi ses soldats. Il quitte le monde le 11 octobre 1424. En fin de compte, les utraquistes ont accepté une invitation de Sigismond et de l'Église catholique à négocier un accord, les Compactata (1433), notamment la communion sous les deux espèces, tandis que les taborites s'y sont opposés, déclenchant la guerre civile, puis entre 1427et 1436, les Hussites entrèrent dans une phase conquérante avec l'époque des «raids magnifiques» en Pologne, Autriche, Saxe, et même jusque Gdansk en 1433, qui ont pour objectif de soulager la Bohême étranglée par le blocus et ruinée par les années de guerre et d'annihiler la capacité de nuisances des puissances voisines, mais la peur des hussites se diffuse dans toute l'Europe occidentale, et Jeanne d'Arc émet même le désir de partir combattre ces hérétiques en Bohême dans une lettre en date du 23 mars 1430, et  la défaite de la croisade du cardinal Cesarini à Doma¸lice (1431) incline l'Église à composer avec «l'hérésie» pour la première fois de son histoire. La lassitude et l'or du concile contribuent à grossir le camp utraquiste, et lors d'un affrontement le 30 mai 1434 à Lipany, dans le centre de la Bohême, les utraquistes ont simulé une retraite pour attirer les taborites hors de leur watenburg (chars). Envoyant leur cavalerie en plein Wagebourg, les utraquistes tuèrent, chassèrent ou capturèrent les Taborites, brûlant ensuite vifs des centaines de prisonniers dans les granges voisines. Les utraquistes firent alors la paix avec Sigismond et les autorités catholiques au concile de Bâle , qui se tint de 1431 à 1449, et permet un accord scellé le 5 juillet 1436. Grâce aux «Compactata», les hussites obtiennent d'être considérés comme faisant partie intégrante de l'Église, la communion sous les deux espèces est légalisée et la domination ecclésiastique est abolie. Au printemps 1437, Sion, dernier retranchement taborite, est pris d'assaut.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Jean Delumeau, Une histoire du paradis: Mille ans de bonheur, Fayard, 2014, Jaroslav Pánek, ‎et Oldřich Tůma, A History of the Czech, Karolinum Press, 2019, Olivier Marin, La Réforme commence à Prague: Histoire des hussites XVe-XXe siècles, Passés Composes, 2021, , et https://www.nonfiction.fr/article-10843-immersion-en-boheme-au-temps-des-hussites.htm, https://francais.radio.cz/jan-zizka-la-figure-de-proue-de-la-revolution-hussite-8106281, https://www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2005-2-page-339.htm, https://la1ere.francetvinfo.fr/wallisfutuna/mercredi-des-cendres-debut-du-temps-de-careme-1243948.html, https://www.historynet.com/hussite-wars/, http://www.husitstvi.cz/forum/viewtopic.php?f=10&t=2608,  https://www.hussitische-kulturroute.com/cz/m-st/Sezimovo-st-/, http://zahradka.taborsko.eu/index.php?docid=44&tree=6&lang=CZ, Jean-Urbain COMBY, «PRAGUE QUATRE ARTICLES DE (juill. 1420)», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 mars 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/quatre-articles-de-prague/, et Michel LARAN, «HUS JAN (1370 env.-1415)», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 mars 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/jan-hus/.
 
Merci  et bon mercredi des cendres !
Tags : Histoire du christianisme, Histoire
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#Posté le mercredi 02 mars 2022 04:25

Bon anniversaire Allan !

Allan,
 
Pour ton anniversaire, je t'offre cette superbe image provenant de la couverture du livre Dolphin Talk : Let's Read and Find out Science - 2: Whistles, Clicks, and Clapping Jaws publié le 3 septembre 2003, écrit par  Wendy Pfeffer, et illustré par Helen K. Davie. Ce livre nous montre que les dauphins sont intelligents. Ils sont si intelligents qu'ils peuvent se parler. Les dauphins communiquent sous l'eau pour la même raison que les gens parlent sur terre : pour faire savoir aux autres qui ils sont, où ils se trouvent et peut-être même comment ils se sentent. Sont également incluses des activités qui explorent la façon dont les dauphins se parlent. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Allan !
 
Merci et bon anniversaire !
Tags : Cadeaux
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#Posté le mercredi 02 mars 2022 05:32

Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma

À l'instar de Spider-Man, Sony détenait les droits de Ghost Rider depuis que Marvel avait autorisé les adaptations d'une grande partie de leurs propriétés les plus populaires dans les années 1990 afin d'éviter la faillite. Par conséquent, Sony a produit les deux films Ghost Rider avec Nicolas Cage avec peu ou pas d'intervention de Marvel Studios.
 
Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma	En 2007, Mark Steven Johnson (Daredevil) met en scène Ghost Rider avec Nicolas Cage dans le rôle-titre qui a fait face à la concurrence de Johnny Depp et Eric Bana pour celui-ci. Stephen Norrington a été le premier choix pour réaliser le film. Ce dernier est un grand fan de comics, et adore tourner dans les productions super-héroïques (Kick-Ass, Spider-Man : New Generation, etc...). Ainsi, avec Ghost Rider, c'était un rêve de gosse qui se réalisait pour lui : «J'ai toujours adoré le personnage du Rider. Je porte même un tatouage représentant son crâne enflammé sur le bras. C'est un être surprenant, très différent des super-héros habituels. Enfant, j'étais très impressionné par les monstres de l'univers Marvel Comics, en particulier par Hulk et le Rider, car je ne comprenais pas comment des créatures aussi terrifiantes pouvaient aussi faire le bien. J'ai lu pour la première fois les bandes dessinées de Ghost Rider à l'âge de sept ans. J'aimais beaucoup la manière dont il était dessiné. Il y a derrière l'image du crâne en feu une certaine idée d'honnêteté. Le Rider ne porte pas de masque : il ne peut cacher sa véritable nature.» Il faut dire que le Ghost Rider est bien différent de ses homologues super-héroïques. Il se distingue de Superman ou Spider-Man parce qu'il refuse d'accepter sa nature profonde à travers son personnage, le motocycliste Johnny Blaze qui vend son âme au diable pour sauver la vie de son père et se sépare malheureusement de la pure Roxanne Simpson (Eva Mendes qui a intentionnellement pris du poids pour son rôle de Roxanne Simpson, parce qu'elle partage très peu de ressemblance avec la version bande dessinée de son personnage, et elle a déclaré que le moins qu'elle puisse faire pour les fans était d'être aussi voluptueuse que la version bande dessinée), l'amour de sa vie, il se transforme en Ghost Rider, le propre chasseur de primes du diable, et est envoyé pour traquer les pécheurs. Le personnage s'efforce d'échapper aux forces du mal, tout en rencontrant à nouveau Roxanne, aujourd'hui reporter à la télévision, et plus spécifiquement à Méphistophélès (incarné par Peter Fonda dans le film, célèbre pour sa prestation dans Easy Rider) qui a besoin de lui pour vaincre son fils Blackheart, dont le complot visant à prendre le contrôle de son royaume qui amènera l'enfer sur Terre à moins que Ghost Rider ne puisse l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Le film déçoit énormément les fans.
 
Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma	Il faut dire que le film était une aventure PG-13 à gros budget basée sur un personnage qui se transforme en démon avec un crâne enflammé, ce qui signifie qu'une cote R aurait probablement été mieux adaptée. Cage a reçu de bonnes critiques pour sa performance principale, mais l'histoire, le méchant boiteux et le terrible CGI ont conduit Ghost Rider à être carrément critiqué. Côté box-office, il rapporte tout de même plus de 228 millions de dollars de recettes. Cet échec expliqua Mark Steven Johnson dans une interview dans comicbook.com le 22 octobre 2021 vient du fait que le scénario ne permettait pas de comprendre «Un héros n'est aussi bon que son méchant. Et nous n'avons jamais vraiment compris le programme des méchants et des méchants», à cela s'joutait la difficulté de faire «le feu en CGI», d'où les effets numériques pas très bons. Il nous apprend aussi qu'il n'y avait pas d'autre choix pour le personnage principal que Nicolas Cage qui «a toujours été le choix pour Ghost Rider. Il a un tel amour pour ce personnage. Il n'a jamais été question de quelqu'un d'autre jouant Johnny Blaze». Il regrettait aussi que le scénario de Goyer qui était «un R très sombre, très dur» n'a pas été gardé. Nicolas Cage regretta la classification PG-13, c'est-à-dire déconseillés aux moins de 13 ans, sur le sol américain, lui qui aurait aimé pouvoir livrer une version plus adulte du personnage de Johnny Blaze. Lors d'une interview récemment accordée au site JoBlo, l'acteur a ainsi déclaré : "Vous savez, 'Ghost Rider' était un film qui aurait dû être classé R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte)." Et de préciser : "David Goyer avait un scénario brillant, que je voulais faire avec lui et pour une raison qui m'est inconnue, ils ne nous ont pas laissé faire le film." Et de rappeler : "Le Ghost Rider aurait dû être un super-héros effrayant avec une classification R et à l'époque ils n'ont pas réussi à le faire."
 
Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma	Face à l'échec critique du premier film, Sony a décidé d'engager Mark Neveldine et Brian Taylor pour diriger Ghost Rider : L'esprit de vengeance en 2012. Les deux cinéastes ont pour consigne de signer un film qui n'est pas réellement une suite directe, mais plus un opus indépendant. La seule connexion entre les deux volets est finalement Nicolas Cage. Ce dernier est entouré notamment d'Idris Elba et de Christophe Lambert. Pourtant, Ghost Rider : L'esprit de vengeance aurait pu être totalement différent. Effectivement, Todd Farmer et Patrick Lussier, les deux scénaristes originels de Ghost Rider 2, ont écrit un pitch de 23 pages qui aurait certainement conduit le film à avoir une classification R (interdit aux moins de 16 ans aux États-Unis). Malheureusement pour les fans du Ghost Rider, Marvel a mis son veto, et a préféré une classification PG-13. Farmer et Lussier se mirent au travail sur une histoire qui emmenait notre le célèbre squelette en Europe, à la recherche de sept crânes appartenant à ses prédécesseurs. C'est un document court, mais on peut quand même en tirer que ce Ghost Rider là aurait été bien plus nerveux que dans sa version du premier film. Mais Avi Arad, le patron de Marvel à l'époque, a refusé ce scénario, comme le racontait Todd Farmer à l'époque : «Dans les notes du pitch, j'avais écrit un truc du genre "Nous savons que les intérêts de plusieurs entités sont impliqués, mais nous pensons avoir trouvé une histoire qui satisfera tout le monde". Alors Avi m'a informé qu'il n'y avait qu'une entité qui comptait. Tout le monde a rigolé, mais moi j'avais du mal à avaler cette pilule...» Finalement, malgré le retour positif de Sony Pictures, Avi Arad et les studios Marvel ont descendu le script, qualifié de "trop violent". Todd Farmer a donc abandonné le projet, remplacé par Scott M. Gimple et Seth Hoffman : «J'ai détesté refuser ce boulot. Mais on m'aurait bombardé de TROP VIOLENT tous les jours de la semaine.» Dans le film, le Ghost Rider titulaire alias Johnny Blaze, qui doit cette fois empêcher le diable (Ciarán Hinds, remplaçant essentiellement Peter Fonda qui a voulu revenir, mais a abandonné après avoir lu le scénario) de localiser son fils, Danny (Fergus Riordan), sur Terre et de lui transmettre sa propre essence démoniaque. Là encore, l'½uvre est terriblement mal reçue. Même s'il était plus intéressant et contenait quelques scènes d'action amusantes, c'était toujours un film de bande dessinée médiocre. Côté box-office, le film rapporte plus de 132 millions de dollars de recettes.
 
Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma	Il faut dire que Mark Neveldine et Bryan Taylor ont mis toute leur dinguerie, leur imprudence et leur sens du cinéma, mais leur méconnaissance des comics a donné un très bon nanar, mais pas un bon film. Bis énervé dans L'Esprit de Vengeance, quitte à trancher peut-être un peu radicalement avec les goûts d'un grand public plus souvent amateur de blockbusters bien lisses que de grand n'importe quoi avec Nicolas Cage. Interrogé par Comic Book, Brian Taylor a expliqué que les Avengers, Iron Man et autres Thor étaient pour lui un mystère, et qu'il avait bien du mal à saisir ce qui excitait tant que ça les spectateurs. «Les films du studio Marvel, je n'y comprends rien du tout. Je dois être honnête, ils me paraissent vraiment très longs. Il faut que je fasse attention à comment je présente les choses. C'est juste que je ne pige pas le truc. Ils m'ennuient et je ne les trouve pas particulièrement divertissants. Je pense qu'ils sont très bien fabriqués en termes en termes industriels. L'action est très bonne. Techniquement, c'est vraiment très bien. On y trouve plein d'acteurs que j'adore. Mais ça me passe au-dessus.» Interrogé par Joblo.com, Nicolas Cage a néanmoins tenu à défendre cette production un brin tarée, dont il tient à rappeler qu'elle a finalement été un vrai succès. «Le problème avec Ghost Rider 2, c'est qu'il est incompris. L'industrie n'a toujours pas réalisé combien ce film est un succès. Avez-vous seulement une idée de ce que Mark Neveldine et Bryan Taylor sont parvenus à accomplir pour une somme ridicule ? Chez Marvel, on ne sort même pas du lit pour si peu, et eux ils ont tout déchiré. Ils ont fait quelque chose d'original, plein d'aventures, de mouvement, un grand-huit et ils l'ont fait pour une misère, je ne vais pas vous dire combien, mais le film a rapporté plus de 200 millions de dollars.» Pas sûr que les fans partagent son avis.
 
Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma	Ghost Rider : L'esprit de vengeance a été un succès modeste mais a également rapporté beaucoup moins que son prédécesseur. En 2013, Cage a effectivement exclu de revenir pour Ghost Rider 3 et dans les années qui ont suivi, il a déploré que le studio n'ait pas été assez courageux pour faire un film classé R avec le personnage, en particulier à la lumière du succès de Deadpool. Les co-réalisateurs de L'esprit de vengeance regrettent également que le film ne soit pas une affaire plus sombre et plus sanglante qui profite des racines d'horreur du personnage. Suite à la performance tiède de Ghost Rider : L'esprit de vengeance et au désintérêt ouvert de Nicolas Cage pour son retour, Ghost Rider 3 a été annulé. Les droits sur le personnage sont revenus à Marvel en 2013 et Ghost Rider, sous la forme de Robbie Reyes (Gabriel Luna), est apparu lors de la saison 4 d'Agents of S.H.I.E.L.D. en 2016. Marvel semble également avoir peu d'intérêt à faire un film Ghost Rider et même s'ils le faisaient, il est extrêmement peu probable qu'ils fassent revivre l'ère Nicolas Cage. Non seulement Cage lui-même a exclu un retour et il a dit qu'il ne participerait probablement pas à un éventuel troisième volet de Ghost Rider avançant «que la franchise s'est éteinte. Du moins avec moi comme acteur. J'ai fait ce que j'avais à faire avec ce rôle. Il ne faut jamais dire jamais, mais là, maintenant, aujourd'hui, je dirais que c'est fini pour moi», mais les films Ghost Rider eux-mêmes ont également une faible réputation auprès des fans. Un Ghost Rider 3 classé R donnera à Nicolas Cage l'impression que cela pourrait être une explosion, mais malheureusement, on a l'impression que le film original est arrivé trop tôt, la cote PG-13 affaiblissant son attrait. Il y a une chance qu'il puisse être racheté sur grand écran à l'avenir, mais ce ne sera certainement pas le cas dans Ghost Rider 3.
 
Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma	Mais aujourd'hui, les choses ont changé dans le paysage des super-héros puisque les studios ont découvert qu'un héros un peu hardcore dans un film sombre, violent et adulte peut tout aussi bien cartonner au box-office qu'un produit aseptisé avec des mecs en collants. Et donc, fatalement, il faut s'attendre à ce que le Ghost Rider revienne un de ses 4, en plus de ses apparitions sur le petit écran dans Agents of S.H.I.E.L.D. dans l'épisode 1. Mais au lieu de Johnny Blaze, Gabriel Luna a dépeint Robbie Reyes, le prochain hôte du Ghost Rider. Reyes a commencé comme un personnage antagoniste qui se heurte à Quake (Chloe Bennett) avant de devenir un allié de confiance de l'équipe. Son prédécesseur, Johnny Blaze, n'a obtenu un camée que dans l'épisode 6. Lors de la finale de la mi-saison, Robbie Reyes a finalement affronté son diabolique oncle Eli Morrow (José Zúñiga) et s'est sacrifié pour l'arrêter. En 2019, le projet d'une série Ghost Rider  le projet passait de la chaine ABC au réseau Hulu, ce qui signifiait que l'anti-héros pourrait se lâcher question violence puisque hors du circuit exclusivement grand public. Pour l'occasion, c'était même Gabriel Luna, qui avait incarné Robbie Reyes dans la série Marvel qui devait rempiler sous le crâne brûlant du super-héros. D'ailleurs, quand on en avait entendu parler en mai dernier, tout semblait aller dans le bon sens. Sauf que non, puisque le site The Live Feed, nous apprend qu'Hulu vient purement et simplement d'annuler la production de la série avant même qu'elle ne soit lancée. La raison ? Les sempiternels différends artistiques qui indiquent qu'aucun accord n'a été trouvé entre la production, la showrunneuse Ingrid Escajeda et la chaine pour savoir quel visage donner à l'anti-héros. On pourrait penser que cela met en péril les productions Marvel à destination de la télévision, mais rien ne serait moins vrai puisque Marvel's Runaways continue, des séries animées sont en préparation et la toute nouvelle série Helstrom a été validée avant l'été et a débarqué en 2020, et son succès lui a permis une deuxième saison en 2021.
 
Ghost Rider, ou comment traiter un personnage de la plus mauvaise manière au cinéma	D'ailleurs, Nicolas Cage ne pense pas autre chose, comme il vient de l'avouer au micro de Joblo : "Vous savez, Ghost Rider est un film qui aurait toujours dû être un film classé R. David Goyer avait un script brillant. Je voulais vraiment le faire avec lui mais pour je ne sais quelle raison, le studio ne nous a pas laisser le faire. Mais ce film reste à faire, pas avec moi bien entendu, mais il devrait être un film classé R. Je veux dire, Deadpool était classé R et il a cartonné. Ghost Rider était prévu comme un film avec un héros effrayant et pour un public adulte et le studio ne l'a pas compris à l'époque." Et c'est sûr qu'aujourd'hui les choses seraient bien différentes. Encore que, si Deadpool 2 marche au minimum aussi bien que le premier, il y aura bien un producteur pour se rappeler de l'existence du Ghost Rider. Du moment que ce n'est pas Michael Bay...
 
Pour allers plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://cineday.orange.fr/actu-cine/nicolas-cage-voudrait-un-film-ghost-rider-classe-r-mais-sans-lui-CNT00000110Qs7.html, https://collider.com/frosty-interviews-mark-steven-johnson-the-writerdirector-of-ghost-rider/, https://comicbook.com/marvel/news/ghost-rider-interview-director-mark-steven-johnson-nic-cage-movie-reboot/, https://www.imdb.com/title/tt0259324/, https://screenrant.com/ghost-rider-3-updates-nicolas-cage-not-happening/, https://screenrant.com/ghost-rider-movie-nicolas-cage-mcu-rights-explained/, https://www.cineserie.com/tv-vod/ghost-rider-sur-prime-video-retour-sur-la-saga-avec-nicolas-cage-4456134/, https://www.ecranlarge.com/films/news/999083-ghost-rider-2-nicolas-cage-vous-explique-pourquoi-c-est-toujours-de-la-grosse-balle, https://www.ecranlarge.com/films/news/1009536-marvel-le-realisateur-de-ghost-rider-2-explique-pourquoi-il-ne-comprend-rien-aux-avengers, https://www.ecranlarge.com/films/news/1017355-nicolas-cage-veut-un-nouveau-ghost-rider-sombre-et-adulte-meme-s-il-ne-joue-pas-dedans, https://www.ecranlarge.com/series/news/1099185-la-serie-tele-sur-ghost-rider-ne-verra-finalement-pas-le-jour, https://www.imdb.com/title/tt0259324/trivia/?ref_=tt_trv_trv, et https://www.programme-tv.net/news/cinema/38526-nicolas-cage-ne-participera-pas-a-ghost-rider-3/.
 
Merci !
Tags : comics, Cinéma, Séries TV
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#Posté le jeudi 03 mars 2022 07:14

Bon anniversaire Dominique !

Dominique,
 
Pour ton anniversaire, je t'offre cette très belle image de la couverture de la bande dessinée Spirou et Fantasio, l'intégrale tome 2 : De Champignac au Marsupilami d'André Franquin, publiée le 22 novembre 2006. Cet album prend la période 1950-1952. Il réunit trois volumes de Spirou et Fantasio. En 1950, Franquin épouse Liliane Servais et publie Il y a un Sorcier à Champignac (scénario de Henri Gillain, frère de Jijé). Avec cet album, il inaugure le monde de Spirou tel que la plupart des lecteurs d'aujourd'hui le connaissent. Franquin a trouvé le profil définitif de ses personnages, et en ajoute un d'une grande importance : le Comte de Champignac. Par ailleurs, avec le village de Champignac, son maire et Monsieur Duplumier, il commence à construire un petit monde qui se précisera au fil des aventures pour devenir familier à tout lecteur assidu. Avec 57 planches, Il y a un sorcier à Champignac entame aussi une série de récits plus longs. Publié dans Le Journal de Spirou entre 1951 et 1952, Spirou et les Héritiers nous permet quant à lui de découvrir Le Marsupilami dans l'épisode des Voleurs du Marsupilami, au cours duquel Spirou et Fantasio se lancent à la recherche de l'animal mystérieusement enlevé du zoo auquel ils l'ont confié, de retour de Palombie, Zantafio, cousin peu fréquentable de Fantasio, le constructeur automobile Turbot et ses pilotes, et surtout l'inventivité mécanique de Franquin avec le Fantacoptère et divers appareils motorisés. Par la suite, Franquin quitte la série Spirou et Fantasio en 1968, il se réserve le Marsupilami parce qu'il y tient beaucoup. Son but et de l'employer tôt ou tard dans une autre bande dessinée. Mais, les années passent. Trop occupé par Gaston Lagaffe, les idées noires, et autres illustrations, il ne trouve pas le contexte nécessaire à le réutiliser. En 1986, Franquin cède son personnage à un nouvel éditeur qui fonde Marsu Productions dans le but de faire vivre au Marsupilami de nouvelles aventures. C'est le jeune dessinateur Batem que Franquin choisira et épaulera pour cette reprise graphique très conforme à son style. Le succès est immédiat et ne se démentira pas au fil des albums. J'espère que ça te plaira :
 
Bon anniversaire Dominique !
 
Merci et bon anniversaire !
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#Posté le jeudi 03 mars 2022 07:53

L'Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et Ukrainiens

Loin d'être marginale, l'Ukraine est un pays d'avenir avec le potentiel pour devenir un des États de référence de L'Europe, avec une surface supérieure à celle de la France et plus d'habitants que l'Espagne et le Portugal réunis.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensDéjà au IXe siècle, l'Ukraine était la matrice de la première grande civilisation slave, la Rus' de Kiev, fondé par une population venue de Scandinavie vers 860 et se situant entre la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine actuelles en soumettent les slaves à leur domination et qui donnent à son nom qui n'a rien à voir avec la Russie. Son chef,  le scandinave — ou Varègue — Riourik, est un mystérieux personnage, "dont on ne sait à peu près rien, ni les origines, ni les faits et gestes", et c'est sous son successeur, Oleg, que la dynastie s'empare de Kiev. En faisant de la ville sa capitale, elle donne naissance à la Rus' de Kiev, en 882. Enrichie par le commerce entre Byzance et la Scandinavie, la principauté de Kiev apparaît comme une société relativement prospère au regard des critères de l'époque, tandis que l'Occident carolingien est ravagé par les invasions et les guerres privées. Elle continue d'étendre son territoire — divisé en principautés —, jusqu'au Nord et à Moscou. En l'an 988, Vladimir le Grand, prince païen de Novgorod et grand-prince de Kiev, se convertit au christianisme orthodoxe et se fait baptiser dans la ville criméenne de Chersonèse. Ainsi les Slaves orientaux (Russes mais aussi Serbes et Bulgares) se séparent-ils des Slaves occidentaux (Polonais, Croates, Tchèques...) en choisissant de se tourner vers Byzance et l'orthodoxie plutôt que vers Rome et la catholicité. Au XIe siècle, cet État, également appelé la principauté de Kiev, était le plus grand d'Europe et connaît son âge d'or sous Iaroslav Valdimirovitch qui se tourne vers l'Europe en mariant ses filles aux rois de Norvège, Hongrie et France, et une hiérarchie ecclésiastique a été établie, dirigée (au moins depuis 1037) par le métropolite de Kiev, qui était généralement nommé par le patriarche de Constantinople, alors avec la nouvelle religion sont apparues de nouvelles formes d'architecture, d'art et de musique, une langue écrite (la vieille église slave ) et les débuts d'une culture littéraire vigoureusement promue par Iaroslav, qui a également promulgué un code de lois, le premier en slave, puis le droit de succession qu'il a établit va durablement diviser le pays à partir de 1054, et la capitale Kiev se voit pillée par des peuples nomades en 1169 et saccagée en 1203, malgré un bref endiguement de son déclin sous Vladimir II Monomaque entre 1113 et 1125. Mais la Rus' de Kiev s'effondrera au XIIIe siècle avec l'invasion des Mongols qui provoque ainsi le démembrement de l'État kiévien. En marge des territoires contrôlés par les Mongols, la Galicie entre 1199 et 1340, qui reconnaissent leur suzeraineté, devient un foyer de civilisation slave et orthodoxe, ukrainien déjà par la langue parlée, ouvert aux influences occidentales qui pénètrent par la Pologne et la Hongrie qui est au fait de sa puissance sous Danylo Romanovych (1238–1264), qui rétablit son autorité sur toute la Volhynie (1229), sur la Galicie (1238) et sur Kiev (1239) et infligea une défaite au roi de Hongrie (1245), puis afin de lutter contre les Mongols, il entra en relation avec le pape Innocent IV, qui lui conféra le titre de roi (1254), puis la principauté a décliné sous ses successeurs. Pourtant par la suite, le développement de l'Ukraine fut lent et difficile, marqué par de longs siècles d'occupations et de guerres avec des voisins avides.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensAu XIVe siècle, le pays, morcelé, se retrouve alors soumis aux Lituano-polonais, quand le grand-duché de Lituanie dans les années 1350-1360 annexe les territoires ukrainiens du Sud, ravagés et dépeuplés, et que la Galicie-Volhynie est conquise par la Pologne (1348-1366), elle subit ensuite l'influence polonaise après l'union des couronnes de Lituanie et de Pologne (Krewo, 1385). Un nouveau groupe social de cosaques ukrainiens s'est développé à la frontière sud de la Pologne, la protégeant contre les raids tatars de Crimée. Les cosaques ukrainiens étaient un grand groupe de personnes libres, dont beaucoup étaient des paysans serfs en fuite, qui gardaient la frontière steppique du sud de la Pologne contre les raids turcs et tatars. Les populations du grand-duché de Lituanie recherchent alors la protection de la Moscovie, où Moscou devint le centre de cette petite principauté donnée à Daniel Nevski (1276-1303), et de la Pologne contre les raids des Tatars de Crimée à partir du milieu du XVe siècle, puis l'État moscovite annexe en 1500-1503 la majeure partie de la région de Tchernigov, tandis que les possessions ukrainiennes du grand-duché de Lituanie sont rattachées à la Couronne de Pologne par l'Union de Lublin (1569), qui donne lieu à la création de la République polono-lituanienne, dite aussi des Deux Nations, couvre les territoires polonais, bélarusse, ukrainien et balte actuels, correspondait à une vision de la nation ouverte, fondée sur la citoyenneté et tolérante envers les langues et les religions. Elle acceptait en outre les diverses allégeances politiques en vigueur sur ces territoires. L'intégration de ces territoires donna naissance dans le domaine religieux à l'Union de Brest (1596) qui réalisa en partie le rapprochement des Églises catholique et d'une partie des orthodoxes (on parle aussi d'Église grecque catholique ou uniate c'est-à-dire des Eglises qui reconnaissent l'autorité de Rome, tout en gardant des rites orthodoxes). La noblesse polonaise colonise les terres ukrainiennes, sur lesquelles s'établissent également des communautés juives. Se dessine alors progressivement un important clivage culturel entre la partie nord-ouest, orthodoxe et sous influence lituano-polonaise et la partie sud-est, sous domination turco-tatare mais qui passera par la suite sous contrôle de l'Empire russe. Cette fracture est toujours visible aujourd'hui et s'illustre désormais par une tendance pro-européenne au nord-ouest, et une tendance pro-russe au sud-est. Mais à la fin du XVIe siècle, des insurrections remettent en cause l'ordre établi par la Pologne, et en 1648, la révolte des Cosaques dirigée par Hetman (chef militaire) Bohdan Khmelnytsky (1595-1657), qui étaient exclus de l'accès aux groupes dirigeants, est devenue une guerre sociale et religieuse de masse. La révolte conduisit à la disparition d'un tiers de la population ukrainienne. Kiev retrouve alors une position importante, notamment comme centre culturel, dans le but d'unifier les peuples cosaques et ruthènes. Les élites locales réclament l'aide de Moscou, et donne lieu à la guerre entre la république des Deux Nations et le tsarat de Russie au XVIIe siècle. Cette série de soulèvements ébranle les fondations de l'union lituano-polonaise qui contrôle alors le territoire cosaque et débouche vers 1650 à la naissance d'un territoire cosaque autonome qui prend le nom d'«Ukraine», dont l'étymologie fait référence à un «pays frontalier», aboutissant à la création de l'Hetmanat, un régime cosaque théoriquement autonome sous le roi polonais mais indépendant en fait.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensTrès vite, la protection russe se transforme en domination et voit les territoires situés à l'est de la Dniepr passer sous contrôle impérial russe. En 1667, la Russie signe avec la Pologne le traité d'Androussovo qui partage l'Ukraine en deux : l'ouest dirigé par la Pologne et l'est par la Russie. Cette séparation correspond grossièrement au cours du fleuve Dniepr, qui prend sa source en Russie centrale et se jette dans la mer Noire. Mais, dès 1709, les Cosaques sont annexés par l'Empire russe après l'échec de la tentative d'Hetman Ivan Mazepa (1639-1709) de rompre avec Moscou. Le sud du territoire est toujours sous contrôle tatar et ottoman. Cependant, la situation des Ukrainiens en Pologne, de l'autre côté du Dniepr, est encore moins enviable. L'oppression des nobles polonais ainsi que l'oppression religieuse y est de plus en plus intolérable. Elle provoque une résistance farouche, qui prend souvent la forme sauvage du mouvement des Haïdamaks. Ces rebelles massacrent toute la population non orthodoxe, catholique ou juive, en Ukraine, à l'ouest du Dniepr, comme cela se produit en 1768. Vers la fin du XVIIIe siècle, l'Ukraine cosaque est un pays fortement alphabétisé et cultivé, qui sera finalement intégrée à l'Empire russe sous le règne de Catherine II (1729-1796) (qui abolit en 1764 l'Hetmanat pour effacer les derniers vestiges de l'autonomie ukrainienne, et l'armée russe détruisit le bastion cosaque sur le Dniepr), des steppes côtières de la mer Noire et de la Crimée annexée en 1783, et le peuplement est très largement mélangé, entre des Russes, des ukrainiens, mais aussi des Serbes, des Grecs, des Bulgares, et même des Allemands, et en 1793, l'autonomie des Cosaques est supprimée, tandis qu'en 1772 la Galicie (Ukraine de l'ouest) devient autrichienne. Les trois quarts de l'actuelle Ukraine passent ainsi sous domination russe, et se voient divisés en plusieurs entités administratives vassales, comme les gouvernements de Kiev, de Tchernigov, d'Ekaterinoslav... Ces différents «gouvernements» sont regroupés en plusieurs entités, comme la Petite Russie (qui représente la majorité du territoire actuel de l'Ukraine) et la Nouvelle Russie située le long de la mer Noire. Les tsars y construisent des villes comme Odessa, Sébastopol, Cherson, Nikolaiev, Ekaterinoslav (aujourd'hui Dniepropetrovsk), Elisavetgrad (aujourd'hui Kirovograd), Marioupol. Les ports de la mer Noire, nouvellement construits, exportent le blé ukrainien. Puis au XIXe siècle, le sentiment indépendantiste se développe, car les autorités russes cherchent à faire oublier la spécificité ukrainienne, et l'usage écrit de l'ukrainien interdit en 1863après l'insurrection polonaise, puis à nouveau en 1876 après l'oukase d'Ems, qui interdit d'imprimer des ouvrages en ukrainien, restera en vigueur jusqu'à la révolution de 1905. Le nom officiel qui désigne les ukrainiens est d'ailleurs celui de ruthènes, une façon d'éviter le réveil d'une conscience nationale, porteuse de séparatisme. La Russie ne reconnaissait pas les «Petits Russes», nom officiel des Ukrainiens à l'époque, comme une nation à part entière avec une histoire distincte de celle de la Russie. Cette vision s'est maintenue en Russie jusqu'à aujourd'hui et est également répandue en Occident. Avec le partage de la Pologne, contemporain de la révolution française, les ukrainiens se retrouvent divisés entre trois empires qui se révèlent ennemis avec la première guerre mondiale. C'est de l'autre côté de la frontière, en Autriche-Hongrie, dans l'université de Lvov ou Lemberg (Ruthénie), que les lettrés et intellectuels ukrainiens trouvent refuge. Une industrialisation rapide se produit alors durant la deuxième moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle, quand l'Ukraine se couvre d'un réseau de chemins de fer destinés à transporter le blé, le charbon et l'acier vers les ports du sud. Les mines de charbon de Donetz (Donbass) et de minerai de fer de Krivoy Rog (Krivbass) sont largement exploitées, notamment grâce à l'investissement de capitaux français et belges, les villes industrielles apparaissent en «NouvelleRussie» comme des champignons. Ainsi Ekaterinoslav, Krivoy Rog, Lugansk, Elisavetgrad sont les centres importants de l'industrie du charbon et du fer, les chantiers de Cherson et de Nikolaiev construisent des bateaux pour la marine de guerre et le commerce.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensLe XXe siècle, est le moment où l'Ukraine du Sud et de l'Est actuelle, avec sa population très mixte, russo-ukrainienne, est peut-être la région la plus industrialisée de l'Empire russe, excepté Moscou et Saint-Pétersbourg, et sera celui de la domination soviétique après une éclaircie avec la première Révolution russe, en 1905, avec le Manifeste publié par Nicolas II le 30 octobre 1905 promet de respecter les nationalités. Aussitôt fleurissent en Ukraine des dizaines de journaux dans la langue nationale. Même si l'Ukraine acquiert son indépendance brièvement en 1917, puisqu'elle la réclame dès le 17 mars en créant la Rada centrale (Parlement) dont Mykhaïlo Hrouchevsky devint président le 27 mars et le resta jusqu'au 29 avril 1918, elle est proclamée indépendante par la 4e Assemblée universelle de la Rada le 9 janvier 1918, immédiatement après la dissolution de l'Assemblée constituante par Lénine et Trotsky, aux travaux desquels les députés ukrainiens étaient prêts à prendre une part active, et la Rada, se proclame le 20 novembre la République populaire ukrainienne qui a le soutien des paysans à l'ouest du Dniepr, après l'accord entre le gouvernement bolchevique et les Allemands en mars 1918 qui est à l'origine de l'Ukraine dans ses frontières actuelles, et par lequel le pays est occupé par les Allemands et gouverné par un «hetman» fantoche, Pavel Skoropadsky, ancien général du tsar, mais face à la création de cette République populaire ukrainienne, reconnue par la France et la Grande-Bretagne en janvier 1918, et qui déclara son indépendance le 22 janvier 1918, s'appuyant sur une tradition à la fois intellectuelle et politique, et un travail de reconstruction d'une langue ukrainienne moderne à partir des patois, les bolchéviques sont obligés de créer eux aussi leur propre République socialiste d'Ukraine soutenu par les régions ouvrières de l'est, et l'Ukraine connaît une guerre civile brutale dans laquelle se trouve aussi l'Armée blanche russe dans la partie sud de l'Ukraine, avec la Crimée, qui contraignit le gouvernement ukrainien à quitter Kiev en février 1918, dans laquelle la République socialiste d'Ukraine finit par l'emporter, qui aboutit à faire que le pays fera partie intégrante de l'URSS seulement en 1922, après que par la suite le 18 mars 1921 le traité de paix de Riga, négocié par Lénine avec les Polonais, a permis à ces derniers de reporter loin vers l'Est la frontière orientale de leur pays et de mettre fin aux velléités d'indépendance de l'Ukraine occidentale. Lénine s'engage alors dans une politique dite “d'ukrainisation” de l'Ukraine. C'est une politique, en fait, qui se caractérise notamment par le développement de l'usage de la langue ukrainienne à tous les échelons de la société et de l'État, alors que par le passé, durant l'Empire russe, cette langue était minimisée, voire interdite. Et en 1920, il y a eu un schisme au sein de l'Église orthodoxe entre le patriarcat de Moscou et celui de Kiev.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensÀ partir de là, elle connaîtra les épisodes les plus sombres de son histoire : après une première famine en 1922, une autre famine orchestrée par Staline en 1933 que les Ukrainiens appellent Holodomor («extermination par la faim») : qui fait des millions de morts, et à la suite de cela, on a fait venir des colons russes pour repeupler les campagnes ukrainiennes, ensuite, Staline fait venir Russes et citoyens soviétiques en nombre pour repeupler l'est, beaucoup ne parlent pas ukrainien et n'ont pas vraiment de lien avec la région. Puis, l'Ukraine aura le droit à une occupation nazie très dure à partir de 1941 qui finira en 1944 après que l'Allemagne a déjà colonisé l'Ukraine en 1918 et l'a divisée en 1939 avec le pacte Molotov-Ribbentrop permettant à l'Armée rouge d'occuper en septembre 1939 l'Ukraine et la Biélorussie occidentales, cédées aux Polonais par Lénine en 1920, alors qu'au départ en juin 1941 il y a une sorte de divine attente de la population ukrainienne, notamment dans ces territoires qui ont été incorporés par les Soviétiques en 1939, lors de l'agression contre la Pologne. Une attente de libération. La plupart des Ukrainiens pensent que les Allemands vont décollectiviser les terres et qu'ils vont pouvoir devenir indépendants. Cependant, l'Allemagne nazie avait l'intention de l'affamer pour s'y ravitailler elle-même. Dans la rhétorique nazie, les Ukrainiens étaient les colonisés qui allaient servir la race des maîtres. Seule une partie infime des populations dites ukrainiennes sont "germanisables" pour les nazis. Pour celles qui ne le sont pas, deux types de traitements possibles : les refouler vers l'Est ou les soumettre à une forme indirecte d'extermination. L'hiver 1941 marque le temps des grands massacres des communautés juives dont beaucoup d'entre eux ont lieu en Ukraine avec la participation des Ukrainiens décisive dans le processus génocidaire de la population juive, notamment avec les combattants de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), fondée par Stepan Bandera, un «Héros» controversé de la lutte contre le pouvoir soviétique, il fut un temps prisonnier des nazis après avoir déclaré l'indépendance de l'Ukraine, mais aussi leur allié en juin 1941, puis fin 1944. L'UPA sera aussi responsable des massacres de Volhynie (1942-1944) contre les Polonais. La Seconde Guerre mondiale suscite un autre traumatisme. La collaboration des nationalistes ukrainiens dirigés par Stepan Bandera avec les nazis est un souvenir obsessionnel pour les Russes, qui exaltent, eux, les 26 millions de Soviétiques tombés durant la Grande Guerre patriotique.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensEn 1945, l'Ukraine est agrandie de la Galicie orientale et de la Ruthénie subcarpatique, elle est aussi marqué par une vague d'épurations touchant les anciens «collaborateurs», les «traîtres à la patrie», le clergé uniate, les nationalistes des régions récemment acquises par l'Ukraine (membres de l'UPA, l'armée insurrectionnelle ukrainienne), et partisans de Stepan Bandera, mort empoisonné à Munich par les services secrets russes en 1959, ces troubles persistent jusqu'en 1954 après la fuite de ce dernier en Suisse en 1950, c'est durant cette période que de nombreux Ukrainiens de l'Ouest sont alors déportés en 1945 par Staline, qui supprime l'Église gréco-catholique et attribue ses biens à l'Église orthodoxe russe, contrôlée par le régime, puis vint une russification, tempérée dans les années 1950 par Nikita Khrouchtchev, et en 1954, la Crimée russe est rattachée à l'Ukraine par ce dernier  pour célébrer les 300 ans de l'union avec les Cosaques en 1954, il offre à l'Ukraine la Crimée, qui était russe depuis le XVIIIe siècle, et le rôle important joué par les Ukrainiens au niveau de la fédération soviétique s'accompagne d'une russification qui touche particulièrement les Ukrainiens vivant en dehors de leur territoire national, mais la Moscou soviétique n'a jamais dominé culturellement l'Ukraine, puisque les décisions économiques, politiques et militaires étaient imposées par le centre, mais l'Ukraine disposait d'une certaine autonomie en matière de culture et d'éducation, et bien que le russe ait été la langue dominante, les enfants de l'école primaire ont appris l'ukrainien, de nombreux livres ont été publiés dans cette langue et, dans la seconde moitié du XXe siècle, un fort mouvement national ukrainien s'est développé en Union soviétique parmi les personnes qui avaient reçu une éducation ukrainienne, puis en 1973, Piotr Chelest, un Ukrainien devenu l'un des hommes forts de la direction soviétique, est écarté sur l'ordre de Leonid Brejnev pour «déviation nationaliste», celui qui lui succède à la tête du PC ukrainien, V. Chtcherbytsky, est totalement dévoué à la direction brejnevienne, et le sentiment nationaliste et finalement séparatiste s'est accru en Ukraine pendant la perestroïka de Gorbatchev (1985-91), mais moins que dans les États baltes ou même dans le Caucase, enfin, en 1986, l'explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl tue 10 000 personnes et affectera la santé de millions d'autres, ce qui accélère le réveil national, qui se cristallise autour , de l'exhumation de la mémoire de l'Holodomor, de la question de l'enseignement de l'ukrainien et la résurrection des gréco-catholiques, tandis qu'en 1988, des manifestations nationalistes ukrainiennes à Lvov, conduites par Ivan Makar qui est incarcéré pour quelques mois, malgré la perestroïka gorbatchevienne, ce qui vient à ouvrir tout un débat s'ouvre sur la réhabilitation des nationalistes de Stepan Bandera, qui est relancé par la publication du roman de Boris Khartchouk, Le Temps des cerises, qui met en scène une héroïne combattant au sein de la résistance ukrainienne contre les Soviétiques, et le Mouvement populaire pour la perestroïka (Roukh), fondé en 1989, obtient très vite une forte audience dans l'ouest du pays, qui reste le moins russifié et dont l'Église est majoritairement uniate. Les communistes remportent toutefois les élections du Soviet suprême de mars 1990, qui élit un apparatchik, Leonid Kravtchouk, à la présidence, en remplacement de Vladimir Chtcherbitski.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensL'indépendance de l'Ukraine, à laquelle est rattachée la Crimée, interviendra en 1991, à la chute de l'URSS, avec à sa tête Leonid Kravtchouk. En 1991, le traité de Minsk, signé notamment par le Russe Eltsine et l'Ukrainien Kravtchouk, solde la dislocation de l'URSS. A chacun sa route. En 1994, le mémorandum dit de Budapest, puis en 1997 un traité d'amitié russo-ukrainien entérinent la situation : partenariat stratégique mais respect de l'intégrité territoriale de chacun. Interdiction de s'envahir l'un l'autre. L'annexion de la Crimée par Moscou et son rattachement au sol russe par la construction d'un pont gigantesque est donc illégale du point de vue juridique. Elle n'est pas reconnue par la communauté internationale. Mais dès 1994, la Crimée, abritant la flotte russe de la mer Noire, demande à rejoindre la Russie, et le Donbass, rendu nostalgique de l'URSS par la libéralisation de l'économie, réclame que le russe soit la seconde langue du pays. À partir de 2005, notamment sous Viktor Iouchtchenko, l'Ukraine se rapproche fortement de l'Union européenne et de l'Otan. C'est insupportable pour Vladimir Poutine qui hausse le ton, fait pression sur l'Ukraine. Cela déclenche en retour, à Kiev le mouvement pro-européen de Maïdan en 2013, à la suite de la non-ratification, par le président Ianoukovytch, des accords de libre-échange entre l'Ukraine et l'Union européenne, et pour une majorité de la population, c'est une trahison. À partir de novembre, on a déjà une mobilisation qui se fait, qui est d'abord portée par les jeunes, la jeunesse étudiante qui se rassemble sur le Maïdan. Petit à petit, d'autres personnes vont se greffer au mouvement. Pour beaucoup, il n'est plus simplement question de signer de simples accords de libre-échange, mais de remplacer le président. À partir de ce moment-là, la répression bat son plein, Viktor Ianoukovytch fait venir ce qu'on appelle les berkout, qui sont des policiers anti-émeutes réputés pour leur violence. Le président, donc, est obligé de quitter l'Ukraine. D'abord, il se réfugie dans le Donbass, puis, ensuite, part en Russie. Et à ce moment-là, la Rada est obligée et accepte finalement les requêtes de la rue et vote la destitution du président Viktor Ianoukovytch. Ulcéré par l'afflux de responsables états-uniens sur le Maïdan, Poutine assimile ce sursaut ukrainien à un retour du bandérisme. L'abrogation par Kiev du statut officiel du russe dans l'Est russophone conforte sa propagande pour justifier l'annexion de la Crimée, puis le soutien aux séparatistes du Donbass. Et en 2014, Poutine annexe la Crimée (cette péninsule anciennement russe au sud de l'Ukraine) et depuis il soutient les séparatistes du Donbass, à l'Est, dans une guerre qui ne dit pas son nom depuis huit ans mais qui a fait 15 000 morts. Nous sommes dans la continuité de ce raisonnement. L'hypothèse d'un rapprochement Ukraine-Europe-Otan est insupportable pour Moscou. En 2018, la question de la religion a pris un tour politique : on a parlé d'appuyer la construction nationale sur l'Église autocéphale et l'Église uniate, avec un processus de centralisation des Églises au sein d'une Église commune, ce qui vera la fondation en 2018 à la demande du président ukrainien, Petro Porochenko, et de la Rada, de ce qui est aujourd'hui l'Église orthodoxe ukrainienne indépendante du patriarcat de Moscou,  qui permet le rétablissement par le patriarcat de Constantinople de la métropole de Kiev et dénonciation de sa subordination au Patriarcat de Moscou en 1686 entre 2018 et 2019, qui lui accorde l'autocéphalie le 6 janvier 2019.
 
L’Ukraine, une histoire mouvementée entre annexions et indépendances, ou comment est né le mythe de l'“amitié” et de la “fraternité” entre Russes et UkrainiensLa situation changea avec l'arrivée de l'ancienne star de la télé de 44 ans, Vlodymyr Zelynsky, humoriste et acteur, interprétant dans une série à succès, Serviteur du Peuple entre 2015 et 2019, un professeur d'histoire honnête mais naïf, arrivé au pouvoir par hasard, mais novice en politique jusqu'à son élection comme président de l'Ukraine en 2019, il a d'abord paru emprunté, et ses promesses de régler le conflit dans l'Est du pays avec les régions séparatistes prorusses ou de lutter contre la corruption semblaient sonner creux et sa gestion de la pandémie de Covid-19 était très critiquée, cependant, il a réussi à dégager une carrure internationale quand son pays a été envahi. En 2020, il prévoit le développement d'un partenariat avec l'Otan en vue d'adhérer à l'organisation. Dans le même temps, Vladimir Poutine continue d'affirmer que les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple, une vision qualifiée d'impérialiste et de déformée par les historiens mais qui servira à justifier l'invasion débutée le 24 février 2022. En 2021, Poutine a écrit que "Russes et Ukrainiens sont une seule nation et que Lénine a créé l'Ukraine". Peut-être le croit-il vraiment, mais c'est au bas mot une exagération, une révision de l'Histoire. Enfin, le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a officiellement déclaré la guerre à l'Ukraine. Les troupes russes ont franchi la frontière. Les bombardements et les combats ont lieu dans tout le pays, y compris à Kiev, la capitale, mais les troupes russes semblent rencontrer beaucoup de difficultés. Les États-Unis et l'Union européenne ont durci les sanctions économiques et financières contre la Russie. Le conflit actuel en Ukraine a engendré la plus grave crise entre la Russie et l'Occident depuis la fin de la guerre froide. Il a mis en péril la sécurité européenne, soulevé des questions sur l'avenir de l'OTAN et mis fin à l'un des projets les plus ambitieux de la politique étrangère des États-Unis, à savoir l'établissement d'un partenariat avec la Russie. Il menace également de saper les efforts diplomatiques des États-Unis sur des questions allant du terrorisme à la prolifération nucléaire. Et en l'absence de négociations directes, chaque partie a fait le pari que la pression politique et économique obligera l'autre à céder en premier. Pris dans ce dangereux jeu de la poule mouillée, l'Occident ne peut se permettre de perdre de vue l'importance de relations stables avec la Russie. Mais, une réalité moins noble se dégage finalement à travers l'offensive russe : si une ancienne république soviétique est capable de se moderniser et de se démocratiser sur le modèle européen, il est possible que cela remette en cause la légitimité d'un régime autoritaire comme celui de Vladimir Poutine. «Poutine a commis l'erreur de sa vie, perçoit Bernard Lecomte : il a créé un patriotisme ukrainien qui n'existait pas auparavant !» Un sondage de 2021 indique que 76 % des Ukrainiens de moins de 30 ans, nés après l'URSS, veulent adhérer à l'Europe. Ce sont eux qui prennent les armes pour défendre Kiev, et qui n'acceptent plus la tutelle russe.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Jeans des Cars, La Saga des Romanov : De Pierre le Grand à Nicolas II, Plon, 2015, Rajan Menon, et Eugene B. Rumer, Conflict in Ukraine. The Unwinding of the Post–Cold War Order, MIT Press, 2015, Iaroslav Lebedynsky, Les guerres d'indépendance de l'Ukraine, 1917 – 1921, Lemme Edit, Illustoria, 2016, et https://clio-cr.clionautes.org/les-guerres-dindependance-de-lukraine-1917-1921-2.html, Faith Hillis, Children of Rus'. Right-Bank Ukraine and the Invention of a Russian Nation, Cornell UP, 2017, Serhii Plokhy, The Gates of Europe. A History of Ukraine, Basic Books, 2017, Timothy Snyder, La reconstruction des nations, Gallimard, 2017, et https://clio-cr.clionautes.org/la-reconstruction-des-nations.html, Andreas Kappeler, Ungleiche Brüder. Russen und Ukrainer vom Mittelalter bis zur Gegenwart, C.H. Beck, 2022, https://theconversation.com/ukraine-as-a-borderland-a-brief-history-of-ukraines-place-between-europe-and-russia-178168, https://www.bbc.com/afrique/monde-60198890, https://www.bbc.com/afrique/monde-60558247, https://www.britannica.com/place/Ukraine/History, https://www.brut.media/fr/international/5-dates-pour-comprendre-les-tensions-entre-la-russie-et-l-ukraine-8027c003-57a9-42e3-b2e4-72b9421016bb, https://www.clio.fr/bibliotheque/chronologie/chronologie_lukraine.php?letter=A#part_2, https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/pdf/pdf_la_formation_de_la_nation_ukrainienne_a_lombre_du_grand_frere.pdf, https://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-e-des-matins/avec-jacques-rupnik-et-ioulia-shukan, https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/ukraine-34, https://www.franceculture.fr/geopolitique/la-russie-regarde-lukraine-comme-une-chasse-gardee, https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/histoire-exploratorium-construction-ukraine-cartes-97062/, https://www.herodote.net/De_Kiev_a_Moscou_naissance_d_un_peuple-synthese-1875.php, https://www.herodote.net/Une_petite_Russie_en_quete_d_identite-synthese-605.php, https://www.historyextra.com/period/general-history/russia-invade-ukraine-history-relationship-crimea-why-conflict-facts/, https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Ukraine_histoire/187635, https://www.la-croix.com/Monde/live-guerre-ukraine-russie-negociation-pourparlers-conflit-armee-russe-otan-onu-2022-03-01-1201202669, https://www.lavie.fr/actualite/geopolitique/lukraine-naissance-dune-nation-dans-le-feu-et-le-sang-81049.php, https://www.lesechos.fr/monde/europe/ukraine-russie-comprendre-la-crise-en-4-cartes-1388969, https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/les-grandes-dates-de-l-ukraine-1917-2011_487666.html, https://www.liberation.fr/planete/2014/09/07/l-histoire-de-l-ukraine-est-typiquement-europeenne_1095447/, https://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/GESLIN/56918, https://www.nationalgeographic.fr/histoire/russie-ukraine-les-origines-de-la-crise-expliquees, https://www.ouest-france.fr/europe/russie/vladimir-poutine/point-de-vue-l-ukraine-une-histoire-millenaire-6086a822-987c-11ec-a212-1f68235c1350, https://www.pointdevue.fr/histoire/histoire-du-monde/lhistoire-de-lukraine-au-commencement-la-rous-de-kiev, et https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-ancien-acteur-comique-le-president-volodymyr-zelensky-prend-une-dimension-de-chef-de-la-resistance-9429954.php.  
 
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#Posté le vendredi 04 mars 2022 05:37

Sabikui Bisco

Sabikui BiscoNous allons voir aujourd'hui Sabikui Bisco, une série de light novel que l'empreinte Dengeki Bunko de Kadokawa a lancé avec des illustrations de K Akagishi et l'art de la construction du monde par moka en 2018. Yūsuke Takahashi a sérialisé une adaptation manga sur le site internet Manga Up! de Square Enix de 2019 à 2020. Le deuxième volet de l'adaptation manga lancé sur Manga Up! de Square Enix! app le 15 décembre 2021. Sо̄ Natsuki a remplacé Yūsuke Takahashi en tant qu'artiste à partir de la deuxième partie. Enfin, l'adaptation animée produite par OZ est diffusée depuis le 11 janvier 2022 sur Tokyo MX, BS11, Sun TV et Abema. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Sabikui BiscoLa série originale de light novel écrite par Shinji Cobkubo et illustrée par K Akagishi et moka. Il est sérialisé depuis le 10 mars 2018 publié par ASCII Media Works sous leur empreinte Dengeki Bunko et est actuellement en cours avec sept volumes publiés le 8 janvier 2022. À l'origine planificateur d'une société de jeux, Cobkubo est tombé malade et cet ouvrage a été écrit pendant son traitement médical. Il était fan de Makoto Shiina et a été fortement influencé par le roman de science-fiction Bird People in China, qu'il a lu lorsqu'il était à l'école primaire. Depuis, il en est venu à préférer les mangas et les jeux post-apocalyptiques. En général, dessiner une dystopie donne une impression sombre et a tendance à montrer un héros déprimé, mais dans le travail de Shiina, on sent la vitalité dynamique y compris les créatures qui ont l'air mauvaises. De même, Cobkubo donne de la vitalité aux Mohawks qui vivent à la fin de le siècle. Comme la vie des Warboys dans Mad Max : Fury Road, on peut sentir les hymnes de la vie sans bien ni mal dans les trucs post-apocalyptiques, et Cobkubo a dit qu'il avait envie d'écrire une telle ½uvre un jour. De plus, pour sa vision du monde, il est influencé par "Nausicaa de la Vallée du Vent", et il dit qu'il aime le processus de Nausicaa devenant une shura afin de s'affirmer, surtout dans la phase finale.  En fait, il a postulé pour l'½uvre précédente "Matsutake Mushroom Nishigaki" au 23e prix du roman Dengeki, et le personnage principal était Nishigaki Bisco, et son arme était une arme à feu, et il l'utilisait pour faire pousser des champignons. Le nom et le champignon du personnage principal sont hérités de cette ½uvre. Quant à la raison pour laquelle c'est un champignon, Cobkubo a la pure impression qu'il est juste vivant sans aucune impression de bien ou de mal, et le champignon qui se sent "neutre" et "force de vie" est parfait pour le motif de ce travail. Il a également dit que la puissance des armes à feu ne changeait pas en fonction de la capacité de l'individu, il a donc changé pour un arc qui reflète plus facilement la puissance de l'individu. Ce qui a donné un light novel des plus originaux avec de magnifiques illustrations de K Akagishi pour les personnages et de Mocha pour le fond et l'environnement. La première partie est complétée jusqu'à 3 volumes. Peu de temps après, la série de light novel de Cobkubo a remporté la première place dans la catégorie des ½uvres globales et des nouvelles ½uvres pour le guide 2019 de Kono Light Novel ga Sugoi !, le tout premier travail à le faire dans l'histoire du classement annuel du guide.
 
Sabikui BiscoLe manga nous fait suivre un Japon qui est désormais un désert post-apocalyptique. Les villes sont construites derrière des murs renforcés pour empêcher le vent de rouille d'entrer, un phénomène naturel qui infecte tous les êtres vivants qui entrent en contact avec lui avec une maladie incurable simplement appelée «rouille». Croyant que le vent de rouille, et par extension, la rouille, proviennent des spores de champignons, le peuple japonais en est venu à craindre les champignons et à éviter ceux qui les récoltent. Bisco, un jeune homme de la tribu des les Gardiens des Champignons, est en voyage avec son mentor, Jabi, alors qu'ils recherchent le champignon ultime - le Dévorouille censé être capable de guérir même les cas les plus graves de rouille. Lorsque leur voyage les oblige à trouver un médecin dans la ville fortifiée d'Imihama après que Jabi a été gravement blessé, Bisco rencontre Milo Nekoyanagi, un médecin aux manières douces qui croit que les champignons détiennent la clé du remède contre la rouille. Lorsque Milo sauve la vie de Jabi, Bisco propose de lui donner tout ce que Milo pourrait souhaiter - et Milo veut le rejoindre dans sa chasse pour trouver le Dévorouille ! Poursuivis par les autorités, des chasseurs de primes et même par la s½ur aînée de Milo, Pawoo, les deux se sont lancés dans le voyage de leur vie au sommet d'un crabe géant nommé Actagawa à la recherche du remède contre la rouille, tout en rencontrant à plusieurs reprises Tirol Ōchagama, devenu une marchande, qui travaillait auparavant pour Kurokawa qui les poursuit. Ensuite dans le volume 2, pour soigner sa condition unique, Bisco et Milo se rendent en terre sainte de Shimane. Mais bientôt ils se retrouvent nez à nez avec l'ambitieux moine immortel Kelshinha, qui prend Bisco par surprise et lui vole l'estomac ! N'étant plus à l'abri des mangeurs de rouille, Bisco et son partenaire Milo doivent s'infiltrer au c½ur de Shimane pour retrouver leurs corps d'origine avant de mordre la poussière dans cinq jours, et on se demande si ce duo dynamique pourra récupérer ce qu'il a perdu et envoyer Kelshinha faire ses valises ? Et par la suite dans le volume 3 l'ennemi est "Tokyo". Les Gardiens des Champignons les plus forts affrontent l'origine du Japon couverte de rouille ! Ce qui a attaqué Bisco et ses amis dans le village des gardiens de champignons à Shikoku était un bâtiment de la ville ! L'attaquant, Apollo, transforme tout en "bâtiment" les uns après les autres dans tout le pays... ? Apollo dit qu'il est venu détruire le Japon actuel et restaurer l'année 2028. Le passé contre le présent. La bataille pour l'avenir de l'humanité est sur le point de commencer ! Par la suite, dans le volume 4, un camélia laisse l'enfant d'un roi vivant, entouré par le parfum dense de la mort. Celui qui a sauvé Sissi de la mer de sang frais bouillant... "Si vous savez qui je suis. Visez le gros, espèce de lâches." C'est le frère aîné, Akaboshi Bisco. La fierté de Kyushu est l'immense prison "Rikudou Prison". Dans la prison, la famille de Benibishi, une personne artificielle qui contrôle les fleurs, est emprisonnée. Les Benishibishi sont torturés dans la prison parce qu'ils ont un destin qui ne peut être défié par les humains. Cependant, ils sont également retenus captifs par le manipulateur de fleurs de cerisier, Benishibishi. Les fleurs fleurissent et s'épanouissent, volant la force vitale des champignons. Le pouvoir des fleurs inconnu créé par les spores du champignon évolutif "Nanairo" émeut le Japon !
 
Sabikui BiscoEnsuite dans le volume 5, "Hokkaido" est une arme biologique qui est sur le point d'avaler la terre. Celui qui se tient devant lui est une fille rousse avec une mauvaise vue, qui dit : «Ne me traite pas comme un gosse !» C'est la personne d'Akaboshi Bisco, qui est le meilleur au monde même avec un petit Afin d'éviter que la terre du nord ne soit dévorée par les fleurs et de retrouver son corps d'origine, elle va et vient à la recherche des mystérieux champignons qui se cachent au fond d'elle. Mais le roi des châtaignes d'eau rouges, Sissi, la disciple qui a transformé Bisco en enfant, se dresse sur leur chemin. Seront-ils capables d'empêcher la bête de devenir incontrôlable ? Le duo de protection des champignons le plus puissant parcourt "l'intérieur" d'Hokkaido couvert de fleurs folles ! Puis dans le volume 6, La préfecture d'Imahama est sous le règne oppressif du gouverneur préfectoral diabolique ressuscité, Kurokawa. Ce que Bisco et ses amis voient à la télévision est une conférence de presse pour annoncer la production d'un film avec Bisco comme personnage principal. ...... Donc, tout le gouvernement pervers de Kurokawa, qui occupait tout le Japon et tourmentait le peuple, était tout à fait pour la production du film ! Le film parle d'un groupe d'amis qui ont été manipulés et de la confrontation entre eux. Bisco et ses amis pourront-ils sauver leurs amis et vaincre l'ambition de Kurokawa ? Une confrontation du destin une fois de plus! Le duo de défenseurs des champignons le plus fort se déchaîne dans tout le Japon ! Cependant dans le volume 7, Dans la ville d'Imahama, il y a un incident au cours duquel des gens sont transformés en chats les uns après les autres. Il semble que la raison en soit que Bisco et Milo ont lancé un arc dans Kurokawa, ce qui a ouvert une porte vers un autre monde. Afin d'arrêter la "maladie du chat", ils franchissent la porte et arrivent à Nekoma, un pays gouverné par des samouraïs chats ! Avec Yatsuhashi Yokan, le shogun de Nekoma, ils affrontent le chat ermite maléfique Licorice Mooncake, qui est à l'origine de la maladie du chat qui sévit dans le pays. Cependant, Tsukihimochi a un super Shinya brillant dans sa patte ! De plus, Bisco est devenue une demi-chatte et est incapable d'utiliser ses compétences en tir à l'arc. Tout tourne autour de la queue, des crocs et des griffes ! Et les coussinets de pattes ! Le duo de défenseurs des champignons le plus fort se déchaîne dans le monde mystérieux de Nyan ! Enfin, dans le volume 8, la «fille» de Bisco et Milo sauve le monde grâce au pouvoir des champignons au moment où la diffusion de l'adaptation animée télévisée débutera le 10 janvier 2022. Dans celui-ci Bisco et Miro sont à la recherche de champignons "grêlons fantômes" à Hokkaido pour Pawoo enceinte. Cependant, un mystérieux projectile, l'Arche, attaque et enlève toute la terre du nord. L'ennemi nouvellement apparu se fait appeler "Président Mare of the Ark" et prône la préservation de la vie mondiale et la réécriture de l'environnement mondial ! Les deux sont dans une situation difficile... En raison du pouvoir écrasant du premier enfant de Milo, Akaboshi Sugar, qui a accouché à la dernière minute, ils ont du mal à s'en sortir. Cependant, afin de retrouver la vie préservée dans l'Arche, le dieu champignon Sugar doit être réveillé ! La combinaison de protection contre les champignons la plus solide, est cette fois un défi pour la garde d'enfants !?? Les cristaux d'amour entre les deux provoquent un miracle ! L'histoire prenante est amusante et très intéressante, ce qui explique pourquoi en octobre 2021, le tirage cumulé de la série a dépassé les 300 000 exemplaires.
 
Sabikui BiscoUne adaptation manga du light novel illustré par Yuusuke Takahashi a été sérialisé entre le 10 avril 2019 et le 2 mars 2021 publié sous Square Enix. Le manga a commencé la sérialisation le 10 avril 2019 dans le magazine mensuel Manga UP! et le premier volume a été publié le 10 décembre 2019 sous leur empreinte Gagan Comics UP. La sérialisation s'est terminée le 2 mars 2021 et le volume final est sorti le 10 mars 2021. Il s'est conclu par quatre volumes sortis, ce qui correspond à la fin de la première partie des romans légers et les dessins sont agréable à voir et très dynamiques. Le 8 mars 2021, il a été annoncé via le Twitter de l'illustrateur que le manga obtient une deuxième partie adaptée par Sō Natsuki et le 1er volume a été publié le 7 février 2022, il adapte une partie du volume 2 du light novel et les dessins sont excellents. Et le light novel a été transformé en un livre audio lu par Keisuke Kawamoto distribué à partir du 6 décembre 2019, et en novembre 2020, jusqu'à 4 volumes ont été publiés, outre le livre audio, une lecture de Ryota Suzuki d'environ huit minutes et demie a été livrée à partir du 22 juin 2021 sous le titre «J'ai essayé de lire le Dengeki Bunko» sur la chaîne officielle de Dengeki Bunko sur YouTube. L'adaptation animée annoncée le 6 mars 2021 pendant le Kadokawa Light Novel Expo 2020 est diffusé depuis le 11 janvier 2022 sur Tokyo MX, BS11, Sun TV et Abema. Atsushi Ikariya réalise l'anime pour OZ avec l'assistant réalisateur Daisuke Mataga. Sadayuki Murai supervise et écrit les scripts de la série. Ai Asari et Ikariya conçoivent les personnages, et Asari et Norie Igawa sont les directeurs en chef de l'animation. Yi Hui Zhang est également directeur de l'animation. Takeshi Ueda (AA=) et Hinako Tsubakiyama composent la musique. Junna interprète l'opening Kaze no Oto Sae Kikoenai, et Ryōta Suzuki et Natsuki Hanae interprètent l'ending Hōkō dans leurs rôles respectifs. L'anime est très bon, il suit parfaitement l'histoire du manga et ses graphismes qui rend le tout très beau et plaisant à voir pour une adaptation réussie. Sur la chaîne Youtube 7ΔZ (Nuts), est diffusée une émission d'aide au dialogue «Bisco Club» avec le personnel et les interprètes de cette ½uvre est régulièrement diffusée.
 
Sabikui BiscoSabikui Bisco est une dystopie post-apocalyptique sur un ton joyeux et dynamique qui a su trouver son public et rencontre un succès mérité.  Une belle découverte.
 
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Tags : mangas
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