Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.
Nous allons voir aujourd'hui Bettie Page, la plus célèbre des pin-ups. Je tiens d'abord à prévenir que ces images sont sexy et inspirés de ses diverses photographies de pin-up qu'elle a faite du fait que ces fans arts sont tirés des celles-ci. J'ai essayé de prendre les plus regardables.
Bettie Mae Page est né le 22 avril 1923, à Nashville, Tennessee, dans une famille de six enfants. Elle et ses deux s½urs furent envoyées dans un orphelinat après que son père alla en prison et sa mère ne pouvait pas faire face à elle-même. Bettie Page décrira plus tard son père comme "un obsédé sexuel" qui commença à l'agresser sexuellement quand elle avait 13 ans.
Armée de son baccalauréat ès arts du Peabody College à Nashville, elle fait son premier travail en tant que mannequin dans les années 1940 après avoir déménagé à San Francisco avec le premier de ses trois maris. Après qu'ils divorcèrent en 1947, elle poursuivit sa carrière dans le mannequinat à New York. En 1952, elle pose pour le photographe Irving Klaw qui en fait l'étoile montante de l'érotisme underground, notamment quand elle apparaît dans des mises en scène bondage et sadomasochistes en noir et blanc.
Sa carrière décolla après que la photographe Bunny Yeager, une ancienne pin-up, lui demanda de poser pour des photos en 1954. Une de ses photographies se retrouvera même dans Playboy sans qu'elle soit au courant. Plus tard dans sa vie, Bettie Page sera furieuse que Yeager a fait fortune à partir de ces photos et qu'elle ne reçut aucune compensation. Durant cette période, elle devient rapidement une des pin-ups favorites des photographes.
En 1955, elle posa pour Playboy en tant que Miss Janvier. Elle rencontre alors le succès et son image orne bientôt des cartes à jouer, elle enregistre des albums et les chambres sont recouvertes de ses affiches à travers le pays. Bettie Page est également devenue une actrice. Elle devient ainsi une icône vivante. Elle capture l'imagination des hommes et des femmes par son esprit libre et sa sensualité éhontée. Elle est alors l'incarnation de la beauté.
Son succès ne plait pas à tout le monde. En 1957, certains politiciens américains ne sont pas aussi impressionné par ses capacités de pin-up et le sénateur Estes Kefauver du Tennessee lance une enquête contre elle. Elle est condamnée à comparaître devant les enquêteurs du Sénat qui essayent de découvrir un lien entre la délinquance juvénile et la pornographie. Mais, en dépit d'une assignation à comparaître étant servi, elle vint jamais. Peu de temps après, elle a complètement disparu de la scène.
Elle déménagea en Floride pour travailler avec plusieurs photographes influents et épousa son second mari, Armond Walterson, en 1958. Un troisième mariage avec Harry Lear finit aussi par un divorce en 1972. En 1959, elle se sent attirée par la religion et se dirige vers le protestantisme évangélique, ce qui l'amène à étudier la théologie pour devenir une missionnaire. Dans les années 1960, elle travaille dans diverses organisations religieuses, mais à cause de ses divorces elle ne peut pas être missionnaire.
En 1973, on lui diagnostique une "schizophrénie paranoïde", qui lui fait entendre la voie de Dieu et du diable, puis l'amène à poignarder son logeur de 27 coups de couteaux, qui survit à ce geste, ce qui la fait placer sous tutelle pendant huit ans. Elle a connu une sorte de renaissance dans les années 1980, vu qu'une nouvelle génération de fans voulut mettre en avant son héritage. En 1992, elle peut enfin sortir du Patton State Hospital. Par la suite, elle accorde parfois des entrevues, mais refuse qu'on utilise son image. Elle ne voulait pas être photographié dans sa vieillesse. Elle meurt en 2008 d'une crise cardiaque à 85 ans.
Au XIXe siècle, elle est devenue le sujet de chansons, de biographies, des sites web, de bandes dessinées, de films et de documentaires. Gretchen Mol l'a dépeinte dans "The Notorious Bettie Page" en 2005 et Paige Richards l'aussi dépeinte en de 2004 dans "Bettie Page : Dark Angel". Bettie Page elle-même a pris part en 1998 à un documentaire "Betty Page : Pin-up Queen."
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Entre 1977 et 1983, Star Wars avec les trois films de la trilogie originale est devenu un mythe pour de nombreux fans, mais Georges Lucas n'a jamais réellement compris l'engouement du public pour sa saga et n'en a jamais été satisfait. Ce qui faisait le charme de cette saga c'était son manque de moyens, des effets spéciaux nouveaux pour l'époque, et un tournage en décor naturel qui rendait le tout crédible. Une version Director's cut de ces films aurait été préférable, puisqu'elles auraient ajouté des scènes importantes qui manquaient au film sans le modifier totalement.
En 1985, lors d'une interview, Lucas affirma qu'il voulait améliorer la trilogie Star Wars et rajouter des scènes qu'il ne pouvait pas mettre, faire le film qu'il voulait. Et qu'il n'en avait que faire de ce que pensaient les fans. Le film qu'il voulait en 1977, c'est la Fox qui en a heureusement décidé autrement en décidant d'accélérer les scènes car ce que voulait faire Lucas était lent et ennuyeux. Malheureusement pour nous sortit Jurassic Park en 1993 qui a fait de l'image du numérique le must du cinéma, pourtant dans le film il n'y a en tout que 4 minutes de numérique sur 2h07 de film et ce qui a fait son succès sont les gigantesques animatroniques et la mise en scène. Mais Lucas ne s'en est pas rendu compte. Cela lui permettait de refaire Star Wars (à l'époque où il n'était pas encore nommé Un Nouvel Espoir) qu'il considérait inachevé. Il aurait peut être du le rester au vu du résultat. Les fans auraient aimé une amélioration de l'image mais pas une numérisation et des changements.
En 1997, il lance l'Édition Spéciale de la trilogie originale. J'avais acheté le coffret VHS et je n'aurais jamais cru m'ennuyer en voyant Star Wars. Les fans de la trilogie originale eurent le même sentiment que moi. Un nouveau lifting des effets spéciaux qui étaient tous numériques et sentant le faux à plein né notamment pour les combats spatiaux sauf pour les planètes mais qui sont trop spectaculaires pour l'explosion de la planète Alderaan, la poursuite des droïdes par les soldats impériaux ralentie au possible par des ajouts inutiles, les scènes du spatioport de Mos Esley grouillante de monde et trop exotique alors que ce vide rappelait les westerns spaghetti qui inspiraient cette scène, la scène coupée avec le personnage de Biggs est aussi réintégrée, ce qui est ici une bonne chose mais ne sauve pas cette édition spéciale, la scène où Han Solo court dans les couloirs de la station est modifié, le rajout d'une scène entre Jabba The Hut et Han Solo dans Star Wars qu'il a renommé Un Nouvel Espoir, qui n'avait pu être finalisée en 1977 et qui était tout sauf utile. Dans cette scène, on effaça l'acteur original Declan Mulholland et on rajeunit Harrisson Ford. Le caractère saccadé de l'image (que l'on essaye de cacher par le fait que Han Solo marche sur la queue de Jabba) et l'horrible vision numérique de Jabba qui va faire regretter aux fans de la trilogie sa marionnette dans Le Retour du Jedi.
Dans Star Wars, le Faucon Millenium est condensé, ce qui sera arrangé dans l'Empire contre-attaque. Dans l'Empire contre-attaque, on n'enlève pas la tige métallique qui pousse l'AT-AT sur Hoth, erreur que l'on retrouve aussi dans les coffrets de 2004 et 2011, et l'on modifie le bras du Wampa qui frappe Luke, pour lequel on voyait que c'était un faux tenu par un technicien (ce qui avait du charme). Toujours dans ce film, dans Bespin Lucas essaye de rende moins claustophobique la cité des nuages, on rajoute des fenêtres menant directement sur la ville, pour cela on a détourné les acteurs image par image pour qu'ils passent devant, mais au moment où Lando livre ses amis à Darth Vader, la fenêtre devant laquelle ils passent est à nouveau couvert de plaques à motif. Dans Le Retour du Jedi, il modifie le Sarlack, mais cela donne un mauvais rendu pour ceux qu'il avale. Ce qui donne un côté ridicule à la scène. Puis Lucas touche à la scène de rock dans le palais de Jabba, qu'on appelle Jedi Rocks, et l'effet visuel est grossier. La nouvelle chanson casse tout le rythme de la scène.
Un autre changement provoqua un tollé chez les fans notamment dans l'Épisode IV : Han Solo ne tuait plus le chasseur de prime Greedo de sang froid, mais par légitime défense. Pourtant les fans avaient raison, puisque la chaîne d'informations canadienne CBC, a retrouvé le scénario original de Star Wars - Épisode IV, dans une bibliothèque universitaire du pays, et stipule bien qu'Han Solo abat froidement Greedo dans la cantina. Il n'est donc pas question de légitime défense, comme Lucas a essayé de le faire croire, en rajoutant quelques années plus tard, un tir de blaster faisant du sbire de Jabba l'attaquant.
On pensait que Lucas ne pouvait pas faire pire. On s'était lourdement trompé. Il était insatisfait du résultat, et s'attela en parallèle aux tournages des Épisode 1, 2 et 3, pour repenser complètement sa trilogie originale en matière de design et justifier des changements qui n'avaient pas lieu d'être. Il voulait redonner un coup de jeune aux trois premiers films Star Wars, et les placer dans la continuité des nouveaux. Alors qu'il aurait du faire le contraire, placer les épisodes de la prélogie dans la continuité de la trilogie originale alors qu'ils sont trop modernes par rapport à la trilogie édition spéciale numérisée.
En 2004, Lucas sort une nouvelle édition spéciale que j'ai vu à la télévision et qui m'a donné à chaque fois envie de changer de chaîne. Les ajouts reviennent, notamment sur les sourcils de Sebastian Shaw qui joue Anakin Skywalker puisque s'il était brûlé grièvement, il était logique de les lui éliminer numériquement, mais cela laisse un problème dans Star Wars, car les optiques du masque de Darth Vader étaient rouge et transparente, dans lesquels on voit les sourcils de David Prowse. Dans L'empire contre-attaque, Ian McDiarmid dépeignant Palpatine, a été inséré dans, et remplace l'équipe originale dépeignant l'Empereur (exprimé par l'acteur Clive Revill et dépeint par Elaine Baker, portant un masque spécialement conçu) enregistrée pour le film. Cette scène avait du charme et montrait les recherches sur le personnage. Initialement, Le Retour du Jedi se terminait aussi par une fête sur la planète Endor, suite à la destruction de l'Étoile de la Mort, la séquence est alors totalement modifié musicalement et on y ajoute des plans en CGI d'autres planètes de la galaxie que l'on retrouve dans La Menace Fantôme. Ce n'est pas du plus bel effet. Et on retrouve une nouvelle modification du la scène du "Han shot first", où un effet numérique du plus bel effet montre Han Solo dévier la tête numériquement pour éviter le tir de Greedo avant de tirer. On ne peut pas faire plus faux.
En 2011 dans une autre édition spéciale (que j'ai vu aussi à la télévision avec une large déception), Lucas enlève Sebastian Shaw pour mettre dans la scène de fin Hayden Christiensen. On peut rajouter un Darth Vader qui crie "Noooooooon !" lorsqu'il précipite l'Empereur dans le vide à la fin du Retour du Jedi, pour justifier le "Noooooooon !" de la Revanche des Siths, qui détruit l'effet de surprise de la scène et une nouvelle modification du la scène du "Han shot first" ou Greedo tire toujours le premier, qui a été accélérée. C'est grossier et cela se voit, il y aussi le fait que, dans une scène, R2D2 se cache derrière un rocher rajouté en image de synthèse, le remplacement de la marionnette de maître Yoda par une image de synthèse dans une scène de "La menace fantôme" ou encore le fait qu'un Ewok cligne des yeux alors que, normalement, ses paupières sont fixes. À chaque réédition, on finissait par se demander : qu'est-ce que George Lucas a changé ?
Mais ces modifications ne doivent pas surprendre les fans, car lors de l'émission américaine Dinner for five, Mark Hamill, l'acteur qui campait le héros Luke Skywalker dans la saga Star Wars, avait affirmé vouloir passer du côté obscur dans le troisième épisode de la trilogie originale. Lucas n'avait pas compris que les fans avaient grandi et au lieu de faire un film pour toute la famille avec Le Retour du Jedi en 1983, il aurait pu faire une ½uvre crépusculaire et sombre. Mark Hamill pensait que Luke devait succomber au côté obscur de la Force et devait revenir vers le côté lumineux, mais pas avant d'avoir Han Solo en ligne de mire et d'être sur le point de le tuer, ou d'être sur le point de tuer la princesse Leia ou n'importe qui d'autre auquel nous tenons. Une fin prévue dans la première mouture de la trilogie modifiée car il voulait que des enfants viennent voir le film avec les mignons Ewoks.
On nous promet les versions d'origine, une première depuis la réédition VHS/Laserdisc en 1995. Il y en a bien une qui est sortie en 2006 et qui n'est restée que 6 mois et qui était basée sur la version Laserdisc. Pourtant, il aurait pu faire une version avec les bandes nettoyées et le son amélioré. Lucas ne voudra jamais que les fans puisse voir la version originale, car il ne l'a jamais aimé. George Lucas avait déployé une énergie certaine dans la traque des copies pellicules de la première trilogie originale, allant jusqu'à demander à la Bibliothèque du Congrès américain de remplacer leur exemplaire par une copie numérique, ce qu'elle a refusé. À sa fondation en 1989, la National Film Registry demande une copie du film de 1977, Lucasfilm lui donna une copie de l'édition spéciale. Dans le magazine American Cinematographer, Lucas a clairement fait comprendre que les "autres versions vont disparaître". J'ai pu revoir enfin la trilogie dans le coffret de DVD de la trilogie originale qui est sorti en 2008 en France, mais avec elle se trouvait malheureusement la mauvaise édition spéciale de 2004 et c'était la version Laserdisc. En ayant eu marre, des fans de la saga sur Internet ont restauré la première trilogie dans son état original, tout en préservant autant que possible la haute définition offerte par la version Blu-ray lancée en 2011. Ils surnomment le fruit de leur travail The Despecialized Edition, ou l'édition déspécialisée. Le but consiste à pouvoir montrer à ceux qui n'ont jamais vu la trilogie originale. On a annoncé aussi que Disney veut ressortir la trilogie originale en DVD, encore faut-il que la Fox qui a les droits pour l'épisode IV l'accepte, si c'est le cas alors nos mirettes seront lavées de toutes ces modifications.
Mais Lucas a été fan lui-même. Doit-on lui rappeler ce qu'il a dit en 1988 ? Sans doute. Georges Lucas a tenu un discours devant le Congrès des États-Unis contre le révisionnisme artistique : "Les ½uvres d'Art américaines appartiennent au public américain ; elles font partie de notre histoire culturelle. (...) Dans le futur, il sera encore plus facile pour les vieux négatifs d'être perdus et être "remplacés" par de nouveaux négatifs altérés. Cela serait une grande perte pour notre société. On ne peut pas permettre que notre histoire culturelle soit réécrite". Donc le film appartient au public et pas à son réalisateur, et on ne doit pas altérer les négatifs originaux, car on ne doit pas réécrire l'histoire culturelle. Mais, en faisant ces éditions spéciales et en modifiant ses films, n'est-ce pas ce qu'il a fait ? Donc Lucas est devenu le révisionniste artistique qu'il dénonçait.
Georges Lucas a toujours été vu comme un génie, mais il a eu besoin des autres pour l'être et plus particulièrement de Gary Kurtz et Marcia Lucas. Il a ensuite fait vivre le mythe à coup de magazines, en faisant croire qu'il avait fait tout le travail seul, pourtant quand il est tout seul il n'est plus le génie tant vanté et une série d'échecs commerciaux pleuvent (Howard the Duck, Willow, Labyrinthe, Radioland Murders, sans oublier le nanardesque épisode IV d'Indiana Jones). Les fans de Georges Lucas toujours aveugles, qui n'ont toujours pas compris qu'il était un mauvais réalisateur et scénariste, souhaitent pourtant qu'il fasse l'épisode IX avec une pétition, ce que refusera le studio Disney car il a déjà une réalisateur Colin Trevorrow, avec un scénario plus intéressant que peut nous donner Lucas, et n'a jamais voulu qu'il fasse partie du projet de la nouvelle trilogie.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Nous allons voir aujourd'hui Georges Méliès (1861-1938) qui est considéré comme l'un des pionniers du cinéma. Il était un caricaturiste, un magicien, un metteur en scène, une acteur, un décorateur, un technicien, un producteur et un distributeur de 503 films entre 1896 et 1913.
Ce fils d'un fabricant de chaussures, reprend la succession de son père, mais lassé de ce monde ennuyeux, il se marie en 1885 avec Eugénie Genin, une pianiste hollandaise, part ensuite à Londres où il apprend le prestidigitation et la construction d'automates,
rentré à Paris, il s'exerce au Musée Grévin tout en s'essayant à la peinture et au dessin satirique, puis il commence à utiliser la fortune de son père pour racheter le petit théâtre de son grand maître, Robert Houdin en 1888,où il devient un illusionniste qui va ravir le monde du spectacle et de la magie, pratiquant des sketches fantaisies et des effets spéciaux utilisant des machines qu'il a mises au point pour faire de nouveaux tours.
Puis il découvre le cinématographe lors de la première projection publique donnée par les frères Lumière le 28 décembre 1895. Contrairement aux frères Lumière il comprend très vite le succès que peut avoir le cinématographe, ces derniers refusent de lui donner un cinématographe, ce qui l'oblige à créer le Kinétoscope en 1896 et il peut ainsi réaliser ses premiers films qu'il veut spectaculaire et dont il perfore lui-même les pellicules. Ses premiers films Une partie de cartes et Une bonne farce de chiffonnier, testent le Kinétoscope. Pour avoir plus d'indépendance, Méliès construit à Montreuil-sous-Bois, en 1897, le premier studio de cinéma. Celui-ci mesure 17 mètres sur 66 ; sa toiture vitrée, installée à 6 mètres du sol, domine la scène, la fosse et la machinerie théâtrale. Il fait tourner des acteurs qui peuvent être des amateurs recrutés dans la rue, des artistes de music-hall, des danseuses du Châtelet ou des Folies-Bergères, que des membres de son entourage devant des décors peints.
Il réalisera 503 films, pleins de magie et d'ingéniosité, apportant la dimension artistique à une industrie naissante. Méliès obtient la renommée mondiale avec Le Voyage dans la Lune, en 1902, puis Le Royaume des fées, 1903, Les Quatre Cents Farces du diable, 1906 et Vingt Mille Lieues sous les mers, en 1907 qui ne font que confirmer son succès; le public est ébloui aussi par les actualités cinématographiques que Méliès reconstitue en studio (Explosion du cuirassé"Maine", 1898 ; l'Affaire Dreyfus, 1899 ; Sacre d'Édouard VII, 1902). Méliès crée également les premier effets spéciaux en combinant aussi bien les effets théâtraux (machinerie, déroulants, maquettes, mannequins, pyrotechnie) ainsi que les truquages nouveaux comme l'arrêt de la caméra (stop motion) ou la surimpression (simple, multiple, sur fond noir, avec cache, fondu), mais aussi le flou et même le travelling, il est aussi le premier à colorer ses films en peignant sur les bandes.
Au moment où les sociétés de film s'organisent, Méliès doit faire face à une dure concurrence de la part de Pathé et Gaumont qui produisent des films de masse, et beaucoup de copies illégales de ses films ont été faites, en particulier aux États-Unis, ce qui oblige Méliès a ouvrir une succursale dans ce pays pour protéger ses droits, commence alors son déclin, même s'il jette ses derniers feux entre 1911 et 1913, puisqu'il réalise ses derniers films pour Pathé : respectivement les Hallucinations du baron de Münchhausen et À la conquête du pôle. En mai 1913, la mort de sa femme le laisse seul avec ses deux enfants, Georgette et André. Le théâtre Robert-Houdin fermé en 1914, Méliès monte de 1915 à 1923, avec l'aide de sa famille, de nombreux spectacles dans l'un de ses deux studios cinématographiques transformé pour l'occasion en théâtre des Variétés artistiques. Sa production de films s'arrêtera en 1919.
Après l'arrêt de son théâtre en 1923, toutes les caisses contenant ses films furent alors vendues à des marchands forains et disparurent. Méliès par colère, brûla son stock de Montreuil. Définitivement ruiné, il retrouve une ancienne de ses actrices Jeanne d'Alcy, l'épouse et ouvre une boutique de jouets à Montparnasse en 1925, et en 1926, le directeur de la revue Ciné-Journal, Léon Druhot, le reconnaît à la sortie de la gare, et en son honneur va organiser un gala à la salle Pleyel (en 1929), qui ce qui permettra de rendre hommage à son talent à travers de la projection de huit films qu'on avait réussi à récupérer.
Le 22 octobre 1931, à l'Hôtel Claridge de Paris, Louis Lumière dira de George Méliès (1861 à 1938) : "J'ai inventé le cinématographe, mais vous avez inventé le spectacle cinématographique."Méliès reçu ce jour là la Légion d'honneur devant 800 personnes. En 1932, il se retira avec sa femme et sa petite-fille au château d'Orly, maison de retraite de la Mutuelle du cinéma. Il meurt d'un cancer le 21 janvier 1938, à l'hôpital Léopold Bellan à Paris.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Nous allons voir aujourd'hui, Walt Disney, un véritable visionnaire dont le désir d'évasion, la détermination de fer et son obsessionnel perfectionnisme transformèrent l'animation en une forme d'art, et révolutionnèrent l'industrie du divertissement, mais le mythe Disney cache aussi des choses peu enviable à voir. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
Walter Elias Disney est né le 5 Décembre 1901 à Chicago, dans l'Illinois, de Flora Disney (née Call) et d'Elias Disney, un agriculteur née au Canada. Il avait une ascendance irlandaise, allemande et anglaise. Walt se déplace à l'âge de 5 ans dans le Missouri, dans une ferme qu'acheta son père, il y restera 4 ans et sera l'une de ses principales sources d'inspiration, puis il se déplaça avec ses parents à Kansas City en 1910, où il passa la majorité de son enfance et où il suivit les cours de l'Institute of Art à partir de 1915. À 16 ans, au cours de la Première Guerre mondiale, il truqua son âge pour rejoindre la Croix-Rouge américaine en 1918. Il revint à Chicago en 1919. Là, il rencontra un collègue animateur, Ub Iwerks. Les deux ont bientôt mis en place leur propre entreprise. Dans les années 1920, ils ont fait une série de courts métrages d'animation pour la chaîne de théâtre Newman, intitulé "Laugh-O-Grams Newman". Leur entreprise a rapidement fait faillite.
En 1923, le jeune Walt Elias quitte alors son Kansas natal et s'installe à Hollywood avec son frère Roy pour y fonder le Disney Brothers Cartoon Studio, et après avoir été roulés dans la farine par Universal qui leur vole les droits d'Oswald, le lapin chanceux, son équipe et lui décrochent la timbale en 1928 avec Steamboat Willie, marquant la naissance officielle de Mickey Mouse. Le personnage de cette souris futée et batailleuse, en qui beaucoup voient l'alter ego de Disney, rencontre un immense succès auprès de la jeunesse et génère de lucratifs produits dérivés. La fortune des studios est assurée. Ce succès ouvrait pour dix ans l'âge d'or des courts métrages de Disney : les Mickey Mouse Cartoons et les Silly Symphonies, dont la première, en 1929, est une fantastique sarabande de squelettes illustrant la Danse macabre de Saint-Saëns. L'univers de Mickey s'enrichit cependant de nouveaux personnages : Pluto, puis Goofy en 1932, et Donald en 1934. Chacun concurrenceront même Mickey dès la fin des années 1930 et auront leur propre univers. Disney commence alors à faire des courts métrages qui vont devenir célèbre comme les Trois Petits Cochons en 1932, avec son célèbre refrain "Qui a peur du grand méchant loup ?", chanté par toute l'Amérique de la grande dépression. Ici, le loup rôde près des maisons habillé en vendeur ambulant juif. Disney n'était pas antisémite, mais avait les préjugés sur les juifs de son époque, ce qui déclenche la fureur des lobbies juifs, il se rattrapera en changeant l'apparence du loup en lui mettant des lunettes. En 1934, ce sera le Lièvre et la Tortue, inspiré de la fable de La Fontaine.
Obsessionnel et aventureux, Disney voit déjà plus grand avec, pour la première fois sur les écrans, un long métrage d'animation, Blanche-Neige et les sept nains, voulant la reconnaissance de ses pairs il choisit donc de mettre en chantier des dessins animés aux grandes ambitions artistiques. Même si Blanche Neige et les sept nains (1937) n'est pas le premier film d'animation construit sur une dramaturgie, contrairement à ce que prétend le documentaire, il bouleverse le public par son indéniable puissance narrative. Succès incroyable, 3 ans de travail acharné et 1 million et demi de budget. Et le soir de la première à Hollywood, des milliers de personnes sont là, parmi lesquelles Clark Gable, Shirley Temple. Pourtant un problème demeure son frère Roy s'est rendu en 1937 en Allemagne pour assurer la distribution de Blanche Neige et les sept nains auprès de Joseph Goebbels, ministre de la propagande d'Hitler, qui était un de ses films préférés du Führer. L'année suivante, Walt reçoit lui-même Leni Riefenstahl, déjà cinéaste au service des nazis.
Disney part de la R.K.O. en 1938 pour gagner son autonomie avec les studios de Burbank. Il va alors se transformer en producteur énergique et s'entourer de précieux collaborateurs dont il inspirera et contrôlera le travail. Walt Disney recrute ainsi des artistes venus d'Europe pour la plupart. En 1938 aussi, une lettre est adressée par les studios Disney à une certaine Mary V. Ford. La jeune femme qui habite Searcy dans l'Arkansas vient d'envoyer plusieurs dessins personnels au célèbre studio et désire postuler à l'école Disney qui forme ses animateurs. Dans la lettre, il est explicitement décrit que seuls les hommes (jeunes) sont employés par Disney pour s'occuper de l'aspect créatif des dessins animés et qu'il n'y a donc aucun intérêt à postuler pour la formation. Enfin, les femmes sont cantonnées à des activités qu'on pourrait qualifier de coloriage. La lettre stipule que les postulantes doivent en plus se présenter au studio avec leur propre matériel. Autre suggestion, il est conseillé de ne pas se présenter à Hollywood avec cette tâche pour seule ambition car les postes disponibles sont moins importants que le nombre de candidatures. Pas très galant, le recrutement chez Disney.
En 1939 et en 1940 deux longs métrages sortent successivement : Pinocchio et Fantasia. L'un, est l'adaptation édulcorée du beau roman de Collodi, et l'autre une expérimentation ambitieuse d'animation sur de la musique classique, qui sera un échec commercial qui traumatisera Disney. Pour éviter à nouveau un échec, Disney met à jour son style caractéristique tout en rondeurs qu'on nommera "style en O". Il réalise Dumbo en 1941, puis Bambi en 1942. Au milieu des années 1940, il commence à produire un groupe de courts métrages réunis pour lancer un long métrage. Au début des années 1940, il s'oppose publiquement à l'engagement américain dans la guerre. Avant de retourner sa veste, avec l'entrée en guerre des États-Unis auprès des Alliés en 1941: cette année-là, il réalise pour le compte du gouvernement américain (entre deux pubs pour les serviettes hygiéniques Kotex) des dessins animés de propagande à la gloire de la bannière étoilée. Comme Der Fuehrer's Face (1942) dans lequel Donald, dans la tourmente, répète "Heil Hitler" pendant sept minutes, asservi dans une usine d'armement. Après ce dessin animé de mauvais goût, il se rattrape puisque de 1943 à 1945, la plupart des réalisations des studios Disney serviront, plus ou moins directement, l'effort de guerre et la propagande des États-Unis.
En 1941, Walt Disney connaît aussi la plus grosse désillusion de sa carrière. Mortifié par la grève géante qui touche ses studios, il ne comprend pas que son paternalisme ne suffit plus à satisfaire ses employés mal payés et surexploités. Pour le créateur de Fantasia et Dumbo, la cassure est forte avec l'esprit communautaire dont il a toujours rêvé. D'autres critiques le visent, sans le faire vaciller de son socle idéologique (l'Amérique éternelle et bien-pensante). Disney sort alors des films des plus contestables puisqu'ils démontrent son soutient au "panaméricanisme" en direction des pays latino-américains, comme Saludos amigos, suivit des Trois Caballeros en 1945. Accusé de donner une image glorifiée de l'esclavagisme avec Mélodie du Sud (1946), il n'a pas non plus hésité à lister le nom des meneurs prétendument communistes de la grève de 1941. On assure même que le cartooniste a collaboré avec le FBI, menant avec zèle la chasse aux sorcières mises en place par McCarthy dans les années 1950, et on l'accuse même d'avoir balancé Charlie Chaplin.
Face au réel et à la vie sociale, Walt Disney se prend à rêver à un monde idéalisé et clos sur lui-même : un parc d'attraction thématisé. En 1955, il l'ouvre dans le sud de la Californie : Disneyland. Malgré cela il reprend la réalisation de longs métrages animés dès 1950, avec Cendrillon (1950), Alice au pays des merveilles (1951) et Peter Pan (1953). Il a également commencé à produire des documentaires comme la série des True Life Adventures entre 1948 et 1960, pour laquelle il fonde sa société de production Buena Vista, certains longs métrages "animaliers" comme le Désert vivant et la Grande Prairie (Oscars 1953 et 1954) ou Lions d'Afrique, en 1955 et des films lives qu'il confie à de bon réalisateurs, comme L'île au trésor (1950), La Rose et l'Épée (1953), ou Vingt Lieues sous les mers (1954). Ceux-ci commencèrent à prendre de plus en plus d'importance, mais Walt Disney continua à produire des films d'animation, comme La belle et le clochard (1955), La belle au bois dormant (1959) qui fut un échec financier, compensé par le succès du film Les 101 dalmatiens (1961) et par celui de Merlin l'Enchanteur (1963).
Walt Disney s'est également lancé dans la télévision, dans un premier programme sur ABC (The Disneyland Story) en 1954, puis avec sa série des Disney Parade (1954) qu' il a commencé en 1954 pour promouvoir son parc à thème, puis il a également produit The Mickey Mouse Club (1955) qui est diffusé quotidiennement, qui change de nom en 1961, suite à la colorisation sous Le Monde Merveilleux en couleur de Walt Disney, tout en produisant des séries comme Davy Crockett (1954-1955), Zorro (1957-1959 sur ABC) ou L'Épouvantail (1960) pour les plus connues. Pour couronner le tout, Walt Disney sort Mary Poppins (1964) dont il a arraché les droits en 1961 pour faire plaisir à ses filles, qui mélange des personnages réels avec de l'animation, et devient un succès qui lui offre cinq fois oscars. Que ce fut difficile pour Disney, car Pamela L. Travers s'opposait à faire de son roman une ½uvre mièvre, et réécrivit le scénario et n'arriva pas à éviter le côté comédie musicale qu'elle voulait enlever. Mort en décembre 1966 d'un cancer, le grand fumeur Walt Disney n'aura pas eu le temps de faire aboutir Epcot, son projet de cité idéale située en Floride qu'il a commencé en 1965, et qui sera inauguré sous le nom de Disneyworld en 1971. Une société planifiée selon ses propres valeurs - à la fois conservatrices (la famille avant tout) et tournées vers le futur, qui devait constituer le point d'orgue de l'irrésistible expansion de son empire.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Je vous mets aujourd'hui ces superbes images du film Deadpool, qui est un bel hommage au personnage irrévérencieux de Marvel. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez. Avis à ceux qui ne l'ont pas encore vu, je risque de spoiler une bonne partie du film. Vous êtes prévenus !
Deadpool, est sorti en salle le mercredi 10 février 2016, et les studios Fox ont lancé dans le grand bain des super-héros le personnage le plus irrévérencieux du catalogue Marvel, Deadpool dans un film labellisé Rated R. Et il faut dire que c'est une réussite, car le film ne se gène pas pour se moquer des super héros avec un antihéros qui nous fait participer à ses aventures en nous parlant constamment. La campagne de lancement du film s'est avéré très ingénieuse puisqu'elle a allié des fuites orchestrées, des canulars, des affichages grand format, des provocations, une présence sur les réseaux sociaux, pour finir par une rafale de publicités sur de bonnes vieilles chaînes de télé avant la sortie du film. Après avoir vu le film avec mes frères lundi, je peux déjà vous dire que c'est un film culte, dont j'attend la suite.
Le scénario est le suivant : Wade Wilson, un mauvais garçon, n'a plus aucun espoir : il est sur le point de perdre sa bataille contre le cancer. En désespoir de cause, il accepte de subir un traitement expérimental ultrasecret du Département K canadien dans le cadre du projet Arme X. Il est guéri, mais il garde de nombreuses séquelles, dont un humour sardonique, une peau craquelée et des superpouvoirs. Fort de ses nouvelles aptitudes, il se lance à rescousse de Vanessa, sa petite amie et tente surtout de se venger d'Ajax, l'homme qui a détruit sa vie
Il faut déjà le signaler, le film est pour les adolescents et les adultes, en gros les lecteurs du comicsDeadpool. Son registre est peu compatible avec le film de super-héros, généralement destiné aux familles comme ceux de Disney avec les Avengers, dont Deadpool se moque dès le début du film. Le réalisateur Tim Miller a choisi de rester fidèle au personnage avec des blagues grivoises (souvent avec TJ Miller ou avec nous), des tacles envers ses confrères super héroïques comme Wolverine (Hugh Jackman), les X-Men représentés par Colossus et Negasonic Teenage Warhead, dont il se moque souvent (dont une scène où il est déçu de ne voir que deux X-Men) et les Avengers de Disney, autodérision (un moment Ryan Reynolds se moque de lui et on voit la figurine de Deapool provenant de X-Men Origin : Wolverine, le générique au début du film est aussi excellent car il se moque de tous ceux qui ont fait le film), langage grossier (souvent en dessous de la ceinture), même la torture, et le sexe. Rien n'est censuré et ça marche. Et Deadpool nous parle directement aussi et croyez moi, on rit beaucoup à chaque fois qu'il le fait, notamment un scène où il nous demande si frapper une femme est sexiste ou pas. Le choix de nous présenter un film non linéaire n'est pas mal non plus, puisqu'il nous livre un long flashback avec des retours sur le présent pour nous montrer pourquoi il en est arrivé à cette scène d'action au début du film.
Le choix des acteurs s'avère aussi excellent, TJ Miller fait le sidecick de Deadpool, Weasel qui lui donne ses contrats de mercenaire tout en donnant d'excellentes vannes, Morena Baccarin en Vanessa Carlyle (pas encore Copycat ici) est la parfaite contrepartie féminine de Deadpool, qui rendra inoubliable la journée de la femme mais pas pour les hommes, Gina Carano comme Christine / Angel Dust qui est surpuissante et donne une impression de force, Brianna Hildebrand comme Ellie Phimister / Negasonic Teenage Warhead, représentant une mutante adolescente au calme olympien face à Deadpool et qui est des plus sympathique, Andre Tricoteux (capture de mouvement), Greg LaSalle (trait facial) et Stefan Kapičić pour Colossus, très drôle avec son accent russe et ses traits de morale super héroïques, Leslie Uggams en Blind Al qui accueille dans son taudis Deadpool et jure beaucoup, Ed Skrein en Francis Freeman / Ajax, tissant un excellent méchant très stoïque face à l'humour de Deadpool et un Stan Lee, en DJ dans une boite de strip tease. Enfin Ryan Reynolds s'y donne à c½ur joie et s'amuse beaucoup dans le rôle de Deadpool.
L'action est excellente, on n'abuse pas du numérique et les décors sont réalistes. Les scènes d'action cartonnent mais elles sont un peu moins nombreuses : le film est surtout centré sur les personnages. Ce qui est normal vu que le film a coûté 58 millions à la production, un budget considéré aujourd'hui comme très raisonnable. On voit des combats très stylés et bien chorégraphies ayant souvent un trait comique. Voir aussi Deadpool nous dire comment finit le film est à mourir de rire. Et la scène post-générique aussi, car on voit Deadpool en peignoir sortant de la salle de bain nous dire de partir se moquant de ces séquences qu'on trouve dans les films Marvel et Disney, tout en nous disant qu'il y aura un Deadpool 2 avec Cable. Le personnage ne s'embarrasse pas du politiquement correct et s'avère fidèle au comics pour notre plus grand plaisir. La musique de Junkie XL (de son vrai nom Tom Holkenborg) à qui l'on doit la musique de Mad Max : Fury Road, donne un ton rapide au film, et vient enrober le tout, tout en proposant du rap des années 90 ou de la pop sucrée des années 80 avec le tube Careless Whisper de Wham, ce qui est un vrai plaisir pour les oreilles.
Le résultat est qu'on est sorti le sourire aux lèvres, et je suis impatient de voir la suite. Le succès est au-rendez-vous : en France, Deadpool a déjà rapporté 1 284 278 entrées en 5 jours, et pourrait détrôner Les Tuche 2 au titre de meilleur démarrage de l'année. Aux États-Unis, les premières estimations le placent à 150 millions de dollars en un week-end. Au vu de ce succès, le réalisateur James Gunn, auteur des Gardiens de la Galaxie pour Marvel Studios et Disney souhaite que la réussite de Deadpool un film à contre courant, puisse pousser ces deux studio à prendre des paris osés, car il faut dire que les deux Avengers, et Iron Man 2 et 3 montrent les limites de la formule tout public pour des films de super héros.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Nous allons voir aujourd'hui The Gremlins qui est un livre publié en 1943, écrit par Roald Dahl dont c'est sa première histoire pour enfants, richement illustré par les artistes de Walt Disney Studios.
The Gremlins est l'histoire de Gus, un pilote de chasse britannique de la Seconde Guerre mondiale, qui, pendant la bataille d'Angleterre se tourne pour voir sur l'aile de son avion seulement un spectacle étonnant : un petit homme, de pas plus de 15,3 cm de hauteur avec des cornes sur sa tête, percer un trou dans l'aile de son avion. Gus a été le premier homme à avoir jamais vu un Gremlin, et ce qui est arrivé après cela changera la guerre, et le monde, pour toujours. Les Gremlins sabotent les plans anglais à cause de la destruction de leur maison d'origine, une forêt, pour faire place à une usine d'avion. Gus arrive à convaincre le Gremlin qui a saboté son avion qu'ils devraient unir leurs forces contre un ennemi commun, Hitler et les nazis plutôt qu'ils se battent entre eux. Finalement, les Gremlins sont reformés par la RAF pour aider à réparer, plutôt que de saboter les avions anglais, et ils aident également à se rétablir Gus pour vol actif après un accident particulièrement grave.
Ces créatures populaires de la Seconde guerre mondiale ont été créés par Roald Dahl alors lieutenant dans la Royal Air Force britannique, dans un projet appelé "Gremlin Lore." Il ne faisait que reprendre des croyances de la RAF qu'il avait entendu sur des diablotins nommés les Gremlins qui seraient responsables des diverses défaillances mécaniques des avions, mais aussi une partie de sa propre histoire puisqu'il avait volé comme lieutenant de la RAF, et fut interdit de vol après des blessures graves subies lors d'un atterrissage forcé en Libye. Il reviendra plus tard voler à nouveau. Le livre contient aussi des détails pittoresques à propos de la vie ordinaire des Gremlins : des Gremlins bébé, par exemple, sont connus comme des widgets, et les femmes comme fifinellas, un nom tiré de la grande jument de course Fifinella, qui a remporté le Derby d'Epsom et d'Epsom Oaks en 1916, l'année où Dahl est né. Ce projet a été acheté en 1942 par Walt Disney afin de produire un film animé (et considéré comme la première histoire mettant en vedette les saboteurs d'avions mythiques connues comme les Gremlins), le projet est finalement mis de côté. Une version abrégée de l'histoire est ensuite apparue dans le magazine américain d'intérêt général Cosmopolitan en 1942 avec Roald Dahl utilisant le nom de plume "Pegasus". Et en 1943, The Gremlins a été publié sous la forme d'un livre par Walt Disney et Random House, dont les profits iront à la Caisse de bienfaisance de la RAF.
Plusieurs variantes de personnages ont également été utilisés dans la propagande de la Seconde Guerre mondiale et comme mascottes pour les unités aériennes qui décoraient leurs avions, comme Fifinella, qui a été utilisé par le WASP (Women Airforce Service Pilots) sur leurs patches (emblèmes). Warner Bros prend alors le fer quand il est chaud et les utilise dans des animées durant la Seconde Guerre mondiale avec Bugs Bunny dans Falling Hare en 1944 et Russian Rhapsody en 1944. Walt Disney publie ensuite les Gremlins en comics dans Walt Disney's Comics and Stories # 33- # 41 entre juin 1943 et février 1944. Ces petites créatures survivent à la Seconde Guerre Mondiale, puisqu'en 1963, un épisode de la saison 4 de La Quatrième Dimension, mettant en vedette William Shatner, est un hommage aux Gremlins qui démantèlent un avion de ligne en plein vol dans "Cauchemar à 20 000 pieds", dont le rôle sera repris par John Lithgow dans le film La Quatrème Dimension de John Landis de 1983, dans son quatrième et dernier épisode.
Pour ne pas être en reste, le cinéma choisit de faire une adaptation des Gremlins qui s'inspira vaguement de l'ouvrage de Rohl Dahl en 1984 produite par Steven Spielbelg et réalisée par Joe Dante, préféré à Tim Buron, tout cela sous un scénario de Chris Columbus qui devait être plus sanglant. Le film devait faire au départ plus de deux heures et fut écourté, les petites créatures maléfiques s'amusent à détourner les conventions sociales ce qui donne les séquences les plus populaires du film, et Spielberg modifie le scénario pour éviter que tous les humains meurent et que Gizmo devienne méchant comme c'était prévu au départ. Le remaniement de l'intrigue pendant le tournage oblige aussi à repenser le design des créatures. On choisit Jake Gyllenhaal, comme acteur principal car Spielberg trouvait qu'il avait plus d'alchimie avec Phoebe Cates. Le film est alors une réussite, alors que le studio voulait faire des coupes, c'est Joe Dante qui refuse et son entêtement lui donnera raison. Les hommages aux films de Spielberg, les règles à ne pas enfreindre qui le sont bien souvent, le ton très caustique et une comédie horrifique familiale permettent d'innover dans un domaine bien précis font que ce film n'a pas pris une ride. C'est toujours un plaisir de voir les Gremlins détruire une petite ville comme un capitaliste américain s'en prendre aux petites villes américaines et de voir la résistance des habitants à cela.
En 1987, les comics sont republiés. En 1990, une suite sort au cinéma nommée Gremlins 2 : La Nouvelle Génération, où Joe Dante s'y donne à c½ur joie. Les studios lui ont donné "carte blanche", les personnages et le scénario sont encore plus loufoques, Il confie aussi s'être inspiré de Donald Trump et Ted Turner pour la conception du méchant qui s'avère très sympathique et drôle, et veut conquérir le monde comme la société capitaliste. Rick Baker s'occupe des effets spéciaux et le film se passe à New York, Joe Dante se permet même de briser le quatrième mur et nous retrouvons une partie des héros du film précédent, ce qui lui donne au film une tonalité nouvelle. En 2006, le livre de Roal Dahl est réédité par Dark Horse Books, et les Gremlins font une apparition dans le jeu vidéo Epic Mickey en 2010, un juste retour des choses.
Les choses ne pouvaient en rester là. On a annoncé un remake du film, mais c'est bien un "Gremlins 3" qui serait en préparation et une suite façon "Jurassic World" qui se déroulera trente ans plus tard selon Jake Gyllenhaal au mois de novembre 2015. Il espère comme nous qu'ils n'utiliseront pas trop d'images de synthèse.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Dans la nuit du 17 au 18 août 1961, des milliers d'oiseaux marins sont venus s'écraser sur les maisons de Santa Cruz et la côte environnante, en Californie. Ce phénomène inexpliqué à l'époque a inspiré Alfred Hitchcock alors en pleine préparation de l'adaptation des Oiseaux, une nouvelle publiée en 1952 par la romancière britannique Daphne du Maurier. Le magazine américain Nature a révélé le 22 décembre 2011 que des scientifiques américains ont finalement percé le mystère de cette invasion d'oiseaux, suivie de l'hécatombe.
À l'époque, le quotidien local interroge un zoologue de l'université de Californie. Ce dernier rend responsable le brouillard qui enveloppait la côte cette nuit-là. Mais selon l'étude réalisée par des océanographes américains et publiée par Nature, cette hypothèse ne tient pas la route. Un mystère resté sans réponse jusqu'à cette étude publiée le 22 décembre 2011 par Nature Geoscience. Menée par une équipe de chercheurs américains, cette étude affirme que l'hécatombe dont se serait servi Hitchcock pour réaliser son film serait causée par la consommation par ces oiseaux d'une algue empoisonnée.
Suite à un événement semblable survenu en 1991, les chercheurs ont apporté une preuve rationnelle à ce type de comportement : une toxine, appelée acide domoïque, produite par des algues. Les oiseaux, autant en 1961 qu'en 1991, se seraient nourris de poissons porteurs de ces algues empoisonnées.
Hitchkock préparait l'adaptation de la nouvelle Les Oiseaux lorsqu'il eut vent des événements en 1961 s'en inspira tout en ne donnant pas d'explication rationnelle pour mettre un côté fantastique à son film permettant d'y mettre du suspense et d'effrayer le spectateur. Une excellente idée qui permit au film sorti en 1963 d'être un succès.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Nous allons voir aujourd'hui le film britannique de Roy Ward BakerAtlantique, latitude 41° de 1958 pour parler du naufrage du Titanic qui a eu lieu entre 14 et 15 avril 1912, inspiré de l'ouvrage La Nuit du Titanic de l'historien Walter Lord publié en 1955, et réalisé avec l'aide de certains acteurs du drame ce qui en fait un des films les plus proches de la réalité. Le film est remarquable pour sa précision et sa résonance émotionnelle.
Le scénario est le suivant : Le 10 avril 1912, le transatlantique Titanic, luxueux paquebot britannique de 300 mètres de long, réputé insubmersible, quitte Southampton pour sa première traversée de l'Atlantique. À son bord, 2200 passagers, pour la plupart des personnalités. Le 14, dans la nuit, le radio reçoit un message annonçant que des icebergs d'une exceptionnelle grandeur sont signalés dans la région que le navire doit traverser. Mais le capitaine, poussé par le représentant de la compagnie qui est à bord, refuse de faire dévier le paquebot de son parcours. Le navire heurte un iceberg et la coque se déchire sur 90 mètres. Le capitaine Smith ordonne l'évacuation. L'eau monte. La panique gagne... L'équipage fait alors mettre à l'eau les canots de sauvetage, tout en étant conscient que tout le monde ne pourra y prendre place. Au loin, l'équipage du Californian assiste au naufrage sans saisir la gravité de la situation.
Le choix du film est de se centrer sur le point de vue du 2e officier Charles Herbert Lightoller joué par Kenneth More la star du moment, lui-même le plus ancien des officiers de pont du navire qui va survivre à la catastrophe, tout en montrant une opposition entre la 3e classe pleine d'espérance et la 1re classe qui s'ennuie, allant jusqu'à mettre en avant les distinctions de classe en montant que les 3e classes sont bloqués au sous-sol et perdu dans l'énormité du navire lui-même qui ressemble à un labyrinthe pour certains passagers, tandis que les 1re ont un accès plus faciles aux barques, et peuvent plaisanter sur le confort. Nous ne voyons pas non plus le meilleur coté de l'être humain quand on remarque la désinvolture de la plupart des gens juste après que le grand navire est frappé par un iceberg, puis avec l'accumulation lente de la panique qui monte enfin pour arriver à la mort de nombreux passagers, où nous voyons des moments de bassesses qui sont rattrapés par des actes merveilleusement courageux et nobles comme Isidor et Ida Strauss qui restent à bord et laisse leur place à leur domestique ou Benjamin Guggenheim qui aide femmes et enfants à embarquer sans s'occuper de son sort. Andrews l'architecte du navire est aussi l'un des héros du film et son rôle dans l'histoire est respecté puisqu'on le voit prévenir l'équipage pour l'évacuation du navire, puis finir dans le fumoir parlant à un intendant sauf qu'on garde le fait qu'il met une horloge à l'heure avant de mourir alors que c'est une légende, tandis que Bruce Ismay est caricatural (il faut bien un méchant), mais on le jugeait responsable du naufrage du navire à l'époque, alors qu'il souhait y mourir mais n'a pu, car on avait besoin d'un homme pour diriger un des canots de sauvetage. Ce sera le seul à prendre à son arrivée à New York, alors que l'équipage était aussi responsable de ce naufrage.
Le film pousse plus loin encore en nous montrant les opérateurs télégraphiques sans fil, qui avaient été arrêtés nominalement à 23h vu que son seul opérateur a pris son repos pour la soirée, et cela avant que l'iceberg frappe et les 1ers appels de détresse soient faits par le Titanic. Il y aussi l'avalanche de télégrammes de passagers empêchant l'envoi de celui signalant la présence d'iceberg. Le film aborde aussi un peu le feu de charbon qui a démarré dans l'un des bunkers du Titanic, ce qui n'était pas rare durant cette époque, avant son départ dans l'Atlantique et le potentiel dommage aux plaques d'acier en dessous de la ligne de flottaison. Cette image est antérieure à la théorie sur la qualité des rivets qui est depuis revenu à l'avant surtout depuis une enquête datée de 2008, menée par des chercheurs américains, qui montre qu'ils ont sauté comme des bouchons de champagne et provoqué les ouvertures fatales à plusieurs endroits. Ils étaient de piètre qualité puisqu'ils avaient été faits avec des matériaux bon marché. Nous avons aussi la révélation du copropriétaire de la White Star LineBruce Ismay sur la gravité des dommages de la ligne de flottaison et que les compartiments étanches tant vantés ne sont pas conçus pour être scellés jusqu'au pont météo, puisqu'ils retarderaient l'inévitable à savoir que l'eau de mer serait déversée sur le dessus des arcs à la poupe. Et le film a le mérite de montrer que le Titanic ne voulait pas battre un record de vitesse mais voulait juste faire un essai de vitesse prévu le lendemain du naufrage.
Il nous montre aussi que les premiers canots de sauvetage lancés ne sont pas à leur pleine capacité, et que les canots lancés à partir du côté gauche et droit tenaient à différents critères comme le chargement. Ce dernier détail permet de faire savoir au spectateur l'importance pour l'équipage et les passagers d'exercices de sauvetage qui étaient alors ni nécessaires, et qui n'ont jamais été faits à bord du Titanic. Ce qui montre un manque de préparation pour le sauvetage ou comme le montre le film, une trop forte confiance au navire. Il aborde également le navire mystérieux vu depuis le pont du Titanic arrêté à quelques 12-19 miles au large et dépeint comme étant le SS Californian. Le Californian est arrêté en raison des avertissements à propos des icebergs, les mêmes alertes dont l'importance ont été sous-évaluées par le capitaine Smith sur le Titanic. Le Californian n'a pas abandonné le Titanic puisqu'on sait depuis 1992 que son commandant, Stanley Lord, ne pouvait absolument pas venir l'aider. Dernier détail, comme tous les films sur le Titanic en dehors du film allemand de 1943 et de celui de James Cameron en 1998, le navire ne se brise pas en deux, ce qui n'est pas étonnant vu que c'était la version officielle et ce n'est qu'en 1986 en voyant l'épave du Titanic qu'on a su que le navire n'avait pas coulé droit.
Plus encore pour que le film soit le plus réaliste possible puisque les décors du navire ont été faits à partir des plans d'origine du navire d'origine, et divers initiés ont été consultés au cours de la production, y compris un officier du Titanic et un commodore de la Cunard Line. Les cinéastes ont été utilisés avec ingéniosité pour compenser un budget relativement modeste. La production a même pu utiliser la façade et certains intérieurs du RMS Asturias, paquebot laissé à l'abandon par l'International Mercantile Marine Company (ancien propriétaire de la White Stare Line). L'emploi d'une réplique de 10 mètres du navire avec des images entrecoupées d'un film de propagande allemand de 1943 ont aidé à faire du film une expérience étonnante et émotionnellement réussie puisqu'elle se concentre sur le drame humain, par opposition au spectacle. Tourné en partie à Pinewood, où ont été fait l'envahissement du décor par les eaux, la fuite désespérée en canots de sauvetage, et l'image mythique du Titanic coulant à pic à la vue des survivants médusés se débattant pour leur survie, le film bénéficie aussi d'un casting remarquable, qui donne des performances particulièrement mémorable. Kenneth More y est un second officier déterminé à sauver le plus grand nombre de personnes, Laurence Naismith le capitaine Smith essayant désespérément de comprendre là où il a fait erreur, Kenneth Griffith comme l'opérateur accroché jusqu'au dernier moment à son poste télégraphique pour envoyer des messages détresse, et George Rose comme Charles Joughin, le garçon tatoué de Birkenhead qui était la dernière personne à quitter le navire et à vivre. Honor Blackman, David McCallum et Andrew Keir complètent un casting fort, où il y a même un caméo avec le jeune Sean Connery.
Pour moi qui ait détesté le film de James Cameron, Titanic (1998) en grand partie copié sur ce film sans la qualité du scénario, ce film est une référence et malgré quelques erreurs, il mérite d'être vu pour se mettre pleinement dans le naufrage sans récits guimauve, afin de voir ce drame humain où les erreurs ont beaucoup joué pour cette catastrophe.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Nous allons voir aujourd'hui Vivien Leigh, une actrice qui était un mélange irrésistible de la beauté, de la passion, le charme et l'ambition d'acier
Né Vivian Mary Hartley de parents britanniques (son père est officier de cavalerie britannique) à Darjeeling, en Inde, le 5 Novembre 1913, Vivien Leigh déménagea en 1920 à l'âge de 6 ans en Angleterre, et elle débuta son éducation dans une école d'un couvent, c'est là qu'au sud de Londres, elle a fait ses premières apparitions sur scène dans des pièces de Shakespeare«Le Songe d'une Nuit d'été» et «La Tempête», puis elle voyagea autour de l'Europe avec son père, étant scolarisée là où son père était en poste, et fit sa formation plus tard à l'Académie Royale d'Art Dramatique de Londres où elle a été inscrite en 1931. En 1932, Vivian épouse Leigh Holman, un avocat ayant 13 ans de plus qu'elle. En octobre 1933, elle a donné naissance à une fille, Suzanne et abandonne ses études d'actrice pour s'occuper de son bébé. Sur la suggestion de son mari, elle changea son nom, en utilisant d'abord le nom de son mari comme son nom de famille.
Son prénom, Vivian changea quand elle a signa un contrat avec le réalisateur Alexander Korda en 1935 qui lui suggéré de modifier son prénom en Vivien. Elle attire très vite l'attention du fait de son apparence de beauté brune aux yeux émeraude, ce qui lui permet de faire ses débuts au cinéma comme une «étudiante» dans le film anglais Things are Looking Up en 1935. Au cours de cette même année, elle est apparue sur la scène londonienne dans The Green Sash et le Masque de la vertu, devenant une sensation du jour au lendemain avec son apparence et l'équilibre de son jeu. Elle apparaît ensuite avec Laurence Olivier sur scène dans «Hamlet» et «Le Songe d'une Nuit d'été» en 1937, et d'autres films anglais commencent à la faire connaître comme L'invincible armada (1937), une aventure élisabéthaine où elle joue encore avec Laurence Olivier avec qui elle commença une relation amoureuse, et Vive les étudiants de la MGM à Oxford (1938), tourné en Angleterre, qui met Vivien Leigh dans le petit rôle d'une épouse friponne, où elle partage l'affiche avec Robert Taylor et Maureen O'Sullivan dans les rôles d'étoile.
Visitant Laurence Olivier à Hollywood, qui perce dans Les Hauts de Hurlevent (1939), Vivien Leigh passa le casting pour le rôle de Scarlett O'Hara pour Autant en emporte le vent et, à la consternation de beaucoup, elle fut choisi pour ce rôle très convoité. Pour réussir, elle corrigea ses problèmes d'accent et son style fut soigneusement lissé. Plus que de tenir son propre rôle contre Rhett Butler interprété par Clark Gable et les nombreuses catastrophes qui frappent l'héroïne dans ce roman épique, elle su faire taire toutes les critiques et émergea comme une star internationale de premier plan. Elle remporta l'oscar de la meilleure actrice suite à cette très belle performance. En 1940, elle et Laurence Olivier ont obtenu le divorce de leurs partenaires respectifs, et se sont mariés en août 1940 avec Katharine Hepburn comme demoiselle d'honneur.
Vivien Leigh fait alors seulement neuf films après Autant en emporte le vent pour consolider son succès, un nombre alors décevant pour une actrice dont l'ambition majeure se trouvait avant tout dans le théâtre puisque son travail s'est largement passé comme le montre son succès avec The Skeen of Teeth sur la scène de Londres en 1945. Elle tourne avec Robert Taylor à La valse dans l'Ombre (1940), un remake de 1931 d'un drame sur une jeune femme qui devient une prostituée après avoir cru que son amant fut tué durant la Première Guerre mondiale sous de magnifiques costumes d'époque, elle joua Lady Hamilton la maîtresse de lord Nelson dans Lady Hamilton (1941), qui a été souvent cité comme film préféré de Sir Winston Churchill. Elle joua aussi une Cléopâtre délicieusement féline dans une version cinématographique de César de et Cléopâtre de Shaw (1945, moment où Vivien subit un grave cas de tuberculose et doit prendre une année sabbatique) et a la stature tragique à l'héroïne d'Anna Karénine de Tolstoï (1948).
Après son triomphe dans Un tramway nommé Désir (1951), qu'elle avait également effectué sur scène en Angleterre, où sa performance est extraordinaire face à Marlon Brando, ce qui lui permet de remporter un deuxième oscar de la meilleure actrice, ainsi qu'un BAFTA Award et le New York Film Critics Circle Award la meilleure actrice, Vivien Leigh restant sur sa lancée joua d'autres beautés vieillissantes en difficulté dans L'Autre Homme (1955), où elle fait une femme qui s'ennuie dans son mariage et s'amuse avec un pilote de la RAF, Le Visage du plaisir (1961), où elle fait une actrice qui refuse de vieillir qui se retrouve en Italie et l'on doit imaginer la fin, et La Nef des Fous (1965), dont l'histoire se passe dans un paquebot se rendant en Allemagne. Elle connu aussi le succès avec Tovarich à Broadway, ce dernier rôle lui apporta un Tony Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale en 1963.
Un trouble bipolaire rendit la vie personnelle de Vivien Leigh aussi turbulente que celle d'une de ses héroïnes tragiques. Il hâta la fin de son mariage avec Laurence Olivier, et commença une relation avec l'acteur Jack Merivale en 1958 et deux ans plus tard, elle et Laurence Olivier divorcèrent. Sa santé se détériora et ses rôles au cinéma devinrent moins nombreux de moins en moins du fait de ses débordements émotionnels et de son comportement beaucoup plus erratique, ce qui lui donna la réputation d'être une personne avec laquelle il était difficile de travailler. En 1965, elle trouve une nouvelle proximité avec sa fille, Suzanne, après la naissance de ses petits-enfants. Elle est morte de la tuberculose dans son appartement de Londres en 1967. En hommage, les lumières du quartier des théâtres de Londres se sont éteintes pendant une heure.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.
Partage