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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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394 articles taggés Histoire de France

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L'affaire Seznec : enfin, la vérité ?

L'affaire Seznec : enfin, la vérité ?L'affaire Seznec. Si tout le monde en a entendu parler, personne ne sait vraiment ce qui s'est passé sur cette route de campagne la nuit du 24 mai 1923.
 
Un matin de mai 1923, deux amis quittent Rennes en voiture pour se rendre à Paris : Guillaume Seznec, maître de scierie à Morlaix et Pierre Quemeneur, conseiller général du Finistère et négociant peu regardant. Leur but est d'aller vendre des Cadillac provenant du surplus du stock de l'armée américaine datant de la Première Guerre mondiale, mais ce voyage contrairement à une fausse idée n'avait pas pour but de participer à un trafic de véhicules de la marque Cadillac vers la Russie. On ne reverra jamais Quemeneur vivant, on ne retrouvera jamais son cadavre. Ainsi commence l'affaire Seznec, la plus célèbre et la plus mystérieuse affaire judiciaire de l'entre-deux-guerres.
 
Seznec est accusé d'avoir assassiné son ami. Malgré ses cris d'innocence et l'absence de preuve liés aux les doutes écrasants exprimés sur sa culpabilité, il est condamné en 1924 par la cour d'assises de Quimper aux travaux forcés à perpétuité et envoyé au bagne de Guyane en 1927 malgré le soutien massif de la presse et de l'opinion publique. Les jurés ont estimé que Seznec avait tué le conseiller général du Finistère sans qu'il y ait eu préméditation. L'accusation a tout fait pour que l'assassinat soit retenu, elle avait quelques arguments pour défendre ce scénario. Pour elle, une promesse de vente à bas prix d'un bien de Quémeneur au profit de Seznec sera considérée comme un mobile du crime.
 
L'affaire Seznec : enfin, la vérité ?Une vaste campagne d'opinion cristallise les passions, la France est coupée en deux. Après avoir passé 20 ans au bagne, il est gracié en 1946 pour bonne conduite, revenu en métropole en 1947, Guillaume Seznec avait été renversé par une voiture novembre 1953 (certains pensent à une tentative de meurtres) et avait succombé à ses blessures trois mois plus tard. Aujourd'hui encore, le débat est loin d'être clos : faut-il réhabiliter Seznec ? Pourtant la justice a clôt le dossier et la dernière demande en révision du procès, en décembre 2006, a été rejetée.
 
L'affaire a été relancé récemment par Denis Langlois, l'avocat qui a défendu la famille Seznec pendant 15, ans révèle dans son livre "Pour en finir avec l'affaire Seznec", le témoignage de "Petit-Guillaume", l'un des enfants des Seznec, qui détaillait en 1978 les avances que Pierre Quémeneur avait fait à l'épouse de Guillaume Seznec. Selon l'enfant, sa mère avait repoussé l'homme, provoquant une chute fatale. Pour l'avocat, Marie-Jeanne Seznec est coupable d'un possible homicide involontaire. Cela expliquerait pourquoi Seznec, sur le chemin du retour, n'a pas dit toute la vérité sur son emploi du temps. Malheureusement Denis Seznec, petit-fils de Guillaume Seznec, et à l'origine des dernières requêtes en révision, a refusé de commenter la nouvelle thèse développée par Denis Langlois.
 
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#Posté le mercredi 18 février 2015 03:40

La Bête de l'Auxerrois, un animal au comportement étrange

La Bête de l'Auxerrois, un animal au comportement étrange33 ans avant la Bête du Gévaudan était apparu la Bête de l'Auxerrois, au moment où Louis XV gouverne seul depuis 1726, mais qui doit faire face à l'opposition janséniste avec les convulsionnaires du cimetière de Saint-Médard et celle des parlementaires gallicans et réfractaires au pouvoir royal les soutenant.
 
La Bête de l'Auxerrois a sévi entre 1731 et 1734, à Trucy-sur-Yvonne, Bazarnes, Migé, Vincennes, Val-de-Mercy et aux environs. D'après les témoignages, elle est décrite comme un loup ou comme un tigre. On se demande actuellement si elle était un ou plusieurs animaux anthropophages. On pense maintenant à un loup de grande taille, particulièrement féroce, peut-être un loup atteint d'acromégalie, une maladie qui provoque une très forte croissance des os. Elle causa au total 28 morts (9 enfants, 9 femmes et 10 hommes).
 
La Bête de l'Auxerrois, un animal au comportement étrangeCette Bête consomme ses victimes. Les mentions sur les actes de sépulture font état de morsures au cou, une partie des jambes est même mangée. Pour les moins chanceux, on trouve seulement la tête ou quelques ossements. Une douzaine de paroisses couvertes de forêt ont connu ce type de drames. Les actes de sépultures ne recouvre pas toutes les victimes. La Bête de l'Auxerrois évitait les décapitations.
 
La Bête commence ses exploits en novembre 1731, lorsqu'elle s'attaque à un de garçon de 12 ans, tout près de Trucy. Fin avril 1732, la terreur s'empare de la région. Et on entend de plus en plus parler de gens dévorés ou blessés par ce terrible animal. On compte 17 victimes en trois ans, essentiellement des enfants.
 
On sort armé de fourches et de couteaux fixés. Pour aller dans les bois et dans les champs, on sort munis de cet attirail. On finit par parler de lycanthrope, de plusieurs loups et même de démons. L'attaque dans le village de Mailly-la-Ville où elle emporte un jeune enfant devant chez lui, sans que sa nourrice puisse faire quelque chose, la rend encore plus terrible.
 
La Bête de l'Auxerrois, un animal au comportement étrangeLe comte de Tavannes émet une prime de 200 livres au nom du roi pour tuer la Bête. Ce dernier réquisitionne les habitants de 13 villages pour soutenir les battues qu'il ordonne. Ces chasses ne donnent rien. On empoisonne aussi les carcasses de moutons, sans effet également. Louis XV se décide à envoyer en 1734 la louveterie et ses chiens. Les battues recommencent et on tue deux loups. Mais, rien ne permet de savoir si ces deux loups étaient la Bête. À la fin décembre, la Bête cessa ses ravages.
 
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#Posté le lundi 02 mars 2015 04:05

L'affaire de Glozel

L'affaire de GlozelVoyons aujourd'hui l'affaire de Glozel qui déchaîna les passions et divisa les archéologues entre glozéliens et antiglozéliens. Pourtant, les différents objets découvert en 1924 sont bien des faux. Comment en est-on arrivé là ?
 
La découverte, en 1924, à la commune de Ferrières-sur-Sichon, dans l'Allier, par un jeune paysan du Bourbonnais, Émile Fradin, bientôt aidé par un médecin de Vichy, le docteur Antonin Morlet, et par un instituteur, Benoît Clément, de 3000 objets en céramique (pierres taillées, des poteries, des ossements, des tablettes gravées, etc.) qui évoquent l'époque paléolithique et néolithique, que l'on peut voir à Glozel dans un petit musée privé, entraîna parmi les préhistoriens une vive polémique qui gagna même l'opinion publique. Le site semblait démontrer que l'écriture avait été inventée en France il y a 15000 ans, au temps des chasseurs de rennes.
 
Cette découverte lance alors une affaire qui acquit une célébrité sous le nom d'"affaire Dreyfus de l'archéologie". Des étudiants grimés en hommes des cavernes défilèrent dans les rues de Paris, des chansonniers brocardèrent les protagonistes autant que les lieux, et durant de nombreuses années la revue Mercure de France ouvrit ses colonnes aux conjectures des partisans et des détracteurs. Cette découverte trouble même le sénat.
 
L'affaire de GlozelEn 1927, une commission internationale fut constituée pour mener des fouilles de contrôle sur le site, comprenant des préhistoriens indiscutés, français (Denis Peyrony, l'abbé Pierre-Marcel Favret) et étrangers (les Suisses Robert Forrer et Eugène Pittard, la Britannique Dorothy Garrod, l'Espagnol Pedro Bosch-Gimpera, le Belge Joseph Hamal-Nandrin). Les fouilles furent émaillées de nombreux incidents mais le rapport de la commission conclut formellement au faux, tout comme un rapport de l'identité judiciaire de Lyon.
 
L'affaire de GlozelEn 1928, une plainte est déposée par le président de la société d'archéologie, accusant le jeune Émile Fradin d'avoir fabriqué les tablettes et de les avoir enterrées. Les policiers de Clermont-Ferrand fouillent la ferme pour découvrir l'hypothétique atelier du faussaire. En vain. Deux ans plus tard, la procédure se solde par un non-lieu sans que le doute soit vraiment dissipé.
 
L'attribution de ces objets (paléolithique supérieur, néolithique, âge du fer, officine de sorcier gallo-romain, etc.) reste controversée malgré les analyses effectuées en 1972 sur certains supports osseux et certaines céramiques par carbone 14 et thermoluminescence, car certaines tablettes "alphabétiformes" ont été confectionnées au XXe siècle. Émile Fradin est décédé le 10 février 2010 à l'âge de 103 ans, toujours suspecté de mystification par certains, malgré que deux décisions de tribunal l'aient disculpé de fraude. Un rapport, remis le 10 mai 1929, avait pourtant conclut que les tablettes sont des contrefaçons récentes.
 
L'affaire de GlozelComme LeMonde.fr le montrait un article en 2007, en 1983, le ministère de la culture envoie des scientifiques de renom pour trancher. Le rapport complet de cette expertise ne sera jamais publié. Un résumé de ces travaux est pourtant édité en 1995, dans la Revue archéologique du Centre. Et passe inaperçu. Selon ce rapport, il n'y a pas, à Glozel, de tessons et de fragments. On n'y a jamais retrouvé que des objets entiers ou presque, ce qui n'arrive jamais. Ensuite, les analyses montrent que l'acidité du sol est telle que des os ne peuvent y être conservés sur de longues périodes et qu'ils ont donc été introduits tardivement.
 
Le doutes des archéologues sont marqués par le fait que Les manipulations sur le site de Glozel, dont ils ignoraient le ou les auteurs, commencèrent dans les années 1920, et poursuivirent donc jusqu'en 1983. Leur sentiment est que quelqu'un a essayé de fabriquer une civilisation. Deux noms semblent se dégager pour les fraudeurs : Antonin Morlet, le médecin et archéologue amateur qui loue le site à la famille Fradin pour y mener les premières fouilles, et Francis Pérot, conservateur d'un petit musée de la région, à Moulins (Allier). tout cela sous le regard complice d'Émile Fradin, qui devait faire vivre son musée et ne s'occupait pas de la provenance des objets.
 
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#Posté le lundi 09 mars 2015 04:10

Les élections cantonales de 1988

Les élections cantonales de 1988En ce jour d'élections départementales, nous allons voir les élections cantonales qui en furent les prédécesseurs, et plus particulièrement celles qui eurent lieu entre le 25 septembre et le 2 octobre 1988. Elles tombèrent après les élections présidentielles et législatives, qui virent la gauche l'emporter. Ces élections au conseil général étaient un scrutin uninominal majoritaire à deux tours (un vote simple sur deux tours), sur le modèle des élections présidentielles et législatives, un conseiller général étant élu par canton.
 
Le dimanche 25 septembre 1988, Le premier tour des élections cantonales fut marqué par un taux record d'abstention de 50.87 %. Les résultats sont contrastés. La majorité présidentielle (PS, PRG, DVG) recueille 34,38 % de voix, au sein de laquelle le PS ne recueille que 29.71 %, alors que la gauche est divisée, le PCF fait liste à part et obtient 13, 04 % des voix, avec un résultat total de 47,4 % pour la gauche parlementaire, tandis que la droite rassemblée (RPR, UDF, DVD et CNI) s'en sort mieux que prévu avec 45,46 % des voix à elle seule. Les autres partis ne brillent pas au niveau des voix, comme l'Extrême gauche avec 0,09 %, les Écologistes avec 1,66 % et le FN avec 5,39 %.
 
Au second tour des élections cantonales le dimanche 2 octobre, marqué par une abstention de 52,97 %, la gauche gagne 87 sièges (1 538 conseillers généraux), dont 27 pris à la droite (dont 20 pour le PS, qui gagne la Gironde et 2 pour le PCF), tandis que la droite en perd 78 (2 433 conseillers généraux), mais conserve 68 présidences de conseil général (dont 44 pour l'UDF et 23 pour le RPR) et prend les Alpes-de-Haute-Provence à la gauche comme butin de guerre. Avec 50,29 % des suffrages contre 49,6 % à la majorité de gauche, la droite conserve la majorité des cantons.
 
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#Posté le dimanche 22 mars 2015 03:21

La bête de Cinglais

La bête de CinglaisAujourd'hui, nous allons voir une bête qui a commis ses ravages au XVIIe siècle, la bête de Cinglais, aussi appelée "bête d'Évreux" ou "bête de Caen". Excusez moi d'avance pour cette image violente, qui est la seule qui montre cette bête. Quand elle commença sa carrière en 1632, Louis XIII reçoit des concessions avantageuses du duc de Lorraine, Charles IV durant la guerre de Trente Ans, tandis qu'entre 1631-32 Gaston de France, duc d'Orléans, intrigue en Lorraine et publie un manifeste politique contre l'absolutisme. Pour mettre fin aux opposition nobiliaires, Henri de Montmorency est exécuté dans la cour d'honneur du conseil municipal de Toulouse pour l'exemple.
 
Tout commence le 10 mars 1632 à Caen, en Normandie, un bête sauvage commence à se faire connaître dans la forêt du Cinglais. Sa description intrigue, elle serait pareille à un grand dogue, et sa vitesse est telle qu'on ne peut pas la suivre en courant, certains témoins disent même que son agilité lui permettait de sauter de larges. Réalité, affabulation, peur ou exagération ? Un peu de tout à la fois. Les habitants du lieu et les gardes des forêts lui ont tiré des coups d'arquebuses de loin, sans la blesser. La poudre était moins efficace que de nos jours, et si on tirait un animal de loin, son pelage pouvait subir sans dommage les coups d'arquebuse. D'ailleurs, ils n'osaient pas l'approcher, sauf en nombre au son du tocsin, comme quand les curés de paroisse les assemblaient pour des battues d'environ 3000 hommes. La Gazette de France en fait ses choux gras. Une créature dévorante est vendeuse.
 
La bête poursuit son ½uvre funeste et en arrive à 30 victimes, les rumeurs disent que la forêt du Cinglais est maudite. C'en est trop ! Le comte de la Suze veut se débarrasser de cette bête dévorante, et mène une battue le 21 mai 1633 dans la forêt du Cinglais avec 5000 à 6000 hommes munis d'arquebuses, les autres de fourches, de piques ou de gamelles venant de Moutiers, de Saint-Laurent-de Condel, de Boulon, de Grimbosq et d'ailleurs, qui disposés en périphérie de la forêt, décident ensuite décidé de converger vers le centre, et au bout de 3 jours ces hommes arrivent à un résultat probant, car ils trouvent la bête qui est tuée d'un coup d'arquebuse, et pour être plus sûr on la tape pour l'achever.
 
La bête de Cinglais serait une sorte de loup plus long, plus roux, à la queue plus pointue et à la croupe plus large que l'ordinaire. Il semblait aussi rapide et très agile Pourtant le mystère demeure. Maintenait, on parle toujours durant les veillées de cette bête "hideuse" et sans pitié pour l'homme, qui rôdait en Normandie.
 
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#Posté le lundi 23 mars 2015 04:05

Mélusine, la protectrice de la famille Lusignan

Mélusine, la protectrice de la famille LusignanJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Mélusine, issue de la culture populaire, qui est une fée du Poitou, associée à la famille des Lusignan et l'une des créatures fabuleuses les plus touchantes de la culture médiévale. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez la prendre si vous voulez.
 
Mélusine est un personnage fabuleux d'un roman en prose de Jean d'Arras, La Noble Histoire de Lusignan, composé en 1393 pour Jean de Berry, oncle de Charles VI, et d'un un deuxième roman, en vers cette fois, Le Roman de Mélusine en 1401, composé par un certain Coudrette pour Jean Larchevêque, sire de Parthenay.
Fille d'une fée, Présine, trahie par son mari Élynas d'Albanie, qui ne respecta pas le v½u de sa mère de ne pas la voir en couche. Elle punit avec ses s½urs, Mélior et Palestine la curiosité de leur père en l'enfermant dans la montagne de Brumbloremmlion (dans le Northumberland), et sont punies par leur mère. Mélusine se transformera tous en serpente de la taille aux pieds, et échappera à cette malédiction si un homme l'épouse sans chercher à la voir le samedi.
 
Mélusine, la protectrice de la famille LusignanSuite à une rencontre dans la forêt de Coulomiers, Mélusine promet richesse et prospérité à Raymondin de Lusignan, son futur époux, à condition qu'il ne la regarde pas dans son bain le samedi. Le mariage est heureux, elle a dix enfants et se double d'une une grande bâtisseuse dont le souvenir est toujours présent dans la région poitevine, jusqu'au jour où, poussé par la curiosité, Raymondin perce un trou dans la paroi et découvre sa femme munie d'une énorme queue de serpent. Il ne dit rien mais, lors d'une querelle, la traite de "serpente". L'interdit est transgressé et, dans un cri déchirant, Mélusine disparaît en s'envolant dans les airs. Malgré tout, elle se montre encore au château, quand celui-ci passe aux mains d'un nouveau seigneur.
 
Les légendes et les romans de chevalerie du Poitou la représentent comme l'aïeule et la protectrice de la maison de Lusignan. Mélusine dépeint aussi les ambitions politique de Jean de Berry, devenu comte de Poitou en 1356, qui a repris la forteresse de Lusignan, sans la quelle on ne possède pas le Poitou, et qui craint que la forteresse lui échappe. Le roman de Jean d'Arras est une arme pour asseoir sa légitimité. On se demande aussi si Léon de Lusignan, roi d'Arménie détrôné en 1375, qui est toujours effleuré dans Le Roman de Mélusine,  n'avait pas inspiré la création de Mélusine, du fait qu'il cherchait avec l'appui de Charles VI à reconquérir son royaume à partir de 1385 en réconciliant les chrétiens dans une Croisade, il mourut en 1393 sans y parvenir. Cela explique aussi pourquoi le roman de Jean d'Arras est dominé par l'idée de Croisade.
 
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#Posté le mercredi 25 mars 2015 03:27

Modifié le mercredi 25 mars 2015 03:56

La grotte Chauvet

La grotte ChauvetLa grotte Chauvet au lieu-dit la Combe d'Arc (aux environs de Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche), découverte en 1994 par J-M Chauvet, E Brunei et C. Hillaire, est la grotte ornée la plus belle et la plus ancienne actuellement connue. Ses dessins, de 36 000 ans, sont d'une fabuleuse beauté et les vestiges conservés sur ses sols sont d'une richesse exceptionnelle.
 
Début 1995, l'annonce de la découverte de la grotte Chauvet-Pont d'Arc fut un événement. Des centaines d'animaux de qualité esthétique majeure étaient représentés dans une région où l'on connaissait quelques grottes ornées des temps glaciaires mais aucune de premier plan. Les espèces préférées figurés seuls ou par groupes, rhinocéros laineux, lions des cavernes, mammouths, étaient rares ailleurs. Certains (hyènes, hiboux, panthères) n'avaient jamais été observés auparavant dans l'art préhistorique.
 
La grotte ChauvetLes thèmes humains comprennent le bas du corps d'une femme, associé à un bison et à un félin, plusieurs sexes féminins et des mains rouges, positives et négatives. De multiples ponctuations de grande taille, faites avec la paume de la main enduite de peinture, constituent l'une des originalités de la grotte. Les techniques utilisées comprennent l'estompe pour modeler le relief interne des animaux, le détourage pour les faire ressortir, et la recherche de la perspective. La gravure, le fusain (charbons) et la peinture rouge ont été utilisés.
 
Son caractère exceptionnel fut renforcé quelques mois plus tard lorsque des datations par le radiocarbone en firent la plus ancienne grotte ornée d'Europe. Depuis 1998, une équipe scientifique l'étudie sous tous ses aspects. Jean Clottes l'a dirigée à ses débuts avant que son collègue Jean-Michel Geneste n'en prenne le relais. Deux grandes périodes de fréquentation y furent mises en évidence par 82 dates radiocarbone. Les passages humains les plus anciens, autour de 36 500 ans, se situent à l'Aurignacien, et les plus récents, entre 30 000 et 31 000 ans, au Gravettien.
 
La grotte ChauvetParmi ces populations, les Aurignaciens avaient un mode de vie de chasseurs-collecteurs. Nomades, ils trouvaient leur subsistance dans la chasse et la collecte de végétaux. Par conséquent, ils ne vivaient pas dans les grottes mais les fréquentaient notamment pour orner les parois et y exprimer des mythes spirituels. Pour les Gravettiens les modes de vie ne changent guère, mais sur le plan de l'art, ils représentent plusieurs originalités. Les grottes ornées constituaient donc pour ces populations des sanctuaires réservés au culte et à la transmission des récits mythologiques.
 
La grotte ChauvetLa grotte de Chauvet est depuis inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2013, et vient d'être reconstituée et sera accessible aux visiteurs à partir du 25 avril 2015. L'idée est de faire partager au public les trésors de la grotte Chauvet, interdite d'accès, sans risquer d'endommager ses fresques parmi les plus anciennes du monde, jusqu'à y faire ressentir la fraicheur, humidité, obscurité, l'acoustique.
 
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#Posté le mardi 07 avril 2015 02:48

Jean Grenier : un loup-garou ?

Jean Grenier : un loup-garou ?L'un des plus fameux cas de lycanthropie en France est celui de Jean Grenier (1603). Ce cas est remarquable par son jugement et sa sentence.
 
Son cas est celui d'un jeune homme de 14 ans qui avait un faciès canin se prétendant un loup-garou appréhendé pour de nombreux meurtres. Corroborant ainsi la disparition de 15 enfants dont un nourrisson dan son berceau, dont les corps étaient partiellement dévorés, par un homme loup qui fut aperçu. Une jeune fille qu'il avait agressé de nuit et qui s'était défendu à coup de houlette (un bâton de berger terminé soit par un crochet pour attraper les animaux par une patte, soit par une lame de fer pour leur lancer des mottes de terre) le reconnut.
 
L'affaire est porté devant le tribunal de Bordeaux. Confessant son incontrôlable appétit pour la chair des jeunes filles, Jean Grenier dit à la cour qu'il avait été transformé en loup par un baume et une peau de loup qui lui fut donné par le Seigneur de la Forêt (un homme grand et mince sur un cheval noir) que lui avait fait rencontrer son ami Pierre La Tilhaire. Il prétendit d'abord qu'il était fils de prêtre, mais celui-ci était un valet de ferme qui battait son fils, qui avait finit par s'enfuir et errait sur les chemins, prenant des petit travaux.
 
Jean Grenier : un loup-garou ?Initialement condamné au bûcher, le parlement de Bordeaux détermine finalement que Jean Grenier avait une déficience d'intelligence, et qu'il se berçait lui-même d'illusions en croyant être un loup-garou, qui était incapable de se socialisé, et donc ne pouvait être condamné pour les crimes qu'il avait commis. Bien que Jean Grenier ne plaida pas la folie, le juge détermina qu'il était incapable d'être rationnel. La déposition surprenante du président de la cour d'assise portait sur le fait que "le changement de forme existait seulement dans le cerveau désorganisé de ce fou, par conséquent ce n'est pas un crime pour lequel il devrait être puni."

Jean Grenier : un loup-garou ?Ce dernier est condamné à être emprisonné dans un monastère. Sept ans plus tard le démonologue Pierre de Lancre vint lui rendre visite et trouva Jean Grenier squelettique, les yeux enfoncés, brûlant d'une lueur sauvage, les mains prolongés par des ongles recourbés ressemblant à des griffes. Il se déplaçait à 4 pattes comme un loup. Il refusait de s'alimenter normalement et mangeait des immondices. Un an plus tard, il mourut à l'âge de 20 ans.
 
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#Posté le lundi 13 avril 2015 03:06

La Païva, une courtisane qui a réussi

La Païva, une courtisane qui a réussiNous allons voir aujourd'hui Esther Lachmann, plus connue sous son nom de la Païva, qui était une célèbre demi-mondaine qui se fait connaître pour sa beauté et son salon littéraire.
 
La Païva, qui s'appelle en réalité Esther Lachmann, est né à Moscou en 1819, dans une famille juive d'origine polonaise. Vivant dans la misère, ses parents en 1836 lui font épouser à 17 ans Antoine Villoing, un petit tailleur français, de qui elle aura un enfant, Antoine né en 1837. Elle préfère partir à Paris suivant un inconnu pour faire fortune. Installée près de l'église Notre-Dame-de-Lorette, Esther fait ses premières armes dans une maison close sous le nom de Thérèse. Sa réputation dans le milieu de la prostitution devient excellente, et le célèbre pianiste Henri Herz la remarque en 1840, et la couvre de cadeaux (appartement, vêtements et bijoux).
 
Grâce à lui, elle rencontre les stars de l'époque : les compositeurs Franz Liszt et Richard Wagner, les écrivains Théophile Gautier et Émile de Girardin. Elle se marie illégalement (elle est toujours marié) avec Henri Herz à Londres, puis a de lui une fille Henriette en 1847, dont le couple se débarrassent chez les parents d'Herz. Son ambition, la pousse à abandonner le pianiste. À Londres, elle jette son dévolu sur des lords anglais en 1848 notamment Lord Édouard Stanley. Esther revient à Paris à la fin de l'année 1848, et débute une liaison avec le duc de Gramont. Villoing, son premier mari tente de la reconquérir, elle le repousse, désespéré il meurt à Paris en 1849. En 1851, Elle épouse Albino-Francesco, marquis Araújo de Païva, de qui elle gardera son titre de marquise de la Païva. Devenu la Païva, ce dernier lui offre un hôtel au 28 place Saint-Georges, où elle réside jusqu'en 1852. Le couple se sépare ensuite.
 
La Païva, une courtisane qui a réussiElle continue malgré tout sa vie de demi-mondaine. En 1852, elle trouve enfin chaussure à son pied avec le comte Guido Henckel von Donnersmarck, cousin de Bismarck et propriétaire de nombreuses mines. Devenue suffisamment riche, elle se fait bâtir la plus belle maison de Paris. Son nouveau bienfaiteur lui fait donc construire entre 1856 et 1865, l'hôtel de la Païva au 25, avenue des Champs-Élysées pour un prix record de 10 millions de franc-or. Cet Hôtel de la Païva devient très vite un lieu prisé, ses salons littéraires attirent régulièrement Théophile Gauthier, Léon Gambetta et Adolphe Thiers. Et 1857, il lui offre également le château de Pontchartain. Son mariage avec le marquis de Païva annulé, en 1871, elle épouse son généreux bienfaiteur le comte Guido Henckel von Donnersmarck.
 
Servant à son mari, devenu gouverneur de la Lorraine annexée en 1871, et voulant jouer un rôle dans les négociations entre la France et la Prusse, on l'accuse d'être une espionne et elle doit fuir la France en 1877. La Païva vit alors en Silésie, pays d'origine de son troisième mari, dans son château à Neudeck (aujourd'hui Świerklaniec). Elle meurt en 1884 à l'âge de 65 ans. Contrairement à ses rivales, elle s'est très peu laissé photographier, car elle n'aimait pas son visage. Ses exploits sexuels suffisaient à sa renommée : on la disait "capable de tenir sept heures avec plusieurs partenaires".
 
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Tags : Histoire de France
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#Posté le mardi 14 avril 2015 03:03

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