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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Trois cavaliers pour fort Yuma

Trois cavaliers pour fort YumaJe vais vous parler aujourd'hui du film Trois cavaliers pour fort Yuma. Un film différent par à rapport à Sergio Leone même s'il s'en inspire, portant sur la tentative de bandits de prendre un fort devant faire face à la troupe chargé de le défendre. Inventif, je trouve. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Trois cavaliers pour fort Yuma (titre original : Per pochi dollari ancora), est un film sorti en 1966 réalisé par Giorgio Ferroni, avec Giuliano Gemma, Dan Vadis et Sophie Daumier. Le film se déroule à Fort Yuma en Arizona et est également connu sous le nom de Fort Yuma Gold.

A la fin de la Guerre de Sécession, les deux camps tentent de mettre de l'ordre dans leurs troupes. Le capitaine sudiste Diamond est prisonnier et escorté par deux officiers nordistes. Lors d'une halte, il entend dire que des bandits espèrent récupérer un million de dollars cachés à Fort Yuma. Après que le capitaine nordiste qui l'accompagnait ait été abattu, il revêt son uniforme et prend la diligence en direction de Fort Yuma, pensant arriver avant les gangsters...

Malgré la similitude nom, le film n'est pas une partie de la trilogie des Dollars de Sergio Leone. Évidemment, le film a été inspiré par ce film et plusieurs acteurs, y compris José Calvo, Antonio Molino Rojo et Benito Stefanelli étaient apparus dans les films de Leone. Stefanelli en particulier, a joué dans la trilogie des dollars de Leone et a agi en tant que traducteur sur le plateau entre les Italiens et Clint Eastwood. Par ailleurs, Dan Vadis, qui joue un rôle majeur en tant Riggs dans ce film passe pour apparaître dans L'Homme des Hautes Plaines de Clint Eastwood en 1973. La performance de Giuliano Gemma totalement charismatique est ici très bonne ce qui aide à faire de ce western spaghetti sympathique un très bon film.

La première partie - qui contient l'une des rixes de saloon les plus élaboré de l'histoire - est plutôt légère (et parfois même un peu ridicule), mais une fois que l'attentat-suicide sur le fort devient imminente, le film prend une tournure plus sérieuse, avec Gemma qui finalement lutte contre les trois principaux méchants dans une mine abandonnée. Gemma n'a pratiquement jamais été aussi bon et il y a l'alchimie qu'il y a entre lui et l'actrice française et comédienne Sophie Daumier, mais les méchants sont proches de stéréotypes.

Gianni Ferrio a collaboré avec Leone pour la musique du compositeur Ennio Morricone afin d'obtenir la musique. La bande-son combine de nombreux sons du Bon, la Brute et le Truand. Après la scène de la grange dans laquelle plusieurs hommes sont tués, l'emphatique latin des trompettes et guitares espagnoles jouent ensembles dans une seule piste, qui semble combiner deux pistes sonores familières de l'autre film ensemble comme une seule.

À sa sortie aux Etats-Unis, plusieurs des membres de la distribution et de l'équipe de production avaient changés leurs noms pour le public américain. Néanmoins, il est marqué par l'interdiction VM 14 en Italie (convenant pas aux personnes de moins de 14), apparemment à cause d'une scène de torture prolongée dans laquelle Gemma est presque aveugle.

Un mélodrame entraînant avec un scénario labyrinthique, le film de Ferroni est tout à fait divertissant, aidé par une bonne musique d'Ennio Morricone et de Gianni Ferrio.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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Tags : western spaghetti
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#Posté le jeudi 25 novembre 2010 04:17

Ringo ne devait pas mourir

Ringo ne devait pas mourirJe vais vous parler aujourd'hui de Ringo ne devait pas mourir. Un film porté par un excellent casting et une musique superbe en fait un western très bon. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Ringo ne devait pas mourir (Titre original : I lunghi giorni dell'odio) est un film Italien de 1967 réalisé par Gianfranco Baldanello.

Une bande de hors-la-loi assaille la ferme de Benson, en profitant de l'absence de son plus grands fils, tous sont tués. Mais un des assaillants blessé est resté, et Martin Benson reconnaît en lui un ex compagnon d'armes.

"I Lunghi giorni dell'odio" alias "Ringo ne devait pas mourir" (1967), dirigé par le réalisateur Gianfranco Baldanello, qui allait faire le fameux "Black Jack" (1968), est supérieur à la moyenne des Western Spaghetti. Bien que n'étant pas au même niveau que Leone, Corbucci ou Castellari, ce film tient plutôt bien la comparaison, avec des scènes d'action excellente, certains bagarres dans les saloons bien mises en scène, des fusillades très bien faites et soignées, le duel final Leonesque en est le point culminant. L'intrigue est habituelle : les parents assassinés et la fille violée, les fils qui se mettent à venger leur mort. Mais c'est le genre qui marche, même si la révélation de qui est le chef des bandits n'est pas une grande surprise.

D'autre part, "Ringo ne devait pas mourir" est largement crédible et assez simple dans son récit linéaire et évite l'utilisation de flash-back. Les performances, en particulier de l'acteur Guy Madison, qui avait précédemment tourné dans les 112 épisodes de "The Adventures of Wild Bill Hickok", sont tout à fait crédibles. Rik Battaglia de "L'Île mystérieuse du capitaine Nemo" est en fait un ennemi approprié, tandis que Pietro Martellanza de "Tuez-les tous et revenez seul" est bon en tant que jeune frère de Guy Madison. Le compositeur Amedeo Tommasi contribue à une bonne musique orchestral et un style de chanson du thème de James Bond, mais souvent Baldanello emprunte (ou vole en fonction de votre point de vue) des partitions à Ennio Morricone comme celles de "Pour une Poignée de Dollars".

Au total, "Ringo ne devait pas mourir" est un Western Spaghetti de valeur à regarder. Á voir absolument pour tous les fans du genre et pour les amateurs de bons films.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le samedi 27 novembre 2010 04:57

Les Dynamiteros

Les DynamiterosJe vais vous parler aujourd'hui du film Les Dynamiteros. Un film excellent sur la vengeance d'un homme contre les Apaches très ressemblant aux Douze Salopards. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Les Dynamiteros (La Spina dorsale del diavolo) est un film Italo - Américain de 1971 produit par Dino De Laurentis. Il a été réalisé par Burt Kennedy , connu pour son penchant dans a réalisation de westerns, y compris La Caravane de feu (1967), Ne Tirez pas sur le Shérif (1969) et Les Voleurs de trains (1973).

Lorsqu'il rentra d'une expédition qu'il commandait, le capitaine Caleb trouva sa femme si atrocement mutilée par les Apaches qu'il fut forcé de l'achever. Après l'avoir vengée, il revint au Fort, accusa le major Brown de négligences meurtrières, le blessa puis s'enfuit. Deux années passèrent. Venu de Washington contrecarrer les agissements du chef des Apaches, Mangus Durrango, le général Miles chercha l'homme capable d'empêcher une invasion apache imminente.

Ce western mêlant indien et cavalerie a un casting de grands vétérans, une saveur internationale, de beaux paysages et beaucoup d'action.

Scénarisé dans le style des Douze Salopards (1967), et conçu comme un véhicule pour le théâtre yougoslave et la star de cinéma Bekim Fehmiu, le film présentait un casting Americain d'acteurs poids lourds. Célèbre pour L'Homme des vallées perdues Shane (1953) l'acteur Brandon De Wilde fait ici son dernier film avant sa mort l'année suivante. Chuck Conners, Albert Salmi, Woody Strode, Pat Wayne, Slim Pickens, Ricardo Montalban, donnent un bon spectacle. Que diriez-vous de mettre un peu de Richard Crenna et de John Huston. Mis tous ensemble, avec la star internationale Bekim Fehmiu, n'est pas mal dans cette aventure, mais son personnage est unidimensionnel dans sa quête de vengeance contre les Indiens, et vous avez "Les Dynamiteros".

Le film a été tourné en grande partie sur des emplacements l'Italien , Espagnol et Yougoslaves . Beaucoup de scènes d'extérieur ont été filmés au Bowie Fort construit dans la province d'Almeria, en Espagne , où le paysage désertique et le climat qui caractérise une partie de la province ont en fait un décor très utilisée pour des western, parmi ceux-ci Pour Une Poignée de Dollars (1964 ), Le Bon, la Brute et le Truand (1966) et plus tard 800 Balles (2002). Le même décor a été également été utilisé dans les films Blindman (1971) avec Ringo Starr et dans Une raison pour vivre, une raison pour mourir (1972).

Un film qui est tout à fait regardable, et qui est un bon western de série B.

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#Posté le dimanche 28 novembre 2010 08:03

Chino

ChinoJe vais vous parler aujourd'hui de Chino. Un film critique montrant que le racisme existait aussi dans le grand ouest avec un Charles Bronson des plus convaincants. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Chino est un film Italo-Hispano-Français de 1973 réalisé par John Sturges et Duilio Coletti, avec Charles Bronson, Vincent Van Patten, Jill Ireland, Marcel Bozzuffi.
Ce film est basé sur The Valdez Horses, un roman de Lee Hoffman.

Après avoir longtemps souffert de la stigmatisation d'être en partie indien, Chino Valdez (Bronson) éleveur de chevaux du Nouveau-Mexique ne veut rien de plus qu'être seul avec ses chevaux bien-aimés. Même si, Chino ouvre son c½ur et sa maison pour un adolescent fugueur Jamie Wagner (Vincent Van Patten), qui devient son protégé, les choses prennent une tournure désagréable quand l'ancien taciturne Chino tombe amoureux de Louise (Jill Ireland), la demi-soeur du tenancier de ranch antagoniste, Maral (Marcel Bozzuffi, remplaçant du choix initial pour le rôle, Lino Ventura).

Ceci est un très bon film avec Charles Bronson. Pas très violent, et avec un bon message. Ce fut l'un des nombreux films de Charles Bronson fait avec sa femme Jill Ireland.

Le jeu des acteurs est génial, les personnages sont bien définis, il y a de profondeur et d'humour, et un excellent montage photo. Les paysages sont magnifiques. Ce film n'est pas ennuyeux du tout. "Chino" se déplace à un rythme délibérément lent, place l'action au bon moment, et connaît la vertu du silence. Le résultat est un film drôle, sobre qui se qualifie presque comme une "étude de caractère." Au contraire, il semble un peu court. Ce film a le droit à une réalisation importante. Il a du style et de la beauté. La musique de Guido/Maurizio de Angelis est grandiose, avec un son plus doux de consonance plus folk. Sa version instrumentale est très accrocheuse,et va dans le bon sens.

La relation entre Bronson et sa femme dans la vie réelle Jill Ireland est légèrement amusante, le paysage est attrayant et bien photographié. Ici Bronson tire un rendement habituel, et il fait ce qu'il fait le mieux ce qui convient à son personnage. Jill Ireland joue également un rôle qu'elle connaît bien. Celle de la femme riche qui trouve l'amour avec un homme de la classe inférieure. Vincent Van Patten dans le rôle de Jamie est également bon. Il n'est pas aussi ennuyeux que certains enfants que l'on trouve dans les Western Spaghetti, mais il n'est pas un enfant des Western Spaghetti. Il est plus un adulte et plus mature que Joey de Shane.

Un film injustement ignoré. Une bonne et tragique histoire rend ce film très attachant. Á recommander à toute personne qui recherche quelque chose de plus profond et plus large dans le Western Spaghetti.

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#Posté le lundi 29 novembre 2010 04:16

A genoux Django

A genoux DjangoJe vais vous parler aujourd'hui d'A genoux Django. Un des western spaghetti les plus sombres à ranger avec le Grand Silence, avec un Robert Woods des plus convaincants. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

A genoux Django (Titre original : Black Jack) est un film Italien de 1968 réalisé par Gianfranco Baldanello, avec Robert Woods, Lucienne Bridou, Rik Battaglia.

Les membres d'un gang de pilleurs décident de se débarrasser de leur chef, Jack Murphy. Ils le torturent et le laissent pour mort, mais ignorent qu'il est encore vivant. Sa vengeance sera terrible...

Black Jack est un western sur la vengeance violente avec un héros qui est devenu à moitié fou par sa soif de vengeance, et devient ainsi aussi mauvais que les hommes qu'il est censé tuer. Sans doute de loin le meilleur Western Spaghetti de Baldanello, qui n'est pas un assez bon réalisateur pour être en mesure de réaliser le plein potentiel de l'histoire (le film de Garrone, Django le Bâtard est un cas similaire). Néanmoins, il est, sinon un grand chef d'oeuvre, ou ce que nous pouvons appeler un classique mineur.

C'est tout simplement un grand film avec de grands personnages. Jack, joué par Robert Woods, est un fou (et peut-être le pire patron qu'un voleur de banque pourrait avoir). Le méchant Sanchez, joué par Rik Battaglia, est un personnage intéressant. Il est très cruel, mais il aime sa fille. Et, enfin, l'Indien Joe, joué en silence par Mimmo Palmara, est, peut-être pas un personnage intéressant, mais son personnage est très bon (même si il est l'un des méchants). Vous avez presque l'idée que Mimmo Palmara est un muet parce qu'il ne fait pas vraiment de bruit dans l'ensemble du film.

A genoux Django est souvent vu comme un excellent western spaghetti. Certes, le film a beaucoup de gunfight et une ambiance très sombre. Il pourrait être appelé le plus sombre Western Spaghetti de tous les temps, sauf pour Le Grand Silence. Et il y a des grandes scènes de combat, du genre de face-à-face sans-merci. La musique de Lallo Gori est l'une des meilleures, notamment le thème principal qui est grandiose.

Ce film est loin d'être un chef-d'½uvre mais il a suffisamment de qualités pour le rendre vraiment agréable et est digne d'avoir d'une place parmi les meilleurs exemples du genre. Son ambiance pensive sur le thème la vengeance, l'inclinaison psychologique sur le personnage du protagoniste et est un mélange habile d'action et met en valeur les talents des personnes impliquées sous leur meilleur jour.

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#Posté le mardi 30 novembre 2010 03:51

Long Days of Vengeance

Long Days of VengeanceJe vais vous parler de Long Days of Vengeance. Un des meilleurs westerns spaghetti dont l'ambiance sombre le met parmi les références dans le genre. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Long Days of Vengeance (Titre original : I lunghi giorni della vendetta) est un film de 1967 réalisé par Vancini Florestan, avec Giuliano Gemma, Francisco Rabal, Nieves Navarro, Conrado Sanmartin, Gabriella Giorgelli, Pajarito.

Ted Barnett, emprisonné dans un camp de travail au milieu du désert, s'échappe après plusieurs années de travaux forcés afin prendre soin d'une affaire. Il doit découvrir qui a tué son père, venger son père, et laver son nom.

Le seul western spaghetti réalisé par Florestan Vancini, un cinéaste respecté de la vieille école, qui a signé le film sous le nom de Stan Vance et a demandé à ses producteurs de ne pas révéler son identité. Mais bien sûr, l'info a filtré à travers son film est devenu l'une des plus discutés dans son genre en Italie. Presque tout le monde a exprimé son opinion personnelle (même Sergio Leone), et quelques autres opinions. Même aujourd'hui, le film provoque un débat parmi les critiques. En dehors de l'Italie, il a toujours été l'un des films les plus connus de Giuliano Gemma, jusqu'à ce que Quentin Tarantino le mentionne comme l'un de ses westerns spaghettis favoris et a utilisé la musique du film d'Armando Trovajoli, dans la séquence anime de Kill Bill Volume 1.

Le film semble vouloir éviter d'être un western. C'est un film très bien réalisé. Parmi peut-être même les dix meilleurs Westerns Spaghettis réalisés. Mais comme pour un film de Leone, il dispose d'un certain nombre de scènes très longues qui ont une sorte d'apport de l'action en cours. Mais contrairement à Leone, Vancini ne craint pas le dialogue afin qu'il puisse tenir l'histoire sur certains points. C'est peut-être plus proche d'une approche à la Tarantino.

Une grande attention est accordée aux autres personnages et ils parlent tous de la même chose : Barnett. Gemma semble être l'arrière-plan central du film. Nous n'avons même pas la chance de voir son visage jusqu'à la 20ème minute du film. La section centrale du film est peut-être trop longue et élaborée, avec les magouilles des méchants qui sont un peu déroutant. Cependant, les personnages secondaires sont également intéressants, avec une variété de motivations contradictoires que l'on voit à travers leurs actions, et de nombreuses séquences individuelles (surtout l'action) sont permises par l'imagination de fait. Le profil d'Armando Trovaioli est assez bon, sa musique est très traditionnelle d'un Western Spaghetti. Bien que parfois elle s'intègre au film comme dans un film muet. Elle a tendance à raconter des scènes sans dialogue. Ce fut la seule musique de Trovaioli dans le Western Spaghetti.

Globalement, il est l'un des meilleurs westerns spaghetti, mais pas sans quelques défauts.

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#Posté le mercredi 01 décembre 2010 04:08

Blue

BlueJe vais vous parler aujourd'hui du film Blue. Un western spaghetti avec Terence Stamp cela mérite le coup d'½il. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Blue est un film Britannique de 1968 réalisé par Silvio Narizzano et Yakima Canutt (non crédité).

Un jeune Américain est adopté par un bandit mexicain. Dans un raid qui a mal tourné, il est blessé et laissé pour compte et ensuite soigné par un Américain et sa fille qui vivent à la frontière du Texas. Il apprend à s'adapter à son nouvel environnement et commence une nouvelle vie. Mais son père e l''a pas oublié lui ou la société américaine qui a combattue et vaincue ses hommes.

Un western typique, mais avec Terence Stamp comme star, est tout sauf un classique. Bien qu'il ait été fustigé par la critique, ce film vaut vraiment le détour. Fabriqué en 1968, ce western contemporain est défini comme sentimental.

Étant donné son gros budget pour l'époque, il a une photographie exceptionnelle, une belle vue panoramique, une musique très bonne et de grandes cascades réalisées par le légendaire Yakima Cannutt. Le réalisateur Silvio Narizzano montre un ½il merveilleux, mettant en évidence les grands paysages de l'Utah. Cependant, la photographie couleur de Cortez Stanley est belle et elle fait profiter pleinement du paysage. Il est capable de générer du suspense (l'attaque sur Pettet dans le magasin général), la luxure (une scène d'amour très bonne), et la violence (la fin) sans se montrer avec la caméra. Yakima Canutt a été le coordinateur des cascades, et du final explosif qui est certainement un de ses meilleurs travaux.

Il n'y a pas de bons et méchants, et Blue est un anti-héros si il n'y en a jamais eu un dans ce film. Sa romance avec Joanna Pettet est prévue, mais jamais forcé ou fausse. Dans la comédie romantique, Joanna Pettet est aussi très belle. Karl Malden est aussi excellent en tant que médecin qui est censé aider les gens, meurtriers ou non. Terence Stamp est bon en tant que Blue, ne parlant jamais pendant la première moitié du film, alors quand il parle finalement sur lui-même, on se trouve accroché à chacune de ses paroles. L'intrigue est destinée à montrer un passé violent en contraste avec la puissance de l'amour.

Mais dans l'ensemble, ce film bat la plupart des westerns de John Wayne dans la forme. Alors "Blue" en vaut vraiment la peine. Á recommander.

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#Posté le jeudi 02 décembre 2010 03:52

La Chevauchée vers l'ouest

La Chevauchée vers l'ouestJe vais vous parler aujourd'hui de La Chevauchée vers l'ouest. Un film avec Giuliano Gemma dont Duccio Tessari est le maître d'½uvre montre tout le potentiel de ce bon western. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

La Chevauchée vers l'ouest (Vivi o, preferibilmente, morti)/Sundance Cassidy and Butch the Kid est un Western Spaghetti américain de 1969 réalisé par Duccio Tessari et avec Giuliano Gemma, Nino Benvenuti, et Sydne Rome.

Deux frères désunis, Monty (Gemma), un joueur et Ted Mulligan (Benvenutti), un agriculteur, héritent de 300.000 $ de leur oncle décédé, à condition qu'ils vivent ensemble pendant six mois. Dès le départ, les deux s'oppose sur tout, et les ennuis commencent dès que Monty arrive dans la ville natale de Ted.

Le film de Duccio Tessari était censé faire du champion de boxe Nino Benvenuti, une star. Pour l'occasion Giuliano Gemma a été réunit avec Duccio Tessari "le réalisateur de Ringo". Comme le premier film de Ringo, Un pistolet pour Ringo, ce film est un mélange d'action et d'humour, mais l'accent est davantage mis sur le bon côté cette fois. Les attentes étaient très élevées et malgré les mauvais commentaires du film, il a bien fonctionné au box-office (mais il ruine carrière d'acteur de Nino Benvenuti).

La scène d'ouverture (mise au tournant du siècle, à New York) est agréable, quelques blagues sont drôles, mais le script est simplement une série de vignettes qui se tiennent. La scène d'ouverture se passe au tournant du siècle, à New York (un cadre unique pour une ouverture d'un western spaghetti), montre que ce film est agréable.

Sydne Rome est sexy dans sa première apparition dans un film italien. Chris Huerta et Antonio Casas (en tant qu'allié des frères au cours de leurs activités criminelles) semblent plutôt bien s'amuser, mais ils sautent dans et hors du film, comme les oiseaux dans une pendule à coucou, dans l'exercice de leurs actes toutes les dix minutes environ. Gemma est inspiré quelques instants (et montre quelques nouveaux trucs, notamment le tir de derrière son dos quand ses mains sont liées), mais la plupart du temps, il est trop occupé de coacher Benvenuti.

Tout ce que je peux dire au sujet de la musique bizarre de Gianni Ferrio est qu'elle s'adapte bien au film. Et le fait du titre stupide qui a été donné au film dans plusieurs pays : Sundance Cassidy and Butch the Kid qui est de toute évidence une tentative de capitaliser sur un autre film.

Je le recommande pour les fans de western spaghettis comédie ou pour la famille, surtout pour les enfants malgré certaines scènes violentes (comme les hommes de Huerta jetant charbon rouge sur les frères nus).

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#Posté le samedi 04 décembre 2010 04:39

L'Homme, l'orgueil et la vengeance

L'Homme, l'orgueil et la vengeanceJe vais en finir avec le western spaghetti en vous parlant du film L'Homme, l'orgueil et la vengeance. Une version western spaghetti de Carmen tout à fait inspirée, avec Franco Nero dans le rôle titre. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

L'Homme, l'orgueil et la vengeance est un film Italien de Luigi Bazzoni de 1968, avec comme acteurs principaux : Franco Nero, Klaus Kinski, Tina Aumont.

Après avoir laissé s'évader de prison la belle Carmen, l'officier Don José baisse de grade. Plus tard, le hasard réunit à nouveau, à l'air libre, le gardien et l'évadée. Ils s'aiment et se déchirent...

Un film très intéressant, très bien fait et réalisé. Une de ses nombreuses curiosités comprenne sa localisation. Contrairement à de nombreux westerns spaghetti (presque tous), ce film n'est pas défini dans le Nouveau-Mexique, le Texas, l'Arizona ou le Mexique. Il a été filmé et mis en Andalousie, en Espagne. Ce seul fait apporte la controverse.. Le thème, les personnages et les lieux laisse penser que c'est un western. Il s'agit de contrebande, de bandits, et d'un vol de diligence. La scène du vol qualifié est particulièrement bien filmée. Il commence comme un vol à main armé du style hold-up, mais les choses tournent mal. Il se développe en un massacre. C'est aussi la seule scène d'action du film véritable qui comprend armes à feu. Les autres scènes "d'action" ne sont pas des grandes fusillades, mais surtout des combats au couteau. Il y a deux séquences de combat au couteau très bien filmé qui sont très excitante et sont encore meilleures grâce à un grand usage de la caméra.

L'Homme, l'orgueil et la vengeance possède un rythme très lent. Le film est une étude de personnage très profonde et intense, et qui, se concentre davantage sur les personnages que sur l'action. Ce film parvient à maintenir l'intérêt jusqu'à la fin. Les personnages sont tous excellents. Le personnage de José est très confus émotionnellement tout au long du film. Il est très confus pour expliquer pourquoi il aime tellement Carmen. Cette dernière l'utilise constamment lui et l'insulte. Il est souvent forcé de la frapper. Tous les personnages sont émouvants et intenses. Autre curiosité de ce film est sa base scénaristique. Ce film a été une relecture du célèbre roman et opéra Carmen. C'est probablement le plus étrange aspect du film. Il fait de ce film une romance dans le monde du Western Spaghetti.

Le jeu des acteurs est grandiose. Franco Nero est très "réaliste" dans ce film. Il est même plus humain. Ce fut aussi son premier Western Spaghetti dans lequel il utilise sa voix réelle. Il a apprit l'anglais à travers les livres qui lui ont été donnés par le réalisateur John Huston pour se préparer à son rôle dans le film La Bible. Il est ensuite retourné à l'Europe à la demande de Bazzoni pour faire ce film. Cela permet à ce film de faire retourner Franco Nero à sa place légitime au trône de ce genre. Tina Aumont est bonne. Il est difficile d'admettre que, le personnage qu'elle joue est une véritable garce dont vous n'avez aucune sympathie. Elle est très bonne dans ce domaine. Lee Burton est également bonne. Un des rares personnages attachants ce film. Klaus Kinski est un second rôle allongé dans celui-ci. A la suite de sa méthode de trouver les petits rôles les mieux rémunérés dans un film. Il est surprenant qu'il ait agi ainsi dans ce film. Avant ce film, il a été gravement blessé au dos pendant une audition pour un rôle dans l'un de ces films. Il devait monter un cheval peu docile et agir dans un combat au couteau. Il faut admirer son dévouement, même si ce n'est que pour l'argent.

La musique est très bonne. La majeure partie est de la guitare espagnole. Une bonne collaboration forcée pour Bruno Nicolai et Carlo Rustichelli.

Un spaghetti très bien fait avec un rythme lent, mais très centré sur l'action, et basé sur un excellent scénario qui donne une très bonne histoire. Non recommandé pour tout le monde à cause d'une certaine violence.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
Merci !

Tags : western spaghetti
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#Posté le dimanche 05 décembre 2010 07:34

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