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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Django 2: Le Grand retour

Django 2: Le Grand retourJe vais vous parler de Django 2: Le Grand retour. Un western spaghetti dont l'action est en Amérique du Sud. L'un des dernier du genre, mais pas le meilleur, à voir pour Franco Nero. J'espère que l'image vous plaira vous pouvez la prendre si vous voulez.

Django 2: Le Grand retour est un film italien de 1987, réalisé par Nello Rossati (Ted Archer).
La suite dans la langue officielle de Django ( celui de 1966 , a été suivi d'un déluge de suites "non officielle"). Le film a été tourné entièrement en Colombie .
Réalisé en 1966, Django fut une date charnière du western à l'italienne et sans doute un des trois ou quatre métrages les plus importants du genre aux côtés des premières ½uvres de Sergio Leone et Sergio Sollima. Une séquelle se devait forcément de voir le jour mais il faudra attendre plus de vingt ans pour voir débarqué sur les écrans Django 2 : Le Grand Retour.

Dans cette histoire, Django (Franco Nero) a passé une décennie dans un monastère, en essayant d'oublier son passé violent comme meurtrier. Toutefois, Django est contraint de renoncer à ses v½ux lorsqu'il apprend qu'un marchand d'esclaves, Orlowsky (Christopher Connelly), a enlevé sa fille. Furieux et déterminé à apporter les ravisseurs à la justice, Django déterre son fusil Gatling (littéralement - il l'avait enterré dans un cimetière, sous une pierre tombale avec le nom de "Django") et encore une fois commence en se frayant un chemin à travers la campagne et cherche à libérer sa fille.

Django fut un succès et eu une grande influence sur le "western spaghetti", qui amena plus de 30 pseudo-suites qui ont emprunté le nom et les moyens sanguinaires du personnage principal, mais Django 2 : Il Grande Ritorno qui a été la première suite avec Franco Nero reprenant le rôle-titre du film original, et le seul fait notable est la participation du réalisateur de Django, Sergio Corbucci (mais seulement à titre consultatif). Dans Django 2: Il Grande Ritorno ont également joué Donald Pleasence, William Berger et Robert Posse, certains tirages sont manquants et une séquence de cinq minutes qui constituait un prologue a été amputée.
Si Django a sûrement influencé Rambo, c'est cette fois le western qui s'inspire de Rambo 2, preuve de l'engouement du cinéma italien d'alors pour le genre. L'homme bardé de ceintures de munitions passe la plupart du film à dégommer tout ce qui bouge avec sa fidèle mitrailleuse. Curieusement, Nero semble aussi s'être mué avec l'âge en Keoma, son look hippie comme la fin faisant clairement référence au film de Enzo G. Castellari.

Mais le plus étonnant est certainement la tournure art & essai du long métrage. Le bateau descendant le long du fleuve, la jungle et le désir de maintenir un mode de vie raffiné loin de la civilisation rappellent le cinéma d'Herzog-en particulier Aguirre & Fitzcarraldo—ainsi que Heart of Darkness et Apocalypse Now. On est évidemment bien loin de la profondeur de ces ½uvres, mais la présence d'acteurs renommés comme Donald Pleasance et vient renforcer les aspirations cinématographiques européennes du tout.
Il Grande Ritorno est, au contraire de son prédécesseur, chargé en connotations sexuelles, abordant le sadomasochisme et la prostitution des enfants.
Le film fait également référence avec une certaine dérision au cinéma d'horreur, Django symbolisant clairement la mort, de son déguisement en faucheuse au corbillard en passant évidemment par le cercueil.

N'est-ce pas une coïncidence, que ce film (la seule suite de Django vraiment officielle) est sortie après le film Rambo 2. Django 2 : Le Grand Retour est une bonne série B, qui n'est ni un vrai western spaghetti, ni un vrai film à la Rambo. Au final, Django 2 n'a pas grand chose à voir avec son illustre prédécesseur et aurait mérité un meilleur réalisateur. A voir pour la présence du toujours ténébreux Franco Nero.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
Merci !

Tags : western spaghetti
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#Posté le samedi 28 août 2010 05:08

Il était une fois la révolution

Il était une fois la révolutionJe vais vous parler aujourd'hui d'Il était une fois la révolution. Un très bon film, critique et beau. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Il était une fois la révolution est un film italien de Sergio Leone sorti en 1971.
Tourné en post-synchronisé, son titre est d'abord : Duck You, Sucker (littéralement : "Plonge, crétin !", mais traduit dans la version française par : "Planque-toi, connard !") puis : A Fistful of Dynamite. Le titre italien en est : Giù la testa ("Baisse la tête")

Mexique, 1913. Un pilleur de diligences, Juan Miranda (Rod Steiger), et un Irlandais, membre de l'IRA en fuite, spécialiste en explosifs, John Mallory (James Coburn) — mais dont le véritable prénom est bien Sean, le personnage souhaitant occulter son passé irlandais en dissimulant son identité —, font connaissance. Juan voit en John le complice idéal pour braquer la banque d'État (chose rare, les banques, au Mexique, étant toutes privées en 1913...) qui se révélera plus riche en prisonniers politiques qu'en lingots d'or. Ils vont alors se trouver plongés en plein c½ur de la tourmente de la révolution mexicaine, et ce malgré eux.

Dans Il était une fois la révolution, Leone laisse percer son amertume et sa déception au sujet de la révolution. C'est la scène emblématique de dispute entre Juan et Sean au sujet de la lucidité politique : Sean se trompe, la révolution sera toujours récupérée par les puissants.
Un tel message choque les communistes italiens qui refusent que le film s'appelle Il était une fois la révolution. Leone le renomme ainsi Giù la testa (Baisse la tête) ou si l'on veut "courbe l'échine". Aux USA, le titre devient Duck you sucker (Planque-toi connard) et, en Angleterre, Une poignée de dynamite. Seule la France garde le titre auquel Leone tenait.

Le film est ainsi une critique amère de l'idéal intellectuel de la révolution incarné par Sean. A contrario, jamais Leone ne se sera identifié à un personnage comme il le fait ici avec Juan qui lui ressemble au physique comme au mental. D'autant que Sergio n'était pas pressenti pour la réalisation de ce film et c'est en quelque sorte contraint qu'il s'embarque dans cette aventure la caméra au poing, clin d'½il aussi évident à mai 1968. "C'est un film que j'aurais dû seulement produire. Mais le réalisateur Peter Bogdanovich, avec qui j'avais commencé à travailler, concevait le sujet dans un style Hollywood. Puis les acteurs ont refusé de travailler sous la direction de mon assistant. Et Steiger n'a accepté le rôle qu'avec moi comme réalisateur, alors que j'avais proposé à Peckinpah de faire le film."
Ses deux héros, malgré le cabot Rod Steiger qui en fait toujours un peu trop dans la lignée de l'Actor Studio et l'énigmatique James Coburn, sont demeurés très pros au cour du tournage dans la peau de leur personnage. "Trois mois avant le début du tournage, Steiger a engagé, à ses frais, une Mexicaine pour apprendre la langue. Et durant tout le film jusqu'à la post-synchronisation, il a continué à parler mexicain en dehors même du travail. Quand à Coburn, il a passé cinq semaines en Irlande pour travailler son accent. Ils ont fait ça d'eux-mêmes, par conscience professionnelle."

Dans Il était une fois la révolution, les séquences les plus impressionnantes sont la découverte d'un charnier de résistants dans une grotte et un long plan-séquence décrivant le nettoyage d'une ville par l'armée. Autant de scènes qui arrivent toujours juste après des morceaux de bravoure (évasion de dernière minute, destruction d'un pont stratégique) et qui réduisent à néant l'euphorie provoquée par ces derniers afin de rappeler la cruauté de la situation. Sergio Leone bafoue la comédie humaine des tartuffes de la révolution pour leur bonne pomme. Il est tout à fait conscient des déconvenues du troupeau. Certaines allusions aux charniers des camps de la mort et du fascisme en Italie sont explicites. "Je pars d'une situation historique qui est un prétexte, et d'un genre comme le western pour en dire plus. Les cadavres dans la grotte, les fusillades dans les fossés, la fuite du gouverneur en train correspondent pour moi (et le public italien y est sensible) à des épisodes précis de la lutte contre le fascisme chez nous, notamment la découverte de 350 cadavres juifs dans une carrière près de Rome, et la fuite de Mussolini."
La citation de Mao qui ouvre le film figurait sur les murs de Paris en Mai 68. La citation du leader politique était juste un peu plus longue : "La révolution est un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre...."
Juan urinant au début du film sur une colonie de fourmis est une transposition d'un souvenir d'enfance de Leone dans le Trastevere et indique l'innocence joyeusement destructrice du personnage. La fin du film justifie néanmoins peut-être d'y voir une référence à la séquence d'ouverture de La horde sauvage (Sam Peckinpah, 1969) où des enfants sont autour de fourmis s'acharnant sur des scorpions qu'ils enflamment.
Rôle écrit pour Elli Wallach mais la production voulait un acteur plus prestigieux et Steiger venait de remporter l'oscar en 1968 pour Dans la chaleur de la nuit de Norman Jewison.

Ennio Morricone se surpasse. Ses envoûtantes mélodies avec à la clé son fameux refrain "Sean Sean Sean" surlignent les images et les actions fumeuses et explosives. Une fois de plus il aiguise sa palette musicale pour notre plus grand plaisir. "On a parlé d'opéra à propos de mes films, sans doute à cause de la place prépondérante qu'y occupe la musique de Morricone. Je préfère me référer au grand mélodrame dont le maître reste Homère, et au roman picaresque où il n'y a ni héros, ni bons, ni méchants".

Un fameux film qui n'a pas pris une ride et qui s'est même permis une digne toilette de restauration que l'on doit à la Cinémathèque de Bologne.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
Merci !
Tags : western spaghetti
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#Posté le dimanche 29 août 2010 08:26

Companeros

CompanerosJe vais vous parler aujourd'hui de Companeros. Un très bon film, drôle et très critique sur les hommes et les méthodes des révolutions. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Companeros (titre original : Vamos a matar, companeros) est un western spaghetti écrit et réalisé par Sergio Corbucci en 1970. Le film réunit quatre stars du western spaghetti, Franco Nero, Jack Palance, Fernando Rey et Tomas Milian sur une musique d'Ennio Morricone.
Sans doute l'un des films les plus connus de Corbucci, aux côtés de Django, Companeros est le seul film à réunir les deux stars du western spaghetti, Franco Nero et Tomas Milian. Franco Nero déclara que Corbucci s'est focalisé presque uniquement sur le personnage de Tomas Milian au point de délaisser le sien: pour cette raison, il refusa le projet suivant de Corbucci.

Durant la Révolution mexicaine, le pouvoir en place est menacé par deux groupes qui cherchent à le renverser; tout d'abord les disciples de Xantos, un intellectuel pacifiste qui veut redonner le pouvoir au peuple et une certaine dignité au pays, et ensuite Mongo, un gros sauvage qui fait miroiter des idéaux prolétaires à ses troupes afin de s'en mettre plein les poches.Mexique, en pleine révolution civile. Le pouvoir en place est menacé par deux groupes qui cherchent
Le Professeur Xantos est prisonnier des Américains. Yodlaf Peterson, un trafiquant d'armes qui souhaite prendre part à la guerilla, a besoin de lui pour ouvrir le coffre de la banque où est entreposé l'argent: il décide donc de le faire évader. Vasco, un cireur de bottes aux nombreuses simagrées, est envoyé par Mongo à San Bernardino pour massacrer la population et prendre possession du village. Entre les deux personnages naîtra alors une relation d'amour / haine tortueuse, déchirés que sont les personnages entre leurs idéaux, leurs valeurs et leurs capacités intellectuelles, le tout sur fond de révolution.

Franco Nero qui incarne un mercenaire suèdois partage la vedette avec Tomas Milan (vue récemment dans Traffic) un révolutionnaire ressemblant à Che Guevara et Jack Palance un tueur affublé d'une main en bois et ayant pour meilleur ami un rapace.
Au centre de cette parodie de western, se trouve un message politique gauchiste, voire communiste. Outre l'allusion évidente à El Che, la révolution est organisée par un professeur pacifiste (Fernando Rey) qui a la recherche de fonds aux Etats-Unis fait la dure découverte du capitalisme. Les hommes d'affaires américains lui proposent en effet de le financer contre le monopole de l'ensemble des richesses pétrolifères de son pays. Le film fait une directe référence au capitalisme s'appropriant les ressources naturelles des pays pauvres. Le Suèdois, dont la seule motivation est l'appât du gain, découvrira à ses dépens que la vrai richesse réside dans le travail, les ressources de la terre, le partage et finalement rejoindra la révolution.

Companeros est une superbe réussite, sur absolument tous les plans. Euro-western de luxe, il réunit la crème des artisans ayant fait du genre un art. Le thème musical d'Ennio Morricone, majestueuse ode amer sur la guerre civile, reste ancré en nous longtemps après le visionnement. La cinématographie majestueuse et les paysages d'Almeira, en Espagne, utilisés pour recréer un Mexique fictif et où le soleil plombe constamment, sont agrémentés d'un montage impeccable d'Eugenio Alabiso, ultime monteur du bis italien, fibre essentielle de cette délicate cathédrale d'action jouissive.
Loin d'être une totale réussite, Companeros, est une curiosité qui trouve sa place dans le western spaghetti grace à son engagement idéologique.

La trame est vieille comme le monde, mais ô combien efficace : deux individus que tout sépare apprennent à s'apprécier et deviennent ultimement les meilleurs amis du monde. La complicité qui unit Nero et Milian est ici palpable, et le caméléon cubain est au sommet de sa forme. La réalisation de Corbucci est posée mais néanmoins fort efficace, captant l'action d'une main de maître, enfilant les péripéties et les scènes fortes sans temps morts.

Et Que dire du casting ? En plus des deux personnages centraux, les personnages de soutien sont aussi impressionnants à leur façon... Que ça soit Fernando Rey en Xantos, qui retrouve ici Franco Nero pour la deuxième fois en '70 (la première fois étant lors du tournage de Tristana, sous la direction de Bùnuel...), Jack Palance en vilain fumeur de cannabis, ou encore un caméo extrêmement bref d'Eduardo Fajardo en général mexicain suintant la cruauté...

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le lundi 30 août 2010 04:14

Et viva la révolution !

Et viva la révolution !Je vais vous parler aujourd'hui de Et viva la révolution ! Un film très drôle dans le plus pur style de Duccio Tessari. Un film également critique sur les méthodes à utiliser pour faire réussir une révolution. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous vous voulez.

Et viva la révolution! est un film Italien, Allemand et Espagnol de 1971 réalisé par Duccio Tessari.
L'un des plus euphoriques westerns de Duccio Tessari où la présence et l'interprétation d'Eli Wallach font merveille.

C'est par hasard que le faux pasteur - en vérité le prince russe et vaguement escroc Dimitri Vassilevitch Orlovsky - apprit l'existence d'un trésor d'un million de dollars enterré dans le village de Piedras Negras. Où exactement ?... Mystère ! Mystère que seul pouvait résoudre un certain Lazoya, bandit de grands chemins qu'on s'apprêtait à pendre. Orlovsky, déguisé en pasteur, parvient à s'infiltrer auprès de Lazoya pour essayer de le faire parler.

C'est en général, un film d'action léger avec des escrocs et des révolutionnaires. En outre il s'agit d'un produit qui semble parfois un peu trop calculé et n'a donc pas la fraîcheur qu'on attend. Mais, dans les meilleures scènes Duccio Tessari, qui a remplacé Sergio Corbucci pour cette suite de Companeros, a montré qu'il était encore un bon réalisateur pour des westerns. Heureusement, le budget était là et les décors et les lieux plus beaux que jamais. D'un genre régulier, Gianni Ferrio offre une musique un peu différente de ses habitudes, mais celle-ci s'adapte très bien au film ainsi.

Franco Nero prend la tête d'affiche ici et comme dans Companeros semble tout à fait approprié dans le rôle- il donne une bonne performance et aide vraiment à garder ce film divertissant. Après le succès du Le Bon, la Brute et le Truand (1966), Eli Wallach ne fit que trois autres westerns spaghetti dont celui-ci , Wallach fait un bon travail et ses interactions avec Nero sont très efficaces. Lynn Redgrave (future belle-s½ur de Nero) est bien représenté comme Marie qui ridiculise un général mexicain. L'acteur allemand Horst Janson (Capitaine Kronos: Vampire Hunter (1974)) est assez surprenant mais efficace dans le rôle du shérif régulier, Eduardo Fajardo joue encore un autre général mexicain cruel et un certain nombre d'autres visages familiers dans les rôles mineurs.

De toute évidence, c'est une tentative de tirer profit de la réussite de Companeros, qui emprunte beaucoup à la production antérieure (dans la mesure où en Allemagne, il a été commercialisé comme une suite), mais il ne peut tout simplement pas se comparer au film léger de Corbucci, c'est surtout une efficace histoire politique qui va en profondeur. Toutefois, selon ses propres termes, l'effort de Tessari est un parfait état de l'époque tardive du Western Spaghetti avec des moments vraiment amusant et de bonnes performances de Nero et Wallach Un film digne d'intérêt.

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#Posté le mardi 31 août 2010 04:38

Captain Apache

Captain ApacheJe vais vous présenter aujourd'hui Captain Apache. Ce western est très drôle et permet de passer un bon moment. Et Lee Van Cleef vaut le coup d'½il. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Captain Apache est un western réalisé par Alexander Singer en 1971.

Captain Apache, un Indien au service de l'armée américaine, a recueilli les dernières paroles de Colliers, "April Morning". Il ne comprend pas le sens du mystérieux message. Mais il s'aperçoit que tous ceux qui l'entourent disparaissent les uns après les autres. Captain Apache soupçonne la formule d'être un nom de code en même temps qu'un avertissement. Les jours du mois de mars défilent. Au matin du 1er avril, Captain Apache retrouve, dans un train, tous les acteurs du drame qui se prépare depuis longtemps...

Capitaine Apache porte un manteau funky, fait des voyages psychédéliques, trouve des jumeaux cow-boys gays et il est constamment appelé l'âne rouge, tout en essayant de savoir ce que le mot "matin d'avril" signifie. Cela en dit long sur ce western qui ne se prend pas aux sérieux et qui permet de prendre du bon temps.

Captain Apache est une sorte de western spaghetti en ce sens qu'il en a suivi les conventions mais n'est pas une production italienne, ce n'était qu'une production espagnole et anglaise. Cela pourrait expliquer l'incongruité de vue quelque peu visible de l'acteur britannique Percy Herbert partage l'écran avec des acteurs chevronnés comme Lee Van Cleef, mais néanmoins c'est des excentricités comme celles-ci qui rendent le film très digeste, malgré la mauvaise réputation dont il souffre de la part des fans du genre. Ce n'est pas le plus beau, mais il est très amusement à voir. Le scénario est très drôle permet aux acteurs d'improviser, mais ils jouent aussi très bien et de façon sérieuse pour tout le monde, c'est grâce à Lee Van Cleef, Whitman, Carroll Baker, que cela fonctionne.

Les scènes d'action sont bien travaillées, et l'humour (le plus souvent intentionnel) est assez amusant. Beaucoup de scènes sont remplies de tension - et le mystère du mot "matin d'avril" se joue assez bien pour soutenir l'intérêt et vous tenir maintenu devant l'écran "jusqu'à la fin". La musique est à peine dans le style plus traditionnel des westerns, même s'il faut dire que la bande son est très bonne car elle comprend le fait que Lee Van Cleef chante "Capitaine Apache" et "Matin d'avril". La bande-son de guitare nasillard est formidable - totalement différente de la musique composée pour la plupart des euro-western.

Avec une bonne quantité d'action et de suspense, et une cuillerée de bonne humeur, c'est un film pour tous les âges. A recommander.

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#Posté le mercredi 01 septembre 2010 04:44

Le Grand Duel

Le Grand DuelJe vais vous parler aujourd'hui du Grand Duel. Un western spaghetti comme je les aime. Un hommage de Giancarlo Santi envers celui à qui il doit tout, Sergio Leone. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Le Grand Duel (Il grande duello) est un western spaghetti réalisé par Giancarlo Santi, sorti en 1972.

Philip Newland est accusé d'avoir tué Samson, le chef d'un clan puissant de Tucson. Il est poursuivi par Clayton, un représentant de la loi. Clayton réussit à le rattraper et le conduit au procès face au clan Samson. Clayton est le seul à connaître la vérité et il va obliger chacun à se dévoiler...

Santi n'avait pourtant qu'une idée en tête : faire du Leone. Cette qualité, le film la doit aussi à Giancarlo Santi. Chercher à copier le style de Sergio Leone est certes quelque chose d'assez vain, mais il faut bien admettre que l'homme semble avoir malgré tout engrangé de l'expérience dans l'organisation de ses duels, qui sont ici nombreux. La musique de Bacalov ne fait pas tout et le réalisateur parvient par moment à se rapprocher de la tension des films de Leone.

L'on retiendra une longue scène d'ouverture formidable lorsque Clayton traverse au culot un village truffé de tireurs embusqués, des gunfights inspirés avec même une pirouette salto arrière à la Hong-Kongaise dont l'auteur est le fougueux Wermeer, dont le courage n'a d'égal que l'immaturité transformé à l'occasion en acrobate capable d'utiliser une charrette comme une catapulte afin de sauter au dessus des maisons, une intrigue policière sympa bien qu'un peu téléphonée il faut l'admettre, un Lee van Cleef au top secondé par un Bee Gees, puis d'excellents seconds plans, et un duel final à quatre puis à cinq, pas loin de ressembler à une parodie de Sergio Leone, avec cette somptueuse musique de Bacalov plus que jamais sous influence "Morriconienne", et son espèce de ballet à travers des enclos dont les portes s'ouvrent l'une après l'autre, chaque enclos recélant l'un des trois frères qui reculent pour mieux se réunir. Au fur et à mesure de l'avancée du film, la caméra se rapproche du tireur, jusqu'à révéler son identité pour le dénouement. Montée en parallèle avec les moments forts du film, cette scène de flash back confère au Grand Duel un aspect très "Leonien", un peu comparable à la scène d'enfance de l'homme à l'harmonica dans Il Était une fois dans l'ouest.

Pour les acteurs, on retiendra surtout la prestance de Lee Van Cleef : simple, directe et efficace, qui apparaît donc dans la peau d'un avatar de Clint Eastwood, un homme mystérieux aux motivations incertaines et à l'attitude très ambiguë, mais aussi Klaus Grunberg qui incarne très bien son rôle du plus jeune des frères : ambigu, instable et violent.

Entre les honnêtes emprunts à Leone pour donner du souffle aux scènes de duels et le savoir de Gastaldi pour lier l'ensemble, le bilan du film de Giancarlo Santi est très positif. Les quelques erreurs tendent à s'effacer en cours de route, un peu comme si le réalisateur, ne sachant plus que faire de certains éléments dérangeants, avait cherché à les glisser sous le tapis (l'humour trop évident, la présence de Wermeer). Certes, il ne s'agit pas d'une fresque comme Le Bon, la Brute et le Truand, et, contraint qu'il est de rester sur un même lieu, Le Grand Duel ne tient pas la comparaison. Mais c'est sans doute un des meilleurs dérivés du cinéma de Leone. Devenu réalisateur un peu tardivement, Giancarlo Santi ne put hélas pas profiter de la mode western pour corriger ses lacunes, et il s'agit là de son seul film du genre (et accessoirement l'un des trois seuls films qu'il ait réalisé).

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#Posté le jeudi 02 septembre 2010 04:15

On l'appelle Trinita

On l'appelle TrinitaJe vais vous parler aujourd'hui du film On l'appelle Trinita. Un très bon film, voyant les débuts du duo comique Bud Spencer et Terence Hill. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

On l'appelle Trinita (Lo chiamavano Trinità) est un film italien réalisé par Enzo Barboni, sorti en 1970.
On l'appelle Trinita de Enzo Barboni en 1970 est le premier "western fayot", western italien qui déraille vers la farce.
Premier western parodique du trio Terence Hill / Bud Spencer / Barboni. Le film fit un malheur au box-office international.

Au cours d'un vagabondage nonchalant, Trinita a la surprise de retrouver son frère, Bambino, qu'il croyait en prison. En fait, celui-ci est devenu shérif d'une petite localité, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre ses activités malhonnêtes. Bambino est très intéressé par les chevaux du major Harriman qui possède le plus grand ranch de la région. Le major est en fait une belle canaille qui souhaite chasser la paisible colonie de mormons qui s'est installée, avec ses troupeaux, sur les terres les plus fertiles de la vallée voisine. Devant la mesquinerie de Harriman, Trinita décide de prendre fait et cause pour les mormons...

Western spaghetti ou la violence est tourné en dérision. Ce film jette les bases du couple Spencer-Hill qui sera copier et recopier par la suite...Si l'ensemble n'est pas d'une subtilité sans nom, le duo Spencer-Hill fonctionne bien, les deux acteurs se glissant parfaitement dans la peau de leurs personnages. "On l'appelle Trinita" est le quatrième western dans lequel les inséparables Bud Spencer et Terence Hill font équipe. Le duo s'illustre dans cette comédie d'action donnant la part belle à la castagne. Le premier, toujours bourru, brutal et gueulard est un bon comparse pour le second, charmeur et habile. Le langage est crû, la grossièreté de mise, dans des dialogues faisant une bonne place à la gouaille la plus réjouissante.

L'humour, gras et lourd, colle autant aux personnages qu'un fond de cassoulet à sa casserole oubliée sur le feu. Tout ça n'est pas très raffiné mais fort bien emballé, dans des décors bien exploités et avec une ribambelle d'acteurs rodés.
Humour, grosses bagarres et même de belles femme (la jolie Yanti Sommer), une recette éprouvée et pas encore totalement dévoyée, suite du début de la fin néanmoins du western italien qui se fourvoiera ensuite bien souvent dans un registre comique ou tentant de l'être. A noter néanmoins, et deux ans avant Mon nom est Personne, une mémorable scène de baffes de la part de Terence Hill aux dépens d'un joueur de poker.

Cette parodie de western spaghetti revisite les codes du western baroque crées par le grand Sergio Leone et lui rend un certain hommage sur un ton comique burlesque enjoué. Certes, ce long-métrage ne comporte aucun intérêt purement cinématographique, toutefois, le couple mythique formé par l'intrépide Terence Hill et le taciturne Bud Spencer, a le don d'être hilarant ; il excelle dans les divers comiques de caractères, de mots et de situation. Une savoureuse parodie de western baroque.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
Merci !
Tags : western spaghetti
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#Posté le samedi 04 septembre 2010 04:18

Modifié le samedi 04 septembre 2010 04:34

On continue à l'appeler Trinita

On continue à l'appeler TrinitaJe vais vous parler aujourd'hui de On continue à l'appeler Trinita. Encore un très bon film avec pour héros Bud Spencer et Terence Hill, drôle et sachant déjouer les codes du western spaghetti. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

On continue à l'appeler Trinita (...continuavano a chiamarlo Trinità) est un film italien réalisé par Enzo Barboni, sorti en 1971.
Moins western que "On l'appelle Trinita", cette suite n'en demeure pas moins un excellent divertissement plein de gags et de bagarres sympathiques.

Trinita est à présent en âge d'apprendre le dur métier de cow-boy, prêt à s'initier à la vie de desperado. Son frère, un gigantesque gaillard nommé Bambino, se charge de lui en faire comprendre les rudiments. En faisant cela, il ne fait qu'obéir aux dernières volontés de leur père. Bambino fera de Trinita un bandit craint et respecté. Les premières expériences ne sont guère concluantes. Alors qu'ils sont censés attaquer une diligence, ils finissent par réparer les roues du véhicule et prêter quelques dollars au cocher. Leur arrivée en ville n'est pas plus glorieuse : après avoir attiré l'attention des plus grands bandits locaux, ils sont rançonnés par ces derniers en échange de leur sécurité...

Deux ans après On l'appelle Trinita, on prend les mêmes et on recommence dans On continue à l'appeller Trinita ! A savoir Enzo Barboni au scénario et à la mise en scène, qui s'est rebaptisé E.B. Clucher pensant que ça faisait plus américain, Bud Spencer et Terence Hill toujours de la partie bien entendu et des méchants tous plus stupides les uns les autres et dont on reconnait leur familiarité avec les autres films des deux compères.

Si l'ensemble n'est pas d'une subtilité sans nom, le duo Spencer-Hill fonctionne bien, les deux acteurs se glissant parfaitement dans la peau de leurs personnages. Le premier, toujours bourru, brutal et gueulard est un bon comparse pour le second, charmeur et habile. Le langage est crû, la grossièreté de mise, dans des dialogues faisant une bonne place à la gouaille la plus réjouissante. L'humour, gras et lourd, colle autant aux personnages qu'un fond de cassoulet à sa casserole oubliée sur le feu, par exemple le bébé qui a de l'aérophagie, la scène dans le restaurant gastronomique, des concours de celui qui mangera le plus de haricots aux oignons et des bastons bien entendu. Tout ça n'est pas très raffiné mais fort bien emballé, dans des décors bien exploités et avec une ribambelle d'acteurs rodés.

Humour, grosses bagarres et même jolies filles (la belle Yanti Sommer), une recette éprouvée et pas encore totalement dévoyée, suite du début de la fin néanmoins du western italien qui se fourvoiera ensuite bien souvent dans un registre comique ou tentant de l'être. A noter néanmoins, et deux ans avant Mon nom est Personne, une mémorable scène de baffes de la part de Terence Hill aux dépens d'un joueur de poker.

Un comique de situation plutôt efficace. Ce deuxième Trinita est plus "complexe" que son aîné, inutilement d'ailleurs. Un bon divertissement, aussi bon que le premier, et on peut regretter que ce genre de western spaghetti avec de la baston, de l'humour tout cela dans des saloons crasseux, dans de grands espaces vides avec des gentils et des méchants pleins de sueur et de poussière, n'ait plus cours aujourd'hui.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
Merci !
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#Posté le dimanche 05 septembre 2010 07:30

Dieu pardonne... moi pas !

Dieu pardonne... moi pas !Je vais vous présenter aujourd'hui Dieu pardonne... moi pas !, le premier film de la trilogie de Giuseppe Colizi. Ce film est également le premier du duo Bud Spencer et Terence Hill. Un film violent et très bien ficelé que je vous conseille. J'espère que l'image vous plaira, vous ppouvez la prendre si vous voulez.

Dieu pardonne... moi pas ! (Dio perdona... Io no !) est un film italien réalisé par Giuseppe Colizzi, sorti en 1967.
Dieu pardonne ... moi pas ! est le premier film qui réunit à l'écran le fameux tandem Terence Hill / Bud Spencer. Il y aura de nombreuses suites, dont Les Quatre de l'Ave Maria.

Après l'attaque d'un train, l'unique survivant déclare aux enquêteurs de la compagnie d'assurances avoir reconnu Bill San Antonio parmi les assaillants. La surprise est de taille car tous croyaient Bill mort à la suite d'un combat contre Wild Doc. Le détective chargé de l'enquête, Earp Hargithay, décide de s'associer avec celui-ci. Les deux hommes partent alors à la recherche de Bill et de l'argent volé pendant l'attaque du train. Sur la trace des brigands, ils retrouvent rapidement le butin, mais tombent dans un traquenard. Earp parvient à s'échapper tandis que Wild Doc affronte une nouvelle fois le bandit dans un duel...

Ce western de 1967 de Colizzi est le premier film ou apparaissent ensemble Terence Hill et Bud Spencer et est aussi le premier film de Bud spencer. Ce duo italien connaitra la gloire par des films comiques avec grosses baffes, y compris par les westerns avec les "Trinita". Dans ce film seul un léger humour discret peut annoncer la future destinée comique du duo, pour le reste il s'agit d'un beau western classique avec un trésor, un méchant, un duel, du poker, des bagarres, des tortures..Les deux sont a la poursuite d'un bandit (incarné par Franck Wolf, dans un registre a la Gian Maria Volonté) que tout le monde croit mort et qu'ils croient auteur d'un vol spectaculaire, s'ensuit une chasse au trésor émaillée de rebondissements. Terence Hill loin de son future registre est un pistolero sombre à la Django ou Eastwood, avare de mots, le pistolero tire plus vite que son ombre et joue à fond de son regard bleuté mis en évidence par la superbe photographie d'Alfio Contini, et se fait salement tabasser et torturer, quant a Bud, il joue plutôt sobrement son rôle de colosse obstiné, et déploie toute son énergie pour rendre crédible son personnage de bon gros musclé, à la fois honnête et bourru. Mais, l'excellent Frank Wolff lui vole souvent la vedette en truand prêt à vendre sa mère pour survivre.

Grâce à un grand sens du cadre - dont les inévitables gros plans volés au maître Leone - et à un timing infaillible, Giuseppe Colizzi réussit à sublimer un scénario un peu trop prévisible dans son déroulement. Son premier film recèle de nombreux moments jubilatoires - les parties de poker sont savoureuses -, mais pâtit toutefois d'un certain manque de tension lors de séquences importantes, comme celle de l'assaut de la forteresse. Par contre, les amateurs de violence en tout genre seront servis avec de nombreuses fusillades, des scènes de torture et un nombre de morts assez hallucinant. De quoi satisfaire tous les amoureux d'un genre alors en pleine ascension. Cette première rencontre entre Terence Hill et Bud Spencer - qui ont d'ailleurs adopté ces pseudonymes à cette occasion - a rencontré suffisamment de succès pour que Giuseppe Colizzi décide de les réunir à nouveau dans Les Quatre de l'Ave Maria (1968) et dans La colline des bottes (1969) (honteusement retitré Trinita va tout casser afin de profiter du succès du film de Enzo Barboni), avec cette fois-ci une composante parodique qui finira à terme par mener le western spaghetti à sa mort.

Un film plutôt rare mais connu (déja diffusé sur M6 et dernièrement sur W9 et NT1), qui ravira d'avantage les amateurs de westerns que les fans des "Trinita".

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le lundi 06 septembre 2010 03:46

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