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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s'est emparé de la franchise

En quelques années, Rian Johnson a imposé sa marque de fabrique, dans la lignée de Quentin Tarantino et Jordan Peele : s'approprier les mythologies contemporaines pour mieux les tordre. "Adolescent, j'ai beaucoup lu les livres de Joseph Campbell et de Carl Jung sur la construction des mythes", raconte cet homme de 45 ans qui a conservé son air juvénile. "Ça a beaucoup compté dans ma manière de voir le monde." En décembre 2017, cette vision du monde s'est confrontée à un des plus grands mythes contemporains : Star Wars. Et a contrarié au passage une partie des fans de la saga de George Lucas. Sur le tournage de ce huitième épisode tant conspué, Rian Johnson s'amusait pourtant comme un enfant, animé par la volonté de créer un film qui allait satisfaire ses rêves d'enfant. "Ne t'habitue pas à de tels chiffres", lui avait lancé sur le plateau son fidèle producteur, Ram Bergman. Ce à quoi le réalisateur avait répondu : "À un moment, il faut revenir à la réalité." Pour cette aventure intergalactique, il embarque avec lui Steve Yedlin à la lumière et Bob Ducsay au montage, deux de ces collaborateurs sur Looper qu'il a réalisé en 2012. Côté casting, de nouvelles têtes font leur apparition : Benicio Del Toro, Laura Dern, l'inoubliable Docteur Ellie Sattler dans Jurassic Park et la jeune Kelly Marie Tran, qui en juin 2018, a révélée qu'elle effaçait toutes les photos de son compte Instagram après avoir été la cible d'attaques racistes, et malgré le soutien de ses collègues, dont celui de Mark Hamill, la jeune femme de 29 ans n'avait pas commenté publiquement sa décision, frappant fort dans le New York Times avec un texte dénonçant le racisme anti-asiatique dont elle est la cible depuis l'enfance et le regard des hommes sur les femmes, débarquent ainsi dans une galaxie lointaine, très lointaine s'ajoutant à Mark Hamill, Carrie Fisher, Anthony Daniels, Peter Mayhew, Daisy Ridley, Adam Driver, Andy Serkis, Gwendoline Christie, Domhnall Gleeson, Oscar Isaac, et John Boyega. Les derniers Jedi possède un statut un peu particulier dans la saga Star Wars étant donné que c'est le dernier film dans lequel l'actrice Carrie Fisher, l'inoubliable interprète de la générale Leia Organa, a tourné avant de mourir d'un arrêt cardiaque à l'âge de 60 ans en décembre 2016. Le long-métrage réalisé par Rian Johnson lui est d'ailleurs dédié. Toutefois, malgré la disparition de la comédienne, son personnage n'a pas connu le même sort à l'écran puisqu'il réapparaîtra dans l'épisode 9 grâce à des rushs non-exploités de Carrie Fisher sur le tournage de l'épisode 8. Je vais spoiler une grande partie du film, si vous ne l'avez pas vu, je vous conseille de le visionner.
 
Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseIl faut dire que pour ça Rian Johnson eu toute la liberté imaginable. On lui a donné le script du Réveil de la Force, et il a pu visionner les rushs tous les jours du tournage. Et ensuite, il a fallu qu'il imagine ce qui allait se passer. Trouver ce qui devait arriver à ces personnages et comment faire une suite qui ait du sens. D'après lui, «C'était logique, organique, et selon moi, la meilleure approche.» Il reconnaît également s'être inspiré d'Un homme de fer (1949) pour les batailles aériennes, de La lettre inachevée (1960), du Pont de la rivière Kwaï (1957), des Trois samouraïs hors-la-loi (1964) pour les duels au sabre ou encore de La Main au collet (1955) pour le côté romantique. Il a organisé des projections de ces films à son équipe avant de commencer le tournage. De plus, il a pu discuter avec George Lucas au tout début du tournage. C'était une longue conversation très générale, et il lui a témoigné son soutien, mais il n'était pas du tout impliqué dans cet épisode. Très vite, l'acteur Adam Driver a révélé que le ton serait proche de celui de Star Wars : Episode V – L'Empire contre-attaque, à savoir nettement plus sombre que celui du Réveil de la Force, et qui pendant le tournage a effet suivi une intense préparation avant le tournage des Derniers Jedi, se livrant comme il en a l'habitude à un travail d'identification au personnage proche des méthodes de l'Actors Studio. De son côté, la regrettée Carrie Fisher a résumé le film en disant : «C'est une histoire de famille et c'est ce qui lui donne toute sa force.» Et même si Rian Johnson est le seul crédité au scénario, il admet avoir reçu l'aide de cette dernière pour réécrire de meilleurs dialogues dans les scénarios. Après la mort en 2016 de son interprète principal, Kenny Baker, c'est le comédien Jimmy Vee qui a pris le relais dans les rouages du célèbre robot R2-D2. Ce n'est pas une surprise : Kenny Baker avait formé le comédien sur le tournage de Star Wars – Le Réveil de la Force, justement dans l'idée de passer le relais. Le tournage a commencé en février 2016 et s'est conclu en juillet 2016. Le film a été tourné essentiellement dans les studios Pinewood, en Angleterre, mais aussi dans différents lieux en Irlande (dont Skellig Michael, Dingle, Brow Head), en Croatie (dont Dubrovnik), en Bolivie (dont Salar de Uyuni) et à Wilmington, en Caroline du Nord, aux États-Unis.  Comme J.J. Abrams pour Le réveil de la Force, Rian Johnson préfère les effets mécaniques aux effets spéciaux sur fond vert, comme il l'a expliqué à SciFiNow Magazine les batailles spatiales étaient compliquées puisque créées par ordinateur, contrairement aux passages dans les cockpits, pour lui, les effets spéciaux "à la main", notamment les créatures, étaient largement plus funs. Les derniers Jedi possède ainsi encore plus de décors construits que Le réveil de la Force. Rian Johnson a annoncé la fin officielle de la postproduction du film le 21 septembre 2017. La première date de sortie, fixée au 26 mai 2017 aux États-Unis, a été repoussée au 15 décembre 2017 aux États-Unis (13 décembre en France) suite au succès planétaire du Réveil de la Force, sorti en décembre 2015. Le premier montage du film faisait plus de 3 heures. La durée officielle annoncée est finalement de 2h30, ce qui est fait le film le plus long de la saga après Star Wars : Episode II – L'attaque des clones (2h20).
 
Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseRey a donc retrouvé Luke, toujours incarné par Mark Hamill, qui refuse de lui enseigner le code Jedi. Devant l'insistance et l'aura de la jeune femme, il finit par se raviser. Luke sent le pouvoir de Rey et accepte finalement de lui donner des leçons sur la voie des Jedi et pourquoi cela doit se terminer. La fin des Jedi, symbolise selon lui d'une forme de combat dont il ne veut plus, l'obligeant à de trop lourds sacrifices. Humilié par son duel perdu, Kylo Ren maintient le dialogue avec Rey via une connexion psychique et tente de la rallier à sa cause. De son côté, le Premier Ordre a quasiment réduit à néant la Résistance après la bataille de la base de Starkiller, où le général Leia Organa conduit les forces de la Résistance à fuir D'Qar lorsqu'une flotte du Premier Ordre arrive. Poe Dameron mène une contre-attaque coûteuse qui détruit un dreadnought du Premier Ordre qui se voit rétrogradé la suite de ses actions et à la mort de Paige qui est capable de saisir la télécommande et de larguer toutes ses bombes sur le dreadnought, le détruisant complètement au prix de sa vie, mais après que la Résistance se soit échappée dans l'hyperespace, le Premier Ordre traque sans répit ses derniers membres à travers l'espace. Pour cette scène, Rian Johnson s'inspire du film Un Homme de Fer (1949) qui parle d'un officier de la Huitième Air Force qui utilise des tactiques difficiles pour améliorer une unité de bombardiers pendant la Seconde Guerre mondiale. Remplacez les bombardiers de la Seconde Guerre mondiale par des chasseurs X-Wing et vous pouvez voir comment l'inspiration pourrait se traduire. C'est justement au cours du tournage de ce 8e épisode que Carrie Fisher devait jouer une scène dans laquelle son personnage gifle celui interprété par Oscar Isaac. Pour l'anecdote, le comédien qui incarne le rôle de Poe Dameron a révélé lors du Late Show de Stephen Colbert que Rian Johnson avait effectué 27 prises de cette fameuse scène. Ainsi Carrie Fisher a dû gifler Oscar Isaac à 27 reprises durant le tournage des Derniers Jedi. "Une importante partie de ce que j'ai eu à faire sur le film était avec Carrie, ce qui était incroyable. Je me souviens que le premier jour de tournage, j'avais une scène avec elle... C'est une scène ou je viens lui parler, elle est très en colère et me gifle. Le réalisateur Rian Johnson nous a fait refaire plein de fois la scène. Je pense qu'on a du finir par 27 prises de Carrie juste en train de me gifler" a expliqué l'acteur, tout en précisant que sa partenaire de jeu lui avait collé des baffes à peu près partout sur le visage. À bord du navire du Premier Ordre, un hologramme de Snoke réprimande Hux pour ne pas avoir arrêté l'évacuation. Le roman de Chuck Wendig intitulé "Aftermath : Life Debt" nous explique que le vrai nom du Général est Armitage Hux, qu'il est le fils illégitime d'un officier impérial (Brendol Hux) et qu'il a toujours cru que son destin était de gouverner la galaxie. Lorsque l'Empire a signé le traité de paix connu sous le nom Galactic Concordance par lequel il se rendit à la Nouvelle République, Hux s'est fui vers les Régions Inconnues avec d'autres membres de l'empire déchu. Hux était convaincu que le nouveau régime, la Nouvelle République, était faible et qu'elle ne serait jamais égale à l'Empire disparu. Une fois membre du Premier Ordre, il réussit à monter sur le rang de Général. Kylo Ren entre dans la réunion. Snoke note que, bien que Kylo ait tué son père, Han Solo, il pourrait encore se tourner vers le côté léger de la Force. Bien que Kylo proteste, Snoke n'a pas confiance en lui. En descendant l'ascenseur, Kylo brise son casque en morceaux de rage. Quelques instants plus tard, le vaisseau du Premier Ordre rattrape la Résistance après avoir suivi son hyper-vitesse. Le Premier Ordre déploie ses chasseurs TIE pour attaquer. Kylo vole dans son propre chasseur TIE et se prépare à lancer la frappe meurtrière contre les chefs de la Résistance. Kylo Ren, le fils de Leia, hésite à tirer sur le vaisseau de tête de la Résistance après avoir senti la présence de sa mère, mais ses ailes détruisent le pont, tuant la plupart des dirigeants de la Résistance et neutralisant Leia, qui survit en utilisant la Force. Le vaisseau de Leia est durement touché par les tirs ennemis et celle-ci projetée dans l'espace. Avant de réussir à revenir grâce au pouvoir de la Force ! Un choix de scénario qui ne plait pas à tous, car on ne sait pas quand elle a appris à maitriser la Force, mais que Rian Johnson peut expliquer. "C'est un réflexe de sa part, dans mon esprit cela correspond aux histoires qu'on entend, comme des parents qui voient leur enfant coincé sous une voiture et qui déploient une force Hulkéenne pour la soulever. Ou des gens en train de se noyer qui arrivent à rejoindre la surface. Sa manière de l'utiliser est instinctive. C'est à l'opposé du moment où Luke attire avec la Force son sabre laser sur Hoth. Ce n'est pas 'je vais essayer et réussir'. Pour elle c'est un évènement instinctif qui veut dire 'je n'en ai pas fini, je n'abandonne pas, j'y retourne'". Sa disparition dans l'Espace lors de l'explosion du cockpit par les sbires de Kylo Ren aurait pu être une porte de sortie, mais pas celle que la Princesse Leia méritait. Rian Johnson explique même que cela n'aurait pas fonctionné. "Je pensais qu'on avait une magnifique scène de sa part. Si nous avions fait cela, tout d'abord cela aurait été une fin insatisfaisante pour le personnage, parce que ce moment où elle est propulsée dans l'espace n'était pas conçue pour être une fin. De plus, nous aurions perdu la scène entre elle et Luke, et celle avec Rey à la fin, ou celle avec Holdo. Toutes ces scènes que je voulais vraiment avoir de la part de Carrie. Nous ne voulions pas perdre cela. Nous en avons parlé brièvement mais c'est quelque chose que nous avons rapidement décidé de ne pas faire." Dans le roman de Jason Fry, on apprend que Kylo Ren refuse de tirer parce qu'il sent que sa mère n'est pas en colère contre lui. Plus encore, il aurait voulu utiliser sa propre Force pour arrêter les missiles, mais parce que tout se déroule trop rapidement, il n'y arrive pas.
 
Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseDurant la fuite, Finn, toujours inconscient dans son caisson, se réveille brusquement en criant : «Où est Rey ?» De son côté, Finn tente de s'enfuir via une capsule d'évacuation pour éloigner la balise de retour de Rey mais est intercepté par un membre de l'équipage, Rose Tico. Reprenant conscience, il justifie son geste par l'impasse constatée. Sous l'impulsion de Rose qui pleure sa s½ur, canonnière du dernier bombardier qui avait réussi à lâcher ses bombes sur le cuirassé avant de disparaitre, elle et Finn élaborent un plan pour neutraliser le traqueur-hyper-espace du Premier Ordre; les connaissances techniques de Rose et la familiarité de Finn avec le vaisseau ennemi permettant une opération d'infiltration. Quant à Rose Tico, le réalisateur Rian Johnson la présente ainsi : "C'est un membre remarquable de la Résistance. Elle n'est pas un soldat, elle ne cherche pas à être un héros et elle se retrouve embarquée dans une aventure du film, aux côtés de Finn..." Dans Les Derniers Jedi, Finn a aussi nettement évolué. "Alors que la peur était un élément moteur pour Finn dans l'épisode 7, maintenant il est question de courage et de décisions à prendre pour sauver la galaxie", explique John Boyega. Désapprouvant la stratégie passive du nouveau chef, le vice-amiral Holdo, Poe aide Finn, BB-8 et la mécanicienne Rose Tico, à se lancer dans une mission secrète pour désactiver le dispositif de suivi du Premier Ordre qui sont mis sur la piste d'un cryptographe par Maz Kanata. Ainsi que l'a récemment précisé son interprète, Laura Dern, en interview pour EW, ses discussions avec Rian Johnson et les autres scénaristes de l'épisode VIII les avaient amenés à développer une construction précise du personnage : "Dans leur esprit, et selon leur compréhension de l'origin story, nous savons que c'était une vraie rebelle au sein de la Résistance, et dans notre culture, nous aurions pu la qualifier de hippie", explique-t-elle. "Mais elle aspirait à la paix, c'est en ce sens-là qu'elle était révolutionnaire, et qu'elle voulait être formée et dirigée par Leia, qui lui a appris tout ce qu'elle savait. Elle voulait monter en grade pour soutenir la mission de Leia, mais elle avait aussi ce côté mystique qui implique la Force." Holdo était donc avant tout une révolutionnaire dans l'âme, mais aussi une fervente protectrice de la Force, dont elle se sentait très proche : "Il y a quelque chose en elle qui aspire à protéger [la Force], elle se sent très concernée par elle", poursuit Laura Dern. "Il y a une sorte de lumière et une sagesse dont elle parle dans le film, elle en parle brièvement au personnage d'Oscar Isaac. Son but premier était de protéger la lumière, de protéger la Force, et de garder les révolutionnaires en vie." La première leçon de Rey voit Luke essayer de lui montrer comment ressentir la Force et la contrôler. Rey est capable de voir des visions et de manipuler de petits cailloux tout en atteignant l'équilibre. Cependant, elle voit bientôt une vision d'elle-même attirée vers un puits sombre, Luke essayant de la sortir de là. La fosse crache de l'eau et sort Rey de la vision. Luke dit qu'elle a vu le côté obscur de la Force et qu'elle n'a même pas essayé de s'arrêter. Il lui dit qu'il a déjà vu quelque chose comme ça une fois auparavant, et cela ne lui a pas fait peur à l'époque comme c'est le cas maintenant. C'est pourquoi il considère les manières des Jedi comme un échec. Après ces deux grosses séquences d'entraînement qui son proposées dans le film, pendant lesquelles Luke partage son savoir et son expérience, il y avait une troisième scène dans le montage initial. La scène en question se déroule de nuit, toujours sur la petite île de Luke. Ce dernier met en scène une attaque d'intrus qui s'en prennent aux gardiens de l'île. Il insiste sur le fait qu'un vrai Jedi n'interviendrait pas, car il irait à l'encontre de l'équilibre de la Force. Cependant, Rey se précipite au secours des créatures autochtones. Quand elle arrive à leur portée, elle découvre la machination : ils sont simplement en train de faire la fête avec Chewbacca et R2-D2.
 
Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseFinn, Rose et BB-8 arrivent dans un casino de Canto Bight, alors qu'au départ Rian Johnson a écrit "que Poe et Finn partaient tous les deux sur Canto Bight pour réaliser la mission. Mais ça ne marchait pas du tout parce que les deux s'entendent tellement bien que cela aurait été ennuyeux". Finn est impressionné par le faste et la richesse du casino, mais Rose déteste l'endroit car seuls les marchands d'armes qui vendent au Premier Ordre sont assez riches pour y jouer. Il abrite également un certain nombre de personnes pourries qui prennent plaisir aux méfaits, y compris la cruauté envers des créatures géantes mais douces appelées brunes qui sont forcées de courir, et des enfants réduits en esclavage qui vivent avec eux dans les écuries en tant que gardiens. Le trio trouve le Master Codebreaker (Justin Theroux) jouant à une table, mais les héros sont capturés et jetés dans une cellule de prison pour avoir stationné illégalement leur navire. Dans leur cellule, Finn et Rose rencontrent un scélérat bégayant nommé DJ (Benicio Del Toro). Il les surprend tous les deux ayant besoin d'un briseur de code, et il offre ses services. DJ parvient à ouvrir leur cellule et les aide à s'échapper, et ils descendent vers l'écurie. Rose, fascinée par les beaux brunes, s'arrête pour en libérer un de son écurie et trouve un petit garçon à l'intérieur. Effrayé, il appuie presque sur un bouton de panique mais Rose lui montre sa bague avec le symbole de la Résistance. Ils combattent les gardes à la sortie avec l'aide de BB-8 et chevauchent les plus bruyants alors qu'ils se précipitent dans le casino pour s'échapper. Le vaisseau de Finn et Rose est détruit mais BB-8 et DJ leur en apportent un autre pour s'enfuir. Le vaisseau est détruit mais BB-8 et DJ leur en apportent un autre pour s'enfuir. Le vaisseau est détruit mais BB-8 et DJ leur en apportent un autre pour s'enfuir. Ici, l'épisode 8 a trouvé le moyen également de poser des critiques de société et d'un système pervers, celui de la guerre, lors de cette mission sur une planète, mélange de Monaco et Las Vegas. Casino, champ de courses et plaisir en tout genre, c'est le paradis du jeu et du vice. Si l'univers Star Wars a l'habitude de voir les héros passer par des endroits où il est de bon ton de s'encanailler, Rian Johnson en profite ici pour placer quelques critiques sur le système. Ainsi, au moment où l'un des héros s'extasie devant les animations, il lui est rappelé que les personnes qui profitent de ces installations sont principalement des marchands d'armes. Les seules personnes capables d'avoir les moyens de s'autoriser des loisirs sont donc ceux qui "s'engraissent" sur le dos des belligérants. Un peu plus tard, c'est le cynisme du système qui est pointé et relevé. En effet, à bord d'un vaisseau volé, l'un des membres de la Résistance se rend compte que le propriétaire de l'appareil est un fournisseur du Premier ordre en armes diverses, mais aussi un fournisseur de blasters et de X-Wings pour la Résistance. L'inspiration vient ici de La main au collet d'Alfred Hitchcock en 1955 pour sa dimension romantique de l'histoire et sa grandeur. Luke mentionne que la dernière fois qu'il a vu Kylo Ren comme son élève, il avait tenté de le tuer en effondrant sa hutte sur lui. Alors que Rey et Kylo continuent de se connecter, Kylo dit à Rey que Luke a vu le pouvoir grandir en Kylo et a tenté de se débarrasser de lui avant qu'il ne devienne plus fort. Holdo commence à mettre en ½uvre des plans pour évacuer le vaisseau de la Résistance vers un bastion de la Résistance proche, la planète Crait. Poe pense qu'elle fait quelque chose de mal, et il tente d'organiser une mutinerie. Avant que ses plans puissent entrer en vigueur, Leia apparaît après son réveil et elle sermonne Poe. Leia permet au plan de Holdo d'aller de l'avant. Rey confronte Luke à propos de ce que Kylo lui a dit. Ils s'engagent dans un bref combat avant qu'elle ne demande s'il a vraiment essayé de tuer Kylo. Luke explique qu'il n'a ressenti que de grandes ténèbres chez Kylo, ​​sans espoir qu'il revienne. Il a envisagé de le tuer mais a reculé, seulement pour que Kylo le voie avec le sabre laser et réponde par une contre-attaque. Le cinéaste Rian Johnson, qui a également signé le scénario de cet épisode VIII, s'est ici manifestement plus intéressé à Kylo Ren et à sa transformation en un méchant proche de Dark Vador. "Écrire le personnage de Kylo Ren, c'est très amusant. Star Wars se limite à la transition entre l'adolescence et l'âge adulte. C'est le noyau dur de ces films et Rey est évidemment le personnage qui l'incarne le plus. Mais c'est aussi Kylo. Dans les films d'origine, on se projette uniquement sur Luke pendant que Vador est l'entité malfaisante – le Minotaure. Ce qu'il y a de fascinant avec Kylo et Rey, c'est qu'ils sont les deux faces d'une même pièce. On peut tous s'identifier à Kylo : à cette colère d'être en plein c½ur du trouble de l'adolescence et à comprendre quel genre d'homme on va devenir ; tout en gérant sa frustration et en voulant se dissocier de sa famille. Kylo Ren n'est pas Vador – du moins pas encore – et c'est quelque chose que je voulais vraiment explorer."

Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseRey décide de quitter Ahch-To avec Chewie et R2. Luke marche près de l'arbre contenant des textes sacrés Jedi quand il est rencontré par un visage familier ... Yoda (voix de Frank Oz). Il détruit l'arbre avec un éclair, au grand désarroi de Luke. L'esprit de Yoda dit à Luke d'aider Rey avant qu'elle ne soit également perdue dans le côté obscur. Luke se considère comme un échec, mais, selon les mots de Yoda, "Le plus grand enseignant, l'échec est". C'est une discussion qui sonne comme une évidence, les deux personnages ont eu une relation particulière dans la première trilogie. Yoda, vieillissant et sur la fin, a guidé Luke dans son apprentissage lorsqu'il était jeune. Dans le roman, rongé par la culpabilité de son échec face à Kylo Ren, Luke Skywalker décide de brûler les textes de l'Ordre Jedi. Ils sont sauvés in extremis par Rey, qui les emporte avec elle à bord du Faucon Millenium, avant que Yoda détruise l'arbre sacré où se trouvent les manuscrits. Dans le roman, on apprend qu'en réalité Luke comptait les brûler depuis un moment. C'est seulement parce que Rey se montre insistante sur la formation Jedi, qu'il décide de reporter son plan. Mais, lorsque la jeune femme décide de quitter Anch-To pour rejoindre Kylo Ren et le "sauver" du Côté Obscur, Luke souhaite reprendre son idée de départ. Interpellé sur Twitter par un internaute, Rian Johnson a révélé qu'il avait songé à remplacer Yoda par le fantôme d'Anakin Skywalker. Pas de fantôme pour l'ancien Padawan d'Obi-Wan mais il décroche vaguement une apparition, plus tard, dans le final de L'Ascension de Skywalker. Lors de son duel contre Palpatine, Rey entend les voix de plusieurs Jedi connus, dont celle d'Hayden Christensen. Un caméo vocal qui, sur ce coup, a plus de sens. Pendant ce temps, Finn, Rose et DJ arrivent sur le navire du Premier Ordre. Malheureusement, ils sont capturés par le capitaine Phasma (Gwendolyn Christie) et ses sbires, DJ ayant annoncé aux méchants le plan de Finn et Rose afin d'obtenir une compensation monétaire. Au même moment, Rey arrive sur le même navire et est faite prisonnière par Kylo Ren. Si le film a une certaine ambiguïté sur la relation de Rey et Kylo Ren, le roman continue d'en ajouter. On peut lire que lorsque le duo se trouve dans l'ascenseur pour se rendre dans la salle de Snoke, "Rey réalise que les sentiments de Kylo sont inconstants vis-à-vis de lui-même, mais aussi vis-à-vis d'elle". Kylo pourrait donc avoir des sentiments amoureux pour Rey, mais il ne serait pas prêt de les assumer. Avec des centaines de survivants, Leia se réfugie sur la planète Crait, dans une ancienne base de la Rébellion et elle confie le commandement des derniers survivants qui luttent contre le Premier Ordre à Poe Demaron qui décide comment la troupe va pouvoir s'échapper de la grotte de Crait, face aux regards d'abord interloqués de ses camarades. "Pourquoi vous me regardez ? Suivez-le", explique Leia à ses troupes, un sourire aux lèvres. La Générale a donc réussi à former celui qui la remplacera à la tête de la Résistance. Pour Rian Johnson, «c'est un héros, mais il doit devenir un leader. Leia a besoin qu'il mûrisse et dépasse les actes de bravoure impétueux, pour quelqu'un qui peut porter le chapeau et mener la Résistance».
 
Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseDans le même temps, Rey fait face au Suprême Leader Snoke, incarné par Andy Serkis, qui révèle qu'il a créé la connexion entre elle et Kylo dans le but de détruire Luke, puis demande à Kylo Ren de tuer la jeune Jedi. Si Les Derniers Jedi est très avare en révélations sur Snoke, c'est du côté du livre (officiel) Star Wars : The Last Jedi : The Visual Dictionary qu'il faut se tourner pour en savoir plus. Écrit par Pablo Hidalgo, membre du story group Star Wars, chargé de veiller à la continuité des scénarios, le bouquin nous explique que le Suprême Leader est très puissant et profondément lié au côté obscur, mais il n'est "pas un Sith. Cette lignée millénaire qui s'étend de Dark Bane au dernier Sith, Dark Vador, a cessé d'exister quand Vador est mort en tuant son mentor, Dark Sidious. L'accomplissement d'une ancienne prophétie prédisait la fin des Sith, mais pas celle de l'obscurité". Snoke est donc un peu comme Rey, capable de contrôler la Force sans pour autant faire partie des Sith ou des Jedi. Mais ce n'est pas tout : on y apprend également que la bague que porte Snoke dans Star Wars 8 est montée sur du verre volcanique, l'obsidienne, récupérée dans les catacombes du château de Dark Vador, situé sur la planète Mustafar (qu'on a brièvement aperçu dans Rogue One : A Star Wars Story). Snoke semble vouer une forme de culte à Vador, même s'il se moque de l'envie de Kylo Ren de ressembler à son grand-père avec son casque. Comme on peut le voir dans Star Wars 8, il ne faut pas s'attendre à en savoir beaucoup plus sur les origines de Snoke, à la manière de l'Empereur dans la première trilogie. "On a eu droit à toute l'histoire de l'arrivée au pouvoir de Palpatine avec la prélogie, mais dans les films d'origine, il est exactement là où on veut qu'il soit, c'est-à-dire simplement  «L'Empereur». C'est une force obscure, une chose terrifiante derrière ce qui se trame. C'est exactement comme ça que j'ai approché le personnage. Ça ne m'intéressait pas d'expliquer d'où il venait ni de raconter son histoire, sauf quand ça servait le scénario." Kylo se retourne contre son ancien maitre qu'il élimine d'un coup de sabre ne se rendant compte de rien, aveuglé par son arrogance et meurt découpé en deux, et demande à nouveau à Rey de le rejoindre du côté obscur tentant de manipuler Rey en mentionnant ses parents. Bien qu'elle essaye d'oublier, ses parents n'étaient que des marchands de ferraille qui l'ont vendue. Sans succès. Contre toute attente, Rian Johnson a choisi pour son héroïne une famille d'anonymes : un couple de Jakku, porté sur la boisson, qui a échangé sa petite fille pour boire plus que d'habitude. Le choc. Et en même temps, "logique" puisque la nouvelle génération de héros et héroïnes Star Wars comme Finn, Poe Dameron et Rose sont des héritiers "de personne". Ces jeunes inconnus forment une nouvelle prennent peu à peu la place de celle des anciens. Les Derniers Jedi permet à Rey de s'imposer, celle qui a assez de foi dans la Force pour être à la tête d'une rébellion. Avec Finn et Poe, elle forme un nouveau trio, qui remplace directement celui formé par Luke, Leia et Han Solo dans la première trilogie, et dans lequel Rose peut faire office de remplaçante à Lando Calrissian. C'est Kylo Ren qui révèle cette vérité à Rey, après son passage dans la Cave miroir sur Ahch-To. La jeune femme voit son reflet à l'infini et non ses parents, comme ce qu'elle désirait ardemment. Après le combat de Kylo Ren et Rey face au cadavre de l'ancien Suprême Leader, le Général Hux arrive dans la salle du trône. Dans la suite de la hiérarchie, c'est Kylo Ren qui devient le Suprême Leader du Premier Ordre, non sans avoir étranglé ce pauvre Général Hux, à l'instar de son grand-père sur les capitaines de l'Empire dans la saga originelle. Alors que les combattants de la Résistance se dirigent vers Crait, les hommes de Hux commencent à tirer sur les transports, tuant un grand nombre de résistants. Ne voyant aucune autre option, Holdo se sacrifie et enfonce le vaisseau de commandement à la vitesse de la lumière dans le vaisseau du Premier Ordre, le divisant en deux et détruisant d'autres vaisseaux à proximité. BB-8, ayant échappé aux griffes des méchants, réquisitionne un Walker blindé AT-AT pour tirer sur les soldats du Premier Ordre. Finn et Rose se préparent à s'échapper, mais Finn combat Phasma jusqu'à ce qu'il la domine. Elle lui dit qu'il a toujours été de la vermine, ce à quoi il répond fièrement : "De la vermine rebelle". Le navire commence à se désagréger et Phasma tombe dans l'épave en feu. Ici, ce sont les Trois Samourais hors-la-loi d'Hideo Gosha (1964), qui inspire cette partie du film pour les sensations des combats d'épée et l'ambiance générale de l'aventure, notamment avec trois Rônin qui arrivent dans un village affamé par son Seigneur et qui décident de rejoindre la cause des paysans rebelles. Le film a eu une influence directe sur les chorégraphies des combats au sabre-laser.
 
Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseFinn et Rose partent à la rencontre des autres sur Crait. Après avoir dévoilé le premier teaser de Star Wars 8 (Star Wars : Les Derniers Jedi) lors de la Star Wars Celebration d'Orlando, Rian Johnson a confié à Entertainement Weekly que la nouvelle planète que l'on peut apercevoir dans la vidéo s'appelle Crait. "C'est très, très éloigné. C'est une planète minérale donc il y a des mines dessus". Et le réalisateur d'expliquer que le sol est composé d'une couche de sel (cette surface blanche), sous laquelle se trouve les minéraux rouges. Ce qui explique cette "poussière" quand les vaisseaux passent à grande vitesse et effleurent la planète. Selon Johnson, Crait était "une ancienne base rebelle maintenant abandonnée". Il assure que cet endroit était l'une de ses premières idées pour Star Wars : Les Derniers Jedi. "Elle joue un rôle clé dans le film" et les pilotes de la résistance que l'on voit dans le teaser "seront confronté à une grande menace" à ce moment du film. Plus tard, sur Crait, les derniers membres de la Résistance subissent les assauts du Premier Ordre, désormais dirigé par Kylo Ren, qui s'apprête à pulvériser l'immense porte protégeant l'entrée de leur base secrète grâce à un canon monumental. Poe conduit Finn, Rose et quelques autres sur des speeders à se battre. Rey et Chewie descendent avec le Faucon Millenium pour attirer les combattants TIE pendant que Finn tente d'arrêter le canon. Il vole presque de front jusqu'à ce que Rose écrase son vaisseau contre le sien pour l'arrêter. Finn va vers elle et lui demande pourquoi elle l'a fait. Elle lui dit qu'ils se battent toujours pour ce qu'ils aiment. Elle l'embrasse puis s'évanouit. Finn se précipite vers la forteresse pour obtenir des soins médicaux pour Rose. L'inspiration pour cette scène de bataille vient du film russe La Lettre inachevée (1959), où quatre géologues recherchent des diamants dans l'étendue sauvage de la Sibérie et se retrouvent pris dans un immense feu de forêt. C'est alors qu'apparaît Luke Skywalker, défiant seul toute l'armada ennemie, après que le Premier Ordre tire son canon sur la forteresse, au moment où Poe et Leia semblent désespérés avec la plupart de leurs camarades morts, et Luke dit à cette dernière que "Personne n'est jamais vraiment parti." Luke sort pour affronter le Premier Ordre. Kylo Ren ordonne à ses troupes de faire feu à volonté sur le Jedi qui ne bouge pas d'un cil et lui dit qu'il ne sera pas le dernier Jedi. C'est parce qu'il est en fait toujours sur son île, présent sur la scène de bataille uniquement par la force de sa pensée. À ce moment, Rey utilise la Force pour ouvrir la voie aux combattants. Elle et Finn s'embrassent. Kylo hurle de rage à sa défaite alors que les héros montent à bord du Faucon Millenium et s'échappent. Le stratagème de Luke permet à Leia, Rey, et les derniers résistants de prendre la fuite mais le jedi légendaire finit par mourir d'épuisement. Ici entre Luke et Kylo on voit une même base, le fait que plus globalement c'est la guerre qui semble lasser les personnages, à commencer par Kylo Ren qui veut mettre fin à tout cela, certes en appliquant une tentative de blitz total, mais le but est d'en finir avec le conflit. Si Rian Johnson a décidé, pendant le montage final, de changer la fin, c'est pour rendre hommage à Luke Skywalker. "C'était très important pour moi d'avoir ce final, parce que cela transforme l'acte de Luke, qui sauve 20 personnes [les Rebelles sur Crait], en un acte qui inspire toute la galaxie", poursuit le réalisateur. Loin de se révolter contre Rian Johnson, le réalisateur de Star Wars – Les Derniers Jedi, Mark Hamill a confié lors de la Star Wars Celebration 2017 avoir été surpris par le destin de son personnage. "Ça m'a fait un choc quand j'ai lu ce que Rian [Johnson] avait écrit et je pense que ça fera le même effet au public." confie Mark Hamill à la chaîne américaine ABC. Apparemment, le comédien iconique de la saga Star Wars a bien du mal à anticiper le sort que les différents réalisateurs successifs réservent à Luke Skywalker. "Quand je l'ai lu pour la première fois, j'ai dit à Rian : je suis en désaccord total avec presque toutes les décisions que tu as prises pour mon personnage. Mais c'est peut-être bon signe ! Parce que j'avais déjà tort sur l'épisode sept. J'avais dit «Quand je vais me retourner à la fin, le public va hurler parce que c'est de la triche !». Je n'avais pas prévu la musique incroyable de John Williams, les plans sur Daisy Ridley et l'assemblage de tous les éléments." Il conclut en précisant pour rassurer les fans de la saga : "Je n'ai jamais été plus heureux d'avoir eu tort". Daisy Ridley, elle aussi, admet avoir vivement réagi à la première lecture du scénario : "Je suis allée directement voir Rian dans son bureau pour lui dire : «Il faut qu'on parle»." Mais Leia a pu envoyer un dernier message de détresse à ses alliés avant la bataille. Rian Johnson illustre ainsi également la fin d'une ère, et lorsque Leia envoie un S.O.S à travers la galaxie avec son propre signal, personne ne répond. C'est tout un pan de l'histoire qui connaît la lassitude à travers ce passage. L'esprit de la Résistance s'essouffle, et l'espoir s'éteint. Ou du moins il n'est plus animé ou suscité par les mêmes personnages. C'est l'aube d'une nouvelle dynastie Star Wars. Rey, maîtrisant désormais parfaitement la Force, a le sort de l'humanité entre ses mains. Dans, une image furtive vers la fin du film. Rey a récupéré in extremis les anciens livres de l'Ordre Jedi qui se trouvaient dans l'arbre sacré d'Ahch-To. Ce dernier a été détruit par Yoda sous les yeux médusés de Luke Skywalker. Mais, la jeune héroïne a glissé les textes sacrés dans un sac à bord du Faucon Millenium. Rey les a probablement emportés pour continuer son apprentissage de la Force et en savoir plus sur les Jedi. L'ancienne pilleuse d'épaves pourra aussi apprendre à construire son sabre laser, étape majeure dans l'apprentissage des Padawan. À la fin du film, Rey et Kylo Ren se voient une dernière fois avant que celle-ci ne quitte Crait avec les rebelles survivants. Ce lien persistera dans l'épisode 9. Le cinéaste a enfin expliqué que cette fin avec le petit garçon était nécessaire pour préparer l'épisode 9. "Nous mettons en place quelque chose de grand pour la suite. Et quand Leia dit à Rey [dans le Faucon Millenium] : 'Nous avons tout ce qu'il nous faut', elle parle de toutes les personnes présentes à bord du Faucon, mais aussi de l'avenir. C'est-à-dire que la galaxie a vu une lueur d'espoir et a envie de se battre pour une juste cause", conclut Rian Johnson.
 
Star Wars 8 – Les Derniers Jedi, ou comment Rian Johnson s’est emparé de la franchiseEnfin, dans un podcast sur Apple, Creative Processing with Joseph Gordon-Levitt, le réalisateur du film d'enquête À Couteaux Tirés en 2019 est revenu sur ses choix scénaristiques concernant son volet de Star Wars. Le traitement de personnages emblématiques comme Leia Organa ou Luke Skywalker a certes surpris le public, voire carrément déçu certains puristes de la saga, mais c'était justement l'objectif. "Pour moi, à l'instant où vous commencez à réfléchir au meilleur moyen de ne pas sortir des limites de ce que les films originaux ont fait, vous arrêtez de penser comme les créateurs de ces premières ½uvres." explique Johnson. "George Lucas cherchait justement à aller toujours plus loin, à sortir des cases et des limites pour amener ses personnages dans des situations et lieux nouveaux. C'est émotionnellement honnête, le but étant de surprendre le spectateur. C'est ce qui fait tout l'intérêt des premiers Star Wars, les rend vraiment vivants. Si on lui avait montré des ½uvres déjà faites en lui recommandant de ne pas tenter telle ou telle chose, le résultat aurait été bien différent." Enfin, Mark Hamill, Daisy Ridley et l'ensemble du casting ont soutenu la vision du réalisateur, y compris la défunte Carrie Fisher qui ne lui trouvait aucun défaut. Et cela malgré un Américain qui a ainsi lancé une pétition en ligne sur Change.org, demandant à ce que l'épisode soit retiré de la saga. Pour lui, le film trahit les canons de Star Wars. "L'épisode VIII est une parodie, écrit-il sur change.org. Il détruit complètement l'héritage de Luke Skywalker et des Jedi. Il détruit les raisons même pour lesquelles, nous les fans, nous aimions Star Wars". Un peu poussé tout de même pour un film qui bouscule comme l'Empire contre attaque et ne mérite pas ce désamour. Enfin, Lucasfilm a officiellement annoncé la mise en chantier d'une toute nouvelle trilogie créée par Rian Johnson, le réalisateur des Derniers Jedi en 2018. Johnson réalisera et écrira le premier volet de cette nouvelle trilogie qui sera indépendante de la saga "classique" et introduira de nouveaux personnages d'un coin de la galaxie jamais exploré jusqu'alors dans l'univers Star Wars. "Nous avons tous adoré travailler avec Rian sur Les Derniers Jedi", déclare Kathleen Kennedy, Présidente de Lucasfilm. "Il est une force créatrice, et le regarder fabriquer Les Derniers Jedi du début à la fin était l'une des grandes joies de ma carrière. Il fera des choses incroyables avec la page blanche que constitue cette nouvelle trilogie." "En collaborant avec Lucasfilm et Disney sur Les Derniers Jedi, nous avons vécu l'expérience de notre vie", déclarent Rian Johnson et le producteur Ram Bergman dans un communiqué commun. "Star Wars est la plus grande mythologie moderne et nous nous sentons très chanceux d'y avoir contribué. Nous sommes très impatients de continuer avec cette nouvelle série de films." Elle "introduira de nouveaux personnages venus d'un coin de la galaxie que la mythologie Star Wars n'a jamais exploré auparavant". Depuis, c'est le calme plat niveau annonces sur ce projet.
 
Pour aller plus loin, je vous mets aujourd'hui ces lectures qui l'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/film/fichefilm-215099/secrets-tournage/, https://www.allocine.fr/diaporamas/cinema/diaporama-18667021/, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18635763.html, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18671935.html, https://www.bfmtv.com/people/cinema/star-wars-8-le-realisateur-rian-johnson-repond-aux-fans-decus_AN-201712220023.html, https://www.bfmtv.com/people/cinema/apres-star-wars-rian-johnson-pastiche-agatha-christie-avec-a-couteaux-tires_AN-201911270003.html, https://www.challenges.fr/cinema/ce-que-l-on-sait-de-star-wars-8_553014, https://www.cineserie.com/news/cinema/star-wars-8-rian-johnson-voulait-faire-revenir-spoiler-3896492/, http://www.cineteleandco.fr/secrets-de-star-wars-episode-viii-derniers-jedi/, https://www.dailymars.net/interview-rian-johnson-star-wars-episode-8-les-derniers-jedi/,https://www.ecranlarge.com/films/news/976011-rian-johnson-devoile-ses-references-pour-star-wars-le-dernier-jedi, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/sorties-de-films/star-wars-pour-les-nuls-on-vous-donne-les-cles-pour-tout-comprendre-a-l-ascension-de-skywalker_3747533.html, https://hitek.fr/actualite/derniers-jedi-rian-johnson-explique-leia-force_14947, https://www.imdb.com/title/tt2527336/plotsummary?ref_=tt_stry_pl, https://www.journaldugeek.com/dossier/star-wars-resume-arc-skywalker-avant-episode-9/,https://www.melty.fr/star-wars-8-l-histoire-du-general-hux-devoilee-a543365.html, https://www.lci.fr/cinema/star-wars-victime-de-cyberharcelement-l-actrice-kelly-marie-tran-se-dresse-contre-le-racisme-anti-asiatique-2096268.html, https://www.melty.fr/star-wars-les-derniers-jedi-les-effets-speciaux-le-plus-gros-defi-du-film-a630859.html, https://www.premiere.fr/Cinema/Rian-Johnson-est-le-realisateur-le-plus-chanceux-du-monde-sur-le-tournage-de-Star-Wars-8, https://www.premiere.fr/Cinema/Star-Wars-8-les-origines-secretes-de-Snoke-devoilees, https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Star-Wars-8-Poe-Dameron-aurait-du-aller-a-Canto-Bight, https://www.premiere.fr/Cinema/D-ou-vient-la-poussiere-rouge-de-la-nouvelle-planete-de-Star-Wars-8, https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Star-Wars-Rian-Johnson-explique-pourquoi-il-a-pris-tant-de-risques-avec-Les-Derniers-Jedi, https://www.programme-tv.net/news/evenement/star-wars-star-wars/168537-star-wars-8-qui-est-kelly-marie-tran-la-nouvelle-heroine-des-derniers-jedi/, https://www.programme-tv.net/news/evenement/star-wars-star-wars/245755-star-wars-9-la-mise-a-jour-indispensable-avant-daller-voir-lascension-de-skywalker/,
https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-8-aurait-du-se-finir-differemment-7791909339, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-8-pourquoi-le-film-marque-la-fin-de-la-dynastie-des-skywalker-7791412698, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-8-luke-skywalker-snoke-les-6-revelations-que-nous-apprend-le-roman-7792466247, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-8-une-critique-de-la-guerre-qui-annonce-la-fin-d-une-ere-film-cinema-7791427645, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-9-le-recap-indispensable-avant-de-voir-l-ascension-de-skywalker-7799669125, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/video-star-wars-8-finn-est-le-personnage-le-plus-humain-affirme-john-boyega-7791476159, https://www.syfy.com/syfywire/rian-johnson-reveals-2-films-hes-screened-as-inspiration-for-star-wars-8, et https://www.telestar.fr/culture/star-wars-episode-viii-les-derniers-jedi-combien-de-fois-carrie-fisher-a-gifle-oscar-isaac-sur-le-tournage-545420.
 
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Tags : Cinéma, STAR WARS
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#Posté le mercredi 20 janvier 2021 09:31

Modifié le mercredi 20 janvier 2021 10:13

Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazone

Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazoneWilliam Dozier fit des bouts d'essais pour une version (restée inédite) de Wonder Woman en 196 dans l'espoir d'obtenir l'approbation de Warner Bros pour produire un épisode pilote pour une série "Wonder Woman", basé sur le comics, dans laquelle Ellie Wood Walker est la première femme à jouer Diana Prince / Wonder Woman. Contrairement à "Batman", qui était une aventure campy, "Wonder Woman" allait être une simple série comique, dans le sens de "Captain Nice". Le court métrage qui en a résulté écrit par plusieurs auteurs de la série Batman n'a pas réussi à gagner cette approbation à Dozier, du fait qu'il ressemblait plus à une sitcom.
 
Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazoneEn 1974, John Black avait écrit et produit un téléfilm mettant en vedette Cathy Lee Crosby, qui décrivait le personnage comme une version essentiellement contemporaine de l'espionne Modesty Blaise. Dans celui-ci, Crosby joue une Wonder Woman blonde et non motorisée qui ne porte pas l'uniforme de la bande dessinée (et ne porte pas d'uniforme du tout jusqu'à la dernière partie du film), alors qu'elle poursuit le mystérieux méchant Abner Smith (Ricardo Montalbán) qui a volé un ensemble de livres de codes contenant des informations classifiées sur les agents de terrain du gouvernement américain. En cours de route, elle doit déjouer les pièges de Smith, y compris un visage familier pour elle. La représentation particulière de Wonder Woman dans ce TV film était basée sur la période "I Ching" dans les comics lorsque Diana avait abandonné ses super pouvoirs et avait appris les arts martiaux d'un maître éponyme pour travailler en tant que combattante  civile du crime, bien qu'au moment de la diffusion, Wonder Woman était redevenu une super-héroïne dans les comics. N'ayant pas réussi à la première tentative, ABC estimait toujours qu'une série Wonder Woman avait du potentiel et, moins d'un an, un autre pilote était en production.
 
Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazoneDouglas S. Cramer et Wilford Lloyd Baumes ont été chargés de le produire. Soucieux de distinguer leur travail du pilote de Black, Cramer et Baumes ont donné à leur pilote le titre plutôt paradoxal "The New Original Wonder Woman". Ce pilote est disponible dans sa longueur d'origine sur le DVD de la première saison, au lieu de la version réédité de celui-ci qui dure 60 minutes et a été présenté comme le pilote lorsque la série a débuté un an plus tard. Cette version est également celle affichée sur les rediffusions. Sur la version DVD, cependant, le titre du film pilote de 1975 est simplement remplacé par «Wonder Woman», et la séquence animée de déviation de la balle est remplacée par le tirage au lasso dans l'introduction animée et le reste de la série télévisée. Le network ABC hésitante mais pas prête à lâcher l'aventure, cette dernière décide alors d'imaginer un tout nouveau concept avec une autre actrice...  Cramer et Baumes ont confié des tâches de scénarisation à Stanley Ralph Ross, qui avait travaillé sur la bobine pilote non diffusée Wonder Woman de Greenway-Greenlawn Productions, mais cette fois, il a été chargé d'être plus fidèle au comics et de créer une subtile «comédie élevée». Ross a placé le pilote lancé le vendredi 7 novembre 1975 The New Original Wonder Woman, dans la Seconde Guerre mondiale, l'époque à laquelle la bande dessinée originale a commencé. Grâce à un budget généreux et à un calendrier de tournage plus détendu, le pilote du long métrage a pu atteindre un niveau de polissage et d'effets spéciaux supérieur à celui de la diffusion régulière d'épisode à la télévision de l'époque. Certains de ces effets, tels que le coûteux accessoire d'avion invisible de grande taille et les bracelets cascadeurs, ont ensuite pu être reportés dans la série proprement dite en 1975. Après une recherche intensive de talents, l'ancienne gagnante du concours de beauté de l'Arizona Lynda Carter a été choisie pour jouer le rôle principal après avoir passé le casting du téléfilm Wonder Woman, avant le démarrage de la série. Pour le rôle clé de Steve Trevor, les producteurs ont choisi Lyle Wagoner, qui à l'époque était mieux connu en tant qu'acteur comique après plusieurs années de co-vedette dans The Carol Burnett Show. Il avait également été l'un des principaux candidats à se présenter pour le rôle titre dans la série Batman une décennie plus tôt.
 
Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazoneLes deux premiers épisodes réels de la première saison (le pilote a été initialement montré comme un téléfilm fait pour la télévision) ont été diffusés en tant que  des épisodes "spéciaux". Les dirigeants d'ABC ne savaient toujours pas s'ils voulaient s'engager dans une saison complète de la série et ont décidé de produire 2 épisodes et de les montrer en spécial. Lorsque ces émissions spéciales ont généré des cotes élevées, ABC a donné le feu vert à la série et aux 11 épisodes restants à diffuser à l'automne. Quelques changements de distribution ont été apportés entre les spéciaux et la série. L'ancienne actrice récurrente de Happy Days, Beatrice Colen, a rejoint le casting en tant que caporal Etta Candy WAAC, secrétaire du général Blankenship, fournissant ainsi à YN1 Prince une subordonnée. Le personnage d'Etta Candy n'était donc plus un membre obèse du Holliday College (les Holliday Girls ne figurent jamais dans le show), mais une collègue de travail mature de Diana Prince. Trois épisodes présentaient Debra Winger dans le rôle de la s½ur cadette de Diana, Drusilla, alias Wonder Girl, dans l'un de ses premiers rôles d'actrice. Au cours de la première saison, Wonder Woman a la capacité de prendre la voix de n'importe qui, ce qui s'est avéré utile au téléphone. Elle n'a pas utilisé cette capacité pendant les saisons deux et trois. Malgré le contexte de la guerre, elle n'a presque jamais eu recours à la force mortelle. La saison 2 établit que Wonder Woman est restée active de 1942 à 1945 et a été honorée par Franklin D. Roosevelt pour son travail contre les attaques de l'Axe. Les mythes et légendes antiques qui ont parcourus bon nombre des premières histoires des comics de Wonder Woman ont également été perdus, au profit d'histoires plus conventionnelles impliquant des nazis. Et, sur une note mineure, Steve Trevor n'était plus blond, mais avec les cheveux bruns. Un changement qui deviendra plus tard synonyme de la série fut la transformation tournoyante de Diana Prince en Wonder Woman. Lynda Carter affirme avoir suggéré le mouvement elle-même, après avoir étudié la danse dans son enfance. Par coïncidence, cette dissolution au ralenti est similaire aux séquences de changement illustrées "en cours d'exécution" dans les comics de l'époque, dans lesquelles Diana décollerait son uniforme et y ajoutait son diadème et ses bottes. Dans les deux versions, elle est laissée avec ses vêtements extérieurs qu'elle rangeait quelque part.
 
Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazoneBien que le pilote ait suivi de près le comics original, en particulier l'aspect de Wonder Woman rejoignant l'armée sous le nom d'emprunt, Diana Prince, un certain nombre d'éléments ont été abandonnés, probablement pour des raisons pratiques, notamment, à partir de la deuxième saison (1977-1978), la série a déménagé sur CBS du fait que ABC hésite à commander une seconde saison, pas fan des années 40 dans lesquelles se déroulent le show et, surtout, du coût de la série,  et a été rebaptisée Les nouvelles aventures de Wonder Woman, et le cadre a été déplacé à nos jours (c'est-à-dire les années 70 ). Wonder Woman, étant une Amazone sans âge, n'avait pas vieilli d'un jour, tandis que Lyle Wagoner est passé à jouer le Steve Trevor Jr. remarquablement familier, elle devient un agent du Commandement de la défense inter-agences (IADC), une organisation de type CIA / FBI qui se bat contre le crime, l'espionnage et les invasions extraterrestres occasionnelle. Hippolyte, était le seul autre personnage de la première saison à être vu ou mentionné, bien qu'elle ait été jouée par une nouvelle actrice, Beatrice Straight, succédant à Carolyn Jones et Cloris Leachman dans le rôle. Le sort d'après-guerre du général Phil Blankenship, Etta Candy et Drusilla / Wonder Girl n'a jamais été révélé.  Contrairement à la première saison, les sources de pouvoir de Wonder Woman (ceinture magique, bracelets, lasso doré) ne lui ont jamais été enlevées et volées par des méchants au cours des deux années de la série dans les années 1970. La série reviendra pour la saison 1978-1979 avant d'être annulé en raison de faibles notes et d'un manque de nouveaux membres de la distribution, malgré le fait d'autres changements ont été apportés durant la saison 3 pour cibler l'émission sur un public adolescent, c'est pour cela que le générique a été réenregistré à nouveau pour lui donner un rythme disco, l'utilisation du robot ''Rover'' a été augmentée pour donner un effet comique, et les épisodes ont commencé à tourner autour de sujets d'actualité comme le skateboard, les montagnes russes et l'environnement. Après sa première émission spéciale de télévision musicale, Carter a abandonné le rôle pour se concentrer davantage sur sa carrière musicale
 
Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazoneEn 2011, David E. Kelley a tenté de produire un pilote pour une nouvelle série Wonder Woman pour NBC mettant en vedette Adrianne Palicki dans le rôle titre, tandis que Steve Trevor, le pilote amoureux de Wonder Woman, est joué par Justin Bruening (Grey's Anatomy, À l'ombre des magnolias). La super-vilaine introduite dans le pilote est Veronica Cale, personnage apparu plutôt récemment (en 2003) dans les comics Wonder Woman, afin de devenir une sorte de Lex Luthor de la princesse Amazone. Cale était interprétée par Elizabeth Hurley de Runaways et Gossip Girl. Le casting de la série comprenait aussi Pedro Pascal, dans le rôle d'Ed Indelicato, un agent de liaison entre la super-héroïne et les forces de l'ordre. Le pilote inachevé a attiré de mauvaises critiques. De plus, l'héroïne a désormais trois identités plus ou moins claires (la super-héroïne Wonder Woman, Diana la patronne d'une multinationale, et Diana Prince l'assistante timide), gère les produits merchanising de Wonder Woman, affronte une méchante compagnie pharmaceutique dirigée par une femme diabolique, a des problèmes de c½ur avec un Steve Trevor devenu avocat et arrête les méchants au rythme de Single Ladies de Beyoncé. En somme : Wonder Woman nouvelle génération est une femme moderne, qui gère sa carrière et sa vie sentimentale comme dans une version augmentée d'une comédie romantique avec Katherine Heigl. Dans la foulée, le look de la nouvelle Wonder Woman est dévoilé au public, et le monde manque de s'étouffer. Adieu le mini-short-culotte, les étoiles patriotes et les bottes rouges des années 70, hérités des comics : l'héroïne passe au pantalon moulant dans un costume en plastique qui relève plus du cosplay de luxe que d'une modernisation raffinée. La chaîne a finalement abandonné le projet, car personne n'est réellement convaincu par la chose, qui devient vite une plaisanterie. En 2013, un court-métrage mettant en scène l'actrice Rileah Vanderbilt dans le costume de l'héroïne est apparu sur le net. Réalisé par Rainfall Films, ce court, produit comme un clip, parvenait à hisser Wonder Woman à un niveau épique, et non quotidien ou "juste" sexy. Et, surtout, rappelait à quel point l'héroïne était faite pour le grand écran. La série tentera un retour sur une autre chaîne, la CW, mais le projet est lui aussi abandonné en 2014.
 
Wonder Woman, une série TV culte qui a durablement inspiré les aventures de la princesse amazoneEt suite à leur succès avec Batman '66, DC a commencé à publier une continuation de bande dessinée de la série sous le titre Wonder Woman '77, écrite par Marc Andreyko, en 2015. Des anthologies imprimées sont publiées quelques fois par an. En novembre 2016 a vu la sortie de la minisérie de crossover numérique Batman '66 Meets Wonder Woman '77, co-écrite par Andreyko et l'écrivain de Batman '66 Jeff Parker, suivie en décembre 2016 d'un autre mini crossover, Wonder Woman '77 Meets Bionic Woman, écrit par Andy Mangels. Cette version a également fait une apparition dans le comics liée à l'adaptation Arrowverse de Crisis on Infinite Earts dans Crisis on Infinite Earths Giant en 2019; sa Terre est désignée comme Terre-76.  Après, il faudra attendre 2016 et Batman v Superman pour revoir Wonder Woman en live à l'écran, sous les traits de Gal Gadot. On l'a depuis revue dans Justice League, Wonder Woman et actuellement aux États-Unis dans Wonder Woman 1984, qui n'a pour l'instant pas de date de sortie française. Lynda Carter y dévoile son visage à l'écran dans une petite séquence à la fin du générique, une femme filmée de dos sauve un bébé d'un poteau qui allait lui tomber dessus, au milieu d'un marché. La Wonder Woman de la série télévisée des années 70 est aujourd'hui âgée de 69 ans, et c'est donc elle qui incarne Asteria dans le film de Patty Jenkins, une ancienne Amazone qui s'est battue contre les Hommes avec son armure dorée et ailée. On retrouvera enfin l'héroïne dans la version "Zack Snyder" de Justice League, prévue pour 2021 en série sur HBO Max puis en un film de quatre heures. Et un Wonder Woman 3 est déjà annoncé.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18695660.html, https://www.allocine.fr/diaporamas/cinema/diaporama-18664598/?page=13, https://dc.fandom.com/wiki/Wonder_Woman_(TV_Series), https://www.ecranlarge.com/series/dossier/988912-wonder-woman-avant-le-blockbuster-rappelons-nous-du-terrible-et-desastreux-pilote-de-serie-en-2011, https://en.m.wikipedia.org/wiki/Wonder_Woman_(TV_series), https://www.imdb.com/title/tt0074074/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.imdb.com/title/tt0293979/trivia?ref_=tt_trv_trv,   https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Wonder-Woman-1984-que-se-passe-t-il-dans-la-scene-post-generique-, https://www.tvobscurities.com/articles/wonder_woman/,https://www.toutelatele.com/wonder-woman-28047, https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/WonderWoman1974, https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Series/WonderWoman1975.
 
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#Posté le jeudi 21 janvier 2021 07:17

Modifié le jeudi 21 janvier 2021 07:34

Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d'auteurs, de réalisations et de divertissements

Nous allons rendre hommage aujourd'hui à Jean-Pierre Bacri, le grognon préféré du cinéma français, à Nathalie Delon, la comédienne et réalisatrice, ex-épouse d'Alain Delon, et à Rémy Julienne, le plus célèbre des cascadeurs français.
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsDans les rôles qu'il choisissait, ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité... C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils. En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres. Quand il monte à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse. En 1977, il écrit sa première pièce, Tout simplement, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches. Son talent d'auteur est vite reconnu, puisque sa pièce Le doux visage de l'amour reçoit le prix de la Vocation en 1979. Il décroche la même année son premier rôle au cinéma dans Le Toubib de Pierre Granier-Deferre, au côté d'Alain Delon, Véronique Jannot et Bernard Giraudeau. Mais il est véritablement révélé au grand public grâce à son rôle de proxénète dans Le grand pardon d'Alexandre Arcady en 1982. Un an plus tard, il apparaît aux côtés de Lino Ventura dans La Septième cible et il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans Subway de Luc Besson en 1985. Cela lui permet d'obtenir en 1986 une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle. Dès lors, il se retrouve en tête d'affiche du thriller Mort un dimanche de pluie (1986), du drame L'Eté en pente douce (1987) et des comédies Les Saisons du plaisir (1988), Mes meilleurs copains (1989) et La Baule-les-Pins (1990).
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsMais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans L'anniversaire de Pinter. Très vite, les "Jacri" - comme les surnommait Resnais - mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains. Leur première pièce, Cuisine et dépendances (1992) est un succès vite adapté au cinéma qui remporte le César du meilleur scénario en 1994, tout comme pour Un air de famille (1996). Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de Smoking/NoSmoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour Le goût des autres (2000) qui remporte un césar du meilleur scénario), suivront, comme une image en 2004, Parlez-moi de la pluie en 2008, et Au bout du conte en 2013. En parallèle, Jean-Pierre Bacri tourne dans de nombreuses comédies populaires comme La Cité de la peur (1994) et Didier d'Alain Chabat (1997), où il interprète un agent de joueurs du PSG, On connaît la chanson d'Alain Resnais (il aura un César du meilleur second rôle en 1998), tandis que Nicole Garcia le dirige dans Place Vendôme (1998) et Selon Charlie (2006), et Sam Karmann dans Kennedy et moi (1999), tout en s'illustrant s'illustrant dans les comédies romantiques Une femme de ménage (2002) et Les Sentiments (2003).
 
Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse participant en 2009 au premier long métrage de Nassim Amaouche, Adieu Gary, et en 2011 au deuxième de Raphaël Jacoulot, Avant l'aube. Le cinéma d'auteur lui étant cher, il incarne en 2012 le rôle principal de Cherchez Hortense mis en scène par Pascal Bonitzer. En 2017, il avait également joué dans Grand froid de Gérard Pautonnier et Santa et Cie d'Alain Chabat, il décrocha aussi un Molière pour Les Femmes savantes la même année. Et dans Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d'un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d'éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, Place publique, d'Agnès Jaoui, en 2018. Le comédien et auteur confiait il y a quelques années ne pas aimer les héros. Je «ne crois pas aux types éclatants de bonheur» : «traquer le vécu, la sobriété, la pudeur», «refuser la tricherie» est une profession de foi. Jean-Pierre Bacri est mort d'un cancer à l'âge de 69 ans. «Il est mort en début d'après-midi», à Paris, a déclaré son agente Anne Alvares-Correa à l'Agence France-Presse.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures : https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-2350/biographie/, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/lacteur-et-scenariste-jean-pierre-bacri-est-mort-d-un-cancer-a-lage-de-69-ans_4262795.html, et https://www.lepoint.fr/cinema/l-acteur-jean-pierre-bacri-est-mort-18-01-2021-2410081_35.php.
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsQuant à Nathalie Delon ou Francine Canovas, de son vrai nom, elle est née à Oujda, au Maroc le 1er août 1941, , rencontra en 1962 par hasard dans une boîte de nuit parisienne, à l'âge de 21 ans, Alain Delon, qui était à l'époque fiancé à Romy Schneider, et  a commencé sa carrière d'actrice en 1964 en jouant dans le film Le Samouraï de Jean-Pierre Melville, dans lequel le rôle principal était interprété par son célèbre mari, l'acteur Alain Delon. Dans l'ombre d'Alain qu'elle a épousé en 1964 dans la plus stricte intimité et qui lui a donné un fils, Anthony, la même année, les relations entre elle et Alain elles seront particulièrement orageuses sur le tournage du film Le Samouraï. Avant d'épouser la star de cinéma, Nathalie Delon avait été mariée à Guy Barthèlemy, un ancien appelé du contingent, avec qui elle avait eu une fille, prénommée... Nathalie.
 
Très vite, l'atmosphère devient orageuse dans leur superbe villa des hauteurs de Hollywood et Nathalie Delon vit mal les conquêtes éphémères de son mari. "J'étais très naïve. Il était infidèle et moi pas", confiera-t-elle en 2001 dans une émission de Thierry Ardisson. En mai 1968, quand Alain Delon monte une Union professionnelle des acteurs pour tenter de rivaliser avec la CGT, la coupe est pleine pour elle. "J'ai commencé à en avoir assez, je n'étais pas d'accord avec ses idées". Le fantôme de Romy Schneider plane sur leur histoire d'amour : "Alain ne me parlait jamais d'elle mais je voyais, de temps en temps, une ombre de tristesse passer dans son regard", lâche-t-elle bien plus tard. En 1969, le divorce est prononcé. "Quand je l'ai quitté, j'ai tout laissé derrière moi, je suis partie avec mon fils et ma gouvernante, c'est tout", racontait-t-elle en 2018 à Paris Match, alors qu'Alain Delon refaisait sa vie avec Mireille Darc. Le couple reste toutefois lié jusqu'à une date récente.
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsNathalie Delon réussit peu à peu à se faire un prénom dans le milieu du septième art en tournant auprès des plus grands réalisateurs une trentaine de films dans des rôles secondaires jusqu'au début des années 1980. Jean-Pierre Melville à nouveau (L'Armée des ombres en 1969), également Jacques Deray (Doucement les basses en 1971), Claude Berri (Sex-Shop en 1972), Christian Jaque (Docteur justice en 1975) ou encore Roger Vadim (Une femme fidèle en 1976), lui offrent de jolis rôles qui lui permettent de faire éclore son talent. Nathalie Delon s'essaie à la réalisation au cours des années 1980 avec Ils appellent ça un accident en 1982 puis Sweet Lies en 1988. En 2008, après quasiment trente ans d'absence, Nathalie Delon revient à l'écran dans Nuit de chien avec notamment Bruno Todeschini et Amira Casar. Elle publiera ses souvenirs en 2006.
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsElle est morte jeudi 21 janvier à Paris, à l'âge de 79 ans, a annoncé à l'Agence France-Presse (AFP) son fils, Anthony Delon. «Ma mère est décédée ce matin à 11 heures, à Paris, entourée de ses proches. Elle est morte d'un cancer rapide», a déclaré le fils de Nathalie et d'Alain Delon, Anthony. "Je suis très triste. Cela me fait toujours beaucoup de mal quand partent ceux que j'ai aimés", a déclaré Alain Delon à l'AFP. "Nathalie a été ma première femme et la seule Mme Delon", a-t-il ajouté. "On était restés constamment en contact. On se voyait souvent. Je faisais partie de sa vie, elle faisait partie de la mienne. Nous étions encore ensemble à Noël. Nous avons fait des photos ensemble, les dernières", a raconté Alain Delon jeudi à l'AFP. Leur fils Anthony postera fin décembre 2020 sur Instagram une photo de ses parents côte à côte.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-9346/biographie/, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/l-actrice-nathalie-delon-premiere-epouse-d-alain-delon-est-morte_4266609.html, https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/01/21/l-actrice-nathalie-delon-est-morte_6067084_3382.html, et https://www.programme-tv.net/biographie/33338-delon-nathalie/.
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsEnfin, le cascadeur devenu légendaire, Rémy Julienne est né le 17 avril 1930, à Cepoy (Loiret). Elève très agité, c'est en le chargeant de la section cinéma de son école qu'un instituteur trouvera le moyen de le calmer. Il découvre Charlot, Laurel et Hardy, Buster Keaton... C'est une première entrée dans le monde du septième art. Mais, pour l'instant, sa passion reste les deux-roues. À 24 ans, il achète sa première moto de cross et devient champion de France de motocross en 1957, avait débuté sa carrière dans le film Fantômas en 1964 à la demande du cascadeur Gil Delamare (1924-1966), puis règle les cascades pour plusieurs grosses productions comme La Grande Vadrouille en 1966, enchaînant sur la série des Gendarmes, dont Le gendarme se marie (Jean Girault, 1968), puis avec Le Cerveau (Gérard Oury, 1969), Le Mur de l'Atlantique (1970, Marcel Camus), Sur un arbre perché (Serge Korber, 1970), L'aventure c'est l'aventure (Claude Lelouch, 1972), Les Aventures de Rabbi Jacob (Gérard Oury, 1973), L'Aile ou la Cuisse (Claude Zidi, 1976) ou Le Solitaire (Jacques Deray, 1987), travaillant aussi pour François Truffaut, Philippe de Broca, Yves Boisset et surtout Georges Lautner, avec qui il tourne dans une quinzaine de films, notamment Le Guignolo (1980), avec Jean-Paul Belmondo, film dans lequel «Bébel» effectue la cascade la plus dangereuse de sa carrière, survolant Venise suspendu à un hélicoptère. Julienne assure alors la coordination des opérations. Pour lequel sur la plupart de ses films, du Professionnel (1980) à L'Animal (1977) en passant, Flic ou voyou (1979) ou Le Marginal (1983). En parallèle, il continue à travailler en France sur des comédies (On aura tout vu en 1976, Le Grand bazar en 1973) comme sur des polars (Peur sur la ville en 1975 et la scène sur le toit du métro ou La Menace en 1977 et sa poursuite en camions).
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsMais la mort de Gil Delamare, en 1966 lors d'un tournage le pousse à honorer ses contrats outre-Atlantique, et en 1969, le réalisateur Peter Collinson le contacte pour tourner L'or se barre dans lequel il est la doublure de Michael Caine, et le film constitue un véritable tremplin pour le cascadeur. La scène des Mini Cooper est, à cet effet, légendaire dans le monde de la cascade. En 1978, sa carrière atteint une nouvelle envergure quand il est contacté par la production de Rien que pour vos yeux, le 12e volet des aventures de James Bond avec Roger Moore quand le réalisateur John Glen - qui lui avait donné sa chance sur L'Or se barre - l'engage. Rémy Julienne assistera l'agent 007 dans ses cinq aventures suivantes : Octopussy (1983), Dangereusement vôtre (1985), Tuer n'est pas jouer (1987), Permis de Tuer (1988), et Golden Eye (1995), pour lequel il règle les courses-poursuites au millimètre. En 1998 et 2000 il travaille sur les deux premiers opus de Taxi, puis en 2006 pour le film Da Vinci Code de Ron Howard. Il imagine une attraction-spectacle sur les coulisses des cascades de cinéma pour le parc Walt Disney Studios à Paris : Moteur... Action ! voit le jour à l'ouverture du parc en 2002.
 
Jean-Pierre Bacri, Nathalie Delon et Rémy Julienne, entre talent d’auteurs, de réalisations et de divertissementsSa carrière a connu un moment dramatique avec la mort d'un membre de son équipe, le cadreur Alain Dutartre, en 1999 au cours du tournage du film Taxi 2, accident pour lequel il a été condamné à six mois de prison avec sursis en juin 2009. Cet événement exceptionnel n'a pas entamé sa passion, qu'il partageait avec ses deux fils, Michel, né en 1956, et Dominique, né en 1963, devenus eux-mêmes cascadeurs. Rémy Julienne a aussi créé un centre de formation et ouvert un show de cascades sur le site de Disneyland (Seine-et-Marne) que nous avons cité plus haut. Rémy Julienne a raconté ce parcours de casse-cou dans un livre publié en 2009 : Ma vie en cascades (Calmann-Lévy), préfacé par Georges Lautner et Claude Pinoteau. Il terminera sa carrière sur le film d'action américain Getaway avec Ethan Hawke et Selena Gomez, sorti en 2013. Rémy Julienne, c'est plus de 400 films cinématographiques, séries télévisées et publicités, et plus de 1400 cascades au cinéma. "Sans lui, c'est simple, James Bond n'aurait pas existé", avait même dit l'acteur Roger Moore dans les années 1980. Il est mort à l'âge de 90 ans, a appris vendredi 22 janvier France Bleu Orléans du député Les Républicains Jean-Pierre Door, confirmant une information du Figaro. Il était depuis deux semaines en réanimation à cause d'une forme grave du Covid-19 au Centre hospitalier de l'agglomération de Montargis, près de Cepoy dans le Loiret où il vivait avec sa compagne. Une place porte d'ailleurs son nom dans sa commune.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18696251.html, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/mort-de-remy-julienne-l-as-des-as-de-la-cascade-et-grande-figure-du-cinema_4254739.html, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/le-celebre-cascadeur-remy-julienne-est-mort-du-covid-19-a-90-ans_4267659.html, et https://www.ouest-france.fr/culture/le-casse-cou-du-cinema-francais-remy-julienne-est-mort-du-covid-19-a-90-ans-7126991.
 
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#Posté le mardi 26 janvier 2021 05:15

Modifié le mardi 26 janvier 2021 05:43

Star Wars : L'Ascension de Skywalker, un film entre ravissement et déception mais une belle conclusion

Le fandom de Star Wars était coupé en deux par Les Derniers Jedi : d'un côté, celles et ceux qui avaient acclamé la vision de Rian Johnson; de l'autre, celles et ceux qui avaient hurlé à la farce et à l'hérésie. Deux camps inconciliables. Dans ce contexte, la sortie du contesté Solo : A Star Wars Story n'a pas plus rassuré les fans. De fait, le spin-off de Ron Howard a réalisé les pires chiffres de toute la série de films Star Wars sur grand écran (soyons justes, seul Star Wars : La Guerre des clones – film d'animation de 2008 – a fait pire, et rappelons que le téléfilm L'Aventure des Ewoks est sorti dans certaines salles en 1984 et n'a certainement pas fait mieux). Il fallait que Lucasfilm gagne la guerre Star Wars sur une ultime victoire. Pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, je vous conseille de voir le film avant de regarder cet article qui va vous révéler des pans entier de l'histoire.
 
Star Wars : L’Ascension de Skywalker, un film entre ravissement et déception mais une belle conclusionColin Trevorrow, réalisateur de Jurassic World qui devait signer l'épisode 9, est remercié pour des "divergences créatives" en septembre 2017. Sa fidélité aux inflexions scénaristique de l'Épisode VIII qui ont causé quelques polémiques dans la communauté des fans pourrait bien être à l'origine de ce conflit. Le réalisateur et scénariste reste malgré tout crédité pour son travail narratif sur l'Épisode IX. Pourtant son scénario avec Derek Connoly a été travaillé longuement sur l'histoire de ce qui allait devenir L'Ascension de Skywalker. Au final, il a livré un scénario très différent et bien plus lié à l'Épisode VIII de Rian Johnson. Le réalisateur et scénariste reste malgré tout crédité pour son travail narratif sur l'Épisode IX. Jamais le public ne pourra assister au spectacle que Colin Trevorrow avait en tête depuis le départ, mais un Youtuber, Robert Meyer, a annoncé avoir posé sa main sur le scénario de l'Épisode IX tel que pensé par Colin Trevorrow. Un texte vérifié par nos confrères américains de Collider et de The Playlist. Tout d'abord, le titre du film - ou du moins du projet - n'est pas The Rise of Skywalker mais Duel of the Fates (le Duel des Destins). Et oui, le film aurait été très, très différent de celui qui est finalement arrivé dans nos cinémas. De quoi amplifier, une fois encore, la bataille entre fans de Star Wars qui ne cessent de se disputer sur la qualité et la cohérence de la dernière trilogie. Le film aurait débuté sur une scène avec Finn et Rose dérobant un Star Destroyer du Premier Ordre. Luke Skywalker devait aussi apparaître en Force ghost et bloquer une attaque au sabre laser de Kylo Ren. Dark Vador devait apparaître et se battre contre son petit-fils. Toujours du côté de la Force, on aurait dû découvrir un nouvel entraînement de Rey au côté de Luke. Il devait donc y avoir plus de scènes du Jedi, plutôt qu'une rapide apparition sur l'île d'Ahch-To comme dans L'Ascension de Skywalker. Plus encore, R2-D2 aurait été fortement endommagé, et réconforté par C-3PO. L'image étant déjà émouvante, on imagine bien que certains et certaines fans auraient pu pleurer devant cette séquence. L'ultime bataille entre la Résistance et le Premier Ordre devait se dérouler sur l'ancienne capitale de la République. Un hommage à la prélogie (épisodes I, II et III), où se déroulent une majeure partie des films puisque c'est là que se trouvaient le Temple Jedi et le Sénat. Parmi les photos de Star Wars 9 de Colin Trevorrow, on voit R2-D2 et C-3PO marchant dans les rues de la ville déserte et abîmée par le temps et les combats. Pas de croiseurs interstellaires impériaux à l'horizon, mais des TB-TT comme dans la saga originelle. Cela sous-entend que le réalisateur ne comptait peut-être pas ramener Palpatine dans le film, mais un gigantesque vaisseau au-dessus des tours de Coruscant. Une image montre aussi Finn hurlant "Rey" pendant la bagarre, alors que des Stormtroopers sont en train d'attaquer les résistants. Outre une tenue complètement noire, Rey aurait dû être armée d'un double sabre laser bleu. Une référence à l'arme de Dark Maul dans La Menace Fantôme (épisode I), mais sans le Côté Obscur puisque la couleur bleue du sabre est utilisée pour les Gardiens dans l'Ordre Jedi. Ce double sabre serait probablement celui de Luke et de Rey, qu'elle aurait fabriqué pendant la suite de sa formation Jedi. Enfin, le Général Hux aurait dû se suicider avec le sabre de Kylo Ren probablement pendant la défaite du Premier Ordre sur Coruscant face à la Résistance. Et Leia aurait transmis un message à BB-8. Une image forte et pleine de souvenirs, rappelant le début de l'épisode IV où Leia cache les plans de l'Étoile Noire et son message à Obi-Wan Kenobi dans R2-D2. Aidé par Poe, Rey de son côté aurait aussi souhaité mettre fin aux Sith et aux Jedi mais en essayant de mobiliser ce qu'il reste de bon en Kylo Ren. Aidée par les "Force Ghosts" de Luke, Obi-Wan et Yoda, elle se serait battue contre Kylo jusqu'à finalement triompher de lui. Rey serait restée la fille de personne mais, à un moment de l'intrigue, il aurait été révélé que Kylo Ren aurait été l'assassin de ses parents lorsqu'il suivait les ordres du Leader Snoke. Le personnage de Kelly Marie Tran est loin d'avoir été effacé comme il l'a été dans L'Ascension de Skywalker. La paire aurait eu comme mission d'allumer un phare dans un ancien temple jedi afin d'appeler à eux les individus sensibles à la Force. Rey aurait été l'instructrice de cette nouvelle génération (dont le fameux petit garçon au balai qui conclut l'Épisode VIII). On songe à ce moment de l'histoire de Star Wars où Gary Kurtz, producteur des deux premiers films, avait été remercié par George Lucas, officiellement pour des questions de dépassement de budget sur L'Empire contre-attaque, officieusement parce qu'il ne voulait pas que Le Retour du Jedi comporte une Étoile de la mort et reprenne la même recette qu'en 1977...
 
Star Wars : L’Ascension de Skywalker, un film entre ravissement et déception mais une belle conclusionJJ Abrams reprend la main le 12 septembre 2017. Sa mission : conclure la postlogie Star Wars sous pavillon Disney sur un triomphe, achever ce qu'il avait commencé en 2015 avec Le Réveil de la Force. La flamme de Star Wars a été ranimée. Rappelé en urgence pour la réalisation de L'Ascension Skywalker après le départ précipité de Colin Trevorrow, J.J.Abrams a dû s'adapter aux décisions prises par Johnson. Une expérience très stressante d'après lui, bénéficiant de moins de temps que lorsqu'il travaillait sur Le Réveil de la Force. Le cinéaste a ainsi eu trois mois de moins pour la post-production, partie pourtant particulièrement vitale sur un projet de cette ampleur. De nombreux points du récit et dialogues ont été remaniés et réécrits jusqu'au tournage. Une méthode de travail qui n'est cependant pas étrangère au réalisateur, qui assure avoir fait de même sur l'épisode 7 : "Alors qu'on filmait, on repensait les choses, on changeait des intrigues importantes pour revenir à des idées qu'on avait aimées mais qui avaient été délaissées. Ce processus ne s'est jamais arrêté. Certaines personnes pourraient penser que c'est insensé. Mais quand vous avez une meilleure idée, peu importe à quel moment vous y pensez, vous devez la tenter." Cependant, le créateur affirmait respecter ce qui a déjà été écrit avant L'Ascension de Skywalker, et ne changera pas trop l'histoire. Ensuite, Chris Terrio a personnellement été choisi par J.J. Abrams pour co-écrire avec lui le script de Star Wars Épisode IX. Une décision pleinement assumée par le cinéaste, ainsi qu'il l'a confié au site américain Fast Company : "Parce que je connaissais l'ampleur de la tâche, j'ai su qu'il me faudrait trouver un co-scénariste pour travailler sur ce film, mais je n'avais aucune idée de qui choisir. Donc la première chose que j'ai faite a été de me tourner vers un auteur que j'admire depuis longtemps, Chris Terrio, bien que nous ne connaissions pas. Quand je lui ai proposé d'écrire Star Wars avec moi, il a crié de joie. J'ai alors réalisé mon besoin de travailler avec quelqu'un qui crierait de joie à l'idée d'écrire Star Wars." Comme l'avançait J.J. Abrams : «On était très conscients du contexte dans lequel on écrivait ce film. Mais comme il y avait toutes sortes de réactions [après Star Wars 8], ce n'est pas comme s'il y avait eu un consensus chez les fans. Il était donc dur de trouver comment l'approcher d'une autre manière qu'en racontant l'histoire en laquelle on croyait de la meilleure manière possible. Pour beaucoup, j'ai surtout continué les conversations que j'avais eues avec Lawrence Kasdan à l'époque du Réveil de la Force tout en gardant en tête ce qui s'est passé dans Les Derniers Jedi. C'est une réponse ennuyeuse mais le processus a consisté à se demander : Qu'est-ce que je veux voir ? Qu'est-ce que je crois qu'il va se passer ? Qu'est-ce qui me paraît inévitable ? Qu'est-ce qui serait surprenant ? Toutes ces questions.» Si certains se demandaient si le retour de Palpatine était programmé ou bien si celui-ci revenait afin de combler le vide laissé par la mort de Snoke, J.J. Abrams a rassuré les fans en déclarant : "il faut voir comme il est important, comment il s'exprime, comment il se comporte. Étrangement son absence durant toute la trilogie aurait été bizarre. Je ne dis pas que nous avions une sorte de Bible et que nous savions exactement ce que nous comptions faire. Mais quand Larry Kasdan et moi-même avons travaillé sur le Réveil de la Force, nous n'avons pas fait ça dans le vide. Nous avons examiné ce qui se passait avant et nous avons choisi d'orienter l'histoire vers des choses et des thèmes que nous avions vu précédemment afin de commencer une nouvelle histoire." Et cela devait donc inclure l'Empereur Palpatine ! J.J. Abrams est d'ailleurs revenu sur Les Derniers Jedi : "comme tout début, nous voulions tout mettre dans le film sans être pour autant littérales à ce sujet. Lorsque Rian [Johnson] a rejoint le projet, nous nous sommes rencontrés et nous avons discuté et il a écrit sa propre histoire. Lorsque j'ai lu le script, j'ai réalisé qu'il n'allait pas dans le même sens que Larry et moi. Mais maintenant, il y a certaines choses dans le scénario que nous avons pu réaliser dans le film alors que nous nous disions 'oh mon dieu, on le fait enfin alors qu'on y a pensé il y a cinq ans !'" Dès lors si J.J. Abrams souhaitait faire revenir l'Empereur Palpatine depuis le début, le scénario de Rian Johnson ne semblait pour autant pas s'y attacher. La monteuse Maryann Brandon, collaboratrice récurrente d'Abrams (elle a notamment travaillé sur Alias, Mission: Impossible III, Star Trek et Le Réveil de la Force), a reconnu que les conditions du tournage entre le 1er août 2018 et le 15 février 2019 dans les studios de Pinewood, et également à Wadi Rum, en Jordanie, étaient loin d'être optimales pour accomplir cette tâche. Avec trois mois de moins que sur L'Épisode VII, ils ont carrément dû inventer de nouvelles méthodes de travail et bucher jusqu'à la dernière seconde pour livrer leur version du film en temps et en heure.  "C'est une lutte. Ca a tout affecté", explique-t-elle à propos de ce calendrier très serré. "Alors qu'on était à peu près au tiers du chemin, Kathy [Kennedy] a dit : 'JJ doit passer plus de temps en salle de montage'. Je savais que c'était impossible avec l'agenda qui était le notre. Il avait trop de choses à gérer quotidiennement... il était épuisé à la fin de la journée." Maryann Brandon a alors eu une idée : "J'ai donc suggéré de monter directement depuis le plateau... nous avions deux tentes... donc je me mettais là où JJ était, généralement à quelques mètres de la caméra, peut importe où elle se trouvait. Et je montais comme ça, de façon mobile. Ainsi, entre deux prises, il pouvait s'assoir avec moi ce qui nous permettait de revoir certaines choses ensemble. J'ai donc convaincu J.J. de me laisser monter le film sur le plateau." Une façon de travailler peu orthodoxe mais qu'elle a finalement trouvé "incroyable" et qu'elle se dit prête à reproduire sur d'autres projets, tout comme Abrams. Dans un extrait du livre à paraître The Art of Star Wars : The Rise of Skywalker, Terrio a ainsi déclaré (via Business Insider) que le film a eu une production des plus mouvementées : «Je n'ai jamais autant réécrit un film qu'avec [Star Wars 9]. C'était comme une marée : un nouveau scénario arrivait chaque matin. Mais nous avons continué, continué, en pensant au fond de nous que ce n'était pas assez bon. Ce n'est jamais assez bon.» Il ajoute : "Heureusement, l'équipe de tournage était si douée qu'elle pouvait s'adapter et tout ajuster. Nous corrigions au fur et à mesure que nous avancions, essayant des choses, certaines fonctionnant, d'autres manquant d'ambition ou étaient trop denses, trop simples, trop nostalgiques, à côté de la plaque. Nous cherchions notre équilibre." Le film recevra tout de même d'autres reeshoot en octobre 2019. Avant la sortie de L'Ascension de Skywalker, de nombreuses théories circulent sur le synopsis. Encore plus que d'habitude, un secret absolu entoure le déroulé précis de cet ultime opus, savamment entretenu par des spots promotionnels volontairement nébuleux et trompeurs, la mise en vente du scénario sur internet, la projection du film à un fan gravement malade ou les états d'âme d'Anthony Daniels, alias C3-PO. Autres éléments qui ont fait le buzz les différentes bandes-annonces de ce neuvième opus, dévoilées au fur et à mesure par les studios Disney. Dans la dernière, qui soulevait pas mal de questions, on voyait notamment Rey, incarnée par Daisy Ridley, et Kylo Ren, alias Adam Driver, se battre sur une passerelle au milieu d'une mer déchaînée. Une séquence particulièrement spectaculaire qui a demandé aux comédiens un sacré investissement. Tandis que le réalisateur J.J. Abrams répète à longueur d'interviews qu'il sent une immense pression à l'idée de fermer la boutique, les fans spéculent sur le scénario. Le basculement de Rey du côté obscur, sa filiation avec le vil empereur Palpatine, dont on entend le rire sardonique dans l'une des bandes-annonces, la rédemption de Kylo Ren, la sort de la princesse Leia qui figure au générique en dépit de la mort de Carrie Fisher, le retour de Luke Skywalker ou de son Dark Vador de père sous une forme spectrale... Autant de rebondissements prophétisés sur les réseaux sociaux et les forums. Côté casting, on prend les mêmes et on recommence puisque l'on retrouve comme pour les deux précédents opus Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Mark Hamill, Adam Driver, Anthony Daniels, Kelly Marie Tran, Domhall Gleeson, Lupita Nyong'o, Billie Lourd ou encore Carrie Fisher, dont des prises tournées avant son décès ont été utilisées pour continuer de faire vivre la Princesse Leïa. Côté nouveaux venus, pour cette trilogie en tout cas, on retrouve Billy Dee Williams qui reprend son rôle de Lando Calrissian, Ian McDiarmid qui retrouve son personnage, celui de l'Empereur Palpatine ce qui fut confirmé par lui sur la scène de la Star Wars Celebration, dans la foulée de la présentation des images du film de J.J. Abrams, mais également Joonas Suotamo dans le rôle de Chewbacca (remplaçant Peter Mayhew avant son décès), Keri Russel (La Planète des Singes : l'Affrontement, The Free State of Jones...), Richard E. Grant (Casse-Noisette et les Quatre Royaumes, Can You Ever Forgive Me?...) ou encore Dominic Monaghan (Le Seigneur des Anneaux, Lost...).
 
Star Wars : L’Ascension de Skywalker, un film entre ravissement et déception mais une belle conclusionL'histoire nous montre que suite à une menace de vengeance de l'empereur Palpatine ressuscité, Kylo Ren devenu le Suprême Leader du Premier Ordre obtient un orientateur Sith après avoir très vite massacré d'illustres inconnus, le menant sur la planète inconnue Exegol. Dans le roman, on apprend que la planète concernée, Mustafar, est en réalité l'endroit où le château de Dark Vador était installé. À la recherche de la transmission de l'Empereur, Ren massacre les colons sur son chemin et se dirige vers la maison de campagne de son grand-père. Il rencontre alors une sorte de géant suintant, collé à une autre créature aux tentacules menaçante. Le monstre se présente comme "The Eye of Webbish Bog" et dit savoir ce que Ben Solo cherche. Il le met en garde contre lui-même, puis précise la vraie utilité de l'objet. 'Ça te guidera à travers les régions inconnues', dit l'¼il. 'Vers le monde caché d'Exegol. Vers lui.' Là, il trouve Palpatine, qui révèle qu'il a créé Snoke comme une marionnette pour contrôler le Premier Ordre, et attirer Kylo vers le côté obscur, comme ont peut le voir avec plusieurs bustes de l'ancien Suprême Leader qui sont entreposés dans les bocaux remplis du mystérieux liquide qui maintient en vie Palpatine, dans le "labo Sith" d'Exegol. Palpatine dévoile l'Ordre Final - une armada secrète de Star Destroyers –, que le roman rectifie en l'incluant dans son intégralité : "Enfin le travail des générations est terminé. La grande erreur est corrigée. Le jour de la victoire est proche. Le jour de la vengeance. Le jour des Sith." Puis, dit à Kylo de trouver et de tuer Rey, qui poursuit sa formation Jedi sous la direction de la chef de la Résistance Leia Organa, dont le roman nous apprend qu'elle était mourante dès le début de l'intrigue. Après l'Épisode VI, c'était ce que les fans supposaient : Luke allait transmettre à Leia tout ce qu'il a appris avec Yoda et Obi-Wan Kenobi. Elle deviendrait une Jedi, sachant manier le sabre laser. Il aura fallu attendre plus de 30 ans pour voir la princesse, devenue Générale, manier l'arme des Jedi et utilise les pouvoirs de la Force. C'est dans Les Derniers Jedi qu'on voit les prémices de cette formation lorsqu'elle parvient à "voler" dans l'espace, après que son vaisseau ait été détruit. En plus de ressentir les énergies de Luke, Han, Rey et Kylo Ren, Leia a poursuivi la formation de Rey sur la planète jungle. Alors que Leia avait suivi l'entraînement aux arts Jedi avec son frère, elle avait finalement décidé de se détourner de la Force comme nous l'avait par ailleurs montré une scène flashback, au cours de laquelle la princesse était incarnée par Billie Lourd, la fille de la regrettée Carrie Fisher, par le biais des technologies de performance capture. Cette dernière s'adresse d'ailleurs à la Générale en l'appelant "Maître", confirmant la théorie populaire autour du nouveau rôle de Leia. Finn et Poe Dameron fournissent des renseignements d'un espion que Palpatine est sur Exegol et découvrent dans le roman que le Premier Ordre concentre tous ses efforts pour s'assurer que la Résistance ne reçoit aucun soutien, cela signifie capturer ou assassiner des alliés, restreindre les communications et couper les approvisionnements; Rey a appris des notes de Luke Skywalker qu'un orientateur Sith peut les y conduire. Rey, Finn, Poe, Chewbacca, BB-8 et C-3PO partent à bord du Faucon Millénium pour Pasaana, où un indice d'un orientateur est caché. Finn invite son amie Rose Tico à venir, mais le général Organa, dont le roman étoffe également la santé défaillante, Luke lui conseillant de se détacher de la Résistance en prévision de son destin inévitable, la charge d'étudier les spécifications des anciens Star Destroyers afin de vaincre le Premier Ordre. Finn promet de revenir. Interrogé sur le faible temps d'apparition de Rose Tico dans L'Ascension de Skywalker, Chris Terrio, le scénariste de l'Épisode 9, a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un choix délibéré par l'équipe du film. "Nous adorons ce personnage, et nous adorons Kelly, tellement que nous l'avons encré avec notre personnage préféré dans cette galaxie, la générale Leia", a-t-il affirmé lors d'une interview pour le site américain Awards Daily. Selon lui, Rose et Leia étaient censées passer le long-métrage ensemble, en commandant les troupes de la Rébellion depuis leur base. Carrie Fisher étant décédée en 2016 les scènes dans lesquelles son personnage apparaît sont montées à l'aide d'images inutilisées datant de l'Épisode 7. Ce serait ce détail qui a eu raison de plusieurs dialogues prévus entre les deux héroïnes mais amputés du montage final. "Nous pensions que nous ne pouvions pas laisser Leia à la base sans aucun autre personnage principal que nous aimons, alors Leia et Rose travaillaient ensemble... Au fur et à mesure que le processus évoluait, quelques scènes que nous avions écrites avec Rose et Leia se sont révélées inaptes à répondre à la norme photoréaliste que nous souhaitions. Malheureusement, ces scènes ont été coupées du film", a expliqué Chris Terrio. Après avoir réparé son casque endommagé, Kylo Ren convoque une réunion du conseil du Premier Ordre. Il informe ses généraux qu'il y a un espion parmi eux. Les généraux Hux et Pryde se regardent de manière accusatrice. Un général exprime son scepticisme quant aux véritables intentions de Palpatine de les aider, mais Kylo avec la Force l'étouffe et fait léviter son corps de manière agressive vers le plafond. Il se prépare ensuite à traquer Rey avec ses Chevaliers de Ren. Kylo initie ensuite un lien de Force avec Rey pour découvrir son emplacement; il se rend à Pasaana avec ses subordonnés guerriers, les Chevaliers de Ren.
 
Star Wars : L’Ascension de Skywalker, un film entre ravissement et déception mais une belle conclusionAvec l'aide de Lando Calrissian qui nous apprend qu'il était en mission avec Luke Skywalker, recherchant le Sith Occhi, qui possédait cet orientateur qui leur aurait permis de retrouver la trace de l'Empereur, mais sur Pasaana, ils ont échoué, ne fouillant que le vaisseau alors que la pièce Sith se trouvait sous leurs pieds, et Luke avait néanmoins compilé toutes ces informations sur l'enquête dans l'un des livres de la bibliothèque Jedi d'Ahch-To, comprenant que cet orientateur était le seul moyen de localiser l'Empereur, Rey et ses amis trouvent l'indice - un poignard inscrit avec un texte Sith, que la programmation de C-3PO lui interdit d'interpréter, et les restes d'un chasseur de Jedi nommé Ochi et son navire. Rey sent Kylo à proximité et lui fait face. Le Premier Ordre capture le Faucon Millénium, Chewbacca et la dague; essayant de sauver Chewbacca, Rey détruit accidentellement le vaisseau de transport du Premier Ordre avec un éclair de Force. Croyant que Chewbacca est mort, le groupe s'échappe sur le navire d'Ochi, tandis que Finn réconforte Rey sur le navire, car elle a toujours le c½ur brisé à propos de Chewie. Le groupe se rend à Kijimi, et rencontre une Spice Runner nommé Zorii Bliss, qui se révèle être une vieille amie (et peut-être une ancienne amante) de Poe, qui les conduit vers un droidsmith, Babu Frik, qui extrait le texte Sith de la mémoire de C-3PO, révélant les coordonnées d'un orientateur, ce dernier pousse Jannah, une ancienne stormtrooper à les aider. J.J. Abrams ne fait pas fi de tout ce que Rian Johnson avait construit dans Les Derniers Jedi, puisque l'on continue de découvrir qu'il n'est pas nécessaire de descendre d'une prestigieuse lignée pour ressentir la Force. Finn, l'ex-Strormtrooper à plusieurs reprises parlent d'un "instinct" et d'une "sensation". Il ressent la présence de Rey dès qu'elle est dans une situation périlleuse. "La Force nous a réunis", explique-t-il à Jannah. La guerrière n'est pas indifférente à son discours et avoue plus tard avoir elle aussi ressenti cet instinct. Depuis l'épisode VII, on l'a découvert Maz Kanata est sensible à la Force et ressent immédiatement quand Leia s'apprête à partir. Mais le roman le précise explicitement. Finn a senti la présence de Kylo avant que son chasseur TIE n'arrive sur Pasaana, tout en ressentant également l'intention malveillante des Chevaliers de Ren. Il a également senti quelque chose lui peser lourd lorsque Rey est morte brièvement. Fait intéressant, le livre attribue la connexion de Finn et Jannah à la Force pour la façon dont ils ont pu rompre avec le Premier Ordre. Rey sent que Chewbacca est vivant, alors que Kylo Ren dans le roman tente d'extraire des informations de lui uniquement pour trouver deux souvenirs spécifiques : l'un d'un jeune Han et Chewbacca dans la fleur de l'âge, et Chewbacca passant du temps avec le jeune Ben Solo. Cela ajoute une profondeur émotionnelle à Chewbacca et un lien avec Ben puisque les deux ont une histoire avec Han Solo. Et le groupe monte une mission de sauvetage sur le Star Destroyer de Kylo, le groupe se sépare, et Finn et Poe sont capturés aux côtés de Chewie. Rey récupère le poignard et a des visions d'Ochi tuant ses parents avec. Kylo l'informe qu'elle est la petite-fille de Palpatine; le Seigneur Sith avait ordonné à Ochi de récupérer Rey enfant, mais ses parents l'ont cachée sur Jakku pour la protéger. C'était l'autre grande question qui taraudaient les fans depuis que le rire de Palpatine avait terminé la première bande-annonce de l'épisode IX. Alors qu'on le pensait mort depuis des décennies, après avoir été jeté de l'Étoile de la Mort par Dark Vador, Palpatine a survécu, grâce aux sciences occultes et à la magie des Sith. Les guerriers de l'ombre ont réussi à sauver leur maître et l'emmener sur Exegol, planète gelée et monde des Sith. Palpatine doit sa survie à une immense machine et un fluide vital, transmis par des seringues géantes. Il comptait reprendre sa véritable forme grâce à la Dyade de la Force de Rey et Kylo Ren, puis transmettre son esprit dans le corps de sa petite-fille. Rey et Kylo Ren ne sont donc ni frère et s½ur, encore moins cousin-cousine. Héritiers de Palpatine et de Dark Vador, ils sont une Dyade dans la Force. Ensemble, ils ne font qu'un. La Dyade est un phénomène extrêmement rare dans la Force. En réalisant ce que représentent les deux Forces de Rey et Kylo Ren, Palpatine aspire d'ailleurs leurs énergies pour se régénérer. C'est donc la Dyade qui a permis aux deux protagonistes d'avoir cette connexion intense, sans jamais être au même endroit. Créé au départ par Snoke-Palpatine, ce lien perdure et augmente dans l'épisode 9 : Kylo parvient en effet à arracher le collier de Rey sur Pasaana et elle lui transmet le sable bleu lors de la bataille finale sur Exegol. Ben transmet aussi son reste d'énergie à Rey pour la ressusciter. Cela, ce n'est pas grâce aux manipulations de la Force par Palpatine, mais tout simplement parce qu'ils sont les êtres les plus puissants de la Force. Le général Hux sauve Poe, Finn et Chewbacca de l'exécution, se révélant être l'espion. Il permet au groupe de s'échapper sur le Faucon Millénium, mais est découvert et tué par le général Allegiant Pryde. Le groupe rejoint par Jannah vole le Faucon et grâce aux coordonnées de l'orientateur vont sur une lune dans le système Endor. Rey récupère l'orientateur des restes de la deuxième étoile de la mort, mais elle est rencontrée par Kylo, ​​qui détruit l'orientateur et l'affronte en duel. Dans un acte avant sa mort, Leia appelle Kylo à travers la Force, le distrayant alors que Rey l'empale. Leia rend son dernier souffle. Son bras tombe sur son lit de fortune, où elle s'était allongé, serrant la Médaille de la Bravoure qu'elle avait offerte à Luke et Han à la fin de l'Épisode IV. Maz Kanata ressent aussi que son amie rassemble ses dernières énergies pour partir en même temps que son fils Sentant la mort de Leia, Rey guérit Kylo et prend son navire pour s'exiler sur Ahch-To. Là, l'esprit de Luke encourage Rey à affronter Palpatine et lui donne le sabre laser de Leia, puis fait léviter son X-Wing hors de l'eau (reflétant la scène où Yoda fait la même chose dans L'Empire contre-attaque), et Rey part pour Exegol, en utilisant l'orientateur du vaisseau de Kylo. Pendant ce temps, Kylo s'entretient avec un souvenir de son père, Han Solo; il jette son sabre laser et reprend son identité de Ben Solo, et commence sa rédemption, Palpatine envoie l'un de ses Star Destroyers équipés d'un superlaser pour détruire Kijimi en guise de démonstration de force. Kylo étant présumé mort, Pryde prend le commandement de la flotte Sith sur Exagol et détruit Kijimi. Nous apprenons également que Pryde a servi Palpatine à l'époque de l'Empire Galactique. Le roman révèle que Zorii a sauvé Babu, qui était toujours dans son atelier, avant que leur planète ne soit détruite, s'envolant dans un Y-wing qu'elle avait cachée.
 
Star Wars : L’Ascension de Skywalker, un film entre ravissement et déception mais une belle conclusionLa Résistance, dirigée par Poe et Finn qui apprennent la mort de Leia, tandis que Chewie s'effondre et hurle d'angoisse à la suite de cette nouvelle, et Poe est informé qu'il va lui succéder en tant que général, se prépare à attaquer l'armada de Palpatine, suite à une conversation avec Lando Calrissian. Rey transmet ses coordonnées à R2-D2, permettant à la Résistance de la suivre jusqu'à Exegol. Là, elle affronte Palpatine; il exige qu'elle le tue pour que son esprit passe en elle. Poe pense que la bataille est alors perdue. Lando apporte des renforts de toute la galaxie pour rejoindre la bataille. Parmi les renforts figurent Zorii et Babu Frik (qui ont échappé à Kijimi avant sa destruction) et le vétéran de la rébellion Wedge Antilles. Dans le roman, on trouve aussi parmi eux le vaisseau de Star Wars Rebels, le Ghost, arrive également lorsque son pilote (vraisemblablement Hera Syndulla) se présente au travail. Kazuda Xiono de Star Wars Resistance est également présent avec son vaisseau, le Fireball. Même Zay Versio du jeu vidéo de 2017, Star Wars: Battlefront II fait une apparition. Cependant, le livre inclut également les pertes. Cela confirme malheureusement que le navire Tantive IV et Nien Nunb, ami de longue date et copilote de Lando, ne l'ont pas fait. De plus, la mort de Snap Wexley devient plus tragique lorsqu'il est révélé qu'il était le beau-fils de Wedge. Si Lando est en quelque sorte en mesure d'amener avec succès une grande flotte à Exegol, le roman explique que Beaumont et Connix lui ont tracé une route qui a volé au-delà de tous les brouilleurs de signaux du Premier Ordre. Il a ensuite utilisé le saut à la vitesse de la lumière pour transmettre ses demandes de sauvegarde à autant de personnes que possible. Désormais, la Résistance a sa propre armée capable d'affronter le Premier Ordre. Ben domine les Chevaliers de Ren dont il se rend compte dans le roman qu'ils travaillaient pour Palpatine tout ce temps, et rejoint Rey, mais Palpatine draine leur pouvoir pour se rajeunir. Il neutralise Ben et attaque la flotte de la Résistance avec Force Lightning. Affaibli, Rey entend les voix des anciens Jedi, qui lui prêtent leur force. Palpatine l'attaque avec la foudre, mais Rey la dévie en utilisant les sabres laser de Luke et Leia au moment où il dit avec colère qu'elle est impuissante à l'arrêter et déclare "Je suis TOUS LES SITH !", Rey lui répondant "et je ... suis tous les Jedi", désintégrant ainsi Palpatine avant de mourir elle-même. Ben utilise la Force pour la faire revivre au prix de sa propre vie; Rey embrasse Ben avant sa mort. Une scène qui a donc laissé entendre qu'un amour naissant liait les deux personnages, mais à en croire le roman officiel adapté du neuvième volet de Star Wars, il s'agissait avant tout d'un geste de "gratitude" et non d'une union romantique. Dommage pour ceux qui attendaient une love-story entre les deux Jedi... Ce n'est qu'après la mort de Ben, que le corps de Leia disparaît, comme celui de son fils, pour leurs retours à la Force. Et alors que dans le film, le fils d'Han Solo meurt sans prononcer le moindre mot, le roman a apporté une modification de la scène en permettant à ce dernier d'adresser d'ultimes paroles à Rey par le biais de la Force : "Une voix claire et forte parvint à elle à travers la Force. 'Je serai toujours avec toi' lui dit Ben. Elle sourit. Se laissant envahir par la vérité, elle murmura 'Personne ne disparaît vraiment'". La Résistance bat l'armada de Palpatine, tandis que les gens de toute la galaxie se lèvent contre le Premier Ordre. Le roman reconnaît les talents de Rose et lui donne plus à faire. Elle répare le Faucon, effectue la plupart des travaux d'entretien de la flotte de la Résistance et se joint personnellement à l'assaut au sol à Exegol. Il décrit également comment elle et Rey ont développé une amitié entre les épisodes VIII et IX. La Résistance retourne à sa base pour célébrer la victoire. Maz Kanata remet à Chewie l'une des médailles que Leia a remises à Luke et Han dans l'Épisode IV. Lando propose d'aider Jannah à retrouver sa famille perdue depuis longtemps. Lando Calrissian... papa ? C'est la question que les fans se posaient depuis les premières images de Jannah, personnage de Star Wars : L'Ascension de Skywalker joué par Naomi Ackie. Ces interrogations sur la paternité de Lando (Billy Dee Williams) étaient renforcées par une déclaration du propriétaire initial du Faucon Millénium. À la fin du film, il sauve Finn et Jannah d'une mort certaine, puis demande à cette dernière d'où elle vient. Elle lui répond ne pas savoir et Lando conclut : "Nous allons le découvrir". Cette porte ouverte vers de nouvelles aventures aura finalement d'autres répercussions. Le livre Rise of Skywalker Visual Dictionary avait déjà à moitié spoilé ce secret, en écrivant que Calrissian a fondé une famille sitôt la fin du Retour du Jedi mais que sa fille a été kidnappée par le Premier Ordre. Étant donné que c'est exactement le passé que le film propose à Jannah puisqu'elle est une ancienne stormtrooper (matricule TZ-1719). Rey, Finn et Poe s'embrassent, célébrant leur victoire sur le Premier Ordre. Après la célébration, Rey visite la maison d'enfance abandonnée de Luke sur Tatooine et enterre son sabre laser et celui de Leia, après avoir construit le sien. Un passant lui demande son nom; comme les esprits de Luke et Leia regardent, elle répond, "Rey Skywalker". Elle et BB-8 regardent ensuite les deux soleils de Tatooine, tout comme Luke le faisait quand il était jeune homme - mais maintenant, ils se lèvent et ne se couchent pas.
 
Star Wars : L’Ascension de Skywalker, un film entre ravissement et déception mais une belle conclusionIl reste difficile de reprocher à J. J. Abrams d'avoir réalisé un film pour les fans. L'Ascension de Skywalker s'envisage aussi comme un film de fan, mais son principal problème est qu'il ne s'envisage pas comme un film. Face à la mission de conclure une histoire aussi imposante, il a choisi d'y apporter autant de réponses que possible tout en guidant sans relâche son spectateur. Quitte à trop le prendre par la main. C'est ainsi que “The Rise of Skywalker” devient petit à petit un conte pour les enfants de 1977. Comme J.J. Abrams en somme. Les bons sentiments sont de mise tout comme le manichéisme, certes toujours présents dans l'univers de la saga mais ici poussés à leur limite. Le réalisateur paraît chercher à tout prix une fin heureuse, comme pour ramener le spectateur à la fin de l'épisode VI, celui qui concluait la trilogie originelle. Celle avec laquelle il a grandi. Star Wars 9 offre donc une fin épique, touchante et dense à l'ère Skywalker. C'est un récit sombre, dramatique, mais plein d'espoir que signe ici J.J. Abrams. Le long-métrage donne aussi des réponses aux questions qui auront agité les fans sur les forums depuis la sortie du Réveil de la Force (Épisode VII) : l'identité de Rey, la rédemption de Kylo Ren, la fin du conflit entre les Jedi et les Sith. Le film a cependant essuyé de nombreuses critiques négatives de la part des médias et quelques fans. Certains sont même allés jusqu'à dire que cet ultime volet de l'arc Skywalker est le pire film Star Wars. De l'autre côté, nous avons ceux qui ont acclamé le long-métrage et le considèrent comme une conclusion honorable pour la saga. De son côté, J.J. Abrams a décidé de ne pas s'offusquer des critiques cinglantes à l'encontre de son film. Le réalisateur est même allé jusqu'à donner raison à ses détracteurs : «nous savions que lorsque nous avons commencé, quelle que soit la décision que nous prendrions, que ce soit en matière de design, la musique, une décision concernant la narration... Elle ferait plaisir à certains et rendrait furieuses d'autres personnes. Et ils ont raison !» Et quant aux accusations de fan service, la monteuse de L'Ascension de Skywalker Maryann Brandon les assume totalement : "écoutez, bien sûr qu'il y a du fan service, si on n'avait pas fait plaisir aux fans on aurait eu droit à des : 'ça ne respecte pas l'histoire de Star Wars et tout ce que ça signifie...'". De plus, Chris Terrio, coscénariste de "Star Wars: L'Ascension de Skywalker" avec J.J. Abrams, révèle qu'il aurait préféré voir l'ultime volet de la saga intergalactique divisé en deux parties. "Il y a beaucoup d'intrigues dans L'Ascension de Skywalker et en tant que scénariste, vous voulez toujours des scènes qui laissent les intrigues respirer davantage. S'il y avait eu un moyen de le faire, diviser le film en deux aurait été un rêve." Chris Terrio poursuit : "On aurait pu écrire sur ces personnages à l'infini. Il y a tant d'histoire qui a été laissée de côté. J'aurais aimé qu'on puisse faire deux parties, mais George Lucas a toujours dit que la saga comporterait neuf films. C'était sa taille naturelle et excepté quelques discussions initiales sur le sujet, nous n'avons jamais vraiment poursuivi cette conversation. Bien sûr, en tant que scénariste, ça brise le c½ur de laisser des choses de côté dont on sait que ça aurait donné plus de profondeur et de nuance à l'histoire et plus de choses à faire aux personnages. A titre personnel, sans parler au nom du studio, j'aurais aimé qu'il y ait une Partie 1 et une Partie 2". Et contre toute attente, John Boyega, l'ancien Stormstrooper Finn, a pris la défense du dernier volet de la saga, L'Ascension de Skywalker. Particulièrement descendu dans la presse et par les fans pour ses nombreuses incohérences scénaristiques (le retour de Palpatine, entre autres) et la faiblesse de ses personnages, John Boyega n'a pas hésité à défendre l'opus réalisé par J. J. Abrams sur Twitter, en réponse à un internaute qui qualifiait le film "d'embarrassant". "Embarrassant ? LOL, tu aimerais qu'il le soit, écrit-il. C'est un film très satisfaisant, avec quelques déceptions, mais au bout du compte ce n'est pas très grave. On est tous passés à autre chose..." Mais Boyega n'est pas le seul à prendre la défense de l'½uvre de J. J. Abrams. Comme lui, Daisy Ridley (Rey) est montée au créneau il y a quelques semaines, expliquant que l'impopularité du film avait quelque chose à voir avec des articles relayés sur les réseaux sociaux. "C'était impossible de me rendre sur les réseaux sociaux en janvier sans tomber sur un article lié à Star Wars. Je lisais certains titres et me disais 'Oh mon Dieu, c'est tellement navrant.'", expliquait-elle dans un podcast d'Entertainment Weekly. Elle a aussi déclaré qu'elle était totalement satisfaite du sort qui était réservé à son personnage : "Pour moi, la beauté de cet épisode IX, c'est qu'il se termine avec beaucoup d'espoir et de possibilités", a-t-elle ainsi répondu lorsqu'on lui a demandé si elle souhaiterait explorer l'avenir de Rey. Je pense simplement que c'était la fin parfaite pour Rey. La grande bataille se trouvait dans les épisodes VII, VIII et IX. Je pense qu'elle doit probablement être en train de courir en pleine forêt quelque part et passer du bon temps. (...) Je suis totalement, totalement satisfaite par la manière dont l'histoire se termine. Je ne vois pas ce qu'elle aurait pu faire de plus." Au-delà de la simple réception critique, les chiffres sont sans appel. L'Ascension de Skywalker a rapporté 1,07 milliard de dollars dans le monde, alors que Les Derniers Jedi atteignait 1,3 milliard et que Le Réveil de la Force dépassait les 2 milliards. Même s'il a eu moins de succès que les précédents, Stars Wars 9 : L'Ascension de Skywalker conclut malgré tout brillamment la saga et J.J. Abrams rend un bel hommage à la saga.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces articles qui m'ont beaucoup aidé : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Star_Wars:_The_Rise_of_Skywalker, https://starwars.fandom.com/wiki/Jannah, https://www.allocine.fr/film/fichefilm-215094/secrets-tournage/, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18688413.html, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18686781.html, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18688966.html, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18689041.html, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18694838.html, https://www.cbr.com/the-rise-of-skywalker-every-major-revelation-from-the-movie-novelization/, https://www.ecranlarge.com/films/news/1166003-star-wars-lascension-de-skywalker-le-roman-tire-du-film-a-leve-le-voile-sur-un-gros-mystere, https://www.fredzone.org/star-wars-lepisode-xi-sera-le-dernier-film-pour-j-j-abrams-878, https://www.huffingtonpost.fr/entry/star-wars-9-critique-jj-abrams_fr_5df8eebee4b03aed50f5e993, https://www.linternaute.com/cinema/star-cinema/2422903-j-j-abrams-je-vais-probablement-m-arreter-la-avec-star-wars/, https://www.imdb.com/title/tt2527338/plotsummary?ref_=tt_stry_pl, https://www.melty.fr/star-wars-9-selon-j-j-abrams-le-retour-de-palpatine-etait-prevu-des-le-debut-a699607.html, https://www.premiere.fr/Actualites-DVD/News-Actualites-DVD/Que-reste-t-il-de-Star-Wars-9-six-mois-apres-, https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Star-Wars-9-la-monteuse-confirme-que-le-film-a-ete-termine-dans-la-precipitation, https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Star-Wars-9-John-Boyega-Finn-prend-la-defense-du-film-de-J-J-Abrams
82, https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Pour-JJ-Abrams-l-erreur-des-Derniers-Jedi-a-ete-de-dire-aux-fans-Tout-ca-n-a-pas-d-importance, https://www.programme-tv.net/news/evenement/star-wars-star-wars/245763-daisy-ridley-raconte-le-tournage-epuisant-dune-scene-de-star-wars-9-jai-cru-ne-jamais-men-sortir/, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-9-une-conclusion-emouvante-et-palpitante-de-l-ere-skywalker-7799727600, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-9-les-9-mysteres-de-la-saga-resolus-dans-l-ascension-de-skywalker-7799734875, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-9-les-9-questions-qui-demeureront-des-mysteres-a-jamais-7799749057, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-9-que-signifie-la-scene-finale-de-jannah-et-lando-calrissian-7799751539, https://www.rtl.fr/culture/cine-series/star-wars-9-pourquoi-kelly-marie-tran-rose-a-aussi-peu-de-scenes-77998033, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-9-que-racontait-le-scenario-alternatif-du-realisateur-originel-du-film-7799909334,
https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-9-vador-rey-luke-ce-qu-on-aurait-du-voir-dans-le-film-originel-7799956213, et https://www.sortiraparis.com/loisirs/cinema/articles/189814-star-wars-9-lascension-de-skywalker-deja-en-vod-a-l-achat-et-en-location.
 
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#Posté le mercredi 27 janvier 2021 05:26

Modifié le mercredi 27 janvier 2021 05:59

Christopher Plummer, un acteur aux nombreux rôles avec un certain humour

Nous allons rendre hommage aujourd'hui à Christopher Plummer qui était l'un des doyens du cinéma mondial. L'acteur canadien Christopher Plummer, révélé par le film musical La Mélodie du bonheur en 1965, comptait soixante-quinze ans de carrière, entamée à la fois en anglais et en français, et avait dû attendre l'âge vénérable de 82 ans pour décrocher son premier Oscar, en 2012, pour un second rôle aux côtés d'Ewan McGregor et de la Française Mélanie Laurent dans Beginners. Il reste à ce jour l'acteur le plus âgé à avoir remporté la précieuse statuette dorée.
 
Christopher Plummer, un acteur aux nombreux rôles avec un certain humourLe nom de Christopher Plummer reste paradoxalement peu connu du grand public, bien qu'il ait joué dans plus d'une centaine de films. Port altier, voix profonde, haute stature (1 mètre 79), Arthur Christopher Orme Plummer avait tout pour être anglais et jouer Shakespeare – il était en fait canadien, né à Toronto. Christopher Plummer entame sa carrière sur les planches de Toronto, au sein de la "Canadian Repertory Company", dans le début des années 50. Il y interprétera la plupart des grands titres du répertoire classique dans de nombreux festivals, avant de collaborer au "National Theatre" de Laurence Olivier. Il sera dans les années 50 Henry V et Hamlet sur scène, mais aussi Cyrano sur les planches, rempotant ainsi un Tony Award – et continuera sur les planches jusque dans les années 2000 –, avant d'être embauché dans La Forêt interdite de Nicholas Ray (1958) et dans Stage Struck de Sidney Lumet. En 1964, il incarne Commode dans La Chute de l'empire romain d'Anthony Mann. Le rôle qui le propulsa au firmament fut celui d'officier autrichien dans la comédie musicale multi-oscarisée la Mélodie du bonheur (1965) de Robert Wise. Un sparadrap dont il voulut longtemps se débarrasser, lassé qu'on lui rabâche le film en interview («personne ne semble se soucier des films que je préfère») et parce qu'il découvrit après coup avoir été doublé dans les scènes de chant («la seule raison d'avoir fait ce fichu truc était de pouvoir faire une comédie musicale»).
 
Christopher Plummer, un acteur aux nombreux rôles avec un certain humourDès lors, l'acteur collabore avec les plus grands metteurs en scène et nombre des longs métrages dans lesquels il s'illustre deviennent des classiques du septième art. Dans la centaine de films à mettre au crédit de Christopher Plummer, l'acteur incarne régulièrement des personnages historiques. Il sera ainsi le Maréchal Rommel dans La Nuit des généraux d'Anatole Litvak (1967), l'aviateur Colin Harvey dans La Bataille d'Angleterre de Guy Hamilton (1969), et le Duc de Wellington dans Waterloo de Serguei Bondartchouk (1970). Après un passage par la comédie en 1974 avec Le Retour de la panthère rose de Blake Edwards, sa distinction née le rend idéal en Rudyard Kipling dans l'Homme qui voulut être roi (1975) de John Huston («il ne dirigeait jamais les acteurs et m'a seulement dit «ôte la musique de ta voix». Extraordinaire»), en Sherlock Holmes contre Jack l'Eventreur dans Meurtre par décret (1979),  avec Quelque part dans le temps en 1980 et L'oeil du témoin en 1981 il montre une inflexion vers les films dramatiques, avant un retour à la comédie en 1990 avec Tout pour réussir de John Boorman, avant de revenir durant l'année 2004 avec des blockbusters, puisqu'il incarne le philosophe Aristote dans Alexandre d'Oliver Stone et figure au générique de Benjamin Gates et le trésor des Templiers, tandis qu'en 2009, le comédien s'essaye au doublage d'animation pour Là-haut en 2009, dans lequel il donne sa voix au personnage de Charles Muntz, puis récidive en prêtant ses cordes vocales au "numéro 1" de Numéro 9 la même année.
 
Christopher Plummer, un acteur aux nombreux rôles avec un certain humourPuis, il retourne vers un ton plus dramatique à l'âge de 83 ans comme le riche patriarche de familles meurtrières dans Millenium : les Hommes qui n'aimaient pas les femmes (2011) de David Fincher, il est notamment le premier rôle de Remember d'Atom Egoyan (2015), l'histoire d'un vieil homme, survivant de l'Holocauste, qui parcourt les États-Unis pour se venger d'un passé qu'il ne cesse d'oublier, il donne également la réplique à Al Pacino dans Danny Collins (2015), et il aime aussi l'exercice du doublage puisque sa voix plane notamment au dessus de Howard Lovecraft & the Frozen Kingdom (2016) ou The Star (2019), il campe également Ebenezer Scrooge dans le biopic sur Charles Dickens, The Man Who Invented Christmas (2017),  ou un rôle aux côtés de Daniel Craig et Chris Evans d'À couteaux tirés (2019) de Rian Johnson. Après que Christopher Plummer ait remplacé au pied levé Kevin Spacey dans Tout l'argent du monde (2017) de Ridley Scott, la blague récurrente était que le vétéran pouvait se substituer à tout acteur ayant des soucis avec la justice. «Pourquoi ne pas me faire jouer Roseanne ?» s'amusait-il dans The Guardian lorsque la série dut se passer de sa star mise en cause pour ses tweets racistes.
 
Christopher Plummer, un acteur aux nombreux rôles avec un certain humourIl est même insubmersible, pétillant en «empereur de l'espace» dans le nanar spatial italien Starcrash (1978) de Luigi Cozzi («je serais prêt à faire du porno pour aller à Rome. Y aller fut la meilleure chose de ma vie. J'y suis resté trois jours», dira-t-il). Ridley Scott disait que Plummer était un «vrai livre à colorier». D'où aussi cette ubiquité au service de l'ambiguïté, comme Klingon dans Star Trek VI : Terre inconnue (1991), gardien de prison raciste dans Malcolm X (1992) de Spike Lee, un directeur de maison d'édition dans Wolf (1994), un docteur dans L'Armée des 12 singes (1995), journaliste star dans Révélations (1999) de Michael Mann, avocat d'affaires dans Syriana (2006) de George Clooney, un paquet de rôle de médecins et aussi des films plus oubliables genre Dracula 2000. Mais ce travailleur consciencieux ne se plaignait jamais : «Jouer n'est jamais ennuyeux.» Lorsque The Guardian lui demandait quel acteur pourrait jouer son rôle dans un biopic de Christopher Plummer, il citait un acteur auquel on ne pensait pas forcément : «Colin Farrell, parce qu'il est désespéré et qu'il peut jouer n'importe quoi.» Christopher Plummer sur le petit écran, avait surtout participé à des téléfilms de prestige, décrochant cinq nominations aux Emmy Awards et deux trophées pour la mini-série Arthur Hailey's The Moneychangers (1976) et pour sa voix dans la série animée The New Adventures of Madeline (1994).  Il a tourné jusqu'au bout, tenant un rôle l'an dernier dans le film de guerre The Last Full Measure (sorti en France en VOD en avril 2020).
 
Christopher Plummer, un acteur aux nombreux rôles avec un certain humourChristopher Plummer s'est éteint à son domicile du Connecticut à l'âge de 91 ans, a annoncé son agent, vendredi 5 février, dans le nord-est des États-Unis, est mort aux côtés de son épouse Elaine Taylor, avec laquelle il était marié depuis cinquante-trois ans. Rian Jonhson, réalisateur de À couteaux tirés, a salué "une légende qui adorait son art et était un gentleman absolu". "Je suis tellement chanceux d'avoir partagé un plateau avec lui", a ajouté Rian Johnson, tout comme l'acteur John Cusack qui l'avait croisé sur le tournage de La Main au collier en 2005. Pour George Takei, le mythique Monsieur Sulu de la saga historique Star Trek, "La mélodie du bonheur sonne tristement aujourd'hui". Il avait croisé ce "géant de la scène et du petit écran" sur Star Trek 6, où Plummer incarnait un général borgne klingon, espèce extraterrestre belliqueuse emblématique de cet univers de science-fiction.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18685139.html, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/l-acteur-canadien-christopher-plummer-star-de-la-melodie-du-bonheur-est-mort_4285435.html, https://www.liberation.fr/culture/cinema/christopher-plummer-acteur-studieux-20210205_YW5E5X4ZIVCBHMXCS426IT3X3E/, et https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Christopher-Plummer-est-mort-lacteur-de-La-Melodie-du-Bonheur-avait-91-ans.
 
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#Posté le mardi 09 février 2021 07:54

Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écran

Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écranIlya Salkind a eu l'idée d'un film de Superman en 1973 et après un processus difficile avec DC Comics, les Salkinds et Spengler ont acheté les droits du personnage l'année suivante. Les producteurs ont estimé qu'il était préférable de filmer Superman et Superman II dos à dos et pour faire un accord de ramassage négatif avec Warner Bros. William Goldman a été approché pour écrire le scénario, tandis que Leigh Brackett a été envisagé. Ilya a finalement embauché Alfred Bester, qui a commencé à écrire un traitement cinématographique. Les producteurs pensèrent d'abord à Steven Spielberg pour la réalisation de Superman, mais ils hésitèrent devant le salaire qu'il demandait. Ils attendirent en fait de voir les résultats qu'il allait avoir avec Les Dents de la mer, mais ensuite Spielberg se tourna vers d'autres projets et Richard Donner, auréolé de son succès de La Malédiction en 1976, reprit la main, après que les producteurs eurent proposé le poste à Guy Hamilton. Mario Puzo, auteur du film Le Parrain de Francis Ford Coppola, fut engagé comme scénariste. Les Salkinds voulaient que le film soit une comédie loufoque ayant sans doute pour modèle le TV film de 1975 sur CBS, intitulée, It's a Bird... It's a Plane... It's Superman!, qui est une adaptation télévisée de la comédie musicale campy de 1966 à Broadway avec Davild Wilson dans le rôle de Clark Kent / Superman et Lesley Ann Warren dans rôle de Lois Lane, dont l'intrigue de ce spécial musical tourne autour des efforts de Superman pour vaincre le Dr Abner Sedgwick, un scientifique décrocheur du prix Nobel dix fois qui cherche à venger le rejet par le monde scientifique de son génie en tentant de détruire le symbole du bien dans le monde, de plus, Superman entre en conflit romantique avec Max Mencken, chroniqueur pour le journal Daily Planet, qui n'aime pas l'attirance de Lois Lane pour Superman, cette version qui comportait de nombreuses coupures importantes par rapport à la comédie musicale, une nouvelle distribution et la musique a été rescapée pour ressembler davantage à la musique populaire de l'époque, mais les critiques ont fait un panoramique sur la spéciale et les téléspectateurs se sont plaints du fait qu'il manquait l'énergie de la comédie musicale originale de Broadway, tandis que Donner voulait faire un film qui prenne son histoire au sérieux. Donner a donc embauché Tom Mankiewicz pour réécrire le script, ajuster le ton et recentrer la structure pour amaigrir le script trop lourd de 500 pages.
 
Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écranPaul Newman s'est vu offrir la chance d'assumer l'un des trois rôles principaux  - Superman, Lex Luthor ou Jor-El - avec la promesse d'un salaire de 4 millions de dollars pour la partie qu'il choisit. Cependant, aucun d'entre eux ne l'intéressait. La légende de l'horreur Christopher Lee s'est vu offrir le rôle du général Zod, mais il a dû le refuser, car il venait de déménager à Hollywood pour échapper aux impôts britanniques et Superman se tournait en partie en Grande-Bretagne. Quant à Lois Lane, la production proposa le rôle, dans un premier temps, à Lesley Ann Warren. Et c'est Donner, avec les Salkinds, qui a embauché Christopher Reeve en tant que Clark après avoir testé des centaines d'acteurs connus, comme Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Charles Bronson, Al Pacino, Dustin Hoffman, James Caan et Robert Redford; et des choix hors des sentiers battus, comme la légende de la boxe Muhammad Ali et la superstar de la musique Elton John. La recherche de casting est devenue si désespérée à un moment donné que l'un des producteurs a envisagé de mouler le dentiste de sa femme et a même fait passer un test d'écran au dentiste. Afin de se renforcer pour jouer de manière convaincante Superman, Christopher Reeve a travaillé avec le bodybuilder David Prowse, l'acteur imposant qui a joué la présence physique (mais pas la voix) de Dark Vador dans la trilogie originale de Star Wars. Le nouvel agent de Margot Kidder l'a référée à un réalisateur peu connu nommé Richard Donner suite à son succès de La Malédiction en 1976. Il allait réaliser un film appelé Superman (1978), et elle a auditionné et obtenu le rôle féminin principal de Lois Lane. Superman possédait aussi un casting de stars, avec des personnalités telles que Marlon Brando, Gene Hackman, Ned Beatty, l'ancien enfant star Jackie Cooper dans le rôle de Perry White, et Glenn Ford dans le rôle de Jonathan Kent - à l' exception des deux personnages principaux.
 
Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écranSuperman a été un immense projet pour la Warner qui a consenti un investissement de 45 millions de $, montant très important pour l'époque, mais il est vrai que l'attente du public était forte du fait du succès du personnage dans la bande dessinée américaine de Jerry Siegel. Le tournage dura 19 mois, avec 11 équipes de tournage, et plus de 1000 techniciens répartis sur trois continents, longueur qui tient au fait que Donner et Lester se soient partagés la réalisation et que les images du deuxième opus aient été tournées durant cette période. Ainsi, trois ans et demi de préparation ont été nécessaires au total, et le tournage dura un an et demi, entre les studios en Angleterre et les extérieurs à New York, au Nouveau-Mexique et au Canada. Il se déroulait à New York pendant la fameuse panne d'électricité de la ville en 1977. Le New York Daily News n'a pu continuer à publier que pendant la période d'interdiction parce que les producteurs ont laissé le journal utiliser leurs générateurs. Avec seulement 10 minutes de temps d'écran filmées sur 12 jours, Marlon Brando qui a rejoint le tournage en 1975 a eu un sacré salaire pour être le père de Superman. Il a reçu des honoraires fixes de 3,7 millions de dollars ainsi qu'un pourcentage du montant brut du box-office du film, ce qui a abouti à un total de 14 millions de dollars. Bien qu'il ait finalement été payé plus d'un million de dollars par jour, Brando a toujours eu le sentiment qu'il était court-circuité et a tenté de poursuivre les producteurs pour 50 millions de dollars supplémentaires, c'est pourquoi il n'apparaît pas dans la suite. Comme d'habitude, Marlon Brando était un cauchemar avec lequel travailler sur Superman. Il a refusé d'apprendre son dialogue, disant à Richard Donner que c'était le seul moyen de garder sa performance authentique, donc ses lignes devaient être écrites sur la couche de bébé Kal-El pour qu'il puisse les lire pendant que les caméras tournaient. C'était l'idée de Brando - suggérée avec désinvolture - que le logo «S» de Superman soit un blason familial. Ceci est maintenant accepté et a depuis fait partie des bandes dessinées. La seule caractéristique physique de Lex Luthor est qu'il est chauve. Mais Gene Hackman a refusé de se raser la tête pour le rôle. Il a même refusé de porter une casquette chauve dans la plupart de ses scènes, c'est pourquoi Lex a les cheveux pleins pendant la majeure partie du film. Au lieu de cela, Hackman a décidé que le personnage porterait un tas de perruques pour laisser entendre qu'il était chauve en dessous. C'est comme si un acteur du casting du Joker refusait de porter du maquillage de clown. Les premiers tests d'écran pour le vol de Superman semblaient terribles, et les producteurs ne pouvaient pas comprendre pourquoi jusqu'à ce que Christopher Reeve tourne la première scène de vol du personnage. En tant que pilote de planeur expérimenté, il était familier avec l'aérodynamique et déplaçait son corps pour indiquer quand Superman tournait. Soudainement, le vol de Superman avait l'air beaucoup plus crédible et les producteurs ont réalisé ce qui manquait dans les images de test.
 
Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écranRichard Donner porte enfin à l'écran les aventures du célèbre justicier volant Superman en 1978, un des plus grands succès de l'histoire du septième art. Alliant divertissement et efficacité, le film de Donner est patient, se concentrant plus souvent sur les petits moments qui forment le chemin d'une personne dans la vie plutôt que sur ses batailles les plus farfelues. Et dans sa structure de type tryptique, qui rompt l'approche en trois actes du film en faveur d'une approche «trois mondes de Superman», nous voyons comment Krypton, Smallville et Métropolis agissent chacun comme une maison pour Clark Kent, toujours en formation. La question n'est pas : «Clark deviendra-t-il Superman ?», C'est «À quel point Superman peut-il vraiment faire du bien?» . Superman a établi un format de film de super-héros standard traitant de son histoire d'origine : origine du héros, puis introduction de l'ennemi, de son intérêt amoureux et d'autres personnages importants (ce qui ne s'est souvent pas produit une fois dans les bandes dessinées), puis le 1er conflit. Le film commence sur Krypton, avec le brillant scientifique Jor-El (Marlon Brando) condamnant un trio de méchants traîtres à passer l'éternité dans la Zone Fantôme. Après cette scène, le film suit les origines de Superman - l'explosion de Krypton, le voyage de bébé Kal-El dans l'espace, obtenant son nom adoptif de Clark Kent et la première apparition de Superman - avant qu'il ne devienne un journaliste aux manières douces pour le Daily Planet en tant que Clark, il sauve Lois Lane (Margot Kidder) et d'autres en tant que Superman, et doit enfin arrêter un complot du "plus grand esprit criminel de notre temps" autoproclamé, Lex Luthor (Gene Hackman), pour détruire la côte ouest. Enfin, le compositeur John Williams a fourni une grande partition qui a donné un ton héroïque puissamment majestueux à l'histoire, même s'il n'a pas pris lui-même trop au sérieux cette partition qu'il a faite avec beaucoup de plaisir. Le film très réussi triomphe au box-office et reste à ce jour une référence parmi les films de super-héros.
 
Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écranAprès Superman, Richard Donner avait préparé de nombreux éléments pour la suite du film, Superman II avec la fin de l'inversion temporelle scénarisée prise pour compléter et réaliser Superman une fois que le film avait été identifié comme une priorité en vue de reconstituer une fin alternative au 2e film plus tard, mais il a été licencié par les producteurs Alexander et Ilya Salkind au début de la production, a après avoir tourné plusieurs scènes de Superman II dont il ne sera pas crédité. Une partie des plans ont été tournés en même temps que l'original en 1978, avec les acteurs qui devaient être présents lors du deuxième épisode, comme Gene Hackman ou, évidemment, Christopher Reeve. Ce procédé procure aux deux films une impression de continuité. La raison est que ce dernier a exigé que son éditeur de confiance Stuart Baird fasse partie de l'accord. Cela a posé un problème pour Ilya Salkind car son ami John Victor-Smith, qui avait une relation de travail avec les Salkinds sur Les Trois Mousquetaires (1973) et Le retour des Mousquetaires (1989), était déjà engagé pour terminer le deuxième film. La décision de le retirer de la série de films, prise par les producteurs Alexander Salkind et Ilya Salkind, a été largement considérée par de nombreux fans comme une énorme erreur de la part des Salkinds, car les films ultérieurs de Superman dirigés par leur réalisateur préféré Richard Lester ont été perçus comme étant de moins bonne qualité et ont rapidement abouti une spirale descendante de la popularité de la série. Donner a reçu un télégramme lui disant que ses services n'étaient plus nécessaires. «J'étais prêt à monter dans un avion et à tuer», se souvient-il des années plus tard, «parce qu'ils m'éloignaient mon bébé».
 
Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écranLe réalisateur Richard Lester ne souhaitait pas le look épique que Richard Donner avait donné à Superman (1978), disant qu'il ne voulait pas faire "le truc de David Lean". Lester a décidé de supprimer la plupart des images du directeur de la photographie primé aux Oscars Geoffrey Unsworth et a embauché le directeur de la photographie du réalisateur Michael Winner, Robert Paynter, pour créer un style qui évoquerait les racines de Superman dans les comics. Lester, Paynter et le caméraman Freddie Cooper a remplacé la caméra glissante d'Unsworth par un panoramique horizontal et un cadrage statique pour évoquer des comics, par des cadres statiques remplis de personnes et d'objets. De même, la composition des plans que le trio a développés pour Superman II (1980) avait des objets et des personnes entassés dans le cadre. Pour souligner davantage la composition du comics, l'action a été photographiée sous un angle, pour donner au film la planéité souhaitée. En revenant aux techniques du début de l'ère sonore, les films de Lester avaient toujours été tournés avec trois caméras filmant l'action simultanément; deux caméras pour les gros plans, une pour le plan de loin. La technique de Lester s'est ajouté au  mécontentement sur le plateau causé par le départ de Donner. Margot Kidder ne l'aimait pas particulièrement, elle était très malheureuse pendant le tournage, alors que son mariage avec Thomas McGuane se terminait, elle manquait au réalisateur original Richard Donner et savait qu'elle était très bien payée pour faire un peu de travail. Lorsque John Williams, le compositeur oscarisé de la bande originale de Superman (1978), a vu les ébauches de Superman II (1980) du réalisateur Richard Lester, il a décidé qu'il ne pouvait plus s'engager dans le projet en raison de la direction qu'il avait prise, et parce que Richard Donner venait d'être renvoyé. Le consultant créatif Tom Mankiewicz et le monteur Stuart Baird ont refusé de revenir pour ce film, en soutien à Richard Donner. Cependant, Mankiewicz était toujours crédité pour cela. Eve Teschmacher a disparu du scénario après qu'elle et Lex Luthor aient quitté la forteresse de la solitude, et son absence du reste du film n'est jamais expliquée. Cela est dû aux scènes de Valerie Perrine filmées par Richard Donner, qui a été renvoyé de la suite avant la fin. Gene Hackman (Lex Luthor), Ned Beatty (Otis), Valerie Perrine (Eve Teschmacher) et E.G. Marshall (Le président) ont été les seuls acteurs à ne pas participer aux retournages du film sous la direction de Richard Lester.
 
Superman I et II, ou comment les super-héros ont enfin percé le grand écranEt on arrive tant bien que mal au film sorti en salle en 1980, où le général Zod et ses deux alliés, des criminels condamnés de la planète natale de Superman, Krypton, sont accidentellement libérés de la zone fantôme. (Leur emprisonnement est la scène d'ouverture de Superman). Le trio arrive sur Terre, impatient de conquérir la planète - et Zod est trop heureux de découvrir que le fils de Jor-El est toujours en vie. Au milieu de ses batailles avec Zod, la relation de plus en plus romantique de Superman avec Lois Lane est également explorée plus avant. Richard Lester - qui a admis n'avoir jamais lu de comics dans sa vie, a  juste terminé le film, et pour garder Donner hors de la boucle, ils ont refilé une grande partie du film sous direction afin qu'il puisse obtenir le seul crédit de celui-ci. Bien que le résultat ait été largement considéré comme satisfaisant, les acteurs et l'équipe étaient en colère contre cette décision et beaucoup ont refusé de retourner travailler sur Superman III. Les demandes de Marlon Brando de recevoir le même pourcentage de coupe pour le film deux que pour le 1er film, quelle que soit la quantité de séquences précédentes utilisées, ont exacerbé la position des Salkinds pour au moins s'éloigner d'un projet de cinq ans, à ce moment-là, avec un profit comme Superman: Le film qui remboursait toujours non officiellement ses créanciers. Comme le succès, est au rendez-vous, cela permettra à Lester de tourner un troisième opus de la saga. Une attitude de non-flexibilité de la part de Brando et de Donner a vu les deux retirés de la série jusqu'en 2006, date à laquelle la version définitive (ou du moins aussi proche que possible) du film de Donner, simplement intitulée Superman II: The Richard Donner Cut est sortie en le 28 novembre 2006 à la même date que la sortie en DVD de l'estival Superman Returns. Dans une interview en 2004, Margot Kidder a affirmé que Richard Donner avait tourné suffisamment de scènes pour faire sa propre coupe du film, et que les images inutilisées se trouvaient «quelque part dans un coffre-fort». Un site Web a lancé une pétition pour que Warner Brothers autorise et sponsorise la coupe de ce film par Donner. La version définitive (ou du moins aussi proche de la version définitive que possible) du film de Donner, simplement intitulée Superman II: The Richard Donner Cut est sortie en 2006. Les images comprennent des images inédites de Marlon Brando, une nouvelle ouverture, une nouvelle fin et environ 83% des images de Donner. Certaines images de Richard Lester ont été utilisées pour relier les détails. Michael Thau, le rédacteur en chef de la coupe de Richard Donner a également fait un usage mineur de CGI. Cependant, il n'a pas créé de méchants CGI afin de compléter les "méchants qui règnent sur la scène mondiale" qui était dans le script original, mais n'a jamais été tourné par Donner. En décembre 2006, Richard Donner a contribué à nouveau au mythe de Superman, collaborant cette fois avec l'écrivain Geoff Johns sur un arc narratif pour Action Comics intitulé "Last Son".
 
Finalement, le futur réalisateur de L'Arme Fatale 5, Richard Donner vient de discuter avec The Telegraph au sujet de sa (longue) carrière et de la mode des films de super-héros qu'il a amorcée en 1978 avec Superman (incarné à l'époque par Christopher Reeve). Visiblement, le réalisateur de 90 ans a une vision assez claire de ce que devrait être une adaptation réussie sur grand écran. En fait, il n'est fan que des adaptations légères à la manière du Wonder Woman de Patty Jenkins qui véhiculait selon lui "la même émotion" que son Superman. De fait, il se range derrière l'avis de Kevin Feige qui avait déclaré sa flamme au premier Superman et conseillait d'ailleurs aux réalisateurs de franchises de s'en inspirer : "Je sais que ce sont de super personnages (...) Je n'ai pas peur de le dire : le Superman de Richard Donner est toujours la voie qu'on devrait tous suivre. Tout est là." Et Richard Donner de préciser sa pensée quant aux films actuels avec des super-héros : "Il y a tellement de gens qui font des super-héros si cyniques, c'est déprimant. Quand ils sont sombres, mornes et sont en colère contre eux-mêmes et contre le monde, je ne les trouve pas divertissants."  C'est simple, pour Donner, "un film de super-héros, c'est fait pour rêver et s'évader, pas pour être réaliste et torturé".
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://dc.fandom.com/wiki/Richard_Donner, https://en.wikipedia.org/wiki/Superman_(1978_film), https://lostmediaarchive.fandom.com/wiki/It's_a_Bird,_It's_a_Plane,_It's_Superman!_(Lost_1975_Musical)">https://lostmediaarchive.fandom.com/wiki/It's_a_Bird,_It's_a_Plane,_It's_Superman!_(Lost_1975_Musical), https://screenrant.com/dc-superman-1978-movie-behind-scenes-facts-christopher-reeve/, https://superman.fandom.com/wiki/Richard_Donner, https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-1907/biographie/, https://www.allocine.fr/film/fichefilm-878/secrets-tournage/,  https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=878.html, https://www.allocine.fr/film/fichefilm-915/secrets-tournage/, https://www.comicbookherald.com/superman-1978-finding-the-hero-inside-us/, https://www.dccomics.com/tv/its-a-bird-its-a-plane-its-superman-1975, https://www.imdb.com/title/tt0081573/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.imdb.com/name/nm0452288/bio?ref_=nm_ov_bio_sm,  https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Richard-Donner-le-realisateur-du-premier-Superman-critique-les-films-de-super-heros-actuels, https://www.programme-tv.net/biographie/4611-donner-richard/, https://www.redsharknews.com/superman-ii-is-40-years-old-this-is-the-rollercoaster-story-of-its-production, https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/SupermanTheMovie, et https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/SupermanII.
 
Merci !
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#Posté le jeudi 11 février 2021 07:47

Modifié le jeudi 11 février 2021 08:02

Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-héros

Nous allons voir aujourd'hui, Superman III, un épisode peu mémorable de la saga, et Superman IV, une aventure complètement ratée de l'homme d'acier, qui montre souvent les producteurs se dépêchait de faire des films pour gagner de l'argent le plus rapidement possible sans souci d'une bonne réalisation et d'un bon scénario.
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosSuperman III est le troisième film de Superman sorti en 1983. Avec Richard Lester, qui a terminé Superman II après que Richard Donner a été renvoyé à la suite d'une litanie de désaccords avec les producteurs désormais pleinement aux commandes, ce film avait un ton nettement plus comique que les tranches précédentes, ce qui n'a pas conduit à des critiques favorables. Christopher Reeve, Jackie Cooper, Marc McClure et Margot Kidder sont rejoints par les nouveaux membres de la distribution Annette O'Toole, Annie Ross, Pamela Stephenson, Robert Vaughn et Richard Pryor. Le film était le dernier film Superman produit par Alexander Salkind et Ilya Salkind. Le titre original était "Superman vs Superman". Les producteurs de Kramer contre Kramer (1979) ont menacé de poursuivre en justice, refusant de croire l'explication des Salkinds selon laquelle il s'agissait d'une pièce de théâtre sur divers "Superman vs..." Finalement, Peter Spengler a suggéré que "Superman III" serait un titre plus sensé de toute façon, et la question a été abandonnée.
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosLe producteur Ilya Salkind a initialement écrit un scénario pour le film qui comprenait Brainiac, Mister Mxyzptlk et Supergirl, mais le studio Warner Bros a rejeté l'idée. Dans cette première conception, Brainiac avait trouvé Kara Zor-El un peu de la même manière que les Kent avaient découvert Kal-El quand il était bébé dans Superman (1978). Avec Mister Mxyzptlk, Brainiac aurait combattu Superman. Au fur et à mesure que l'histoire progressait, Brainiac découvrit que Kara développait des sentiments romantiques pour l'homme d'acier et que le méchant Superman, qui apparaît dans Superman III, aurait été contrôlé par Brainiac! En fin de compte, Kara aurait sauvé Clark et le duo aurait fait équipe en tant que Superman et Supergirl contre Brainiac et Mister Mxyzptlk. Warner Bros a créé son propre film mettant en vedette Richard Pryor. Le scénario réorganisé a réduit Brainiac à devenir le diabolique «ordinateur ultime» du film. Malgré le succès du film, les fans ont été déçus. La proposition rejetée de Salkind a ensuite été publiée en ligne en 2007, en particulier avec la performance de Pryor diluant le ton sérieux des films précédents, ainsi que la controverse sur la représentation du mauvais Superman. Apparemment fan du personnage, Pryor a partagé avec l'animateur de télévision emblématique Johnny Carson une histoire sur le fait de voir le film Superman et sur la façon dont il aimerait être impliqué. C'est alors que les producteurs ont décidé non seulement d'embaucher Pryor pour Superman III, mais de concevoir le scénario autour de l'acteur comique. Une fois le scénario terminé, Pryor l'a relu et a accepté de jouer dans le film pour 5 millions de dollars. Plus tard, dans son autobiographie intitulée Pryor Convictions and Other Life Sentences (1995), le comédien a admis qu'il n'aimait pas le scénario et n'avait fait le film que pour l'argent. Gene Hackman et Margot Kidder étaient en colère contre la façon dont les Salkinds traitaient le réalisateur qui l'avait embauchée, Richard Donner. Les représailles supposées contre Kidder étaient de réduire un peu son rôle, bien que Kidder ait affirmé plus tard qu'il n'y avait pas de mauvaise volonté des producteurs. Hackman furieux a refusé de participer à Superman III, mais il acceptera de reprendre son rôle de Lex Luthor dans le quatrième et dernier film, dont les Salkinds n'avaient aucun lien. Après avoir perdu Gene Hackman, les producteurs se sont précipités pour trouver un autre Clark Kent alors que Reeve menaçait de ne pas revenir. Kurt Russell, Jeff Bridges et même John Travolta ont été invités à revêtir le costume emblématique de Superman, mais aucun d'entre eux n'était intéressé à jouer le rôle. Quelques jours à peine avant le début du tournage, les Salkind ont décidé Tony Danza. Le réalisateur Richard Lester n'arrivait pas à y croire, et il a fait tout ce qu'il pouvait pour convaincre Reeve de revenir au rôle. Acceptant de faire de nombreux changements de script, Lester a eu de la chance lorsque Reeve a décidé de revenir à la production.
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosDans le film, Clark revient à Smallville pour ses retrouvailles au lycée et retrouve sa vieille amie, Lana Lang (dont l'actrice, Annette O'Toole, a joué la mère Kent dans la série TV Smallville). L'intrigue du film implique la co-star très promue Richard Pryor dans le rôle de Gus Gorman, un savant idiot dont les talents de hacker sont cooptés par le sinistre exécutif Ross Webster (Robert Vaughn) lorsqu'il est surpris en train d'écrémer sa masse salariale. Il aide volontiers les forces du mal – divisant Superman en deux et créant le mauvais Superman avec de la fausse kryptonite et en concevant un supercalculateur qui pourrait être utilisé pour conquérir la planète. Mais il finit par céder et aider Superman, qui a réussi à conquérir son côté obscur, et à le détruire. L'accent est mis sur la comédie et est toujours tourné en dérision dans certains cercles - bien que ce mécontentement ait plus à voir avec l'acrimonie qui se déroule dans les coulisses. Un 'très sérieux' format du  combat entre Superman et la personnalité de Clark Kent (alors que le héros se débat littéralement avec sa nature plus sombre) est largement considéré comme l'une des meilleures performances du film, tandis que Richard Pryor, fan avoué de Superman faisait de son mieux pour rendre justice au film. L'impact le plus important sur le canon était peut-être la réinvention de la relation entre Lana Lang et Superman. Dans les comics, Lana est un personnage de soutien de premier plan pendant plus de 3 décennies à ce stade, mais elle était essentiellement une version adolescente rousse de Lois (dans les histoires de Superboy) ou une version adulte du même acabit dans les histoires de Superman (elle est une journaliste glamour). Le film l'a repeinte comme la girl next door du passé de Clark qui s'intéressait plus à lui qu'à son alter-ego surpuissant. La plupart des histoires depuis ont suivi cette interprétation du personnage.
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosLe film a eu moins de succès que les deux premiers films de Superman, tant sur le plan financier que critique, même si le film a récupéré son budget de 39 millions de dollars. De nombreux fans de la série se sont plaints du fait que l'accent était trop mis sur la comédie, que les méchants étaient trop faibles et que Christopher Reeve jouait essentiellement le second violon de Richard Pryor. Après la sortie de ce film, Pryor a signé un accord avec Columbia Pictures d'une valeur de 40 000 000 $. Les effets spéciaux et la performance de Christopher Reeve en tant que Superman ont été salués. Pourtant, Christopher Reeve n'était pas satisfait du film et a souvent exprimé dans des interviews qu'il détestait la façon dont cela s'est avéré. Il a d'abord juré de ne plus jamais jouer le rôle. Il a été persuadé de faire Superman IV (1987) en échange d'une contribution supplémentaire au scénario... Le roman de William Kotzwinkle publié pour profiter de la sortie du film, comme une sorte de comédie noire, n'était pas écrit pour les enfants et déplu fortement. Le film a eu le droit ensuite à édition télévisée étendue, puis à une version DVD en 2006 rajoutant des scènes coupées.
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosUn quatrième film, Superman IV: : Le Face-à-face, est sorti en 1987. C'était le seul film de la série qui n'impliquait pas Ilya Salkind, mais la Cannon, dirigée par les cousins ​​israéliens Menahem Golan et Yorum Globus qui achetèrent les droits de Superman. Sidney J. Furie a repris la réalisation. Richard Donner a naturellement refusé de participer dans Le Face-à-face. On pensa à Wes Craven, malheureusement, Christopher Reeve et Craven n'étaient pas d'accord sur la direction créative du film. Le studio a regardé Albert Pyun pour diriger le projet, puis s'est tourné sur Sidney J. Furie. Il est largement considéré comme le pire film Superman jamais réalisé.  Christopher  Reeve a rencontré des dirigeants de Warner Bros et de Cannon Group à propos d'un plan d'histoire qu'il a lui-même conçu, dans lequel Superman a été contraint d'intervenir dans la course aux armements nucléaires, et il a eu l'incitation supplémentaire d'un soutien financier pour son prochain film Street Smart (1987) à hauteur de 5 millions de dollars. Jackie Cooper joue le rédacteur en chef du journal bourru Perry White, avec Marc McClure dans le rôle de Jimmy Olsen. Sam Wanamaker joue le magnat du tabloïd David Warfield, le millionnaire qui achète le Daily Planet. Mariel Hemingway est la fille de Warfield, Lacy, le rendez-vous de Clark Kent dans l'appartement de luxe de Lois. La présence créative de Christopher Reeve dans Le Face-à-face a aidé à attirer son ami Gene Hackman à nouveau dans le giron de Superman. Et malgré leur relation plutôt controversée, Kidder a également accepté de rejoindre Reeve sur la photo. Mark Pillow a eu l'honneur de dépeindre le nouveau méchant Nuclear Man dans Superman IV. L'acteur en herbe a pris le rôle dans l'espoir de relancer une carrière similaire à Arnold Schwarzenegger ou Lou Ferrigno. Sa carrure athlétique et musclée l'a aidé à décrocher le rôle après que Clive Mantle a été coupé du film. Sur la photo, les répliques de Nuclear Man ont été doublées par Gene Hackman, donc Pillow n'a jamais parlé sur le film.
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosUn problème de taille va se refléter sur le film, puisque la Cannon, au bord de la faillite, est contrainte de réduire le budget initial de moitié, passant de 36 à 17 millions de dollars. Tous les aspects de la production, des effets visuels aux emplacements étaient modifiés, poussant les Britanniques Milton Keynes et Hertfordshire à faire le tournage respectivement pour New York et Smallville ailleurs pour maintenir le budget à un niveau bas. Même le co-scénariste Mark Rosenthal a déclaré qu'ils «suppliaient» de tourner sur les vrais lieux, mais Cannon a refusé. À l'origine, Superman IV allait présenter un méchant beaucoup plus reconnaissable pour le public à regarder face à l'homme d'acier. Christopher Reeve prévoyait de représenter à la fois Superman et une version Bizarro de lui-même, mais une approche similaire avait déjà été évoquée dans Superman III. Les contraintes budgétaires ont finalement rendu cela impossible, car l'effet complexe de la production de la confrontation sur écran partagé n'était tout simplement pas dans le budget. Ainsi, les cinéastes ont embauché l'acteur Clive Mantle, mais sa scène fut coupée au montage. Perdre près de 20 millions de dollars du budget était sûr d'entraver même les meilleures intentions du film. Et Superman IV avait déjà des problèmes que les caméras ne commencent à tourner. Les séquences de vol cruciales ont pris un coup presque fatal qui s'est malheureusement reflété sur l'écran pour que tout tienne. À l'origine, les producteurs prévoyaient de passer six mois à tourner toutes les scènes de vol compliquées, impliquant Christopher Reeve et les autres membres de la distribution, mais ce temps alloué a été incroyablement réduit à seulement trente jours. Pour le cascadeur John Lees (Flash Gordon, Rien que pour vos yeux, Aliens), le tournage des effets spéciaux pour la bataille lunaire entre Superman et Nuclear Man était vraiment un cauchemar. Le harnais de Lees s'est cassé et il est tombé de plus de 20 pieds, ce qui a conduit à la fin de sa carrière. L'incident a également conduit à une action en justice contre le studio, que Lees a remporté. Il a reçu 250 000 livres.
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosLe film nous montre que Superman (Christopher Reeve) tente de sauver le monde de la destruction nucléaire aux mains de Lex Luthor (Gene Hackman) dans ce film d'action mettant en scène l'homme d'acier. Dans un discours aux Nations Unies, Superman déclare qu'il débarrassera le monde de tout Armes nucléaires. L'archi-méchant Luthor sort de prison obsédé par le meurtre de Superman et crée un adversaire connu sous le nom de Nuclear Man (Mark Pillow). Les deux se battent jusqu'au bout dans divers points de repères de la Terre avant de se battre dans l'espace. Quand Lois Lane (Margot Kidder) invite Superman et Clark Kent à un dîner à deux rendez-vous, les pouvoirs de Superman sont testés pour que les deux hommes puissent être présents. À la fin du film, l'homme d'acier a renvoyé Lex Luthor en prison après avoir vaincu Nuclear Man. Alors que Superman se préparait à s'envoler, il a dit quelque chose d'assez trivial à Lex qui en disait long sans que personne ne le sache à l'époque. Luthor a écouté attentivement Superman a dit "Rendez-vous dans vingt [ans]" avant de s'envoler. Personne ne le savait en 1987, il faudrait près de vingt ans avant que Superman et Lex Luthor se retrouvent sur le grand écran dans Superman Returns (2006) avec l'aimable autorisation de Bryan Singer. Dans  les 45 minutes de film coupé de Superman IV, il y avait une histoire d'amour significative entre Clark Kent et Lacy Warfield (Mariel Hemingway).
 
Superman III et IV, une pente descendante pour le film de super-hérosSuperman IV était en proie à un budget considérablement réduit par rapport aux films précédents de la franchise (avec la permission de The Cannon Group, qui a acheté la franchise après que les Salkinds l'ont vendue en raison de la mauvaise réception de Superman III), et il montre en quantités abondantes de mauvais effets spéciaux tout au long du film. Les retours de Gene Hackman et Margot Kidder au casting n'ont rien fait pour sauver ce film. Il est également remarquable en tant que film le plus court de la série à peine une heure et demie. Une séquence d'action prolongée montre le "prototype" de Nuclear Man, qui ressemble beaucoup au personnage de Bizarro de DC Comics. L'adaptation du comics abordait en fait plusieurs intrigues et scènes supprimées, y compris le prototype raté de Nuclear Man. On parlait de Cannon commençant la pré-production sur Superman V, peut-être sous la direction de Reeve lui-même, mais sous le poids des problèmes financiers, en mars 1989, les cousins ​​Golan et Globus se séparèrent. Heureusement qu'il n'y a pas eu d'autre Superman à ce moment-là. Mais Ilya Salkind a écrit un scénario pour un Superman V, qui aurait vu Kal-El mourir. Il aurait ensuite été ressuscité en La ville de Kandor. Dommage.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé :  https://www.allmovie.com/movie/v140748, https://dc.fandom.com/wiki/Superman_III_(Movie), https://dc.fandom.com/wiki/Superman_IV:_The_Quest_for_Peace_(Movie), https://dcmovies.fandom.com/wiki/Superman_III, https://dcmovies.fandom.com/wiki/Superman_IV:_The_Quest_for_Peace, https://www.flickeringmyth.com/2020/07/how-superman-iv-the-quest-for-peace-killed-the-franchise-and-helped-close-a-studio/, https://www.imdb.com/title/tt0086393/trivia, https://screenrant.com/superman-iii-3-worst-shocking-trivia-facts/, https://screenrant.com/superman-iv-worst-shocking-trivia-facts/, https://superman-anthology.fandom.com/wiki/Superman_III, https://superman.fandom.com/wiki/Superman_III, https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/SupermanIII, et https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/SupermanIVTheQuestForPeace.
 
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#Posté le jeudi 18 février 2021 08:37

Modifié le jeudi 18 février 2021 08:48

Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)

Qui aurait cru en 1977 que le petit conte de fées galactique imaginé par George Lucas allait s'imposer comme l'épopée fantastique la plus populaire de la fin du XXe siècle ? En trois films - "La Guerre des étoiles" (sous-titré "Un nouvel espoir"), "L'empire contre-attaque", réalisé en 1980 par Irvin Kershner et "Le retour du Jedi" de Richard Marquand (1983) - George Lucas a marqué de manière indélébile l'inconscient collectif et façonné un nouveau mythe.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)La prélogie Star Wars avait déjà été pensée avait les équipes de production et en particulier par le créateur de la franchise dès 1981. Plus précisément, d'après The Star Wars Archives: 1995-2005 qui suit le processus de création de la seconde trilogie, une première réflexion à propos des origines de Dark Vador aurait vu le jour sur le tournage du Retour du Jedi selon par l'auteur Paul Duncan. Au moins trois personnes ont appris les détails lors d'une conférence d'histoire pour Le retour du Jedi, dans laquelle le maestro a révélé à Richard Marquand, Howard Kazanjian, et Lawrence Kasdan sa vision des origines d'Anakin Skywalker. La fin du Retour du Jedi présente la rédemption de Dark Vador, du moins aux yeux de son fils Luke Skywalker, et Lucas voulait que cette rédemption soit crédible. Ainsi, il a exposé ce que nous voyons essentiellement dans les années 2005 La revanche des Sith, qui raconte la descente d'Anakin dans la paranoïa aux mains du chancelier manipulateur Palpatine, et sa transformation en méchant défiguré Dark Vador. Il y a quelques différences – le discours original de Lucas semble se dérouler sur une période plus longue que ce qui s'est passé dans le film, la mort de la femme d'Anakin a lieu après toute l'action – mais sinon, la trame de fond d'Anakin est restée à peu près la même quelques années plus tard, il a fallu pour le porter sur grand écran. Bien qu'il y ait une chose amusante à noter : Lucas compare la montée au pouvoir de Palpatine et sa subversion du gouvernement à Richard Nixon, ce qui est une comparaison appropriée, mais certainement liée à l'époque à laquelle cette conversation a eu lieu. Voici le passage complet détaillant le discours de Lucas lors de la conférence d'histoire de cinq jours pour Le retour du Jedi dans Les archives de Star Wars: 1995-2005 : «Anakin Skywalker a commencé à fréquenter l'empereur, qui à ce moment-là, personne ne savait que c'était si mauvais, parce qu'il était un élu. C'était un politicien. Richard M. Nixon était son nom. Il a subverti le Sénat et a finalement pris le relais et il était vraiment mauvais. Mais il faisait semblant d'être un gars vraiment sympa. Le père de Luke est subverti par l'empereur. Il devient un peu bizarre à la maison et sa femme commence à comprendre que les choses vont mal et elle se confie à Ben, qui est son mentor. Lors de ses missions à travers les galaxies, Anakin est parti et a fait son truc Jedi et beaucoup de Jedi se sont fait tuer – et c'est parce qu'ils lui tournent le dos qu'il les tue. Le président se transforme en empereur et la mère de Luke soupçonne que quelque chose est arrivé à son mari. Elle est enceinte. Anakin devient de pire en pire, et finalement Ben doit le combattre et il le jette dans un volcan et Vader est battu. Quand il tombe dans le cratère, il ne reste presque plus rien de lui au moment où les troupes de l'empereur le sortent de la lave. Puis, quand Ben découvre que Vader a été repêché et est aux mains de l'Empire, il s'inquiète. Il retourne vers la femme de Vader et explique qu'Anakin est le méchant, celui qui tue tous les Jedi. Mme Skywalker a eu des enfants, des jumeaux, deux petits bébés de six mois environ. La lignée Skywalker est très forte avec la Force, alors Ben dit : «Je pense que nous devrions protéger les enfants, car ils pourraient peut-être nous aider à réparer le tort que votre mari a créé dans l'univers.» Ben en prend un et le donne à un couple là-bas sur Tatooine et il prend sa petite cachette dans les collines et il le regarde grandir. Ben ne peut pas élever Luke lui-même, car c'est un homme recherché. Leia et la mère de Luke se rendent à Alderaan et y sont emmenés par le roi, qui est un ami de Ben. Elle meurt peu de temps après et Leia est élevée par ses parents adoptifs. Elle sait que sa vraie mère est décédée. Je pense que tu peux faire que Ben assume la responsabilité de Vader. «J'aurais dû lui donner plus de formation. J'aurais dû l'envoyer à Yoda, mais je pensais que je pourrais être aussi bon professeur que Yoda. Je souhaite que je puisse arrêter la peste que j'ai déchaînée sur la galaxie». Son fardeau est qu'il se sent responsable de tout ce que Vader a fait.» Mais Lucas décida d'attendre 16 ans faisant pourrir Star Wars, alors que des romans et des comics étendaient l'univers. En 1994, convaincu par les dinosaures de Jurassic Park, Lucas décide de se repencher sur l'univers Star Wars et de conter les trois épisodes précédant Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir. Mais la réalité est beaucoup moins prosaïque, alors que Kenner racheté par Hasbro avait proposé un scénario original pour un spin off intitulé Clone Wars avec plein de personnages et de jouets au passage, Lucas refusa, et réussi à casser son contrat avec Kenner et commença la pré-production de Star Wars : Épisode 1. Ainsi, il pouvait renégocier la licence des jouets et Hasbro a gagné contre Mattel, Gallup et Playmate Toys, en proposant une marge de 18% à Lucas, qui pour bien vendre les nouveaux jouets mit en avant un nouveau héros Jar Jar Binks et les Gungans devaient devenir les nouveaux Ewoks. Une idée funeste qui divisera profondément les fans.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)En 1997, vingt-deux ans après son dernier film et une édition spéciale de la trilogie originale contestée par les fans pour ses rajouts numériques, il réalise Star Wars : Épisode I - La Menace fantôme, qui débarque en salles en 1999, après que Steven Spielberg, Robert Zemeckis et Ron Howard ont refusé de le réaliser, obligeant George Lucas à s'en occuper, bien décidé a commencer l'histoire de la façon dont Anakin Skywalker a grandi pour s'entraîner en tant que Jedi avec Obi-Wan Kenobi, pour trouver l'amour avec la reine de Naboo, Padmé Amidala, avant de se tourner vers le côté obscur de la Force et de devenir plus une machine qu'un homme. Après l'édition spéciale, au grand désespoir des fans et des critiques, il continue de modifier sa saga selon sa vision. De nombreux fans ont estimé que l'accent mis sur les CGI et les acteurs se produisant contre un écran vert ont privé la série de son humanité, ce qui n'a pas été aidé par le dialogue souvent guindé. Le film souffre toujours d'un sentiment de désincarnation et, côté humour, de l'horrible présence du clown amphibien Jar Jar Binks, jamais drôle même 20 ans après. Pourtant, il ne fallait pas être étonné par le résultat, Lucas a toujours eu l'âme d'un concepteur et d'un producteur, non celle d'un scénariste et d'un réalisateur, pour Star Wars il était aidé au scénario par Willard Huyck et Gloria Katz, laissant la réalisation de l'Empire contre-attaque à Irvin Kershner et du Retour du Jedi à Richard Marquand, et le montage à Marcia Lucas, et cela malgré qu'on retrouve Ian McDiarmid (Palpatine), Kenny Baker (R2D2), Anthony Daniels (C-3PO) et Frank Oz (Yoda), déjà présents dans les précédents volets. À cela s'ajoute sa direction d'acteur pas très bonne, comme le montre Terence Stamp déçu du tournage de La Menace Fantôme,  pour qui Lucas n'est pas un directeur d'acteurs mais plutôt quelqu'un qui s'intéresse aux effets spéciaux, ainsi, il voulait rencontrer Natalie Portman, mais il fut déçu de constater que Natalie Portman n'était en réalité qu'un bout de papier sur un mur, ou encore Peter Serafinowicz (le doubleur de Dark Maul) qui a à peine pu parler avec George Lucas de son rôle dans la saga, Lucas le laissant se débrouiller avec le strict minimum. Il a par ailleurs (selon ses dires) été mal payé et a même dû payer sa place pour aller voir le film (ce qui n'est pas vraiment habituel pour les gens travaillant sur un film), et Ewan McGregor qui a critiqué le tournage de La Menace Fantôme déçu de tourner la plupart de ses scènes sur fond bleu / vert, il avait déclaré lors d'une interview sur MTV avoir trouvé ça ennuyeux, mais dès qu'Ewan McGregor a commencé l'entraînement au combat et les séquences de sabre laser, son maître à l'écran Liam Neeson a été «étonné» par ses capacités, là où Neeson avait du mal à se souvenir de quelques pas à la fois, McGregor était capable de se souvenir de «12-13 coups», plus étonnant encore Keira Knightley a révélé ne pas avoir de souvenir de son passage dans la galaxie lointaine, mais elle se souvient surtout du mal de crâne à cause d'un des chapeaux et d'être restée au second plan pendant tellement longtemps qu'elle s'est endormie, elle pensait aussi interpréter Padmé. Malheureusement, comme le montre le livre des coulisses de Paul Duncan, The Star Wars Archives: Episodes I-III 1999-2005, le scénariste-réalisateur a rappelé les difficultés de jongler avec le voyage d'Anakin Skywalker vers le côté obscur aux côtés de l'histoire plus large, tout en écrivant les scripts de The Phantom Menace, L'Attaque des clones et La Revanche des Sith. «Je sais que tout le monde veut voir Dark Vador dans son costume noir avec son sabre laser, mais le but est: comment ce gentil petit enfant, qui a de bonnes intentions, est comme nous, va-t-il mal et devient Dark Vador ?» Lucas a réfléchi, dans un extrait partagé par le journaliste Adam Frazier sur Twitter. "La deuxième partie de l'histoire est : comment une démocratie devient-elle une dictature?" Et il savait que son choix ne plairait pas à tout le monde : "J'ai dit aux gens de Lucasfilm qu'ils allaient devoir faire face à la réalité que je fais un film que personne ne veut voir, mais je veux raconter cette histoire. Je suis plus intéressé à raconter l'histoire que je fais juste une franchise où vous racontez la même histoire encore et encore." Lorsque le réalisateur a expliqué vouloir raconter, dans cette nouvelle trilogie, comment Anakin Skywalker est devenu Dark Vador, les exécutifs du studio «étaient excités comme personne d'autres ne pouvaient l'être». Mais lorsqu'il leur a dit qu'il voulait introduire le personnage à l'âge de neuf ans dans La Menace Fantôme, ces derniers lui auraient répondu : «Vous allez détruire la franchise ; vous allez tout détruire !» Dans une vieille interview auprès d'Empire Magazine, à l'époque de la sortie en salles de l'épisode I, en 1999, Lucas était déjà revenu sur les désirs de la Fox, et sur sa décision de ne rien changer à son plan d'origine : Je l'ai gardé comme je le concevais depuis le départ. On ne rigole pas trop avec le marché. C'est la même chose avec les fans. Les attentes des fans sont très hautes et ils voulaient un film qui changerait leurs vies, une sorte de retour du messie. Vous savez, je ne peux pas faire ça, c'est juste un film. Et je ne peux pas dire, à présent je vais le vendre à une tout autre cible. Je raconte une histoire. [...] Je sais que si Anakin avait eu 15 ans au lieu de 9 ans, il aurait été plus vendeur. Si j'avais donné 18 ans à la Reine au lieu de 14, cela aurait été plus vendeur. Mais ce n'est pas l'histoire. C'est important qu'il soit jeune, qu'il soit à un âge où quitter sa mère est plus dramatique que s'il en avait eu 15. Il faut faire ce qui est bon pour le film, pas ce qui est bon pour le marché.» La Fox avait raison, en faisant ce choix, il divisera profondément les fans.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)Sans parler du tournage comme le montre le documentaire The Beginning, qui explique en grande partie pourquoi le produit fini était un tel gâchis, malgré ses effets (à l'époque) révolutionnaires. "Le plus grand piège dans lequel les gens tombent avec ce genre de films", dit Lucas à Ewan McGregor. "Ils vont trop loin." C'est le cas pour la Menace Fantôme. Le documentaire commence 5 mois avant le tournage, dans une salle de réunion étrangement calme du Skywalker Ranch. Le personnel d'Industrial Light & Magic, y compris la légende des VFX John Knoll, regarde Lucas marquer un story-board du film entier avec des surligneurs. S'il gribouille en rose sur quelque chose, c'est un acteur ou un décor. Quelque chose qui peut être filmé avec une caméra. S'il le marque en jaune, c'est un coup d'effets. "C'est vous les gars." dit-il, couvrant une esquisse d'un vaisseau spatial en jaune. Alors que le storyboard devient de plus en plus maculé de jaune, le producteur Rick McCallum a l'air pierreux, mâchant agressivement un morceau de chewing-gum. "Ça va être délicat", dit Lucas, griffonnant encore plus de jaune fluorescent sur le storyboard alors que le producteur d'effets visuels Jeff Olson jette un regard sévère à quelqu'un. «Nous n'avons pas vraiment de bon moyen de faire ça pour le moment», dit Knoll à Lucas à propos d'un effet tourné pour la bataille à la fin du film, souriant, mais clairement inquiet. Le silence dans la pièce est assourdissant, rompu uniquement par un rire inconfortable lorsque Lucas fait une erreur. Et cette atmosphère froide est présente tout au long du doc, comme si les gens autour de Lucas avaient peur de marcher sur ses orteils ou de remettre en question tout ce qu'il dit. Ce qui pourrait expliquer pourquoi le film est tel qu'il est. Lucas semble être entouré d'hommes oui, souriant et hochant la tête à tout ce qu'il dit. La jeune reine Padmé Amidala, il la tient déjà : ce sera Natalie Portman, la petite prodige du Léon de Luc Besson. Côté Jedi, le rôle de Qui-Gon Jinn est attribué à Liam Neeson, qui retient l'attention de Lucas pour sa prestation dans La liste de Schindler.  Son jeune disciple, Obi-Wan Kenobi, sera Ewan McGregor, qui entretient déjà un étrange lien de parenté avec Star Wars. Son oncle, en effet, n'est autre que Denis Lawson, un Écossais ayant joué le rôle de Wedge Antilles, un des pilotes de l'Alliance dans la première trilogie. Samuel L. Jackson sera repêché plus tard pour incarner Mace Windu, maître Jedi de son état, pour avoir déclaré, dans une interview, que ça lui plairait bien d'être de la partie (y a qu'à demander). Plus tard, Lucas auditionne trois garçons pour le rôle d'Anakin. Il les regarde traverser une scène avec Natalie Portman, et un en particulier, Devon Michael, se démarque. Il livre ses lignes naturellement (ce n'est pas un mince exploit, étant donné la maladresse du dialogue) et a le genre d'intensité calme que vous attendez d'un enfant qui grandit pour devenir Dark Vador. Il ressemble même à Mark Hamill. Mais Lucas décide à la place de jeter son dévolu sur Jake Lloyd, dont l'audition était relativement maladroite et guindée. Lorsque le tournage commence aux Leavesden Studios à Watford, les choses ne sont pas beaucoup plus roses. Lucas est visiblement frustré par Jake Lloyd qui prononce mal le nom d'une planète, et les lamets à Knoll entre les prises sur le fait de lutter pour obtenir le bon type de performance de sa part. En Tunisie, une tempête anormale détruit le décor et c'est navrant de voir le travail acharné des créateurs en morceaux. "Putain, c'est sombre", dit McCallum, debout à côté des morceaux cassés du podracer d'Anakin. Alors que Lucas regarde des images de test de Jar Jar Binks - un clip est entièrement animé, l'autre un remplacement de tête pour l'acteur Ahmed Best - Knoll note que la version animée a pris la moitié des heures de travail. "Oh", dit Lucas. "Nous avons donc dépensé 100 000 $ pour le costume que nous n'avions pas besoin de dépenser ?" Une chose un peu mesquine à chipoter dans une production de 50 millions de dollars. Knoll semble ennuyé par cela, souriant pour lui-même en expliquant que le costume était toujours utile comme référence pour les artistes 3D. L'un des moments les plus révélateurs du documentaire est quand un McCallum à l'air assiégé dit à la caméra, en souriant, que "tout le monde est dans le bon état d'esprit", avant de regarder soudain solennellement à distance moyenne, le sourire disparu, mâchant à nouveau ce chewing-gum. Ensuite, nous passons à deux membres de l'équipe d'effets assis par terre, la tête entre les mains, comme s'ils venaient de rentrer d'une guerre. Quelqu'un a-t-il aimé faire cette chose en plus d'Ewan McGregor ? Son enthousiasme contagieux pour le rôle est la seule lueur de lumière ici. Nous passons du temps dans la salle de montage avec le co-réalisateur Ben Burtt, qui semble énervé par Lucas qui lui demande de bricoler numériquement des scènes de différentes prises. "Eh bien, vous avez la séquence de George 'Je dirige ici dans la salle de montage'", dit Burtt à l'équipe du documentaire quand Lucas part, un sourire ironique sur son visage, tournant sur sa chaise. "C'est ce qu'il aime faire." Ensuite, il est temps de visionner la première coupe du film. «C'est un peu décousu», dit Lucas par la suite. «C'est audacieux de secouer les gens, mais... je suis peut-être allé trop loin à certains endroits». Vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à ce qu'il a dit à McGregor plus tôt. Burtt critique le rythme du montage et l'incohérence tonale. Puis un plan de McCallum au fond de la pièce, baigné de pénombre comme le colonel Kurtz à la fin d'Apocalypse Now, avec un air sombre sur son visage. The Beginning se termine par des images que vous attendez d'une création de document plus standard. Des fans en costumes font la queue autour du pâté de maisons pour voir le film, agitant des sabres laser, applaudissant. Un gars tombe à genoux de joie avant de sprinter dans le théâtre. Et la déception sera énorme.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)Et à la sortie du film, on a pu voir cela : L'ordre et la paix règnent sur la République. Deux Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, sont envoyés par le Sénat pour résoudre un conflit qui oppose la puissante Fédération du commerce et la planète Naboo, dirigée par la reine Padmé Amidala. La Fédération vient d'instaurer un blocus sur Naboo avec son armée de droïds trop mignonne (Peu de temps après être devenu le directeur de la conception des films préquels, Doug Chiang a reçu un mémoire sur les droïdes que Lucas voulait voir dans le cadre de l'armée des fédérations commerciales. Et c'était «bref». «Créez un stormtrooper robotique.» Les premiers croquis des droïdekas de Chiang n'étaient pas loin de ce que nous avons vu rouler à l'écran dans The Phantom Menace, le produit de son travail de conception astucieux et instinctif. C'est Chiang qui a décidé que si le look du stormtrooper devait donner l'impression d'un squelette, ces versions «robotiques» devraient être inspirées des muscles humains. Et ainsi, le droideka est né). Menés en coulisses par le maître Sith Lord Sidious, les membres de la Fédération tentent de tuer les négociateurs. Jinn et Kenobi fuient alors sur Naboo. Le livre d'E.K Johnston, Queen's Peril, montre que plusieurs intermèdes montrent Qui-Gon Jinn et son apprenti se pencher sur les factures fiscales soumises au Sénat. Celles-ci ont été émises par Palpatine, à savoir Dark Sidious, afin de fomenter l'invasion de Naboo par la Fédération du Commerce et ainsi faciliter son ascension au rang de Chancelier. Qui-Gon Jinn avait aussi senti quelque chose d'étrange. Avec l'aide d'Obi-Wan, ils examinèrent les facturations, cela pouvant expliquer pourquoi Qui-Gon fut le chevalier Jedi envoyé sur Naboo pour enquêter sur les méfaits de la Fédération de Commerce. Sa méfiance envers le système galactique ainsi que la puissance de sa Force auraient pu mener Qui-Gon sur les traces de Dark Sidious et le pousser à découvrir la vraie nature de Palpatine. Aidés par l'autochtone Jar Jar Binks (Pour Lucas, c'est son "personnage favori", car selon lui, "Ahmed Best [son interprète] a fait un travail fantastique. C'était très très difficile". Des propos surprenants quand on connait le désamour du public à son encontre, qui devraient néanmoins faire plaisir au principal concerné), ils parviennent à rejoindre la reine Amidala (Nathalie Portman qui n'a pas l'allant de Geneviève Bujold dans le rôle de Jane Barnet dans le film Le pirate de Caraïbes en 1976 de James Goldstone tenant tête aux hommes sabre à la main et les remettant à leur place à coup de poing et qui n'a pas pu avoir un rôle aussi important que celui de Carrie Fisher dans le trilogie originale) et la convainquent de s'échapper pour aller plaider sa cause au Sénat, sur Coruscant. Le quatuor parvient à quitter Naboo, mais leur vaisseau est endommagé lors de la fuite. Ils doivent atterrir d'urgence sur une planète du nom de Tatooine afin de trouver les pièces pour réparer le vaisseau. Ils y font la connaissance d'un jeune esclave mécano et apprenti pilote du nom d'Anakin Skywalker, qui les aide à financer les réparations en gagnant une course de Pod-Racer. Cette course est un clin d'½il appuyé au climax de la course mise en scène par William Wyler dans Ben-Hur de William Wyler en 1959, qui est reprise sans réelle imagination presque plan par plan lorsque les modules de Sebulba et d'Anakin s'accrochent l'un à l'autre. Interpellé par l'incroyable don de pilote du jeune esclave (qui n'a jamais gagné de course) – son organisme est habité par la Force - Qui Gon obtient la libération d'Anakin, et quitte Tatooine avec lui, non s'en être mesuré à l'apprenti Sith, Darth Maul (dans un combat très court ne permettant pas de voir la force des Jedis ni des Siths, mais il aurait mieux valu montrer des scènes de fuite à l'image du film Le Pirate des Caraïbes en 1976, plutôt que d'affronter un adversaire alors qu'on doit partir). Le roman Queen's Peril d'E.K. Johnston nous apprend que les dons d'Anakin viendraient de sa mère, et suggère que les capacités de Shmi sont avant tout intuitives et naturelles, alors cette "magie" décrite par Padmè quand elle observe Shmi, serait en réalité la Force. Le début n'est pas bon. Au lieu d'un commencement explosif trop coloré, il aurait mieux valu faire une introduction des personnages plus sombre, comme dans le Western Spaghetti Texas de Tonino Valerii en 1969, où Obi-Wan avec Qui Gonn Jin auraient dû empêcher un attentat contre la reine Padmé Amidala qui pourrait déjouer les plans d'une machination contre la République, et découvrent ensuite sur Tatooine, Anakin sans doute âgé de 18 ou 20 ans, qui est pilote d'un cargo d'épices comme le raconte Owen Lars à Luke, qu'Obi-Wan souhaite former, puis ils partent ensemble sur Coruscant, sans la course de Pod qui n'est pas du tout utile, et qui pourrait être remplacée par une course de speeder qui figure dans le roman Star Wars, à l'image des courses de Nascar du film de Tony Scott, Jour de Tonnerre en 1990, dangereuses et montrant le côté casse-cou et expérimenté d'Anakin. De plus, rien dans la trilogie originale ne parlait de l'esclavage d'Anakin et de sa mère sur Tatooine, qui s'avère être une totale invention totale de Lucas pour ce film, alors qu'auparavant c'est l'Empire galactique qui avait rétabli l'esclavage auquel avait mis fin la République. Sur Coruscant, le sénateur Palpatine – en réalité Dark Sidious, qui a fomenté en coulisse la crise - prend la présidence de l'assemblée intergalactique ressemblant à une salle de concert dont l'intérieur n'est pas différent de l'Angel Stadium de Los Angeles (ce passage du film est ennuyeux et sans réel intérêt, car on ne comprend pas le remplacement du chancelier Vallorum fait par le très bon Terrence Stamp et pourquoi Padmé Amidala se retourne contre lui, il aurait été plus simple de faire comme dans Le Président d'Henri Verneuil en 1961, où une sorte de guerre parlementaire menée par Chalamon et son parti contre Beaufort oblige ce dernier à quitter la présidence, après des débats houleux à la Chambre sur son projet d'États-Unis d'Europe, dans lesquels le charismatique Jean Gabin exprime toutes les facettes de son immense talent, où il réfute l'argumentation spécieuse de celui-ci, mais se sachant battu par une coalition d'intérêts, il dit leur fait aux parlementaires et quitte la vie publique), tandis que Qui-Gon Jinn informe le Conseil Jedi du mystérieux attaquant bien entraîné qui pourrait être un Sith (il aurait été plus simple de faire de Dark Maul un chasseur de primes ou un mandalorien, qui affrontent souvent les Jedis, ce qui aurait plus fait régir le Conseil qu'un Sith qu'ils croient morts) et l'informe sur Anakin espérant le former, mais celui-ci refuse le jugeant trop instable. Alors que dans le film La guerre des étoiles, c'est Obi-wan par orgueil décide de le former sans demander son avis à Yoda, et qu'on ait une quelconque connaissance d'un Conseil Jedi. Dans le roman Queen's Peril, Yoda avait perçu pour la première fois le côté obscur de Palpatine. Dans une scène clé, Mace Windu entre alors que Yoda médite. Le vieux Maître Jedi peut ressentir une étrange absence dans la Force. La description du livre est la suivante : "La lumière l'entourait, l'obscurité à une distance confortable des limites de sa perception. Et pourtant il y avait quelque chose ou plutôt, il n'y avait rien. Et cela lui échappait complètement." S'il ignore encore de quoi il s'agit, ceci représente le premier indice sur la nature Sith de Palpatine.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)Mais des débats interminables et inutiles au sein du Sénat de la République (qui auraient eu plus d'intérêt s'ils s'inspiraient du film Monsieur Smith au Sénat de Franck Capra en 1939, où l'on voit la mainmise d'un industriel sur certains élus, et ainsi le Sénat de la République dans l'Épisode 1, aurait été en partie corrompu par la Fédération de commerce pour ne rien faire, tandis qu' Obi-Wan aurait pu découvrir comme dans le film Texas (1969), le racisme vivace chez les humains, des man½uvres politiciennes qui évoquent l'Italie des années de plomb, et surtout l'oppression de l'individu par l'économie) ne leur laissent pas d'autre choix que de se lancer seuls pour libérer Naboo, ce qui semble difficilement crédible car contrairement à l'épisode IV, rien n'indique que Naboo ait une force capable de tenir tête à toute une armée de droïde. L'armée de la Fédération est finalement défaite suite à l'alliance entre Padmé et les Gungans (peu utiles jusque-là et pas plus utiles maintenant puisque Jar Jar casse tout le sérieux de cette bataille) avec Anakin qui a rejoint par inadvertance le combat aérien dans l'espace et détruit le réacteur du vaisseau de contrôle des droïdes par accident (C'est dommage car cette parie du film aurait pu s'inspirer du film de Guy Hamilton, La Bataille d'Angleterre en 1969 dans lequel on voyait le courage des pilotes de la RAF, qui, malgré leur sous nombre (650 avions anglais contre 2500 allemands), n'ont pas capituler devant l'ennemi et les ont finalement repoussés de l'autre côté de la Manche, ainsi on aurait pu voir un Anakin adulte montrer ses talents au combat aérien, et pas un enfant ne sachant pas ce qu'il fait, et plutôt que de voir les Gungans s'allier avec le peu de troupes de la princesse Amidala, il aurait été préférable de voir une opération commando dans le palais de cette dernière comme dans les  Canons de Navarrone, où  l'on voit le sauvetage à hauts risque de soldats britanniques, otages des Allemands en 1943), mais Qui-Gon est tué lors d'un combat avec un apprenti chevalier Sith du nom de Dark Maul (après un combat rapide alors qu'il ne semble pas vraiment désavantagé par son issue), vengé par la suite par Obi-Wan Kenobi (la principale inspiration de ce combat entre Qui Gonn et Obi-wan contre Dark Maul, venait au départ du Robin des bois de Michael Kurtiz et William Keighley (1938), où les personnages  se battent à l'épée dans divers endroits et élévations qui est un aspect clé des films d'aventure,  mélangé avec des films de samouraï et plus fortement inspiré par des films comme Tigre et Dragon pour donner aux combats au sabre laser une sensation spectaculaire mais difficilement crédible, avec d'énormes ouvertures, trop de mouvement dangereux en combat et inutiles comme des sauts en plein combats, alors qu'il aurait été plus logique de faire un combat épique ressemblant à ceux de Toshiro Mifune contre plusieurs adversaires avec des coups rapides et précis lorsque Darth Maul affronte les deux Jedis sans sabre laser double, mais avec un seul pour une durée d'une minute, puis avec le combat final contre Obi-Wan dans un ton plus épique comme celui de L'Aigle des Mers en 1940, d'une durée de 2 minutes 20, virevoltant et utilisant parfaitement le décor avec un superbe jeu d'ombre).
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)Dave Filoni a discuté de l'importance du Duel of the Fates, le combat entre Darth Maul et Qui-Gon Jinn avec Obi-Wan (c'est aussi le nom d'un thème important de la trilogie par John Whillian), dans Episode 1 : La Menace Fantôme, expliquant que c'est plus qu'un «combat de sabre lasers cool.» Filoni parle du duel épique entre Qui-Gon Jinn, Obi-Wan Kenobi, et Darth Maul comme d'un moment clé pour la saga Star Wars, en précisant le sens caché du combat lors d'une discussion du dernier épisode de Disney Gallery : The Mandalorian (sur Disney+). «Dans La Menace Fantôme, vous regardez ces deux Jedi de talent combattre un méchant maléfique», raconte Filoni. «Maul ne pourrait pas avoir plus l'air du méchant. Il est conçu pour être mauvais, et il est mauvais, et il l'exprime sur son visage, jusqu'au type de sabre laser avec lequel il combat. Ce qui est en jeu est l'évolution d'Anakin. Car Qui-Gon est différent des autres Jedi, et on le comprend dans les films.» Filoni continue en rappelant le thème important du rapport père-fils dans la saga Star Wars, mettant en avant le fait que Qui-Gon Jinn fait office de figure paternelle pour Anakin Skywalker dans la Menace Fantôme, car il représente les valeurs de l'empathie et de l'amour des Jedis. «Il combat pour Anakin, et c'est pourquoi il s'agit d'un Duel des Destins», explique Filoni. «C'est le destin de cet enfant. Et selon la direction que prend le combat, sa vie sera dramatiquement différente. Et donc Qui-Gon perd, et la figure paternelle [disparaît]. Parce qu'il savait ce que cela impliquait de prendre cet enfant à sa mère et l'attachement créé, et maintenant il est avec Obi-Wan. Obi-Wan entraîne Anakin, au début, parce qu'il l'a promis à Qui-Gon, mais pas parce qu'il s'inquiète pour lui. C'est comme un frère pour Anakin au final, mais pas une figure paternelle. C'est un échec pour Anakin. Il n'a pas la famille dont il a besoin. Il perd sa mère dans le film suivant. Il ne tient pas sa promesse faite à sa mère : 'Je reviendrai et te sauverai.' Il est totalement vulnérable, et Star Wars c'est avant tout la famille.» Filoni conclut son discours de la scène en montrant comment cette scène Duel of the Fates se répercute à travers toute la saga Star Wars, jusqu'à la rencontre finale entre Luke Skywalker et l'Empereur à la fin de l'épisode VI - Le Retour du Jedi. «Ce moment du film, que je pense trop de gens résument à un simple combat de sabre lasers cool, représente l'ensemble des trois films de la prélogie», ajoute Filoni. «Tout est dans ce combat précis. Et Maul accomplit son but, et à ce moment il meurt - avant que George [Lucas] ne me demande de le ramener. Mais il est mort et cela nous montre, une fois de plus, que l'Empereur ne sert que ses intérêts. Ce n'est qu'un outil. Il utilise les gens et à présent il va utiliser l'enfant. Ce qui mène droit à la réplique, qui m'a terrifié quand j'étais enfant, quand l'Empereur dit à Luke : 'Tout comme ton père, tu m'appartiens'.» Malgré cette interprétation, cette scène a moins d'allant que dans l'Épisode 4 - Un Nouvel Espoir, lors du duel entre Dark Vador et Obi-Wan Kenobi, au moment où Obi-Wan voit Leia et Luke ensemble pour la première fois depuis des décennies, il sourit, puis permet à Dark Vador de le tuer. À l'époque, il est probable qu'Obi-Wan ait souri parce qu'il était sur le point de ne faire qu'un avec la Force, et cela lui convenait après avoir vu Luke, leur dernier espoir, faire sa grande évasion. On ne voir rien de tout cela dans la Menace Fantôme, c'est un combat, où un Jedi meurt laissant son Padawan seul, sans qu'Anakin assiste à sa mort comme Luke à celle d'Obi-Wan puisqu'il n'y a pas de réel attachement entre lui et Qui-Gon Jinn durant tout le film. Finalement, Naboo retrouve sa liberté, Anakin est pris sous l'aile d'Obi-Wan qui va faire son éducation Jedi mais l'ordre redoute que le mystérieux maître Sith reste en liberté...
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 1)La Menace Fantôme est un succès commercial incontestable (3e plus importantes recettes aux USA avec 430 millions de dollars, derrière "Titanic" (600 m$) et le premier Star Wars (460 m$) qui lui permet de remplir ses caisses pour un Épisode II. Mais La Menace Fantôme va faire une victime : Jake Lloyd écrasé par la machine médiatique, harcelé par ses camarades de classe, il sombre dans une dépression précoce qui va le conduire à arrêter le cinéma, puis en 2015, suite à un accident de voiture, il a été diagnostiqué schizophrène et placé en hôpital psychiatrique. Récemment, l'acteur Liam Neeson a exprimé son incompréhension devant la réaction des fans face à La Menace Fantôme qu'il était très fier d'avoir fait : "Je suis devenu un Jedi, j'ai pu jouer avec ces merveilleux sabres laser et tout ça, c'était génial. C'était vraiment le cas. J'ai aimé le film. J'en suis fier. Je suis fier d'en avoir fait partie ... et Jar-Jar Binks, interprété en motion capture par l'acteur Ahmed Best : Je sais que beaucoup de fans et de critiques n'ont pas aimé ça et mon adorable ami Ahmed Best, qui jouait Jar-Jar Binks, a été très critiqué. A tel point d'ailleurs que cela a vraiment nui à sa carrière. Et je dois dire que lorsque je faisais ce film, il était probablement l'un des gars les plus drôles et les plus talentueux avec lesquels j'ai jamais travaillé. Je me souviens avoir appelé mon ancien agent à l'ICM et lui dire : "Je pense que je viens de travailler avec le nouvel Eddie Murphy". Je le crois toujours. Vraiment, il est l'un des gars les plus drôles que je connaisse. Il nous a tous tordus de rire - y compris George Lucas. Et puis bam, le film sort et il est attaqué, personnellement attaqué par les fans et les critiques pour n'importe quelle raison.» Le film n'était pas bon, normal qu'il a déçu les fans, mais cela vient du fait que Lucas voulait trop en faire, se faire plaisir, tout en donnant un film qui plairait à tout le monde, et le résultat a déplu. La simplicité et la mystique de la trilogie originale ont laissé place à un blockbuster comme un autre, avec un mauvais personnage, Jar Jar Binks. De plus, les jouets de l'Épisode 1 ne marchèrent pas et Hasbro sauva la barque en refaisant des jouets sur l'Épisode 5 et 6. Lucas a raté le coche et n'a pas compris ce qu'attendait le public. La sortie en 3D peu réussie du film en 2012 montrera que le film a plus que jamais été honni des fans, mais aussi décrié par le public qui avait grandi et trouvé depuis le film mauvais.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Paul Duncan, The Star Wars Archives. 1999–2005, Taschen, 2020, https://cinepassion34.fr/celebrity/george-lucas/,  https://fr.ign.com/star-wars-episode-i-the-phantom-menace/49640/news/star-wars-dave-filoni-explique-limportance-du-duel-of-the-fates-dans-la-trilogie-prequelle, https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-4924/biographie/, https://www.betanews.fr/voir-le-pitch-de-george-lucas-pour-la-trame-de-fond-originale-danakin-skywalker-film/, https://www.cinema76.com/home/2019/12/15/classic-films-that-inspired-every-star-wars-movie-part-1the-lucas-era, https://www.ecranlarge.com/films/news/1350587-star-wars-la-menace-fantome-liam-neeson-ne-comprend-pas-la-haine-pour-jar-jar-binks, https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/politique-fiction/politique-fiction-des-deputes-novices-et-monsieur-smith-au-senat-de-frank-capra_2287186.html, https://hitek.fr/actualite/souvenir-star-wars-keira-knightley_24613, https://www.lci.fr/cinema/programme-tv-tmc-l-attaque-des-clones-hayden-christensen-l-autre-enfant-maudit-de-la-saga-star-wars-2073778.html, https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/star-wars-episode-ix-l-ascension-de-skywalker-avant-le-nouvel-episode-en-salle-mercredi-nous-vous-resumons-toute-la-saga-16-12-2019-8218224.php, https://www.lepoint.fr/pop-culture/star-wars-les-11-volets-de-la-saga-classes-du-meilleur-au-pire-18-12-2019-2353893_2920.php, https://www.lexpress.fr/culture/cinema/star-wars-la-menace-fantome-l-histoire-derriere-le-film_1732525.html, https://www.melty.fr/star-wars-nouvelle-trilogie-cette-decouverte-de-yoda-sur-palpatine-au-coeur-de-l-intrigue-a723354.html, https://www.melty.fr/star-wars-ce-jedi-etait-le-seul-a-pouvoir-empecher-le-plan-de-dark-sidious-a723540.html, https://www.melty.fr/star-wars-ce-don-d-anakin-skywalker-dans-la-menace-fantome-explique-a723945.html, https://screenrant.com/star-wars-obi-wan-death-smile-reason-explained/,https://www.starwars.com/news/10-things-we-learned-from-the-star-wars-archives-1999-2005, http://www.syfantasy.fr/21822-Quelles_sont_les_vraies_influences_de_Star_Wars#chapter_list, https://www.techradar.com/news/the-phantom-menaces-making-of-documentary-is-better-than-all-the-star-wars-prequels-combined, https://www.unifrance.org/film/1647/le-president, et https://www.weculte.com/cinema-cultures/tele-le-film-a-voir-ce-soir-le-president-avec-le-charismatique-gabin/.  
 
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Tags : Cinéma, STAR WARS
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#Posté le mercredi 24 février 2021 07:42

Modifié le jeudi 25 février 2021 08:01

Supergirl, un bon projet malmené aboutissant à un échec cuisant

Nous allons voir aujourd'hui Supergirl qui est un film de 1984 qui fait partie du Donnerverse. Il met en vedette Helen Slater dans son premier rôle au cinéma dans le rôle-titre de la super-héroïne de DC Comics Supergirl, Faye Dunaway (qui a reçu la première place) interprète la super vilaine principale, Selena, et le seul lien de ce spin off avec les films de Christopher Reeve est l'apparition de Marc McClure dans le rôle de Jimmy Olsen, avec à leur côté Mia Farrow et Peter O'Toole.
 
Supergirl, un bon projet malmené aboutissant à un échec cuisantAprès avoir obtenu les droits du film pour Superman en 1974, Alexander Salkind et son fils, Ilya, ont également acheté les droits sur le personnage de Supergirl, en cas de suite ou de retombée. Les producteurs ont tenté, et ont échoué, d'obtenir les services de Richard Lester, qui avait réalisé Superman III et avait terminé le deuxième film après leur renvoi du réalisateur original Richard Donner. Robert Wise a également refusé la chaise du réalisateur. Mais le cinéaste français Jeannot Szwarc, dont le travail le plus connu jusqu'alors était principalement à la télévision et réalisa Jaws 2, a finalement été choisi après une rencontre avec Christopher Reeve, qui avait complimenté le réalisateur Somewhere in Time. Szwarc a demandé conseil à Donner sur certains aspects techniques de la production. Les premiers choix de casting majeurs pour le film étaient Dolly Parton dans le rôle de Selena, et Melanie Griffith ou Brooke Shields comme Supergirl. C'étaient les meilleurs choix d'Ilya, mais elles ont finalement été rejetées par Alexander et le réalisateur du film, Jeannot Szwarc, qui voulaient une actrice inconnue. Dans une interview enregistrée pour promouvoir la sortie du DVD d'Anchor Bay en 2000 Dolly Parton, Goldie Hawn et Jane Fonda ont refusé le rôle de Selena avant que Faye Dunaway n'accepte. Après avoir envisagé de nombreuses autres actrices pour le rôle titre, Helen Slater a été choisie pour Kara / Supergirl (marquant ses débuts au cinéma), tandis Peter O'Toole a incarné le mentor kryptonien de Kara (L'une des histoires les plus réconfortantes de l'ensemble de Supergirl était la réaction d'Helen Slater, 19 ans, lorsqu'elle s'est retrouvée face à face avec l'acteur primé Peter O'Toole, le duo improbable chanta une chanson ensemble sur le plateau pour apaiser la nervosité de Slater), Zaltar, après que Dudley Moore s'est vu offrir 4 millions de dollars pour jouer ce rôle, puis refusa, et dans une tentative d'offrir une continuité avec les films de Superman, Marc McClure a repris son rôle de Jimmy Olsen, John Travolta a été approché pour incarner l'intérêt amoureux de Kara, Ethan, mais ce sera Ethan Brockner qui prendra le rôle, et Demi Moore devait incarner la meilleure amie de Supergirl, Lucy Lane, mais elle a abandonné le projet au dernier moment, et le rôle revint à Maureen Teefy, qui apparaît comme la colocataire de Linda Lee (l'identité secrète de Supergirl). Dudley Moore a cependant suggéré à Szwarc de considérer l'acteur Peter Cook pour le rôle de Nigel. Et Cook a obtenu le rôle. Christopher Reeve devait faire une apparition alors que Clark Kent / Superman était finalement incapable de tourner toutes les scènes.
 
Supergirl, un bon projet malmené aboutissant à un échec cuisantBien que les Salkinds aient entièrement financé le film sur leur propre budget, Warner Bros était toujours impliqué dans la production car le studio détenait les droits de distribution du film et sa société mère, Warner Communications, était également la société mère de DC Comics, qui détenait le droit d'auteur original. L'ensemble du film a été tourné, monté et supervisé par Warner Bros. Une grande partie du film a été tournée aux Pinewood Studios à Londres. La production a eu lieu entre l'été et l'automne 1983. Supergirl n'a pas lésiné sur les effets spéciaux. La séquence du titre d'ouverture a coûté à elle seule 1 million de dollars à produire. Certains des moments les plus ingénieux du film ne coûtent presque rien. Cependant, même si les cinéastes avaient un total de 35 millions de dollars à utiliser. Quand Kara est arrivée sur Terre, elle s'est excitée vers le haut hors de l'eau. Mais au lieu d'utiliser l'actrice Helen Slater dans la photo, une découpe a été utilisée. Pendant le tournage de six mois, Slater a passé quatre-vingt-dix jours à se préparer pour les séquences de vol compliquées. L'actrice a été attelée dans la grue volante extérieure, qui mesurait 200 pieds de haut, pendant plus de trois heures par jour, a pris pour terminer la séquence de tracteurs monstres dans la ville de Midvale, qui a été construite à partir de zéro dans les célèbres Pinewood Studios. L'effort et l'argent étaient clairement présents pour Supergirl, ce qui prouve simplement que toutes les ressources du monde ne peuvent pas sauver un navire qui coule lorsque l'histoire est dure. Cependant, peu de temps avant la date de la première du film à l'été 1984, Warner Bros a abandonné le film aux États-Unis en raison des performances critiques et financières décevantes de Superman III l'année précédente, mais le film est sorti à l'étranger.
 
Supergirl, un bon projet malmené aboutissant à un échec cuisantLes spectateurs en allant au cinéma ont pu voir cela : Sur Argo City, une ville kryptonienne enfermée dans un univers de poche, Zaltar, un scientifique et artiste, a volé un omégaedron, qui permet de créer une illusion de la vie. Cet objet permet de garder Argo City en vie. C'est sûrement ça qui a sauvé la ville de la destruction de Krypton. L'omégaedron est perdu dans l'espace, Kara prend une capsule spatiale pour le récupérer. Zaltar se livre lui-même dans la prison de la zone fantôme. L'omégaedron est trouvé par une sorcière sur Terre, Selena. Elle veut conquérir le monde. Kara arrive sur Terre en costume de Supergirl. Dans la ville de Midvale, Kara se fait passer pour Linda Lee, une lycéenne normale, cousine de Clark Kent. Monsieur Danvers, son proviseur, lui présente Lucy Lane, la s½ur de Lois Lane. Selena utilise la magie pour qu'Ethan, un beau jardinier, tombe amoureux d'elle. Linda rencontre Jimmy Olsen, un ami de Lucy. Le sort échoue et Ethan tombe amoureux de Linda. Selena, jalouse, capture Ethan. Elle commence à dominer la ville. Elle envoie Supergirl dans la zone fantôme. Supergirl sort de la zone fantôme avec l'aide de Zaltar. Elle envoie Selena dans la zone fantôme, récupère l'omégaedron, et part vers son vaisseau spatial pour rentrer à Argo City. La durée du film a été réduite par son distributeur nord-américain pour la sortie en salle américaine - de 125 minutes à 114 minutes - et réduite à 92 minutes pour les réseaux de diffusion et la syndication.
 
Supergirl, un bon projet malmené aboutissant à un échec cuisantLe film n'a pas connu le succès au box-office et n'a pas réussi à impressionner les critiques et le public, Malgré un budget sain, une distribution solide dirigée par l'icône hollywoodienne Faye Dunaway et des effets spéciaux solides, est devenu le moins rentable de la franchise «Super» avec seulement 14,3 millions de dollars sur le marché intérieur. Le long-métrage a également dû se contenter de l'ouverture le week-end de Thanksgiving. Les producteurs et les cinéastes ont évidemment été encouragés par le parcours de la première semaine, y compris les avant-premières, ce qui était suffisant pour la première place au box-office: 8,4 millions de dollars. Mais le succès a chuté de 57% la semaine suivante avec une prise de seulement 2,7 millions de dollars. Après neuf courtes semaines de réponse critique brutale et au box-office, semblable à une exposition massive à la Kryptonite, Supergirl est complètement morte. Helen Slater, cependant, a été nominée pour un Saturn Award pour sa solide performance par l'Academy of Science Fiction, le Fantasy & Horror Films. Le film contient quelques extensions sur L'histoire utilise la sorcellerie (une faiblesse notée de Superman, mais moins favorisée). La mythologie du film Superman, comme emmener le spectateur dans la zone fantôme elle-même (dans les deux premiers films de Superman, elle était simplement représentée par une vitre noire tournante), et la kryptonite comme une contre-attaque sur Supergirl à grand effet.
 
Supergirl, un bon projet malmené aboutissant à un échec cuisantLorsque DC a tué Supergirl dans le comics  Crisis on Infinite Earths #7 (octobre 1985), les producteurs du film, qui envisageaient de faire une suite, ont perdu tout intérêt pour d'autres projets. Sorti en vidéo au fil des ans par différentes sociétés, le premier DVD du film était sur la société de vidéo domestique indépendante Anchor Bay Entertainment en 2000 sous licence de Studio Canal. Warner Bros a récemment acquis les droits du film et l'a réédité sur DVD fin 2006 pour coïncident avec les rééditions sur DVD des autres films de Superman. Cependant, même s'il fait techniquement partie de la même série de films que ceux produits entre 1978 et 1987 avec le regretté Christopher Reeve, il n'est inclus dans aucun des Superman de Warner - collections de DVD de coffret 2006 liées.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://screenrant.com/supergirl-worst-movie-shocking-trivia-facts/, https://laboitedecomics.wordpress.com/2017/07/25/supergirl-le-film-de-1984/, https://dc.fandom.com/wiki/Supergirl_(Movie), https://en.wikipedia.org/wiki/Supergirl_(1984_film), https://superman-anthology.fandom.com/wiki/Supergirl_(film), https://superman.fandom.com/wiki/Supergirl_(movie), https://www.supermanhomepage.com/movies/movies.php?topic=m-supergirl, et https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/Supergirl.
 
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