Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

Photo de taigong788

taigong788

Blog secret

Description :

Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (31)

  • Com' 50.000
  • Paparazzi
  • Écolo
  • Tag
  • Pimp
  • Fans 100

» Suite

Son profil

Profil de taigong788
taigong788

Ici et maintenant !

44 ans
HEM (59)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/07/2009 à 12:05
  • Mise à jour : Aujourd'hui à 12:22
  • 536 911 visites
  • 2 185 visites ce mois
  • 6 360 articles
  • 50 839 commentaires
  • 696 amis
  • 726 favoris
  • 52 293 kiffs

Son morceau préféré

Il était une fois - Si près ♪

Jouer Top 10 Il était une fois - Si près ♪ (Disney)

Skyrock music Ajouter

Tags

  • Cadeaux
  • cadeaux reçus
  • Cinéma
  • comics
  • Dark Ages
  • FOOTBALL
  • fêtes
  • Histoire
  • Histoire britannique
  • Histoire de France
  • Histoire des États-Unis
  • Histoire du christianisme
  • Histoire du Japon
  • Jeu Video
  • Littérature
  • mangas
  • message
  • Mythologie
  • Séries TV
  • western spaghetti

» Suite

Ses archives (6 351)

  • Bon anniversaire Adrien !
  • Pierre et Paul, deux visions opposées de l’Église
  • Bon anniversaire Karim !
  • La guerre du football, ou comment le football est devenu l’exutoire de conflits larvés

» Suite

Ses fans (1 825)

  • ultimateco04
  • gitanekelly
  • jema-lou
  • BonheurBlog
  • michel-ho
  • renata
  • diamond-painting1
  • auteur-copositeur

» Suite

Sources (726)

  • lea-lafrite--U3U
  • crocket172
  • World-x-Manga
  • marie-erick680
  • Cindy-Carolina
  • mangayuki
  • Mangas-Jessy
  • Histoire-de-ce-Monde
  • Naori
  • amina-665

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (7 abonnés)

RSS

Retour au blog de taigong788

260 articles taggés Cinéma

Rechercher tous les articles taggés Cinéma

Jayne Mainsfield, une étoile au crépuscule fatal

Jayne Mainsfield, une étoile au crépuscule fatalNous allons voir aujourd'hui aujourd'hui Jayne Mainsfield, une célébrissime sex-symbol des années 50 joyeuse et audacieuse, à qui l'on a donné peu d'occasions de faire des films digne d'elle.
 
Jayne Mansfield, de son vrai nom Vera Jayne Palmer, était née le 19 avril 1933 en Pennsylvanie. Elle avait toutefois commencé à se rajeunir car sa date de naissance qui apparaît comme 1937 dans le Bottin de cette année, ce qui lui aurait donné 13 ans à son premier mariage et 16 à son premier divorce. Son père est un avocat qui a réussi à Phillipburg, New Jersey, où Jayne a commencé sa jeunesse. Jayne était un pianiste et violoniste talentueux joueur durant son enfance. Jayne a trois ans, quand son père est mort subitement d'une crise cardiaque. Trois ans plus tard, sa mère se remarie et la famille déménage au sud de Dallas, au Texas. La famille a acheté une petite maison où elle a des concerts de violon dans l'allée de leur maison. C'est là que commence son ambition d'être une star. Son Q.I. est de 163, et elle étudie à l'Université de Dallas où elle participe à des productions théâtrales. En 1949, à 16 ans, elle épouse un homme de cinq ans son aîné nommé Paul Mansfield, quand elle avait 17 ans. Leur fille, Jayne Marie Mansfield, est née en Novembre. Son physique avantageux, lui permet aussi de gagner de nombreux concours de beauté.
 
Jayne Mainsfield, une étoile au crépuscule fatalAprès quelques productions à Dallas et à d'autres endroits, Jayne décide d'aller à Hollywood. Elle fait alors sa première apparition sur grand écran en 1954 dans Female Jungle. Après avoir signé avec Warner Bros en 1955, la même année elle divorce se de Paul Mansfield dont elle garde le nom, ensuite la carrière de Jayne décolle avec un spectacle à Broadway, Will Success Spoil Rock Hunter? en 1955 et des films mettant en avant ses mensurations (102-53-91 cm pour 1,68 m) afin d'en faire une nouvelle Marilyn Monroe dont les plus connus sont La Blonde et moi (1956), La Blonde explosive (1957), Embrasse-la pour moi (1957), et La Blonde et le Shérif (1958). Pourtant le film Les Naufragés de l'autocar (1957) montre ses talents d'actrice dramatique. En 1958, elle épouse Mickey Hargitay, un champion de culturisme et Mr. Universe qu'elle avait rencontré sur le tournage du Mae West Show en 1956, et de qui elle aura 3 enfants.
 
Tout au long des cette période, son image est mise en évidence dans des milliers de journaux et de magazines, y compris plusieurs numéros de Playboy magazine. Très intelligente, elle utilise son physique à son avantage, et les médias internationaux l'apprécient car elle sait parler cinq langues couramment et donc construire son image auprès d'eux comme le montre son interview par François Chalais pendant le Festival de Cannes, dans l'émission Reflets de Cannes en 1958, et alors que d'autres étoiles montantes dans les années 1950 n'ont pas pris autant de risques vestimentaires, Jayne Mansfield se mit à porter du rouge à lèvres de couleur rouge et de séduisantes robes de soie pour ses premiers rôles et ses interviews. Elle a mis en avant son style personnel plutôt que de se résigner à être un stéréotype. On la considérait largement comme la principale rivale de Marilyn Monroe, alors qu'elle voyait plutôt Mamie Van Doren comme sa némésis professionnelle.
 
Jayne Mainsfield, une étoile au crépuscule fatalÀ partir de 1959, sa carrière décline, elle prend des risques pour rester sur le devant de la scène. La Fox l'embauche pour faire des adaptations de romans policiers britanniques comme Un compte à régler (1960) et La Blonde et les Nus de Soho (1960), tout en faisant un péplum en Europe, Les Amours d'Hercule (1960), puis elle retourne à Hollywood pour faire un biopic, Le Dompteur de femmes (1961), puis elle retourne en Italie pour la comédie, It Happened in Athens (1962). Se désespérant de raviver sa carrière cinématographique, Jayne Mansfield accepta apparaître dans le film indépendant Promises! Promises! (1963). Interdit dans les toutes les villes du pays, le film présentait de nombreuses scènes où l'actrice se déshabillait, des scènes qui se répétaient tout au long du film dans des séquences de rêve. Bien que le film titillait le public, il fut plombé par les critiques et n'a pas réussi à relancer la carrière cinématographique de Jayne Mansfield. Elle divorce la même année de Mickey Hargitay, et donne naissance à une fille, Mariska Hargitay en 1964.
 
Jayne Mainsfield, une étoile au crépuscule fatalLa suite de sa carrière jongle entre des apparitions dans des night-clubs et des films de série Z, période durant laquelle elle rencontre Anton LaVey, le leader de l'Église de Satan, qui fera d'elle une grande prêtresse honoraire en 1966. Ses films durant cette période ne sont pas fameux comme le montre "The Fat Spy" (1966) et "The Las Vegas Hillbillys" (1966), en dehors de la comédie Un Américain à Rome (1964), qui est plutôt bonne. Sa brève apparition dans Petit guide pour mari volage (1967) n'est pas non plus fameuse. Mais avait-elle le choix. Elle épouse son troisième mari Matt Cimber en 1964 qui l'a poussé à accepter des projets sordides, puis ils séparent en 1965 et divorcent en 1966 du fait que Jayne noie sa déception dans l'alcool et trompait son mari. Sa vie sombre ensuite dans l'alcoolisme, les bagarres d'ivrognes et des spectacles burlesques bon marché. Sa relation amoureuse avec son avocat Sam Brody qui ivre se bagarrait avec elle et tapait sa fille ainée Jayne Marie en 1966 n'arrange en rien son image.
 
Sa descente aux enfers finira le 29 juin 1967. Jayne Mansfield meurt tragiquement à l'âge de 34 ans dans un accident de voiture. La sublime Buick Electra Bleue conduite par son chauffeur Ronnie Harrison percute et s'enfonce sous un semi-remorque. À l'arrivée des secours, sa chevelure blonde gît sur les restes de tôles froissées.
 
Merci !
Tags : Cinéma
​ 10 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 08 juin 2016 03:15

Bud spencer, le "Superman italien"

Bud spencer, le "Superman italien"Aujourd'hui je vais faire un hommage à Bud Spencer, un acteur italien que ses fans ont «surnommé le Superman italien», et qui a un succès mérité malgré le mépris que les critiques de cinéma lui ont adressé.
 
Carlo Pedersoli, né dans le quartier napolitain de Santa Lucia le 31 Octobre 1929, est le fils d'un industriel napolitain originaire de Brescia qui déménage à Rome en 1940, c'est là où il devient un excellent nageur et un brillant étudiant, ensuite son père se retrouve ruiné par la Seconde guerre mondiale. La famille déménage à nouveau mais cette fois-ci à Rio de Janeiro où le jeune homme abandonne ses études et exerce divers petits boulots: bibliothécaire, ouvrier etc... De retour à Rome, il reprend études et cours de piscine et ne tarde pas à se faire remarquer par ses qualités athlétiques. Doué pour la natation, il fait carrière. Il a même un très bon niveau puisqu'il a été sacré sept fois champion d'Italie de natation et gagne une médaille d'argent du 100 mètres nage libre des Jeux méditerranéens de 1951, devenant le premier Italien à effectuer le 100 m nage libre en moins d'une minute en 1950. Des chronos qui lui ont permis de représenter son pays au JO d'été 1952 et 1956, mais il s'arrête aux demi-finales du 100 m. Et il ne fait pas mieux en 1960.
 
Lassé des entraînements sportifs, il part diriger la construction d'autoroutes au Venezuela pour le compte de la Panaméricaine avant de revenir en Italie où il épouse la fille d'un producteur de cinéma, avec laquelle il a des enfants. Au cinéma, il débute dans le peplum hollywoodien Quo Vadis, de Mervin LeRoy (il y campe un garde impérial) en 1960, genre qui convient à son gabarit. Au début des années 1960, sous son vrai nom, il a aussi écrit et chanté deux chansons pour enfants. Une fois sa carrière d'acteur lancée, il a enregistré d'autres morceaux qui ont été commercialisés sans révolutionner la musique. De l'eau coule toutefois sous les ponts avant que sa notoriété ne s'envole au détour des dix-huit films, pour beaucoup d'entre eux, des westerns spaghettis, qu'il interprète au côté de Mario Girotti, compère aux yeux clairs plus connu sous le nom de Terence Hill avec qui il commence à former un duo en 1959. Il décide alors, en compagnie de son acolyte, de changer de nom en 1957 et de s'appeler Bud Spencer, en hommage à la bière du même nom (Budweiser) et à l'acteur Spencer Tracy.
 
Bud spencer, le "Superman italien"L'affaire s'engage avec Dieu pardonne... moi pas (1967), quand Bud Spencer a 38 ans et se termine assez tardivement avec Petit papa baston (1994). Au début des années 1970 – On l'appelle Trinita (1970), On continue à l'appeler Trinita (1971), Maintenant on l'appelle Plata (1973), tournés sous la direction d'Enzo Barboni et Giuseppe Colizzi, sont un sommet d'humour où se présentent deux option celle du petit malin rusé représenté par Terence Hill et le bon géant qui doit toujours se forcer pour aider les autres représenté par Bud Spencer. Ce sont des séries B sympathiques où les distributions de baffes et de coup de poings sont le charme de scénarios prétextes où les décors sont toujours excellents et les coûts de productions sont minimums. Le succès est immédiat. Après le tournage de Maintenant, on l'appelle Plata, en 1972, Bud Spencer décroche son brevet de pilote de jet et d'hélicoptère.
 
Bud spencer, le "Superman italien"D'autres films suivent comme Attention, on va se fâcher ! (1974), Deux Super-flics (1976) (considéré comme le meilleur film du duo), Pair et impair (1978), Cul et chemise (1979), Salut l'ami, adieu le trésor (1981), Quand faut y aller, faut y aller ! (1983), Attention les dégâts ! (1984), Les Superflics de Miami (1985) (mon film préféré du duo où le scénario est plutôt bon) et Petit papa baston (1994) (je vous conseille la scène de pendaison qui est jubilatoire) qui connaissent aussi un immense succès populaire, car beaucoup se reconnaissent des ces personnages un peu escrocs mais au grand c½ur. Les critiques n'aimeront jamais ces comédies qui ne sont pas prise de tête, mais qui représentent une chose qu'ils ne veulent pas voir trop gavés aux films d'auteurs la victoire des faibles face aux forts, en gros le peuple face aux pontes capitalistes comme deux de leurs films le montrent très bien : Maintenant on l'appelle Plata et Les Superflics de Miami.
 
Bud spencer, le "Superman italien"En duo ou en solitaire, Bud Spencer s'illustra pour l'essentiel dans ce type de films, où sa silhouette massive, son coup de poing massue, ses gifles de légende et son mépris impavide des inconvénients de la vie lui rallièrent l'assentiment et l'affection des amateurs du genre. Quelques timides incursions chez de grands stylistes, tels Mario Monicelli (Un héros de notre temps, 1953), Dario Argento (Quatre mouches de velours gris, 1971) ou Ermanno Olmi (En chantant derrière les paravents, 2003), ne changèrent pas grand chose à l'ethos du héros de Les Anges mangent aussi des fayots en 1973 (qui est une critique humoristique de la maffia) et Mon nom est bulldozer en 1978 (une critique déguisée de l'armée américaine à travers le football américain). Il aborde aussi le genre policier (Un Flic hors-la-loi en 1973, La Grande bagarre en 1975), ou prête son physique de gros dur au c½ur tendre pour d'autres productions plus familiales (On m'appelle Malabar en 1981, Banana Joe en 1982 (aux accents écologistes), Aladdin en 1986, la série télévisée Extra-large de 1990 à 1993). Durant cette période, sa passion pour les airs qui le conduit à créer sa propre entreprise de transport, Mistral Air, en 1984. Une société dont il se désengage depuis, mais qui est toujours en activité en tant que filiale de la Poste italienne.
 
Bud spencer, le "Superman italien"Aux élections régionales de 2005, Bud Spencer figure sur la liste de Francesco Storace, le candidat de Forza Italia, le parti de centre-droit de Silvio Berlusconi, un homme qu'il appréciait. Mais il n'est pas élu, puis ne désire plus faire de politique. En 2013, il soutient la candidature de sa fille Cristiana aux municipales de Rome. Elle représente Le Peuple de la liberté (qui allait ensuite être renommé Forza Italia). Depuis, il n'avait fait que de rares apparitions publiques, se consacrant à la rédaction de ses Mémoires, tout en étant vu à deux reprises dans le téléfilm Padre Speranza en 2005 et dans la série TV I delitti del cuoco en 2010. Il retrouve également ses premières amours aquatiques, puisqu'il décroche, en 2007, un diplôme d'entraîneur de natation et de water-polo. En 2010, Bud Spencer avait reçu un David di Donatello Award de la part de l'Académie du cinéma italien pour l'ensemble de sa carrière. Il a aussi écrit plusieurs textes de chansons pour d'autres interprètes, en étant crédité en tant que Carlo Pedersoli. En 2016, il a sorti un album, Futtetenne («Fous-t'en» en napolitain), composé de chansons en napolitain, en italien ou en français, dont J'aime Paris.
 
Bud spencer, le "Superman italien"Néanmoins, malgré sa grande popularité, l'acteur regrettait de ne pas être suffisamment considéré par un monde du cinéma qui voyait avant tout en lui un acteur de série B. «En Italie, Terence Hill et moi n'existons tout simplement pas, disait-il ces dernières années, malgré la grande popularité que nous avons également aujourd'hui auprès des enfants et des plus jeunes. Nous n'avons jamais reçu un seul prix, ni n'avons été invités aux festivals.» Il meurt le 27 juin 2016, à l'âge de 86 ans dans un hôpital de Rome, entouré de sa famille. Quoi qu'on en dise, Bud Spencer avait su trouver son public comme en témoigne la pluie d'hommages après sa disparition. Pour bien calmer les critiques à son encontre, le cercueil de l'acteur décédé est arrivé sous les applaudissements dans l'église de Rome le 30 juin 2016 où la cérémonie avait lieu. Son compagnon à l'image et grand ami dans la vie, Terrence Hill était présent. De nombreux admirateurs avaient fait le déplacement de toute l'Italie et notamment de sa ville natale, Naples.
 
Bud spencer, le "Superman italien"Dommage que les journaux télévisés ont parlé moins de deux minutes de sa mort et qu'aucun hommage ne lui a été rendu à la télévision ni même une diffusion de ses films en France. Il n'y pas de honte à rire devant ces films et d'avoir aimé Bud Spencer, après tout cet acteur montrait un portrait simple et humain dans lequel nous nous retrouvions tous.
 
Merci !
Tags : Cinéma
​ 6 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 05 juillet 2016 05:31

Judex, l'inspirateur des héros de pulps

Judex, l'inspirateur des héros de pulpsNous allons voir aujourd'hui Judex, un super héros français précurseur des héros de pulps comme The Shadow et The Spider. Judex rôdait dans les rues de Paris dans sa croisade contre la criminalité autour de 1914. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Judex a été créé par Louis Feuillade (1873-1925) et Arthur Bernède (1871-1937) pour des films composés d'épisodes à suivre diffusés à raison d'un par semaine. Cette série de films était réalisé par Louis Feuillade en collaboration avec l'écrivain Arthur Bernède, qui donna deux films en 1917 (Judex) et 1918 (La Nouvelle mission de Judex). Feuillade avoue s'être inspiré d'une célèbre affiche représentant Aristide Bruant, chansonnier vedette des cabarets de Montmartre, pour dessiner la silhouette de Judex, interprété par René Cresté. Le personnage fut également le héros de deux romans à suivre dans Le Petit Parisien (84 feuilletons sur 12 chapitres chacun), "Judex" (12/01/17-06/04/17) et "La Nouvelle mission de Judex" (11/01/18-04/04/18), repris en livres chez La Renaissance du Livre puis chez Tallandier. La publication en feuilletons était synchronisée avec la projection des films. Les scénarii des films étaient écrits par Bernède et Feuillade ensemble, et Bernède rédigeait seul l'adaptation romanesque au fur et à mesure du tournage de chaque film.
 
Les deux hommes dessinèrent le personnage d'un mystérieux justicier, vêtu d'un chapeau mou et d'un manteau sombre, Judex. Il apparaît et disparaît comme un fantôme, et semble avoir de légers pouvoirs hypnotiques légers. En effet, il est d' abord surnommé ... la mystérieuse ombre. Il est un maître du déguisement, et un excellent combattant. Il commande une organisation composée de gens du cirque et d'apaches (brigands) rachetées. Enfin, il vole en avion et a un repaire secret qui se trouve dans les passages souterrains sous un château en ruines équipé de gadgets perfectionné, où il interroge ses prisonniers à travers un écran de "télévision". Il a aussi capacité de faire apparaître à distance des messages écrits sur les murs, tout en n'hésitant pas à cumuler les fonctions de juge et bourreau.
 
Judex, l'inspirateur des héros de pulpsSes origines nous montre qu'après que son père a été tué par le crapuleux banquier Favraux, Jacques de Tremeuse a consacré sa vie à la lutte contre cette injustice comme le héros costumé Judex. Dans Judex en 1917, il affronte le banquier Favraux bien secondé dans ses projets criminels par Marie Verdier, alias Diana Monti (interprétée par la célèbre Musidora, qui avait fait une forte impression dans le rôle mémorable d'Irma Vep dans les Vampires), sa maîtresse, une femme maléfique qui affiche également les capacités athlétiques prodigieuses, est une maîtresse du déguisement. Il capture Favraux mais hésite entre l'emprisonner à vie et le faire mourir à cause de son amour pour Jacqueline, la fille du banquier. Tandis que dans le film La Nouvelle mission de Judex en 1918,  il doit lutter contre «La Râfle aux secrets» qui veut s'emparer des plans d'un turboréacteur. Les romans reprennent parfaitement ces histoires.
 
Judex a eu le droit à deux nouvelles adaptations au cinéma tout d'abord celle plus fidèle du neveu de Feuillade, Maurice Champreux en 1934 nommé Judex 34. La seconde adaptation de 1963 du cinéaste George Franju (qui a également dirigé en 1959 le classique horrifique Les Yeux sans visage), est assistée par le fils de Champreux, Jacques Champreux. Franju prit le magicien Channing Pollock pour faire Judex, et incorpora les propres tours de magie de Pollock, notamment l'implication de colombes et d'oiseaux dans le cadre du film, durant une scène de bal costumé très étrange où les clients portent des masques façonnés comme des têtes d'oiseaux. Le rôle de Jacqueline a été confiée à l'actrice Edith Scob (la fille défigurée du docteur fou dans Les Yeux sans visage), et celui de Diana à Francine Bergé, dans merveilleux justaucorps noir.
 
Judex, l'inspirateur des héros de pulpsEn 1940, Hurrah magazine fit sortir de nouvelles aventures de Judex qui étaient en réalité une traduction des aventures de The Shadow, qui semblait confirmer que ce dernier s'était inspiré de Judex. Comme tous les supers héros français, Judex a fait son grand retour dans les bandes dessinées de Shadowmen de Jean-Marc Lofficier and Randy Lofficier en 2 volumes (2003 et 2004) qui est une présentation excellente des super héros français, et Dans les bandes dessinées des mêmes auteurs, Tales of the Shadowmen dans les volumes 1 (2005), 2 (2006), 3 (2007), 7 (2010), et 8 (2011), où les grands héros de la littérature et de la bande dessinée française et européennes vivent de dangereuses aventures à Paris comme c'est le cas pour Judex.
 
Judex, l'inspirateur des héros de pulpsIl apparaît encore dans deux autres bande dessinées Jean-Marc Lofficier et Randy Lofficier : La Nuit du Nyctalope dans une courte histoire en 2012, et L'ombre de Judex en 2013 nous montre Judex qui croise la route du Monstre de Frankenstein, de Dracula et du Loup-garou de Paris, combat aux côtés du Nyctalope et du Sâr Dubnotal, ferraille dans les tranchées de la Première Guerre mondiale et sous la France de Vichy, et même dans le futur le plus lointain, tout en restant éternellement fidèle à son noble idéal de justice. Enfin en 2013, Black Coat Press a publié un nouveau scénario de Robert L. Robinson Jr., pour une nouvelle adaptation du personnage de Judex.
 
Judex est un héros qui a inspiré des héros de pulps américains tout en gardant sa place en France de super héros justicier qui mériterait enfin une adaptation plus moderne pour lui rendre pleinement honneur.
 
Merci !
Tags : Cinéma, Littérature, Bande Dessinée.
​ 8 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 01 septembre 2016 07:26

La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nous

Nous allons voir aujourd'hui la tétralogie des «Morts Vivants» de George Romero mettant en vedette le thème de l'apocalypse zombie et un commentaire sur la société moderne. Je m'excuse d'avance pour les spoilers. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nousGeorge Romero est fan des comics horrifique d'E.C. Comics qu'il dévore, et après avoir été diplômé en 1960 à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh, il fonde avec des amis en 1961 la société "Latent Image", qui produit sur la région des messages publicitaires, des films industriels et des programmes de télévision, puis en 1967 en s'associant à une autre société publicitaire il forma "Image Ten Productions", et cotise avec ses amis environ 10 000 $ pour produire ce qui est devenu l'un des films d'horreur américains les plus célèbres de tous les temps : La Nuit des morts-vivants (1968). John Romero s'est inspiré de Je suis une légende de Richard Matheson, mettant en scène «une masse informe revenue d'entre les morts et poussée par un besoin irrépressible de se nourrir de la chair et du sang des vivants». Il invente ainsi le zombie (un terme qu'il n'aime pas, il préfère le mot goule), un mort qui marche lentement, hostile à la vie humaine et qui se livre à un assaut général sur la civilisation s'inspirant des vampires du film Je suis une légende de Ubaldo Ragona et Sidney Salkow en 1964 avec Vincent Price.
 
La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nousLa Nuit des morts-vivants, a suscité la controverse parmi les critiques et le public. Filmé à Pittsburgh, c'est le premier grand film a être filmé dans cette ville avec un petit budget. Le film innove alors : prise de vue en noir et blanc avec un budget de 114000 $, la vision de Romero est combinée avec un script solide écrit par lui et le co-fondateur du projet John A. Russo (avec ce qui était alors considéré comme un excès de gore), doublé d'un côté réaliste puisque le son est pris sur le vif, le cadrage est serré, et la caméra portée à l'épaule. En prenant le huis clos, il peut amener une vision claustrophobe et paranoïaque, dans une épopée horrifique dont le héros principal est un Noir, se faisait l'écho des préoccupations politiques de son temps. Le fait que plupart des personnages sont interprétés par des amateurs, de simples habitants de Pittsburgh, amis ou clients de la maison de production (Duane Jones, Judith O'Dea, Keith Wayne, Judith Ridley, Kyra Schon, Karl Hardman et Marilyn Eastman) donne un ton encore plus réaliste au film. Le scénario nous met face à deux personnages Ben (un routier Afro-américain) et Barbara, qui n'ont pas de plan d'attaque pour combattre les morts vivants revigorés par un nuage de radiations et qui se sont réfugiés dans une maison où se trouve Harry et sa femme Helen Cooper qui se cachent dans leur cave, avec leur fille Karen, rejoints par un jeune couple Tom et Judy. Alors que les morts attaquent le conflit entre les personnages nourrit l'action. La lâcheté d'Harry, la mort de Judy et de Tom tandis que Barbara se réveille de son état catatonique, nous amène à un final où les morts vivants finissent par entrer et tuent Barbara, jusqu'au moment fatidique où la petite Karen devenue une morte vivante tue ses parents Harry et Helen pour les manger, Ben se réfugiant dans la cave est obligé de tuer Karen et ses parents. Seul survivant, il se fait tuer en passant la tête par la fenêtre par la troupe qui croit qu'il est un mort vivant. Ce film est surtout une critique de la société américaine puisqu'elle montre l'égoïsme vu que les héros au lieu de s'unir s'affrontent entre eux alors que les morts vivants sont unis vers leur seul but les manger, le racisme puisqu'Harry se méfient de Ben avec ses préjugés à un moment où l'assassinat de Martin Luther King est encore récemment dans les mémoires, et se permet de critiquer l'idéal familial américain qui n'était pas ou peu réaliste puisqu'à travers Karen il montre que la nouvelle génération dévore ses parents. Cela a permis au film de gagner beaucoup plus que ce qu'il a coûté avec 5 million de $, et il est devenu un classique de l'horreur au début des années 1970 qui a été intronisé au National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis en 1999. Il n'a pas eu un succès immédiat, il a fallu attendre environ un an avant qu'il soit redécouvert par les critiques étrangers, qui ne le virent pas seulement comme un autre film d'horreur, mais comme un film plein d'esprit qui réfléchissait sur la société. C'est ensuite que Romero a reçu beaucoup d'offres pour faire d'autres films d'horreur pour les grands studios. Il résista, car il ne voulait pas être contraint par les studios.
 
La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nousRomero décide de faire des films qui lui tiennent à c½ur comme There's Always Vanilla (1971), Season of the Witch (1972) (où il a rencontré sa future épouse Christine Forrest), La nuit des fous vivants (1973), et Martin (1977). Ces films en dehors du premier avaient sa signature notamment en traitant de questions sociale comme dans Season of the Witch, La nuit des fous vivants et Martin généralement liée à l'horreur. En dehors d'un succès d'estime, George Romero doit revenir au film de zombie avec Zombie en 1978. Désirant rester indépendant, il s'associe avec le producteur Richard P. Rubinstein au sein de la société Laurel Production, et il peut lancer son projet grâce à Dario Argento avec un budget d'un million et demi de dollars. Les prises de vue se sont faites à Monroeville, Pennsylvanie, dans un Mall pendant les heures de fin de soirée, Romero raconte ici l'histoire de quatre personnes (Fran une journaliste, Steve un pilote d'hélicoptère et son petit ami, et les policiers Peter et Roger) qui échappent à une épidémie de zombies provoqué par la police qui est intervenu dans un immeuble occupé essentiellement par des Afro-Américains et des Portoricains précaires qui ne voulaient pas brûler leurs morts, et se verrouillent à l'intérieur d'un centre commercial qu'ils pensent être le paradis avant que la solitude les rend victimes de leur propre égoïsme, ce qui amène Roger devenu moins prudent à être contaminé ce qui oblige Peter à le tuer, et enfin un gang de motards avide permet aux morts vivants de rentrer. Steve devenu un mort vivant permet aux autres de passer les barrages mis en place, ce qui oblige Fran à fuir en hélicoptère avec Peter avec le peu de carburant qu'il reste. Tourné sur un budget de 1,5 million de $, le film a gagné plus de 40 millions $ dans le monde entier et a été nommé l'un des meilleurs films cultes par le magazine Entertainment Weekly en 2003. Le film est également marqué comme la première ½uvre de Romero avec un brillant maquillage et les effets spéciaux de Tom Savini qui innove en matière en effets gore (des cervelles explosent, le sang gicle, les entrailles se déversent). George Romero utilise encore des acteurs qui débutent leur carrière (David Emge, Ken Foree, Scott Reiniger et Gaylen Ross) afin de s'identifier pleinement à eux. Ce film qui est l'image de l'apocalypse zombie se double d'une puissante comédie noire, qui critique la culture bourgeoise, le consumérisme puisque les zombies qui veulent entrer dans le Mall reproduisent leur vie passée tandis les héros vivent dans le monde protecteur de la société de consommation alors que Fran n'est pas satisfaite de cette vie, sans oublier le machisme puisque les hommes prennent les décisions sans Fran tout en finissant avec un énorme carnage où la vie protectrice du Mall tombe en éclat. Il existe trois montages du film : le nihiliste de Romero où tout le monde meurt à la fin, l'européen de Dario Argento avec une fin ouverte, qui est le meilleur montage et possède une meilleure musique et celui plus décalé, voire humoristique.
 
La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nousLe succès aidant, George Romero ne se précipite pas et s'occupe d'autres films comme Knightriders (1981), où il travaille avec Ed Harris dans un film où bande de motards adoptent des règles dignes de la chevalerie et du roi Arthur et s'opposent à la fin du film aux autorités pleines de préjugés à leur encontre, puis vient Creepshow (1982), où avec Stephen King il peut nous faire découvrir des histoires délicieusement effrayantes et rendre hommage à E.C. Comics. Il revient ensuite au film de zombie avec Le Jour des morts-vivants en 1985. Ici Romero centre le film sur le développement des personnages avec un casting un peu plus connu mais qui n'a pas encore le statut de star comme Lori Cardille, Terry Alexander, Joseph Pilato, Sherman Howard, et Greg Nicotero. Le film se penche sur le conflit entre des chercheurs voulant en finir avec la contamination des morts vivants et les militaires (le capitaine Henry Rhodes) voulant les éradiquer au milieu duquel les quelques humains (Sarah, le détective privé Miguel Salazar, l'opérateur radio William "Bill" McDermott, et le pilote d'hélicoptère John Volez) restent cachés dans un silo à missile datant de la guerre froide suite à l'invasion planétaire de morts-vivants. Un scientifique, le Dr Logan tente de reprogrammer un zombie appelé Bub pour ne pas manger de la chair humaine. Après que des soldats contaminés se dirigent vers la base, et que le capitaine Rhodes tue le Dr Logan, Sarah et Bill fuient sur une île déserte après que les militaires se font tuer et que Bub venge le Dr Logan en tirant sur le capitaine Rhodes et le laissant se faire déchirer par les morts vivants. C'est la conclusion ostensible à la trilogie des "Morts Vivants", qui a été brutalement ébranlé par des compressions budgétaires de dernière minute qui fit passer le budget de 7 millions $ à un peu de 3,5 millions $, et dont le tournage a eu lieu durant l'automne 1984 dans des endroits comme la Pennsylvanie et la Floride avec de nombreux problèmes liés aux effets spéciaux à cause du puits de mine utilisé qui était très humide, mais cela permet de donner au film un ton claustrophobe, sonore, progressif et incroyablement sanglant. Romero ne prend pas partie pour aucun des deux factions puisque que ce soit les militaires et les scientifiques, ils essayent tous les deux de trouver une solution pour s'en sortir, et à travers l'abri souterrain où les survivants se cachent il montre à nouveau un monde où au lieu de s'unir ils se déchirent entre eux ne pouvant faire face à l'inévitable face à des zombies qui reviennent aux gestes de leurs vies quotidiennes. Le ton antimilitariste du film est aussi visible avec la fin gore de ceux-ci comme une référence à la crise des euromissiles en 1983 qui a faillit emporter le monde dans la guerre et c'est aussi une critique de la politique migratoire de Ronald Reagan qui voulait stopper l'immigration mexicaine, en gros le zombie montre la peur des étrangers. Le film qui est un succès mondial puisqu'il fait 30 millions de $ dans le monde entier.
 
La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nousEn ayant fini avec cette trilogie, il s'essaye à deux nouveaux films, La part des ténèbres (1993), une autre adaptation de Stephen King, et Bruiser (2000), il s'occupe aussi de la publicité de Resident Evil 2 en 1998, où  Leon S. Kennedy et Claire Redfield luttent contre une horde de zombies dans le commissariat de Raccoon city, puis Capcom lui confie l'adaptation d'une version live de Resident Evil avant de lui retirer le projet alors que son scénario était excellent. Romero revient encore avec le film de morts vivants dans Le Territoire des morts-vivants en 2005 qui constituera la tétralogie des «Morts Vivants ». Ici, il explore le pouvoir politique et la révolution dans l'une des villes humaines restantes où on continue les divisions sociales entre les riches, les employés et les pauvres. Les zombies, qui désormais pensent et communiquent, s'organisent pour prendre d'assaut la ville. Kaufman, autoproclamé chef des vivants, engage un commando de mercenaires pour contrer les attaques de ces morts-vivants d'un genre nouveau, mais Cholo DeMora décide de menacer ce dernier et Kaufman envoie Riley le tuer. Riley change de camps, revient dans la ville et se sauve lors de l'attaque des zombies menées par Big Daddy qui le laisse partir avec les pauvres vers d'autres cieux. Le casting de star avec John Leguizamo, Simon Baker, et Asia Argento permet de donner un ton nouveau à ce film de zombie. Il choisit de montrer un film au rythme rapide n'hésitant pas à aller sur le gore et la violence, pour essayer de plaire aux fans du genre et aux non-initiés. Le scénario montrait l'actuel modèle sociopolitique corrompu impliquant les réactions de Romero envers George W. Bush et sa «guerre contre le terrorisme», où le réalisateur fournit des messages pertinents incitant à un changement politique radical. Le film a très bien marché et a reçu des critiques positives. Il fera ensuite deux autres film sur les morts vivants, Chronique des morts-vivants en 2008, où des étudiants décident de filmer une épidémie de zombies, et Le Vestige des morts-vivants en 2009, où sur une petite île du nord des États-Unis, quelques humains affrontent une invasion de morts-vivants, qui sont moins bons mais qui ont malgré tout relancé la série des «Morts Vivants».
 
La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nousGeorge Romero a été imité mais aucun des films s'inspirant de ses ½uvres n'arrivent à la cheville de son talent en dehors de la comédie horrifique de Edgar Wright, Shaun of the Dead en 2005 qui respecte son univers, il se permet même de critiquer lui-même le comics et la série Walking Dead. Il n'a pas pour autant abandonner l'univers des morts vivants puisqu'il participe au scénario du comics de Marvel commencé en 2014, Empire of The Dead, où l'on voit New York contaminé par la peste des morts vivants et Manhattan est mise en quarantaine, alors que ses habitants sont entre les morts vivant et les vampires en essayant de survivre. Le succès étant au rendez-vous, on a annoncé une adaptation du comics en série TV en 2015 sur AMC. Et il a sans doute trouvé un successeur dans le réalisateur sud coréen Yeon Sang-ho qui a travers ses films sortis en 2016 Seoul Station, préquelle animée du film Dernier Train pour Busan, qui nous montre qu'un incident parti d'une petite émeute s'est répandu dans le monde entier, qui est désormais dominé par les zombies, et Dernier Train pour Busan, où un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité. Dans la préquelle, Yeon Sang-ho montre la machine répressive de l'État contre la population à travers un état d'urgence qui empêche les survivants de fuir, le rejet des SDF méprisés, et une critique de la société coréenne où égoïsme, individualisme et souci de classe empêchent de voir l'autre et de l'aider, tandis que dans Dernier Train pour Busan, il critique à nouveau le gouvernement et le chacun pour soi que décline un monde où l'égo et l'argent sont plus important que les autres, dans un film où la rédemption existe et dont le sacrifice et la solidarité permettent de survivre à une horde d'infecté.
 
La tétralogie des «Morts Vivant» ou comment George Romero a dépeint un monstre si proche de nousEt finalement si le zombie du cinéma a si bien marché, c'est que Romero à travers ce personnage a su monter nos travers humains et notre peur de l'inconnu.
 
Merci !
Tags : Cinéma, comics
​ 9 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 08 septembre 2016 02:46

Rogue One : A Star Wars Story, un retour aux sources

Rogue One : A Star Wars Story, un retour aux sourcesstarwars.wikia.com, Première.fr, allociné.fr, RTL.fr, clubic.com et Europe1.fr nous ont permis de suivre l'avancement de Rogue One : A Star Wars Story, aussi connu simplement comme Rogue One, qui est sorti le mercredi 14 décembre 2016 en France (ce vendredi pour l'international), c'est le premier dans l'Anthology Series Star Wars, il a été réalisé par Gareth Edwards et produit par Lucasfilm dirigé par la présidente Kathleen Kennedy, parmi beaucoup d'autres. Le scénario est écrit par Chris Weitz et Tony Gilroy, et il est basé sur une histoire de John Knoll et Gary Whitta. La musique du film est composée par Michael Giacchino, marquant qu'elle est la première d'un film officiel du canon Star Wars à ne pas être faite par John Williams.
 
Le casting de Rogue One s'avère très intéressant car il met des acteurs de la génération montante et des acteurs confirmés comme Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn, Riz Ahmed, Donnie Yen, Jiang Wen, Forest Whitaker, Mads Mikkelsen, et Alan Tudyk. Genevieve O'Reilly reprend son rôle en tant que Mon Mothma, la chef de file de l'Alliance Rebelle; qu'elle avait dépeint dans Star Wars  Épisode III : La Revanche des Sith. Le film présente également le retour de Darth Vader. James Earl Jones prête à nouveau sa voix au grand méchant de la saga, qui est cette fois physiquement incarné Spencer Wilding, un acteur gallois de 44 ans méconnu du grand public. Ses faits d'armes se résument à des petits rôles dans Game of Thrones (un marcheur blanc) ou Dr Who.
 
Rogue One : A Star Wars Story, un retour aux sourcesLe film dont la production a commencé la production en août 2015, est situé entre La Revanche des Sith et Star Wars Épisode IV : Un nouvel espoir. Il est situé plus près de ce dernier film de et se concentre sur la formation de l'Alliance Rebelle et leurs efforts pour voler les plans de l'Étoile Noire, un événement qui a été référencé dans le texte d'ouverture de l'Épisode IV. Jyn Erso, interprétée par Felicity Jones, la fille de Galen Erso, l'ingénieur de la fameuse Étoile noire (le Danois Mads Mikkelsen), et un groupe d'autres personnages se regroupent pour voler les plans de l'Empire Galactique en retrouvant la trace de Galen, notamment le jeune officier rebelle Cassian Andor (le Mexicain Diego Luna) et le terroriste Saw Gerrera (Forest Whitaker).
 
Gareth Edwards a décrit le film comme un film plus centrée sur la guerre, dans un monde où les gens normaux doivent se réunir pour combattre l'Empire plutôt que de compter sur les Jedis ou la Force. C'est une histoire sombre, avec Jyn Erso qui a un passé mouvementé, faite prisonnière par la Rébellion et une chance d'être utile lui a été donnée. Et être utile pourrait atténuer sa peine. C'est une vraie survivante. Elle devient une espèce de Jeanne d'Arc dans l'histoire. Le film n'oublie pas l'humour avec un droïde de protocole cynique K-2SO qui essaye de se racheter. Des personnages se démarquent comme le jeune officier rebelle Cassian Andor (Diego Luna) qui fait part de sa grande expérience et de la réalité de ce que c'est que de faire ça tous les jours ; Chirrut Imwe (Donnie Yen) proche du mode de pensée et du style de combat Jedi, Baze Malbus (Jiang Wen), l'ami de ce dernier qui n'épouse pas sa philosophie, Saw Gerrera (Forest Whitaker), un vétéran usé qui dirige un groupe de rebelles extrémistes et Bodhi Rook (Riz Ahmed), chef de la flotte rebelle. Ici le méchant est Orson Krennic (Ben Mendelsohn), un ambitieux membre de l'Empire très intelligent et efficace qui cherche à détruire les rebelles. Le Grand Moff Tarkin fera aussi une apparition, à travers quelques images en motion capture de Peter Cushing mort en 1994.
 
Rogue One : A Star Wars Story, un retour aux sourcesGareth Edwards a choisi une option différente. Si par certains détails, comme l'absence présumée d'un générique déroulant, le film se démarquera des autres, le réalisateur a fait le choix d'embarquer le spectateur sur le terrain, au plus près des combats. Un parti-pris motivé par l'ambition de rendre les scènes plus réalistes. Certaines scènes du film sont directement inspirées d'événements historiques tels que la Guerre du Vietnam, de conflits armés qui se sont déroulés dans le Pacifique Sud. Certaines villes comme celles de Massada (forteresse dans le désert de Judée) ou de Paris durant l'occupation ont servi d'inspiration. Cette ambiance est censée rendre plus concrètes les scènes de combats pour un rendu plus réaliste, plus adulte et plus sombre également. Rogue One se présente résolument comme un épisode «à l'ancienne». Finis les vaisseaux rutilants et chromés à peine sorti de la machine à polir. Place aux costumes des années 70, oranges à souhait, aux chasseurs maculés de tâches d'huiles et à un aspect crasseux, sale et poussiéreux. Le costume de Darth Vader est une reproduction fidèle du costume du modèle de 77.
 
Diego Luna confirme ce choix audacieux. "Tout est vrai, il n'y a aucun fond vert !", assure l'acteur à l'envoyé spécial d'Europe 1 qui l'a rencontré. "Tout est construit", explique-t-il. Les équipes de production ont notamment élaboré une plage géante avec des plantes exotiques pour la planète Scarif. Un parti pris qui a séduit Diego Luna. "Pas besoin d'imaginer, les choses sont déjà là. Il suffit d'interagir", indique le comédien de 36 ans, notamment pour souligner la différence avec un tournage avec des plateaux uniquement en fond vert. "L'équipe m'a dit de les filmer moi-même". Gareth Edwards, le réalisateur, a quant à lui confié son souvenir de tournage le plus marquant à l'envoyé spécial d'Europe 1. Il s'agit d'une scène qu'il a filmé lui-même, à bord d'un vaisseau spatial placé sur des bras mécaniques. "Je voulais tourner des plans du point de vue du pilote. (...) J'avais une idée très précise de ce que je voulais, alors l'équipe m'a dit de les filmer moi-même", raconte le cinéaste.
 
Rogue One : A Star Wars Story, un retour aux sourcesEnfin, George Lucas s'est montré favorable au film après l'avoir vu en avant–première. "Il y a deux jours, nous avons montré Rogue One: A Star Wars Story a George", a ainsi déclaré Gareth Edwards lors d'une rencontre avec la presse internationale qui s'est tenue ce week-end à San Francisco. "J'ai pu lui parler hier. Je ne veux pas parler à sa place, mais je peux honnêtement dire que maintenant, je peux mourir heureux. Il a vraiment aimé le film, donc ça veut dire beaucoup. Je ne veux pas offenser quiconque ici, mais c'était la critique la plus importante à mes yeux. Vous êtes également importants, mais lui est une sorte de Dieu. Je vais emporter notre conversation dans ma tombe. C'était un vrai privilège. Son opinion compte énormément pour moi."
 
Finalement Rogue One : A Star Wars Story a été conçu dans une optique plus réaliste avec moins de magie et de Force, et plus de batailles, ce qui peut attirer un nouveau public pour la franchise. Les médias qui on vu le film sont des plus élogieux avec lui, il faut dire que la prise de risque de Disney a été payante.
 
Merci !
Tags : Cinéma, STAR WARS
​ 7 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 16 décembre 2016 03:18

La vie est belle : un film pleinement dans l'esprit de Noël

La vie est belle : un film pleinement dans l’esprit de NoëlNous allons voir aujourd'hui le film de Frank Capra La vie est belle de 1946, qui est devenu un classique du cinéma plus particulièrement aux États-Unis, car il est rediffusé à la période de Noël par les chaînes de télévision américaines.
 
L'histoire nous fait suivre, George Bailey qui après le décès de son père est contraint de reprendre l'entreprise familiale de prêts à la construction et d'abandonner ainsi ses grands rêves. Entrant alors en conflit avec Potter, l'homme le plus puissant de la ville, il ne cesse de se battre pour venir en aide aux déshérités. Un Noël, George est au bord du suicide quand l'ange Clarence apparaît, ce dernier lui montrera le bien que le pauvre héros déploie sur les gens qui l'entourent...
 
La vie est belle est le film le plus personnel et aussi le plus ambivalent des films de Frank Capra. Cette fable optimiste ne rencontrera pas un grand succès dans les salles mais deviendra culte à partir des années 1970. Tout commence en 1945, quand Liberty Films, la maison de production indépendante fondée par Frank Capra, William Wyler, George Stevens et Samuel Briskin obtient les droits d'adaptation du récit de Philipp Van Doren intitulé The Greatest Hit (Le plus grand don). La RKO finit par obtenir les droits de l'adaptation cinématographique et les scénaristes du studio font page blanche, car il est difficile pour eux de montrer une parabole courte qui montre un homme au bord du suicide et à qui l'on donne de voir comment serait devenu la ville sans lui. Quand la RKO fait appel à Capra, il sent que ce film est pour lui. Le récit de cet homme bon qui pense aux autres sans penser à lui, qui au bord du gouffre souhaite ne pas être né est stimulant pour le réalisateur. Son souhait exaucé par son ange gardien, lui montre un monde tel qu'il ne l'a pas connu. Cela paraissait une idée extraordinaire pour Frank Capra. Ce dernier se chargera de le réaliser et il appelle James Stewart pour faire George Bailey, le personnage principal du film. Jean Arthur fut choisie pour tenir le rôle de Mary Hatch, mais, celle-ci refusa le rôle, puis Capra envisagea ensuite Ginger Rogers qui refusa puis Olivia de Havilland, Martha Scott et Ann Dvorak. C'est finalement Donna Reed qui obtint le rôle.
 
La vie est belle : un film pleinement dans l’esprit de NoëlQuand James Stewart accepte le rôle, il est dans une période difficile. Après avoir vu les horreurs de la Seconde guerre mondiale (notamment durant la guerre du Pacifique), il pense mettre fin à sa carrière d'acteur et sa foi religieuse est ébranlée, il ne va plus à la messe. Lionel Barrymore, interprétant le méchant Henry Potter, le remit sur les rails en lui faisant comprendre qu'il pourrait se racheter en donnant de la joie dans ce film. Frank Capra put constater qu'il n'avait pas perdu son talent. Sur le plateau, l'atmosphère est sereine et joyeuse. L'équipe de tournage et les acteurs sont stimulés par l'enthousiasme de Capra qui arrive à trouver des solutions aux problèmes comme le fait de rendre plus vieux James Stewart ou la création d'une neige réaliste par l'expert effets spéciaux de la RKO, Russell Shearman, sans oublier ses accrochages avec John Wayne qui lui demandait d'enlever des acteurs du casting du fait qu'ils étaient communistes. Il alla plus loin encore en faisant construire intégralement la ville de Bedford Falls dans les studios de la RKO à Encino en Californie, ce qui en fait l'un des plus grands décors jamais construit pour un film américain avec 16 000 m2. Il comprenait 75 magasins et immeubles, une rue principale de 275 mètres, une usine et un quartier résidentiel.
 
La vie est belle : un film pleinement dans l’esprit de NoëlLa vie est belle sera un succès honnête, mais pas extraordinaire. Le film n'avait pas pu se saisir de l'esprit d'après-guerre. Les critiques et le public n'avaient pas compris la démarche de Capra. Il avait fait ce film pour ceux qui se sentent las, abattus et découragés. Un film pour les alcooliques, les drogués et les prostituées, pour ceux qui sont derrière les murs d'une prison ou des rideaux de fer. Un film pour leur dire qu'aucun homme n'est un raté. Ce n'est qu'avec les rediffusions toujours le 24 décembre à la télévision que le film trouva enfin les honneurs du public. Comme quoi, un film peut se bonifier avec les années.
 
Merci !
Tags : Cinéma, fêtes
​ 7 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 23 décembre 2016 03:25

Michèle Morgan : les plus beau yeux du cinéma français

Pendant trois jours je me suis retrouvé malade et je le suis encore, c'est pour cela que je n'ai pas pu mettre d'article. Aujourd'hui nous verrons un article en hommage à Michèle Morgan.
 
Michèle Morgan : les plus beau yeux du cinéma françaisNée le 29 février d'une année bissextile (1920), à Neuilly, Michèle Morgan voulait déjà devenir actrice à l'âge 10 ans. Son rêve s'est réalisé au-delà de toute espérance. Michèle Morgan avait fait ses classes au Cours Simon, et déjà remarquée. Obtenant ses premiers grands rôles dans deux films de Marc Allégret, Gribouille (1937) et Orage (1938), elle devient la star du cinéma français en 1938, alors qu'elle avait tout juste 18 ans, après que Gabin lui ait dit : "T'as de beaux yeux, tu sais", Michèle Morgan est restée pendant plus de vingt ans l'actrice préférée du public grâce à son talent, sa beauté et sa sympathie.
 
Michèle Morgan : les plus beau yeux du cinéma françaisElle a quitté l'Europe pendant la seconde guerre mondiale et s'est invitée à Hollywood. En Californie, elle a tourné avec les plus grandes stars du cinéma mondial, dont Charlie Chaplin et Humphrey Bogart. Mais sa carrière ne décolle pas. En 1946, à son retour en France, Michèle Morgan (Simone Roussel de son vrai nom) remporte le prix d'interprétation féminine du premier festival de Cannes, pour La symphonie pastorale de Jean Delannoy.
 
Ses amours avec Jean Gabin, Henri Vidal (mort d'une overdose en 1959), Gérard Oury avec qui elle vivra jusqu'à sa mort en 2006, ses amitiés pour Jean Marais, Bourvil, Louis de Funès, ses tournages avec Carné, Delannoy, Hossein, ont popularisé davantage encore son image de femme exceptionnelle, admirable. Alors au sommet de sa gloire, elle incarne la femme française distinguée, le contraire d'une scandaleuse, dans laquelle un large public féminin se retrouvait.
 
Michèle Morgan : les plus beau yeux du cinéma françaisElle s'illustre ensuite dans Maria Chapdelaine (1950), de Marc Allégret; Joséphine de Beauharnais dans Napoléon (1954), de Sacha Guitry; Marie-Antoinette dans Marie-Antoinette, reine de France (1955), de Jean Delannoy. Puis, elle brille aussi dans «Les Grandes Man½uvres» (1955). Dans la décennie 1960, Michèle Morgan connaît encore de beaux rôles, notamment sous la caméra de Claude Chabrol dans Landru (1962) ou encore dans Le crime ne paie pas (1962) de Gérard Oury. À la fin de sa carrière, deux films, «Benjamin ou les mémoires d'un puceau» (1967), de Michel Deville, et «Le Chat et la Souris» (1975), de Claude Lelouch, lui avaient permis de se délivrer de l'image d'Épinal dans laquelle elle s'était enfermée.
 
Michèle Morgan : les plus beau yeux du cinéma françaisS'éloignant des plateaux, Michèle Morgan s'est mise à la peinture, la haute couture, la poésie. La peinture l'intéressait davantage que sa carrière cinématographique. Sur celle-ci, elle avait cessé depuis longtemps de se raconter des histoires. Entre 1977 et 1993, elle se met au théâtre, où elle connaît quelques succès comme Le Tout pour le tout, Chéri, Une femme sans histoire et Les Monstres sacrés avec Jean Marais. En 1992, elle reçoit un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Elle aura été élue dix fois par le public "actrice française la plus populaire". Elle est morte à l'âge de 96 ans le mardi 20 décembre à Meudon, laissant le cinéma français inconsolable.
 
Merci !
Tags : Cinéma
​ 8 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 27 décembre 2016 07:28

Carrie Fisher : une actrice aux multiples facettes

Carrie Fisher : une actrice aux multiples facettesNous allons rendre hommage aujourd'hui à Carrie Fisher qui était née à Beverly Hills le 21 octobre 1956 de l'union entre Debbie Reynolds, star de l'âge d'or hollywoodien et notamment de la comédie musicale "Chantons sous la pluie", et Eddie Fisher, chanteur et vedette de télévision. Son père quittera sa mère pour Elizabeth Taylor. La jeune Carrie a fait ses premiers pas au théâtre avec sa mère, avant un premier rôle sur grand écran au côté de Warren Beatty dans Shampoo, en 1975.
 
Elle a été propulsée sur le devant de la scène avec son rôle de la princesse rebelle Leia dans la trilogie originale «Star Wars», devenue rapidement un phénomène culturel entre 1977 et 1983. Carrie Fisher n'avait que 19 ans quand elle a incarné la princesse de la rébellion contre l'Empire aux côtés de Harrison Ford (Han Solo) et Mark Hamill (Luke Skywalker). Les spectateurs ont découvert la princesse Leia et ses légendaires cheveux tressés en macarons dans «La Guerre des étoiles» en 1977, rebaptisé depuis «Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir». Dans  The Princess Diarist, elle révèle avoir eu une liaison de 3 mois avec son compagnon légendaire à l'écran, Harrison Ford, âgé de 33 ans, pendant le tournage de Star Wars.
 
Carrie Fisher : une actrice aux multiples facettesElle interprétera le personnage devenu culte à nouveau dans L'Empire contre-attaque (1980), où elle vit une histoire d'amour avec le contrebandier Han Solo (Harrison Ford), puis Le Retour du Jedi (1983), où elle portait le fameux bikini qui l'a transformé en sex symbol et qu'elle a toujours détesté. Quand la saga fini, Carrie Fisher a laissé l'image d'une princesse forte, stratège et meneuse d'homme qui sera un modèle pour beaucoup de filles et de femmes, même pour des hommes.
 
Même si carrière n'a pas décollé, Carrie Fisher aura pourtant tourné au total 57 films et séries télévisées dont bon nombre ne passeront pas à la postérité, même s'il faut souligner ses prestations déjantées dans les Blues Brothers en 1980, plus calme dans Hannah et ses s½urs de Woody Allen (en 1986), dans Quand Harry rencontre Sally (en 1989) ou encore dans Les Banlieusards de Joe Dante (1989), où elle était parvenue à s'imposer face à Tom Hanks en improvisant une grande partie de ses répliques. Elle fait aussi plusieurs caméos, dans Austin Powers (1997), Scream 3 (2000), Jay et Bob contre-attaque (2001), ou encore Charlie's Angels 2 (2003).
 
Carrie Fisher : une actrice aux multiples facettesCarrie Fisher - promue de princesse au rang de général, commandant en chef de la rébellion - était réapparue en décembre 2015 aux côtés de Han Solo et de Luke Skywalker dans le dernier volet en date de "Star Wars, épisode VII : Le réveil de la Force". On la voit très furtivement à la fin de "Rogue One", un nouveau dérivé de la saga originelle qui caracole en tête du box-office depuis sa sortie mi-décembre, dépassant la barre des 300 millions de dollars de recettes après deux semaines à l'affiche.
 
Dans différentes interviews ces dernières années, elle admettait avoir été diagnostiquée bipolaire et avoir souffert d'une addiction aux médicaments et à la cocaïne. Elle avait par ailleurs admis en avoir utilisé lors du tournage de «l'Empire contre-attaque», sorti en 1980. Auteure à succès, elle a chroniqué ses démons et sa lutte avec la drogue et l'alcool dans «Wishful Drinking». Elle avait failli mourir d'une overdose en 1985. Son nouvel ouvrage, «The Princess Diarist», vient de sortir.
 
Carrie Fisher : une actrice aux multiples facettesDans la vraie vie, son humour aussi était dévastateur. Carrie Fisher était également considérée comme l'une des meilleures script doctor [consultant scénariste] d'Hollywood et était régulièrement appelée à la rescousse pour peaufiner des scénarios de films, dont Hook, Lethal Weapon 3, Sister Act, Outbreak etc. Elle avait également réécrit quelques lignes de Star Wars V : L'empire contre-attaque.
 
L'actrice, décédée mardi à l'âge de 60 ans des suites d'une crise cardiaque. On la verra de nouveau dans le 8e épisode de Star Wars, dont le tournage est terminé et la sortie, prévue en 2017. Ici la générale Organa, tout de même chef de la résistance et donc pilier de la lutte contre l'Empire, devrait donc prendre de l'ampleur, avec potentiellement plus de présence à l'écran.
 
Merci !
Tags : Cinéma, STAR WARS
​ 6 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 29 décembre 2016 09:12

Ava Gardner, la femme fatale d'Hollywood

Ava Gardner, la femme fatale d'Hollywood Nous allons voir aujourd'hui Ava Gardner qui est une actrice de cinéma américaine (Smithfield, Caroline du Nord, 1922-Londres 1990).
 
Dernière-née d'une famille de fermiers de Caroline-du-Nord, Ava Lavina Gardner après avoir suivi des études de dactylo, débarque à Los Angeles en 1941, flanquée de sa s½ur aînée. Elle a dix-sept ans, la beauté du diable, un accent du Sud à couper au couteau, des manières de garçon de ferme, aucun don évident pour la comédie. La MGM la remarque pour un test à l'écran l'envoie à Hollywood dans un groupe de jeunes femmes ayant un potentiel pour faire une carrière cinématographique.
 
Ava Gardner, la femme fatale d'Hollywood Au début, sa carrière patine puisqu'elle n'est qu'une figurante mais les hommes tombent, foudroyés : Mickey Rooney en 1942 (divorcée 1943), Artie Shaw en 1945 (divorcée 1947), Howard Hughes et tant d'autres... Avec Les Tueurs (1946), adapté d'une nouvelle d'Hemingway, où la MGM la prête à Universal, elle donne la réplique à Burt Lancaster, et émerge un personnage de vamp, de scandaleuse, une femme libre et dangereuse. À partir de là, Ava Gardner régnera, impériale et sans rivale, pendant plus de trente ans. Anticonformiste et insolente, cette brune détrônera toutes les blondes.
 
Mariée à Frank Sinatra, l'homme de sa vie, en 1951 (elle divorcera en 1957), son talent est alors à son plein potentiel et elle est dirigée par des réalisateurs exceptionnels, comme avec Albert Lewin dans Pandora (1951), Henry King dans Les Neiges du Kilimandjaro (1952), John Ford à Mogambo (1953), pour lequel elle aura un Academy Award et une nomination aux oscars, Joseph L. Mankiewicz dans La Comtesse aux pieds nus (1954), George Cukor dans La Croisée des destins (1954), Nicholas Ray dans les 55 jours de Pékin (1963) et John Huston dans La Nuit de l'iguane (1964).
 
Ava Gardner, la femme fatale d'Hollywood Elle déménagé en Espagne en 1955 où elle a pour amants Luis Miguel Donringuin et Porfirio Rubirosa, puis à la fin des années 1960, Ava Gardner s'installe définitivement à Londres suite à des problèmes fiscaux, puis elle continue pour travailler dans des longs métrages comme La Bible (1966), Mayerling (1968), le western Juge et Hors-la-loi (1972) ou encore le film-catastrophe Tremblement de terre (1974), et aussi à la télévision entre 1985 et 1986, poussée par des besoins financiers, puis elle se raréfie et sombre dans l'alcool, avant de tomber malade en 1986 jusqu'à sa mort d'une pneumonie à l'âge de 67 ans en 1990.
 
Merci ! 
Tags : Cinéma
​ 8 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.65.228) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 22 mars 2017 05:08

  • Précédent
  • 1 ...
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • ... 29
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile