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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Soleil rouge

Soleil rougeJe vais vous parler aujourd'hui de Soleil rouge. Un superbe western bien ficelé par le père de James bond au cinéma, Terence Young avec un casting de rêve. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Soleil rouge est un film français réalisé par Terence Young, sorti en 1971. Il met en vedette Charles Bronson, Toshirô Mifune, Alain Delon et Ursula Andress.
Soleil rouge a été réalisé en Espagne par le père cinématographique de James Bond, et mis en images par le plus grand chef opérateur français (Henri Alekan).

1870, en Arizona. Sakagushi, l'ambassadeur du Japon, se rend en train à Washington pour prendre ses fonctions. Menée par un certain Gosh, une bande de hors-la-loi attaque le train et s'empare d'une cargaison d'or et d'un sabre d'une grande valeur que Sakagushi souhaitait offrir au président des Etats-Unis en signe d'amitié. L'ambassadeur a une semaine devant lui pour retrouver le sabre, sans quoi il se verra contraint de se faire hara-kiri, pour avoir failli à sa tâche. Il charge Kuroda, un valeureux samouraï, de mettre la main sur le précieux objet. Un des lieutenants de Gosh, abandonné par ses compagnons au cours de l'opération, va l'aider dans ses recherches...

Bien que n'étant pas un western spaghetti, Soleil rouge est largement influencé par ce sous-genre : les décors arides, les personnages teigneux et patibulaires, leurs éléments vestimentaires hétérogènes au possible et particulièrement élimés (à l'exception de ceux de Gotch), la violence omniprésente et très réaliste... tout concourt à rappeler le western spaghetti.

Trois ans après le mythique "Il était une fois dans l'Ouest", Charles Bronson endosse à nouveau un rôle de cow-boy. A ses côtés, le grand Toshiro Mifune prête ses traits au personnage de Kuroda, le samouraï épris de vengeance. Tous deux forment un duo remarquable et hilarant. C'est d'autant plus amusant pour les cinéphiles avertis qui savent que Bronson a joué dans le film américain "Les sept mercenaires", remake du film de Kurosawa "Les sept samouraïs" aves Toshiro Mifune. Face à eux, le beau Alain Delon incarne le "méchant" de l'histoire avec beaucoup d'élégance. Quant à la charmante Ursula Andress, elle interprète l'héroïne féminine de l'histoire. Les scènes d'action sont en outre assez réussies et les paysages sont magnifiques. La musique de Maurice Jarre est toujours aussi grandiose.

Les personnages de Gotch et Link sont de parfait contraires. Link est plus abrupt physiquement que Gotch, ses vêtements sont plus sales et défraîchis, il est plus rustre que son second. Gotch en comparaison est un dandy, vêtu avec recherche, toujours propre et tiré à quatre épingles. C'est un homme fin et cultivé qui détonne dans cet univers sauvage et grossier. Pourtant Gotch est un assassin froid et impitoyable : dans le train il abat un homme qu'il aurait pu désarmer facilement, puis il tente d'assassiner Link à la dynamite et tue un des samouraïs, ensuite il abat les hommes qui ont enfoui son butin. C'est un tueur qui prend plaisir à tuer, un homme indigne de toute confiance. Par contre Link est plus extraverti, et bien qu'il soit un tricheur et un menteur dans l'âme, bien qu'il couvre Kuroda de sarcasmes, il tient sa parole en restituant le cadeau de l'empereur et par là même se prive d'un objet d'une grande valeur.

L'art du sabre de Kuroda est le kenjutsu avec une forte référence à la koryu Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu (voir le coup de sabre dans la grange). Kuroda est d'ailleurs le nom d'un clan de guerrier du Kyushu, au sud du Japon, qui fut important dans l'histoire des koryu pour avoir soutenu le développement de la Shinto Muso Ryu.

Soleil Rouge est une solide série B bien ficelée qui avait l'originalité de transposer un personnage de samouraï dans l'ouest américain. Les acteurs semblent se faire plaisir et le film se regarde très agréablement.

J'espère vous avoir donné envie de voir ce film.
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Tags : western spaghetti
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#Posté le mardi 28 septembre 2010 03:53

Modifié le mardi 28 septembre 2010 07:41

Arizona Colt

Arizona ColtJe vais vous présenter aujourd'hui Arizona Colt. C'est un western intéressant avec un héros des plus sombre qui apporte une touche de plus au film. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Arizona Colt est un Western Spaghetti 1966 réalisé par Michele Lupo, ayant pour star Giuliano Gemma.

Quelque part dans le grand Ouest américain, le bandit Gordon et sa bande libèrent un groupe de prisonniers. Le chef des malfrats leur propose de se joindre à lui ou d'aller périr dans le désert. Arizona Colt choisit la seconde option, devenant aussitôt le pire ennemi de Gordon, qui jure de se venger dès qu'il en aura l'occasion. Seul, Arizona prend la route de Blackstone City, objectif de Gordon, qui souhaite s'emparer de l'argent de la banque. Lorsque l'un des hommes de Gordon tue Dolores, une fille du saloon, Arizona propose ses services aux habitants : contre cinq-mille dollars et Jane, la soeur de Dolores, il accepte de tuer Gordon et ses hommes...

Arizona Colt est réalisé la même année que Django, il est toutefois très éloigné de la noirceur et de la poésie macabre du chef-d'½uvre de Sergio Corbucci. En effet, même s'il n'est pas fade, le film de Lupo ne s'avère qu'un "banal" divertissement loin des bouleversements formels imposés alors au genre par les productions italiennes. Arizona Colt est un western plus classique, une série B trépidante et bourrée de rebondissements portée par une distribution de haute volée.

Ce western italien de 1966 signé Michele Lupo - qui s'illustra dans le péplum (Maciste contre les géants; le retour des titans, etc)- est plutôt à mettre sur le dessus du panier d'un genre ou le meilleur a souvent côtoyé le douteux. Grâce notamment à sa distribution avec l'épatant et bondissant Giulianno Gemma, en "vengeur à louer" à la morale un rien douteuse; Fernando Sancho, comme à son habitude bandit mexicain truculent; Corinne Marchand, belle actrice française un peu oubliée, révélée par Agnès Varda avec Cléo de 5 à 7; et Roberto Camardiel dont le personnage de Whisky apporte son humour.

Ce film s'inscrit dans la continuité des Ringo avec pour Gemma un personnage de héros solitaire, mais plein d'humour, plus léger et moins sombre que ceux incarnés parfois par Franco Nero ou Eastwood. Cette belle brochette sert un scénario du légendaire Ernesto Gastaldi, l'auteur du cultissime Le Corps Et Le Fouet (Mario Bava -1963) livre ici un script assez classique ponctué de touches de cruauté typiques du western rital (l'élimination de la belle Dolorès, le massacre des habitants par Gordon). Néanmoins, Michele Lupo préfère filmer le tout en minimisant l'aspect sadique au profit du spectaculaire, le réalisateur décide de livrer un spectacle familial bien enlevé. D'ailleurs durant toute sa carrière, y compris dans ses plus grandes réussites westerniennes comme Adios California, Lupo a toujours préféré le classicisme aux dérives sadiennes du western all'italiana. A signaler une vraie fausse suite à ce film, "Arizona Colt se déchaine" avec Anthony Steffen à la place de Gemma.

Un pur plaisir que ce western spaghetti avec un Giuliano Gemma toujours aussi plaisant et un Fernando Sancho au sommet de son art dans son rôle de mexicain fou furieux. Arizona Colt est donc une série B fort réussie, le film va de rebondissement en rebondissement, le héros est charismatique à souhait et la belle est si belle...

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le mercredi 29 septembre 2010 03:36

Le Jour du jugement

Le Jour du jugementJe vais vous parler aujourd'hui du film Le Jour du jugement. Un western spaghetti inventif avec pour héros un homme se vengeant de la mort de sa famille, crime raciste car sa femme était indienne, tout cela au son d'un jouet musical. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Le Jour du jugement (Il Giorno del giudizio) est un western spaghetti réalisé par Mario Gariazzo et Robert Paget en 1971.

A la fin de la guerre civile, un officier yankee rentre chez lui où il retrouve sa maison détruite, sa femme et son fils tués. Il récupère seulement le jouet mécanique de son fils qui va rythmer sa vengeance... il se venge en massacrant les coupables un par un jusqu'à retrouver le responsable de la tuerie.

Au début des années soixante dix, le western italien amorce son déclin et c'est ainsi que, dans l'espoir de relancer un genre qui commence donc à péricliter, des réalisateurs le font bifurquer vers d'autres voies, signant des oeuvres comme Le jour du jugement qui, en 1971, joue la carte de l'onirisme et du surréalisme.

Peu dialogué et des plus classiques (il est question de vengeance), le scénario du Jour du jugement n'est là que pour assurer le minimum syndical au niveau narratif. A la fin de la guerre civile, un officier yankee (l'acteur américain Ty Hardin, vu dans La bataille des Ardennes, prête ses traits émaciés au personnage), retrouve sa famille (femme et fils) tuée et sa maison saccagée. Voulant punir lui-même les auteurs de cet odieux crime raciste (son épouse était une indienne), le soldat va se muer en messager de la mort, devenant un véritable ange exterminateur (un qualificatif logique dans la mesure où le film affiche des références bibliques jusque dans son titre). Opposant notre héros à des trognes burinées et mal rasées (la western spaghetti attitude en somme), les duels s'enchaînent, minutés par le mécanisme à ressort d'un jouet ayant appartenu au petit garçon du personnage principal, un gimmick renvoyant directement à la montre musicale d'un Et pour quelques dollars de plus sorti quelques années auparavant. Si les cadavres s'empilent et que le shérif local à bien du mal à trouver des pistes, c'est parce que le soldat vengeur manie l'art du déguisement avec une adresse telle qu'elle lui permet de passer complètement inaperçu et de côtoyer ses futures victimes.

C'est par contre au niveau de l'agencement de l'intrigue que Le Jour du Jugement se distingue un peu avec ces mises en garde répétées du fossoyeur et surtout cette implication quasi générale de la communauté visée qui rappelle forcément L'Homme des hautes plaines, de et avec Clint Eastwood, sorti peu après. On y retrouve la même trame, le même héros vengeur et sans nom, la même peur communicative avec les assassinats qui se multiplient.

Comme inspiré par une bande originale composée par le maître Morricone, Mario Gariazzo (La fureur d'un flic) livre une belle réalisation (un scope magnifique) et signe des séquences marquantes comme le superbe flash-back en plan fixe ou encore la scène pendant laquelle le soldat attaque des hommes dans une carriole, un moment exhalant un parfum irréel et assez représentatif des ambitions visuelles du métrage. Toujours au niveau formel, on pourra également relever l'emploi de l'arrêt sur image à plusieurs reprises, une technique pouvant faire songer à certains travaux du monteur hongkongais David Wu (The killer, Le pacte des loups).

Au final, si Il giorno del giudizio n'est pas un monument du western italien, il n'en demeure pas moins un titre tout à fait fréquentable, largement à même de pouvoir combler les amateurs du genre.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le jeudi 30 septembre 2010 04:03

5 Gachettes D'or

5 Gachettes D'orJe vais vous parler aujourd'hui du film 5 Gachettes D'or. Un film avec un casting des plus intéressants. La présence de Bud spencer et de Tatsuya Nakadai y apporte un plus. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez les prendre si vous voulez.

5 Gachettes D'or (Titre original : Oggi a me... domani a te !) est un film italien de 1968 réalisé par Antonio Cervi, Dario Argento, avec Brett Halsey, Bud Spencer, William Berger.

Après avoir passé cinq longues années derrières les barreaux pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Bill Kiowa est plus que déterminé à tuer la crapule qui a ruiné son existence, un certain James Elfego qui a tué sa femme indienne et l'a fait accuser injustement du meurtre. Il recrute 4 hommes pour l'aider car Elfego est à la tête d'une troupe de Comancheros qui terrorisent la région.

Si le cinéma italien s'est complètement approprié le western pour parfois le transcender (on songe, bien entendu, aux oeuvres de Sergio Leone), cela n'a pas empêché plusieurs titres transalpins de verser dans un certain classicisme, se réclamant directement de la grande époque du western américain plutôt que de chercher à emprunter des voies différentes comme ce sera surtout le cas au crépuscule du genre (avec des westerns chop suey, gothico-baroques, oniriques, ...). Parmi ces titres traditionalistes, on trouve Cinq gâchettes d'or (Oggi a me domani a te), un métrage réalisé en 1968 par Tonino Cervi. Avec ses nombreux éléments renvoyant à l'âge d'or du western hollywoodien, Cinq gâchettes d'or pourrait presque passer pour une fabrication yankee si ne manquaient à l'appel les paysages arides et désertiques du grand Ouest américain. Western classique évoquant plus largement ses homologues américain que transalpins, "5 gachettes d'or" ne brille pas par son originalité (il s'agit d'une énième histoire de vengeance) mais constitue un agréablement divertissement pour tout amateur du genre, d'autant plus qu'il bénéficie d'un casting international des plus attrayant. Dans les films de vengeance, la sauce prend ou pas pour différentes raisons. Si les voies que prend la vengeance sont mornes et répétitives, si l'on ne ressent pas la douleur et la haine du héros, le sous-genre peut vite s'avérer ennuyeux. Lorsque le film est bien fait, comme c'est le cas ici, ce sont ces éléments qui font la différence. Parce qu'il ne tombe pas dans ces deux pièges, le film de Tonino Cervi est une réussite.

Ecrit par Dario Argento (qui, rappelons-le, fut aussi l'un des trois auteurs du scénario de Il était une fois dans l'Ouest), le script de Cinq gâchettes d'or est une histoire de vengeance, thème prisé par le genre s'il en est. Ici, la vengeance a été longuement ruminée par Bill Kiowa puisqu'il a purgé cinq années de prison pour le meurtre de sa femme, un homicide qu'il n'a pas commis mais dont il a été chargé par James Elfego, le véritable assassin de son épouse. Au terme d'une phase de recrutement (elle aussi chère au western, souvenez-vous du film Les sept mercenaires), Kiowa va s'octroyer l'appui de quatre mercenaires aux caractères bien trempés qui l'aideront à traquer Elfego et ses sbires.

Internationale, la distribution de Oggi a me domani a te aligne des noms comme Montgomery Ford (comédien américain également connu sous le nom de Brett Halsey et vu dans Le parrain 3), dans le plus pur style Django, est convainquant même s'il ne livre qu'une copie de plus d'un style désormais archétypal, créé par le grand Franco Nero et il brillera davantage en tueur à la Landru dans l'amusant Soupçon De Mort de Lucio Fulci. Ce n'est pas du vengeur lui-même qu'il faut donc attendre l'originalité mais bel et bien de son équipe. On y retrouve la prestance naturelle de William Berger et le monolithisme (mais c'est une qualité) de Bud Spencer. Ce dernier était alors engagé dans sa période sérieuse... Avec un jeu rigoureusement identique à celui qui lui réussira dans le comique, William Berger (acteur germanique habitué du western) ou encore le ventru Bud Spencer. De son véritable nom Carlo Pedersoli, le barbu italien, ancien champion olympique de natation, pris son nom de scène en référence à la bière Budweiser et à l'acteur Spencer Tracy. A noter que l'imposant comédien a attendu d'être septuagénaire pour démontrer, avec Derrière les paravents, qu'il pouvait faire autre chose qu'échanger des baffes avec son compère Mario Girotti (infiniment plus connu sous le nom de Terence Hill) dans le western comique, sous-genre dont le duo a été l'initiateur.

Dans un registre plus étonnant, on relève aussi la présence du charismatique Tatsuya Nakadai (Goyokin, Kagemusha) au générique de Cinq gâchettes d'or. Aujourd'hui âgé de 72 ans, Nakadai est toujours cinématographiquement actif. Choix surprenant, Tatsuya Nakadai parvient toutefois à tirer son épingle du jeu en incarnant le bad guy du film, James Elfego. Adepte de la machette, il est très cruel. Dans certains plans, c'est fou comme il semble user d'un katana ! C'est ainsi qu'on nous le montre violant et tuant la femme indienne de son ami, Brett Halsey. Raciste, il explique que les indiennes se tuent après l'amour et ne s'épousent pas. Précisons qu'il faut plutôt voir en cette présence d'un acteur japonais une certaine "parenté" entre le western et un pan du septième art nippon (Yojimbo est devenu Pour une poignée de dollars, Les sept samouraïs s'est mué en Les sept mercenaires) qu'une véritable volonté d'orientaliser le western spaghetti (il faudra attendre encore quelques années et la déferlante du western soja initiée par La brute le colt et le karaté). Le reste de la distribution comprend, entre-autre, les américains Wayde Preston et Jeff Cameron.

De structure donc très classique sur le fond comme sur la forme, "5 gachettes d'or" se distingue néanmoins d'autres films du genre produits en masse dans les 60/70 par une photographie glaciale (signée Sergio d'Offizi, qui reprendra plus tard le même type d'images froide sur "Cannibal Holocaust" et "La maison au fond du parc", tous deux réalisés par Ruggero Deodato) et la présence d'une petite touche d'humour qui permet une nette décontraction de l'atmosphère à certains moments, notamment lorsque le réalisateur nous emballe une séquence assez crûe en noir et blanc en guise de flash-back, élément qui sera une des caractéristiques du cinéma de Dario Argento, co-scénariste de ce film.
En somme, un honnête divertissement, mené avec savoir-faire. A noter une bonne bande musicale composée par Angelo Francesco Lavagnino ("Le colosse de Rhodes", "Pistolets pour un massacre"..). Le final est lui aussi original. A la place de la traditionnelle fusillade générale, nous avons droit au massacre progressif des bandits, qui y passent un par un, poignardés ou étranglés. La longue séquence, qui se déroule dans le cadre inhabituel d'une forêt, est fort bien réalisée.

Nous avons donc là un bon petit western de vengeance qui se laisse voir avec beaucoup de plaisir. Les deux idées qui sortent de l'ordinaire sont fort bien développées et cela, ajouté à la solidité technique de l'ensemble, le rend attachant. Même si c'est un titre sans éclat particulier, Cinq gâchettes d'or réussit néanmoins à gagner ses galons de petit western regardable.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le samedi 02 octobre 2010 04:12

Gentleman Killer

Gentleman KillerJe vais vous présenter aujourd'hui Gentleman Killer. C'est une très intéressante variation du vengeur solitaire qui est ici un anti-héros en puissance. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Gentleman killer est un Western italien de 1967 réalisé par Giorgio Stegani, avec Anthony Steffen, Eduardo Fajardo, Silvia Solar.

A Douglas, petite cité à la frontière mexicano-américaine, qui doit être prochainement rattachée, soit aux U.S.A., soit au Mexique, le tracé de la frontière étant encore indécis, la population est malmenée par un certain " colonel Ferreras " qui dirige une bande de truands volant et pillant sans vergogne. L'autorité du capitaine américain Russ, seul capable de tenir en respect le " colonel Ferreras ", est bientôt mise en échec par les complices du pseudo-colonel. Russ est tué. Un certain Gentleman Jo, pistolero dandy, arrive en ville et entreprend d'assainir la situation. Peu à peu, le voile se lève sur le passé du mystérieux justicier, qui en plus d'être un as de la gâchette, est un redoutable joueur de poker qui semble attirer les ennuis comme un aimant.

Au cours de sa brève carrière derrière la caméra, de 1964 à 1977, le réalisateur italien Giorgio Stegani signera une dizaine de bandes parmi lesquelles figurent Gentleman killer (réalisé en 1967 sous le pseudonyme américain de George Finley), western cherchant à dissimuler son manque d'originalité narrative derrière un personnage principal relativement atypique.

La petite ville de Douglas jouit temporairement d'un statut juridique ambigu. Elle peut rester propriété des Etats-Unis mais risque aussi d'être annexée au territoire du Mexique. Une décision judiciaire doit tomber prochainement. Pour l'heure, l'armée vient de partir et la relève tarde à arriver. Profitant de la situation, le colonel Ferreras (Eduardo Fajardo) compte bien prendre la bourgade sous sa coupe. Un homme nommé Joe (Anthony Steffen) en a décidé autrement. Seul contre tous (Ferreras dispose d'une trentaine d'hommes), il compte bien tenir le colonel en respect jusqu'à l'arrivée des autorités. Pour ce faire, Joe emploiera différentes stratégies : surprendre l'ennemi, le diviser, etc.
L'intrigue de Gentleman killer nous sert donc une figure classique : celle de l'étranger qui débarque en ville et donne du fil à retordre aux bandits locaux. Ici, la seule véritable variation tient à la personnalité du personnage principal (personnalité qui aurait d'ailleurs mérité d'être plus étoffée). Il s'agit de Joe, un as de la gâchette au port aristocratique. Tiré à quatre épingles, l'homme jure au milieu des Mexicains hirsutes, sales et débraillés. Le film fonctionne d'ailleurs beaucoup sur l'opposition entre le personnage titre et les Mexicains de Ferreras : la classe contre la crasse, un seul homme face à la multitude, un yankee contre des hispaniques, ...Eduardo Fajardo est aussi très bon en tant qu'infâme colonel.

C'est une variation intéressante sur le personnage de héros qui est un anti héros, on y trouve quelques scènes d'action compétentes, et une musique puissante. L'intrigue s'inspire fortement de la structure de Pour une poignée de dollars avec le thème de la vengeance qui semble quelque peu jeté ou mal développé. Mais c'est un film divertissant. Il faut un peu de temps pour accélérer le rythme, mais les scènes d'action sont allongées remplir les vides et cela fonctionne assez bien.
Étonnamment, beaucoup de scènes dans le film sont tout à fait dans l'atmosphère. Prenant place dans des entrepôts faiblement éclairé, des saloons de fantaisie, des rues aux flambeaux, etc. Cela semble étrange par rapport à la plupart des autres scènes qui sont à peu près normales et dans un décor naturel.
Bruno Nicolai nous offre une musique assez forte avec un thème rapide tempéré avec du chant grégorien de la moderni-je Cantori. Ennio Morricone mené la musique tandis que Nicolai l'a écrite. Normalement, Nicolai mène les musiques de Morricone.

Rien n'est particulièrement réussi dans Gentleman killer : intrigue simpliste (voir le deus ex machina qui clôt le métrage), réalisation assez basique, interprétation moyenne, bande originale sans grand relief (et pourtant supervisée par le maestro Morricone). Rien de honteux, mais rien de remarquable non plus.

S'il n'est donc pas un titre marquant, Gentleman killer remplit peu ou prou son mini cahier des charges et s'impose comme un petit western du samedi soir (mineur donc). Décent, mais sans éclat particulier.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le dimanche 03 octobre 2010 08:20

T'as le bonjour de Trinita

T'as le bonjour de TrinitaJe vais vous présenter aujourd'hui T'as le bonjour de Trinita. Un western comédie avant l'ère des Trinita qui parodie tout ce qui compose le Western Spaghetti avec ses héros. J'aime beaucoup moins le côté comédie musicale. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

T'as le bonjour de Trinita (titre original : Rita nel West) est un western comique (et musical dans son premier montage) italien de Ferdinando Baldi avec Rita Pavone et Terence Hill, sorti en 1967.

Petite Rita est une championne de la gâchette et de la savate ; elle récupère un convoi d'or attaqué par des brigands, et confie cet or à des indiens; après avoir affronté deux légendaires gâchettes de l'ouest, Ringo et Django, elle tombe amoureuse de Black Star, qui cependant dérobe l'or et est condamné à mort pour cela... Pris, il lui faudra affronter jour et nuit la cruauté des hommes. Evadé, il déploiera toute la force et la violence qu'on lui connaît pour réduire ses ennemis à l'impuissance.

C'est une autre bizarrerie typé Western Spaghetti, Little Rita nel West de son vrai nom est un Western Spaghetti musical avec des scènes de danse chorégraphiées maladroitement, qui étaient destinées à être une vitrine de la pop star italienne Rita Pavone. Le film ne fonctionne très bien dans les scènes qui parodient le Western Spaghetti en se moquant des héros célèbres comme Django ou Ringo.

Le but de l'équipe de Baldi n'est évidemment pas la production d'un autre Western Spaghetti, mais d'un véhicule pour Rita Pavone et probablement pour Lucio Dalla. Pavone était déjà une star en Italie avec des hits également en Allemagne. En 1967, elle se trouvait au début d'une carrière internationale réelle, alors que le chanteur de soul italien Lucio Dalla lui commençait une belle carrière.
Si Baldi et son équipe ont investi plus de travail intellectuel et d'efforts dans la production, au lieu de construire exclusivement le scénario sur la danse et la voix convaincante de Rita Pavone, les choses auraient pu être meilleure... Peut-être ...
Dans un beau rôle mineur en tant que shérif, complètement hors de ses rôles habituels, vous pouvez y voir Teddy Reno, gérant et mari de Rita Pavone.

En regardant ce film ne vous attendez pas à découvrir le début des aventures de de Trinita, car même si le titre porte son nom on ne verra Terence Hill qu'une petite dizaine de minutes où il dira 5 phrases, de plus son personnage préfigure plus à celui de Cat Stevens plutôt qu'au joyeux luron paresseux que deviendra Trinita (je ne sais même pas s'il y a un rapport entre cet épisode et les deux autres tant le style de Trinita est différent). Pour le reste c'est une petite parodie du western italiens pas nul mais pas loin de l'être, centrée sur le personnage de Rita qui rencontrera deux grands nom du western spaghetti Django et Ringo. A voir par curiosité

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le lundi 04 octobre 2010 04:49

Modifié le lundi 04 octobre 2010 17:30

Acquasanta Joe

Acquasanta JoeJe vais vous présenter aujourd'hui Acquasanta Joe. C'est un film assez inventif très drôle, mais avec une histoire assez bonne. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Acquasanta Joe est un film italien de 1971 de Mario Gariazzo, avec Ty Hardin, Richard Harrison.

Après la fin de la guerre de Sécession, d'anciens soldats démobilisés ont formé une bande de gangsters. Commandés par un ancien colonel, ils disposent d'une arme de choix : un véritable canon de l'armée. Mais lors de l'attaque d'une banque, ils dérobent toutes les économies d'un tueur de la région: Acquasanta Joe. Celui-ci se lance à la poursuite de la bande, afin de récupérer son pactole; en chemin il rencontre la belle Estella qui a des informations pour lui...

Le réalisateur du film est un polyvalent dont la carrière s'étend du western, au thriller, au film d'horreur, de science fiction et même érotique. Mario Gariazzo a également fait le drame sentimental The Last Show Circus en 1974 - mettant en vedette James Whitmore et Lee J. Cobb.
"Acquasanta Joe" ressemble à une bande dessinée où les étoiles Ty Hardin, Lincoln Tate et l'acteur Richard Harrison s'y donnent à c½ur joie. Lincoln Tate est dans le rôle-titre du chasseur de prime à la poursuite de la bande de Ty Hardin et des soldats de l'Union renégats, Richard Harrison qui apparaît comme un des associés de celui-ci qui plus tard. Les personnages sont des stéréotypes, à commencer par le héros Joe Acquasanta, un chasseur de têtes impitoyable, mais rusé qui fait tomber un paquet de bandits qui ont volé une banque où il a mis tous ses gains. Le film commence avec un début assez intéressant, les voleurs de banque contre le chasseur de primes qui est mis en place dans le film.

Le film est intéressant car il suit plusieurs pistes et quelquefois sont ingénieuses. Le gang de Hardin est assorti d'un canon pour l'aider dans leurs vols de banque et que son leadership est contesté à un moment donné par un associé chauve que Tate dépêche éventuellement avec une horde de flèches dans le style d'Akira Kurosawa. Hardin associe ses forces à celles Tate pour récupérer un magot caché dans une grotte, et aussi met en cause est de Hardin car il est un sang-mêlé (et armé jusqu'aux dents) et a une femme indienne - qui lui aussi a les yeux sur Tate.

L'action est très rapide et bien que ce genre de film n'est naturellement pas un produit dérivé qui est assez divertissant. La bande son est très intéressante, car elle contient à la fois l'orchestration habituelle pour les westerns spaghetti, ainsi que de la musique style sixties/seventies. La bande-utilise un rock progressif utilisée par le compositeur Marcello Giombini. "Acquasanta Joe" a quelques points intéressants ce qui en fait un passe-temps agréable.

Finalement Acquasanta Joe est très divertissant et mérite d'être vu. Les moments bizarres du film notamment un duel au canon face à un arc à flèche au final apporte un plus.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
Merci !
Tags : western spaghetti
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#Posté le mardi 05 octobre 2010 03:57

Sept winchester pour un massacre

Sept winchester pour un massacreJe vais vous présenter aujourd'hui de Sept winchester pour un massacre. Dans un contexte historique, ce film nous permet de voir un anti-héros en puissance et d'avoir des gens mauvais pour cadre. Cela donne de l'intérêt au film. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Sept winchester pour un massacre (Sette winchester per un massacro) est un film italien de 1968 d'Enzo G. Castellari.

Á la fin d la guerre de sécession, le colonel Blake, à la tête d'une légion d'anciens soldats Sudistes associés à des bandits, poursuit la lutte contre les Nordistes. Les actions de l'armée insoumise s'apparentent plutôt à des pillages et à des massacres. Un des hommes de Blake est sauvé du peloton d'exécution par Stuart. Celui-ci prétend soutenir la cause du Sud. Il demande au rescapé de le conduire auprès du colonel afin de lui révéler la cachette ou se trouve de l'argent collecté pour soutenir l'insurrection des Confédérés a été dissimulé.

Deuxième long-métrage, et deuxième western pour Enzo G. Castellari, un metteur en scène dont l'½uvre la plus connue, tournée quelques dix ans plus tard, appartient aussi au genre (il s'agit bien sûr du crépusculaire Keoma). A noter néanmoins que Castellari, comme beaucoup de réalisateurs italiens de l'époque, ne se cantonna pas au western spaghetti. Touche à tout (du post-nuke ou sous-Jaws), il aborda de nombreux genres, avec plus ou moins de succès.
Etats-Unis, 1865. La Guerre de sécession vient de s'achever. Blake, un colonel sudiste, a refusé de se rendre. Ne défendant plus aucune cause, le gradé, entouré de quelques fidèles soldats, se contente maintenant de perpétrer pillages et tueries. Infiltrant cette troupe, un homme mystérieux, Stuart, propose d'aider Blake à retrouver un important butin.

Aucun temps mort : voici, en trois mots, le principal point fort de 7 winchester pour un massacre. Généreux en action, le métrage est à la croisée du western (avec ses principales composantes) et du film d'aventures (quête et chemin semé de péripéties). Derrière la caméra, Castellari, bien qu'encore débutant, prouve qu'il sait déjà composer un plan (on relèvera notamment quelques cadrages subjectifs bien sentis) et utilise son scope à bon escient.
Malgré ses évidentes qualités, 7 winchester per un massacro ne parvient pas à se hisser sur le haut du panier. La faute à un léger manque d'intensité (certaines scènes auraient gagné à être plus tendues).

L'ouverture commence par un pseudo-documentaire narratif qui présente les personnages. Alors que dans Les Sept Mercenaires les personnages introduits sont les héros, ici ils sont mauvais. Plus tard, les personnages ne sont pas mieux lotis beaucoup plus loin. Le point fort de ce film est l'incertitude sur les intentions du personnage Stuart, bien joué par Edd Byrnes. Il ne semble pas être un bon gars mais peut-être qu'il y a une raison quand il tue tant de personnes innocentes. Guy Madison joue également de manière convaincante son homologue Blake.

"7 Winchester pour un Massacre" est un western qui ne va certes pas chercher loin, mais il est en tout cas maîtrisé et ne sombre jamais dans la monotonie que son intrigue plutôt vide laissait craindre. La musique de Francesco De Masi excellente soutient parfaitement le rythme de l'histoire. C'est tout à l'honneur de Castellari.

S'il n'est donc pas un grand western, 7 winchester pour un massacre s'avère néanmoins divertissant et tient plutôt bien la route, tant sur le plan narratif que visuel.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
Merci !
Tags : western spaghetti
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#Posté le mercredi 06 octobre 2010 03:36

Un génie, deux associés, une cloche

Un génie, deux associés, une clocheJe vais vous parler aujourd'hui du film Un génie, deux associés, une cloche. Ne faisant pas toujours dans la finesse, ce western est malgré tout agréable ceci est en partie dû à son casting improbable. J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez, la prendre si vous voulez

Un génie, deux associés, une cloche (Un genio, due compari, un pollo) est un film italien réalisé par Damiano Damiani et Sergio Leone (non crédité ), sorti en 1975.

Le peu scrupuleux major Cabot, chef de la garnison du fort de San Cristobal, a amassé un impressionnant butin de 300 000 dollars en dépouillant les Indiens de la région de tous leurs biens, les faisant au passage accuser des meurtres commis par ses mercenaires. Tandis que Penbroke, délégué par les autorités militaires pour récupérer la somme, est abattu en chemin par des hommes de Cabot. Joe, un pistolero qui vit d'expédients, décide de s'approprier le magot. Il fait pour cela équipe avec son ami Locomotive Bill, un métis apache, et la compagne de celui-ci, la tendre et naïve Lucy...

A l'instar de Mon nom est Personne, Un Génie, deux associés, une cloche a été supervisé et réalisé en partie par Sergio Leone bien que le réalisateur italien soit non crédité. Ennio Morricone signe la remarquable partition (qui est une relecture de Mon nom est Personne) de cette comédie-western et la réalisation est confiée à Damiano Damiani.
Un western d'un genre très particulier car jouant sans cesse sur les ressorts de la comédie, bien aidé en cela par l'impayable Terence Hill dont la présence ainsi que celles de la jeune Miou-Miou et de l'inattendu Robert Charlebois, constituent assurément l'un des attraits de ce film.

Deux ans après Mon nom est Personne, Terence Hill endosse dans Un génie, deux associés, une cloche le même costume poussiéreux que dans le film de Tonino Valerii mais il prend cette fois l'apparence de Joe Mercy. Si Mon nom est Personne était l'oraison funèbre du western spaghetti, la comédie prend ici définitivement le pas sur tout le reste et Joe Mercy serait peut-être le petit frère de Personne. Les légendes de l'ouest étant toutes parties, les quelques redoutables du flingue sont vite ridiculisés par les jeunes cowboys qui usent plus de la blague que dudit flingue. Une parodie de western volontaire où Terence Hill le clown côtoie à nouveau l'univers instauré par Sergio Leone. Damiani n'est pas vraiment habitué au western et Leone dira d'ailleurs de lui qu'il était finalement plus à l'aise dans le registre dramatique et que lui confier la réalisation du film fut une grosse erreur. Damiani excelle dans le drame mais selon Leone, il n'était pas un humoriste et ne savait manier ni l'ironie ni la farce. Quant à la musique de Morricone, elle est très belle mais elle n'est pas aussi ambitieuse que sa partition de Mon nom est Personne. On notera une adaptation personnelle de La Lettre à Elise durant la course de la diligence.

Aujourd'hui, Un génie, deux associés, une cloche se voit comme un simple divertissement, pas toujours finaud, pas toujours drôle, souvent invraisemblable mais reposant sur un casting aussi improbable (Robert Charlebois, Miou-Miou, Terence Hill et Patrick MacGoohan réunis) que solide et une deuxième heure désopilante. Il faut savoir que Leone avait pour première ambition de réunir le trio des Valseuses, Dewaere-Depardieu-Miou-Miou. Le film de Bertrand Blier n'ayant pas fonctionné en Italie, Leone se tournera vers Terence Hill et misera sur Charlebois. Il dira d'ailleurs de ce dernier qu'il avait le comique et l'humanité d'un Eli Wallach mais que Damiani n'a pas su l'utiliser. On est loin de la réussite de Mon nom est Personne et Un génie, deux associés, une cloche pêche par sa réalisation et son montage peu réussis où le rythme est souvent ralenti. D'ailleurs, le film commence par une confrontation géniale entre Terence Hill et Klaus Kinski puis l'action et le rythme retombent aussitôt. Il faut attendre les scènes du Fort pour que le film prenne vie véritablement. On rit vraiment beaucoup durant l'énorme course poursuite entre Hill et Charlebois, probablement la meilleure scène du film. Miou-Miou venait d'exploser avec Les Valseuses et Pas de problème ! et s'amuse comme une folle dans le rôle de Lucy, aventurière peu farouche dont le c½ur balance entre Joe et Locomotive. Le film marque également une rare incursion de Robert Charlebois au cinéma qui s'éclate également comme un gamin. Le point fort du film est véritablement l'entente entre les trois vedettes.

Trahisons en tout genre, charme, gueules cassées, rivalités, humour enfantin, répliques ciselées, légèreté, décors naturels grandioses, le film n'a pas trop vieilli et demeure un sympathique divertissement. Leone, tellement déçu par le film décidera de ne plus jamais produire un seul western.
Rappelant par moments quelques réalisations du maître Sergio Leone (séquences sans dialogue, phases d'observation des personnages, scènes de la vie décortiquées, mimiques diverses), la comparaison s'arrête rapidement tant le ton devient décalé, pour ne pas dire totalement loufoque. Malgré tout, un bon divertissement réalisé dans de splendides décors naturels.

J'espère vous avoir fait découvrir ce film.
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#Posté le jeudi 07 octobre 2010 04:32

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