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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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30 articles taggés Histoire de la Chine

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La bataille de la falaise rouge

Je vais vous parler aujourd'hui de la bataille la plus célèbre de l'histoire de Chine, la "bataille de la falaise rouge". Cette bataille montre que la force ne permet pas de gagner un combat, pour cela il faut une bonne stratégie. J'espère que l'image vous plaira, elle provient du film de John Woo datant de 2008 et nommé les "Trois Royaumes". Vous pouvez la prendre si vous voulez.

Au début du troisième siècle, la dynastie des Han, régnant sur la Chine depuis 4 siècles, était en pleine période de troubles. En place depuis 189, l'empereur Xian perdit toute autorité et abandonna le contrôle de vastes régions au profit de multiples seigneurs de guerre. Parmi ces derniers, Cao Cao imposa son autorité, dès 207, sur tout le nord de la Chine. Il ne manqua pas non plus d'assurer sa frontière nord en menant campagne contre les nomades Wuhuan durant l'hiver 207.
Fort de ses succès, Cao Cao fut nommé, en 208, chancelier impérial Han, devenant ainsi le personnage le plus puissant de Chine après l'empereur (au pouvoir désormais très théorique).
Pour unifier la Chine, Cao Cao, Premier ministre des Han, menait des guerres incessantes - et souvent victorieuses - contre ses rivaux. Un obstacle se dressa alors sur la route du brillant général, le fleuve Yangtze, clé de l'invasion des territoires méridionaux. Cao Cao décida de porter son premier coup contre la base navale de Jiangling, arsenal dont la possession lui assurerait le contrôle des eaux. Deux seigneurs de guerre rivaux contrôlaient les rives du Yangtze, Liu Biao à l'ouest et Sun Quan à l'est. Au cours des années 207 et 208, tout en surveillant les dispositifs militaires du Sud, il attaque Liu Bei. De défaite en défaite, celui-ci est contraint de battre en retraite, et il se réfugie avec son armée à Xiakou après l'échec d'un complot contre Cao Cao. Zhuge Liang, conseiller de Liu Bei, parvient à convaincre Zhou Yu, général suprême du Sud, de s'allier avec eux pour mieux résister à Cao Cao. Sun Quan donne son accord à cette alliance. Les stratèges du Sud et de Liu Bei usent de stratégies admirables pour contrer les forces de Cao Cao.
Les premières manoeuvres de Cao Cao furent couronnées de succès, ses adversaires se montrant pour le moins divisés.
Liu Biao décéda quelques semaines plus tard et son jeune fils, Liu Cong, capitula rapidement. Cao Cao s'empara ainsi d'une flotte majeure et de la base navale de Jiangling.
Le général Zhou Yu parvient à faire exécuter Cai Mao par Cao Cao, qui le prend pour un traître. Ainsi, le dirigeant du Nord s'était défait d'un de ses généraux les plus compétents pour les combats navals. Le second génie militaire de l'ère des Trois Royaumes, Pang Tong, au service de Liu Bei, convainc Cao Cao d'enchaîner ses bateaux afin qu'ils soient plus stables.
Liu Bei prit la fuite vers le sud, accompagné des débris des forces vaincues. Ces dernières furent rejointes et écrasées lors de la bataille de Changban (près de l'actuelle ville de Dangyang en Hubei). Cependant, Liu Bei parvint encore une fois à fuir et rejoignit Xiakou, où il rencontra l'émissaire de Sun Quan. Dans le même temps, il envoya Zhuge Liang, son principal conseiller, à Chaisang pour négocier la formation d'une alliance contre Cao Cao avec l'état de Wu.

Ces ruses allaient provoquer sa défaite à la bataille de Chi Bi, la célèbre "bataille de la Falaise rouge", bataille décisive des guerres des Trois Royaumes, qui opposa, au cours de l'hiver 208, les armées alliées de Sun Quan et Liu Bei, sous le commandement de Zhou Yu, à celles, bien supérieures en nombre, de Cao Cao.
De son côté, Cao Cao envoya à Sun Quan une lettre dans laquelle il se vantait d'être à la tête d'une force de 800.000 hommes et exigeait une capitulation immédiate. De nombreux conseillers de Sun Quan prônèrent la reddition mais ce dernier fut sensible aux arguments de Liu Bei et du commandant en chef de Wu, Zhou Yu. Sun Quan accepta dès lors l'alliance contre les armées du nord.
Même si Cao Cao affirma disposer de 800.000 hommes, ses effectifs réels semblèrent se chiffrer à environ 220.000 hommes, dont 70.000 soldats fraîchement incorporés et de valeur incertaine.
Les forces alliées de Sun et Liu naviguèrent jusqu'à la Falaise Rouge, dont la localisation est aujourd'hui controversée, et y heurtèrent l'avant-garde de cavaliers de Cao Cao. Au cours de l'escarmouche qui suivit, les forces de Cao Cao, minées par les maladies et épuisées par les marches forcées effectuées depuis le début de la campagne, furent contraintes au repli.
Cao Cao retraita au nord du Yangtze tandis que les alliés se positionnèrent sur la rive sud.

Sun Quan envoie 30 000 soldats se joindre aux troupes de Liu Bei pour brûler les bateaux de Cao Cao, comme le lui avait suggéré le général suprême. Huang Gai, vaillant guerrier du Sud, fait croire à l'ennemi qu'il souhaitait se rendre. Zhuge Liang invoque les vents du Sud-Est, et lorsque l'unité de Huang Gai met le feu aux navires du Nord par surprise, l'incendie se propage à toute la flotte de Cao Cao, les navires étant attachés et le vent alimentant les flammes. Les troupes alliées de Liu Bei et Sun Quan avaient enfin vaincu Cao Cao, malgré la faiblesse de leurs moyens. Voyant que le feu ardent des bateaux de Cao Cao avait fait rougir la falaise, on l'appela Chi bi (Falaise rouge). Durant cette bataille, les troupes de Zhou Yu, dont la stratégie audacieuse avait permis de remporter la victoire, tuent plusieurs milliers de soldats de l'armée de Cao Cao. La bataille de la Falaise rouge fut la plus écrasante défaite de Cao Cao, qui fut stoppé dans son élan de conquête.
Après la bataille navale, estimant la situation sans espoir, Cao Cao ordonna la retraite et détruisit le reste de sa flotte.
Son armée battit en retraite sur la route de Huarong, au travers des marais situés au nord du Lac Dongting. Les fortes pluies rendirent la route si traitresse que de nombreux soldats se noyèrent dans la boue.
Les alliés, dirigés par Liu Bei, entamèrent la poursuite de l'armée vaincue et ce jusqu'à Nan. Les forces restantes de Cao Cao en furent décimées.
La contre-attaque alliée faillit annihiler Cao Cao et ses forces mais la traversée du Yangtze sema le chaos parmi les poursuivants. Par ailleurs, la vaillance de l'arrière-garde de Cao Cao empêcha un tel dénouement.
Les frontières du territoire sous le contrôle de Cao Cao reculèrent d'environ 160 kilomètres.

La bataille de la Falaise rouge est un exemple réussi de retournement stratégique majeur : comment l'emporter sur un adversaire plus fort, c'est-à-dire dans un rapport de force disproportionné ? Car la bataille de la Falaise rouge raconte comment les armées de Wu, soient 50 à 60 000 hommes environ, ont pu venir à bout d'une armée estimée entre 200 et 500 000 hommes.
Plus étonnant encore, les grands vainqueurs de cette bataille de la Falaise rouge sont ceux qui y ont pris militairement le moins de risque : Liu Bei et Zhuge Liang. La stratégie parfaitement réussie de Zhuge Liang consiste comme dit un proverbe chinois "à tuer avec un couteau emprunté", jie dao sha ren, c'est-à-dire à agir et à faire porter le risque d'une entreprise par un autre. L'une des conséquences majeures de cette bataille, la plus surprenante, n'est pas qu'elle ait consolidé le royaume de Wu, mais c'est qu'en stoppant l'expansion de Cao Cao, elle ait immédiatement rendu possible l'installation de Liu Bei dans le sud-ouest de la Chine (actuel Sichuan, capitale : Chengdu) pour y fonder en toute sécurité, dans la décennie qui suit, le royaume de Shu. Les historiens considèrent que 12 ans plus tard, soit en 220 ap. J.-C., commence la période des Trois Royaumes proprement dite.
Quelques années plus tard, le royaume du Shu ne disposa plus de dirigeant valable. Le royaume du Wu ne trouva aucun successeur convenable à Sun Quan. Les successeurs de Cao Cao qui régnaient sur le royaume Wei furent destitués par les Sima, d'anciens militaires au service de Cao Cao..
L'armée de Wei (Nord) s'empara du royaume Shu aux environs de l'an 265. La période des Trois Royaumes prit fin cette même année avec la fondation de la dynastie Jin par Sima Yan. Les Wu furent conquis en 280.

J'espère vous avoir fait découvrir cet événement.
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#Posté le samedi 24 juillet 2010 04:22

Cao Cao, le poète stratège

Cao Cao, le poète stratègeJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Cao Cao, un stratège de génie qui eu malheureusement une image négative dans la littérature chinoise. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Cao Cao [Ts'ao Ts'ao] (155-220) est un poète et homme de guerre chinois.
 
«En temps normal vous seriez un malfaiteur, en temps de crise, un héros.» C'est en ces termes que le jeune Cao Cao s'entendit prédire son avenir de la bouche d'un célèbre caractérologue. Petit-fils par adoption d'un eunuque de la cour, il entra tôt dans la carrière, mais l'ascension de Dong Zhuo marqua pour lui le début d'une fulgurante aventure. Avec d'autres rebelles, il prit les armes contre le tyran, dont la prompte disparition (191) laissa le champ libre aux rivalités des coalisés. Dès lors, et pendant trente ans, Cao Cao ne cesse plus de guerroyer. Il s'assure d'abord une solide base d'opérations à l'ouest de l'actuelle province du Shandong, puis, éliminant peu à peu ses adversaires, des plus petits aux plus puissants, il finit par écraser son ennemi le plus dangereux, Yuan Shao. Cependant, la défaite de Chibi, en 208, met un terme à ses progrès et consacre pour plusieurs décennies la division de la Chine en trois royaumes. Cao Cao domine, au nord, le plus étendu des trois, qui deviendra après sa mort l'empire des Wei, tandis que les États de Wu et de Shu se partagent le Sud. Le maître de la Chine du Nord occupe ses dernières années à consolider son pouvoir. Il soumet au nord-est les Barbares Wuwan et multiplie au sud, contre ses deux derniers rivaux, des campagnes infructueuses.
 
Cao Cao, le poète stratègeLes victoires de Cao Cao s'expliquent d'abord par la puissance de ses armes. Après avoir battu et disloqué une immense armée de paysans révoltés, les Turbans jaunes, il sut enrôler une partie des vaincus sous sa bannière. À l'imitation des Han antérieurs, il créa des colonies militaires qui assurèrent l'approvisionnement régulier de ses troupes. Il fut lui-même un général hors pair, auteur d'un commentaire du fameux traité d'art militaire de Sun Zi, et inventeur infatigable de ruses de guerre qui ont fait les délices des historiens. Stratège mais aussi politicien, Cao Cao eut l'audace et l'habileté de mettre la main, dès 196, sur le dernier empereur des Han, dont il se fit le Premier ministre. Il se rend maître de tout le nord de la Chine en l'an 207 jusqu'à alors écartelés entre lui et d'autres seigneurs de guerre, ainsi il établit les fondations du royaume de Wei dont il recevra à titre posthume le nom d'empereur Wu (Wèi Wǔdì). Ce fait d'armes lui valut d'être nommé Chancelier impérial Han, titre conférant pouvoirs exécutif et militaire absolus.
 
Cao Cao, le poète stratègeEn 208, après avoir remporté plusieurs victoires contre Liu Bei, Cao Cao lève une armée composée de 200 à 800 000 soldats (selon les sources), dont beaucoup de soldats néophytes, soutenue par une flotte de 2 000 bateaux. Il s'agit d'attaquer le Wu pour faciliter l'unification de la Chine. C'est le combat de David contre Goliath : devant l'imposante armée de 800 000 hommes avancée par Cao Cao (dont le quart par le fleuve, grâce à des généraux qui font défection), les troupes de Liu Bei et de Sun Quan ne totalisent que le dixième de ce chiffre. Elles se réfugient dans une forteresse au bord du Fleuve Bleu. Or c'est sans compter sur l'astuce des alliés, et des ressources de l'ingénieux Zhuge Liang, dont on cite encore volontiers la prouesse d'avoir dérobé à l'ennemi un million de flèches, en le leurrant avec de faibles esquifs de paille. D'ailleurs pour battre Cao Cao, les alliés vont utiliser une tactique digne du cheval de Troie. Le commandant de division de la flotte de Sun Quan, Huang Gai propose une attaque suicidaire et la met en pratique, feignant de se rendre et une fois près de la flotte ennemie, l'embrase au moyen de navires incendiaires poussés par le vent du sud. Incapable de se détacher, la flotte brûle ainsi que beaucoup de soldats et de chevaux. La falaise devient rouge avec ce feu ardent et depuis on l'appelle "Chibi" la falaise rouge. Cao Cao n'a pas d'autre choix que de remonter vers le Nord par la route, mais les marais du Lac Dongting sont meurtriers pour ces soldats dont beaucoup se noient. Les troupes commandées par Zhou Yu et Liu Bei les poursuivent et déciment les troupes de Cao Cao qui se retire vers le Nord. L'arrière garde commandée par Cao Ren résiste aux attaques des alliés et sauve les restes de l'armée de Cao Cao.
 
Cao Cao, le poète stratègeMalgré cette semi défaite, en 213, il gagne le nom de "Duc de Wei" et se voit accorder dix villes dans son domaine, qui est appelé "Wei". En 216, Cao Cao prend le titre de "Roi de Wei". Le sud de la Chine est encore divisé en deux territoires dirigés par deux seigneurs de guerre (les futurs royaumes de Shu et royaume de Wu).
 
On assiste ensuite à un retournement d'alliance où Sun Quan se détourne de Liu Bei et rejoint Cao Cao à la bataille de Fancheng en 219. La cité de Fancheng (actuellement Xiangfan) est assiégée par Guan Yu, commandant les forces de Liu Bei. En août, les inondations de la rivière Han ont permis à Guan Yu d'écraser les forces commandées par Yu Jing, général de droite et Pang De qui perdent quarante mille tués et dont trente mille soldats se rendent. Les forces favorables à Cao Cao restent sur la défensive.
 
Le général Cao Cao meurt vers le 15 mars 220 et son fils Cao Pi lui succède. Il dépose le dernier empereur Han quelques mois plus tard et se proclame empereur de la dynastie Cao Wei.
 
Personnage du roman historique du XIVe siècle Sanguo zhi yanyi, il ouvrit à la poésie chinoise la voie de l'inspiration personnelle et fut un poète créateur d'un lyrisme où s'entremêlent désir de gloire et amour de la nature. Surnommé le "Héros du chaos", il est l'auteur de nombreux livres portants sur la stratégie et la tactique militaire. En tant que poète, il est avec ses fils Cao Pi et Cao Zhi la figure de proue du style dit jian'an (du nom de l'ère jian'an).
 
À l'instar du Cardinal de Richelieu dans Les Trois Mousquetaires, le roman de Luo Guanzhong l'Histoire des Trois Royaumes, ainsi que le théâtre et l'opéra chinois contribuèrent à faire de Cao Cao dans la tradition populaire l'archétype du ministre félon et machiavélique.
 
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#Posté le jeudi 29 décembre 2011 04:20

L'impératrice douairère Cixi

L'impératrice douairère CixiJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Cixi, l'impératrice qui gouverna le pays de 1861 à 1908 et qui ne su s'adapter à la modernisation du monde au XIXe siècle. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Cixi ou Ts'eu-hi est une impératrice douairière de Chine (Pékin 1835-Pékin 1908), d'origine mandchoue et noble, qui fut introduite à la cour des Qing en 1851, à l'âge de seize ans, au titre de concubine impériale.

Elle fut la concubine mandchoue de l'empereur Xianfeng (1851-1861), dont elle eut un fils (1856), qui, par suite de la stérilité de l'impératrice Ci'an, fut proclamé héritier du trône sous le nom de Tongzhi (1862-1874), ce qui éleva son rang. À la mort de l'empereur, elle s'entendit avec l'impératrice pour faire arrêter les régents, puis elle se réserva le premier rôle, car Tongzhi, devenu majeur (1873), lui abandonna la direction du gouvernement. Mais dès 1875, à l'âge de dix-neuf ans, il mourut de la petite vérole. Durant cette période, elle est confrontée aux rébellions qui secouent les campagnes chinoises, et notamment celle des Taiping (1851-1864), sans doute la révolte la plus sérieuse qu'elle eu à subir, menée dans la province de Nankin par le «Roi Céleste», qui dure quinze ans. Cette tentative de renversement de la dynastie Qing est finalement matée dans le sang grâce au soutien apporté par les Anglais et les Américains à l'armée impériale.

L'impératrice douairère CixiL'impératrice douairière, tout au long de sa vie, se signala par son intransigeance, son goût des machinations politiques et s'appuya sur les éléments les plus conservateurs du gouvernement : à la mort de Tongzhi (1875), elle fit proclamer avec l'accord du Grand Conseil un de ses neveux, un enfant de trois ans, Guangxu qui appartenait à la même génération que Tongzhi, au nom de qui elle exerça la régence après le décès de l'insignifiante impératrice Ci'an, qu'elle fit peut-être empoisonner (1881). Elle prit d'abord pour ministre le prince Gong (1861-1884), ensuite en 1889, elle se retira au Palais d'Été en espérant que sa nièce, femme du jeune empereur, se ferait obéir ce dernier, puis accorda sa confiance à Li Hongzhang, pour rappeler quelque temps plus tard Gong (1894-1898). Elle s'associa à la politique de modernisation, mais l'arrêta devant la résistance des traditionalistes.

L'impératrice douairère CixiÉcartée par Guangxu qui s'entoure de réformateurs influencés par l'action de l'empereur japonais Meiji et les idées occidentales, qui la fit arrêter (juin 1898), elle mit rapidement fin aux «Cent Jours», grâce à l'appui des dignitaires conservateurs écartés et à la trahison du chef de l'armée, Yuan Shikai (septembre 1898); Guangxu fut séquestré sur un îlot du petit lac du parc impérial et ses conseillers furent exécutés. Un fils du prince Duan, époux de la fille du second frère de Cixi, fut déclaré héritier de Tongzhi. Mais ce complot échoua par suite des protestations des provinces et des représentants des puissances. Cixi assuma la régence une nouvelle fois (1898-1908) à la place de Guangxu déclaré incapable de gouverner. Cixi rapporta toutes les réformes et, pour affermir son autorité, favorisa et donna sa confiance aux sociétés secrètes anti-étrangers dont elle accomplissait les rites, qui, comme celle des Boxeurs, soulevèrent l'opinion contre les Occidentaux (guerre des Boxeurs). Elle provoqua le soulèvement xénophobe de 1900 et finit par déclarer la guerre aux puissances le 21 juin 1900. Le siège des légations commença. Le 14 août, jour précédant l'entrée victorieuse des alliés à Pékin, elle s'enfuit déguisée en paysanne, puis accepta un traité des plus humiliants pour la Chine, qui prévoit le paiement de réparations pendant quarante ans.

Après la victoire des Européens et le traité de Pékin (1901), mais aussi après les victoires japonaises contre la Russie en 1904-1905, elle comprit la nécessité des réformes grâce à son conseiller, le vice-roi Yuan Shikai et rénova les programmes scolaires, rappela les partisans de la Chine nouvelle, envoya des missions d'étude en Occident, créa dans les provinces des conseils de notables et annonça solennellement (1908) un programme en neuf ans, terminé par l'élection d'une Assemblée nationale. Mais il est trop tard, le régime est condamné et n'arrive pas à obtenir le ralliement du mouvement libéral, devenu antidynastique. Réfugié au Japon, l'un de ses chefs, Sun Yat-sen, demande que l'empire soit remplacé par une république socialiste. Il ne survécut que trois ans à sa disparition. La mort, les 14 et 15 novembre 1908, de l'empereur Guangxu et de l'impératrice Cixi, met un terme aux tentatives de Yuan Shikai. Celui-ci est écarté par le prince Chun, qui est le père du nouvel empereur, Puyi, un enfant de 3 ans.

Son destin romanesque a inspiré la romancière américaine Pearl Buck qui lui a consacré l'un de ses livres les plus célèbres : Impératrice de Chine (1956, Livre de poche).

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#Posté le mercredi 04 janvier 2012 04:33

Zhao Yun, "l'éternel victorieux"

Zhao Yun, "l'éternel victorieux"Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Zhao Yun, surnommé "l'éternel victorieux" qui fut le des plus jeunes des «Cinq généraux tigres» du royaume de Shu. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Zhao Yun est né à Changshan, Zhengding. Les noms de ses parents sont inconnus alors qu'on mentionne qu'il a eu un père et un frère aîné. Le compte rendu écrit des Trois Royaumes dit qu'il mesurait 1,84 mètre de haut et avait un aspect splendide. Il avait été recommandé pour rejoindre l'armée et fut connu pour entraîner courageusement des troupes de Gongsun Zan. Quand son Seigneur entra en conflit avec l'armée de Yuan Shao à Qingzhou, Zhao Yun fut envoyée à l'aide de Tian Kai. Grâce à l'influence de ce dernier, il avait rencontré Liu Bei et devint un commandant de cavalerie pour lui.

Afin de pleurer la disparition soudaine de son frère aîné, Zhao Yun laissa Liu Bei et retourna à Gongsun Zan. Une autre raison de son départ avait été également l'expansion de Yuan Shao en 192, qui menaçait sa patrie. En 200, Liu Bei s'appuya à Yuan Shao un certain temps sur Ye et Zhao Yun qui travailla dur pour être reconnu par Liu Bei, organiser et former des centaines de soldats. Il devint finalement un subordonné de Liu Bei.

Liu Bei quitta Yuan Shao avec le temps et, en 208, il fuyait l'immense armée de Cao Cao. Liu Bei avait abandonné sa famille et avait voyagé avec ses plus proches serviteurs. Lorsque leur armée était de passage à Jingzhou, Zhao Yun retourna volontairement pour récupérer la femme de Liu Bei et son enfant, Dame Gan et A Dou. Lorsque Cao Chun captura les deux filles de Liu Bei, Zhao Yun sauva A Dou et Dame Gan partant d'obstacles apparemment insurmontables. Pour ses efforts, il avait été promu général de la norme. Durant la même année, il avait également participé à des batailles à Guiyang. Zhao Fan essaya d'épouser la veuve de son frère aîné. Zhao Yun refusa et dit, "Zhao Fan n'est cédé que récemment et nous ne savons pas ce qui se trouve sous sa peau. Par ailleurs, il y a beaucoup de femmes dans ce monde." L'incident avait fait réaliser à Liu Bei le vrai caractère de Zhao Yun et, satisfait de la réponse, il avait rapidement envoyé son vassal Liuying Sima.

Zhao Yun, "l'éternel victorieux"Pendant le temps que Zhuge Liang l'avait rejoint en 213, Zhao Yun travailla avec Zhang Fei pour réprimer diverses provinces de Shu. Zhao Yun vint de la rivière Jiangzhou et son camarade voyagea vers l'ouest de Chengdu. Il avait été nommé chef d'une armée volante pour ses services. Il y avait une histoire disant que Zhao Yun fut en opposition avec son seigneur dans la distribution de terres agricoles locales qu'il avait conquis à Yizhou. Liu Bei aurait voulu donner les terres des habitants à son armée, mais abandonna l'idée face à la persuasion de Zhao Yun.

Zhao Yun avait également pris part à la bataille du mont Dingjun. Selon les sources Zhao Yun et Tongjian Zizhi, avec Huang Zhong attaquèrent un approvisionnement alimentaire de Cao Cao, Zhao Yun revint d'une mission qui n'avait aucun rapport avec le combat. Lorsque son camarade ne revint pas, Zhao Yun sortit avec une poignée d'hommes pour vérifier son honnêteté. Il est bientôt entouré par l'armée de Cao Cao et, même s'il chargea à travers les lignes ennemies, il avait finalement décidé de se retirer dans sa forteresse pour s'occuper de ses camarades tombés. Les troupes de Cao Cao le poursuivirent mais elles s'arrêtèrent quand elles avaient vu les portes ouvertes, comme une invitation à rentrer. Pour éviter la menace d'une embuscade, Cao Cao avait ordonné à ses troupes de se retirer. Liu Bei entendit parler de l'héroïsme de Zhao Yun et aurait dit : «Zilong est rempli de bile !» La bile est censée avoir grandement contribué à la somme de courage qu'il avait donné. Il avait été surnommé à partir de là «le vaillant Général Tigre».

Zhao Yun, "l'éternel victorieux"Lorsque Liu Bei alla à l'attaque de Sun Quan en 221, l'armée de Shu était déterminée à gagner Xiaoting. Zhao Yun, cependant, avait exprimé son dégoût pour la bataille et resta à Jiangzhou. En conséquence, il s'en sortit complètement indemne pendant le conflit.

Deux ans plus tard, il avait finalement été promu au poste de général, qui garde l'Est. Il était stationné à Hanzhong avec Zhuge Liang en 227. L'année suivante, lui et Zhi Deng reçurent l'ordre de distraire la grande armée de Cao Zhen tout en laissant Zhuge Liang mener une attaque séparée sur le Mont Qi. Dès le début, cependant, Zhao Yun savait que le cours de la bataille était contre eux et finalement ordonna la retraite pour éviter de perdre un très grand nombre d'hommes. Pour assurer la sécurité de ses hommes, Zhao Yun surveilla personnellement le flanc de son armée. Son armée n'avait pas perdu pendant la guerre ses nombreuses fournitures et elle réussit à redistribuer ses ressources à d'autres armées. Zhuge Liang lui offrit une récompense, mais il la refusa car c'était encore une défaite. Prendre la responsabilité de la défaite, l'aurait rétrogradé. Il décéda et son fils aîné, Zhao Tong, lui succéda en 229.

En 261, Wei Yan déclara ce qui suit concernant Zhao Yun : «Un homme doux, affectueux, sage, et miraculeux qui avait ramené la terre en ordre avec lui, ni les accidents ou les catastrophes ne pouvaient perturber l'équilibre pacifique, qu'il avait créé, je pense qu'il est raisonnable de l'appeler... le vrai général de paix».

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#Posté le mercredi 11 janvier 2012 04:20

Xiao Qiao

Xiao QiaoJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Xiao Qiao, l'un des plus belles femmes de la Chine antique qui fut reconnue pour son esprit brillant. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Dame Qiao, qui est connu sous son célèbre pseudonyme Xiao Qiao, était une femme réputée pour sa beauté sans égale et la plus jeune des «Deux Qiao». Xiao Qiao et sa s½ur Da Qiao étaient connues comme étant deux des grandes beautés de la Chine antique. Elle est née de Qiao Xuan et épousa plus tard Zhou Yu, célèbre stratège du royaume de Wu. Da Qiao est une figure majeure du Roman les Trois Royaumes.

Xiao Qiao, avec sa s½ur aînée Da Qiao, furent nés à Lujiang en tant que filles de Qiao Xuan, un haut fonctionnaire du royaume Han de l'Est. Xiao Qiao avait grandi jusqu'à l'âge adulte, pour devenir une femme très attirante et elle finira par se faire appeler comme l'une des plus grandes beautés de la Chine antique.

Pendant la conquête du territoire de Wu par Sun Ce, à Wan, elle rencontra Sun Ce et Zhou Yu, le chef de guerre et le fameux stratège de Sun Ce qui garda sa s½ur aînée pour lui et donna Xiao Qiao à Zhou Yu. Les deux finirent par se marier et donnèrent naissance à deux fils, Zhou Xun et Zhou Yin.

Xiao QiaoDans le roman les Trois Royaumes, avant la Bataille de Chi Bi, Zhuge Liang fit dire à son mari que Cao Cao avait voulu s'emparer de son épouse. Ceci bouleversa considérablement Zhou Yu et il accepta de résister au royaume de Wei. Ce fait fictif vient d'une rumeur réelle qui voulait que Cao Cao réclama les deux s½urs pour lui-même ce qui serait en partie responsable de l'incitation du royaume de Wu à participer à la bataille de Chibi.

Durant l'année AD 210, Zhou Yu tomba malade et mourut. Ce qui arriva à Xiao Qiao ensuite nous est inconnu.

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#Posté le jeudi 12 janvier 2012 08:31

Da Qiao

Da QiaoJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Da Qiao, qui eu l'honneur d'être avec sa s½ur cadette l'une des plus belles femmes de la Chine antique et joua un rôle important durant la période des Trois Royaumes. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Da Qiao était la fille de Qiao Xuan né à Lujiang, un haut fonctionnaire de la dynastie Han de l'Est, et sa s½ur était Xiao Qiao. Toutes deux étaient connues comme étant deux des plus grandes beautés de la Chine antique célèbres dans la région au sud du fleuve Yangtsé.

Les deux Qiaos sont les seuls personnages qui ne respectent pas le traditionnel surnom par le premier accord (Guan Yu dans les cultures occidentales seraient Yu Guan, Mr. Guan, etc.) au lieu de cela, elles sont «Da» (littéralement «l'aîné») et «Xiao» (littéralement «la jeune») Qiao. Da Qiao fut l'épouse de Sun Ce.

Á l'âge adulte, elle devint une femme très belle et elle finit par se faire appeler l'une des plus grandes beautés de la Chine antique. On disait que la beauté de Da Qiao faisait tourner la tête à la Lune et même rougir la plus belle des fleurs. Elle eut une fille avec Sun Ce, qui se maria avec le célèbre général Lu Xun du royaume de Wu.

Da QiaoPendant la conquête du territoire de Wu par Sun Ce, elle rencontra à Wan, le petit conquérant Sun Ce qui garda Da Qiao, pour lui et maria Xiao Qiao à son ami intime Zhou Yu. Ce n'est que plus tard que Da Qiao et Sun Ce se marièrent. En l'an 200, elle donna naissance à leur enfant Sun Shao.

Durant cette même année, Sun Ce mourut après avoir été grièvement blessé par des serviteurs de Xu Gong. Mais on retrouve à nouveau Da Qiao et sa s½ur qui furent, dit-on l'une des causes de la bataille de la Falaise Rouge en 208, parce que Cao Cao attaqua les terres de Sun Quan pour prendre les deux s½urs, ce qui était une fausse rumeur. Zhuge Liang envoya les deux Qiaos à Cao Cao en prétendant qu'il ne savait laquelle des deux était marié à Zhou Yu. Cela obligea Zhou Yu a prendre le parti de Liu bei pour reprendre sa femme Xiao Qiao.

Ce qu'il advint de Da Qiao après nous est inconnu.

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#Posté le vendredi 13 janvier 2012 04:00

L'amiral Zheng he

L'amiral Zheng heJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Zheng He, un navigateur chinois souvent très célèbre pour ses voyages dans l'Océan Indien. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Zheng He est un amiral chinois (? 1371-vers 1434), musulman d'origine ethnique Hui, né dans le Yunnan, il est un acteur essentiel des grandes expéditions maritimes chinoises du XVe siècle.

Il est capturé à l'âge de 10 ans par les troupes du premier empereur Ming qui viennent de soumettre la province et de l'enlever à l'influence des Mongols, et il fut castré, un traitement infligé aux enfants mâles d'un ennemi vaincu. Devenu serviteur du prince Zhu Di, le jeune eunuque le conquiert par son intelligence et sa bravoure. Zhu Di, devenu empereur sous le nom de Yongle, lui confiera la mission d'explorer le monde. Un siècle avant que les premiers Européens n'atteignent l'océan Indien, à la fin du XVe siècle Zheng He l'avait déjà parcouru en sept expéditions navales au cours desquelles il se révéla un brillant amiral. Entre 1405 et 1433, l'amiral Zheng He dirigea ses expéditions navales dans une durée moyenne de deux ans, qui atteignirent Java, Sumatra, les Indes, la Perse, l'Arabie et par, deux fois, l'Afrique orientale. Ces missions précèdent de quelques décennies les grandes expéditions maritimes des Européens (Bartolomeu Dias, Christophe Colomb...). Elles ouvrent des perspectives d'expansion inouïes à la Chine des empereurs Ming.

L'amiral Zheng hePremier eunuque de l'empereur Yongle, qui craignait que son prédécesseur déchu ne prépare une force maritime hostile, Zheng He fut chargé de capturer cette flotte et de nouer des relations commerciales et diplomatiques dans les pays des mers du Sud. En 1405, il dirigea une armada – ou plutôt son corps expéditionnaire- forte de 62 grandes jonques et de plus de 100 bateaux de moindre tonnage transportant en tout quelque 30 000 hommes. Il alla jusqu'à Calicut, au sud de l'Inde. Cette expédition établit les premiers contacts avec les royaumes locaux. Lors d'expéditions ultérieures, entre 1407 et 1433, il noua des contacts dans une quarantaine de pays de l'océan Indien, vers le Siam, Malacca et l'île de Ceylan, mais aussi jusqu'au golfe Persique. Il va en profiter pour explorer les côtes de l'Afrique orientale jusqu'aux environs de Zanzibar. Ainsi le sultan de Mélinde (sur la côte de l'actuel Kenya) offrit-il une girafe à l'empereur Yongle vers 1419. Installée dans le zoo impérial, la «licorne céleste», comme on l'appela, fut considérée comme un signe de bon augure. Ce furent des contacts sans lendemain entre l'Afrique noire et l'empire Ming.

En 2002, l'auteur britannique Gavin Menzies publie un livre 1421: l'année où la Chine découvre le Monde, dans lequel il affirme que c'est l'amiral Zheng He qui aurait découvert les Caraïbes 72 ans avant Colomb, en 1420, et aurait été le premier marin à effectuer un tour du monde, un siècle avant Magellan. C'est en lisant ce livre qu'un avocat chinois réputé, Liu Gang, s'est interrogé sur la valeur d'une carte qu'il avait achetée à Shanghai en 2001. Cette carte montre sommairement les contours de l'Afrique, de l'Europe et des deux Amériques. Elle est accompagnée d'une description de la civilisation rencontrée sur la côte ouest de l'Amérique. Il est écrit que la couleur de la peau des habitants de la région est rouge-noire et que des plumes sont attachées à leur taille et à leur tête. Cette carte serait la copie d'un original, datant de 1418, exécutée en 1763 par un copiste chinois. Les spécialistes sont encore réservés quant à cette hypothèse.

L'amiral Zheng heLes techniques navales et la cartographie chinoises étaient alors en avance sur l'Occident : grandes jonques de haute mer (dotées de 3 ou 4 mats, elles pouvaient charger chacune 400 passagers en 1225), gouvernail d'étambot (attesté au Ier siècle avant notre ère), boussole (d'usage courant au début du XIIe mais très vraisemblablement connue antérieurement), voiles ferlées et lattées, guindeau, compartiments étanches, etc. Ces expéditions non commerciales, de manifestation de puissance et de représentation politique, permirent d'établir des relations avec 35 nations dont certaines devinrent un temps tributaires de l'empire. Toutefois ces expéditions – extraordinairement coûteuses et très critiquées pour cette raison –cessèrent brutalement lorsqu'elles furent condamnées par des adversaires de Yongle au sein de la cour Ming. Cette époque marqua par ailleurs la fin de la suprématie chinoise dans les mers de l'Asie orientale et de l'expansion maritime chinoise. Ce seront finalement les marins portugais qui atteindront la Chine en 1514.

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#Posté le lundi 30 janvier 2012 12:03

Le juge Bao

Le juge BaoJe mets aujourd'hui ces superbes de Bao Zheng, célèbre juge chinois de la période Song (960-1127), qui par son honnêteté est apprécié du peuple chinois car il a combattu la corruption. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Bao Zheng, mieux connu pour son titre vernaculaire de «Seigneur Bao» ou de «Juge Bao», était un personnage historique et un fonctionnaire du gouvernement qui avait vécu sous la dynastie des Song du Nord (960-1127). Toutefois, en raison de son honnêteté, de son équité sans précédent, son intégrité, et son inexorable sagesse, Bao est aujourd'hui montré comme la personnification de la justice et une icône de tous les fonctionnaires honnêtes et droits. C'est une époque où l'Empire vit un formidable essor, tant d'un point de vue matériel qu'intellectuel. Une puissante économie de marché voit le jour. Mais si le pouvoir central extrêmement fort favorise une grande stabilité dans le pays, il doit en revanche sans cesse lutter contre une corruption endémique et galopante qui suit toujours la prospérité économique. Le pays est riche et les tentations des hommes qui le dirigent sont grandes. Les Notables de provinces reculées, les administrateurs, les militaires, les fonctionnaires, les gouverneurs abusent de leurs prérogatives afin de s'enrichir personnellement, les bandits de tout poil ½uvrent sans vergogne et terrorisent la population.
 
Le juge BaoBao est né dans la famille d'un savant à Hefei aujourd'hui dans la province d'Anhui, dans l'est de la Chine. Bao était un enfant doué et il avait étudié très dur. Son père était un ami proche du magistrat du comté local, le garçon s'intéressait à essayer d'étudier les cas et avait montré son talent de raisonnement et de jugement. En 1027, Bao réussit l'examen du plus haut niveau impérial et obtient le titre de Jinshi ou «érudit présenté», qui l'avait qualifié afin de devenir un fonctionnaire du gouvernement. Toutefois, afin de prendre soin de ses parents vieillissants, il avait commencé sa carrière dans la bureaucratie que 10 ans plus tard, après que ses parents furent morts et il avait bien observé tous les rituels de deuil. Pour cela, Bao avait acquis une grande réputation pour sa piété filiale.
 
Bao avait tenu un certain nombre de postes dans sa carrière légendaire, qui avait été ensuite mises en scène dans de nombreux romans, des ballades, des opéras, des films, et des feuilletons télévisés. Certains portraits les plus populaires de cette figure historique pourraient se trouver dans le roman policier "Gong Bao An" écrit sous la dynastie des Ming (1368-1644) et le roman "Les Sept Héros et les cinq Gallants" qui avait été créé sous la dynastie des Qing (1644-1911). Ces romans se portent sur sa carrière au service de l'Empereur Ren Zong qui lui donna les pleins pouvoirs et il devint un juge dont la réputation s'étendit jusqu'aux confins de l'Empire (999–1062).
 
Mandaté par la plus haute instance de l'Empire, il agit donc en toute légitimité. Même la cour et l'entourage immédiat de l'Empereur le redoutent. La plupart de ces récits dépeignent Bao comme honnête et droit. Ils se concentrent également sur sa détermination à lutter contre la corruption du gouvernement et de sa sagesse incomparable dans le règlement des cas compliqués. Beaucoup se passèrent pendant le temps où il avait servi comme juge de Kaifeng, la capitale de la dynastie des Song.
 
Le juge BaoSelon les histoires à son sujet, Bao s'est vu accorder une verge (un bâton) d'or et une épée impériale par l'empereur précédent, ce qui lui donnait le pouvoir de réprimander l'empereur en place et d'exécuter les criminels condamnés sans l'approbation préalable de l'empereur. On lui avait également donné 3 couteaux de l'empereur pour exécuter les criminels : une décorée avec une tête de chien pour les roturiers, l'une avec une tête de tigre pour les fonctionnaires du gouvernement et une autre avec une tête de dragon pour les nobles.
 
La particularité du juge Bao c'est qu'il se grime, se déguise, se fond dans la population, infiltre des réseaux, interroge des mendiants, des commerçants, etc. Puis revient, et fait le point avec son équipe afin de lancer des enquêtes. Il n'est pas uniquement un juge qui se lance dans une opération de nettoyage de la corruption en envoyant ses sbires arrêter les gens, les faire parler sous la torture, et bien d'autres méthodes. Il mène une vrai enquête policière afin d'arriver au but, punir les coupables.
 
Ce personnage historique qui deviendra quasi mythique au fil des récits de la tradition orale, puis du roman, représente aujourd'hui encore, pour le peuple chinois, le symbole d'une justice inflexible capable de juger et de condamner sans distinction les délinquants issus du bas peuple, comme ceux appartenant aux plus hautes sphères de l'État. Son aversion pour la corruption, son courroux légendaire envers ceux qui oppriment les pauvres gens, en font un héros extrêmement populaire.
 
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#Posté le lundi 13 février 2012 07:16

Qin Shi Huangdi, le premier empereur

Qin Shi Huangdi, le premier empereur Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de Qin Shi Huangdi, qui est connu comme le premier empereur et le fondateur de la dynastie Qin qui ne lui survécut pas. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Qin Shi Huangdi (259 BC-210 avant J.-C.) est le fondateur de la dynastie des Qin (221-207 avant J.-C.) et empereur de Qin de 221 à 210 avant J.-C. Dans l'histoire de Chine, Qin Shi Huangdi est le premier empereur. Son père était le roi de Qin, qui avait été considéré comme barbare par les États du centre de la Chine, il lui succéda en 247 à l'âge de 13 ans.
 
Conseillé par des ministres légistes, il avait mis au point un gouvernement bureaucratique fort dans la philosophie du légalisme. Aidé par Li Si, il se lance dans l'unification de tout l'Empire chinois, en 246 avant J.-C. et avait éliminé les autres pays chinois en 221 avant J.-C. jusqu'à ce que Qin règne sur toute la Chine. L'un après l'autre, les États de Zhou, Han, Zhao, Wei, Chu, Yan et Qi tombèrent sous sa domination en une dizaine d'années, de 230 à 221 avant JC.
 
Qin Shi Huangdi, le premier empereur Il se proclama Shi Huangdi («premier empereur souverain») et entreprit des réformes conçues pour créer une administration entièrement centralisée. Il avait cependant apporté une grande modernité à l'Empire en développant l'écriture et les techniques de mesure. Au-delà de son règne, il laisse aussi un héritage architectural sans précédent en faisant ériger la Grande Muraille de Chine, la plus grande structure architecturale construite par l'homme en termes de longueur, surface et masse, aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Il fit graver des inscriptions rupestres aux quatre coins de son empire, qui louent la grandeur historique de son ½uvre.
 
Avide de prestige et de puissance Il était également intéressé par la magie et l'alchimie, dans l'espoir de trouver un élixir d'immortalité. Il fit l'ascension de la montagne sacrée du Tai Shan pour s'y entretenir avec les esprits célestes. Cependant, obsédé par la crainte des complots et hanté par la quête de l'immortalité, il vivait caché dans ses palais.
 
Qin Shi Huangdi, le premier empereur Sa dépendance à l'égard des magiciens avait été fermement condamnée par les lettrés confucéens, dont un grand nombre furent exécutés. Les savants aussi préconisèrent un retour aux vieilles traditions féodales; leur obstination l'amena à commander la combustion de tous livres classiques, à l'instigation de son ministre Li Si en 213 avant J.-C. Sa mémoire fut ainsi vouée à travers les siècles à l'exécration des lettrés.
 
Il fut considéré comme le méchant ultime, cruel, inculte, et superstitieux pour les historiens moderne qui saluent l'endurance de sa structure bureaucratique et administrative qui bien que la dynastie Qin s'effondra après sa mort, des dynasties futures adoptèrent ses structures. Il avait été enterré, conformément à sa volonté, sous un tumulus énorme, situé près de l'actuel Xi'an, avec une armée de plus de 6000 soldats en terre cuite et des chevaux. On mura dans sa tombe une partie de ses femmes et les ouvriers qui avaient transportés ses trésors.
 
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#Posté le mercredi 22 février 2012 12:20

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