Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.
En Autriche, les 4, 5 et 6 décembre ont lieu les défiles de Krampus, un compagnon de Saint Nicolas qui est censé punir tous les enfants qui se sont mal comportés, ceux particulièrement méchants sont avertis qu'ils seront entassés dans le sac de Krampus et emportés dans son antre, qui sont des jours placés sous le signe du mystère et de l'épouvante.
Selon les souvenirs des personnes âgées, il y a 40 à 50 ans, il y avait un cliquetis de chaînes devant la porte de la maison et de la chambre quelques jours avant le "Kramperltag", que les enfants, faisant souvent de grosses blagues, se sont rapidement tus. L'agitation sauvage dans les rues, comme on peut l'observer dans de nombreux endroits aujourd'hui, n'existait pas à l'époque. Saint-Nicolas, suivi d'un ou plusieurs Krampus, se rendait dans les familles pour exhorter les enfants à réciter le registre des péchés, à louer les enfants ou à les admonester sévèrement et aussi à leur remettre un petit sac cadeau contenant des noix, des figues, des bockshorns, des pommes et peut-être des oranges et des dattes aussi. Si le Krampus se comportait de manière trop menaçante, le Saint Nicolas le tenait en échec et les enfants cherchaient protection derrière leur mère. Les Krampus n'étaient pas équipés de cloches et de cloches comme ils le sont aujourd'hui, mais avaient des chaînes et une tige, une longue langue rouge ardente et un panier à bosse était un must. Il est rapporté qu'à Gröbming ce groupe autour de Saint-Nicolas comprenait également un ange vêtu de blanc, un Habergeiß et un forgeron. Avec le Krampus se trouvait Lucifer, qui était enchaîné et pouvait difficilement être retenu par deux Krampus. Le soir du 5 décembre, là où le groupe de la Saint-Nicolas ne peut pas se rendre, les enfants mettent leurs souliers cirés ou leurs bottes devant la porte. Saint-Nicolas y dépose de petits cadeaux. Plusieurs agricultrices ont déclaré qu'elles préparaient un Krampus aus Germteing (une brioche en forme de Krampus) pour le sac du Père Noël ou fabriquaient un Kipferlkramus (un croissant) depuis plusieurs années.
Dans nombre de régions autrichiennes, en particulier dans le land de Salzbourg et en Styrie, des démons, des sorcières et des créatures étranges défilent dans les rues des villes et des villages, la plupart du temps des jeunes hommes déguisés. Dignes héritières de certaines coutumes du Moyen-Âge, ces processions, aussi mystérieuses que bon enfant, sèment un joyeux désordre. On rit beaucoup et on frissonne comme au temps de son enfance. Les plus effrayants défilés de Krampus ont lieu à Salzbourg, où autour du 6 décembre, fête de Saint Nicolas, où des défilés traditionnels de sorcières et de «Krampus», des sortes de Pères-fouettards avec des masques sculptés dans du bois, des costumes en peau de bête et ornés de lourdes cloches, chassent les mauvais esprits en cette période d'hiver froid, à Graz, où au son des cloches, de nombreuses Perchten laides et effrayantes, des démons, des Kramperl et d'autres personnages sauvages et effrayants défilent dans l'Eggenberger Allee, et ces groupes viennent de toutes les régions d'Autriche pour terrifier les visiteurs, tandis que l'ouest de Graz se transforme en chaudron, et à Schladming, où a lieu le spectacle traditionnel de Krampus basé sur un texte du XVIIIe siècle, qui est l'un des derniers spectacles folkloriques de ce genre en Styrie, a lieu sur la place du marché d'Öblarns, dans lequel des figures mystiques comme le 'Schab' (homme enveloppé de paille, faisant claquer leurs fouets en rythme cyclique), le 'Graßteufel' (démon des bois avec costume de broussailles) et 'Flechtenmann' (un homme sauvage drapé d'un long plat d'arbres) créent une atmosphère effrayante et magnifique pour le public, la querelle entre l'été et l'hiver sera également jouée, le Nikolospiel à Bad Mitterndorf, où chaque année, le 5 décembre, le silence de la nuit d'hiver à Tauplitz est interrompu par le tintement des cloches et le claquement des "Goassln" (fouets), des silhouettes sombres se déplacent dans l'obscurité, c'est Miglotog (Saint-Nicolas), tel quel appelé dans le petit village de montagne, et le saint-évêque Nicolas se déplace avec son entourage clair et sombre du quartier de Klachau au centre de la ville (place du village), où la pièce traditionnelle de Saint-Nicolas est jouée deux fois, le défilé de Krampus Bad Goisern au Salzkammergut dans lequel participent plus de 1000 Perchten, Krampussen, Engeln et Saint Nicolas.
L'évêque de Mira a vécu entre 270 et 343. Né à Patara de Lycie (dans l'actuelle Turquie), au sein d'une famille aisée, se distinguant enfant par son caractère pieux et généreux, éduqué dans le christianisme. Après la mort de ses parents, il distribua toute sa fortune aux pauvres et alla vivre à Myre, en Anatolie (Turquie actuelle), où après avoir été ordonné prêtre, il parvint à accéder à l'épiscopat, d'une manière très curieuse. Après la mort de l'évêque de Myre, plusieurs prêtres et évêques se sont réunis pour élire le successeur et après de longues discussions, comme ils ne pouvaient pas s'entendre, ils ont décidé d'élire le premier prêtre à entrer dans le temple et comme Nicolas est entré, ils l'ont choisi, sans doute ont-ils piégés ce dernier pour éviter qu'il refuse le poste. Il a toujours soutenu les plus faibles contre l'oppression des puissants. Sa générosité fut visible quand il sauva Myre de la famine en 311 et 312, et encore en 333 en permettant l'envoi des grains en provenance d'Alexandrie. Dans son empressement à éradiquer les cultes païens, il ordonna la démolition de plusieurs temples dédiés à leurs dieux. Cela a bouleversé Licinius, le gouverneur romain, qui a publié un décret contre les chrétiens. L'évêque Nicolas a ensuite été emprisonné, libéré par l'empereur Constantin. Peu rancunier, Nicolas demanda la grâce de trois soldats qui causèrent des troubles dans le port de Myre et eut gain de cause. On dit qu'il participa au Concile de Nicée, condamnant les doctrines hérétiques d'Arius, qui refusait d'admettre la divinité du Christ. Il n'y a pas de trace claire de cela, pas plus qu'il n'y a l'anecdote qui est racontée, selon laquelle en rencontrant Arius, il lui aurait donné une gifle retentissante, mais il chercha surtout à convaincre l'évêque Théognis de Nicée, un des partisans d'Arius. Il était un bon orateur et a réussi à convaincre tout le monde par la force de sa parole et Myre bénéficia toujours d'une faible fiscalité que les gens attribuaient à Nicolas. Il est mort quand il était vieux, dit-on entre 70 et 80 ans, probablement en 343, à Myre. Enterré à Myre, sa tombe a continué à être vénérée même après la translation de ses ossements à Bari en 1087.
Déjà au siècle VIIIe siècle, la renommée de Nicolas avait dépassé les frontières de la Lycie, même si l'on ne sait pas quand et par quelles voies le culte s'est répandu à Constantinople. Justinien (527-565) construisit dans la capitale impériale une église dédiée aux Saints Prest et Nicolas, mais il n'est pas certain qu'il s'agisse du même saint : la plupart des témoignages indiquent que le culte de Nicolas ne s'est pleinement établi à Constantinople qu'au IXe siècle, lorsque le saint fut célébré par les hagiographes et les hymnographes. Au début du Xe siècle, la figure de Nicolas de Myre allait se superposer à celle de Nicolas de Sion, qui au VIe siècle avait fondé un grand monastère près de Myre, qui possédait la plupart des trésors d'argent trouvés dans la ville voisine de Kumluca. Les biographes constantinopolitains du début du Xe siècle ont emprunté les miracles accomplis par l'abbé du monastère de Sion pour enrichir le récit de la vie de l'évêque de Myre. Sa dépouille reposera ensuite dans la Basilique qui porte son nom dans la ville portuaire de Bari (Italie), où ils sont arrivés après avoir été emmenés de Turquie après la conquête musulmane en 1087. Son culte est devenu très populaire dans toute l'Europe. À partir du XIIe siècle, les religieuses françaises ont commencé à donner des bonbons et des cadeaux aux enfants dans le besoin le 6 décembre, jour de la fête de la Saint-Nicolas. Une tradition qui verra Nicolas venir tous les 6 décembre et apportait des cadeaux par la cheminée aux enfants d'Europe du Nord dès le XIVe siècle; il était populaire et très aimé. Cela semble lui avoir donné, à lui et à son culte, une sorte de résilience alors qu'ailleurs les images et les statues de saints étaient rasées, brûlées ou brisées. Cependant, Saint Nicolas a connu une période difficile au cours de la Réforme protestante du XVIe siècle, qui avait une mauvaise opinion des saints. Même si les réformateurs et les contre-réformateurs ont tenté d'éradiquer les coutumes liées à Saint-Nicolas, ils ont eu très peu de succès à long terme. Cette laïcisation prendra forme en 1809 avec Washington Irving.
En Autriche où il est appelé Nikolaus, et Saint Nicolas est un véritable «héros populaire». Les enfants l'attendent avec impatience, car la tâche de Saint Nicolas n'est pas seulement de prodiguer ses largesses en remplissant les chaussures laissées devant leur porte d'entrée (NikolausStiefel) dans la nuit du 5 décembre, de petits cadeaux, bonbons ou friandises, cacahouètes, noix et mandarines. À Berchtesgaden et dans les environs, le Nikoloweibl arrive également, où des personnages sauvages en fourrure et en paille avec des cloches, appelés Kraamperl et Buttnmandl, errent à travers Berchtesgaden et ses environs le jour de la Saint-Nicolas. Cette coutume à l'origine païenne est toujours une retraite où les familles locales sont visitées, et non un événement public. Il est aussi et surtout l'annonciateur de Noël, messager du ciel qui vient rappeler aux hommes qu'un grand événement se prépare. Bien entendu tout n'est pas rose en Autriche pendant cette période de l'Avent pourtant placée sous le signe du recueillement : Saint Nicolas est accompagné par son double maléfique, le Krampus ou Knecht Rupprecht (une sorte de Père Fouettard), censé s'occuper des enfants qui n'ont pas été sages. Par bonheur, le Saint est bienveillant. Son sinistre compagnon n'a donc pas souvent l'occasion d'exercer ses talents. Ils sont aussi souvent invités à des fêtes privées, où Saint Nicolas lit alors son «livre d'or» pour savoir si l'enfant était bon et donc a reçu des cadeaux, ou mauvais et donc n'a pas reçu de cadeaux. Dans certaines variantes, il a été dit que le Père Noël est également apparu avec la tige, dans la version moderne de Krampus, qui est censé punir les mauvais enfants avec.
Ambroise de Milan est né vers 330 ou un peu avant, d'une famille de haut rang romaine, et probablement à Trêves où son père, qui était l'un des quatre préfets du prétoire de l'Empire, avait alors sa résidence. Lorsqu'il mourut vers 354, la veuve et ses trois enfants, Satyre, Marcellina et Ambroise, revinrent à Rome, où Ambroise se prépara à suivre le cursus honorum de la magistrature publique. Vers 372 ou 373 pour la protection de Sextus Petronius Probus, préfet du prétoire d'Italie, il est nommé gouverneur consularis de la Ligurie et de l'Émilie dont le siège est à Milan. Auxence, originaire de Cappadoce et du côté arien, était alors évêque de cette ville, pendant le long épiscopat (335-374) dont le côté catholique avait essuyé bien des vexations. À sa mort éclata donc un vif conflit. Ambroise, qui par devoir assistait aux réunions, fut lui-même élu évêque par acclamation, bien qu'il fût laïc, en effet il n'avait même pas encore reçu le baptême. Cette élection, contrairement aux canons qui interdisaient l'élévation des laïcs à l'épiscopat, était apparemment due à l'enthousiasme du peuple pour son jeune gouverneur, bien qu'elle ne soit pas le résultat d'un compromis entre les deux partis. Ambroise a tenté d'échapper à la mission inattendue, mais a cédé à l'ordre exprès du peuple et de l'empereur Valentinien 1er. Il fut donc proclamé évêque et en quelques jours il fut baptisé et consacré (7 décembre 374). En tant qu'évêque de Milan, qui était alors la résidence favorite des empereurs d'Occident, Ambroise se trouva mêlé aux plus grands événements politiques et religieux de l'époque, il y prit une part active, assumant souvent une position de combat, et exerça une grande influence au nom d'une autorité morale et religieuse, dont il se considérait en toute conscience comme le dépositaire autorisé par Dieu.
Les célébrations religieuses de la Saint Ambroise sont accompagnées de nombreux événements qui ont lieu le même jour, dans différents quartiers de la ville. Les fêtes de Noël sont célébrées en avance à Milan grâce à l'anniversaire du saint patron de la ville, qui précède d'un jour celui de l'Immaculée Conception. Le jour de la Sant'Ambrogio, nombreux sont ceux qui assistent à la messe en l'honneur du saint patron célébrée par l'archevêque de Milan dans la basilique dédiée au saint. Les origines du rite ambrosien sont même antérieures au saint et ont une durée et des caractéristiques quelque peu différentes de celles du rite romain. Du 7 décembre au 10 décembre, de 8h30 à 21h00, toute la zone autour de l'imposant Castello Sforzesco est animée par des marchés avec des stands de nourriture et d'artisanat, où vous pouvez trouver de tout, des châtaignes grillées à la barbe à papa, jusqu'aux décorations de la crèche et de l'arbre ou aux objets traditionnels fabriqués à la main. C'est la foire connue sous le nom d'Oh Bej ! Oh Bej!, dont l'origine remonte à une tradition catholique. Selon une légende, le 7 décembre 1510, Giannetto Castiglione, délégué du pape Pie IV, était en visite à Milan et pour se faire plaisir avec les Milanais, il entra dans la ville portant des boîtes pleines de bonbons et de jouets pour les enfants locaux, qui l'accueillirent avec une bonne humeur crient : «Oh bej ! Oh bej!» La foire est une excellente occasion de faire quelques achats de Noël, et est particulièrement populaire auprès des enfants.
Encore plus grand, avec des idées cadeaux qui arrivent du monde entier et des stands de restauration proposant des plats exotiques ou l'excellence italienne, c'est l'Artigiano in Fiera. La grande exposition se tient généralement et traditionnellement les 15 premiers jours du 3 décembre. Cependant, pour attendre l'illumination du grand sapin de Noël de trente mètres situé sur la Piazza Duomo, il faudra attendre la fête de l'Immaculée Conception. La fête du Saint coïncide également avec l'ouverture de la saison du célèbre Teatro alla Scala de Milan. La soirée d'ouverture du Teatro alla Scala est l'un des événements annuels les plus glamour d'Italie et les billets ne sont accessibles qu'à quelques-uns, mais comme d'habitude, la première est projetée en direct dans toute la ville afin que tous les Milanais et les visiteurs puissent profiter d'un tel moment fort dans le calendrier culturel milanais. Habituellement, l'ouverture de la saison de Vérone est confiée à une ½uvre de Verdi, musicien très apprécié des Milanais.
Enfin, la fête de Sant'Ambrogio ouvre officiellement les festivités de Noël à Milan, il y a déjà le parfum de la cannelle, du vin chaud et du panettone, on respire déjà une ambiance festive. El panetun vient de Milan. Très célèbre et exporté dans le monde entier, il a une paternité contestée. Il y a deux pâtisseries qui se vantent de l'avoir inventée : la pâtisserie Biffi et la pâtisserie Cova. Mais la fortune du bonbon ambrosien est arrivée avec le chef pâtissier Angelo Motta qui avait la boutique via della Chiusa, et qui a inventé la marque en forme de M qui rappelle la façade du Duomo, puis avec Giocacchino Alemagna. Cette compétition a duré jusque dans les années 70. Aujourd'hui les deux grandes marques ont été rachetées par une marque bien connue (Nestlé). Le panettone reste le symbole de Milan et dans l'arrière-pays on commence à le manger dès le jour de la fête de Sant'Ambrogio.
En Autriche, la fête du 8 décembre a une tradition séculaire qui remonte à l'époque de la guerre de Trente Ans après que Vienne ait été épargnée par la domination étrangère, l'empereur Ferdinand III de l'époque en guise de remerciement Marie, la sainte patronne de l'Autriche a introduit la conception de Marie le 8 décembre 1647 comme jour férié en Autriche, ce jour célèbre la conception sans péché de Marie par sa mère Anne, c'est-à-dire qu'elle a lieu 9 mois avant la naissance effective de Marie.
À l'époque nazie, le jour férié du 8 décembre est aboli. Après la fin de la guerre, un référendum soutenu par des centaines de milliers d'Autrichiens a conduit à la réintroduction de la fête. En 1955, le Conseil national décida que le 8 décembre devait à nouveau être célébré comme jour férié - en remerciement pour la liberté retrouvée de l'Autriche. Depuis lors, le 8 décembre est à nouveau un jour férié en Autriche et est donc sans travail. Comme les autres jours fériés, les commerces ont dû rester fermés le 8 décembre. En raison des pertes économiques et du fait que la fête tombe à l'approche de Noël, la loi sur l'ouverture des magasins a été modifiée en 1995. Depuis lors, les magasins ont également ouvert le jour de "l'Immaculée Conception de Marie" le 8 décembre, ce qui en fait l'une des journées de shopping les plus chargées à l'approche de Noël. Ces dernières années, l'autorisation de garder les magasins ouverts le 8 décembre a suscité à plusieurs reprises des débats. Beaucoup profitent de cette opportunité et affluent vers les magasins et les centres commerciaux aux petites heures du matin, ce qui fait du 8 décembre le jour où il y a le plus de vente de la saison de l'Avent actuel.
Il n'y a pas de rituels ou de coutumes particuliers à la Conception de Marie. L'une des raisons en est probablement la proximité de la Saint-Nicolas et du second Avent. Autrefois, la coutume voulait que les femmes n'aient pas le droit de travailler ce jour-là. Si vous ne vous en tenez pas à cela, la "femme blanche", une figure fantôme qui était redoutée en tant qu'esprit des morts, en particulier au XVIIe siècle, apparaît. Selon cette ancienne coutume, l'Immaculée Conception marque le début de la saison des pâtisseries de Noël. Tous les biscuits de Noël devaient être prêts avant le 12 décembre. Ce point de vue a largement changé dans le monde moderne.
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