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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)

La Menace Fantôme est suivie en 2002 par Star wars : Épisode II - L'Attaque des clones, c'est l'occasion pour George Lucas de tourner un film entièrement en numérique. Pour le film, Sony développe la technologie vidéo haute définition en créant la caméra HDW-F900. Et, visiblement à l'écoute des spectateurs et des fans da la saga, George Lucas a décidé d'atténuer l'importance de Jar Jar Binks dans Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones. Le Gungan gaffeur n'apparaît dans ce second volet que durant quelques courtes scènes (déjà de trop pour beaucoup).
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)En mettant les éléments clés au centre d'une attention de plus en plus précise, Lucas et Hales ont continué à affiner le scénario - même lorsque les costumes étaient conçus et les décors construits. «À ce stade, Attack of the Clones ressemblait à un 'film virtuel' parce que nous avons obtenu le scénario seulement trois jours avant le début du tournage», se souvient le producteur Rick McCallum. «Nous avons dû créer ces ensembles avec un script qui n'existait pas.» L'histoire a continué à bien évoluer vers la production et même la post-production, car Lucas a affiné des scènes et des dialogues spécifiques, ajoutant parfois de nouvelles séquences des mois après la fin de la photographie principale. En réalité, ce scénario en constante évolution explique pourquoi le film était si bancal, et le script de Jonathan Hales était bien meilleur. Lorsque Lucas contacta Christopher Lee pour lui proposer le rôle du nouveau Sith, il n'avait pas encore achevé de scénario. Il resta donc très vague sur le personnage, précisant simplement que c'était un "ancien Jedi marqué par les combats". Lee a dit par la suite que c'était son admiration pour Lucas et pour Star Wars qui l'avait poussé à signer malgré tout. De l'aveu du cinéaste, "L'Attaque des clones est une grande et stupéfiante aventure dans la tradition des serials du samedi matin de l'Âge d'or d'Hollywood". Malheureusement pour Lucas, l'inspiration de Star Wars vient plutôt des films de guerre, du western et des chanbaras. Contrairement aux précédents films Star Wars, L'Attaque des clones n'est pas filmé en Angleterre mais en Australie aux studios de la Fox à Sydney du 26 juin au 25 août 2000. Comme le fait savoir Hayden Christensen dans The Star Wars Archives. 1999–2005: «George était vraiment passionné par l'histoire qu'il racontait. Il était tellement excité. Il était derrière les moniteurs à chaque prise, parlant aux acteurs, entrant dedans.» Et c'est ce qui va poser problème dans cet Épisode II, Lucas refuse de déléguer. Au lieu de suivre le modèle vieux de plusieurs décennies de pré-production, de tournage et de post-production, Lucas utilise plutôt une approche plus fluide et non linéaire de la réalisation de films. Des périodes de photographie supplémentaires sont prévues à l'avance, les cinéastes et les acteurs se réunissant des mois après le début du processus de montage pour tourner des scènes supplémentaires dont le besoin a été identifié par le premier montage évolutif de Lucas. «C'est toujours un calendrier de tournage de soixante-douze jours assez normal», dit McCallum, «sauf qu'il s'étale sur dix-huit mois.» Cette période de 18 mois de tournage vient du fait que profitant de la liberté de montage que lui offre le numérique, le cinéaste a arrêté avec Rick McCallum différentes dates de prises de vue additionnelles, afin de visualiser au fur et à mesure du montage les scènes manquantes à son film. Dès lors, tournage et montage n'étaient plus deux étapes distinctes, mais un seul et même mouvement. Si le travail était plus fluide et linéaire on peut se demander pourquoi des re-tournages ont été effectués en mars 2001. Pendant ce temps, une nouvelle séquence d'action a été développée avec l'usine de droïdes après que George Lucas eut décidé que le film manquait d'un rythme assez rapide dans le laps de temps correspondant. La pré-visualisation de la séquence a été précipitée et les images en direct ont été tournées en quatre heures et demie. Cette obsession à garder le contrôle peut expliquer pourquoi le film n'est pas bon. Un indice nous aurait permis de savoir à ce qu'on pouvait s'attendre, c'est le moment où Ewan McGregor a découvert le nom de Star Wars Episode 2. En entendant «L'Attaque des Clones», l'acteur incarnant Obi Wan Kenobi éclate de rire et déclare à Nicole Kidman - qui il se tenait à côté de lui sur le tapis rouge  pour la promotion du film Moulin Rouge en 2001- «Je viens de découvrir le nouveau film Star Wars intitulé L'Attaque des Clones !» Il ajoute ensuite : «Est-ce mieux que La Menace Fantôme ? Je ne sais pas.»
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)Des choses plus inquiétantes viennent confirmer le souci que le film connaît. Hugh Quarshie devait à l'origine reprendre son rôle du capitaine Panaka de Star Wars: Épisode I - La menace fantôme (1999). Cependant, il a refusé l'offre après que Lucasfilm ait refusé de le laisser lire le script entier, son personnage a donc été écrit et remplacé par un chef nouvellement créé du capitaine de la sécurité Typho, interprété par Jay Laga'aia. Tandis que Terence Stamp a refusé de reprendre son rôle de chancelier Valorum, affirmant que «les acteurs préfèrent travailler avec des acteurs». Le monteur sonore superviseur Ben Burtt, lors de la production du film, a essayé de compiler tous les effets sonores de tous les autres films Star Wars en travaillant sur celui-ci sur une seule base de données. Il a estimé qu'il y avait environ 5000 effets sonores à ce moment-là. Il a été déçu de constater que de nombreux effets sonores des films plus anciens n'avaient pas été correctement conservés.  Le concepteur sonore Ben Burtt a aussi expérimenté l'utilisation de battements de batterie et de sons de percussions pour souligner la séquence de l'usine de droïdes. Quand George Lucas lui a dit de mettre en place des effets traditionnels, les scènes se sont retrouvés accompagnés par la musique de température de John Williams de L'Empire contre-attaque (1980). Au cours de la bataille finale, près de 90% de la musique entendue provient de la partition de John Williams de Star Wars : Épisode I - La menace fantôme (1999). C'est probablement parce que, comme la séquence de l'usine de droïdes, la bataille de clones était un ajout tardif au film. La direction d'acteur n'est pas plus fameuse puisqu'Hayden Christensen ayant obtenu le rôle face à Ryan Phillippe, Micha Collins, Paul Walker, Colin Hanks, Christian Bale, Heath Ledger, James Van Der Beek, Joshua Jackson, Eric Christian Olsen, Erik von Detten, Chris Klein, Leonardo DiCaprio (George Lucas "le voulait, mais que ça ne l'intéressait pas", et il ne se "sentais pas prêt à plonger là-dedans") et Jonathan Brandis, principalement parce que lui et Natalie Portman "avaient l'air bien ensemble", a affirmé avoir beaucoup aimé tourner la scène du bar, car tout était dans un vrai décor, et pas seulement sur un écran vert. Et Hayden Christensen confie aussi qu'incarner le futur Dark Vador a été compliqué : «Le plus difficile était de trouver l'équilibre entre ce que Jake Lloyd avait apporté au rôle dans La Menace fantôme et Sebastian Shaw en en tant que Dark Vador dans Le Retour du Jedi. Il fallait rendre crédible son combat entre le Bien et le Mal». Ce qui peut expliquer la mauvaise performance de l'acteur dans le rôle. Avec l'arrivée de Hayden Christensen dans l'univers Star Wars, le choix de Christopher Lee pour incarner le Comte Dooku semble bien refléter l'envie de Lucas de tisser des liens plus étroits avec sa précédente trilogie. "J'avais à c½ur de revenir vers le type d'acteurs et de personnages d'Un nouvel espoir, comme celui de Grand Moff Tarkin, joué par Peter Cushing." Daniel Logan, le jeune interprète de Boba Fett, a été retenu par la directrice de casting Robin Gurland après un seul bout d'essai devant les caméras. Incarnant le célèbre chasseur de primes dans son enfance, ce jeune Maori de 15 ans a la lourde tâche d'interpréter l'un des personnages préférés des fans. Temuera Morisson qui s'est fait connaitre dans un film d'une rare violence dans les années 90, l'Âme des guerriers (Once were Warriors), incarne Jango Fett, père des clones de la république et de Boba Fett (lui-même clone de son père) ainsi que des clones. Le personnage d'Aayla Secura introduit à l'origine dans la deuxième série de bandes dessinées en cours Star Wars, qui a été publiée par Dark Horse Comics, a finalement fait le saut sur grand écran en 2002 avec Star Wars Episode II : L'Attaque des Clones, où elle a été jouée par l'actrice Amy Allen. Comme le montre The Star Wars Archives. 1999–2005 de Paul Duncan en 2020, Natalie Portman s'est assuré que Padmé n'était pas seulement une demoiselle en détresse. Nous devons remercier l'acteur qui a interprété la reine Amidala pour certaines des négociations les plus agressives du personnage. Lorsque la production a commencé sur l'épisode II, Natalie Portman a spécifiquement demandé à Lucas d'inclure plus de scènes d'action pour Padmé. Tout comme Carrie Fisher, qui a assuré que la princesse Leia était plus qu'un simple sauvetage, Portman a plaidé en faveur de Padmé. Pour citer Obi-Wan, «elle semble être au top.» Natalie Portman dit aussi avec beaucoup d'humour dans The Star Wars Archives. 1999–2005 que "Nous nous sommes sentis assez stupides de mordre dans des fruits qui n'existaient pas mais c'était amusant à photographier. George nous a dit d'improviser une partie du dialogue - et il est devenu inapproprié très rapidement." Frank Oz a été consulté; son principal conseil était que Yoda devrait avoir l'air extrêmement vieux, endolori et glacial. Coleman a expliqué plus tard le processus de fabrication du Yoda numérique comme la version marionnette, en disant : "Quand Frank (Oz) bougeait la tête, les oreilles trembleraient. Si nous n'avions pas mis cela, cela ne ressemblerait pas à Yoda." Dans ce naufrage, les acteurs Franck Oz, Samuel L. Jackson et Ewan McGregor sont des lueurs trop faibles pour sauver un film.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)Dix ans se sont écoulés. Padmé Amidala, qui a délaissé le costume de reine pour celui de sénatrice, fait l'objet de multiples tentatives d'assassinat dont la dernière tentative est faite par  la chasseuse de primes, Zam Wesell (dont les séquences dans les bas-fonds de Coruscant, qui la mette en scène, sont apparemment une référence au Blade Runner de Ridley Scott), dans une République est de plus en plus fragile, tiraillée depuis dix ans entre les pressions de divers groupes dissidents, alors qu'elle essaie d'entretenir la paix. Dans le roman Queen's Shadow d'E.K. Johnston, elle tente sans succès de mettre fin à l'esclavage sur Tatooine, et Sabé envoyée sur place n'arrive pas à localiser Shmi déjà vendue à Cliegg Lars qui l'a libérée, l'épousant peu de temps après. Certaines des lignes qui ont été coupées au début de l'Attaque des Clones incluent Yoda disant à Amidala : "Avec vous, la Force est forte ... jeune sénatrice." Et Amidala a également exprimé un "sentiment instinctif" que le comte Dooku a tenté de l'assassiner. Alors qu'Anakin est chargé de la sécurité de Padmé, Obi-Wan Kenobi (mécontent de l'état de l'élite dirigeante dans le roman), traque le commanditaire et atterrit sur la planète Kamino. Il y découvre une armée de clones prétendument commandés et fabriqués depuis 10 ans pour servir la République. Puis après avoir suivi Jango Fett non sans avoir tenté de le capturer (Selon George Lucas, la cachette d'Obi-Wan dans le champ d'astéroïdes de Géonosis enseigne au jeune Boba Fett une leçon qu'il utilise à son avantage à l'âge adulte. Ayant appris comment Obi-Wan s'était caché de lui et de son père, Boba connaît l'astuce que Han Solo utilise pour se cacher dans Star Wars : Episode V - L'Empire contre-attaque (1980), et est capable de le retrouver), Obi-Wan apprend  sur Géonosis que le vice-roi de la Fédération de commerce – avide de vengeance suite à sa défaite lors de la bataille de Naboo (Épisode I) serait à l'origine des tentatives d'assassinat, fomentées avec le comte Dooku, un ancien Jedi passé du côté obscur de la Force, devenu le chef de séparatistes, qui dans le roman représentent tous des partisans de l'uber-capitalisme (le genre de groupe qui compte les banques et les entreprises comme des personnes). Ils ont construit une énorme armée de clones (à l'image du chasseur de primes Jango Fett, qui dans The Mandalorian saison 2, épisode 6, était un enfant trouvé, a combattu dans les guerres civiles mandaloriennes et a reçu l'armure beskar qu'il porte maintenant - et l'armure c'est à juste titre la sienne, puis il est devenu mercenaire pour le compte de Dooku et il a créé Boba comme un clone naturel non par vanité; en tant qu'enfant trouvé, Jango a sans doute fait de Boba un besoin pour continuer l'existence de son clan, comme le dernier de son espèce), commanditée par un Jedi Sifo-Dyas, pour faire face à la République. En réalité, pour tester la loyauté de Dooku, Sidious ordonna à celui-ci d'occire son ancien camarade Jedi Sifo-Dyas et de détourner à son profit l'armée des clones. Dooku est issu d'une riche famille sur la planète Serenno. Comme le personnage l'explique brièvement dans L'Attaque des Clones, il est né dans la royauté, de parents dirigeants, qui se faisaient appeler comte Gora et comtesse Anya. Comme expliqué dans le livre Dooku : Jedi Lost, au lieu de grandir et d'hériter du trône, Dooku était un enfant extrêmement sensible à la force. Une capacité qui a effrayé ses parents, préférant ainsi l'envoyer à l'Ordre Jedi. Bien que le protagoniste ne soit pas présent dans La Menace fantôme, les événements du film ont profondément affecté Dooku, qui commençait à être attiré par le côté obscur de la Force. Face au manque de réactivité des Jedi, militant envers une république qu'il juge corrompue, va définitivement acter son départ à la suite de la mort de Qui-Gon Jinn, son ancien padawan. Et la mort de son ancien apprenti, Qui-Gon Jinn, Dooku décide de se tourner définitivement vers le pouvoir des Sith et perd complètement foi envers l'Ordre Jedi. Par la suite, l'ancien Jedi croise la route de Dark Sidious, qui lui enseigne les arts Sith. Mais Dooku préfère conserver son titre de Comte plutôt que de devenir Dark Tyranus. En mettant de côté son passé de Jedi, Dooku a totalement renoué avec ses racines de Serenno, et a pris le titre de comte pour succéder à ses parents. Comme le signale Christopher Lee : "[Dooku] est très distant, très indépendant, et n'a manifestement aucune peur. Il est extrêmement intelligent, peut-être plus que tout autre. De toute évidence, c'est un homme immensément puissant. Je ne crois pas que la question des valeurs morales lui effleure l'esprit. Il n'est pas immoral ; il est amoral. La morale est un mot qui ne figure pas du tout dans son vocabulaire. Ce qui compte pour lui, c'est le pouvoir. Et c'est quelque chose que l'on retrouve beaucoup dans notre monde actuel." "Je suis sûr qu'à un moment, lorsqu'il était plus jeune, lorsqu'il est devenu un Jedi, il a dû se comporter d'une manière totalement morale et correcte. Probablement comme les anciens Templiers, lorsqu'ils faisaient leurs débuts au XIIème siècle. Au départ, c'étaient de très bonnes personnes qui protégeaient les pèlerins durant les Croisades. Mais peu à peu, au fil des années, ils se sont désagrégés en tous points, moralement et spirituellement. Je sais tout cela car j'ai joué le Grand Maître des Templiers dans un film. Au final, tout leur ordre s'est désagrégé. Qui sait si ce n'est pas ce qui arrivera dans le troisième épisode ?" Un problème de poids se pose avec cette partie du film qui est difficilement crédible. Il est dommage de ne pas montrer un attentat organisé contre Padmé Amidala à la façon du film Le Chacal de Fred Zimmerman en 1973, dans lequel les chefs séparatistes (et plus particulièrement le comte Dooku à Seranno) engageraient Jango Fett pour s'en occuper, celui-ci organise avec méthode et dans le moindre détail son meurtre, ce qui pousse les Jedis à mener l'enquête pour le découvrir avant qu'il réussisse, Anakin et Obi-Wan se chargeant de cela tout en prenant Amidala comme appât, poussant Jango Fett à la fuite. Ensuite Obi-Wan aurait pu être montré comme dans I... Comme Icare de Costa Gavras en 1979, en un défenseur de la démocratie qui démonte une machination dans un univers glacial et cauchemardesque découvrant que les séparatistes montent une armée de clones commandés par les 212 protecteurs Mandaloriens ce qui expliquerait la présence du vieux guerrier Jango Fett et de son fils adulte Boba Fett pour s'emparer de la République.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)Obi-Wan parvient à alerter les Jedis mais se fait capturer. Padmé et Anakin tombent amoureux dans des scènes qui frisent le ridicule avec un magnifique roulé sur l'herbe et un 'Je n'aime pas le sable' d'Anakin tout à fait anachronique. Dans The Star Wars Archives 1999-2005, George Lucas lui-même revient sur les dialogues du film - et notamment ceux entre Anakin Skywalker (Hayden Christensen) and Padmé Amidala (Natalie Portman), très souvent critiqués. Pour le réalisateur et créateur de la saga, s'en prendre à cet aspect du long-métrage veut dire passer à côté de tout ce qui fait le sel de la franchise : «C'est très honnête, pas du tout ironique, et ça va jusqu'au bout. Mais ce sont des dialogues cohérents, pas seulement avec le reste du film, mais avec le style général de Star Wars. Beaucoup de gens ne comprennent pas ce qu'est Star Wars. Ils ne pigent pas qu'il y a là-dessous un motif très proche d'un western des années trente ou d'un Saturday matinee serial». «C'est une vision romantique de faire des films, et notamment des films d'aventure. Et celui-ci est encore plus un mélodrame que les autres (...) Il y a encore plus de space opera dans ce film que dans le passé, donc mettre en scène ces séquences [entre Anakin et Padmé] a été encore plus complexe que ça ne l'est d'habitude». En réalité, le roman L'Attaque des Clones montre que la relation entre Anakin et Padmé peut retenir beaucoup plus l'attention que dans le film, ici Anakin s'attache à Padmé parce qu'elle l'écoute, et se montre très élégant envers elle, et tous les deux plaisantent quand la tension se fait entre eux plus particulièrement quand elle est observée par ses servantes, et Padmé sent qu'elle pourrait vivre sa vie avec Anakin qui aime sa maison et sa famille, qui s'inquiète souvent pour elle et souhaiterait qu'elle mène une autre vie, tout en étant frustré avec lui par la façon dont leur gouvernement réagit aux menaces et aux défis. Mais le jeune homme s'inquiète pour sa mère et quitte Naboo pour retourner à Tatooine, persuadée que sa mère, restée là-bas, est en danger (Amidala a prédit à juste titre que Skywalker faisait des cauchemars à propos de sa mère pendant l'une des scènes supprimées du film). Il la retrouve sur son lit de mort après qu'elle a été enlevée et torturée par une tribu d'hommes des sables. Dans le roman, la raison pour laquelle les Tuskens torturent essentiellement Shmi est de trouver la faiblesse de leurs «ennemis». Donc, l'idée qu'il s'agit d'une position réactive, que les Tuskens agissent par peur de la population humaine, est au moins un discours du bout des lèvres. Pourtant, les Tuskens n'ont pas besoin de tuer Shmi puisqu'ils font des raids de pillage, car ces derniers croient qu'ils sont les propriétaires légitimes de l'eau de Tatooine et n'apprécient pas le fait que les humains (comme la famille de Luke dans Un nouvel espoir) gagnent leur vie grâce à la culture de l'humidité. La saison 1 et 2 de The Mandalorian, nous explique que les Tusken Raiders sont originaires de Tatooine et sont un peuple colonisé dont les terres ont été envahies par les établissements humains, et c'est probablement la raison pour laquelle les gens des sables entrent en conflit avec tant de personnages humains dans Star Wars : ils essaient de protéger les ressources limitées dont ils disposent encore. C'est pourquoi les combats entre les Tusken Raiders et les agriculteurs d'humidité de Tatooine sont si fréquents. Et il est difficilement concevable qu'ils aient enlevé et torturé Shmi, alors qu'ils n'auraient eu besoin que de faire un raid sur la colonie. Anakin les tuera tous, ivre de colère (Lorsque le beau-père d'Anakin, Cliegg Lars (Jack Thompson), parle de la façon dont son équipe de recherche a été tué par les Tusken Raiders, cela évoque l'intrigue de La prisonnière du désert en 1955. Et puis la recherche d'Anakin, se terminant par une brutale vengeance, reflète le rôle d'Ethan Edwards par John Wayne qui scalpe les Comanches qu'il recherchait, mais finit par se ressaisir à la fin et ne désire plus tuer sa nièce, alors qu'ici Anakin n'apprend rien, ni ne se ravise), et revient avec le cadavre de sa mère, et dans le roman Padmé dit à Anakin qu'elle est d'accord avec lui pour le massacre d'enfants, mais c'est pour essayer de calmer Anakin, et c'est parce qu'il est clair qu'il est vraiment en état de choc et qu'elle doit travailler pour le ramener à lui-même, avant de repartir au secours d'Obi-Wan et de se faire prisonnier avec Padmé. Rien ne va dans cette partie de L'Attaque des clones, il aurait sans doute été préférable de faire qu'Anakin amène Padmé Amidala sur Tatooine pour la protéger des autres tentatives d'assassinat à son encontre plutôt que de rester à Naboo, où elle serait une cible facile, au moment où un conflit oppose les colonies d'humidité face aux Tuskens, ce qui les oblige à intervenir pour aider Shmi, la mère d'Anakin, et Cliegg Lars. Cette partie aurait méritée de ressembler au film de John Ford, Les Cheyennes en 1964, où les séquences d'action sont vite expédiées voire même zappées, pour montrer un peuple fier tentant un dernier baroud d'honneur, ou encore à La Flèche brisée de Delmer Daves en 1950, où l'Indien est montré comme un homme d'honneur et de principes, comme un être humain et non comme une brute sanguinaire. À l'image de ces deux films, on aurait pu montrer l'incompréhension entre les Tuskens et les colons, et Anakin et Padmé iront voir le chef des Tuskens pour faire un semblant de paix, mais le conflit reviendra à nouveau dans l'Épisode IV.  Pendant ce temps, manipulant les groupes de séparatistes, le chancelier Palpatine pousse la République dans le chaos. Il réussit ainsi à se faire accorder les pleins pouvoirs en maître de la manipulation. La guerre commence. Selon Paul Duncan Dans Star Wars Arcives – Épisode I-III, George Lucas précise que L'attaque des clones concernait : "Comment abandonner une démocratie pour finir avec un tyran ? Ils la donnent- il n'y a pas de coup d'État, il n'y a pas de rébellion. Ils votent, ce qui se passe dans la vraie vie." En réalité, ce propos est complètement erroné, car Hitler n'a pas été élu, mais nommé chancelier le 30 janvier 1933 par Paul von Hindenburg, le président du Reich, alors que son parti était passé de 37,4 % le 31 juillet 1932 à 33,1 % le 6 novembre 1932. Il bénéficiait alors du soutien d'une partie du patronat, du parti national du peuple allemand (DNVP) et de l'ancien chancelier du Zentrum catholique Franz von Papen, qui espérait faire d'Hitler une marionnette. Une fois Hitler nommé chancelier, Hindenburg dissout le parlement le 1er février 1933 et de nouvelles élections sont organisées le 5 mars 1933, mais le parti nazi n'obtiendra pas plus la majorité absolue avec 43,9 %.  Il serait mieux de montrer Palpatine comme dans Hitler et sa clique de John Farrow en 1944, en un politicien cynique, manipulateur, impitoyable et avide de pouvoir (tout en ne gardant pas la lâcheté exagérée d'Hitler), qui une fois installé dans la chancellerie, accroit son pouvoir personnel sous couvert de défense de la démocratie, créant la garde rouge pour sa protection suite à un attentat conçu exprès, qui prit de plus en plus d'importance au détriment des gardes sénatoriaux, et avec ses deux assistants fidèles, Sate Pestage et Kinman Dorianan,  et le soutien de Wilhuff Tarkin, gouverneur d'Eriadu, il complote contre l'ordre Jedi en sapant secrètement son influence dans l'opinion publique, et renforce l'armée en vue d'une guerre en profitant d'un fort soutien populaire, tout en vieillissant à vue d'½il cause du côté obscur (comme Hitler qui vieillit à vue d'½il en souffrant de problèmes gastro-intestinaux et de la maladie de Parkinson), et comme Hitler, il profite finalement qu'un groupe de sénateurs inquiets proposa la Loi de Création Militaire pour défendre la République contre les agressions sécessionnistes, tout en prenant des pouvoir dictatoriaux grâce à la guerre contre les séparatistes.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)Les Jedis accourent alors en nombre pour sauver Obi-Wan, Anakin et combattre l'armée de droïdes dans une arène de péplum qui n'a rien à faire dans un space opéra, et Jango Fett trouve la mort trop rapidement décapité par Mace Windu (ce qui est plutôt troublant puisqu'on le donne comme un grand chef de guerre mandalorien et un chasseur de prime redouté, il aurait mérité un duel ressemblant plus à celui du film de Sergio Leone, Et Pour quelques dollars de plus, en 1965 entre El Indio et le colonel Mortimer, d'une durée de 2 minutes 15, où ils se regardaient longuement cherchant les faiblesses de l'adversaire avant de lancer une attaque rapide où Jango Fett trouve la mort face au Jedi expérimenté), mais sont peu à peu débordé par leurs adversaires (Le combat n'est pas impressionnant, on ne ressent pas le danger pour les Jedis, contrairement au film Le 13e guerrier en 1999, où les guerriers appelés par un royaume viking plus au nord pour lutter contre les Wendolls et durant la bataille finale les héros en sous nombre doivent tuer rapidement leurs ennemis dans des duels qui ne peuvent se gagner que par la ruse et au corps à corps, tout cela dans la pluie et la boue, tout en tenant le plus longtemps possible, et non dans un décor irréaliste qui est ici une immense arène. Il aurait mieux valu que l'appel à l'aide d'Obi-Wan fasse intervenir les meilleurs chevaliers Jedis avec une troupe de la République et qu'il font face aux protecteurs mandaloriens menés par Jango Fett avec son fils Boba Fett se mesurant à eux avec une immense troupe de droïds et de clones qui connaissent mieux le terrain). Et cette partie du film confirme le propos de Samuel L. Jackson dans StarWars Archives : Episodes I-III: 1999-2005 : «Mace est le deuxième homme le plus méchant de l'univers. Yoda est le plus fort». D'ailleurs, Lors de la sortie de la prélogie de Star Wars, les fans de la saga ont été très étonnés de découvrir l'arme de Mace Windu, Maître Jedi incarné par Samuel L. Jackson. Et pour cause : son sabre laser était violet. Étonnant quand on sait que jusqu'à présent, les seules couleurs existantes pour ces armes étaient le bleu et le vert (pour les Jedi) ainsi que le rouge (pour les Sith). À l'époque - et toujours aujourd'hui - cette couleur avait fait débat parmi les aficionados de la saga. Et Samuel L. Jackson a finalement révélé la raison d'être de ce sabre violet : "Il y avait cette énorme scène de combat de prévue, a-t-il expliqué, et je voulais pouvoir me retrouver à l'écran. C'est pour ça que j'ai proposé à George l'idée du sabre laser violet". Seulement voilà, George Lucas n'avait pas vraiment envie d'intégrer une nouvelle couleur à sa palette : "Il ne voulait pas, il me répondait : 'Non, non, n'insiste pas'." Au micro de MTV, l'interprète de Mace Windu explique qu'il a donc dû faire preuve de beaucoup d'insistance : "Je lui répétais : 'Allez, offre-moi une nouvelle couleur. Je suis tout en haut de la hiérarchie des Jedi. Je suis même pote avec Yoda ! À part lui, je suis le plus vieux de la bande. Ce serait logique...'". Un argument qui semble avoir fait mouche, puisque quelque temps plus tard, Samuel L. Jackson a découvert son nouveau sabre laser : "Quand on m'a rappelé pour des reshoots, il m'a dit : 'J'ai un truc à te montrer. Un truc qui fait déjà débat'. Et là, il y avait le sabre laser violet. Yeah ! Du coup, j'arrive à me distinguer parmi tous les combattants". Dommage que George Lucas s'est limité au sabre laser, car si l'Ordre Jedi est inspiré des ordres chevalier médiévaux, il aurait été plaisant de les voir utiliser différentes armes comme le bouclier, la dague, l'épée, l'épée à deux main, la lance, la hallebarde, le fléau d'arme (en forme de fléau de moissonneur ou avec une chaine où est attachée une boule avec des pointes), la massue, le marteau d'arme,  la hache, la bardiche (hache à longue larme), la masse d'arme, la masse à ailette, le morgenstern (massue remplie de pointes en forme de boule ou de massue), l'arc, l'arbalète, ou encore le bâton et les arts de la lutte médiévale.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)Yoda se voit obligé d'aller récupérer les milliers de clones destinés à la République (leur armure blanche annonce les futurs stormtroopers de l'Empire) pour défaire cette armée à la demande du chancelier Palpatine (Malheureusement cette scène n'a aucun effet de surprise tant on s'attend à l'arrivée des clones, le film aurait pu montrer l'hésitation du Sénat à ce sujet, voir aussi celles de Palpatine avant de prendre cette décision pour convaincre les Jedis qu'il n'est pas un danger, sans savoir s'il l'a réellement prise, tout en montrant que le combat est vain et que les Jedis perdront sans renfort aurait eu plus d'allant s'il avait été filmé à la manière du film Quand les tambours s'arrêteront en 1951, où la cavalerie n'a pas reçu le message de sauvetage du village ce qui pousse les villageois à repousser les indiens jusqu'à l'aube et au moment où ils ne peuvent plus tenir, la cavalerie arrive pour les sauver). Dans le roman, la décision de Yoda d'aller à Kamino et de rassembler les troupes clones pour le premier combat de la guerre est finalement motivée par une préoccupation personnelle, il admet qu'il a vu deux voies pour l'avenir, mais celle où il a amené les troupes a abouti à la mort de moins de Jedi. La République est désormais à la tête d'une gigantesque armée. Il aurait été plus simple de montrer qu'on aurait ajouté une troupe de clones pour soutenir les troupes de conscrits de la République, et que Yoda plus enclin à la paix, fut envoyé pour faire les pourparlers par la suite en cas de reddition ou de trêve. Obi-Wan et Anakin tentent d'intercepter Dooku, qui transporte les plans de l'Étoile Noire, l'arme suprême du futur Empereur. Dans le combat, Anakin sauve Obi-Wan, mais perd un bras (Un combat où Christopher Lee montre sa maîtrise sans aucune difficulté, alors qu'on s'attend à plus de résistance. L'affrontement entre Dooku et Obi-Wan aurait dû ressembler à celui d'Ivanhoe de Richard Thorpe, où Ivanhoe incarné par Robert Taylor affronte deux hommes, se débarrassant du 1er difficilement le laissant pour mort et se dirigeant vers le 2e  dont il se débarrasse tout aussi difficilement, pour finalement revenir au 1er qui finit par être vaincu avec beaucoup de difficulté, tout cela en 2 minutes 30. Il aurait été plus emballant de faire le combat ainsi, montrant tout d'abord Dooku se défaire d'Obi-Wan, dominant ensuite Anakin, et Obi-Wan revenant pour le sauver mais se faisant avoir par la ruse). Dooku s'enfuit en rusant après que Yoda intervienne avec une grande habileté et de la vitesse (Le combat entre Yoda et le comte Dooku a été envisagé tout à fait différemment. À l'origine, Yoda devait entrer et se battre immédiatement avec le comte Dooku, mais de nombreux membres de l'équipe créative ont estimé que c'était une transition trop rapide pour Yoda, et le public avait besoin de ressentir le pouvoir du bien et du mal qui s'opposaient, alors George Lucas a ajouté dans le préambule du combat avec la foudre bleue et les chutes de pierres, car cela montrait à quel point Yoda était puissant. La bataille au sabre laser était le point culminant de toute cette énergie. Il y avait aussi des images du comte Dooku utilisant le sabre laser d'Obi-Wan ou d'Anakin en plus du sien contre Yoda, mais ces mouvements n'ont pas été décisifs. On peine cependant à croire que Yoda marchant avec une canne va s'amuser à faire des cabrioles avec un sabre laser. Plutôt qu'une scène de ce genre, le combat aurait dû plutôt ressembler à celui de Sugata Senshiro en 1965, où devant la violence du karatéka lançant toujours des coups pieds latéraux, le héros judoka esquivait ses attaques et après un atémi, il arrive à le saisir et à le projeter gagnant son combat sous la neige sans tuer son adversaire, il aurait donc été préférable que devant la violence des coups de Dooku, Yoda utilise la force pour défendre, ce qui oblige Dooku à ruser pour fuir). En coulisses, Dooku et Lord Sidious se félicitent du début de la guerre. Dans le plus grand secret, Anakin et Padmé s'unissent par le mariage sur Naboo. Le côté obscur est prêt à prendre le pouvoir de la galaxie. Dans les dernières minutes du film, le Conseil Jedi convient alors qu'il faudra se méfier du Sénat ainsi que du chancelier Palpatine, admettant que leur capacité à utiliser la Force a été diminuée par cette prise du pouvoir. Si au départ, cette phrase semblait métaphorique, elle est en réalité à prendre au premier degré.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 2)Le film s'avère être un nouveau succès, plus critique que public. L'Attaque des clones à cause de la patine encore bien trop digitale de ses effets visuels au rendu hyper artificiel, de la love story entre Anakin et Padmé qui s'enfonce par ailleurs dans le mielleux, peu aidée par la médiocre direction d'acteurs de Lucas n'aide pas le public à apprécier le film. Ce qui explique que c'est le seul film Star Wars qui n'était pas le film le plus rentable de l'année en Amérique du Nord. Il s'est classé troisième après Spider-Man (2002) et Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours (2002). Le divorce avec les fans de la première heure va se creuser un peu plus avec cet opus.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Paul Duncan, The Star Wars Archives. 1999–2005, Taschen, 2020, https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-4924/biographie/, https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29014.html, https://www.cbr.com/star-wars-padme-force-sensitive/, https://www.cinema76.com/home/2019/12/15/classic-films-that-inspired-every-star-wars-movie-part-1the-lucas-era, http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=78959, https://www.cineserie.com/news/cinema/star-wars-pourquoi-le-comte-dooku-est-si-peu-nomme-dark-tyranus-3866839/, https://www.imdb.com/title/tt0121765/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.lci.fr/cinema/star-wars-pourquoi-le-sabre-laser-de-samuel-l-jackson-etait-il-violet-1522512.html, https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/star-wars-episode-ix-l-ascension-de-skywalker-avant-le-nouvel-episode-en-salle-mercredi-nous-vous-resumons-toute-la-saga-16-12-2019-8218224.php, https://www.lepoint.fr/pop-culture/star-wars-les-11-volets-de-la-saga-classes-du-meilleur-au-pire-18-12-2019-2353893_2920.php, https://www.lexpress.fr/culture/cinema/star-wars-l-attaque-des-clones-l-histoire-derriere-le-film_1732526.html, https://moviedatabase.fandom.com/wiki/Aayla_Secura, https://www.liberation.fr/desintox/2017/02/06/non-francois-bayrou-hitler-n-a-pas-vraiment-ete-elu-avec-plus-de-90-des-voix_1546594/,https://www.planete-starwars.com/encyclopedie/personnages-empire-palpatine-e353.html, https://www.planete-starwars.com/actualites/the-mandalorian-interview-de-temuera-morrison-sur-son-retour-en-boba-fett-n20919.html, https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Star-Wars-George-Lucas-defend-les-dialogues-de-la-prelogie, https://www.radiotimes.com/movies/relive-the-hilarious-moment-ewan-mcgregor-found-out-the-name-of-star-wars-episode-2/, https://www.rfi.fr/fr/hebdo/20160408-touareg-origines-revolte-mali-niger-burkina-faso-algerie-libye,  https://screenrant.com/star-wars-jango-boba-fett-not-mandalorian-creed/, https://www.starwars.com/news/10-things-we-learned-from-the-star-wars-archives-1999-2005, https://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/personnage-fett-jango.html, https://www.starwars-universe.com/actu-11070-cinq-faits-sur-christopher-lee-dans-star-wars.html, https://www.syfy.com/syfywire/the-new-book-star-wars-queens-shadow-is-packed-with-revelations-and-canon-connections, https://www.tomsguide.fr/star-wars-la-lumiere-des-jedi-explore-serenno-la-planete-du-comte-dooku/, et https://www.tor.com/2015/11/12/the-star-wars-episode-ii-novelization-actually-makes-you-feel-sorry-for-jar-jar-binks/.  
 
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Tags : Cinéma, STAR WARS
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#Posté le mercredi 03 mars 2021 11:03

Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 3)

L'Attaque des clones est suivi par la micro-série Star Wars : Clone Wars créée par Genndy Tartakovsky en 2003, qui servait à introduire Star wars : Episode III - La Revanche des Sith. L'Attaque des clones et Star wars : Episode III - La Revanche des Sith ne consacre pas beaucoup de temps à l'écran au conflit de trois ans qu'est la guerre des Clones, alors pour combler les lacunes pour les fans, une émission animée en 2D baptisée Star Wars : Clone Wars a été créé. Star Wars: Clone Wars a été créé par Genndy Tartakovsky (Samurai Jack) qui a apporté son talent pour la narration et les séquences d'action au spectacle. Clone Wars était une micro-série, avec des épisodes des deux premières saisons d'une durée d'environ trois minutes, tandis que la troisième et dernière saison comportait des épisodes d'une durée de dix minutes. Les courts métrages s'emboîtent bien comme un film de deux heures, et suit Anakin et Obi-Wan menant le combat contre la Confédération séparatiste des systèmes indépendants et les Sith. La série Star Wars : Clone Wars  s'est déroulée entre les épisodes II et III, et en plus de maintenir une continuité décente avec les films, elle a présenté le méchant de La Revanche des Sith, le général Grievous. Cela dit, il a également décrit les Jedi comme étant maîtrisés par rapport aux films, ce qui est un élément toujours remis en question par les fans.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 3) La série est un tour de force époustouflant, avec une stylisation audacieuse et une action assurée et complexe. S'inspirant des batailles galactiques référencées dans le Star Wars original et dramatisées dans les préquelles, il a donné de la profondeur à la relation Anakin / Obi-Wan et a montré comment, «comme le feu à travers la galaxie, la guerre des clones s'est propagée», comme Yoda qu'il met élégamment dans le premier épisode. Esthétiquement, il était important pour Tartakovsky qu'il "crée un style qui soit fidèle à Star Wars mais qui ait aussi son propre point de vue visuel". "Ce qui m'a attiré, c'est qu'il a une légère sensation d'anime", a ajouté George Lucas à l'époque. "Et je suis très intéressé par l'anime, et j'étais vraiment intéressé [à] passer à un type d'animation qui était très différent de tout ce que nous avions fait dans le passé." Alors que la première série télévisée Star Wars depuis le dessin animée Ewoks qui a duré une saison au milieu des années 1980, Clone Wars a été loué à juste titre pour la sophistication de sa narration et de sa conception, remportant deux Emmys et établissant davantage Tartakovsky comme un génie de sa génération. À l'époque, Lucas préparait Tartakovsky à devenir, selon ses propres termes, «le John Lasseter de Lucasfilm Animation». Au moment où le dernier lot de courts métrages est sorti, Tartakovsky a déclaré que c'était un décret de Lucas pour «se rattacher directement à l'épisode III». Et c'est vrai, les derniers moments de sa guerre des clones pourraient mener directement à La Revanche des Sith, de Palpatine enlevé à Kenobi et Skywalker appelés à l'action (vous voyez même le début de la bataille épique qui commence ce film). Tartakovsky a même plaisanté en disant que l'heure de la nouvelle animation devrait jouer avant les projections de La Revanche des Sith (L'animateur Bryan Andrews a déclaré que Lucas leur avait dit : "Nous voulons que vous animiez l'exploration d'ouverture."). Les épisodes de Clone Wars regorgent d'ingéniosité et de maîtrise en termes de structure narrative. En partant d'une bataille ou d'une simple rencontre lors d'une scène d'exposition, l'histoire se développe ensuite autour d'un ou plusieurs personnages au gré de purs moments d'action qui poussent l'exaltation à un niveau indécent et ne laissent aucun répit. Comme dans Samurai Jack ou Primal, Genndy Tartakovsky et son équipe font preuve d'un véritable génie artistique en terme d'animation et de mise en scène, avec un amour inconditionnel pour l'univers de Star Wars. Un lyrisme sincère, qui se remarque notamment avec le travail effectué sur le son. Si la musique de Clone Wars participe autant à la narration que dans la saga, les effets sonores y contribuent encore plus. Des tirs de blasters aux réacteurs des vaisseaux jusqu'à la pluie qui tombe sur un sabre laser, chaque bruit est intensifié et utilisé pour mettre au point une ambiance dans un décor éclatant, teinté d'expressionnisme. À la manière des cases des comics, Clone Wars découpe les mouvements avec un sens aiguisé du timing. L'environnement et l'espace sont exploités et remaniés pour que les chorégraphies dynamiques et sensationnelles prennent place. Chaque coup, chaque détail, chaque seconde d'un combat frappe et impacte le regard.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 3) Dans la série, la guerre des clones a eu lieu du 22 BBY (avant la bataille de Yavin) au 19 BBY, essentiellement les 3 années entre L'Attaque des clones et La Revanche des Sith. C'est une période assez courte, et pourtant, il y a plus d'heures de visionnage de Star Wars consacrées à cette période de trois ans que littéralement à toute autre époque de la saga entière. Le scénario principal du volume un présente le chevalier Jedi Obi-Wan Kenobi menant un assaut sur la planète Muunilinst, la maison du clan bancaire intergalactique, les bienfaiteurs des séparatistes souhaitant rompre avec la République. Son apprenti, Anakin, est personnellement nommé pour diriger les forces spatiales par le chancelier suprême Palpatine. Pendant ce temps, le chef Séparatiste le Comte Dooku prend Asajj Ventress sensible à la Force comme son apprenti Sith et l'envoie éliminer Anakin. Anakin détourne son attention au milieu de la bataille spatiale pour poursuivre Ventress vers Yavin 4, où il parvient à la vaincre dans un duel au sabre laser en tirant parti de sa colère. Autour de ce scénario, diverses batailles se concentrent sur d'autres Jedi et leurs exploits de guerre : Maître Mace Windu fait face à une armée de droïdes sans armes sur Dantooine et décime à lui seul une armée de droïdes à mains nues en utilisant les pouvoirs de la Force, toute la puissance du personnage et la férocité de la scène transpirent à l'écran grâce à un découpage et un montage d'une incroyable précision, qui permet surtout de prendre conscience de la puissance des Jedi et explique pourquoi ils sont tant redoutés dans La Menace fantôme, Maître Yoda se rend dans le monde de glace Ilum pour sauver deux Jedi en péril (Luminara Unduli et Barriss Offee) aidé par Padmé Amidala, l'amphibie Kit Fisto mène un régiment de soldats clones sur le monde aquatique Mon Calamari, et une équipe de Jedi  (Ki-Adi-Mundi, Shaak Ti, Aayla Secura, K'Kruhk, Tarr Seirr et Sha'a Gi) rencontrent le redouté Général Grievous sur Hypori. Le volume deux reprend à la fin de la bataille d'Hypori : Obi-Wan envoie son équipe de soldats de l'ARC à Hypori pour sauver les Jedi de Grievous. La République est désespérée et après mûre réflexion, le Conseil Jedi décide de promouvoir Anakin au rang de Chevalier Jedi, après que celui-ci a retouvé Padmé. La série saute alors en avant à presque la fin de la guerre, quand Anakin est devenu un Jedi plus puissant. Il aide Obi-Wan à capturer une forteresse, sauve Saesee Tiin dans une bataille spatiale et sauve les Jedi des droïdes crabe. Anakin et Obi-Wan sont assignés à la recherche de Grievous sur la planète Nelvaan, mais finissent par libérer un groupe de Nelvaaniens qui avaient été réduits en esclavage et mutés par l'Union Techno Séparatiste. Tout en sauvant les guerriers Nelvaan, Anakin voit une vision cryptique de sa transformation éventuelle en Dark Vador. Pendant ce temps, Grievous mène un assaut sur Coruscant et, malgré les meilleurs efforts de Yoda, Windu, Shaak Ti et d'autres, kidnappe Palpatine pour son maître, Dooku. Anakin et Obi-Wan ont alors entrepris de sauver le chancelier sur Coruscant, menant directement au début de La Revanche des Sith.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 3) Tartakovsky sait faire plus avec moins. Ainsi, sa série Star Wars a fait un travail plutôt brillant en priorisant les événements entre les deux films qui méritaient des explications. Des événements majeurs comme l'introduction du général Grievous (et sa formation aux mains du comte Dooku), la promotion d'Anakin au rang de chevalier Jedi et l'enlèvement du chancelier Palpatine, à des développements plus mineurs, comme l'introduction du placage d'or de C-3PO, la cicatrice d'Anakin et les nouvelles coiffures d'Anakin et Obi-Wan, Clone Wars de Tartakovsky se sent légitimement comme un Star Wars: Episode 2.5 conçu avec amour. Il y a un match de joute avec Obi-Wan qui rend hommage à Akira notamment contre le mercenaire Durge durant la, une bataille spatiale dans laquelle Anakin mérite vraiment son titre de "meilleur pilote étoile de la galaxie" durant la saison 1, ainsi qu'un duel passionnant et pivot au sabre laser sur Yavin IV entre Anakin et Asajj Ventress durant la saison 2. Combinez cela avec des scènes qui montrent à quel point les Clone Troopers étaient compétents par rapport aux Stormtroopers tout au long des 3 saisons, sans parler de plusieurs séquences qui montrent à quel point le général Grievous était vraiment effrayant lors de la saison 2 et 3. Apparemment, nous aimons Anakin pas tout à fait diabolique plus que nous ne sommes tous prêts à l'admettre. Avec seulement trois ans pour durer la série, il semble que Clone Wars de Tartakovsky a été plus qu'inspiré. En fait, dans Clone Wars «Chapitre 21», Anakin devient un chevalier Jedi et se fait couper sa petite tresse par le sabre laser de Yoda lors d'une cérémonie assez élégante. Le «Chapitre 22» commence par un montage d'Anakin étant incroyable pendant la guerre des clones, et, dans un sens, l'intégralité de la deuxième série animée pourrait avoir lieu pendant ce montage. Le fait est qu'il est assez clair que les chapitres 1 à 21 de Clone Wars de Tartakovsky se déroulent à peu près en 22 BBY. Asajj Ventress s'est frayé un chemin pour la première fois dans Clone Wars dans l'épisode de 2003 «Chapitre 6», tandis que le général Grievous a fait ses débuts horribles dans l'excellent épisode de 2004 «Chapitre 20», plus d'un an avant de passer au grand écran dans La Revanche des Sith (le Grievous du film n'a jamais été aussi effrayant que celui dans le dessin animé). De toute évidence, Tartakovsky n'a pas inventé le général Grievous ou Asajj Ventress, mais une grande partie de la portée et de la sensation générales de The Clone Wars se trouve dans Clone Wars. Et à part de très petits détails pointilleux - comme Anakin ne portant pas de gant sur sa main artificielle pendant toute la série de la micro-série - vous pourriez en quelque sorte plisser les yeux et vous dire que certains des événements de Clone Wars se sont toujours produits dans la continuité officielle de Disney. Enfin, en mars 2005, moins de deux mois avant la sortie de La Revanche des Sith, la série animée Clone Wars nous a montré exactement ce qu'Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi faisaient littéralement quelques secondes avant de balayer héroïquement Un lyrisme sincère, qui se remarque notamment avec le travail effectué sur le son.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 3) L'arrangement a échoué lorsque, à la dernière minute, Lucas a insisté pour que Tartakovsky ne travaille que sur des projets Star Wars, tuant un long métrage basé sur Viking qu'il avait développé. Tartakovsky a quitté Lucasfilm et Lucas a recruté Dave Filoni, un animateur tout aussi orienté vers l'action qui avait travaillé sur la série très appréciée Avatar: The Last Airbender. Ensemble, Lucas et Filoni ont créé leur propre série appelée The Clone Wars en 2008, cette fois en utilisant l'animation par ordinateur 3D au lieu du style d'animation traditionnel de la série originale, qui a également couvert les années entre Attack Of The Clones et Revenge Of The Sith. Il est vrai que la série 2008 The Clone Wars est devenue une partie bien-aimée et brillamment tentaculaire de la mythologie Star Wars, et sa fin est très triste pour de nombreux fans du monde entier. Mais cela ne devrait pas se faire au prix de nier l'accomplissement considérable de Tartakovsky, ou l'influence silencieuse qu'il a eue dans d'autres histoires de Star Wars. Peut-être qu'après la finale de la série, Disney se sentira différent de la micro-série qui a tout déclenché et la lancera sur Disney +. Si quoi que ce soit, la plate-forme de streaming direct de la société est suffisamment grande pour toutes les guerres de clones. Et dans les années qui ont suivi, vous pouvez ressentir l'influence de Clone Wars de Tartakovsky dans tout, des batailles au mélange surdimensionné d'humour et d'action de Rian Johnson Star Wars: The Last Jedi à, plus récemment, la première série Star Wars en direct live, The Mandalorian de Disney +. Le créateur de la série Jon Favreau a déclaré qu'il avait basé l'action du premier film d'Iron Man sur Samurai Jack de Tartakovsky et avait même mis Tartakovsky sur scène et tourné dans Iron Man 2 la bataille dans le jardin japonais. De toute évidence, il s'est inspiré de Tartakovsky dans le passé, et il est facile de voir qu'il pourrait s'inspirer des mêmes références ici. Le deuxième épisode pratiquement muet et très drôle de The Mandalorian ("The Child") se sent particulièrement redevable à Clone Wars de Tartakovsky.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 3) Et après le rachat de Lucasfilm par Disney en 2012, la série est considérée non-canonique. Pourquoi ? Parce que George Lucas, au grand dam de Genndy Tartakovsky, décide de revisiter à nouveau l'entre L'Attaque des clones et La Revanche des Sith dans une nouvelle série intitulée The Clone Wars. Notez la subtilité. Genndy Tartakovsky souhaite que Clone Wars revienne dans le canon et voudrait que Disney accepte sa demande. «C'est frustrant qu'ils aient essayé de l'effacer de son statut de canon», a expliqué Tartakovsky. «Au début, c'était canon. Et puis une fois que George [Lucas] a commencé à faire la version CGI, il a voulu nettoyer l'ardoise. Et ainsi, ils ont dé-canonisé le nôtre.» De plus, Tartakovsky a partagé quelques autres détails sur sa guerre des clones. «Nous l'avons développé en deux semaines, et nous l'avons fait si vite avec un équipage réduit», a déclaré Tartakovsky. «Pour qu'il reçoive autant d'éloges que possible, c'est vraiment génial.» Tartakovsky a également noté l'écrasement des Star Destroyers de Star Wars: The Force Awakens et une scène similaire dans son émission.  Alors que Tartakovsky a noté à quel point TFA était étonnamment proche de sa série, il a dit «Je vais le prendre» en riant. «Tout le truc de Star Wars - j'ai évolué. Je ne perds pas le sommeil pour ça», raconte Tartakovsky. «C'est amusant que les gens l'aiment toujours et que de nouvelles personnes le découvrent encore.» Mais il avait encore une sombre réflexion en regardant en arrière. «J'en suis super fier et je sais que cela a beaucoup influencé, en ce qui concerne Star Wars, ce qui est génial - que les gens veuillent l'admettre ou non.» Dommage, car Genndy Tartakovsky a apporté ce qui a manqué à la prélogie : de l'inventivité et le respect à la tilogie originale.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/2678039-20191219-video-clone-wars-rebels-resistance-si-meilleur-star-wars-anime, https://www.cbr.com/star-wars-clone-wars-2003-low-key-best-tv-series/, https://www.denofgeek.com/tv/star-wars-the-clone-wars-retcon-changes/, https://www.ecranlarge.com/series/dossier/1156354-star-wars-clone-wars-et-si-cetait-lui-le-meilleur-star-wars, https://en.m.wikipedia.org/wiki/Star_Wars:_Clone_Wars_(2003_TV_series), https://www.superherohype.com/tv/475912-genndy-tartakovsky-speaks-out-about-his-star-wars-clone-wars-animated-series, et https://www.syfy.com/syfywire/star-wars-clone-wars-genndy-tartakovsky-canon.
 
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Tags : Séries TV, Cinéma, STAR WARS
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#Posté le mercredi 10 mars 2021 07:52

Modifié le mercredi 10 mars 2021 13:08

The Swamp Thing, des adaptations lives entre fidélité, originalité et opération commerciale

The Swamp Thing, des adaptations lives entre fidélité, originalité et opération commercialeCréé par Len Wein et Bernie Wrightson en 1971, Swamp Thing est d'abord une histoire de monstres comme il en existait tant à cette époque où le genre horrifique faisait fureur. L'accueil positif du public pousse l'éditeur DC Comics à lancer une série mettant en scène le personnage. Soit l'histoire d'Alec Holland, un biologiste qui mène des recherches dans un marais en Louisiane. Un jour, des concurrents font exploser son labo. Brûlé vif, le scientifique s'effondre dans la vase où se mélange aussi le produit de ses recherches. Une sorte de fusion s'opère alors : Alec Holland meurt mais son esprit, incorporé à l'environnement, donne naissance à un monstre, la Créature du Marais, amas de boue et de plantes à visage humain. Après avoir connu un certain succès, Swamp Thing s'essouffle et en 1976, la série, devenue un mélange mal arrangé de science-fiction, d'horreur et de fantasy, est arrêtée.
 
The Swamp Thing, des adaptations lives entre fidélité, originalité et opération commercialeMais Wes Craven, jeune réalisateur de films d'horreur (La colline a des yeux puis, plus tard, Les griffes de la nuit), estime que la Créature a du potentiel. Il se lance donc dans une adaptation du comics qui sort en 1982. Le film était vaguement basé sur les intrigues originales de Swamp Thing établies par l'écrivain Len Wein et l'illustrateur Bernie Wrightson dans Swamp Thing (Volume 1) et Wes Craven a dû batailler dur avec la production qui exigeait qu'il coupe des scènes coupées à partir du troisième acte afin de pouvoir respecter le calendrier et le budget. Ici, le Dr Alec Holland, caché dans les profondeurs d'un marais trouble, tente de créer une nouvelle espèce - une combinaison d'animaux et de plantes capables de s'adapter et de prospérer dans les conditions les plus difficiles. Malheureusement, il devient sujet de sa propre création et se transforme. . . Arcane, désespéré pour la formule tente de capturer la chose des marais. Une poursuite explosive s'ensuit qui se termine finalement par une confrontation entre Holland et un Arcane changé, tout en devant protéger Alice, la seule survivant de l'attaque. Le film est plutôt réussi, pourtant Wes Craven n'était pas au courant de Swamp Thing avant d'être approché pour diriger l'adaptation car il n'avait pas accès aux comics en grandissant. "Ils ont été interdits par l'église dans laquelle j'ai grandi." Il a trouvé l'idée fascinante cependant, et après avoir lu la série, il était prêt à se lancer pleinement.
 
Le personnage de Swamp Thing est joué par deux acteurs différents. Ray Wise joue le rôle d'Alec Holland, tandis que le cascadeur Dick Durock forcé de jouer le rôle par nécessité enfile le latex vert pour les scènes de Swamp Thing. Le costume de The Swamp Thing a conduit l'acteur Dick Durock à faire des pauses fréquentes et spontanées en raison de l'épuisement dû à la chaleur, et Ben Bates, qui joue la méchante créature que l'on voit plus tard dans le film, s'est en fait complètement évanoui pendant une scène, du fait qu'ils tournaient dans les marais de Caroline du Sud pendant un été férocement chaud avec une humidité très, très élevée, et il y avait une invasion de chenilles noires, alors elles étaient dans les arbres en grosses touffes et tombaient sur votre tête et vous piquaient, et c'était assez misérable. L'acteur français Louis Jordan a joué le rôle du méchant Anton Arcane, un scientifique ambitieux désireux de mettre la main sur le travail du Dr Holland.  Bien que l'origine de Swamp Thing reste assez fidèle au matériel source, il existe également plusieurs écarts par rapport à la continuité de la bande dessinée. Le plus évident des changements est le personnage d'Alice Cable. Alice (interprétée par Adrienne Barbeau qui a tourné une scène topless utilisée uniquement dans la sortie européenne et donc non incluse dans celle américaine.) est une adaptation du personnage de soutien de longue date de Swamp Thing, Abigail Cable (plus tard Abigail Holland). Dans le comics, Abby était la nièce aux cheveux blancs d'Europe de l'Est d'Anton Arcane, mais dans le film, elle est une Américaine sans aucun lien de parenté avec Arcane. Alec Holland lui-même, bien qu'il passe peu de temps à l'écran, s'écarte également du canon Holland. Le Holland de Wein et Wrightson était un scientifique stoïcien aux cheveux blonds entièrement dévoué à sa femme, Linda. Le Holland de Craven a les cheveux bruns foncés et possède un esprit plus jovial. De plus, Linda Holland est la s½ur d'Alec dans le film, plutôt que sa femme. Cette modification a permis aux producteurs de poursuivre une sous-intrigue romantique entre Alec / Swamp Thing et Alice Cable.  Film de monstre à petit budget, Swamp Thing est "une parodie sur les films de savants fous des années 1950" selon Michael Betzold sur le site 'Allmovie' tandis que Graeme Clark sur le site 'Spinning Image' déclare que le film "pourrait passer pour une mise à jour de l'un de ces dix-neuf ou cinquante films de science-fiction de savants fous" tandis que "The Aurum Film Encyclopaedia Science Fiction" déclare que le film est un "hommage aux films monstres des années cinquante et à l'esthétique des bandes dessinées".
 
The Swamp Thing, des adaptations lives entre fidélité, originalité et opération commercialeMalgré son petit budget et ses maigres critiques, le film s'est avéré suffisamment populaire pour que DC Comics relance le titre de bande dessinée Swamp Thing la même année sous le nom de The Saga of  the Swamp Thing avec Alan Moore  qui  s'occupera des aventures de la Créature des marais entre 1983 et 1987. La maison-mère de Batman et Superman a repéré cet auteur de comics britannique pour son travail sur des ½uvres mineures et lui confie Swamp Thing. C'est une double révélation : Alan Moore va reconstruire de fond en comble l'histoire de la Créature du Marais pour en faire une ½uvre majeure du genre et accéder ainsi au rang d'auteur culte (il travaille en parallèle sur un roman graphique passé à la postérité, V pour Vendetta). Il fait de ce monstre, à l'origine très primitif, un héros paradoxalement très humain. Les premiers chapitres de sa saga, au cours desquels la Créature prend conscience de ce qu'elle est, sont d'une humanité bouleversante. Acceptant qu'elle n'est plus Alec Holland, la Créature s'ouvre à une forme supérieure de conscience et devient un élémentaire, un héraut de la nature. Alan Moore livre ainsi un manifeste précurseur pour la défense de l'environnement. Moins de monstres et peu de combats : dans cette nouvelle version de Swamp Thing, le mal est partout et surtout dans l'esprit des hommes. À travers le pitch un peu "nanar" de la saga, l'auteur britannique, qui fourmille d'idées folles, aborde aussi des questions de sociétés brûlantes comme l'enfouissement des déchets nucléaires, le contrôle des armes à feu, les fantômes esclavagistes du sud des États-Unis et même les menstruations, sujet pourtant tabou. Certains chapitres sont tellement subversifs qu'ils sont désapprouvés par l'autorité de contrôle des comics en vigueur à l'époque. Le tout servi par une plume impressionnante, bien au-dessus des standards rudimentaires des comics. En plus de ce fond étonnamment politique, la renaissance de Swamp Thing doit également beaucoup à un autre homme, le dessinateur Stephen Bissette, quasiment co-auteur d'Alan Moore dans les faits. Avec Rick Veitch (dessin), John Totleben (encrage) et Tatjana Wood (couleur), il forme une équipe qui expérimente tous azimuts et fait exploser les codes des comics avec des dessins psychédéliques.
 
The Swamp Thing, des adaptations lives entre fidélité, originalité et opération commercialeEn 1989, le réalisateur Jim Wynorski a réalisé une de suite intitulée The Return of the Swamp Thing en 27 jours, alors que la production lui avait donné 30 jours voulant profiter du renouveau de Swamp Thing en comics. Son budget était considérablement inférieur et Wes Craven n'était pas impliqué. Louis Jordan qui a refusé de parler à Wynorski (dont il supportait mal l'égo) pendant une grande partie du tournage par la suite en ne voulant pas se référer au personnage de Miss Poinsettia comme "Points", car il savait que le surnom du personnage était une insinuation sexuelle faisant référence à ses seins, et Dick Durock, qui avec ce film, est devenu le premier acteur depuis Christopher Reeve à reprendre le rôle d'un protagoniste de DC Comics, tout en détestant porter ce costume trop lourd sous la chaleur de Savannah, en Géorgie, ont ​​repris leurs rôles en tant qu'Anton Arcane et The Swamp Thing, dans ce film où Swamp Thing vivant toujours dans le marais, évitant les hommes du Dr Arcane et aidant les gens en cas de besoin, revient combattre le diabolique Dr Anton Arcane, ayant réussi à retrouver son humanité grâce à ses assistants actuels Dr. Rochelle et Zurell, a un nouveau laboratoire scientifique rempli de créatures transformées par mutation génétique, et Swamp Thing choisit Heather Locklear (qui avait beaucoup de mal avec le mannequin jouant le Holland humain un peu trop entreprenant avec elle), jouant le rôle de la belle-fille d'Arcane Abigail comme nouvel objet d'affection, et dont Arcane a besoin de son ADN pour l'opération, alors qu'elle accepte de lui rendre visite en espérant qu'elle apprendra ce qui est arrivé à sa défunte mère, cette dernière recevra le Razzie Award de la pire actrice de l'année. D'ailleurs, la voix de Dick Durock a été superposée par un acteur inconnu, ce que ni Durock ni le réalisateur Jim Wynorski n'ont découvert jusqu'à la première du film, ce qui montre que ce dernier avait peu de regard sur la production de son film. Le film n'a pas répondu aux attentes des fans et a été critiqué, car c'était avant tout une sorte de remake déguisé en suite sans le talent de Wes Craven.
 
The Swamp Thing, des adaptations lives entre fidélité, originalité et opération commercialeMalgré cela la série télévisée Swamp Thing suivra, elle a été diffusée de juillet 1990 à mai 1993 produite par MCA/Universal et diffusé sur USA Network, couvrant trois saisons et un total de 72 épisodes. La série mettait à nouveau en vedette Dick Durock dans le rôle de Swamp Thing, avec Mark Lindsay Chapman et Carrell Myers. On ignore si la série télévisée se déroule dans une continuité alternative par rapport aux films, mais l'émergence d'un plus jeune Anton Arcane (joué par Mark Lindsay Chapman), suggère que la série est distincte de celle des films, et son histoire montre qu'après avoir été incendié, immergé dans des produits chimiques et jeté dans un marais de Louisiane par son ennemi le docteur Anton Arcane, le corps d'Alec Holland a muté. Ni humain, ni animal, il s'est transformé en la Créature du Marais, son corps étant désormais fait de plantes et de débris. Doté d'une force surhumaine, il choisit de faire le bien autour de lui... La série a été tourné sur place dans les parcs à thème Universal Studios et Gatorland à Orlando, en Floride. De nombreux manèges et attractions sont visibles ou figurent en bonne place tout au long de la série. Pour les treize premiers épisodes, des scènes de la deuxième unité ont été tournées sur place dans les marécages de Floride. Cependant, pour à la fois économiser sur les coûts de transport des acteurs, de l'équipe et de l'équipement, et pour avoir plus de contrôle sur les conditions de tournage, un décor de marais a été construit sur la propriété d'Universal Studios. Il a été inclus dans la tournée des studios de production jusqu'à la fin de la série. Malgré ses moyens limités (on limita à 300 000 $ les couts de la série les coups à partir de la 3e saison alors qu'ils étaient à 600 000 $), la série a de nombreuses qualités et l'art de la débrouille permet de voir un récit ressemblant beaucoup à celui de la série L'incroyable Hulk entre 1977 et 1982.
 
The Swamp Thing, des adaptations lives entre fidélité, originalité et opération commercialeUne nouvelle série TV en 2019 produite par James Wan ("Aquaman") et portée par Crystal Reed ("Teen Wolf"), qui promettait de revenir aux origines de Swamp Thing a finalement été annulée après la diffusion du premier épisode. Pourtant l'histoire était très bonne avec la chercheuse Abby Arcane qui retourne dans sa ville natale de Houma, en Louisiane, pour étudier un virus mortel venu des marais. Elle se lie avec le scientifique Alec Holland, qui disparaît tragiquement. Tandis que des forces armées arrivent à Houma dans l'intention d'exploiter les ressources du marais pour leur compte, Abby découvre que ce lieu renferme de mystiques secrets et que l'amour de sa vie n'est peut-être pas mort. Surnaturel et violente malgré un tâtonnement scénaristique, la série était vraiment faite pour durer et pour développer son univers. Le reste de la saison 1 a malgré tout été diffusé alors qu'elle a été réduite à 10 épisodes après un tournage en automne en Caroline du Nord, mais il n'y a pas eu de saison 2. Dommage que les critiques et les fans n'on pas suivi. CW a racheté les droits du personnage et on se demande si ce sera la continuation de la série ou un reboot.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=3346.html, https://www.bulletproofaction.com/2018/05/18/10-things-you-didnt-know-about-the-return-of-swamp-thing/, http://www.bullz-eye.com/television/interviews/2008/dick_durock.htm, https://dc.fandom.com/wiki/Swamp_Thing_(Movie), https://dc.fandom.com/wiki/Swamp_Thing_(1990_TV_Series), https://dc.fandom.com/wiki/The_Return_of_Swamp_Thing_(Movie)
https://www.imdb.com/title/tt0084745/, https://www.europe1.fr/culture/swamp-thing-quand-alan-moore-redonnait-vie-au-plus-humain-de-tous-les-monstres-3975367, https://www.imdb.com/title/tt0084745/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.imdb.com/title/tt0098193/?ref_=tt_sims_tt, https://www.imdb.com/title/tt0098193/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.imdb.com/title/tt0098919/plotsummary?ref_=tt_ov_pl, https://www.imdb.com/title/tt0098919/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.journaldugeek.com/2019/06/07/swamp-thing-la-serie-dc-annulee-apres-seulement-un-episode/, https://www.metv.com/lists/8-muckraking-facts-about-the-swamp-thing-tv-series, https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Swamp-Thing-recupere-par-la-chaine-CW-bientot-une-saison-2-,https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/SwampThing, et https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Film/TheReturnOfSwampThing.
 
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Tags : Cinéma, Séries TV, comics
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#Posté le jeudi 11 mars 2021 03:31

Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)

Clone Wars est suivi par Star wars : Episode III - La Revanche des Sith en 2005 annoncé de longue date par George Lucas comme l'épisode de Star Wars le plus sombre. Produit dans une ambiance pas franchement joyeuse, après l'accueil critique glacial réservé aux deux premiers films et des relations tendues entre Lucas et ses comédiens frustrés de jouer la plupart du temps sur des fonds verts, ce troisième tome relève sensiblement le niveau de la «prélogie» par sa noirceur et sa résonance politique.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)Tourné après les attaques du 11 Septembre 2001, le film recycle leur iconographie apocalyptique. Le tournage du troisième volet, La Revanche des Sith débute le 30 juin 2003 et prend fin le 17 septembre toujours à Sydney. Des scènes additionnelles sont également tournées aux studios de Shepperton et aux studios d'Elstree à Londres du 23 août 2004 au 31 janvier 2005. Mais, contrairement aux autres films Star Wars, il n'y a pas eu de tournage en extérieur pour La Revanche des Sith, seul le navire de Bail Organa à la fin était un vrai décor. Le cinéaste et son producteur Rick McCallum, qui ont volontairement souhaité conter l'enfance, l'adolescence et le passage à l'âge adulte d'Anakin en se heurtant parfois à l'incompréhension des fans, espèrent donner avec La Revanche des Sith une tout autre vision de la prélogie et de la saga dans son ensemble. "Ce schéma était principalement destiné à situer les origines des personnages et à expliquer par quelles voies ils avaient abouti à cet Épisode IV", souligne ainsi George Lucas. "C'est seulement vingt ans plus tard que j'ai commencé à rédiger pour de bon le prologue en trois volets. La structure de base, elle, a très peu changé : cela a été, dès le début, l'histoire d'un père racheté par ses enfants". Pour George Lucas, "les spectateurs qui regarderont la saga dans sa continuité logique, du premier au sixième épisode, vivront une expérience nouvelle. Ce qui m'a poussé à réaliser les épisodes I, II et III, fut le désir de donner plus d'ampleur à l'aventure d'Anakin, cet homme qui après avoir pris un excellent départ dans la vie, cède aux forces du mal, puis finira par être sauvé par ses enfants. Et c'est très excitant de voir tout cela prendre corps et se mettre définitivement en place". Pourtant, Lucas a eu tort, la prélogie Star Wars va profondément diviser les fans. Malgré un tournage principal relativement court (55 jours), il aura donc fallu près de deux ans de production et de post-production pour livrer le film aux spectateurs en mai 2005. Cela s'explique par le fait que Lucas a fait des tournages fractionnés permettant de combler les manques des prises de vues principales et d'approfondir l'histoire. Le 30 juin 2003, Rick McCallum, le producteur du film, a pris une deuxième unité à travers le monde - Chine, Thaïlande, Suisse, Angleterre, Tunisie - pour filmer des arrière-plans qui ont été modifiés numériquement par les artisans d'effets spéciaux de Lucas chez Industrial Light & Magic. Dès 2001, lorsque le mont Etna en Sicile a éclaté, McCallum et son équipage ont fait un voyage spécial pour capturer l'environnement trempé de lave nécessaire aux scènes clés liées à la chute d'Anakin. Une fois terminé, le nouveau film comprendra quelque 2300 plans séparés, dont chacun a au moins un effet spécial - un nombre record qui a dépassé les 2000 coups d'effets dans La menace fantôme et éclipse les 1400 dans Le Seigneur des anneaux : Le retour du roi. McCallum insiste sur le fait qu'il rapportera tout cela à la maison pour Lucas à 115 millions de dollars. «Nous essayons d'être aussi conservateurs que possible sur le plan financier, car c'est son propre argent», dit le producteur. Le travail sur le film se poursuivra jusqu'au 15 avril, avec encore plus de violons susceptibles de se poursuivre en mai pour une coupe spéciale qui ne jouera que dans les salles équipées numériquement cet été. Après le tournage principal durant l'été 2003, l'équipe a donc repris le chemin des plateaux un an plus tard, à la fin de l'été 2004, pour onze jours de raccords à Londres, puis en janvier 2005 pour mettre en boîte les tous derniers plans du film. "Le film diffère sensiblement du scénario de tournage", explique George Lucas. "Lorsque j'observe le déroulement d'une scène à l'écran, cela m'inspire fréquemment de nouvelles idées narratives, que j'intègre au montage ou à la faveur des retakes. C'est cela qui me procure le plus de plaisir sur un tournage. Je démarre avec un processus de montage et de postproduction "normal", et je le mène aussi loin qu'il m'est possible... et plus encore". "Les films de la saga se démarquent de la stylistique contemporaine et se rapprochent du cinéma des années 30 et 40", ajoute le monteur et ingénieur du son Ben Burtt. "Paradoxalement, le processus par lequel nous aboutissons à cette narration classique est tout sauf traditionnel. George décompose le film en fragments qu'il recombine au fur et à mesure du montage. Ce processus est presque aussi fluide que celui d'un film d'animation". Et c'est sans doute ce qui posera problème pour rendre le film linéaire. Steven Spielberg a aidé aussi à faire des animations pour des séquences clés du film comme Yoda et la bataille de l'empereur et le duel final entre Obi-Wan et Anakin. Côté costumes, le look d'Anakin Skywalker devient de plus en plus sombre et de plus en plus "cuir" et se rapproche ainsi du futur costume de Dark Vador, alors que la tunique portée par Ewan McGregor est une réplique exacte de celle portée par Alec Guinness dans la première trilogie. La coiffure de Natalie Portman n'est quant à elle pas sans évoquer les macarons de Carrie Fisher... Autres évolutions : celle des vaisseaux Jedi dont le fuselage évoque celui des futurs chasseurs Tie de l'Empire, et celle des soldats clones dont l'armure se rapproche clairement de celle des stormtroopers impériaux. Quant à la déliquescence technologique entre les deux triptyques - l'univers de la prélogie apparaissant beaucoup plus riche que celui de la trilogie originelle -, il est expliqué par le producteur Rick McCallum comme une conséquence directe de la Guerre des Clones et de l'économie de guerre mise en place par l'Empire. Difficile à croire, car le déclin technologique aurait dû commencer au moment où la République finit.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)Deux refus de poids pour  La Revanche des Sith montrent sans doute la difficulté de certains acteurs à s'immerger dans la prélogie après la trilogie originale. David Duchovny, qui aurait poliment décliné une offre de George Lucas en octobre 2000, et Gary Oldman. Bai Ling avait tourné plusieurs scènes du film qui ont ensuite été coupées. James Earl Jones (voix de Darth Vader), Anthony Daniels (C-3PO) qui critiqua la transition entre les films de la trilogie et ceux de la prélogie, en déclarant que les films de la prélogie n'étaient pas très amusants à tourner ("George a beaucoup changé au fil des années, mais je pense que ce n'est pas évident de collaborer avec lui. Il a pris des décisions qui, je pense, auraient mieux fait d'être discutées avec d'autres personnes. J.J. (Abrams) est plus dans la collaboration. Il aime écouter", lance ainsi sans détour Anthony Daniels, avant de donner le coup de grâce à la fameuse prélogie : "Les effets sont intelligents mais inutiles. La technique est là, et après ? Froideur, c'est le mot qui définit le mieux les choses. Désolant, même"), Kenny Baker (R2-D2), Peter Mayhew (2,21 m) (Chewbacca), Frank Oz (voix de Yoda) et Ian McDiarmid (Palpatine) sont les seuls acteurs pour reprendre leurs rôles de la trilogie originale. Le jeu d'acteur d'Ewan Mc Gregor excellent sera comme celui d'un très probable "Alec Guinness jeune". "Obi-Wan a bien plus à faire dans ce film, et George l'a mené dans la direction où j'espérais depuis longtemps qu'il s'engage", souligne Ewan McGregor. "Obi-Wan aime sincèrement Anakin et ressent une amère déception ainsi qu'une profonde tristesse à le voir s'abandonner ainsi au côté obscur. J'ai trouvé cela passionnant à jouer". Pour George Lucas, "Obi-Wan est victime d'une trahison majeure, qui l'affecte à bien des niveaux. Sa réaction éclaire et justifie les choix qu'il fait dans les épisodes IV, V et VI". La malchance est que pour Grievious impressionnant dans Clone Wars, ce sombre personnage est entièrement créé en images de synthèse, et "fait discrètement écho au destin d'Anakin" selon George Lucas. "George Lucas voulait un ennemi visuellement intéressant, représentant la technologie qui consumera ultérieurement Anakin", ajoute le superviseur des effets visuels Rob Coleman. "Cette ébauche primitive de la technologie qui sauvera Vador ne donne pas les résultats espérés sur Grievous, d'où l'apparence maladive de ce super-méchant boudeur, mélancolique, sujets à de violents accès de toux". Une erreur de taille fut de vouloir qu'il ressemble à Dark Vador durant ce film, plutôt que de retrouver son aura terrifiante de Clone Wars. Hayden Christensen a gagné 10 kg pour ce film afin de ressembler à Sebastian Shaw. Il l'a fait en mangeant six repas par jour. Là encore, c'est plutôt difficile pour lui de trouver un juste milieu pour obtenir une bonne prestation. De plus, David Prowse était prêt à revêtir à nouveau le costume de Vador, mais Hayden Christensen demanda à revêtir le costume et Lucas accepta, mais une raison beaucoup moins noble se cache derrière, le fait que selon Prowse, cette trilogie serait très mauvaise. Il déclare: "Je pense que l'opinion communément partagée maintenant est qu'il s'agit de films très mauvais. Il n'y a pas de comparaison avec les premiers films. Eux avaient une histoire beaucoup plus crédible". Ancien pilote de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale, Christopher Lee n'a pas manqué de dispenser quelques judicieux conseils au jeune Hayden Christensen quant à la manière de se tenir dans un cockpit de chasseur.. Enfin, Natalie Portman considère ce film comme son préféré des trois films Star Wars dans lesquels elle était, du fait que son rôle était mieux mis en valeur que dans les précédents. Mais selon elle, la saga Star Wars est le plus gros échec de sa carrière. Elle déclare: “J'ai le sentiment de n'avoir pas réussi à bien D'après jouer dans les blockbusters. Star Wars, c'est mon plus grand échec. Plein d'acteurs arrivent à faire des choses fantastiques dans ce type de films... Moi, je cherche. Comment donner du sens à une performance quand on joue sur un fond vert, ou quand on parle de l'espace, sans rien comprendre à ce qu'on raconte ? Je travaille. Ça me motive énormément.” Malheureusement, conformément à leurs contrats, les acteurs ont réservé des dates pour des tournages supplémentaires qui peuvent avoir lieu plus d'un an après la photographie principale. Pour Revenge of the Sith, les derniers plans de ramassage impliquant les acteurs étaient prévus pour début 2005 à Elstree Studios, en Angleterre, amenant Lucas à boucler la boucle.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)Lucas le présente hors compétition le 15 mai 2005 au Festival de Cannes en présence des acteurs Samuel L. Jackson, Natalie Portman, Hayden Christensen, Ian McDiarmid, Anthony Daniels et du producteur Rick McCallum. Et le film donna cela : La guerre fait rage entre la République, son armée de clones, et les Séparatistes et leurs bataillons de droïdes. Le Chancelier Palpatine a été enlevé. Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker parviennent à le libérer, après qu'Anakin a tué le comte Dooku, le Jedi renégat (malheureusement, Christopher Lee n'est dans le film que pendant trois minutes, il a tourné toutes ses scènes en deux jours devant un écran vert. Il aurait mieux valu faire une scène plus proche du duel final du Film Les Trois Mousquetaires de Richard Lester en 1973 dans lequel Christopher Lee joue le comte de Rochefort et affronte un d'Artagnan en colère interprété par Michael York, bien plus charismatique qu'Hayden Christensen – qui a a eu beaucoup de difficulté à savoir comment jouer Anakin mal guidé par Lucas - qui dure 3 minutes 46, utilisant parfaitement tout le décor, et s'avère un véritable bijou d'escrime utilisant toutes les techniques connues au XVIIe siècle, même les coups de genou, de pied, de poing et de coude, où les deux combattants fatiguent vers 2 minutes 39, et d'Artagnan tue Rochefort avec beaucoup de ruse alors que ce dernier le domine à la fin. Il aurait été plus intéressant de montrer un combat comme celui-ci), mais n'arrivent pas à capturer le général Grievious (Des artistes comme Alex Jaeger, Erik Tiemens, Warren Fu et Derek Thompson ont commencé à concevoir, mais ce qui est finalement devenu le général Grievous n'était en fait qu'un rapide croquis de Warren Fu, qui n'était même pas impressionné par son propre travail. «Dark Vador est noir, alors je suis allé avec du blanc pur - dans la culture chinoise, le blanc signifie la mort», dit Fu dans le livre The Star Wars Archives. 1999–2005. Mais le croquis a immédiatement impressionné Lucas et un autre des dessins de Fu a fini par devenir la base des MagnaGuards de Grievous), qui fuit alors que Star Wars Legends dit qu'il a tué 50 Jedis, dont il collectionne les sabres lasers, et Clone wars nous le montre comme puissant, impitoyable et un brillant stratège qui ferait tout ce qui était nécessaire pour gagner la guerre. Si Grievous venait à fuir, il aurait mieux valu qu'il le fasse à la manière de Burt Lancaster dans Le Corsaire Rouge de Robert Siodmak en 1952 de façon spectaculaire après son combat avec Obi-Wan et Anakin. De retour chez lui, Anakin retrouve sa femme, la princesse Padmé Amidala, et apprend qu'elle attend un enfant. Il est fou de joie, mais commence bientôt à faire des rêves prémonitoires, où il voit Padmé mourir pendant l'accouchement. Ici, on retrouve la frustration et la paranoïa de Mifune dans le Château de l'araignée d'Akira Kurosawa en 1957 mais sans sa force, où il dégage le sentiment d'impuissance face à une prophétie que vous pouvez ou non avoir une chance d'influencer, que ce soit la prophétie de l'élu, la détresse de Shmi Skywalker ou la perte potentielle de Padmé. Dommage qu'on ne puisse pas voir la délégation des 2000  présente dans des scènes coupées du film qui était le nom attribué au groupe de sénateurs loyalistes du Comité et d'autres personnalités politiques qui ont créé (et présenté) la pétition des 2000 au chancelier suprême Palpatine vers la fin de la guerre des clones. Les délégués étaient préoccupés par l'utilisation continue du chancelier des pouvoirs d'urgence alors même que la guerre des clones touchait à sa fin - en particulier la formation du nouveau bureau des Moffs. Beaucoup de délégués craignaient (à juste titre) pour l'avenir de la démocratie dans la République. Il est marqué qu'au début de ce complot effacé, Padmé était en conflit puisque Palpatine avait été une partie essentielle de sa vie politique. Mais par la dernière scène, il est clair qu'elle sera toujours aux côtés de la République. Le regard est passé entre Anakin et Padmé était si significatif, et son refus de croiser ses yeux montre également la tension que Palpatine mettait déjà sur leur relation. Obi-Wan Kenobi envoyé en mission traque le général Grievious, à la tête des droïdes, et le tue difficilement (un combat qui aurait mérité un effet plus engageant comme celui de Spartacus de Stanley Kubrick en 1960, où Spartacus avec une épée et un bouclier affronter l'éthiopien Draba avec son trident et son filet, dans lequel nous voyons les combattants pendant 1 minute 53 se tourner autour, se permettant de se donner des coups de genoux, poings ou de coude, viser les zones plus faciles à toucher, bloquer les attaques avec beaucoup de difficulté surtout quand l'adversaire est plus grand), tandis que Yoda est envoyé aider les Wookies sur Kashyyyk (Pour son environnement, le département artistique s'est tourné vers le très ridiculisé Au temps de la guerre des étoiles (1978) pour s'en inspirer), mais dans le même temps, le chancelier Palpatine, se rapproche de plus en plus d'Anakin et s'oppose de plus en plus frontalement au Conseil des Jedis, s'est vu donner les pleins pouvoirs par le Sénat, révèle à Anakin qu'il maîtrise le pouvoir du côté obscur de la Force, le persuadant qu'il pourrait sauver ses proches de la mort. Cette dernière scène aurait dû être tout simplement supprimée ou refaite, car il aurait mieux valu ne jamais savoir avant la fin que Palpatine est un Seigneur Sith pour donner un bel effet de surprise. Le plus intéressant était de faire le chancelier Palpatine au rôle que tenait Alain Delon dans le film Un Flic de Jean-Pierre Melville en 1972, celui du commissaire Édouard Coleman regardant chaque situation et chaque aspect du problème avec le même détachement, et comme ce dernier Palpatine n'aurait qu'une unique raison d'être, celui qui est destiné à abattre la République, juste avant le tomber de rideau final.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)Alertés par Anakin, les Jedi viennent arrêter le chancelier Palpatine, alias Lord Sidious. Dévoré par sa peur de perdre Padmé – qu'il croit pouvoir sauver grâce au côté obscur - Anakin les en empêche et sauve Palpatine de la mort des mains de Mace Windu qui l'a vaincu facilement, auquel il jure allégeance (la scène est peu crédible car on s'attend à ce retournement de situation, alors que le portrait d'Anakin Skywalker aurait dû prendre pour base Bill Tate du film El Chuncho en 1967, qui par l'inexpressivité et la froideur monolithique de son personnage de tueur au visage juvénile, incarne ici le capitalisme et ses méfaits, et parvient à susciter une réelle aversion). C'est la naissance de Dark Vador. Pour Samuel L. Jackson, Mace Windu n'est pas mort lors de son duel avec Palpatine dans La Revanche des Sith, puisqu'on ne recherche pas son corps : "Mais selon moi, je ne suis pas mort. Les Jedis peuvent tomber d'incroyablement haut sans mourir". L'inspiration du film vient ici du Château de l'Araignée dans lequel le personnage de Mifune apprend qu'il peut agir pour assassiner son seigneur afin de sauver sa propre vie, ou qu'il peut rester fidèle et espérer qu'il n'est pas assassiné. L'angoisse causée par ce dilemme se reflète dans le choix d'Anakin dans Revenge of the Sith, lorsqu'il a le choix entre aider Palpatine ou Mace Windu. Après qu'Anakin ait fait son choix, le regard d'agonie douloureuse sur son visage est déchirant et reflète les problèmes que traverse Mifune après avoir assassiné son propre seigneur et commis crime après crime pour justifier ses actions. Dommage, cette scène méritait plus un traitement à La Nuit des généraux d'Anatole Litvak en 1967, dans lequel le major Grau réunit des preuves suffisantes pour accuser officiellement le sadique Général Tanz, quand éclate - et échoue - le complot de Von Stauffenberg contre Hitler, dont les généraux Kahlenberge et Seydlitz-Gabler y sont mêlés, profitant de ce moment-là, le Général Tanz tue Grau, venu l'arrêter. On se demande pourquoi Mace Windu vient arrêter le Chancelier Palpatine sur un seul témoignage et sans avoir de preuves à son encontre, et pourquoi y mettre un combat inutile, alors qu'il était plus simple de voir Anakin Skywalker prendre le parti de l'empereur et de tuer traitreusement les Jedis venu le chercher sans pour autant savoir que Palpatine est un sith, selon le modèle du film Cadavre Exquis de Francesco Risi dans lequel un procureur et un juge sont assassinés à quelques jours d'intervalle, dont l'inspecteur Rogas fait le rapprochement, soupçonne un ancien pharmacien condamné injustement, pour finalement découvrir que la Droite prépare un coup d'état à l'ombre de ces événements, dont le chef appartient à l'organisation qui conspire, se sentant espionné il prévient ses amis tout en découvrant au cours d'une soirée mondaine qu'il existe une collusion entre tous les dirigeants politiques, se faisant assassiner avec le secrétaire du parti communiste après qu'il lui ait tout dévoilé, et un communiqué fait croire que Rogas l'avait tué suite à un complot imaginaire qui l'obsédait. Démasqué, le chancelier Palpatine ordonne à ses armées de clones en guerre à travers la galaxie d'éliminer tous les Jedi, accusés à tort d'avoir voulu renverser le Sénat. C'est le fameux «Ordre 66». À l'exception d'Obi-Wan et de Yoda, les Jedi sont décimés. Cet épisode reprend de façon beaucoup moins inspirée l'incendie mystérieux qui a détruit le parlement allemand, le Reichstag, en 1933. Hitler a suggéré que l'incendie était l'½uvre des communistes et a arrêté tous les politiciens communistes, laissant les nazis avec un gouvernement majoritaire. Suite à un décret d'Hitler, le Reichstag et le Reichsrat ont tous deux adopté ce que l'on appelle la loi d'habilitation, donnant effectivement au chancelier le pouvoir de promulguer lois sans ces organes législatifs. Le roman Light of the Jedi de Charles Soule essayant de sauver le fil de la prélogie, montre que 200 ans avant les événements de celle-ci que Marchion Ro a diminué la capacité d'un Maître Jedi à ressentir la Force grâce à la souffrance. Donc, selon cette vision, la période de grande instabilité durant la prélogie a fait souffrir énormément de personnes qui entouraient les Jedi. Non seulement cela a permis à Dark Sidious de dissimuler plus facilement son affinité à la Force auprès de ses farouches ennemis, mais surtout, ce déchainement de peur, de colère et de souffrance les a considérablement affaibli au fur et à mesure. En réalité, une réponse plus simple à la chute des Jedis vient d'un exemple concret, comme le montre Terrance MacMullan dans «Star Wars and History», les Jedis prennent image sur les Templiers qui «étaient estimés au-dessus des autres chevaliers pour leur austérité, leur dévouement et leur pureté morale. Comme les Jedi, ils pratiquaient la pauvreté individuelle au sein d'un ordre militaro-monastique qui disposait de grandes ressources matérielles. Un conseil d'anciens de 12 membres dirigé par un grand maître gouvernait à la fois les Jedi et les Templiers, et les vêtements Jedi ressemblaient même aux robes blanches à capuche portées par les moines-guerriers chrétiens qui prenaient v½ux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Tout comme la Grande Purge Jedi ordonnée par le chancelier Palpatine dans «La Revanche des Sith». Le roi de France Philippe IV a anéanti les Templiers après avoir arrêté des centaines d'entre eux le 13 octobre 1307, puis les avoir torturés et exécutés pour hérésie.» Pas besoin de souffrance ni d'utilisation du côté obscur de la Force pour battre les Jedi, Palpatine a utilisé la politique. Mais cette scène pour la fin des Jedis est peu crédible pas plus que l'ordre 66, et mérite d'être mieux mise en scène. Et un épisode historique aurait pu être utilisé pour rendre tout cela dynamique celui du coup d'État du 2 décembre 1851 par Napoléon III selon le modèle du TV film de 1979, Les grandes conjurations : Le coup d'état de 1851 montrant l'ascension de Napoléon III aboutissant le 2 décembre 1852, sur la proclamation officielle du Second Empire, ou comment il est devenu un dictateur. Le chancelier Palpatine pourrait s'emparer du pouvoir selon le même modèle que Napoléon III plutôt qu'un ordre 66 dont on ne fait jamais mention dans la trilogie originale, ne pouvant prolonger son pouvoir, il en profiterait pour mettre en avant  que les Jedis auraient tentés de l'assassiner, occuperait manu militari le Sénat sur Coruscant, et utiliserait les forces de l'ordre sur les manifestants hostiles les faisant passer pour des émeutiers, puis dicterait une constitution nouvelle et sa ratification par l'électorat majoritaire l'ayant toujours appuyé. Pour éviter une destitution, il s'empare d'une forte minorité de "représentants", membres du Sénat, le trouvant bloqué par les troupes, qui se donnent rendez-vous ailleurs pour délibérer sur la déchéance de Palpatine, mais il envoie la troupe et la police pour les conduire en prison, où ils resteront quelques heures. Certains avaient été arrêtés préventivement chez eux, à l'aube. D'autres qui tentent de soulever la population qui ne bouge pas, et les derniers secteurs résistants de la capitale se font massacrer par les troupes. Les Jedis et les sénateurs résistants tentent des soulèvements  dans d'autres planètes qui durent quelques jours avant de céder. Les Jedis arrivent à repousser les troupes de Palpatine et s'emparent de villes importantes, d'autres victoires arrivent avant d'apprendre que des renforts arrivent, face à de telles disproportion de forces, les Jedis survivant optent pour la guérilla avant de se faire piéger et massacrer, luttant jusqu'au bout pour permettre à quelques-uns de se replier comme Obi-Wan et Yoda. La répression est importante, les survivants son arrêtés, emprisonnés ou envoyés en exil, et les récalcitrant sont exécutés. Palpatine n'a plus qu'à transformer la République en Empire sans réelle opposition, tout en envoyant Dark Vador et les inquisiteurs pourchasser les Jedis survivants. Une fois qu'il fut en mesure d'effectuer son coup d'état, Sidious convoqua le Sénat Galactique. Au cours d'une session extraordinaire où il apparut mutilé, il s'adressa aux sénateurs et proclama l'avènement d'un Nouvel Ordre. Sous les applaudissements, Sidious devint l'Empereur Galactique Palpatine, ce qui est difficilement imaginable puisqu'on ne met pas fin à une démocratie avec gaité de c½ur.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)Obi-Wan court donc à la poursuite d'Anakin passé du côté obscur, après que ce dernier ait exécuté Nute Gunray de la Fédération du commerce et d'autres anciens alliés sur la planète Mustafar (S'inspirant du Parrain de Francis Ford Coppola (1972), où Michael Corleone préside au baptême de la prochaine génération de Corleones, qui est entrecoupé de plans de ses exécuteurs assassinant les chefs de la mafia restants qui s'opposent à son contrôle consolidé de la pègre criminelle. Cette séquence était spécifiquement liée au meurtre par Anakin des dirigeants de la Fédération du commerce sans pour autant en avoir la force. Cette scène aurait mérité d'être plus violente comme dans le film Hitler et sa clique en 1944, en particulier dans le montage interminable de La Nuit des longs couteaux, c'est-à-dire le massacre par les nazis de Röhm, et ses subordonnés SA en 1934, et aurait eu une portée plus symbolique en voyant Anakin faire irruption devant les chefs de la Fédération de commerce, les arrêter, puis les  fait tuer dans la prison où il étaient enfermer, avant d'assassiner tous ceux qui pourraient les soutenir) et avant une légère dispute entre lui Amidala, où elle lui dit que "Je sens qu'il y a des choses que vous ne me dites pas" comme le montre le roman, et Obi-Wan le retrouvant grâce à elle, le bat dans un combat épique sans réellement connaître de difficulté, le précipitant dans la lave en fusion (le coordinateur des cascades Nick Gillard dans Star Wars Archives –Épisode I-III  nous dit que «Le combat est incroyablement long (12 minutes). Ils parcourent un quart de mile et effectuent environ 800 mouvements sur 5 sets». L'acteur Hayden Christensen confiera qu'il ne s'était jamais senti aussi épuisé qu'après la mise en boîte de cette séquence. Pourtant le film de Richard Thorpe, Le Prisonnier de Zenda en 1952, nous donne en 4 minutes 23, un duel dynamique, tout en mouvement  et mettant à disposition tout le décor (sans fond vert) pour le combat, rendant le tout réaliste plutôt qu'un combat sur un micro-chariot volant au dessus de lave alors qu'il respirent du souffre et font face à une chaleur peu supportable pour un corps humain, et la Force n'est pas une excuse à ce manque de réalisme), tandis que Yoda se mesure à l'Empereur  dans un combat où il le domine (pourtant au lancement de la production, il n'était pas prévu que Ian McDiarmid, interprète de l'Empereur, tourne les scènes de combat de son personnage, mais George Lucas décida finalement du contraire et le comédien dut apprendre au tout dernier moment (en à peine une heure !) quelques mouvements pour jouer du sabre-laser devant les caméras), mais doit fuir aidé par Bail Organa afin d'éviter les renforts qui arrivent (à l'origine cette scène devait permettre à Palpatine de décrédibiliser l'Ordre Jedi comme le montre le roman, mais si Yoda a finalement fui le combat, ce n'est pas par faiblesse mais pour garder espoir, puisque dans le roman, il a compris que même s'il prenait le dessus sur Palpatine, l'Ordre Sith lui-même ne serait pas facile à détruire, il se retrouve finalement en infériorité numérique, car l'Empereur ne serait pas resté seul longtemps, donc le Maître a préféré tirer sa révérence et s'exiler afin de tirer les leçons de cet échec, afin que les Jedi puissent se recentrer sur eux-mêmes et se préparer. Cependant cette scène aurait été plus intéressante si elle avait été comme dans Sept Jour en mai de John Frankenheimer en 1964 avec la joute verbale au somment du film opposant le président des États-Unis et le général américain James Mattoon Scott, ce dernier perdant soudain son masque pour dévoiler toute sa mégalomanie, ainsi devant Yoda l'empereur Palpatine aurait révélé qu'il était un Sith seulement à la fin du film en lui envoyant des éclairs de force après avoir échoué à convaincre le maître Jedi de le rejoindre, mais contrairement à Luke Yoda serait sorti vainqueur du combat en stoppant les attaques de son adversaire grâce à la Force, partant pour éviter de mourir face à un nombre trop important d'adversaire). Anakin est cependant sauvé de justesse par Palpatine. Si l'on en croit l'avis de l'acteur Sam Witwer, qui incarne Dark Maul dans les séries The Clone Wars et Star Wars: Rebels, c'est l'exemple de Dark Maul qui a convaincu Palpatine de donner une chance à Dark Vador. Alors qu'il a été découpé en deux par le sabre laser d'Obi-Wan dans Star Wars : Episode 1, Dark Maul réussit à guérir de ses blessures. Grâce à son désir de vengeance, il a survécu et revient encore plus puissant lors de la Guerre des Clones. Ce retour d'entre les morts a sans doute convaincu Palpatine que Dark Vador avait lui aussi encore un gros potentiel dont il serait dommage de se passer. Dans une interview de 2013, Sam Witwer évoquait cette théorie : «Ce qui est vraiment amusant à noter, c'est que Dark Maul, ayant survécu à ses graves blessures, plante la graine dans la tête de Palpatine que vous n'abandonnez peut-être pas si rapidement.». Selon l'acteur, cette idée a fait son chemin dans l'esprit du Seigneur Sith, et l'a poussé à sauver Dark Vador sur Mustafar. «S'ils sont morts, ou si vous pensez qu'ils ont été tués, peut-être qu'ils ne le sont pas. Peut-être qu'ils peuvent survivre, peut-être qu'ils peuvent représenter quelque chose. C'est quelque chose que nous voyons arriver, Sidious le réalise. Cela mène finalement à Dark Vador.», poursuit l'acteur. Bien que le cas de Dark Vador ait pu paraître désespéré, Palpatine n'a pas abandonné son apprenti et a continué de croire en son avenir. Et Dark Sidious a eu raison. Amputé de ses membres et défiguré, Anakin Skywalker a finalement utilisé ses blessures et sa douleur pour alimenter son côté obscur et devenir un des Seigneurs Sith les plus puissants de la galaxie.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)Enceinte d'Anakin, Padmé accouche de jumeaux, Luke et Leia, mais meurt tout de suite après, tuée par le chagrin de la trahison de son époux. Dans le roman, elle indique également qu'il reste du bien dans Skywalker avant sa mort, ce qui prédit son éventuelle rédemption dans Le Retour du Jedi. Pourtant d'après The Star Wars Archives: 1995-2005, le cinéaste imaginait au départ la Sénatrice de Naboo vivre au moins quelques mois après la naissance de ses enfants, veillant ainsi sur Leia sur Alderaan tandis que Luke aurait été placé en sécurité sur Tatooine. Le film Le Retour du Jedi, contredit cette idée en nous disant que sa mère est morte lorsqu'elle était toute jeune et qu'elle se souvient juste qu'elle était très belle, douce mais triste. Les nouveau-nés sont séparés pour être protégés : Leia est adoptée par le sénateur Organa, Luke est confié à Owen Lars (fils du mari de la mère d'Anakin, en réalité dans le roman Le Retour du Jedi, c'est le frère d'Obi-Wan, ce qui est confirmé par le script original de la saga Star Wars) sur Tatooine, sous la surveillance d'Obi-Wan. Yoda décide de se retirer sur Dagobah, pendant que l'Empire voit le jour, sur les cendres de la vieille République, alors que Palpatine et Dark Vador à bord du vaisseau amiral de l'Empire observent la construction d'une nouvelle arme absolue : l'Étoile noire. Et pour bien enfoncer le clou, Light of Jedi de Charles Soule dans la saga littéraire autour de la Haute-République explique que l'hégémonie de Yoda sur ses disciples aurait favorisé la chute de l'Ordre Jedi durant la prélogie en choisissant d'assimiler les Chevaliers Jedi à des soldats, tout en perdant le contact avec les gens ordinaires de la galaxie et en devenant un outil politique, les Jedi se sont méfiés et ont été incompris par la plupart des citoyens ordinaires des mondes centraux à la bordure extérieure. Les restrictions et la rigidité de son ordre Jedi ont laissé Anakin Skywalker particulièrement vulnérable à l'attrait des Sith et du côté obscur. En choisissant d'assimiler les Chevaliers Jedi à des soldats politiques au service du régime ou en ne venant pas en aide à Anakin lorsqu'il en avait le plus besoin, Yoda a finalement entraîné la chute de son Ordre et bien failli reproduire le même schéma alors qu'il conseilla à Luke de tuer Dark Vador (Le roman Le retour du Jedi s'inspirant du script original explique pourquoi Yoda fait cette demande à Luke dans L'Empire contre attaque, car Obi-Wan a bien tenté de le ramener du bon côté croyant qu'il avait encore du bon en lui, mais échoua). Que ne ferait-on pas pour sauver la prélogie. Les films et les romans de la trilogie originale disent tout le contraire de cette affirmation puisque que comme le met en avant Obi-Wan les Chevaliers Jedi ont constitués les forces les plus puissantes et les plus respectés de la galaxie, ils ont servis de gardiens de la paix et de la justice dans l'Ancienne République, mais ils avaient trop confiance en la stabilité de la République, ne se rendant pas compte que si le corps était sain, la tête devenait de plus en plus malade et faible, réceptive aux intrigues d'un candidat à l'Empire. Rien à voir avec un soit disant orgueil ou une hypocrisie des Jedi, car comme le montre L'Empire Contre-attaque, les Jedis pour utiliser la force doivent être calme et en paix, ils l'utilisent pour la connaissance et la défense, rien à voir avec ces guerriers surhumains prompt à sortir le sabre laser à tout bout de champs dans la prélogie. Yoda n'est pas responsable de la chute de la République, ce n'est pas un soldat mais un maître, puisqu'il forme depuis 800 ans les Jedi, et son seul jugement lui permettait de savoir qui former. Et si la République a chuté, c'est qu'Anakin n'a pas reçu la formation de Yoda qui a réussi à faire avec Luke ce que n'avait pas réussi Obi-Wan avec son père, le poussant toujours à trouver  des solutions par lui-même et à ne faire qu'un avec la Force.
 
Le retour en grâce de la prélogie Star Wars pour de mauvaises raisons (partie 4)Le film reçoit un accueil favorable de la part des critiques de cinéma et est, lui aussi, un succès commercial. Il se hisse à la première place annuelle en Amérique du Nord et à la deuxième place au niveau mondial. Ses qualités scénaristiques sont saluées par tous et son côté plus sombre est très apprécié. Malheureusement pour Tom Stoppard, véritable auteur du scénario, c'est Lucas qui s'en prendra tout le mérite. Seuls quelques critiques négatifs émergents sur les dialogues entre Anakin Skywalker et Padmé Amidala ainsi que sur la prestation d'Hayden Christensen, l'interprète d'Anakin. George Lucas, par la suite, admit volontiers que les dialogues n'étaient pas son fort. La deuxième trilogie, tout comme la première, est ainsi un succès planétaire. Enfin cette prélogie fait deux nouvelles victimes. L'acteur Ahmed Best, qui incarne Jar Jar Binks dans la prélogie "Star Wars" a confié qu'il avait envisagé le suicide après les très nombreuses critiques des fans sur sa prestation : "20 ans l'année prochaine que j'ai fait face à une réaction médiatique qui touche encore ma carrière aujourd'hui. Voici l'endroit où j'ai failli finir ma vie. Il est encore difficile d'en parler. J'ai survécu et maintenant ce petit gars est mon cadeau pour la survie. Serait-ce une bonne histoire pour mon spectacle solo? Faites-le moi savoir". Personnage le plus mal aimé de la saga Star Wars, Jar Jar Binks qu'on découvre pour la première fois dans La Menace Fantôme (épisode 1), est, en effet, très souvent critiqué par une partie de la communauté Star Wars. Non seulement parce qu'il est maladroit, mais surtout parce qu'il a aidé le Sénateur Palpatine à obtenir les pleins pouvoirs au Sénat et devenir l'Empereur (épisodes 2 et 3). Face à cette déclaration, Frank Oz et Peter Mayhew, les interprètes de Yoda et Chewbacca dans la saga intergalactique ont tenu à soutenir l'acteur sur Twitter. "J'ai adoré Jar Jar Binks. Je sais que je vais être critiqué pour avoir dit cela, mais je comprendrais jamais l'aversion des gens pour ce personnage. C'est un grand personnage. Okay. Allez de l'avant. Tirer. Donnez-moi tout ce que vous avez, mais vous ne me ferez jamais changer d'avis", a expliqué Frank Oz.  De son côté, l'interprète de "Chewie" qui explique qu'Ahmed Best a toujours été "une personne extraordinaire". Enfin, Rian Johnson, le réalisateur de Star Wars 8 et de la prochaine saga, malmené lui aussi par certain(e)s fans sur Twitter : "Je t'envoie beaucoup d'amour Ahmed. Je pense que ce serait bénéfique que tout le monde entende votre histoire".  Et Hayden Christensen, dont les épaules qui n'ont pas su être assez puissantes pour faire face à cette soudaine célébrité. Il avoue qu'il n'était pas prêt à supporter une telle popularité, et qu'il a surtout pensé, à l'époque, ne pas mériter tout ce qui lui arrivait. Il ajoute : «J'ai eu l'impression d'avoir cette grosse chose avec "Star Wars" qui m'a offert toutes ces opportunités et m'a donné une carrière, mais c'était trop pour moi. Je ne voulais pas avancer en ayant l'impression que je surfais juste sur une vague". En 2007 sort son dernier grand film, "Jumper", suivi d'autres productions, "Takers" (2010), "L'Empire des Ombres" (2011), et "Braquage à l'américaine" (2014). Ses rôles, souvent peu transcendants, ne l'aident pas à briller. La raison de cette présence sporadique au cinéma ? Son retrait dans une ferme, à l'extérieur de Toronto, qu'il a achetée en 2008. À partir de 2016, il s'est senti plus sûr de lui et prêt à en découdre de nouveau avec Hollywood, avec deux films cette année. "Croisades" avec Nicolas Cage, et "90 Minutes in Heaven", qui n'ont pas eu un grand succès.
 
Et malgré les critiques, le réalisateur George Lucas a toujours défendu sa prélogie et le vingtième anniversaire de La Menace Fantôme lui a permis de nouveau de s'exprimer sur "l'échec" (relatif, puisque les films ont été des succès commerciaux) de ses trois films. «Les films ont été conçus pour des enfants âgés de 12 ans. Je l'ai dit dès le départ et lors des interviews que j'ai accordées au moment de la sortie d'Un nouvel espoir. Mais la saga est devenue tellement populaire que les gens l'ont oublié. Quand j'ai réalisé La Menace fantôme, vingt ans s'étaient écoulés. Si vous aviez dix ans au moment où les premiers films sont sortis, vous en aviez donc trente quand vous avez découvert La Menace fantôme. Et vous n'étiez donc plus un enfant. (...) Et c'est selon moi la principale raison des critiques à l'encontre des Episodes I, II et III.» Aujourd'hui quelque peu réhabilitée pour une génération qui a grandi avec les épisodes I, II et III de «Stars Wars», la «prélogie» est devenue aussi culte que les films originaux puisque les mèmes se moquant de la prélogie trouvent écho chez «une population âgée de 13 à 30 ans» qui a grandi avec ces films et avec les séries animées The Clone Wars et Rebels, et n'aime pas la postologie Disney, la trilogie préquelle n'en demeure pas moins une déception dans l'imaginaire collectif des fans de Star Wars, car elle a enlevée la magie de cet univers avec ces midi-chloriens (que l'on retrouve dans la saison 2 de The Mandalorian, et dont la postlogie n'a heureusement pas parlé), une notion chère à George Lucas, rationnalisant la force, alors que dans la trilogie originale elle était une force mystique équivalente à la foi religieuse.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : Paul Duncan, The Star Wars Archives. 1999–2005, Taschen, 2020, https://www.allocine.fr/film/fichefilm-40623/secrets-tournage/, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18681748.html, https://www.cbr.com/star-wars-padme-force-sensitive/, https://cineday.orange.fr/actu-cine/star-wars-anthony-daniels-aka-c-3po-critique-la-prelogie-de-lucas-et-disney-CNT000000dK5cs.html, http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=45297, http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/imprime.php?pk=54267, http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=96589, https://starwars.fandom.com/wiki/Delegation_of_2000, https://www.cheatsheet.com/entertainment/padme-originally-had-a-bigger-part-in-revenge-of-the-sith-that-connected-directly-to-the-original-trilogy.html/, https://www.cineserie.com/news/cinema/star-wars-comment-palpatine-a-coupe-les-jedi-de-la-force-4030951/, https://www.dvdclassik.com/critique/el-chuncho-damiani, https://www.dvdclassik.com/critique/tueur-d-elite-peckinpah, https://francearchives.fr/fr/commemo/recueil-2001/39823, http://www.hervedumont.ch/page.php?id=fr10&idv=4&idc=11, https://www.huffpost.com/entry/star-wars-history_b_2377985?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAHcQ32Wvr62t07nSYieiahftDPcWltQZPvTx8XZVg63jVq-3Y2-yP45hgopTfTPUjjzocMAEVNaWdyOu_USbAFHFpiF68ZiAEFsRhW7hW8-POklEiGu4__ouibt9gHoAhkKkwhfn7WhypADrOdEQP685GWPGk5bx9Lxs9kdlGJEG&slideshow=true#gallery/272129/1, https://www.history.com/news/the-real-history-that-inspired-star-wars, https://www.imdb.com/title/tt0121766/trivia?ref_=tt_trv_trv, https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/12/17/star-wars-comment-la-prelogie-est-devenue-culte-sur-internet_6023212_4408996.html, https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/star-wars-episode-ix-l-ascension-de-skywalker-avant-le-nouvel-episode-en-salle-mercredi-nous-vous-resumons-toute-la-saga-16-12-2019-8218224.php, https://www.melty.fr/star-wars-nouvelle-trilogie-l-echec-de-l-ordre-jedi-favorise-par-yoda-durant-la-haute-republique-a747038.html, https://www.melty.fr/star-wars-le-retour-de-mace-windu-samuel-l-jackson-en-preparation-sur-disneyplus-a744318.html, https://www.rtl.fr/culture/pop-culture/star-wars-ahmed-best-jar-jar-binks-raconte-son-calvaire-a-cause-des-critiques-7794004586, https://screenrant.com/star-wars-canon-high-republic-yoda-failure/, https://screenrant.com/star-wars-high-republic-jedi-order-biggest-reveals/, https://screenrant.com/star-wars-general-grievous-facts-trivia/, https://www.senscritique.com/liste/Ces_acteurs_ou_autres_qui_crachent_sur_leur_film/180698, http://www.syfantasy.fr/21822-Quelles_sont_les_vraies_influences_de_Star_Wars#chapter_list, https://www.starwars.com/news/the-cinema-behind-star-wars-the-godfather, https://www.tomsguide.fr/star-wars-pourquoi-lempereur-palpatine-sauve-t-il-dark-vador/, et https://www.vanityfair.com/news/2005/02/star-wars-george-lucas-story.
 
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#Posté le mercredi 17 mars 2021 06:00

Modifié le mercredi 17 mars 2021 06:16

Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastique

En 1985, la firme cinématographique Warner Bros le choisit pour réaliser Pee Wee Big Adventure, son premier long métrage. En moins d'un mois de tournage, c'est la surprise au box office : Tim Burton signe son premier succès. Trois ans plus tard, il est à nouveau désigné pour réaliser Beetlejuice. Grâce à l'imagination déjantée de son acteur vedette, Michel Keaton, le film cartonne et reçoit un Oscar pour le maquillage. Séduite par le réalisateur talentueux qu'est Burton, la Warner Bros lui confie alors un projet d'envergure, Batman, dont elle avait acquis en 1979 les droits d'adaptation du comics de Bob Kane. Ce film était en développement depuis 1980. En 1980, Tom Mankiewicz a écrit un traitement pour un film de Batman qui présentait non seulement les origines de Batman mais aussi les origines de Robin. Dick Grayson devait apparaître comme Robin en costume complet (un peu comme Batman Forever) à la fin du film préparant le terrain pour les suites. Le film était à l'origine basé sur les comics Batman des années 70 et devait être épique comme les deux premiers films de Superman. Le commissaire Gordon et Barbara Gordon devaient apparaître, ainsi que le Pingouin, Rupert Thorne et Silver St. Cloud devaient être l'amoureuse de Bruce. Les parents de Dick Grayson devaient être tués par le Joker et les parents de Bruce tués par Joe Chill des comics originaux. Mankiewicz voulait qu'un inconnu joue Batman, William Holden pour jouer Gordon et David Niven pour jouer Alfred. Le film devait s'appeler The Batman et devait sortir en 1985, mais le scénario a été mis de côté en raison du fait qu'un réalisateur et un casting ne pouvaient être verrouillés. On considérait Ivan Reitman et Joe Dante comme les réalisateurs de celui-ci.
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiqueTim Burton, désireux depuis toujours de se pencher sur la double personnalité de Batman, en particulier sa face cachée, accepte ce projet. Il fait à nouveau appel à Michael Keaton pour interpréter le justicier masqué. La Warner, appuyée par des milliers de lettres de fans mécontents, remet en cause le choix de faire endosser le costume de la chauve-souris à Michael Keaton. L'acteur est en effet à l'époque fiché “comique” et dispose en outre d'un physique assez standard. Ce dernier aspect est, selon Burton, primordial : pour lui, Batman n'est pas un super-héros au sens propre du terme (c'est-à-dire possédant des superpouvoirs), mais un homme ordinaire (avec un physique ordinaire, donc) qui endosse un costume de justicier. Pour s'opposer à lui, il engage le grand Jack Nicholson, qui interprète un Joker inoubliable. Pour le reste de la distribution, il choisit Kim Basinger, Michael Gough et Billy Dee Williams. Son Batman proposa une version plus dark du super-héros, bien loin de celle de la série kitsch des années 60, délaissant totalement l'ambiance kitsch et pop de la série télé, préférant une esthétique emprunte de gothique (mais étrangement pop la fois), proche de Bob Kane (créateur de Batman). En effet, son réalisateur Tim Burton fut fasciné par les comics de Frank Miller (Dark Knight et Killing Joke) qui donnaient un ton plus sérieux à l'univers du Chevalier Noir, mais doit souvent batailler avec les gens de chez Warner qui trouvaient sa vision de Batman beaucoup trop noire. Par conséquent, bien qu'il ne soit pas un fan absolu de Batman, le réalisateur mit en scène un spectacle à la fois sombre et dopé d'humour noir.  
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiquePour ceux qui ont vu le film, celui-ci montrait une histoire très sombre : Alors qu'Alexander Knox, un journaliste de la Gotham Gazette, poursuit l'histoire du mystérieux justicier de la nuit appelé Batman avec l'aide de la photographe de presse Vicki Vale, Carl Grissom demande au Jack Napier de faire un raid sur Axis Chemicals pour supprimer toute preuve de ses liens avec le criminel, utilisant le raid comme une mise en place pour éliminer Napier pour sa liaison avec sa femme, Alicia. Batman détruit les hommes de Napier et tente de sauver Napier de la chute dans une cuve de produits chimiques, mais échoue à le faire, ce qui fait que Napier est transformé en la terreur maniaque connue sous le nom de Joker. Il tue son supérieur et prend le contrôle de son empire criminel avec Axis comme quartier général. Au cours de l'enquête de Vicki sur l'alter ego de Batman, Bruce Wayne, elle découvre un de ses secrets qui la conduit finalement à connecter les deux personnes ensemble, mais elle devient également l'objet du désir du Joker dont Bruce Wayne découvre que  c'est ce dernier qui a tué ses parents à Crime Alley, alors qu'il la poursuit, tuant des gens avec sa formule Smylex tandis qu'il se dirige vers son ultime confrontation avec le chevalier noir à la tour de la cathédrale de Gotham City. Avec la défaite du Joker, Batman donne au commissaire Gordon un signal pour le convoquer à l'avenir, et Vicki finit par quitter Knox alors qu'elle sort avec Bruce Wayne.
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiqueLe film remporte un immense succès au box office malgré les protestations qu'il avait déclenchées au moment du tournage. Il fallut même, pour calmer les ardeurs des fans, diffuser une première bande-annonce montée à partir des rushes et prouvant la qualité du travail accompli. Il a en effet rapporté 411 millions de dollars à la Warner (pour un budget de 35 millions). Cela l'a d'ailleurs classé en tête du box-office américain de l'année 89, devant Indiana Jones et la Dernière Croisade. Il remporte l'Oscar des Meilleurs décors, battant aussi plusieurs records au box-office et est très bien reçu par les spectateurs et par les critiques professionnels qui soulignent l'aspect sombre et gothique utilisé par Tim Burton. Sa bande-son elle-même est toujours considérée comme un classique, avec notamment le thème de Danny Elfman (repris dans Batman, la série animée) ainsi que l'album-concept de Prince Batman: Motion Picture Soundtrack qui fut un carton. Les campagnes de marketing et de merchandising associées à la sortie du film furent également d'une ampleur encore inédite à l'époque. Surtout, Batman a initié un regain d'intérêt pour les super-héros au cinéma. En effet, le film a non seulement engendré plusieurs suites (Batman, le défi par Burton, Batman Forever puis Batman & Robin par Joel Schumacher...) mais il est surtout devenu une marque qui fonctionne avec des jeux vidéo et des produits dérivés qui se sont vendus comme des petits pains.
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiqueMais moralement, Tim Burton en ressort vidé et se tourne alors vers un film plus intimiste : Edward aux mains d'argent. La Warner Bros se désintéressant complètement du projet, il sollicite le studio 20th Century Fox. Pour incarner Edward dans Edward aux mains d'argent, il fait appel à Johnny Depp : entre eux, l'alchimie, parfaite, pose les jalons d'une belle amitié. Plaidoyer pour la tolérance, emporté par les interprétations de Johnny Depp, Danny Elfman et Winona Ryder, le film est salué comme un chef d'½uvre par l'ensemble de la critique. Tim Burton s'attaque ensuite au deuxième volet des aventures de Batman en 1992 intitulé Batman le Défi, pour lequel rempile Michael Keaton, qui fut cependant le film le plus dur à tourner pour Burton : 24 semaines éprouvantes en 1991 qu'il qualifiera plus tard de «cauchemar». Période qui plus est assombrie par le suicide de son ami Anton Furst (décorateur sur Batman – le premier opus), dont le magazine people Vanity Fair le rend responsable dans un article outrageux. Le réalisateur traverse une phase de dépression, dans laquelle sa remise en cause est totale puisqu'il songe à arrêter la réalisation pour ne plus se consacrer qu'à la peinture. Le long-métrage présente Michelle Pfeiffer en Catwoman, remplaçant Annette Benning qui venait de tomber enceinte, et Danny DeVito dans la peau du Pingouin, qui sont mis, à titre d'importance, sur le même pied que Batman, voire même en avant par rapport au héros du film. C'est grâce au succès du premier film que Warner donne au réalisateur davantage de liberté créative ce qui le pousse à rempiler en échange aussi d'un gros salaire, mais bien que la Warner ait accepté la condition de Burton, ils ne cessent de lui tirer dans les pattes. Le cinéaste a donc décidé de supprimer le personnage de Robin que le studio souhaitait inclure, ainsi que le personnage d'Harvey Dent, remplacé par celui de Max Shreck. Le scénario initial de Daniel Waters a donc été réécrit par Wesley Strick selon les exigences de Tim Burton. Le Pingouin devient alors un étranger ostracisé qui se rapproche plus de la vision horrifique de la créature de Frankenstein que du personnage des comics, et Catwoman est affublée d'un caractère très «sexuel» ce qui dérangera bon nombre de personnes qui arguent que le film ne convient pas à un public d'enfants, mais Michelle Pfeiffer s'est inspiré de Julie Newar la Catwoman des années 1960 qui affichait déjà un caractère des plus sexy, alors que la matière du costume fit néanmoins beaucoup souffrir Michelle Pfeiffer durant le tournage, devant mettre du talc pour enfiler cette combinaison hyper serrée. Christopher Walken tout simplement sublime dans le rôle de Max Schreck, alors que David Bowie était le premier choix de Burton pour ce rôle, est la représentation du capitalisme dans toute sa splendeur et dans ce qu'il a de plus malfaisant.
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiqueLe film contait alors une histoire des plus sombres puisqu'elle débute durant la période de Noël à Gotham City, et le Red Triangle Circus Gang sort de sa cachette pour enlever Max Shreck. Bien que Batman émerge pour abattre le gang, ils réussissent dans leur objectif et l'amènent à leur patron, le Pingouin, qui fait chanter Shreck pour l'aider à retrouver sa place dans la société. Alors que Shreck organise le retour à la maison du Pingouin, sa secrétaire Selina Kyle découvre le secret de sa centrale électrique et est poussée par une fenêtre. Bien que Shreck pense que Kyle est morte, elle est mystérieusement ressuscitée par des chats et développe une personnalité vengeresse qui évolue vers la mystérieuse entité masquée connue sous le nom de Catwoman. Finalement, Catwoman croise le chemin du pingouin et propose un plan pour diffamer Batman qui réussit presque, bien qu'elle soit incapable de séduire Batman assez longtemps pour faire autre chose que le blesser. Le plan de Max Shreck pour faire du Pingouin le nouveau maire de Gotham City finit par se retourner contre lui, et le Pingouin commence son nouveau plan pour kidnapper tous les fils aînés de Gotham City et les envoyer avec Max Shreck dans une mort composée des déchets industriels de Shreck. Batman déjoue ce plan, ce qui oblige le pingouin à détruire tout Gotham City avec une armée de pingouins armés de roquettes qu'il envoie. Ce plan est également déjoué, ce qui entraîne une confrontation face à face entre Batman et le Pingouin qui entraîne la mort du super vilain. Pendant ce temps, Catwoman s'emmêle avec Max Shreck, s'exposant finalement à lui en tant que Selina Kyle, et utilise son pistolet paralysant électrique et quelques câbles d'alimentation d'un générateur à proximité pour électrocuter mortellement son ancien patron. Cependant, le corps de Kyle n'a pas pu être retrouvé dans les ruines qui en résultent. L'histoire se termine avec Bruce Wayne adoptant le chat de Kyle comme animal de compagnie et souhaitant à son majordome Alfred un joyeux Noël, tout cela sous le regard de Catwoman.
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiqueCe nouvel opus, au scénario encore plus noir que le premier, l'expose aux critiques de nombreux parents qui jugent le film trop effrayant pour leurs enfants, triomphe à nouveau au box-office avec 266 millions de dollars. Et même si les critiques presses sont élogieuses, le grand public est moins enthousiaste. La chaîne McDonalds, poussé dans le dos par des associations de parents, va même jusqu'à annuler son partenariat marketing avec la Warner pour ce film. Pourtant, ce film réussit le tour de force de donner des liens à l'expressionnisme allemand et la République de Weimar (1919-1933) se référant par ses visuels au film Le cabinet du Docteur Caligari en 1920, dans un univers épousant film fantastique et d'horreur, où le Pingouin est un monstre, manipulé par un Frankenstein humain, Max Shreck, désirant ensuite se venger de la ville ne l'ayant pas accepté, en retrouvant Catwoman représentant toutes les femmes bafouées, et un Batman tout sauf altruiste et aussi monstrueux que ceux qu'il combat, n'hésitant pas à tuer du moment que le résultat lui permet de gagner. Tout cela avec la magnifique scène du bal costumé de Noël, où seuls Bruce Wayne et Selina Kyle ne portent pas de masques. Cela symbolise le fait que les vraies personnalités de Bruce et Selina sont Batman et Catwoman et qu'ils utilisent leurs vraies identités uniquement pour se fondre dans la société. La suite de Tim Burton est plus personnelle que le premier film, car le réalisateur se livre à son penchant pour les personnages bizarres et les inadaptés de la société, engendrant à la fois sympathie et répulsion en décrivant ses méchants. Quoi qu'il en soit, Batman Returns est un film très divertissant et a fière allure. C'est aussi Batman, le défi qui a été le tout premier long-métrage à bénéficier de la technologie sonore Dolby Digital lors de sa sortie en salles en 1992, tout cela encore sous la superbe musique de Danny Elfman.
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiqueTim Burton devait initialement revenir derrière la caméra pour mettre en scène un troisième épisode. Mais le résultat financier frileux, et les controverses sur l'humour noir du film poussent les restaurants McDonald's a rompre leur contrat commercial avec Warner Bros. La firme alimentaire avait en effet un accord avec le studio pour faire la promotion de Batman, le Défi, mais refuse de faire de même pour la suite. Face à cette rétractation, Warner Bros a donc demandé à Tim Burton de se retirer du projet, malgré son implication dans le scénario, qui était déjà à la moitié de son développement... Apparemment, le projet avait même déjà un nom : Batman Continues. Ce troisième film aurait repris le ton et les fils scénaristiques des deux précédents opus. L'histoire comprenait certains éléments réutilisés par Joel Schumacher dans Batman Forever. Par exemple, Burton avait prévu de transformer Harvey Dent en Double Face. Pour l'occasion, il aurait rappelé Billy Dee Williams qui campait l'influent District Attorney dans le premier film. Finalement, en 1995, Joel Schumacher caste Tommy Lee Jones pour interpréter le célèbre antagoniste. Batman Continues devait également introduire Robin incarné par Marlon Wayans, et L'Homme Mystère incarné par Robin Williams. Là encore Batman Forever présente Jim Carrey dans le rôle de ce dernier. René Russo s'ajoutait dans le casting dans le rôle du Dr. Chase Meridian. Danny Elfman était de retour pour la musique du film. En raison de cette annulation, Warner Bros a également arrêté le projet d'un spin-off sur Catwoman avec Michelle Pfeiffer. Et lancée dès le 27 juillet 2020 avec six chapitres numériques, un nouveau comic montre ce que pouvait donner les histoires du Chevalier Noir interprété à l'époque par Michael Keaton. Le retour de Catwoman/Selina Kyle (interprété par Michelle Pfeiffer dans Batman, Le Défi) ainsi que l'arrivée d'un nouveau Robin (pas celui de Schumacher) sont également attendus. Pour écrire ces nouvelles histoires, DC a, par ailleurs, fait appel à un ancien de l'aventure : Sam Hamm. En effet, le scénariste était derrière le script du long-métrage sorti en 1989. Fan absolu du super-héros, il avait d'ailleurs vu son scénario être validé par Bob Kane himself, le papa de Batman. Il est accompagné de Joe Quinones qui s'occupe de la partie dessin. Par ailleurs, ce dernier a teasé qu'il comptait bien proposer une histoire qui valait le détour au personnage d'Harvey Dent/Double Face (campé à l'époque par Billy Dee Williams).
 
Le Batman de Tim Burton, entre noirceur et fantastiqueEt ce 3e film aurait eu une suite Batman Triumphs qui devait sortir en 1998 réalisé par Sam Raimi et produit par Tim Burton et Denise Di Novi. Il s'agit du quatrième opus de la série de films Batman initiale de Warner Bros, après Batman Continues avec Michael Keaton et Marlon Wayans reprenant les rôles de Bruce Wayne / Batman et Dick Grayson / Robin respectivement. Il met également en vedette Brad Douriff dans le rôle de Jonathan Crane / The Scarecrow et Christopher Lee dans le rôle d'Hugo Strange, et présente Winona Ryder dans le rôle de Barbara Gordon / Batgirl. Il met également en vedette Bruce Campbell dans un rôle non spécifié. Cependant, le Sam Raimi n'était pas considéré comme le bon choix pour la direction de la série car il était encore relativement inconnu dans le courant dominant. Le travail du réalisateur était composé de films sombres et violents qui ont peut-être effrayé les dirigeants de Warner Bros à un moment où le studio essayait de s'éloigner des thèmes controversés de  Batman Returns  pour des images plus adaptées aux enfants. Joel Schumacher a obtenu le poste à la place, mais il ne put faire l'adaptation de Batman Year One de Franck Miller comme il le désirait.
 
Tim Burton a surtout marqué les esprits avec sa relecture très originale de Batman. Dans ses deux films, il convoque un Batman plus sombre, plus névrosé incarné par le très célèbre Michael Keaton qui a su toucher tout type de public. Malgré les rumeurs récentes selon lesquelles Michael Keaton prenait le relais en tant que Batman du DCEU, il semble qu'il n'ait été confirmé que pour The Flash. L'acteur jouera le même Batman que dans les films.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://batmanfanon.fandom.com/wiki/Batman_Continues_(Batman_III), https://batmanfanon.fandom.com/wiki/Batman_Triumphs_(Batman_IV), https://dc.fandom.com/wiki/Batman_Returns_(Movie), https://dc.fandom.com/wiki/Batman_Returns:_The_Official_Comic_Adaptation_Vol_1_1, https://dc.fandom.com/wiki/Batman:_The_Official_Comic_Adaptation_Vol_1_1, https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18668526.html, https://www.allocine.fr/film/fichefilm-7570/secrets-tournage/, https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-6494/biographie/, https://www.cineserie.com/news/cinema/batman-89-la-suite-au-film-de-tim-burton-arrive-en-comics-4078038/, https://www.cineserie.com/news/cinema/batman-la-vraie-raison-pour-laquelle-tim-burton-na-pas-mis-en-scene-le-troisieme-film-3871160/, https://www.franceinter.fr/emissions/blockbusters/blockbusters-01-juillet-2019, https://www.gala.fr/stars_et_gotha/tim_burton, https://www.geekslands.fr/item/28669-non-michael-keaton-ne-reprendra-pas-son-role-de-batman-dans-lavenir-du-dceu/, https://www.lexpress.fr/culture/cinema/tim-burton-je-prefere-les-films-d-horreur-a-la-vraie-vie-qui-elle-me-fait-peur_1112192.html, https://www.premiere.fr/Star/Tim-Burton, http://www.tim-burton.net/biographie/biographie/, et https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/les-dix-meilleurs-films-de-tim-burton-a-voir-et-a-revoir/12348?page=2.
 
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Tags : Cinéma, comics
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#Posté le jeudi 18 mars 2021 07:32

Modifié le jeudi 18 mars 2021 07:45

Zack Snyder veut faire un nouveau film sur le Roi Arthur, "fidèle" à la légende

Zack Snyder veut faire un nouveau film sur le Roi Arthur, "fidèle" à la légendeEn attendant son cut de Justice League, d'ici quelques semaines (Le 18 mars, et le 22 avril en France), rassemblement des plus grands super-héros DC, que le réalisateur Zack Snyder avait dû quitter en 2017, pendant la post-production, pour laisser place à Joss Whedon et aux nombreux reshoots commandés par la Warner, a annoncé son prochain projet à long terme : signer un nouveau film autour de la légende du Roi Arthur. "Je travaille sur quelque chose, mais nous verrons", tease-t-il dans une interview avec Minutemen au mois de février 2021. "J'ai pensé à une sorte de récit, un vrai genre de récit fidèle au concept de la mythologie arthurienne. On verra ça. Peut-être que cela viendra à un moment donné..."

Le réalisateur semble au travail mais rien n'est encore fait. Le chemin est encore long avant qu'un scénario soit bouclé et qu'un studio soit de mèche avec lui pour porter le projet. Mais on ne doute pas qu'il trouvera bien quelqu'un à Hollywood pour rendre concrète cette idée ambitieuse. Son style visuel très fort pourrait apporter un traitement novateur à cet univers très connu. Ce n'est donc pas pour demain, puisque Zack Snyder est déjà bien investi dans le revival de la saga Army of the Dead, dont il qu'il a co-écrit et réalisé un nouveau film, attendu cette année sur Netflix qui sera néanmoins un scénario original, puisque c'est une histoire avec des mercenaires et des zombies, dans un Las Vegas en quarantaine, en attendant une série animée, voire un autre film préquel.
 
Zack Snyder veut faire un nouveau film sur le Roi Arthur, "fidèle" à la légendeIl n'empêche, le cinéaste n'a jamais caché son amour pour la légende du Roi Arthur et d'ailleurs, dans Batman V Superman, les parents du jeune Bruce Wayne sont assassinés juste après être allés voir au cinéma Excalibur, de John Boorman (1981). On pourra bien évidemment s'interroger sur la notion de fidélité qu'il évoque, puisqu'une légende se distingue des faits historiques avérés. Mais le voir se pencher sur ce récit n'est pas plus surprenant que cela de la part de celui qui a mis en scène la bataille des Thermopyles dans 300 (d'après le roman graphique de Frank Miller) et insuffle une grosse dose de mythologie dans son approche des super-héros entamée avec Man of Steel et poursuivie avec Batman V Superman. Sans oublier le fait que la Justice League s'inspire, en partie, de l'histoire du Roi Arthur, puisque ses membres siègent eux aussi autour d'une table ronde.
 
Zack Snyder veut faire un nouveau film sur le Roi Arthur, "fidèle" à la légendeLe mythe arthurien pourrait donc renaître, encore une fois, à Hollywood, après la tentative Warner Bros en 2017, qui avait confié Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur à Guy Ritchie, sans succès. Récemment, c'est Netflix qui a sorti une teen série dérivée de la légende, centrée sur la Dame du Lac, intitulée Cursed. Avant ça, Clive Owen a campé le personnage dans le long-métrage d'Antoine Fuqua. On a envie, aussi, d'évoquer Sean Connery, qui a été Arthur en 1995 dans Lancelot, le premier chevalier. En France, les récits arthuriens ont servi d'inspiration pour Alexandre Astier lorsqu'il a fait la série Kaamelott. Sa géniale création pour la télévision va connaître dès cette année une extension au cinéma.
 
Si le projet voit le jour, Zack Snyder succèdera donc à Antoine Fuqua, Guy Ritchie et, bien sûr, Alexandre Astier, qui ont également transposé la légende du Roi Arthur sur grand écran ces dernières années. Sans la pandémie de coronavirus, qui a notamment conduit à la fermeture des salles de cinéma, le premier film Kaamelott aurait déjà dû sortir. Mais l'attente qui l'entoure ne semble pas avoir baissé.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18696989.html, https://www.cineserie.com/news/cinema/zack-snyder-developpe-un-film-sur-la-legende-du-roi-arthur-4073887/, et https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=snyder+roi+arthur%24.
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Tags : Dark Ages, Cinéma
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#Posté le vendredi 19 mars 2021 07:47

Yaphet Kotto, un acteur prolifique devenu une légende

Nous allons rendre hommage aujourd'hui à Yaphet Kotto qui avec sa moue menaçante, sa présence imposante et 1 m 93 d'altitude, aura marqué le cinéma et les séries par ses rôles de flic ou méchant depuis les années 70. Ou comme le tweetait la cinéaste Ava DuVernay, «un acteur qui méritait mieux que ses rôles mais qui les rendait merveilleux».
 
Yaphet Kotto, un acteur prolifique devenu une légendeYaphet Kotto était né à New York le 15 novembre 1939 d'un père Juif noir qui avait immigré du Cameroun et d'une mère infirmière dans l'armée américaine. Kotto rejoint l'Actors Studio, inspiré par Marlon Brando après qu'il l'eut vu dans Sur les quais d'Elia Kazan (1954). Selon lui, Brando aurait plus tard dit : «Il y a un autre acteur au nom bizarre comme le mien et c'est Yaphet Kotto.» Il avait fait ses débuts comme acteur professionnel à Harlem en 1960 dans l'Othello de Shakespeare avec une distribution intégralement noire. Puis passe de Broadway au cinéma, souvent dans des films complexes dans leur représentation des Afro-Américains – comme On n'achète pas le silence (1970) et son amour interracial, le faux film de blaxploitation Meurtres dans la 110ème Rue (1972) ou la comédie grinçante Bone (1972), auxquels s'ajoute une apparition dans la série TV Les Aventuriers du Far West en 1967,dans le rôle principal du Marine Lance Corporal sur un épisode d'«Hawaii-Police d'État» la même année, puis dans "Gunsmoke" (1970) en passant par "Bonanza" (1968), "Le Grand Capparal" (1968) et "Mannix" (1969). Durant, cette période, il avait aussi enregistré en 1967 l'unique et très classieux single d'une carrière musicale qui s'en tiendra là : Have You Ever Seen The Blues et "Have You Dug His Scene" en 1967.
 
Yaphet Kotto, un acteur prolifique devenu une légendeAprès avoir participé au western "Cinq Cartes à Abattre" (1968 ) de Henry Hathaway, et décroché son premier rôle au cinéma dans L'affaire Thomas Crown de Norman Jewison en 1969, l'acteur avait été applaudi pour son interprétation du dictateur Dr Kananga, alias Monsieur Grosbonnet, dans le film de James Bond Vivre et laisser mourir en 1973, le premier de la série avec Roger Moore. Il décrocha aussi un rôle dans «Truck Turner» en 1974, puis enchaîne avec "Rapport Confidentiel" (1975) de Milton Katselas. Ensuite, il avait été nommé pour un Emmy pour son incarnation du dictateur ougandais Idi Amin Dada dans Raid sur Entebbe. Ce téléfilm, sorti en 1977, racontait une opération commando israélienne en 1976 pour libérer les passagers d'un vol Tel-Aviv/Paris détourné vers l'Ouganda où les preneurs d'otages avaient été accueillis par le dictateur. Il avait ensuite joué en 1978 au côté de Richard Burton dans L'Exorciste 2 : l'Hérétique, de John Boorman. Il se fait aussi remarquer en ouvrier sous pression dans Blue Collar de Paul Schrader (1978). Mais c'est son interprétation du chef-technicien Dennis Parker, l'une des premières victimes de la créature qui sème la terreur à bord du Nostromo, dans le film "Alien, le huitième passager" de Ridley Scott en 1979 qu'il obtient la consécration. Pour ne pas être étiqueté acteur de science-fiction, il aurait fait l'impasse sur le rôle de Lando Calrissian dans l'Empire contre-attaque. Et il continua à tenir un rôle de soutien en tant que Richard «Dickie» Coombes dans «Brubaker» en 1980.
 
Yaphet Kotto, un acteur prolifique devenu une légendeIl tourne dans les plus oubliables "Contact Mortel" (1985) de Hal Barwood et "L'Oeil du Tigre" (1986) de Richard C. Sarafian, il avait également joué aux côtés d'Arnold Schwarzenegger en 1987 dans le thriller dystopique "Running Man". Au sommet de sa gloire, il avait refusé le rôle de Jean-Luc Picard dans Star Trek : la nouvelle génération (1987), une décision qu'il dira plus tard avoir regrettée, ou dans encore pour un rôle dans Predator, car Kotto songera surtout à rester les pieds bien sur terre – il racontera avoir rencontré, enfant, des extraterrestres. Kotto fit durant cette période une apparition dans "L'Île Fantastique" en 1983, «L'Agence Tout risque» en 1983, «For Love and Honor» entre 1984 et 1985, et «Arabesque» en 1987. Tout en apparaissant régulièrement à la télévision, l'acteur ralentit la cadence sur grand écran. Il joue encore dans "La Fin de Freddy : l'Ultime Cauchemar" (1991) de Rachel Talalay, le film de SF "Les Maîtres du Monde" (1994) de Stuart Orme avec Donald Sutherland, puis "Almost Blue" (1996) de Keoni Waxman où il joue aux côtés de Michael Madsen.Kotto a également fait une forte impression dans «Midnight Run» de 1989 dans son rôle de l'agent spécial Alonzo Mosely. Il a ensuite incarné le lieutenant Al Giardello dans la série télévisée Homicide (1993-1999) pendant 7 saisons, un personnage inflexible de policier italo-afro-américain («Suivez les règles, suivez votre instinct») résonnait avec l'expérience multiculturelle de Kotto, rôle qu'il reprendra dans un épisode de «New York : Police Judiciare» en 1997 puis dans le téléfilm Homicide en 2000, avant de retrouver la franchise Alien en 2014 en prêtant sa voix au personnage de personnage Parker dans le jeu vidéo "Alien: Isolation".
 
Yaphet Kotto, un acteur prolifique devenu une légendeMarié à trois reprises (Rita Ingrid Dittman, qu'il a épousé en 1959, Toni Pettyjohn qu'il épouse en 1975 après son divorce et dont il divorce en 1989, et en 1998, Yaphet Kotto s'unit à Tessie Sinahon, celle qui l'accompagnera jusqu'à ses derniers instants) et père de six enfants (Les trois premiers sont le fruit de sa relation avec Rita Ingrid Dittman. Les trois autres lui viennent de son idylle avec Toni Pettyjohn), Yaphet Kotto, descendant de la royauté camerounaise, assurait avoir des liens généalogiques avec la reine Elizabeth II et avait intitulé sa biographie "The Royalty" (La royauté) en 1997. L'acteur américain Yaphet Kotto est mort aux Philippines, le lundi 15 mars 2021, à l'âge de 81 ans. Une triste nouvelle annoncée par sa femme Tessie sur les réseaux sociaux. L'acteur était "une légende", a écrit lundi 15 mars sur Facebook son épouse, lui assurant : "tu as joué le méchant dans certains de tes films mais tu es un vrai héros pour moi et pour beaucoup d'autres". "Je sais qu'il va nous manquer", écrit l'agent Ryan Goldhar dans un courriel à l'AFP confirmant le décès de l'acteur sans en préciser les circonstances.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18697784.html, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/yaphet-kotto-premier-mechant-noir-dans-un-james-bond-est-mort-a-81-ans_4335049.html, https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/mort-de-yaphet-kotto-acteur-dans-james-bond-et-parent-de-la-reine-elizabeth-ii_464988, https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/03/16/mort-de-l-acteur-yaphet-kotto-memorable-dr-kananga-affrontant-james-bond_6073375_3382.html, https://www.liberation.fr/culture/cinema/yaphet-kotto-las-de-flic-20210316_ZZUQC6HT4NC2NDNUSB2MCOEV7Y/, https://www.lci.fr/culture/mort-de-yaphet-kotto-le-premier-mechant-noir-dans-un-james-bond-2180857.html, http://www.selenie.fr/2021/03/mort-de-yaphet-kotto.html, et https://variety.com/2021/film/news/yaphet-kotto-dead-dies-alien-bond-villain-1234931654/.
 
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#Posté le lundi 22 mars 2021 08:14

La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)

La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)Peu après la sortie du sixième Star Wars, George Lucas décide de capitaliser une nouvelle fois sur la franchise en lançant la production d'une série télévisée d'animation nommée Star Wars: The Clone Wars (2008) dont il confie la direction à l'animateur Dave Filoni. Lucas prend cependant le risque d'attendre presque la fin de la production de la première saison avant de proposer la série à une chaîne. De plus, il ne trouve pas de preneur dans l'immédiat. Fox Broadcasting Company, la société s½ur de la 20th Century Fox qui a distribué les six premiers films Star Wars, décline l'offre laissant la chaîne Cartoon Network se charger de la diffuser. La série est un succès et connait un pilote sorti au cinéma, six saisons et 121 épisodes. Et la série Clone Wars dessinée à la main a été subtilement effacée par la série animée 3D bien plus connue, The Clone Wars. George Lucas était beaucoup plus investi dans cette nouvelle série que dans celui de Tartakovsky, agissant en tant que mentor de Filoni et guidant les différents scénarios et arcs de personnages.
 
La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)George Lucas a sélectionné l'animateur Dave Filoni pour superviser les retombées animées des films préquels et des premiers épisodes de la série (cousus ensemble en tant que Star Wars: The Clone Wars) dans le dernier lot, diffusé maintenant et en mai sur Disney +, il porte un crédit «créé par». Le titre du créateur n'est pas totalement superficiel; comme Filoni et Lucas l'ont expliqué dans une période de questions-réponses de 2018 menée pour l'équipe de production, qui n'a fait surface que maintenant grâce à The Star Wars Show, Lucas a poussé l'équipe de The Clone Wars pour faire des films comme il le ferait. Ils devaient être grands, ils devaient être axés sur les personnages et parfois ils devaient être bizarres. Dave Filoni et l'écrivain en chef de la première saison Henry Gilroy avaient initialement supposé qu'Obi-wan et Anakin ne feraient que des apparitions occasionnelles dans la série, car la plupart de leurs activités de Clone Wars avaient déjà été racontées dans des travaux imprimés et dans Star Wars: Clone Wars (2003). Au lieu de cela, les personnages principaux devaient être un Twi'lek Jedi, appelé Sendak, et son apprenti Togruta Ashla (qui deviendra plus tard Ahsoka) qui combattait les pirates et les mercenaires dans la galaxie. Ils feraient équipe avec un contrebandier semblable à Han Solo appelé Cad, sa maîtresse Lupé et leur homme fort Gungan Lunker. Une autre idée était de s'en tenir à quelques endroits récurrents, un peu comme dans l'émission de télévision Firefly (2002), et minimiser les paysages pour des raisons de rendu et de conceptualisation. Malheureusement pour eux, George Lucas n'avait pas l'intention de garder ce spectacle petit. Les deux premières saisons et demie devaient être présentées sous forme d'anthologie, ce qui signifie que les histoires n'étaient pas présentées dans l'ordre chronologique, mais sautaient dans la chronologie, ce qui pose un problème de suivi. Pendant tout le spectacle, Anakin Skywalker et le général Grievous ne se retrouvent jamais face à face, ce qui est normal puisqu'ils ne se rencontrent que durant La Revanche des Siths. La saison six était déjà en production lorsque les propriétés intellectuelles de Lucasfilm ont été achetées par Disney, qui a ensuite annulé la série. Treize épisodes étaient prévus, et quatre ont été partiellement achevés (rendus sous forme animatique, avec des pré-enregistrements des acteurs de la voix), finalement, il y aura une saison 7 avec le même nombre d'épisodes. «Il n'y a rien à pardonner», a déclaré Lucas à propos de son processus de production de Star Wars à la télévision. «Nous ne le faisions pas pour la télévision, nous le faisions pour le grand écran. J'ai dit : «Considérez cela comme une fonctionnalité. Tout y est: le style, le souci du détail, l'éclairage - tout est fait au niveau des fonctionnalités même si cela passe à la télévision». Étant jeune et impressionnable, [Filoni] a dit 'eh bien, vous ne pouvez pas faire ça.'»
 
La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)Dès le début, George Lucas fera un choix décrié pour The Clone Clone Wars celui de vouloir «donner un aspect vraiment compact à la série. Notre modèle était la série Thunderbirds de Gerry Anderson (Les Sentinelles de l'Air, série d'animation des années 60/70), et vous verrez que The Clone Wars a un aspect très stylisé. Je ne voulais pas que cela ressemble à Beowulf (film en motion capture), ce que nous aurions pu faire, et pas non plus aux Indestructibles (animation Disney/Pixar). Quand on fait de l'animation où il y a plusieurs personnages que tout le monde connait, il faut vraiment arriver à créer une caricature très sophistiquée et dynamique de ces personnages." "Pour arriver à réaliser cette série, j'ai réussi à monter un tout nouveau studio à Singapour et à le mettre en route... Ils nous ont vraiment aidé à atteindre nos ambitions." "Nous travaillons sur ce projet depuis la fin de La Revanche des Sith, j'ai déjà travaillé dans l'animation pour un film universitaire et sur The Land Before Time (Petit Dinosaure). J'ai senti qu'il était temps d'utiliser ce média, et en même temps de pouvoir explorer une partie de l'univers Star Wars tellement vaste, en rentrant dans les détails de la Guerre des Clones, où l'intrigue est très importante." "Nous avons eu une expérience avec Cartoon Network auparavant, pour voir ce que cela donnait, comment nous pourrions y arriver. Ca a été un grand succès. Je suis très excité de faire ça, une série originale d'épisodes de 30 minutes. Nous espérons continuer un bon moment là-dessus." "Nous cherchions une société à plusieurs facettes. Nous avons présenté The Clone Wars à beaucoup de personnes, et la plupart d'entre elles nous ont répondu 'On ne sait pas quoi faire de ça.'" "C'est Star Wars, et par conséquent cela peut convenir à n'importe qui entre 8 et 80 ans. Mais en d'autres termes, la série est ciblée pour les enfants de 12 ans, et comme tous les dessins animés pour cette tranche d'âge, il faut qu'il y ait de l'humour d'adulte." "The Clone Wars est un divertissement pour toute la famille, les grands-parents peuvent le regarder, les parents peuvent le regarder, les enfants peuvent le regarder." Les choix de Dave Filoni ont souvent sauvé la série comme celui de donner un rôle de 1er plan à son maître Jedi préféré Plo Koon a joué un rôle de premier plan dans cette série, ayant plus de temps d'écran que tous les autres membres du Conseil, à l'exception des personnages majeurs comme Yoda et Obi-Wan Kenobi. Dans la trilogie préquelle live, cependant, Plo Koon n'est apparu que brièvement dans les trois films et n'a eu aucun dialogue. Bien que la série ait revisité plusieurs personnages et points de l'intrigue de toute la saga, la saison six, intitulée "The Lost Missions", est revenue sur des éléments non résolus de l'histoire de Star Wars: Episode II - L'attaque des clones (2002) et Star Wars: Episode III - La Revance des Sith (2005), principalement l'Ordre 66, la visite de Qui-Gon à Yoda et le mystère du maître Jedi Sifo-Dyas. Le capitaine Rex était basé sur les bandes dessinées de Dark Horse ARC Trooper Alpha. Selon Dave Filoni, Ahsoka Tano a été inspiré par San - le personnage principal de Princesse Mononoké (1997), et basé sur les manières que Carrie Fisher a affichées en tant que princesse Leia dans la trilogie originale Star Wars. De plus, elle combine la brutalité d'Anakin avec le jugement mesuré d'Obi-wan, reflétant le changement entre la République et l'Empire à venir. Mais en réalisant qu'il y avait déjà trois autres personnages dont le nom commençait par A (Anakin, R2-D2 et Ahsoka), George Lucas a proposé le nom «Rex» à la place.  Pour lancer la série, le pilote fut diffusé au cinéma en 2008 mettant en place la série, dans lequel Anakin est déjà un chevalier Jedi et fait équipe avec Ahsoka Tano, qui devient son apprenti, ce qui est difficilement crédible puisque que pour former un Jedi, on doit être un maitre Jedi comme Yoda et Obi-Wan. Anakin ne berce plus sa tresse Padawan de l'Attaque des Clones, et par les trois premiers épisodes de The Clone Wars saison 1, les Jedi sont au courant du général Grievous, même si c'est un peu incertain qu''ils le connaissaient avant. (Le narrateur le fait). Ce Pilote fut un véritable échec et on ne pouvait que s'attendre au pire.
 
La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)La saison 1 tournait autour de la République et des séparatistes recrutant différents mondes et systèmes pour rejoindre leur cause de guerre. La saison 2 s'est étendue sur la mythologie des Sith, ajoutant le contexte nécessaire à l'antagoniste principal de toute la saga. Ce qui a pu être parfois une méchanceté décevante sur grand écran a soudainement commencé à prendre forme comme un cancer profondément enraciné infectant tout le système. Il a amélioré rétroactivement les préquelles souvent décriées et même des éléments de la saison 1. Les saisons 3 et 4 ont complètement retextualisé le spectacle, déplaçant son attention du champ de bataille vers le coût mortel du conflit galactique. Les soldats meurent à la guerre, mais qu'en est-il des civils pris entre deux feux? Qu'en est-il des peuples déconnectés qui ne souhaitent rien d'autre que rester neutres et éloignés du combat ? Comment les soldats de la paix et les politiciens réussissent-ils ou échouent-ils aux personnes qu'ils sont censés servir ? Pour répondre à ces questions difficiles qui reflètent de près le monde réel, la série adopter davantage un format sérialisé, reportant des histoires d'épisode en épisode dans des récits en cours qui s'approfondissaient en importance et en pertinence. C'est dans ce tronçon - explorant les retombées de la guerre, la moralité floue des deux côtés et les premiers pas d'Anakin vers le côté obscur.  Les épisodes des  saisons 1, 2 et 3 se passent un mois ou deux - juste assez de temps pour qu'Anakin et Obi-Wan obtiennent à la fois leurs promotions Jedi et leurs attachés clones (le capitaine Rex et le commandant Cody, respectivement) et d'avoir déjà rencontré le nouvel «assassin» Sith du comte Dooku, Asaj Ventress. Cet arc d'histoire ne représente pas seulement la bataille de Christophsis, mais il présente également aux téléspectateurs - et à Anakin Skywalker - l'apprenante Padawan Ahsoka Tano. Il y a 16 autres épisodes qui ont lieu en l'an 22 BBY, couvrant des événements tels que la République Galactique convaincant Toydaria de se ranger de son côté contre la Confédération des Systèmes Indépendants, le déploiement par le général Grevious d'un navire de guerre expérimental équipé de canons ioniques (technologie qui devenir un problème standard au moment de The Empire Strikes Back) et la capture de Dooku, Kenobi et Skywalker par ce charmant pirate sans scrupules, d'Hondo Ohnaka. Le public voit également Jar Jar Binks se faire prendre par les forces séparatistes comme un chevalier Jedi dans l'un des épisodes les moins bien notés de toute la série. Le dernier épisode qui se déroule la même année que l'attaque des clones  se produit est «Trespass» (115), un chapitre autonome qui raconte une histoire isolée de Clone Wars mais qui est néanmoins thématiquement liée : les Jedi doivent aider à la médiation d'un conflit entre les Pantorans et la tribu «primitive» nouvellement découverte des Talz. Puis nous voyons, la première année complète de la guerre des clones qui termine la moitié arrière de la première saison, puis couvre le reste de la deuxième (éventuellement), puis se termine à peu près à la moitié de la troisième (encore une fois, rappelez-vous que les épisodes de ces saisons sont tous brouillés, chronologiquement parlant). En termes d'intrigue, cela signifie que 21 BBY commence par «Blue Shadow Virus» (117), dans lequel un scientifique soutenu par la Confédération tente secrètement de militariser un fléau éteint depuis longtemps sur la planète pacifique de Naboo , avant de continuer à englober le la libération de Ryloth, le réveil de l'énorme bête Zillo sur Malastare, la deuxième bataille de Geonosis et la réapparition du jeune Boba Fett, qui est maintenant sous la tutelle d'Aura Sing et qui cherche à se venger du maître Jedi Mace Windu. Mais ce qui est le scénario le plus important et le plus conséquent de cette période de 12 mois - comme en témoigne la  finale de la série Clone Wars - est l'introduction de Mandalore dans les procédures galactiques pour la première fois depuis que lui et la République étaient en guerre, plus d'un millénaire auparavant. Dans ce premier récit en trois parties, le public rencontre la duchesse Satine Kryze, l'ancienne flamme potentielle d'Obi-Wan Kenobi, et le groupe terroriste dissident de la Death Watch, qui s'est secrètement allié aux séparatistes et souhaite renverser Satine et son gouvernement. (C'est l'ancien élément qui propulsera les téléspectateurs jusqu'aux derniers chapitres de The Clone Wars) 21 BBY se termine par «Assassinats au Sénat» (215), l'épisode qui voit les sénateurs Padmé Amidala et Bail Organa enquêter sur une série de meurtres au sein du Congrès de la République Galactique. Ensuite ceux de la saison 3, 4 et 5, nous montre qu'en 20 BBY commence avec le plus grand coup à ce jour : la tentative d'assassinat de Darth Tyranus sur sa protégé, Asajj Ventress, et les représailles ultérieures de Ventress et de ses Nightsisters nouvellement retrouvées. C'est un scénario qui introduit officiellement la cabale de la Force dans le mythe de Star Wars, et qui se termine également par la révélation dramatique que Dark Maul est toujours en vie, quelque part dans la galaxie. L'année continuerait pour livrer le destin de l'élu (Anakin Skywalker devrait résider sur Mortis, apparemment pour devenir la police de la Force elle-même, un destin qu'il rejette catégoriquement), voir un assaut dirigé par les Jedi sur l'impénétrable forteresse du Citadel (où Maître Skywalker et le capitaine Wilhuff Tarkin se rencontrent pour la toute première fois), donnent aux téléspectateurs leur première introduction chronologique à Chewbacca (quand lui et Ahsoka sont enlevés par des chasseurs Trandoshan) et au capitaine Gial Ackbar (qui se bat avec la République pour conjurer une tentative soutenue par les confédérés de déclencher une guerre civile), révèlent le premier complot séparatiste visant à kidnapper le chancelier suprême Sheev Palpatine (qui est vaincu par un Obi-Wan Kenobi déguisé), montrant comment Dark Maul déchu est ramené à sa forme mentale et physique par son frère, Savage Opress, et sa mère, Talzin, et fait un détour par Onderon, où Anakin enseigne à un rebelle du nom de Saw Gerrera comment mener une guerre d'insurgés.
 
La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)Alors qu'Ahsoka Tano, l'apprentie d'Anakin, est rapidement devenue la favorite des fans, c'est tout au long des saisons 5 et 6 qu'elle s'est imposée comme l'une des créations Star Wars  les plus populaires depuis des décennies. Le développement de son personnage de Padawan à Jedi éprouvé au combat en passant par la rebelle exilé est, à bien des égards, le scénario le plus puissant de The Clone Wars. Il capture des instantanés de l'Ordre Jedi dans sa forme la plus noble et la plus provinciale, plantant les graines de leur inévitable chute dans le processus tout en vous rappelant ce qui aurait pu être.  Durant cette saison 5, 6 et 7, L'année qui comprend finalement La Revanche des Sith voit une scission avec les saisons de The Clone Wars qui l'entourent : la grande majorité des arcs d'histoire au cours de cette période particulière se déroulent avant la finale des films préquels, mais les trois derniers épisodes se produisent à la fois simultanément avant et après le film. C'est un mouvement qui contextualise mieux La Revanche des Sith et permet également une certaine fermeture pour les personnages de la série télévisée. Il y a 30 tranches de The Clone Wars qui commencent 19 BBY et se construisent inexorablement vers La Revanche des Sith, allant de «Revival» (501) à «Old Friends Not Forgotten» (709). C'est une partie de la narration qui commence avec la décision de Dark Maul d'embaucher formellement un apprenti (son frère, Savage) et, ainsi, de remplacer le duo Sith actuel, Darks Sidious et Tyranus, et d'hériter de leurs plans d'empire. Il assemble de force une vaste entreprise criminelle, appelée Shadow Collective, qui a son lien sur Mandalore - jusqu'à ce qu'il soit vaincu par Lord Sidious, c'est-à-dire emprisonné dans une prison séparatiste secrète (avec Savage laissé mort). De là, un certain nombre d'autres développements extrêmement importants arrivent à une tête : l'apprenante padawan Ahsoka Tano quitte l'Ordre Jedi (et, finalement, se promène, trouvant un nouveau sens ou un nouveau but tout en se liant d'amitié avec des gens des rues de Coruscant au niveau inférieur); au moins un clone trooper, Fives, découvre la présence cachée de puces inhibitrices dans le cerveau des clones, qui ont déjà été programmées avec le protocole 66; et le Conseil Jedi se rend compte, trois ans trop tard, que la véritable identité de l'homme mystérieux nommé Tyranus est vraiment le comte Dooku, et que lui et son maître Sith ont comploté toute la guerre des clones depuis le tout début. Et bien que cette révélation apporte un certain niveau de désespoir dans les rangs supérieurs des Jedi, elle conduit également Yoda à une compréhension beaucoup plus profonde et plus conséquente, qui garantira la préservation ultime de l'Ordre tout au long de la saga Star Wars : comment conserver sa conscience après sa mort, une leçon qui lui est partiellement enseignée via les vestiges spirituels de Qui-Gon Jinn (Il y a aussi l'introduction du Bad Batch, une unité d'élite de clones qui continuera à jouer dans leur propre série dérivée en 2021). Enfin, dans les trois derniers épisodes de The Clone Wars - «The Phantom Apprentice» (710), «Shattered» (711) et «Victory and Death» (712), les téléspectateurs ont la chance de voir les événements de La Revanche des Sith du point de vue d'Ahsoka, alors qu'elle aide à diriger la libération de Mandalore de l'emprise tyrannique de Dark Maul. À la fin, les deux anciens apprentis parviennent à échapper à la mort de l'Ancienne République pour se battre un autre jour pour la naissance de la nouvelle République Galactique (et, peut-être, réapparaître dans les prochaines émissions de télévision Disney +).
 
La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)The Clone Wars cherchait à approfondir tout ce qui pouvait poser problème dans la prélogie : les intrigues politiques, les manipulations de Palpatine, le basculement de côté obscur d'Anakin, sa relation avec Obi-Wan, et même Darth Maul, le méchant charismatique mais sacrifié de La Menace fantôme. La série crée également l'un des personnages préférés du fandom avec Ahsoka Tano, la jeune apprentie d'Anakin (elle est aussi dans Rebels), aux deux sabres laser. The Clone Wars se permet aussi d'explorer les tenants et aboutissants de la Force, avec, entre autres, l'arc sur la planète Mortis et la prophétie de l'Élu, une très mauvaise idée de Lucas n'existant pas au départ. Sur les forums de sites spécialisés américains, certains fans clament qu'il s'agit du meilleur Star Wars depuis L'Empire contre-attaque, voire du meilleur Star Wars tout court. Un appel à témoignages lancé auprès des fans français a rencontré la même réponse : «The Clone Wars est un bon complément aux films, mais peut-être pas meilleur que les films». Il faut dire que la série animée a été un énorme succès d'audience, et à un moment donné, elle a été l'une des émissions les mieux notées de Cartoon Network lors de la première diffusion de la série et a livré cinq Daytime Emmys et deux victoires à Filoni.  La première génération de fans, de 1977, semble moins s'intéresser aux séries animées en général, et à The Clone Wars en particulier. La raison, ou plutôt la barrière : le design, et le fait que les fans de la franchise en ont fait des critiques négatives. Si la série est canonique, elle n'en a pas moins été une victime collatérale de Disney et est annulée après le rachat de Lucasfilm alors que plus de 60 épisodes sont en production. C'est pour ne pas se mettre les fans à dos, que Disney a annoncé une ultime saison en 2020et l'a diffusé sur sa plate-forme Disney +. Honnêtement, The Clone Wars a beaucoup de problèmes, une narration non linéaire sans ordre véritablement chronologique, trop de personnages alourdissant encore plus les histoires, des ennemis mal travaillé et il faut attendre la saison 4 pour ne plus être sur sa faim, car dès la 1re saison l'humour et la très mauvaise 3D donne envie de fuir, à cause du fait que Lucas a voulu que le style de Gerry Anderson, dans Thunderbirds soit utilisé rendant le tout à contre emploi, tout en mettant en avant le personnage d'Ashoka Tano qui commence seulement à être attachante que durant la saison 3, et qui en 3 ans de guerre a des compétence complètement cheaté pour une Jedi en formation, et c'est dommage que Genndy Tartakovsky n'était pas impliqué dans ce projet car son travail sur la série Clone Wars aurait apporté un plus sur le scénario et l'animation pour une série qui commence à devenir bonne dans la saison 4 ou 5. Et c'est quand même une série dont les fans ont dû attendre 6ans la 7e et dernière saison de "The Clone Wars" car  Disney a acheté Lucasfilm en 2012 pour 4,05 milliards de dollars, ils ont arrêté The Clone Wars, et n'ont pas eu le droit à spin off en 2016 sur cette série. Mais cette dernière saison permet de lancer "The Bad Batch" un arc de plusieurs épisodes et se concentre sur une escouade de soldats clones non conventionnels du même nom alors qu'ils font équipe avec Rex, Cody et Anakin dans une mission dangereuse pour sauver l'un de leurs alliés, et qui aura le droit à sa propre série ressemblant beaucoup aux films d'action des années 1980. En 2014, la série, aux côtés de sa suite Star Wars: Rebels (2014), est devenue le canon officiel de Star Wars, mécontentant les fans de Clone Wars de Genndy Tartakovsky, bien meilleur que The Clone Wars. Mais cela ne devrait pas suffire à mettre sur la liste noire la série originale, en particulier compte tenu de sa place unique dans la franchise à la fois comme une introduction directe à l'un des films et une source d'inspiration pour les cinéastes travaillant dans l'univers Star Wars aujourd'hui.
 
La continuation de la prélogie : The Clone Wars (partie 1)Cette dernière décennie de séries animées (on met de côté les séries Lego Star Wars) a surtout été témoin de l'ascension d'un homme au sein de Lucasfilm puis de Disney, l'un des potentiels héritiers de George Lucas : Dave Filoni. Fan hardcore de la saga, il a participé à The Clone Wars, Rebels, Resistance, la websérie Les Forces du destin et gère maintenant Lucasfilm Animation. Mais ce n'est pas tout, on le retrouve à la production, écriture et réalisation de la série live The Mandalorian, aux côtés de Jon Favreau.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://deadline.com/2020/05/clone-wars-series-finale-dave-filoni-interview-ahsoka-tano-mandalorian-1202927520/, https://observer.com/2020/05/star-wars-the-clone-wars-finale-review-explained/, https://screenrant.com/clone-wars-timeline-seasons-events-when-explained/, https://www.denofgeek.com/tv/star-wars-the-clone-wars-retcon-changes/, https://www.digitalspy.com/movies/a91613/lucas-compares-clone-wars-to-thunderbirds/, https://www.imdb.com/title/tt0458290/trivia?ref_=tt_trv_trv, et https://www.syfy.com/syfywire/star-wars-clone-wars-genndy-tartakovsky-canon.
 
Merci !
Tags : Cinéma, Séries TV, STAR WARS
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#Posté le mercredi 24 mars 2021 08:37

Bertrand Tavernier, un réalisateur engagé et amoureux du cinéma

Nous allons rendre hommage aujourd'hui à Bertrand Tavernier, un cinéaste français célèbre pour ses films L'Horloger de Saint-Paul, Que la fête commence, Le Juge et l'assassin, La Mort en direct, Coup de torchon, Un dimanche à la campagne, La vie et rien d'autre, La fille de d'Artagnan, L'Appât, Capitaine Conan, La princesse de Montpensier ou encore Quai d'Orsay.
 
Bertrand Tavernier, un réalisateur engagé et amoureux du cinémaBertrand Tavernier est né le 25 avril 1941 à Lyon. Fils de l'écrivain et résistant René Tavernier, jeune il découvre le cinéma lors d'un séjour en sanatorium. Monté à Paris après-guerre, il y a pour camarade de lycée Volker Schlöndorff, qui lui fait connaître la Cinémathèque de la rue d'ULM. Il a très vite interrompu ses études de droit pour se consacrer à sa passion : le cinéma. Installé à Paris, il fréquente la Cinémathèque, fonde un ciné-club avec des amis et publie des textes dans de nombreuses revues spécialisées, notamment dans Positif et Les Cahiers du cinéma. Tour à tour assistant-réalisateur pour le film Léon Morin, prêtre en 1961 (de Jean-Pierre Melville après l'avoir interviewé), attaché de presse en 1961, il travaille comme attaché de presse auprès de Georges de Beauregard, le producteur de la Nouvelle vague, grâce auquel il réalise ses premiers courts métrages, Le Baiser de Judas et Une chance explosive, dans le cadre des films à sketchs Les Baisers et La Chance et l'amour, sortis en 1964, ou co-scénariste pour Riccardo Freda - un cinéaste qu'il remplacera, 25 ans plus tard, sur le tournage de La Fille de d'Artagnan, et c'est seulement en 1973 qu'il tourne son premier long-métrage dans le Lyon de son enfance, L'Horloger de Saint-Paul, adapté de l'½uvre de Simenon. Ce polar aux accents sociaux, récompensé par le Prix Louis-Delluc et l'Ours d'argent à Berlin, marque aussi sa rencontre avec Philippe Noiret, qui deviendra son acteur-fétiche (Que la fête commence, Le juge et l'assassin, Une semaine de vacances, Coup de torchon, Autour de minuit, La vie et rien d'autre, La fille de D'Artagnan).
 
Bertrand Tavernier, un réalisateur engagé et amoureux du cinémaCinéaste sensible et engagé, il pratique le cinéma comme il l'a découvert et défendu, avec voracité (il tourne pratiquement un film par an) et éclectisme. Inspiré autant par l'efficacité du récit hollywoodien que par la tradition du réalisme français, il alterne à peu près tous les genres au cinéma : films d'époque : Que la fête commence (pour lequel il reçoit le César du Meilleur réalisateur et du Meilleur scénario en 1976) et ½uvres contemporaines : Une semaine de vacances, en affichant une prédilection pour les sujets de société : il tourne Le Juge et l'Assassin en 1977, réflexion sur les institutions et leurs excès répressifs avec un Galabru inattendu, puis en 1980, La Mort en direct, analyse prémonitoire des dérives de la télévision, dans lequel aligne un casting international (Romy Schneider, Harvey Keitel). Avec Coup de torchon (1981), fable tragique sur une humanité pataugeant dans tous les vices, le cinéaste s'autorise une violente satire du colonialisme et du racisme, adaptant adapte un roman grinçant de Jim Thompson en resituant l'action dans l'Afrique coloniale. Avec Autour de minuit (1986), il signe son film musical et son hommage au jazz, et s'accorde avec La Passion Béatrice (1987) une fresque médiévale ayant pour cadre la Guerre de Cent ans. La réflexion critique traverse toute son ½uvre, qu'elle porte sur la société, les injustices, les m½urs, la guerre ou l'histoire de notre pays. Volontiers réaliste, il dresse un portrait lucide de la France contemporaine, vu par le prisme de la Brigade des stups au quotidien - L 627 en 1992 - et celui d'un instituteur, Philippe Torreton, dans Ça commence aujourd'hui en 1999. Il reçoit l'Ours d'or à Berlin en 1995 pour L'Appât, constat alarmant sur la violence d'une jeunesse désorientée. Très au fait des dossiers qui agitent sa profession (défense de l'exception culturelle, combat contre la censure), il s'engage sur bien d'autres fronts, comme vient encore en témoigner le documentaire sur les "double peine" (parce que condamnés à la prison avant d'être expulsés vers leur pays), Histoires de vies brisées qu'il signe avec son fils Nils Tavernier en 2001.
 
Bertrand Tavernier, un réalisateur engagé et amoureux du cinémaAvec sa fille romancière Tiffany, il co-écrit Holy Lola (2004), exploration de l'univers de l'adoption au Cambodge et ses difficultés, mais aussi -pour la première fois dans son ½uvre- portrait sensible d'un couple d'aujourd'hui. Dans une Louisiane dévastée par l'ouragan Katrina, il fait son unique expérience américaine et tourne Dans la brume électrique (2009), adaptation d'un polar de James Lee Burke avec Tommy Lee Jones. De retour de son escale américaine, il présente sa Princesse de Montpensier en 2010 à Cannes en compétition officielle, une plongée au c½ur d'intrigues faites d'amour et de pouvoir dans la France du XVIe siècle, portée entre autres par Mélanie Thierry, Lambert Wilson et Gaspard Ulliel. Trois ans plus tard, il adapte la bande-dessinée d'Antonin Baudry et Christophe Blain : Quai d'Orsay en 2013, et plonge le spectateur dans les coulisses du pouvoir politique français, se penchant ainsi sur la vie politique française, confiant à Thierry Lhermitte le soin d'interpréter un ministre des Affaires Étrangères fortement inspiré de Dominique de Villepin. Cinéphile passionné, Bertrand Tavernier est président de l'Institut Lumière à Lyon. Il a publié de nombreux livres sur le cinéma américain, donne régulièrement des conférences sur les films et les cinéastes qu'il affectionne et participe activement à leur édition en DVD. Son amour du cinéma s'est aussi traduit dans plusieurs ouvrages. Notamment, un livre monumental Amis américains (Institut Lumière-Actes Sud, 2008) de 1000 pages, qui réunit ses entretiens réalisés sur un demi-siècle avec les grands d'Hollywood (John Huston, Elia Kazan, Robert Altman...), et un recueil de souvenirs regroupés dans Le Cinéma dans le sang (Écriture, 2011), dans lequel il raconte son parcours, ses films, et les grandes rencontres de sa vie... Dans le même souci de partage, il réalise Voyage à travers le cinéma français (2016), une saga documentaire au cinéma français des années 30 aux années 60, dans lequel le réalisateur, revient sur sa vie avec beaucoup d'anecdotes personnelles, à travers les nombreux films qu'il aime. Les deux premiers épisodes sortent en salles et sont acclamés par la critique, et huit autres sont ajoutés pour une série en dvd.
 
Bertrand Tavernier, un réalisateur engagé et amoureux du cinémaAvec la scénariste Colo Tavernier (décédée en 2020), dont il était divorcé, Bertrand Tavernier a eu deux enfants : Nils, comédien et réalisateur, et Tiffany, écrivaine. Avec cette dernière, il tourna le film Holy Lola (2004) sur l'adoption au Cambodge. Il s'était remarié à la scénariste Sarah Thibau en 2005. Militant aussi pour l'exception culturelle française, la lutte pour le respect du droit des auteurs, la grande gueule – et signature – du cinéma français est mort jeudi 25 mars 2021 dans sa villa à Sainte-Maxime, à l'âge de 79 ans, dans le Var a annoncé son entourage et l'Institut Lumière à Lyon, dont il était le président, qui a fait part jeudi sur Twitter de sa "tristesse" et de sa "douleur", après la mort du cinéaste.
 
Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m'ont beaucoup aidé : https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-1110/biographie/, https://www.franceinter.fr/personnes/bertrand-tavernier, https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/le-realisateur-bertrand-tavernier-est-mort-a-l-age-de-79-ans_4346947.html, https://www.lepoint.fr/cinema/le-cineaste-bertrand-tavernier-est-decede-25-03-2021-2419436_35.php, et https://www.premiere.fr/Star/Bertrand-Tavernier.
 
Merci !   
Tags : Cinéma
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#Posté le mardi 30 mars 2021 07:16

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