Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.
Née en 1992, dans la foulée et en réaction à Street Fighter, la franchise Mortal Kombat est devenue l'une des plus emblématiques du jeu de combat et l'une des plus rentables de l'industrie vidéoludique.
Ed Boon et John Tobias, fans de films d'action, Terminator, Universal Solider..., tous ces films fous des années 1980-1990, voulaient à l'origine que Mortal Kombat soit un jeu Jean-Claude Van Damme. Mais littéralement : «JCVD – The Video Game» ! Universal Soldier, Kickboxer, Bloodsport, Double Impact... Ses films sortaient les uns après les autres, Van Damme était au top de sa carrière, il était très populaire. Ils voulaient donc lancer une franchise de jeu vidéo sur son nom, mais il a refusé. Il leur a dit qu'il travaillait sur la même idée avec une autre compagnie, mais aucun jeu n'est jamais sorti. Le personnage de Johnny cage est leur version de Jean-Claude Van Damme et en fait de n'importe quelle star hollywoodienne du cinéma d'action. Une version très exagérée bien sûr. Pour se démarquer de ce modèle nippon à l'esthétique de dessin animé mit en avant par Street Fighter II, ils font le choix du réalisme graphique. Au studio Midway, Ed Boon et John Tobias étaient spécialisés dans la numérisation, c'est-à-dire qu'ils utilisaient des caméras pour filmer de vrais acteurs et ainsi obtenir les graphismes du jeu. John Tobias appelle alors à la rescousse ses amis qui ont fait des arts martiaux leur gagne-pain – Daniel Pesina est l'un d'eux. Dans un coin des bureaux de Midway et dans l'indifférence générale, Johnny Cage, Sub-Zero et Scorpion prennent vie au rythme des coups enchaînés devant la caméra qui appartenait au père de John Tobias qui devait valoir dans les 1000 dollars. Presque tous les personnages du jeu original Mortal Kombat ont été dérivés d'une performance de capture de mouvement par l'un des cinq acteurs : l'acteur coréen-américain Ho-Sung Pak a joué à la fois le héros du jeu Liu Kang et le grand patron Shang Tsung; Elizabeth Malecki, née en Angleterre, jouait Sonya Blade; Le Chicagoan Richard Divizio a joué Kano; Carlos Pesina, natif de Windy City, a joué Raiden; et le frère aîné de ce dernier, Dan, s'est taillé la part du lion, représentant Johnny Cage, Scorpion, Sub-Zero et Reptile (De plus, les cadavres bordant le niveau Pit Bottom sont joués par les quatre créateurs du jeu). Contrairement à ses homologues, le boss Goro (un hybride homme-dragon à quatre bras inspiré de la tradition de Sinbad le marin) était le résultat de la photographie en stop-motion d'une figure d'argile conçue par le sculpteur Curt Chiarelli. Raiden est inspiré d'un personnage dans “Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin”, tandis que le patron de Mortal Kombat, Shang Tsung, ressemble au grand méchant sorcier du film, Lo Pan (joué par James Hong); Liu Kang à l'évidence venait de Bruce Lee; Johnny Cage de Jean-Claude Van Damme; Kano avait cet ½il de cyborg à la “Terminator”. En fait, chaque personnage était inspiré d'un film. Or, ce look numérisé était déjà éloigné de celui de Street Fighter, plus animé, plus coloré. Ils voulaient surtout que Mortal Kombat soit un jeu de combat méchant, agressif, sale. Qu'il ait un feeling différent de la concurrence. En travaillant avec des acteurs numérises, il a quand même fallu faire quelques retouches. Lorsque l'acteur ne pouvait pas lever sa jambe assez haute pour un «high kick», ils remontaient sa jambe à l'ordinateur. Histoire d'embellir un peu le tout. Mais ils maitrisaient et utilisaient cette technologie depuis plusieurs années déjà. À l'instar de ses précédentes réalisations, Ed Boon s'est servi du jeu de football américain High Impact Football et sa suite Super High Impact, qui est devenu son modèle pour les joueurs. “Mortal Kombat” a aussi une touche d'humour. Ils ajoutaient tout le temps des blagues, comme le visage d'un gars qui se superpose un instant à l'écran pour crier “Toasty”, ce genre de choses. On plaisantait entre nous, c'était vraiment débile. Le jeu vidéo Mortal Kombat suit le tournoi final pour le contrôle d'Earthrealm. Shao Khan est l'empereur d'Outworld qui a déjà conquis plusieurs autres royaumes, dont Edenia, et créé un puissant empire. Shinnok est un ancien dieu aîné qui a cherché à prendre le contrôle d'Earthrealm. Son plus grand obstacle est Raiden, le dieu du tonnerre nommé par les dieux aînés pour protéger Earthrealm. Après une longue guerre de plusieurs années, Raiden a vaincu Shinnok, lui a enlevé sa source de pouvoir et l'a enfermé dans le royaume d'Outworld pour toute l'éternité. C'est ici qu'il a pris le contrôle de ce royaume avec l'aide de son fidèle serviteur, Quan Chi. Après la défaite de Shinnok, Shao Khan a jeté son dévolu sur Earthrealm. Il a rassemblé une puissante armée de guerriers qui ont remporté plusieurs tournois Mortal Kombat et battu les meilleurs combattants de Raiden. À l'approche du 10e et dernier tournoi, Raiden rassemble un nouveau groupe de guerriers pour se battre dans le dernier combat d'Earthrealm, où la chronologie originale a commencé. Le tournoi était organisé par Shang Tsung, qui travaillait pour Shao Khan. Les guerriers choisis par Raiden étaient Liu Kang, Sonya Blade et Johnny Cage. Entrent aussi dans le tournoi Kano, un mercenaire chassé par Sonya Blade; Sub-Zero, un assassin d'un clan ninja appelé Lin Kuei; et Scorpion, un ninja autrefois mort du Shirai Ryu, le rival de Lin Kuei, qui a affirmé que Sub-Zero l'avait tué lui et sa famille avant le tournoi. À la fin, Liu Kang et les autres ont battu Shang Tsung et le reste des champions de Shao Khan et ont remporté le tournoi, tandis que Scorpion a tué Sub-Zero dans un acte de représailles.
Gardant le gameplay de Street Fighter, ils allèrent plus loin. Il faut dire qu'on était au début des années 90 et que l'influence de films à la violence décomplexée comme les films de Hongkong, Terminator et Robocop était manifeste. Quant au déluge d'hémoglobine, marques de fabrique de la franchise jusqu'à nos jours, il n'est pas le résultat d'un choix mûrement réfléchi, selon Daniel Pesina, ils testaient le jeu avec un combat opposant deux Johnny Cage. John Tobias voulait du sang dans le jeu. Ed Boon l'a ajouté, sans vraiment pouvoir contrôler la quantité. En voyant ça, tout le monde s'est dit : «Ah, mais c'est super, il faut vraiment laisser ça tel quel dans le jeu !» Et ils ont voulu appliquer cette approche gore à un jeu de combat avec les «Fatalités». Comme le moment où le combattant est étourdi et l'autre peut lui faire ce qu'il veut. Ils ont décidé de décaler ce moment à la toute fin du combat. Il est étourdi, c'est le moment, où tu peux lui faire tout ce que tu veux, l'achever de la pire des façons. C'est le «Finish him !» Or, ils avaient des images des personnages sans leurs têtes. Et sur un coup de tête, Ed Boon a tenté une petite expérience, il voulait voir si Johnny Cage pouvait arracher la tête de son adversaire et lorsqu'ils ont regardé le résultat dans le jeu la réaction au sein du studio a été hallucinante : tout le monde a pété un plomb. Ce fut une révélation. Très vite, il a été décidé que tous les personnages devaient avoir la leur. Et il faut dire que c'est de plus en plus difficile de trouver des morts horribles, jeu après jeu, d'autant plus que chacun des vingt-cinq personnages en a maintenant deux chacun. Cela fait donc 50 morts uniques et originales à trouver. Mais c'est une grosse équipe chez NetherRealm Studios [le studio héritier de Midway après son rachat par Warner en 2009] et chacun est libre et se lever en réunion pour proposer l'idée la plus tordue, la plus gore, la plus drôle. Différentes générations travaillent ensemble, certains ont joué adolescents aux premiers Mortal Kombat, ils ont grandi avec la saga, ils peuvent apporter du sang neuf. Dans Mortal Kombat 11, coupe la tête avec son sabre, la shoote avec son pied puis la plante en gros plan. C'est également la première «Fatalité» que Boone a conçue et dessinée pour le jeu, cela donne le ton pour toutes les autres. L'équipe porte une certaine affection à celle où Johnny Cage joue au ventriloque avec le corps de son adversaire. La réaction face aux «Fatalités» n'est pas l'horreur ou le dégoût mais bien souvent le rire. C'est la chose la plus extraordinaire, la plus bizarre, avec Mortal Kombat. C'est horrible, c'est violent, c'est dingue mais la réaction est toujours la même : on se marre. C'est en fait tellement «over-the-top», qu'on ne peux pas le prendre au sérieux, on doit en rire, même jaune. Cela fait plus de vingt-cinq ans que ça dure, c'est dans l'ADN de la série.
A sa sortie en 1992, Mortal Kombat connaît un immense succès en Occident, y compris sur consoles, où il défraye la chronique à partir de 1993. Pour adapter son bébé sur les consoles de salon, comme la Super Nintendo et la Megadrive de Sega, Midway passe le relais à un autre éditeur : Acclaim. La firme met le paquet et livre même une version différente pour les deux machines. Pour Nintendo, qui tient à son image familiale, la violence la plus outrancière passe à la trappe. Sur Megadrive, le jeu garanti 100 % gore est accessible grâce à un code qui ne va pas rester secret très longtemps. Acclaim ne se contente pas d'adapter le jeu. La firme veut faire de son lancement simultané sur toutes les plateformes un événement. Pendant les semaines précédant le 13 septembre 1993, baptisé «Mortal Monday», la promotion tient du matraquage. «C'était une grosse campagne pour nous. On a dû dépenser plus de 10 millions de dollars», se souvient Gregory Fischbach, à l'époque patron d'Acclaim. «Nous savions que nous avions un triomphe entre les mains. La seule incertitude, c'était la taille du triomphe.» L'impact sera bel et bien immense. Les cartouches écoulées se comptent par millions. Détail amusant, la version Megadrive (la plus gore) se vend cinq fois plus que sa déclinaison sur Nintendo... on se demande bien pourquoi ! Acclaim n'attend pas longtemps pour remettre le couvert avec l'adaptation pour consoles du jeu Mortal Kombat II, sorti dès juin 1993 dans les salles d'arcade, où à la suite de l'échec de Shang Tsung, Shao Khan a décidé d'attirer les guerriers d'Earthrealm dans Outworld pour un autre tournoi, mais ce plan a échoué et Liu Kang a pu à nouveau vaincre Shao Khan et gagner de nouveaux alliés, dont la fille adoptive de Shao Khan, Kitana. Le navire MK s'apprête à franchir son rythme de croisière... avant d'être pris dans une tempête médiatico-politique. En passant des salles d'arcade aux foyers des Américains, Mortal Kombat s'est offert au regard des parents, les yeux écarquillés devant tous ces membres déchiquetés. Le 8 décembre 1993, direction Washington et le Sénat pour les poids lourds du secteur, sommés de se justifier sur ce déferlement de violence dans les jeux vidéo. Mortal Kombat, sans être le seul titre sur la sellette, est la pièce de choix livrée à la vindicte. Au début des auditions, c'est séance de grand-guignol au Capitole : la poignée de sénateurs présents visionne la fatality du personnage combattant Kano, plongeant ses mains dans la poitrine de Sonya Blade pour en retirer le c½ur battant. Au-delà des postures politiciennes et des croisades des ligues de vertu, la polémique aura tout de même pour mérite d'aboutir à une forme de régulation. Inspirée de celui de la MPAA pour les films, une classification par âge et par contenu verra le jour dès 1994 et Gregory Fischbach est le premier à s'en féliciter : «Le jeu vidéo est alors entré dans l'âge adulte», résume-t-il. En parallèle, le jeu vidéo connaît une autre poussée de croissance douloureuse, mais sur grand écran celle-ci.
Entre 1993 et 1994, trois adaptations de licences célèbres (Super Mario Bros., Double Dragon et Street Fighter) sont non seulement descendues par la critique mais se prennent de surcroît gamelle sur gamelle au box-office. Le producteur Lawrence Kasanoff, proche de James Cameron, n'en a cure : il croit dur comme fer au potentiel de Mortal Kombat, qu'il compare à un croisement entre Star Wars et Opération Dragon, dans une interview accordée à Looper en 2016. Kasanoff n'est pas le seul à imaginer Mortal Kombat triompher dans les salles obscures. Un jeune réalisateur anglais, qui a lui-même tâté du joystick à Londres, est du même avis. Il s'appelle Paul W. S. Anderson : «J'avais vu toutes les adaptations de jeux au cinéma et je pensais qu'elles n'étaient pas très bonnes», se remémore pour Le Point Pop le réalisateur. «Mais, pour moi, cela n'avait rien à voir avec le fait que c'était des adaptations de jeux. C'était avant tout des échecs en tant que films.» Comptant un seul long-métrage sur son CV, mais animé d'une passion qui fera la différence, ce quasi-inconnu de 29 ans est donc choisi par la production et le studio New Line pour mettre en scène la première version cinéma de Mortal Kombat en 1995 au moment où sort Mortal Kombat 3 en 1995, où Edenia et Outworld avaient complètement fusionné et Shao Khan a ressuscité la mère de Kitana, Sindel, ce qui lui avait permis de traverser Earthrealm pour tenter de le conquérir sans qu'un tournoi ne le retienne, Liu Kang a de nouveau vaincu Shao Khan, et Edenia est libérée de son contrôle et dirigée par Kitana, avec de nouveaux mouvements et la possibilité de courir ont été ajoutés à cet opus qui clôt la trilogie sur Super Nintendo, avec en tête d'affiche Christophe Lambert, dans le rôle de Raiden. Contrairement au Mortal Kombat de 2021, cette mouture originelle joue la carte du grand public. «Quand j'ai commencé à travailler sur le film, New Line avait décidé qu'il serait PG-13 [déconseillé aux moins de 13 ans non accompagnés d'un adulte] et non R [interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte], pour ne pas le priver d'une bonne partie de son public potentiel», nous raconte Paul W. S. Anderson. Et au fond, le réalisateur n'a aucun mal à s'adapter à cette contrainte : «Dans le jeu, les fatalités n'étaient que la cerise sur le gâteau. Mais l'essentiel du gâteau, ce sont ces combats spectaculaires et fun. C'est ce que l'on devait donner au public. Même en étant tenu au PG-13, j'étais confiant sur le fait que l'on pouvait clouer les spectateurs à leur siège.» Tous ne sont pas soufflés par le film mais au moins sont-ils nombreux. Sorti à l'été 1995, Mortal Kombat récolte 122 millions de dollars dans le monde et fédère près d'un million de spectateurs en France. Les années passant, le film de Paul W. S. Anderson a même gagné ses galons d'½uvre culte. «C'est un film d'arts martiaux très sympathique, avec quelques acteurs charismatiques, et qui retranscrit très bien l'univers de John Tobias. En résumé, c'est tout simplement un film qui ne pète pas plus haut que son cul !» décrypte Vincent Jourdaa. Sans compter un désormais célèbre thème du générique signé du groupe The Immortals, tube techno à la mode nineties et délicieusement kitsch aujourd'hui, scandant à intervalles réguliers le cri «Mortal Kombat !» sur fond de boîte à rythmes et synthés dégénérés. Malgré ce premier round plutôt concluant au cinéma, Mortal Kombat perd petit à petit de son lustre. En 1997, sa suite, Annihilation, lancée dans la précipitation, sans Paul W. S. Anderson – ni Christophe Lambert – est un four artistique et commercial complet. Le sort s'acharne avec les séries dérivées Les Gardiens du royaume en 1996 qui suit les événements du premier film live action, dans lequel Raiden rassemble à nouveau un groupe de guerriers pour s'opposer aux forces de l'Outworld et à diverses autres dimensions envahissantes, et la série a également présenté une poignée de personnages, dont l'un, Quan Chi, qui sera plus tard un pilier des jeux de combat, et Conquest entre 1998 et 1999 avec un budget réduit et des effets spéciaux peu réussis, qui se concentre sur se concentre sur l'histoire du Kung Lao suite à sa victoire au tournoi Mortal Kombat face au sorcier Shang Tsung, mises en branle par Lawrence Kasanoff et qui ne passeront pas le cap de la saison inaugurale.
Le jeu s'offre tout de même plusieurs suites. Après «Mortal Kombat 4» sorti entre 1997 et 1998 sur PlayStation, Nintendo 64, et Game Boy Color, qui a introduit la série en 3D, remplaçant les combattants numérisés des jeux précédents par des modèles polygonaux qui voit Shinnok réintégrer l'histoire, en s'échappant du royaume d'Outworld tout en prévoyant de conquérir Edenia avec Quan Chi à ses côtés, une fois de plus, Liu Kang a gagné et a renvoyé Shinnok et Quan Chi dans le royaume d'Outworld, la série est entrée dans une période creuse avec des titres moins emblématiques : «Deadly Alliance» sorti en 2002 sur Game Cube, PlayStation 2, Xbox, et Game Boy Advance, qui a été le premier de la série à ignorer complètement les arcades et à accéder directement aux consoles, à cause du déclin du marché américain des arcades, voit Quan Chi et Shang Tsung ont fait équipe et tuer Shao Khan et Liu Kang, «Deception» ou «Mystification» en français, qui est sorti sur les plates-formes Xbox et PlayStation 2 en octobre 2004 (avec une version Nintendo Game Cube sortie en février 2005), suivant un style de jeu très similaire à celui trouvé sur Deadly Alliance, le jeu propose également plusieurs nouveaux modes de jeu, tels qu'un jeu de puzzle de type Puzzle Fighter, un jeu d'échecs de type Archon et un mode de quête de style RPG, ainsi qu'un mouvement de finition suicidaire pour chaque personnage, généralement effectué pour empêcher le adversaire de faire une fatalité, voit Quan Chi et Shang Tsung poursuivre leur déchaînement, tuant la plupart des guerriers d'Earthrealm avant de se retourner les uns contre les autres, et mettant finalement de côté leurs différences font fait équipe avec Raiden pour vaincre Onaga, le roi dragon et l'empereur d'Outworld avant Shao Khan, qui a été vaincu, mais sa défaite a provoqué une fin du monde, et «Armageddon» sorti sur PlayStation 2, Wii, et Xbox en 2006, qui a poursuivi la continuité de l'histoire actuelle et a présenté presque tous les personnages qui étaient apparus dans la série, et voit tous les personnages du passé revenir et s'affronter, ce qui a déstabilisé les royaumes, seuls Shao Khan et Raiden sont restés en vie, et avec la victoire de Shao Khan, Raiden a fait un dernier effort pour sauver l'humanité en envoyant un message à son jeune moi disant : "Il doit gagner". Le message de Raiden à son passé a créé une nouvelle chronologie. La perte de puissance de Mortal Kombat durant cette période est liée à la disparition progressive des salles d'arcade. C'est sur ces bornes d'arcade que sont nés les Mortal Kombat et d'autres jeux légendaires. D'un coup, vous n'aviez plus dix personnes qui faisaient la queue pour vous affronter contre une pièce. Il a fallu réorienter les jeux vers plus de jeu solo, plus d'histoires. Ce fut une période d'ajustement pour Mortal Kombat mais aussi pour les autres jeux de versus fighting. Soit ils ont disparu, soit ils sont devenus très techniques, trop compliqués. Dans les années 2000, il y a eu l'avènement des FPS [First Person Shooter... jeux de tir en vision subjective type Doom et ses innombrables copieurs], la naissance des jeux de rôle en ligne, comme World of Warcraft... Le genre du jeu de combat est devenu moins populaire. Quand Street Fighter III sort, il passe aussi inaperçu. Au début des années 2000, un nouveau long métrage refait surface, baptisé Mortal Kombat : Devastation, et ce avec plusieurs acteurs du premier opus. La photographie principale du film commence en mai 2005, avant que l'ouragan Katrina ne ravage les décors construits. Mortal Kombat : Devastation se perd alors dans l'enfer des projets en développement.
Il faut attendre l'orée des années 2010 pour assister à un retour au premier plan de la franchise dans le c½ur des gamers. Midway ayant baissé le rideau en 2009, Mortal Kombat atterrit chez Warner Bros. Il y déjà eu un crossover avec les super-héros DC et les guest stars de figures de la pop culture comme Freddy Krueger, Jason de Vendredi 13, Leatherface de Massacre à la tronçonneuse ou encore le Predator et l'Alien. La franchise dans les années 2010 n'en oublient pas pour autant les fondamentaux. Ils profitent de la puissance toujours plus grande des consoles pour étoffer leur panoplie d'orgies sanguinolentes. C'est aussi en 2010,que Warner fait part de son souhait d'initier un reboot de la franchise. Mais dans un premier temps, ce n'est qu'à la faveur du formidable court métrage Mortal Kombat : Rebirth signé Kevin Tancharoen, dans lequel le détective Jackson Briggs recrute l'assassin Hanzo Hasashi dans une mission d'infiltration - entrez dans un tournoi illégal et éliminez tous ses participants criminels, que le futur film semble sur les rails et donne naissance à l'excellente série Mortal Kombat Legacy en 2011, où chaque épisode présente les personnages principaux et leurs motivations à participer au tournoi Mortal Kombat lors de la saison 1 avec dans le casting Ian Anthony Dale, Jeri Ryan, Michael Jai White, et Matt Mullins, puis dans la saison 2 entre 2013 et 2014 nous suivons le tournoi avec au casting Casper Van Dien, Daniel Southworth, Mark Dacascos, et Cary-Hiroyuki Tagawa. Sorti en 2011, le neuvième jeu Mortal Kombat est un reboot – piloté par Ed Boon, seul créatif de la version d'origine à ne pas avoir quitté le navire, au sein désormais de NetherRealm Studios (nouveau nom de Midway Studios et filiale de Warner Bros.). Symbole de cette remise à plat d'une mythologie qui commençait à prendre trop de place, il est sobrement intitulé Mortal Kombat. Chaleureusement accueilli par la critique comme par les fans, ce nouveau départ marque les esprits par son contenu en solo gargantuesque qui lui vaut de demeurer, dix ans plus tard, un modèle pour les jeux de combat, qui voit Liu Kang qui a remporté le tournoi, Sindel a été ressuscité et Shao Khan a envahi Earthrealm, avec les tentatives de Raiden d'interpréter le message de son passé qui ont conduit à plusieurs morts, dont celle de Liu Kang, mais Shao Khan est toujours vaincu, et Quan Chi a utilisé le chaos du conflit Shao Khan / Raiden pour ramener Shinnok. Mortal Kombat X en 2015 a été la meilleure vente de la série, introduisait les différentes versions ou variations d'un personnage. Elles se jouaient chacune un peu différemment et amenaient à se poser la question de savoir quelle version de Scorpion ou Sub-Zero était la meilleure pour affronter Kitana, par exemple. Mortal Kombat pousse cette idée encore plus loin et laisse le joueur customiser son personnage à l'extrême. L'autre nouveauté est qu'il y a pour la première fois une femme comme antagoniste. Kronika est la mère de tous les «big bad boss». Le jeu nous fait suivre un nouveau groupe de guerriers, dirigé par Johnny Cage et Sonya Blade, qui a arrêté Quan Chi et ressusciter certains de leurs vieux amis. Dans les décennies qui ont suivi, de nombreux personnages se sont mariés et ont eu des enfants, Scorpion et Sub-Zero se sont réconciliés et sont devenus des alliés, et les anciens héros Liu Kang et Kitana sont devenus les dirigeants du royaume d'Outworld après la défaite de Shinnok pour la deuxième fois. Réalisant que l'ingérence de Raiden dans la chronologie a causé trop de chaos, la déesse du temps, Kronika, a fusionné passé et présent. La même année, on apprend que le reboot côté cinéma sera produit par James Wan. Enfin, Mortal Kombat 11 en 2019 étend ce concept pour que le joueur lui-même puisse créer son propre combattant en réglant une quantité de paramètres qui agissent sur les différentes manières d'utiliser un coup spécial. C'est l'idée d'un Mortal Kombat à la carte, c'est même l'argument majeur de MK11 : remodeler les combattants de près d'un quart de siècle à votre guise. Le jeu nous montre qu'après plusieurs batailles avec des personnages passés et présents, Liu Kang a gagné et redémarré le temps une fois de plus, créant une nouvelle chronologie qui sera explorée dans les futurs jeux Mortal Kombat.
En 2021 est sorti une nouvelle adaptation de Mortal Kombat, qui nous fait suivre un combattant de MMA nommé Cole Young (Lewis Tan), qui cherche à trouver les plus grands guerriers de la Terre après avoir été chassé par Sub-Zero (Joe Taslim), et en apprenant son héritage, Cole trouve refuge avec l'aide de Lord Raiden (Tadanobu Asano), le protecteur de l'Earthrealm, il s'entraîne ensuite aux côtés de personnalités notables telles que Liu Kang (Ludi Lin), Kano (Josh Lawson), Sonya Blade (Jessica McNamee) et Jax (Mehcad Brooks) avant d'affronter les ennemis les plus féroces d'Outworld, et le résultat de la compétition a la chance de renverser le contrôle de l'univers, tandis que l'empereur Shang Tsung (Chin Han) d'Outworld possède son propre arsenal de combattants, a tout de même récolté jusqu'à présent 67 millions de dollars. Le succès est au rendez-vous pour cette production de 50 millions de dollars. Le réalisateur / producteur Simon McQuoid voulait respecter le matériel et de servir les vrais fans, mais aussi de créer une expérience passionnante pour les cinéphiles qui ne connaissent peut-être pas les jeux en respectant les combats et la violence de celui-ci, mais on lui reproche d'avoir fait un film très sérieux alors qu'il aurait dû ressembler aux films d'arts martiaux des années 1980 et 1990 comme Bloodsport. On parle de plus en plus d'un Mortal Kombat 2 avec Johnny Cage, rôle pour lequel Ryan Reynolds et The Miz sont sur les rangs. Et cela montre que la franchise Mortal Kombat a encore de beaux jours devant elle.
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Nous allons rendre hommage aujourd'hui à Joe Lara, l'acteur de la série Tarzan, et qui nous avait beaucoup amusé dans beaucoup de série B.
Né le 2 octobre 1962 à San Diego, en Californie, on ne sait pas grand-chose de on enfance, sinon que sa famille lui donne le virus de la musique country et de ses grands auteurs/compositeurs tels que Marty Robbins, Hank Williams, Buck Owens ou Johnny Cash. Guitariste amateur, Joe Lara joue dans de petites formations country, tout en suivant parallèlement des cours d'art dramatique et se produisant dans des pièces de théâtre expérimentales. Joe Lara a été repéré très tôt par de grandes marques de luxe telles que Armani ou encore Versace. Pendant plusieurs années, il se prête au jeu du mannequinat et développe en parallèle sa carrière d'acteur. Joe est apparu pour la première fois dans le film Night Wars de 1988 en tant que soldat américain anonyme. En 1989, l'acteur a fait une percée majeure en passant l'audition pour un téléfilm sur Tarzan intitulé Tarzan à Manhattan. Il décroche le rôle principal, dans ce téléfilm qui voyait l'homme-singe débarquer à New York pour sauver son ami chimpanzé Cheetah, enlevé par un scientifique aux mauvaises intentions.
Après Tarzan à Manhattan, il a été vu dans deux autres téléfilms intitulés Gunsmoke : The Last Apache en 1990, l'un des épisodes d'une série de cinq téléfilms mettant en scène James Arness et Danger Island en 1992, un survival sur une île peuplée de créatures mutantes affamées de chair humaine), ou encore Sunset Heat en 1992 dans lequel la vie du photographe est en danger après que son ami a volé l'argent d'un trafiquant de drogue. Joe Lara aura surtout fait la rencontre de deux producteurs de films du cinéma bis fauchés : Richard Pepin et Joseph Mehri. L'acteur sera engagé par l'intermédiaire de ces deux partenaires pour jouer dans une trilogie de science-fiction, devenue culte pour les amateurs de nanar. Si le scénario d'American Cyborg : Steel Warrior en 1993 est quand même intéressant (dans un monde post-apocalyptique, les humains sont devenus stériles, seule une femme peut mettre au monde, mais est poursuivie par un méchant robot tueur) quand Hologram man / Cyber killer en 1995 (film dans lequel Joe empêche un sosie de Francis Lalanne de mener la révolution mondiale) et Steel Frontier en 1995 (endossant le cache-poussière et l'harmonica d'un cow-boy sans nom perdu au milieu d'un univers madmaxien) sont assez oubliables, mais peuvent provoquer l'hilarité à de nombreuses soirées nanardesques.
Il est revenu en tant que Tarzan dans la série Les Aventures Fantastiques de Tarzan en 1996. Dès l'année suivante, elle passe en France sur M6. Une seule saison de 22 épisodes qui ajoutait une dimension surnaturelle (voire science-fictionnelle) à la jungle de Tarzan. En effet, sous les traits du "roi de la jungle", Joe Lara y était confronté à une puissance maléfique qui transformait les animaux en garous et attirait toute sorte de dangers qu'il lui fallait combattre. Même si l'histoire peut paraître folle, la série a fidèlement adapté les nouvelles de l'écrivain Edgar Rice Burroughs. On trouve également dans un épisode Carson Napier of Venus, qui est également écrit par le créateur de Tarzan, Edgar Rice Burroughs. Semblable à des émissions comme Hercule, Les Adventures de Sinbad et Les Nouvelles Aventures de Robin des Bois, la série met fortement l'accent sur la fantaisie, l'épée et la sorcellerie. Contrairement à beaucoup de films et séries inspirés du personnage, Les Aventures fantastiques de Tarzan étaient réellement tournée en Afrique, et plus particulièrement en Afrique du Sud. Joe Lara a également produit la série.
Outre Tarzan, on avait pu voir Lara dans Opération Delta Force (1997), où une équipe de la Delta Force est envoyée en mission pour combattre de dangereux extrémistes Afrikaners en possession d'un virus mortel, "Péril Atomique" (1998), un film de terroristes dans lequel Joe joue un affreux leader néo-nazi, "Lima, Breaking the Silence" (1998), reconstituant l'affaire des otages de Lima sous la caméra de Menahem Golan, et Operation Delta Force 4: Deep Fault (1999), où les Delta Force découvrent le projet Zeus, et doivent risquer leurs vies avant que Zeus détruise la planète, puis donne la réplique à John Savage dans Dead Man's Run (2001), à Udo Kier pour Doomsdayer (2000), où il fait un agent secret qui doit déjouer les man½uvres d'un milliardaire corrompu, qui menace la sécurité planétaire. Il apparaît aussi dans les séries comme Alerte à Malibu en 1993, et Conan en 1998. En 2002, Joe a cessé de tourner (à noter une apparition dans Summer of '67 en 2018) pour se consacrer à sa passion pour la musique, et notamment la country, il sort un album, Joe Lara : The Cry of Freedom, en 2009.
Joe Lara – qui a une fille avec son ancienne fiancée Natasha Pavlovich – s'est marié avec l'auteur Gwen Shamblin en 2018, qui était à la tête d'un groupe chrétien spécialisé dans la perte de poids, les Weigh Down Ministries. Il accompagnait également son épouse, Gwen Shamblin dans ses activités évangéliques. Le couple laisse dans le deuil deux enfants du premier mariage de Gwen. Joe Lara était à bord d'un petit avion d'affaires transportant sept personnes qui s'est écrasé, samedi 29 mai 2021, dans le Tennessee. Les secouristes sont sans espoir de retrouver des survivants. «Nous ne cherchons plus de survivants à ce stade», a déclaré le chef des secouristes, Joshua Sanders, lors d'une conférence de presse. Dimanche après-midi, «plusieurs composants de l'avion ainsi que des restes humains» ont été découverts.
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Nous allons voir aujourd'hui Catwoman qui est un film de 2004 dérivé du personnage de Batman, Catwoman. Il est vaguement basé sur le personnage de comics, mais c'est surtout une nouvelle prise de risque sur elle.
En 1992, Batman Returns de Burton a fait ses débuts avec un succès critique et financier. Bien qu'il n'ait pas été aussi universellement salué que Batman en 1989, il y avait de nombreux éléments dans le film qui ont fait avancer la série. L'une d'elles était l'introduction de Catwoman de Michelle Pfeiffer, qui a volé la vedette dans toutes les scènes dans lesquelles elle est apparue et a démontré qu'il y avait de la place pour les femmes en dehors d'être des demoiselles en détresse dans le genre des films de comics. Réalisant que les fans voulaient voir plus Pfeiffer dans le personnage, Warner Bros a donné le feu vert à un film dérivé de Catwoman en 1993, avec Burton prêt à réaliser et Daniel Waters verrouillé en tant que scénariste du projet. À ce stade, Warner Bros avait déjà retiré Burton de ce qui allait devenir Batman Forever, en raison du désir de rendre Batman moins sombre et plus familial. Malheureusement, le succès de Batman Forever a été la chute du film Catwoman prévu par Burton. Waters a rendu son scénario le même jour que Batman Forever est sorti en 1995, ce qu'il a admis comme étant une mauvaise décision parce que Catwoman était l'antithèse du film du réalisateur Joel Schumacher. À peu près à la même époque, Pfeiffer a admis qu'elle adorerait revenir, mais ce serait difficile en raison de la maternité et d'autres projets de films. Il ne semblait pas non plus que Warner Bros était trop intéressé par accélérer le développement du film, car il faisait confiance au Batman de Schumacher. Mais ensuite, Batman & Robin de 1997 s'est vautré, emportant toute la franchise Dark Knight avec lui pendant plusieurs années. Warner Bros n'avait pas tout à fait abandonné Catwoman, insufflant une nouvelle vie au projet au tournant du siècle. En 2001, Ashley Judd a adhéré au projet. S'adressant à Killer Movies à propos du rôle, Judd a déclaré : "Je suis prête à essayer quelque chose de plus différent. Mon inspiration en tant que super-héros est que Catwoman est un personnage très ambivalent. Il y a aussi beaucoup de plaisir à avoir avec ce film comme une grande expérience d'acteur."Judd a quitté le projet peu de temps après à cause d'une incapacité à obtenir un script viable qui a retardé la production. Le studio a fait des allers-retours avec quelques actrices notamment, avant de s'installer finalement sur Halle Berry comme nouveau rôle principal du film, alors que le nom de Nicole Kidman circule, cette dernière refuse le rôle, évitant l'étrange situation de voir le Dr. Chase Meridian de Batman Forever revenir dans l'univers de Batman sous une autre identité. Catwoman offrait donc son premier rôle vedette et une occasion unique à Halle Berry d'exercer pleinement ses dons. Elle explique que : "Catwoman est le fantasme suprême, la femme que nous voudrions toutes être, et celle que chaque homme rêve de séduire. Cette Catwoman est une femme du 21ème siècle, qui reflète notre culture." Lorsque l'offre de jouer Catwoman est arrivée, l'actrice a utilisé son nouveau pouvoir de star (X-Men, Swordfish, Gothika et Meurt un autre jour) pour commander un chèque de paie qui aurait été de 12,5 millions de dollars. C'était le plus gros salaire de tous les temps pour une actrice afro-américaine à l'époque. Elle a pris des cours de capoeira afin de pouvoir faire autant de ses propres cascades que possible, et une grande quantité d'énergie a également été dépensée pour apprendre à utiliser correctement (et en toute sécurité) le fouet qui serait l'arme de choix de Catwoman. Dans le film, Benjamin Bratt qui incarne Tom Lone remplaçant Josh Lucas qui a refusé le rôle, le détective enquêtant sur une série de meurtres, s'est inquiété de sa propre apparence, malgré le fait qu'il s'entraînait régulièrement. On lui a recommandé des techniques d'exercices supplémentaires qu'il pourrait utiliser pour se sentir à son meilleur. Enfin, Sharon Stone jouant Laurel Hedare, s'est entraîné également à la Capoeira et trouvait amusant de faire un rôle de méchante. Le rôle d'Ophelia Powers était à l'origine offert à Julie Newmar, qui incarnait Catwoman dans la série télévisée Batman (1966), mais c'est Frances Conroy qui prendra le rôle.
Dans le même temps, la dramaturge de BroadwayTheresa Rebeck est choisie pour mettre en forme le scénario et la réalisation du film atterrit dans les mains de Pitof, principalement pour son aisance avec les nouvelles technologies numériques en train de faire leur apparition, car la productrice Denise Di Novi voulait un style totalement original. Selon elle "Pitof possède une imagination et un sens visuel très développés, il nous a donné un film incroyablement dynamique et divertissant". Ce fut donc le premier long-métrage américain de Pitof qui explique : "j'avais déjà eu une expérience aux États-Unis avec Jean-Pierre Jeunet [pour Alien, la résurrection en 1997]." Cependant Vidocq, son premier film, avait été perçu en France comme un film fait "à l'américaine". Après avoir lu le scénario, le réalisateur Pitof et Jean Rabasse ont présenté aux producteurs une version alternative de l'histoire qui a été refusée en arguant qu'elle était trop artistique. Le réalisateur a reconnu dans des interviews que, bien qu'il ait consulté Catwoman sur les pages de quelques comics, il n'était pas trop soucieux de reproduire sa représentation sur grand écran. Sa philosophie était que le personnage devait travailler dans le contexte d'un film, et essayer d'être trop servile à l'interprétation de quelqu'un d'autre serait ennuyeux. Pitof a également estimé que Halle Berry allait définir le personnage d'une toute nouvelle manière. Après de nombreuses années de gestation, le projet prend forme mais une succession de décisions malheureuses vont précipiter le projet vers ce qu'il est devenu aujourd'hui, comme le fait de réécrire complètement le personnage et la mythologie de Catwoman autour d'un nouveau personnage qui éloigne les éléments subversifs du personnage original, et les choix artistiques du costume de Catwoman par Angus Strathie, pourtant oscarisé en 2001 pour Moulin Rouge font aussi grandement débat. John Rogers, l'un des scénaristes crédités du film, a été renvoyé du film avant le début du tournage parce qu'il a fait valoir que les notes du studio rendraient le film "très, très mauvais", et aussi pour avoir fait remarquer aux supérieurs que le troisième acte du film était "Halle Berry habillée comme une strip-teaseuse québécoise en train de battre la merde d'un maquilleur dans un tailleur-pantalon". Puis la suite des événements ne peut empêcher l'échec d'un film qui s'est considérablement éloigné du comics. Le film a dû subir de nouveaux tournages après de mauvaises projections tests avec les cinéastes, seulement un mois avant la date de sortie en salles, et la première bande-annonce inquiète tellement les fans qu'elle est rapidement remplacée par une seconde. Ce dernier devait initialement sortir au format IMAX (utilisant la technologie IMAX DMR) mais a été annulé parce que Warner Bros a décidé que les retards des effets visuels ne laissaient pas à IMAX suffisamment de temps pour remasteriser le film pour une sortie le 23 juillet 2004.
Le film nous fait suivre l'artiste et graphiste Patience Phillips qui travaille pour une société de cosmétiques appelée Hedare Beauty, qui est prête à expédier une nouvelle crème pour la peau appelée Beau-Line, capable d'inverser les effets du vieillissement. Cependant, alors que Patience visite l'usine où il est fabriqué, elle surprend une discussion entre le scientifique, le Dr Ivan Slavicky, et Laurel Hedare, l'épouse du propriétaire de l'entreprise George Hedare, parlant des effets secondaires dangereux de l'arrêt de l'utilisation du produit. Les hommes de main de Laurel découvrent que Patience a entendu et reçoivent l'ordre de se débarrasser d'elle. Elle essaie de s'échapper à l'aide d'un conduit, mais les hommes de Laurel l'ont scellé et Patience en est sortie, la noyant. Gisant échoué sur le rivage et sans vie, Patience est mystérieusement ramenée à la vie par un chat Mau égyptien nommé Midnight, et à partir de ce moment, développe des capacités félines et un désir insatiable de justice. Avec l'aide d'une chercheuse nommée Ophelia Powers, qui lui dit que les chats Mau égyptiens servent de messagers à la déesse Bastet, Patience comprend qu'elle est en train de devenir une "femme-chat" qui renaît avec des capacités qui sont à la fois une bénédiction et une malédiction. Portant un masque pour dissimuler son identité, Patience traque la nuit en tant que Catwoman cherchant la réponse de qui l'a tuée et pourquoi. Finalement, sa recherche la mène à Laurel Hedare, qui assassine son mari pour son infidélité et encadre Catwoman pour cela, la faisant arrêter par la police. Pourtant, Patience s'échappe du confinement en entendant la voix de la vieille dame aux chats et du propriétaire de Midnight lui rappelant sa liberté retrouvée. Elle affronte Laurel dans son bureau, révélant qu'elle est la responsable de sa mort. Un combat acharné s'ensuit et Catwoman est finalement clouée sur une vitre. Laurel frappe à plusieurs reprises Catwoman au ventre avec un tuyau en métal. Les coups sont si durs qu'elle se plie en deux et gémit de douleur. Laurel continue de frapper sauvagement Catwoman dans le ventre jusqu'à ce que la force des coups brise la vitre derrière Catwoman. Pendant le combat, le visage de Laurel est griffé par Patience, et elle s'effondre presque jusqu'à la mort lorsqu'elle tombe d'une fenêtre, s'agrippant à un tuyau pour sa vie. Cependant, lorsque Laurel voit son visage dans un reflet, elle choisit de ne pas être sauvée par Patience et tombe à la mort. Bien que Patience ait été innocentée de toute accusation portée contre elle concernant la mort des Hedares, elle choisit de continuer à vivre en dehors de la loi en profitant de sa nouvelle liberté en tant que mystérieuse Catwoman.
Le film au budget de 100 millions de dollars, a rapporté plus de 82 millions de dollars dans le monde, dont 40 millions en provenance d'Amérique du Nord et 41 millions de l'étranger, s'avère incapable de rembourser son budget initial. Il a également réalisé 35 millions de dollars de ventes de DVD. Le long-métrage, compliqué par des relations complexes entre le réalisateur français qui ne commandait rien sur le plateau et sa star, Halle Berry qui s'est rendu compte que Catwoman ne lui permettrait pas de jouer un personnage fort et dynamique alors qu'elle a saisi l'occasion d'ajouter de la diversité à la gamme de super-héros de DC, recevra un accueil particulièrement acide de la part des fans, au point que le personnage de Catwoman mettra quelques années avant de trouver une nouvelle incarnation. Le film se rattrapera dans les cérémonies de récompenses... ou plutôt aux Razzie Awards, où il remporte quatre des plus grosses récompenses. Halle Berry est la première actrice à accepter son Razzie en personne, en sortant sur scène en tenant fièrement Oscar et Razzie en l'air. Elle a prononcé un bref discours de remerciement : "Je tiens à remercier Warner Brothers, de m'avoir fait faire ce putain de film de merde !" Mais, Halle Berry a eu du mal à s'en remettre. Les 15 années écoulées depuis Catwoman ont essentiellement été une série de déceptions au box-office (Cloud Atlas en 2012 et My Movie Project en 2013), des catastrophes critiques (Dangereuse Séduction en 2007) et même une série télévisée produite par Steven Spielberg, Extant, qui a été rapidement annulée après deux saisons de cotes abyssales. En 2016, elle a rejoint Instagram et Twitter, publiant des photos qui rappellent qu'elle va toujours aussi bien. Et la même année, Berry est devenue virale après son rôle dans John Wick 3 - Parabellum. Et pour Pitof, il continue de tourner dans la plus grande discrétion (dernier projet en date : Make Not on Every Sound).
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Conjuring 3 : Sous l'emprise du Diable supprime le motif de la maison hantée des deux précédents films Conjuring et elle est inspirée par l'affaire judiciaire réelle d'Arne Cheyenne Johnson dont j'avais déjà parlé dans un article précédent (https://taigong788.skyrock.com/3317592486-L-affaire-Arne-Cheyenne-Johnson-ou-comment-les-Warren-ont-profite-de.html), connue pour être la première affaire judiciaire aux États-Unis dans laquelle l'accusé a utilisé la «possession démoniaque» comme moyen de défense juridique pour avoir poignardé un homme à mort.
«Cela emmène vraiment les Warrens dans des endroits inconnus», a déclaré le réalisateur Michael Chaves à IGN. «En tant que fan de la franchise, j'étais honnêtement très nerveux au début, rompant avec les conventions, rompant avec beaucoup de choses qui relèvent de la tradition, mais je pense que ce que nous avons fait, c'est vraiment tisser le langage et les choses que vous voulez d'un film Conjuring - les frayeurs, les Warrens, leur relation - et [les a poussés] aux limites dans cette nouvelle direction vraiment fraîche et excitante». Sorti en 2013, le film original Conjuring a suivi les enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren alors qu'ils examinaient une hantise à la ferme de la famille Perron à Rhode Island, 1971 (https://taigong788.skyrock.com/3318640838-La-hantise-des-Perrons-une-histoire-bien-trop-belle-pour-etre-vraie.html). Sa suite, publiée trois ans plus tard, se concentrait également sur les infâmes enquêtes des Warrens sur les entités surnaturelles qui hantent la maison d'Amityville (https://taigong788.skyrock.com/3105608065-Le-cas-d-Amityville-un-canular.html) et la maison d'Enfield à la fin des années 70 ()https://taigong788.skyrock.com/3264566768-Un-poltergeist-a-Enfield.html). Et tandis que les films Annabelle portant sur un récit dont les seuls témoins sont les Warrens (https://taigong788.skyrock.com/3264997996-Annabelle-une-poupee-demoniaque.html, et https://taigong788.skyrock.com/3325920478-Annabelle-ou-comment-la-poupee-Raggedy-Ann-est-devenue-la-victime-des.html), La nonne (https://taigong788.skyrock.com/3314265850-Valak-un-demon-a-l-existence-douteuse-qui-permet-de-faire-de-l-argent.html) et la malédiction de La Llorona (https://taigong788.skyrock.com/3322992476-La-Malediction-de-la-Dame-blanche-ou-la-recuperation-de-la-Llorana-d.html) ont mis différents tours sur la formule de la franchise, aucun d'entre eux ont complètement écartés du sous-genre de maison hantée. Cela va changer avec The Conjuring: The Devil Made Me Do It, un film centré sur le procès pour meurtre d'Arne Cheyenne Johnson en 1981. Dans la vraie vie, Johnson a affirmé qu'un démon l'avait possédé pour assassiner son propriétaire, marquant la première fois dans l'histoire des États-Unis qu'un accusé revendiquait la possession démoniaque comme défense. En typique mode Conjuring, le film ajoutera quelques embellissements importants à l'histoire réelle, avec les Warrens découvrant le totem d'une sorcière dans la maison de Johnson, les amenant à conclure toute sa famille a été maudite. Et Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable semble avoir puisé dans bien d'autres films et notamment dans l'univers de Freddy Krueger. En effet, il est difficile de ne pas voir l'hommage assez franc à L'Exorciste de William Friedkin, référence ultime pour tout aspirant chasseur de démon. Mais le réalisateur Michael Chaves a également affirmé que le film s'inspirait de Seven de David Fincher. Une double source d'inspiration assez incongrue, mais qui attise la curiosité. Mais Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable s'est inspiré d'un autre classique du film d'horreur : Le Cauchemar de Freddy réalisé par Renny Harlin en 1989. Si le quatrième opus de la franchise Freddy Krueger lancée par Wes Craven est loin d'être le meilleur, certaines scènes impressionnantes ont influencé le réalisateur pour la nouvelle enquête des Warren.
La réalité est moins belle. À mi-chemin de la taquinerie, l'avocat de la défense d'Arne exhorte le tribunal à reconnaître qu'ils ont depuis accepté l'existence de Dieu au tribunal, et maintenant, il doit faire face à l'existence du diable. Mais malgré la position du film, la réalité est devenue banale. Le porte-parole de l'Église catholique a insisté sur le fait que le cas Glatzel n'avait jamais satisfait aux normes de l'exorcisme, ni qu'il n'avait jamais été demandé. La famille n'était pas d'accord, mais à la fin, aucun prêtre n'a été assigné à témoigner. Des témoignages ont également révélé que la famille Glatzel avait, en fait, regardé L'Exorciste peu de temps avant le début des événements démoniaques et qu'ils avaient déjà assisté à une conférence de Warren sur le surnaturel. Et pire encore, le juge a rapidement rejeté la théorie de la défense hors du tribunal, refusant de prendre en considération ce qui était une défense non juridique sans précédent, et qui, selon lui, dérouterait inutilement le jury. L'avocat de la défense a tenté de remplacer le juge, mais cela n'arrivera pas. Le témoignage des Warrens et l'allégation d'ingérence du diable n'ont pas été autorisés à se poursuivre. La décision du juge a transformé le point culminant de l'actualité nocturne en une histoire de crime dans une petite ville. L'accusation a réussi à alléguer que l'alcool avait été un facteur, contribuant à transformer une dispute entre Arne et Alan Bobo en violence ivre. La médecine légale a allégué que la gravité des blessures de la victime suggérait une intention de tuer, mais, comme le montre la bande-annonce du film, il y avait également une véritable confusion visible pour Arne sans doute aidée par l'alcool. Confus et sanglant, le jeune homme de 21 ans, dans la vraie vie et à l'écran, a dit à un policier : «Je pense que j'ai blessé quelqu'un». Cette frayeur juvénile a suffisamment touché le jury pour accorder la miséricorde à Arne. Au lieu d'une accusation de meurtre potentielle, 15 heures de délibération ont abouti à un verdict de culpabilité sur l'accusation d'homicide involontaire coupable au premier degré. Il est venu avec une peine de 10 à 20 ans de prison, dont Arne Cheyenne Johnson a purgé cinq ans et a été libéré plus tôt en raison de son bilan impeccable à l'intérieur de la prison. En prison, Johnson a fait transformer son histoire en téléfilm, s'est marié avec Deborah Glatzel et a obtenu un diplôme d'études secondaires. Aujourd'hui, Arne aurait 48 ans, mais on ne sait pas où il se trouve.
Tout ce qui précède est dramatisé dans le film, mais ce qui n'est mentionné dans aucun de ces textes avant ou après le film, c'est le fait que le frère aîné de David Glatzel, Carl Glatzel, a ensuite poursuivi Lorraine Warren en 2006 en disant que la possession démoniaque de son frère était un canular créé par les Warren et le mari de sa s½ur. Glatzel, qui a 55 ans, a parlé à un journal local du Connecticut, The Hartford Courant, et a déclaré que le canular de la possession démoniaque de son frère l'avait finalement chassé de l'État. «C'était comme un enfer vivant. C'est pourquoi j'ai quitté le Connecticut », a-t-il déclaré. "Je n'ai jamais cru à ces conneries." Il a déclaré à l'Associated Press en 2007 que son jeune frère souffrait de maladie mentale dans son enfance et, selon le procès, a déclaré que les Warrens"avaient concocté une histoire bidon sur les démons dans le but de devenir riche et célèbre à nos dépens". En 2006, Glatzel a poursuivi Warren, ainsi que l'agence d'édition William Morris, et l'auteur d'un livre «basé sur une histoire vraie» sur les événements, Gerald Brittle. L'affaire a finalement été classée, mais Brittle a déclaré que le livre – The Devil in Connecticut – avait été épuisé après le procès. Il suffit de dire que The Conjuring: The Devil Made Me Do It peut techniquement être «basé sur une histoire vraie», mais est loin d'être une description précise des événements historiques. Et si les accusations de Carl Glatzel sont vraies – que son jeune frère souffrait de maladie mentale, pas de possession démoniaque – cela met l'audio de cet exorcisme que vous entendez au générique de Conjuring 3 sous un tout nouveau jour.
Cette affaire a défrayé la chronique aux USA dans les années 80, car c'était la première fois dans l'histoire du pays que la possession démoniaque était utilisée comme défense dans un tribunal pour innocenter un détenu. Mais cette défense était intenable face à un crime qui n'avait rien de démoniaque, car le témoignage de deux charlatans ne tient pas devant les faits et peut donner un film sans imagination qui ne fait que copier les films d'horreur précédents afin d'attirer le plus de monde possible pour gagner de l'argent sur des mensonges.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.114.32) si quelqu'un porte plainte.
En 1997, Warner Bros, propriétaire de la franchise de films Batman, a sorti Batman et Robin, réalisé par Joel Schumacher. Le film a reçu principalement des critiques négatives et a généré le moins de revenus au box-office de la série, obligeant Warner Bros à annuler toutes les suites et à mettre la franchise en pause indéfinie.
Six ans plus tard, Christopher Nolan considéré comme rentable par Hollywood après Insomnia en 2003, avec le scénariste de BladeDavid S. Goyer, a lancé l'idée de redémarrer la franchise avec une histoire d'origine sérieuse. Les films tire en grande partie son histoire sur le scénario de «Batman: Year One» scénario qui a été présenté dans les issues # 404 - 407 du comicsBatman. Le scénario, écrit par Frank Miller avec des illustrations de Dave Mazzucchelli, a réinventé l'histoire et la personnalité du Batman, ainsi que celles de son casting de soutien. La League of Shadows, Scarecrow, Joker, Two-Face et Bane ont été choisis pour être les méchants de la trilogie, car ils pourraient exister dans le monde réel (Les métahumains ont été ignorés pour garder le réalisme du Nolanverse). Warner Bros a pris le risque d'embaucher le réalisateur relativement inconnu pour diriger la nouvelle tranche de l'une de leurs plus grandes franchises. “Pour moi, Bruce Wayne est le personnage central et le plus important à traiter, et aucun des précédents films ne l'avait véritablement abordé comme il le mérite”, expliquait Nolan à Ecran Large en 2006. Nolan et le concepteur de production Nathan Crowley ont commencé les travaux de préproduction dans son garage de Los Angeles, la réimagerie en forme de réservoir de la Batmobile étant l'une des premières choses développées. L'acteur choisi pour jouer le rôle principal, Christian Bale, était déjà un choix préféré parmi les fans de Batman bien avant qu'il n'obtienne réellement le rôle, en raison de son travail dans des films tels qu'American Psycho et Equilibrium, et s'est mis à la Keysi Fighting Method, technique basée sur l'instinct animal qui exploite la montée d'adrénaline ressentie devant une situation violente, qu'il reprendra dans les deux autres films de la trilogie. Il décide alors de faire confiance à également à Cilian Murphy, Michael Caine, Liam Neeson, Gary Oldman, Tom Wilkinson, Morgan Freeman ou encore Rutger Hauer pour porter ce premier volet de sa trilogie. Et la vieille amie et l'amour de Bruce, Rachel Dawes, créé spécifiquement pour la trilogie Dark Knight, est interprété par Katie Holmes. Il donne également un petit rôle à son oncle, John Nolan. Assumant la pression des studios, il redonne un second souffle au héros, en le rendant plus sombre et tourmenté que jamais. Parlant de Batman Begins en 2005, Nolan a expliqué que Ra's al Ghul de Liam Neeson "est un adversaire approprié. C'est un mentor devenu ennemi."
"Batman Begins" était le premier grand mât de Nolan à Hollywood et pour réussir, il s'est inspiré de deux de ses films préférés de tous les temps : "Superman" de Richard Donner et "Blade Runner" de Ridley Scott. "Je voulais essayer de le faire d'une manière plus réaliste que quiconque n'avait jamais essayé un film de super-héros auparavant", a déclaré Nolan au Guardian en 2005 à la veille de la sortie en salles de "Batman Begins". «J'ai beaucoup parlé des films que j'aimais, en particulier du«Superman»de 1978, qui est ce qui se rapproche le plus de ce que j'ai proposé. Évidemment, une partie est datée, mais c'est un film épique, avec une certaine texture réaliste. Je voulais faire l'épopée Batman que vous attendiez d'avoir été faite en 1979.»Nolan était catégorique sur le fait de présenter le monde de Batman de manière aussi réaliste que possible, alors il s'est tourné vers Chicago et non vers des miniatures gothiques (à la Tim Burton's "Batman") pour sa version de Gotham City. Pour Nolan, un grand succès de «Superman» de Donner a été la façon dont il a accru la grandeur de son extraordinaire protagoniste en le plaçant dans le monde ordinaire. "Ils n'ont jamais fait le genre de Batman de 1978, où vous voyez l'histoire d'origine, où le monde est à peu près le monde dans lequel nous vivons, mais il y a cette figure extraordinaire là-bas, qui a si bien fonctionné dans le film'Superman' de Dick Donner".Nolan a dit à THR en 2015 pour marquer le 10e anniversaire de «Batman Begins». «Et donc j'ai pu entrer dans le studio et dire: 'Eh bien, c'est ce que j'en ferais.'» Alors que Nolan a tourné la majorité de «The Dark Knight» sur place à Chicago, il a dû compter beaucoup plus sur la construction des décors de Gotham City pour «Batman Begins». Les extérieurs de Chicago et de Londres ont été utilisés pour donner le ton visuel à Gotham, mais la majorité du tournage a dû être réalisée sur les scènes de film. C'est là que l'amour de Nolan pour «Blade Runner» de Ridley Scott s'est avéré utile. "D'un point de vue pragmatique,"Blade Runner"est en fait l'un des films les plus réussis de tous les temps en termes de construction de la réalité à l'aide de décors", a déclaré Nolan à Forbes. «Sur'Batman Begins', je me suis immédiatement tourné vers le traitement visuel que Ridley Scott avait proposé, en ce qui concerne la façon dont vous filmez ces énormes décors pour les faire sentir réels et non comme des décors impressionnants. Et immédiatement, nous avons commencé à regarder la pluie, les caméras portables et les objectifs plus longs. »Nolan a un jour appelé Ridley Scott«le maître absolu» de la réalisation de décors ressemblant à la réalité, et il a donc travaillé avec le concepteur de production Nathan Crowley et le directeur de la photographie Wally Pfister pour s'assurer que «Batman Begins» puisse maintenir ce même niveau de crédibilité. «Nous visions à créer une texture pour un style de prise de vue qui maximise l'impact de l'ensemble et minimise l'artifice - le sentiment que ce monde a des bords que vous verriez au bord du cadre», a déclaré Nolan à Forbes. «Blade Runner»est l'un des exemples de la façon dont vous pouvez prendre un appareil photo et vous salir... et vraiment envelopper votre public dans l'atmosphère du monde que vous essayez de créer. Nous avons définitivement essayé d'imiter ce style, et je pense que ce faisant, nous avons créé un hommage, en particulier là où nous avons beaucoup utilisé la pluie.»
Dans le film, Batman est l'alias et la 2e identité du milliardaire Bruce Wayne, fils de Thomas et Martha Wayne. Devenu le chevalier noir, il s'est consacré à protéger Gotham City. Ayant été témoin de la mort de ses parents aux mains de Joe Chill dans son enfance, Bruce a parcouru le monde à l'âge adulte, après n'avoir pas pu tuer l'assassin de ses parents, pour se former et comprendre l'esprit criminel afin de le combattre. Encadré par Ducard, un maître d'arme français, en réalité Ra's al Ghul, contempteur d'une justice punitive, Bruce est ensuite retourné à Gotham après avoir trahi la Ligue des Ombres, et a défié les seigneurs du crime de la ville, utilisant des armes et des tactiques inhabituelles en tant que mystérieux croisé habillé de noir, Batman, tout en étant aidé par son majordome, Alfred Pennyworth, et du scientifique Lucius Fox, employé des entreprises Wayne. Bien qu'il soit considéré comme un hors-la-loi par le GCPD qui est soudoyé par la pègre, sauf, Batman a vaincu Carmine Falcone et le docteur Crane, aka The Scarecrow, puis s'est battu dans une lutte intense contre Ra's al Ghul et son plan pour que Gotham se déchire par la peur en contaminant les réserves d'eau potable de la ville avec une drogue hallucinogène. Batman Begins est sorti le 15 juin 2005 et est devenu un solide succès au box-office, se classant comme le troisième plus gros blockbuster de l'été. Il a reçu un accueil critique et public très positif, avec des critiques notables, comme Ebert et Roeper, proclamant qu'il était supérieur au "Batman" original de 1989. Batman Begins était également considéré comme ayant un scénario sombre mais intelligent et une forte emphase sur le personnage, deux aspects qui manquent à de nombreux blockbusters estivaux. Batman Begins a été l'un des grands gagnants des 32e Saturn Awards annuels, considérés comme les prix les plus importants consacrés aux fans de genre. Le film a remporté le prix du meilleur film fantastique, du meilleur acteur pour Christian Bale et du meilleur scénario pour Nolan et Goyer. Et le film a été aussi nominé pour un Oscar de la meilleure photographie. Les romans Batman: Dead White, dans lequel Batman doit vaincre White Eyes chef des du groupe raciste Bavarian Broterhood qui veut s'emparer de l'Amérique, Batman: Inferno dans lequel Batman va à Arkham Asylum essayer d'arrêter le pyromane Enfer, alors que Roman veut s'enfuir avec le Joker, et Batman: Fear Itself, où Batman enquête sur un mystérieux accident de métro lié à un nouveau roman d'un auteur d'horreur, qui sont liés à Batman Begins destinés à être mis après ce film, mais ils ont été rendus non canon lorsque The Dark Knight et The Dark Knight Rises sont sortis et les a contredit. Devenu ami avec Christian Bale, il lui offre le rôle titre du film Le Prestige en 2006.
Dans les mois qui ont suivi la sortie du film, Nolan a fait de nombreux commentaires suggérant qu'il reviendrait pour diriger la suite de Batman Begins. Fin juillet 2006, la suite a été officiellement confirmée sous le nom de The Dark Knight avec Nolan à la barre et feu Heath Ledger rejoignant le casting dans le rôle du Joker, l'ennemi juré de Batman. Heath Legder choisit de s'immerger corps et âme dans l'esprit de la némésis de Batman. Cela passe, donc, par une modification de sa voix et de sa posture, ou le fait de regarder des images de choses parmi les plus horribles qui soient, jusqu'à être capable d'en rire. Un investissement total, qui se prolonge sur le plateau, où il reste dans son costume entre les prises, mais aurait fini par lui coûter cher. Quant au Joker de Heath Ledger dans The Dark Knight en 2008, Nolan l'a décrit comme «un terroriste, un agent du chaos déchaîné». Le Clown prince du crime devient ici un terroriste, un anarchiste qui souhaite uniquement "voir le monde brûler" et faire franchir au héros la frontière entre justice et vengeance. Il personnifie alors le propos de son metteur en scène, sur la manière dont la séparation entre le Bien et le Mal tend à se flouter, mais aussi l'époque tourmentée dans laquelle il s'illustre, et où le danger peut avoir plusieurs visages et histoires. Le personnage d'Alex DeLarge, anti-héros ultra-violent d'Orange mécanique, est également l'une de leurs inspirations (aussi bien dans le film de Stanley Kubrick que le roman d'Anthony Burgess dont il s'inspire), au même titre que l'icône punk Sid Vicious, chanteur des Sex Pistols accusé d'avoir tué sa compagne Nancy Sprungen et mort d'une overdose à l'âge de 21 ans. Outre ces films et inspirations réelles, Christopher Nolan s'est également inspiré du Testament du Docteur Mabuse, pour le génie diabolique de son méchant, et Heat de Michael Mann, pour le jeu du chat et de la souris qui s'opère entre Batman et le Joker dans les rues de Gotham City. Dark Knight s'inspire de The Killing Joke, un célèbre comics écrit par Alan Moore, et dans lequel il essaye de faire mal tourner le commissaire Gordon en s'en prenant à sa fille Barbara. Mais aussi d'une série souvent oubliée dans les discussions sur The Dark Knight est la minisérie de 1996-97 Batman: The Long Halloween. La mini-série se déroule au cours d'une année au début de la carrière de Batman. Batman, James Gordon et Harvey Dent (toujours non marqués à ce stade) forment une alliance pour vaincre le crime organisé de Gotham. Le premier numéro se termine la nuit d'Halloween, lorsque Batman et Dent trouvent le stockage secret de l'argent des criminels et le brûlent au sol. Le chevalier noir nous fait un clin d'½il à cette scène lorsque le Joker brûle d'énormes piles d'argent dans le ventre d'un navire. À la fin de la mini-série, il est clair qu'un nouveau type de criminel est apparu à Gotham pour remplacer les criminels. Dans le dernier numéro, presque tous les méchants les plus connus de Batman s'unissent dans un assaut final contre la maison du chef de la mafia Sal Maroni. C'est Two-Face qui finit par assassiner Maroni, tout comme il le fait dans The Dark Knight. Nous entendons des échos de ce passage de gangster à supervillain dans The Dark Knight, en particulier pendant la scène d'interrogatoire lorsque Joker parle de la façon dont Batman a changé Gotham. Cela implique à la fois dans le film et dans The Long Halloween que c'est l'existence même de Batman qui attire les méchants. De plus, comme The Long Halloween, The Dark Knight commence par un Harvey Dent sain et idéaliste et se termine par Two-Face.
La première image de Ledger en tant que Joker a été publiée dans une campagne de marketing viral qui comprenait la mise en place de cartes Joker dans plusieurs magasins de bandes dessinées et également un site Web avec une fausse publicité pour l'avocat de Gotham, Harvey Dent, faisant campagne pour le procureur de district. La publicité a été «vandalisée» dans un site différent qui comprenait un jeu dans lequel les gens pouvaient afficher des codes qui révélaient l'image un pixel à la fois. Une autre campagne virale a été lancée lors de la sortie de la première bande-annonce, notamment plusieurs fans se maquillant en Joker et participant à une chasse au trésor lors de la San Diego Comics Convention de 2007. Depuis lors, plusieurs autres sites viraux, y compris une édition en ligne du journal fictif Gotham Times, avec différentes informations sur le scénario et les jeux du film ont été publiés, y compris un concours permettant aux fans de se déguiser en Joker et de prendre des photos devant des points de repère de leurs villes. Une partie du marketing viral s'est également concentrée sur la campagne de Harvey Dent pour le procureur de district, y compris un appel aux fans de prendre des bannières de campagne et des photos de son site et de faire des photos, des vidéos, etc., ainsi que de suivre une unité mobile connue sous le nom de "dentmobile". La première bande-annonce théâtrale complète, qui présente en grande partie Heath Ledger dans le rôle du Joker, est sortie le 14 décembre avec le film I Am Legend. Dans les salles IMAX, I Am Legend a été précédé d'un court prologue de The Dark Knight avec le Joker, entièrement tourné au format IMAX. Le Chevalier Noir est le premier film hollywoodien à avoir des séquences entières tournées dans ce format. L'actrice Katie Holmes, qui a joué l'intérêt romantique du héros dans Begins, a été remplacée par Maggie Gyllenhaal, dont le frère Jake Gyllenhaal a auditionné pour le rôle de Bruce Wayne / Batman en 2003. Aaron Eckhart, qui a refusé le rôle principal dans Memento, va pour jouer Harvey Dent, qui dans les bandes dessinées devient le méchant Two-Face. Nolan et Eckhart ont tous deux confirmé que Dent deviendrait Two-Face pendant la durée de ce film. Eric Roberts incarne le patron de la mafia de Gotham, Sal Maroni, qui dans les bandes dessinées est responsable de la défiguration de Harvey Dent par l'acide qui le fait devenir Two-Face. Jonathan Nolan a écrit un scénario, basé sur un traitement écrit par Christopher et David S. Goyer. Le tournage s'est déroulé à Chicago (dont la ville de Gotham est inspirée), à Hong Kong et dans les impressionnants studios de Cardington situés au Nord de Londres. L'une des cascades les plus marquantes du film est celle où un camion effectue un tonneau vertical dans un des avenues de Gotham. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la scène a été tournée dans Chicago même avec un véritable camion. Il a toutefois fallu six semaines de calculs, une répétition dans un terrain vague, et l'assurance que la cascade n'allait pas endommager les infrastructures de la ville avant de pouvoir tourner en toute sécurité. Le film a commencé sa production au début de 2007 avec une sortie prévue en juillet 2008.
Le film nous montre qu'en continuant à mettre fin au crime organisé de Gotham, Bruce Wayne assume religieusement sa fonction de justicier dans le costume de Batman. Il rencontre et vainc en réussissant à déjouer les plans machiavéliques pour détruire la ville, du plus redoutable de ses adversaires, le Joker qui sème la terreur dans la ville en s'attaque surtout aux citoyens de la ville par quelques actions spectaculaires : la destruction d'un hôpital, le meurtre de personnages clés ou encore des prises d'otages à grande échelle, s'efforçant de se rendre indispensable aux grandes organisations criminelles, en leur proposant d'éliminer leur principal problème, c'est-à dire Batman, tout en éliminant toute sa hiérarchie et en prenant le pouvoir sur la ville, et en l'obligeant ce dernier à montrer son vrai visage, tout en perdant son intérêt amoureux Rachel Dawes devenue la petite amie du nouveau procureur Harvey Dent qui s'était fait passer pour Batman pour le prendre au piège, alors que Bruce Wayne voulait que Dent soit l'homme qu'il faut à la ville : celui qui imposera l'ordre de façon légale et en incarnant le triomphe du Bien (alors que Batman est voué à l'ombre). Sa défaite avec la chute de Harvey "Two-Face" Dent, après que le Joker arrêté a piégé la police et Batman afin que ce dernier sauve Dent et non Rachel le laissant défiguré, mais dernier ravagé par la culpabilité et le chagrin, bascule dans une folie haineuse et entreprend de se venger, ce qui a conduit Batman à le tuer pour sauver la famille du commissaire Gordon, puis à se cacher et à prendre sur lui les crimes de Two-Face afin de maintenir le statut de Dent en tant que le "White Knight" de Gotham. En conséquence, Batman est devenu un fugitif et Bruce est devenu un reclus, non seulement en tant que Batman, mais il a également mis fin au contact avec ses associés tels que Lucius Fox. The Dark Knight: Le Chevalier noir (2008) qui a rapporté plus d'un milliard de dollars au box-office mondial. Nolan a été nominé pour un prix de la Directors Guild of America (DGA), un prix Writers Guild of America (WGA) et un prix Producers Guild of America (PGA), et le film a également reçu huit nominations aux Oscars. Le film sera dédié à Heath Ledger puisque celui ci est décédé avant la sortie. Même s'il a toujours présenté le Joker comme le personnage le plus amusant qu'il ait eu à jouer, il se dit que la préparation qu'il s'est imposée l'a épuisé mentalement et fait tomber en dépression, le conduisant indirectement à sa mort tragique survenue le 22 janvier 2008, suite à une surdose médicamenteuse accidentelle. Il remportera également un Oscar à titre posthume.
Nolan a d'abord hésité à faire une troisième entrée, mais a ensuite été convaincu de conclure l'histoire de Batman. Il a raisonné "combien de bons troisièmes films dans une franchise les gens peut-on nommer ?" Le troisième volet devait alors mettre en scène le procès du Joker. Mais la disparition d'Heath Ledger pourrait vraisemblablement remettre en cause cette idée originelle et diriger un éventuel troisième film dans une autre direction. En février 2010, le travail sur le scénario de Batman : Dark Knight Rises commençait avec David S. Goyer et Jonathan Nolan. Lorsque Goyer est parti travailler sur le redémarrage de Superman, Jonathan écrivait le scénario basé sur l'histoire de son frère et Goyer. En 2011, il indique qu'il réalisera ce 3e épisode clôturant la trilogie, intitulé The Dark Knight Rises. Comme à son habitude, le réalisateur retrouvera d'anciennes connaissances : Tom Hardy dans le rôle de Bane qui n'hésite pas à se métamorphoser pour les besoins d'un rôle, prenant près de 14 kg pour son personnage de Bane, l'un des ennemis jurés de Batman, Marion Cotillard dans le rôle de Miranda Tate qui en mai 2011, donnait naissance à son premier enfant, soit quelques semaines avant le début du tournage de The Dark Night Rises, Christopher Nolan a retardé d'un mois les scènes de Marion, et il a fait aussi venir Marcel et Guillaume Canet sur le tournage, et Joseph Gordon-Levitt dans le rôle de John Blake, tous les trois sortis d'Inception. Et bien sûr une grande partie des anciens de The Dark Knight seront présents, auxquels s'ajoute Anne Hathaway est la quatrième actrice à revêtir le costume de Catwoman, qui d'ailleurs, lors des castings, pensait auditionner pour le personnage de Harley Quinn, la petite amie du Joker. Warner Bros met en route la production du film sous le nom de code Magnus Rex. Et Hans Zimmer revient pour la musique. Magnus est le nom d'un des enfants de Christopher Nolan, les noms de code des deux derniers films du réalisateur sont aussi une référence à ses enfants : Rory's First Kiss pour The Dark Knight et Oliver Arrow pour Inception. Christopher Nolan et son frère Jonathan, qui ont co-écrit The Dark Knight Rises, ont admis qu'ils avaient été inspirés par le classique A Tale of Two Citiesde Charles Dickens, et rétrospectivement, cela semble un peu évident - à la fin, le commissaire Gordon lit même le livre lors des funérailles de Bruce Wayne. Dans A Tale of Two Cities, un homme sur le point d'être exécuté, Charles Darnay, est sauvé lorsque son sosie Sydney Carton prend sa place - mais pas avant que Carton ne devienne philosophique sur la «belle ville» et les «gens brillants» qui «sortent de cet abîme». "Cela ressemble un peu à Gotham, non ? Sauf que la mort finit par être plus symbolique dans le film, car c'est Batman qui meurt pour que Bruce Wayne puisse mener une vie heureuse et normale. En outre, A Tale of Two Cities se concentre sur la promesse ainsi que sur le chaos de la Révolution française, et l'expérience sociale bizarre de Bane finit par mettre en évidence à la fois le meilleur et le pire de l'humanité. Ou, comme l'a dit Dickens, "c'était le meilleur des temps, c'était le pire des temps".» En plus de dessiner de Dickens, The Dark Knight Rises combine plusieurs scénarios de comics différents. Il emprunte un concept de base à Dark Knight Returns, dans lequel un Bruce Wayne vieillissant voit sa ville succomber à la violence des gangs et décide de revêtir à nouveau la cape et le capot. Et bien que Bruce Wayne ne soit pas éligible à la réduction pour personnes âgées dans ce film, le récit précédent explique en grande partie ce que signifie Wayne de revenir au rôle de héros après huit ans de retraite. Le film apporte également des éléments de Knightfall, l'arc narratif dans lequel Bane a découvert qui était vraiment Batman et, après l'avoir affaibli en libérant les habitants d'Arkham Asylum sur la ville, a fait irruption dans Wayne Manor et casse le dos à Batman. Dans les bandes dessinées, Batman était hors service pendant un certain temps, les fonctions de Caped Crusader étant prises en charge par le personnage instable d'Azrael. Le réalisateur s'est adressé à Tom Hardy jouant Bane dans The Dark Knight Rises en 2012, qualifiant le film d'"épopée historique" et Bane devait être un "ennemi militariste". La dernière inspiration provenant des comics était No Man's Land, une histoire qui a vu Gotham City touchée par un énorme tremblement de terre. En réponse, le gouvernement (dont on ne peut que supposer qu'il attendait juste une chance de faire quelque chose comme ça), a détruit tous les ponts vers Gotham et a empêché tout autre accès à celui-ci, déclarant la ville entière un "No Man's Land". Les citoyens ne peuvent pas sortir et les méchants décident de prendre le relais. Le film inverse cela, bien sûr, avec Bane et son équipe coupant la ville, mais le récit d'essayer de survivre dans l'isolement (et entouré de psychopathes) demeure. Nolan a choisi de ne pas filmer Batman Dark Knight Rises en 3-D mais, en se concentrant sur l'amélioration de la qualité d'image et de l'échelle en utilisant le format IMAX, espérait repousser les limites technologiques tout en rendant néanmoins le style du film cohérent avec les deux précédents. Christopher Nolan a eu plusieurs réunions avec le vice-président IMAX David Keighley pour travailler sur la logistique de la projection de Batman Dark Knight Rises dans des lieux IMAX numériques. The Batman Dark Knight Rises a présenté plus de scènes tournées en IMAX que The Dark Knight. Le directeur de la photographie Wally Pfister a exprimé son intérêt pour le tournage du film entièrement en IMAX. La scène d'ouverture du film, qui voit Bane faire preuve de tout son génie pour s'évader d'un avion en plein air, fut tournée dans le ciel d'Écosse. Elle nécessita l'intervention de cascadeurs spécialisés dans les actions aériennes, et l'aide de nombreuses personnes au sol, pour éviter que des gens ou des animaux ne soient blessés par les débris de l'avion. Originellement planifiée pour être tournée en 7 jours, il n'en fallut que 2 à l'équipe pour boucler la séquence, en partie grâce à des conditions météorologiques clémentes et à l'efficacité des cascadeurs.
12,5 millions de téléchargements en l'espace de 24 heures ! C'est ce qu'ont enregistré Apple Trailers et iTunes au moment de la mise en ligne de la bande-annonce de The Dark Knight Rises, le 19 décembre 2011, dépassant le précédent record de deux millions. Les internautes qui ont alors connu quelques soucis de navigation et/ou de téléchargement ont donc eu le temps de constater à quel point le film était bien l'un des plus attendus de 2012, si ce n'est le plus attendu. Le film très attendu nous montre que huit ans après avoir vaincu le Joker et endossé les crimes d'Harvey Dent tandis que la criminalité de Gotham City est presque éliminée par le commissaire James Gordon avec l'unité anti-crime de Harvey Dent, Batman obligé de revenir combattre d'abord troublé par une cambrioleuse, aux intentions obscures, qui va tout bouleverser, Selina Kyle, et pour combattre le mercenaire masqué Bane motivé par le jeune policier John Blake surnommé Robin, pour se retrouver finalement maîtrisé et capturé par Bane alors que Gotham est coupé du reste du monde avec un prototype de générateur de fusion Wayne Enterprises volé, tout en confiant ses affaires et son intimité à Miranda Tate, ne sachant pas qu'elle était en fait Talia, la fille de Ra's al Ghul. Après avoir gagné la force d'échapper à l'emprisonnement, Batman est revenu pour vaincre Bane et sauver Gotham de Talia aidé de Selina Kyle en terminant le travail de son père. Faisant semblant de mourir, Bruce a transmis son héritage à John Blake et a quitté Gotham pour commencer une relation avec Selina Kyle, avec des preuves suggérant qu'il a transmis la Batcave à Blake pendant que Gotham se reconstruit en mémoire de l'héroïsme du Chevalier noir. The Dark Knight Rises est un immense succès : plus d'un milliard de dollars de recettes. Aux États-Unis, le film a créé des petites tensions entre Démocrates et Républicains. Chacun des partis voyait dans The Dark Night Rises un film pro-camp adverse. Christopher Nolan a tenu à préciser que le film ne contenait aucun message particulier. Même s'il s'agit du dernier volet de la trilogie, Christopher Nolan ne quitte pas pour autant le monde des comics, puisqu'il écrit, avec David S. Goyer, l'histoire de Man of Steel, un reboot des aventures de Superman. Il est également producteur de ce nouveau film réalisé par Zack Snyder. Un deuxième volet sortira en 2016 sous le nom Batman v Superman - Dawn of Justice toujours réalisé par Zack Snyder et avec Ben Affleck dans le rôle de Batman. Christopher Nolan et Emma Thomas sont producteurs délégués de ce film, et non producteurs comme pour Man of Steel.
La trilogie a connu le succès partout à travers le globe et qui a généré plus de 2,5 milliards de recettes dans le monde, et il n'est pas étonnant que Warner Bros a songé à un moment donné à faire un 4ème film, mais il faut savoir que ce sont Christopher Nolan et Christian Bale qui ont refusé. Au cours d'une interview pour Toronto Sun, Christian Bale a expliqué que pour Christopher Nolan cela a toujours été clair, il avait décidé de ne pas aller plus loin qu'une trilogie. "Nous n'avions pas l'arrogance de nous dire que nous aurions l'opportunité de continuer après chaque film. C'est un truc que Chris disait à chaque fois. 'C'est tout. On fait un seul film. C'est tout ce que l'on a'. Après le premier film, ils sont venus nous voir pour nous demander si on voulait en faire un autre. C'était génial mais on se disait toujours 'ça y est, après celui-là, on aura pas d'autres opportunités'. Ils sont revenus et nous ont dit : 'faisons en un troisième". Chris m'a toujours dit que si on avait la chance d'en faire 3, on s'arrêterait là. 'Après ce 3e,on fait autre chose' m'a-t-il dit." Plus loin dans l'interview, l'acteur explique que la Warner est revenue à la charge pour un 4ème film, mais le studio a reçu un non catégorique de la part de Christopher Nolan et de lui-même. "Après le 3ème film ils sont inévitablement revenus nous voir pour nous dire 'qu'est-ce que vous pensez d'un 4ème film?' Je leur ai répondu 'non, on doit respecter le rêve de Chris qui a toujours été de faire une trilogie. Ne faisons pas le film de trop en faisant un 4ème film'".
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Nous allons voir aujourd'hui La Ligue de Gentlemen Extraordinaires, une adaptation cinématographique de super-héros de 2003 basée sur des personnages de la série limitée de bandes dessinées La Ligue de Gentlemen Extraordinaires d'Alan Moore, également célèbre pour Watchmen, V pour Vendetta et From Hell. Il est sorti le 11 juillet 2003 aux États-Unis et distribué par 20th Century Fox. Il a été réalisé par Stephen Norrington et mettait en vedette Sean Connery, Naseeruddin Shah, Peta Wilson, Tony Curran, Stuart Townsend, Shane West, Jason Flemyng et Richard Roxburgh. Il s'agit d'un film d'action et d'aventure se déroulant à la fin du XIXe siècle, mettant en vedette un assortiment de personnages littéraires fictifs appropriés à l'époque, qui agissent comme des super-héros de l'ère victorienne. Il s'appuie sur les travaux de Jules Verne, HG Wells, Bram Stoker, Sir Arthur Conan Doyle, H. Rider Haggard, Ian Fleming, Herman Melville, Oscar Wilde, Robert Louis Stevenson, Edgar Allan Poe, Gaston Leroux et Mark Twain, tous adaptés pour le film. L'intrigue et l'ambiance générale sont très éloignées de celles du comics original qui présentait une équipe de personnages littéraires célèbres du domaine public - dont Allan Quatermain des "Mines du roi Salomon", Mina Murray de "Dracula" et le capitaine Nemo de "Vingt mille lieues sous les mers", et qui a été l'une des séries de comics les plus acclamées de la fin des années 90 et du début des années 2000, publiée pour la première fois par WildStorm, America's Best Comics, et plus tard par Top Shelf Productions. Ils luttent contre Moriarty dans la première série de comics puis contre les "Martiens" de La Guerre des mondes dans la deuxième. Toujours en cours de publication aujourd'hui, l'immense univers parallèle de la Ligue contient désormais tous les héros de la fiction : c'est Hynkel (sorti du Dictateur de Chaplin) qui a déclenché la deuxième guerre mondiale tandis l'Angleterre était dominée par le Big Brother de 1984. Et l'avant-dernière série, Century, parvient même à inclure Harry Potter. Moore met à l'épreuve les héros dans un monde d'une brutalité immense, perdus dans un labyrinthe de références borgésiennes où chaque case, chaque second rôle est issu d'une ½uvre préexistante. On pouvait donc s'attendre un chef d'½uvre, malheureusement ce n'est pas le cas.
Le comics tape dans l'½il du producteur Don Murphy, qui les achète pour le compte de la 20th Century Fox, et il engage Dale Robinson, pour qui l'écriture du script sera un véritable cauchemar, puisque le studio lui fera écrire vingt versions différentes à cause des exigences de Sean Connery alors que Stephen Norrington se bat pour garder le scénario original, et la Fox lui imposera d'ajouter le personnage de Tom Sawyer à la Ligue. À cela s'ajoute que Mina Harker n'est plus la chef de l'équipe et devient une vampire sexy, que l'Homme invisible n'est plus un traître et un violeur mais une sympathique canaille, on ajoute l'immortel Dorian Gray à l'équipe, Allan Quatermain n'est plus un vieux dégénéré camé à l'opium mais un ancien guerrier en pantoufles qui va devenir le chef de la Ligue. Ces changements auraient été faits à la demande de Sean Connery, qui accepta de jouer dans le film en échange d'un salaire conséquent (on parle de 17 millions de dollars) et du titre de producteur exécutif ayant un droit de regard sur le script. Murphy choisit l'anglais Stephen Norrington comme réalisateur, auréolé du succès surprise de Blade (1998), le premier film du renouveau des super-héros au cinéma. Monica Bellucci, initialement prévue pour jouer Mina Harker, est remplacée par l'australienne Peta Wilson. Après s'être débarrassé du scénario du comics, lors de la signature du contrat, la Fox a signé pour un budget de 85 millions, mais au dernier moment le studio décida de n'octroyer que 78 millions de dollars. Une coupe budgétaire qui déplu au réalisateur et à la star du film Sean Connery. Le tournage sera cauchemardesque, se tint en majeure partie à Prague (tout comme celui de From Hell, autre film adapté d'Alan Moore). Il dura plus longtemps que prévu en raison des inondations dont fut l'objet la capitale Tchèque au cours de l'été 2002. Des conditions météorologiques extrêmes qui détruisirent une partie des plateaux, soit l'équivalent de sept millions de dollars de pertes. Le tournage se déplace à Malte mais la production prend un retard difficile à rattraper : la Fox ne laisse aucune marge à Norrington, et la première société embauchée pour gérer les effets spéciaux donne si peu satisfaction que le métrage doit changer de prestataire en milieu de tournage. Norrington parvient à livrer un montage du film en mars 2003, quatre mois avant la sortie. Quelques scènes disparaissent sans grand dommage (la mention de Huckleberry Finn, partenaire de Tom Sawyer, et deux scènes avec la fille d'un scientifique qui sont dans les bonus du Blu-ray).
Les attentes pour le film étaient élevées parmi les fans, mais le résultat a été un sordide film de science-fiction et steampunk désordonné dans lequel un groupe de personnalités littéraires du XIXe siècle - Allan Quatermain (Sean Connery) des Mines du roi Salomon de H. Rider Haggard; Mina Harker (Peta Wilson) de Dracula de Bram Stoker; Tom Sawyer (Shane West) à partir de plusieurs ½uvres de Mark Twain; Dorian Gray ( Stuart Townsend ) du Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde; le capitaine Némo (Naseeruddin Shah) de 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne; L'Homme Invisible (Tony Curran) du livre HG Wells du même nom, Henry Jekyll/Edward Hyde (Jason Flemyng) de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson; etc. - qui ont été assemblés en 1900 par la reine Victoria en tant qu'équipe de héros combattant le mal, et en En travaillant ensemble, l'étrange assortiment de personnages doit combiner leurs pouvoirs pour vaincre un mystérieux méchant et sauver le monde d'une destruction certaine. Le réalisateur Stephen Norrington se serait heurté à la fois au studio dont les interventions de la Fox le déconcertent et à Sean Connery lequel ne se cache pas de ne pas comprendre grand-chose à l'univers du film et assume d'être souvent en désaccord avec le réalisateur qui manqueront d'en venir aux mains, à propos de leur ingérence dans le film, ce qui pourrait expliquer pourquoi ni lui ni sa star écossaise n'ont fait un autre film live depuis. Le film était destiné à engendrer une franchise cinématographique basée sur d'autres titres de la série de bandes dessinées originale, mais il a été critiqué durement, il y avait donc peu d'enthousiasme pour une suite, car il n'a pas réussi à capturer le ton et l'esprit du comics un succès. Cependant, malgré des critiques négatives, le film a été un succès au box-office avec un gain de 179.3 millions de dollars sur un budget de production de 78 millions de dollars ; avec une grande partie du brut provenant du box-office à l'étranger. En fin de compte, la 20th Century Fox n'a pas rencontré suffisamment de succès - que ce soit sur le plan critique ou financier - pour justifier une suite, mais il semble que le studio ait finalement décidé de réutiliser la propriété.
Mais la version cinématographique – mettant en vedette Sean Connery dans son dernier rôle en direct avant sa retraite et fortement promue sous le nom de "LXG" – était impopulaire à la fois auprès des fans des comics et des critiques, car elle n'a pas réussi à capturer le ton et l'esprit qui ont fait du matériel source un succès, pour un film clairement influencé par les blockbustersLa Momie et Le Retour de la Momie de Stephen Sommers, ce qui explique qu'Alan Moore et Kevin O'Neill, les créateurs des comics, l'ont publiquement critiqué, et que Stephen Norrington n'en ait pas fait la promotion. Il s'en est assez bien sorti au box-office, avec un gain de 179 $.3 millions de dollars sur un budget de production de 78 millions de dollars; avec une grande partie du brut provenant du box-office à l'étranger. Elle sera néanmoins en deçà des attentes et se fera coiffer au poteau par Pirates des Caraïbes. On tentera bien un renouveau en de la "League of Extraordinary Gentlemen" – en 2013, une série télévisée était en préparation chez Fox, mais n'a pas atteint la série, Mais la Fox a décidé de ne pas la développer, préférant annoncer un reboot du film en mai 2015, cependant, les plans de redémarrage ont été abandonnés après l'acquisition de 20th Century Fox par Disney en 2019.
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Treize ans d'attente depuis la fin de la série, un an et demi sans nouvelles depuis un premier teaser bien chiche révélé en janvier 2020, une sortie reportée deux fois pour cause de crise sanitaire... Et le jeudi 10 juin plusieurs avec affiches promotionnelles inédites en vue de la sortie de “Kaamelott - Premier Volet” dont une partie a été tournée en Auvergne-Rhône-Alpes, notamment aux Estables, à la frontière entre la Haute-Loire et l'Ardèche, ainsi qu'au château de Montélimar dans la Drôme, le réalisateur a manifestement décidé de faire un clin d'½il à la série “Game of Thrones” en arborant des posters où l'on découvre des affiches qui mettent en avant des personnages du long-métrage : Léodagan De Carmélide (incarné par Lionnel Astier), Lancelot du Lac (Thomas Cousseau), Loth D'Orcanie (François Rollin) ou encore Alzagar (Guillaume Gallienne). Ce dernier ne figurait pas dans un des 416 épisodes de la série télé. On peut voir également Guenièvre (Anne Girouard), Perceval (Franck Pitiot), Karadoc de Vannes (Jean-Christophe Hembert), Séli (Joëlle Sevilla), Bohort De Caunes (Nicolas Gabion), Mevanwi (Caroline Ferrus), la Duchesse d'Aquitaine (Géraldine Nakache), Dagonet (Antoine de Caunes), le jurisconsulte (Christian Clavier), le Duc d'Aquitaine (Alain Chabat), le roi de Burgonde (Guillaume Briat) et Quarto (Clovic Cornillac). Sans oublier bien sûr une des guest-stars, Sting qui incarne Horsa. Pour ce long-métrage, Alexandre Astier a souhaité faire appel à de nombreuses personnalités dont Sting. Face à Yann Barthès, il a dévoilé les dessous de cette collaboration. "Je ne sais pas exactement comment Sting est venu mais il a accepté", confie-t-il d'abord avant de préciser : "Les saxons dans le film, j'ai toujours voulu qu'ils soient anglais pour parler la langue de Kaamelott avec l'accent. Il me fallait une figure anglaise et du coup Sting était le rêve absolu". Alors qu'il n'y "croyait pas trop, on lui a demandé de venir et il est venu. Je lui avais enregistré ses répliques pour qu'il les répète en phonétique. Il avait beaucoup travaillé et ce gars est une merveille", conclut Alexandre Astier. À chaque fois, des citations sont mises en exergue dans la droite ligne du ton de la série culte. «Je vais être franc : je ne suis pas friand de voyages nautiques», confie Alzagar. «Personne ne sait où est Guenièvre... et personne ne le saura jamais », annonce Lancelot du Lac, alors que Léodagan de Carmélide rumine : «Le fils de Pendragon est de retour ? Eh ben qu'il vienne.» Sans oublier Loth D'Orcanie qui se plaît à tenter de déclamer des citations (faussement) latines : «Absque Argento... Et zut, je n'ai plus la suite...» Ou encore l'irrésistible Dagonet : «On n'est pas tellement des gens de terrain. Des cerveaux non plus, d'ailleurs.»
À cela s'ajoute le dimanche 20 juin 2021, le fait qu'Alexandre Astier a dévoilé premier extrait exclusif dans le cadre de la promotion du film, en exclusivité dans le 19h45 de M6, qui a permis de se faire une 1re impression. On y retrouve Arthur (Alexandre Astier) assis à table avec le duc, personnage marquant et attachant du livre V de la série qui avait proposé aux spectateurs quelques échanges savoureux avec Arthur grâce à sa simplicité et sa bonhommie et la duchesse d'Aquitaine avec laquelle il s'offrait quelques passes d'armes et piques (Alain Chabat et Géraldine Nakache), dans une séquence de repas d'un peu plus d'une minute. L'extrait permet surtout de présenter (enfin) Arthur, absent du seul et unique teaser publié à ce jour, tout en mêlant répliques décalées (les métaphores du Duc) et enjeux du long métrage (le retour du Roi au royaume de Logres). À leurs côtés, un petit nouveau: Guillaume Gallienne. L'acteur français a intégré la comédie dans le rôle d'Alzagar. “C'est vrai qu'on n'attendait pas vraiment votre visite”, lance le duc à ses deux convives. “Ça risque pas, on croyait que vous étiez morts”, ajoute, de manière glaçante, son épouse. Le ton est donné. Ce court extrait paraît une dizaine de jours après la diffusion, sur les réseaux sociaux, des affiches officielles du film, des posters accompagnés de citations pleines d'humour et ressemblant étrangement à ceux de la série “Game of Thrones”.
Cette fois, c'est promis, c'est la bonne et, le lundi soir du 21 juin 2021, Kaamelott a confirmé son grand retour avec une vraie bande-annonce officielle. Les fans rongeaient leur frein et se demandant que diable étaient devenus Arthur, la résistance, les semi-croustillants (le clan autonome fondé par Caradoc et Perceval dans le Livre V) et tant d'autres. On le saura en découvrant, dans les salles à partir du 21 juillet, ce premier opus d'une trilogie aux événements situés dix ans après la fin de la série. Mais en attendant, les impatients affamés peuvent enfin savourer de nouvelles images. Dans les premières secondes de la bande-annonce, on découvre le tout nouveau personnage d'Alzagar (Guillaume Gallienne), très menaçant, qui s'interroge : «Où est Arthur, Pendragon ?». Ni une, ni deux, ce dernier part à la recherche de l'ancien roi (Alexandre Astier), d'abord auprès d'un certain Quarto (Clovis Cornillac), puis de l'enchanteur Elias de Keeliwich (Bruno Fontaine). Certains disent Arthur mort, d'autres jurent que non. «Évidemment qu'il est pas mort, ça fait dix ans que je vous le dis, gros salsifis!» lance Perceval (Franck Pitiot), pendant que Lancelot ordonne son arrestation face à une assemblée. Une réplique importante qui lance le début de la résistance. Et enfin, ça y est : Arthur est de retour. Une nouvelle qui fait débat, certains voulant sa peau, certains voulant qu'il reprenne le trône de Bretagne. De nouvelles blagues avec Perceval et Karadoc, de somptueux décors et de beaux costumes, et une courte apparition d'Audrey Fleurot dont la présence n'était pas encore officialisée : cette bande-annonce donne résolument hâte de voir le reste. Ce long métrage, qui se déroule dix ans après l'intrigue de la série culte, accueillera des nouveaux visages dans l'univers Kaamelott tels que Sting, Guillaume Gallienne ou encore Clovis Cornillac. Déjà aperçus dans la série, Christian Clavier, Antoine de Caunes, François Rollin et Alain Chabat seront de retour tout comme les incontournables Lionnel Astier (Léodagan), Jean-Christophe Hembert (Karadoc), Franck Pitiot (Perceval) ou encore Caroline Ferrus (Dame Mevanwi). Épique, ce trailer lève enfin le voile sur le sort réservé à Arthur et sur l'intrigue de ce film qui a mis plus de 11 ans à voir le jour. Le synopsis, également mis en ligne aujourd'hui, révèle ainsi que Lancelot-du-Lac, aidé de ses mercenaires, règne sur le royaume de Logres en se comportant comme un tyran. En colère face à un tel comportement, les Dieux rappellent Arthur pour tenter de reprendre le royaume de Kaamelott. Une mission qui ne le réjouit pas, d'autant plus qu'il doit rassembler autour de lui les différents clans de l'île et les rebelles qui sont entrés en résistance contre Lancelot. Ce long métrage, qui se déroule dix ans après l'intrigue de la série culte.
Première impression : les 120 secondes dévoilées hier soir ont de quoi rassurer tous ceux qui avaient adoré les premiers livres de la série (très axés sur l'humour propre au format shortcom), mais qui avaient été déroutés par les tonalités sombres, voire tragiques, des livres V et VI. En deux minutes, surgit plusieurs fois à l'écran le tandem Perceval et Caradoc, compères toujours aussi maladroits, toujours aussi lents, mais toujours aussi sympathiques. Et puis, comme pour rassurer un peu plus la fanbase, nombre de grandes figures familières des comédies françaises, qui pour certaines, étaient déjà apparues dans la série, sont bel et bien mises en avant : Alain Chabat (le duc d'Aquitaine), Christian Clavier (le jurisconsulte), Antoine de Caunes (Dagonet), ou encore, petit nouveau dans l'équipe, Clovis Cornillac. Alexandre Astier, qui avait campé un souverain de plus en plus dépressif au fur et à mesure de la progression de la série, semble lui aussi être revenu au ton plus cabotin des premiers livres et c'est heureux. Il n'en demeure pas moins que le grand écran lui offre des moyens qu'il n'avait jamais eus à la télévision, ce qui va sans doute lui permettre de donner à ce premier volet de Kaamelott au cinéma un ton épique qu'il avait jusque-là dévoilé dans les seules bandes dessinées dérivées de sa série. Grands espaces, scènes de batailles, duel à l'air magique, assaut d'un château à grand renfort d'effets spéciaux numériques... Tout semble en place pour permettre à cette version du mythe arthurien de devenir un grand spectacle digne de Hollywood. Les fans de la série savent à quel point Alexandre Astier s'est, entre autres influences, nourri de pop culture anglo-saxonne, bien présente dans cette bande-annonce. Au petit ou au grand écran, Kaamelott reste parsemé de références aux Monty Python, à Star Wars, à Stargate, aux jeux de rôles et aux jeux vidéo. Le montage mis en ligne hier paraît également marqué par le succès de Game of Thrones ou de la série Vikings, tant au niveau des costumes de plus en plus baroques – notamment celui de Lancelot et de ses partisans – et des coupes de cheveux, que dans la profusion d'effets magiques qui semblent tout droit sortis d'un film de fantasy. On pense aussi à ce titre au plan final qui montre une vue aérienne d'une carte rappelant diablement celle des génériques de Game of Thrones. Alors qu'il avait plutôt mis en scène au début de la série des personnes dans des costumes féodaux historiques – du moins comme on se les imagine –, le créateur de Kaamelott paraît cette fois avoir choisi de suivre les goûts de plus en plus prononcés du public pour le merveilleux médiéval. Alexandre Astier semble donc faire le pari d'offrir aux spectateurs un mélange inédit entre grande trilogie de fantasy et comédie à la française, marier deux genres qui ne s'étaient jamais vraiment rencontrés jusqu'ici dans les salles obscures – si l'on excepte le médiévalisme magique et burlesque des Visiteurs avec Christian Clavier. Pour en savoir plus, il faudra aller au cinéma le 21 juillet.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.114.32) si quelqu'un porte plainte.
Nous allons voir aujourd'hui Constantine qui est un film d'action d'horreur américain réalisé par Francis Lawrence en 2005 porté par un casting prometteur à sa sortie (Shia Laboeuf, Rachel Weisz, Djimon Hounsou, Peter Stormare et donc, Keanu Reeves). Le film est basé sur la série de bandes dessinées Hellblazer, avec des éléments de l'intrigue tirés de l'arc narratif Dangerous Habits (Numéros n ° 41 - 46) et du livre de poche Original Sins. Le titre du film a été changé de Hellblazer à Constantine pour éviter toute confusion avec les films Hellraiser. La série de comics elle-même devait à l'origine s'intituler Hellraiser mais a également été renommée pour éviter toute confusion avec le film, sorti l'année précédente. Mis à part John Constantine, les seuls personnages à avoir survécu à la transition du comics au film sont Ellie (une démone principalement coupée de la sortie en salles originale), Papa Midnite, Chaz Kramer et Gabriel. Tous les autres personnages ont été inventés pour le film.
En 1997 quand Lauren Shuler Donner entreprend de lancer ce qui deviendra Constantine, mais elle n'est pas au bout de ses peines. Au bout de deux années d'écriture, elle entend confier la mise en scène à Paul Hunter, mais la Warner ne l'entend pas de cette oreille, car le studio souhaite à l'origine, attacher Tarsem Singh à la réalisation avec Nicolas Cage dans le rôle titre. Cependant, le réalisateur a poursuivi en disant "Avec Cage, je ne peux pas faire le film que j'avais voulu". Peu de temps après que Singh ait quitté le en juillet 2001, Cage a fait de même. Ce film est le premier long métrage réalisé par Francis Lawrence en 2002, qui s'était auparavant principalement fait connaître pour ses clips. Il a déclaré que plutôt que d'autres films adapté de comics, le film s'inspirait davantage de films noirs, notamment Blade Runner, Le troisième Homme et Le Faucon Maltais. L'action est déplacée à Los Angeles, les pouvoirs de Constantine modifiés, le background de plusieurs personnages altérés... Ici, on préférant l'histoire d'un exorciste promis à l'enfer, accro au tabac, cherchant l'absolution dans son combat contre les démons infernaux, s'éloignant du héros du comics inspiré de l'acteur / chanteur Sting, qui était censé donner une tournure unique à la magie dans l'univers de DC Comics, où la plupart des héros magiques sont nés dans la classe supérieure et indépendamment riches. En revanche, Constantine était résolument col bleu, classe ouvrière et gagnait son argent en tant qu'escroc et joueur. Constantine a largement ignoré cet héritage, présentant le Constantine de Keanu Reeves comme un chasseur de démons ordinaire avec un fusil de chasse sacré. La plupart seront peut-être surpris d'apprendre que personne devant ou derrière la caméra n'avait connaissance du personnage de Constantine avant de signer le film, ou que la star Reeves a rencontré un véritable exorciste pour maîtriser son rôle et a fait presque toutes ses cascades comme Shia Laboeuf, Rachel Weisz qui alla dans une morgue pour bien se mettre dans son personnage d'Angela Dodson, et Gavin Rossdale. Bien qu'aucun événement suspect ou surnaturel n'ait tourmenté la production, le tournage a son lot d'histoires surprenantes de la part des personnes impliquées. Tilda Swinton dans le rôle de Gabriel et Peter Stormare dans celui de Satan qui modela son personnage sur celui de Fagin d'Oliver Twist, n'étaient pas sur le plateau pendant la première moitié du tournage, et quand ils sont arrivés, frais et excités, cela a redonné le moral à tout le monde.
Dans ce film, John Constantine est inspecteur du paranormal et exorciste. Il a un fidèle protégé et compagnon du nom de Chas. C'est un jeune adolescent qui est aussi son chauffeur et espère prendre la succession de Constantine. Constantine est atteint d'un cancer du poumon en phase terminale et promis à l'enfer, en raison d'une tentative de suicide dans sa jeunesse. Après avoir manqué d'échouer lors d'une mission, en chassant un démon du corps d'une enfant, il fait la rencontre d'Angela Dodson, une femme policier dont la s½ur jumelle vient de se suicider. Elle se refuse pourtant à y croire, persuadée qu'on l'a assassinée. Constantine et Dodson, aidés de Chas Kramer et de Papa Midnight, vont tenter d'élucider ce mystère. Mais au Mexique un mineur a découvert la Lance du destin manipulé par Gabriel qu'il pensait qu'il pouvait l'aider à sa rédemption et, sous l'influence de son pouvoir, part pour Los Angeles libérer le fils de Satan, Mammon. Le démon tentera de s'incarner à travers le corps d'Angela, la mission de Constantine sera de l'en empêcher. Constantine met ses plans en échec, sauve Angela, au prix de sa vie. Alors que Satan apparaît et se délecte de récupérer enfin l'âme de ce gros fumeur qui déjoue ses projets depuis si longtemps, le détective se voit accorder la rédemption. Dieu rétrograde Gabriel au rang d'humain en guise de punition pour avoir tenté de provoquer l'apocalypse biblique. Le réalisateur Francis Lawrence regrettera que son film ne soit pas plus drôle. Il y aurait dû avoir l'humour cynique sarcastique de Constantine, qu'en termes d'histoire, il s'est retrouvé pris dans un charabia surnaturel dont personne ne se soucie vraiment. Et qu'il refaçonnerais le monde d'une manière viscérale et racontable, et enfin, Constantine a été classé R par la MPAA, alors que tout au long de la production, ils visaient un PG-13 plus doux.
Le film fut un véritable échec au box-office : ayant coûté 100 millions de dollars, il n'a rapporté que 76 millions de dollars au niveau national après quatre mois dans les salles, dont plus d'un tiers (29 millions de dollars) a été gagné lors de son week-end d'ouverture. Bien que le film ait généré des bénéfices une fois que le box-office à l'étranger a été ajouté avec 220 millions de dollars, il est toujours considéré comme une déception financière étant donné le pouvoir de star de Keanu Reeves après The Matrix: Revolutions et les espoirs de démarrer une franchise Constantine tout aussi rentable. Sorti seulement en DVD à l'international, il ne rapportera que 400 000 dollars de recettes. Le film a pourtant acquis une forte popularité. Les graines d'une suite existent dans des décennies de comics, et la star Keanu Reeves a manifesté son intérêt pour la reprise du rôle. Mais dans une récente interview pour SlashFilm, Francis Lawrence était d'ailleurs assez optimiste quant au retour du personnage, mais un peu moins quant à son implication ou celle de Keanu Reeves. Mais si cette dernière avait pu voir le jour, il n'y aurait cette fois eu aucun compromis d'après le producteur Akiva Goldsman qui s'est exprimé dans un entretien avec Collider lors d'un panel organisé pour le 15e anniversaire du film : "On voulait faire une suite Rated R, on pourrait le faire dès demain. On a essayé de beaucoup de façons différentes, mais pour les studios qui le faisaient, Village Roadshow et la Warner, c'était toujours un film qui ne conviendrait à personne. [...] Nous en avons parlé et nous avons eu des idées. J'adore l'idée que John se réveille dans une cellule et doive identifier le prisonnier avec lui. L'idée [du scénariste Frank A. Cappello] était que Jésus était ce prisonnier. Il débarque et il est à New York... On a parlé de quelques scènes." Pourtant, malgré cela, un suivi n'a jamais eu lieu et Constantine est devenu le sujet d'une série TV dans l'intervalle, entièrement distincte de la version de Reeves avec une nouvelle incarnation, sous les traits de Matt Ryan, dans trois séries du Arrowverse : la série Constantine (2014), la saison 4 de la série Arrow (épisode 5) en 2015 et dans Legends of Tomorrow à partir de la saison 3 en 2017.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.114.32) si quelqu'un porte plainte.
Aujourd'hui nous allons rendre hommage à Richard Donner, le réalisateur de la saga L'Arme fatale, du premier Superman ou encore de la comédie d'aventure Les Goonies.
Richard Donald Schwartzberg, de son vrai nom, était né le 24 avril 1930 à New York. Fils d'un fabricant de meubles de Manhattan, il suit des études commerciales et théâtrales à l'Université de New York, puis a change son patronyme lorsqu'il a décidé de devenir acteur de complément dans des spectacles expérimentaux. Il joue dans la pièce de Martin RittOf human bondage, mais abandonne rapidement la comédie pour la réalisation enchaînant alors les pubs, les docus et les épisodes de série TV. Après avoir collaboré à divers programmes de télévision new-yorkais, il s'installe à Los Angeles en 1958, où il remporte son premier grand succès en dirigeant Steve McQueen dans la série Au nom de la loi. Suivent d'innombrables épisodes de feuilletons policiers (Sur la piste du crime, William Conrad, Kojak, Perry Mason, Les Mystères de l'ouest, Les Rues de San Francisco). Son premier film, X-15, sur la vie des pilotes d'avion-fusée, avec un jeune Charles Bronson, est un four. Il devra patienter plus de cinq ans pour avoir le droit à une deuxième chance. D'abord avec Sel, poivre et dynamite, buddy movie en noir et blanc avec Peter Lawford et Sammy Davis Jr et puis avec L'ange et le démon, en 70, un drama dans l'air du temps, Lolita londonien qui capturait l'esprit libre de 69 côté britannique.
Sa véritable notoriété se fera sur un autre registre et elle n'arrivera qu'au milieu des années 1970. À la suite du succès de L'Exorciste, les studios américains lancent une série de films d'horreur satanistes qui doivent rivaliser avec le chef-d'½uvre de Friedkin. Il devient célèbre avec son premier film comme réalisateur, La Malédiction, sorti en 1976. Le pitch est abracadabrant – l'Antéchrist renaît auprès d'un ambassadeur et, à la mention d'une prophétie prédisant son retour dans un nouvel Empire romain, Gregory Peck répond solennellement qu'il doit s'agit du Marché commun européen. Mais fort de son expérience sur la Quatrième Dimension, dont il réalisé l'excellent épisode Cauchemar à 20000 Pieds (1963), Donner fait passer la pilule et la terreur, s'écartant du réalisme de Friedkin pour privilégier un fantastique gothique inquiétant et sa direction d'acteurs impressionne, aidé en cela par la somptueuse musique de messe noire de Jerry Goldsmith. Il déclarera plus tard que l'argent rapporté par la Malédiction aura servi à financer Star Wars.
Une offre inédite à l'époque avait suivi : un million de dollars pour réaliser Superman, en 1978. C'est précisément en repensant à La Malediction que les Salkind, producteurs malins d'Hollywood, lui proposent le script de Superman. Richard Donner apparaît enfin comme un cinéaste majeur. Le cinéaste a imposé la droiture de boy-scout charismatique de Christopher Reeve, gonflé le film avec Marlon Brando en papa de Superman, peint l'enfance du héros comme une toile de Norman Rockwell et fait marcher le couple Clark Kent/Lois Lane selon une dynamique de screwball comedy. De la dualité Clark/Super, il dira : «Il y avait ce grand film, Jules et Jim, deux hommes amoureux de la même femme. C'est Superman : deux types amoureux de la même femme et ces deux types sont le même homme, mais pas aux yeux de la femme.» Il en confie le rôle-titre à Christopher Reeve, qui restera associé à ce film toute sa vie. La suite appartient à l'histoire : la lutte pour imposer son casting, les déboires en salles de montage, le combat contre les Salkind, son remplacement par Richard Lester sur Superman II, et surtout l'incroyable succès planétaire du film... Warner avait aussi misé sur Donner, pour s'attaquer à Batman. A cette époque, le réalisateur veut Michael J. Fox en Robin, Willem Dafoe en Joker et Joe Pesci en Pingouin. Quant à Bruce Wayne, le rôle est proposé à Mel Gibson. Le projet ne se fera pas avec Donner sans doute suite aux incidents sur Superman II, mais Mel Gibson restera dans le viseur du studio y compris lorsque Tim Burton était approché pour la mise en scène avant de ne plus être disponible suite au tournage de L'Arme fatale II.
En 1981, il réalise ensuite une comédie dramatique (Rendez-vous chez Max), et en 1982, réalise Le Joujou, avec Richard Pryor, remake du Jouet de Francis Veber qui connut un véritable succès malgré ses accusations de racisme. Puis, en 1985, un film d'aventures pour enfants devenu un classique, Les Goonies, la comédie amblinesque devenue avec le temps un étendard nostalgique, un doudou cellulo, et Ladyhawke, la femme de la nuit, une histoire d'amour fantastico-médiévale que la merveilleuse photo de Vittorio Storaro achevait de transformer en mythe ténébreux, avec Michelle Pfeiffer et Rutger Hauer en amants maudits. C'est ce long-métrage qui lui permet de rencontrer sa future femme, Lauren Shuler Donner. Ils se marient l'année suivante. En 1993, le couple a fondé The Donners Company, qui a produit des films à succès tels que la franchise X-Men. En tenant compte de l'inflation, ils ont généré plus de 1 milliard de dollars de recettes au box-office. Ils donnèrent leur chance au jeune Kevin Feige durant sa formation à l'université de Californie du Sud qui cherchait un stage dans le milieu du cinéma et va le trouver dans la leur firme de production. Il devient alors l'assistant de Lauren Schuler Donner sur Volcano et Vous avez un mess@ge.
Richard Donner est contacté par la firme Cannon en difficulté financière qui a racheté les droits de Superman IV pour se relancer afin d'assurer la mise en scène mais il refuse, et bien lui en a pris puisque juste avant le premier coup de manivelle, la Cannon coupe le budget du film en deux et en post-production, et monte les presque deux heures de film en une version d'1h30 destinée à maximiser le nombre de séances par jour dans les salles. Superman IV s'avèrera un échec cuisant à tous points de vue. En 1987, Richard Donner avait choisi Mel Gibson et Danny Glover pour incarner un duo de policiers mal assortis dans le film d'action L'Arme fatale. Les courses poursuites dans L.A, la folie pulp et contagieuse de Gibson, la mise en scène parano lui appartiennent et font de ce buddy movie un vrai classique du genre. Le long-métrage est un succès et donne lieu à plusieurs suites et à une série télévisée. Le réalisateur enchaîne avec le film à succès Fantômes en fête avec Bill Murray, en 1988, et L'Arme fatale 2 l'année suivante. Il se permet même de refuser Junior le Terrible (1990), Thelma et Louise (1991), Alien 3 (1992) et Matilda (1996). Il a aussi notamment dirigé Le Rêve de Bobby (1992), aurait aussi pu travailler avec Sylvester Stallone pour Judge Dredd (1995), et il s'est impliqué corps et âme sur C½ur de dragon (1996), sur lequel il travaillera pendant près de six mois, avant de finalement partir, et il dirige à nouveau son acteur-fétiche Mel Gibson dans le western Maverick (1994) avec Jodie Foster et James Garner, et le thriller Complots (1997) aux côtés de Julia Roberts.
Brillant spécialiste du cinéma d'action, il met en scène la confrontation des tueurs à gages Sylvester Stallone et Antonio Banderas dans Assassins (1995) dont le scénariste Brian Helgeland sera engagé après que Donner le rencontra dans la rue et il s'occupera ensuite du scénario de Complots (1997) et réalisera pour Donner un épisode des Contes de la crypte en 1996, après la parenthèse médiévale de Prisonniers du temps (2004), la cavale du flic Bruce Willis et du témoin Mos Def dans les rues de New York pour les besoins de 16 blocs (2006), et Sylvester Stallone l'envisage pour son retour en John Rambo (2008). Il produira aussi bien les Sauvez Willy que le X-Men (2000) de Bryan Singer. Sur l'évolution des super-héros à l'écran, il déclarera dans une interview en 2020 que «beaucoup de gens les rendent cyniques, c'est déprimant» tout en affirmant ne pas savoir qui était Zack Snyder. Richard Donner avait encore le projet de donner une suite à la série de l'Arme fatale, et travaillait depuis des années sur son cinquième de la saga. En décembre dernier, les choses semblaient même en bonne voie, le cinéaste se montrant particulièrement enthousiaste à l'idée de retrouver ses compères Riggs et Murtaugh. Si quelques films de Richard Donner ont été nominés aux Oscars, lui ne l'a jamais été. Le cinéaste américain, s'est éteint lundi 5 juillet 2021 à l'âge de 91 ans. Une information communiquée par sa femme Lauren Schuler Donner, qui n'a pas révélé les causes du décès.
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