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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Le 14 juillet 1940, un événement qui s'est avéré fondateur pour la résistance française

Le 14 juillet 1940, un événement qui s'est avéré fondateur pour la résistance françaiseNous allons voir aujourd'hui un acte fondateur de la Résistance française qui aurait pu passer inaperçu. Il faut dire qu'après l'appel du 18 juin 1940, le général de Gaulle est reconnu par Winston Churchill chef des Français libres le 27 juin 1940. Les Forces françaises libres voient alors le jour le 1er juillet 1940. Encore faut-il à de Gaulle un événement qui va faire passer son mouvement à la postérité.
 
En France, le 14 juillet est déclaré à partir de 1940 "Journée nationale du deuil". D'ailleurs, la relecture vichyste des fêtes nationales a du mal à passer, car elles cherchent à faire passer les valeurs du nouveau régime. La fête devait être organisée en cérémonies aux monuments aux morts, avec drapeau en berne, minute de silence, sonnerie aux morts, cérémonie religieuse et défilé militaire en présence des autorités. Cette fête embarrassait le pouvoir, mais en honorant les morts de 1940 avec ceux de la Grande Guerre, on éludait le sens républicain du 14 Juillet pour ne retenir que celui de la douleur et de l'héroïsme qui transcendait les clivages. Il n'y a pas non plus de défilé militaire dans Paris occupé, cela durera jusqu'en 1944, car les nazis veulent effacer toute référence à la Révolution française, cela pourrait donner de mauvaises idées.
 
Le général de Gaulle dépose une gerbe au monument aux morts de Whitehall et passe en revue les troupes de la France libre. Il passe en revue les 3000 hommes des Forces françaises libres qui défilent devant la statue du maréchal Foch à Londres. Il fait de cette célébration nationale un jour d'espérance, et non de deuil. C'est l'occasion pour de Gaulle de rédiger un nouvel appel aux Français où de Gaulle demande aux Français de résister aux Allemands, jusqu'à la va victoire finale.
 
De Gaulle fait diffuser son discours sur des affiches en France et les services gaullistes par prudence n'appellent pas à manifester en France. La commémoration du 14 juillet à Londres par le général de Gaulle a eu peu d'écho, mais son appel est entendu. Par la suite, durant le 14 juillet, des actes de résistance sont visibles comme les drapeaux tricolores mis sur les monuments aux morts, des personnes chantant la Marseillaise, des graffitis peints (croix de Lorraine, faucille et marteau), la distribution de tracts, qui vont se multiplier pendant la période d'Occupation.
 
Merci et bon 14 juillet !
Tags : Histoire de France
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#Posté le mardi 14 juillet 2015 03:24

François Ier, le Roi-Chevalier

François Ier, le Roi-ChevalierNous allons voir aujourd'hui François Ier, un protecteur des arts, qui a connu aussi l'échec et beaucoup aimé les femmes. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
François Ier, né à Cognac le 12 septembre 1494, est fils de Charles d'Angoulême et de Louise de Savoie. Il vécut, dès l'enfance, dans la compagnie et l'amour des femmes : sa mère Louise de Savoie devenue veuve en 1496 (le futur roi avait deux ans), veilla à son éducation, et sa s½ur Marguerite. Il devient roi de France le 1er janvier 1515, à la mort de son oncle Louis XII, qui n'avait pas de descendant, dont il a épousé la fille, Claude de France en 1514, l'année précédente. Sa mère l'aide beaucoup, elle tire les ficelles, imposant ses hommes aux postes clés du royaume. Le 14 septembre 1515, sur le champ de bataille de Marignan, François Ier entre dans la légende. La victoire de Marignan lui valant aussitôt le glorieux surnom de Roi-Chevalier. La bataille est surtout menée par le connétable de Bourbon, et c'est au prix de 16 000 morts et grâce au secours de l'armée vénitienne que François Ier la remporte. Il signe également a la paix perpétuelle avec les cantons suisses, en 1516, à Fribourg.
 
François Ier, le Roi-ChevalierFasciné par l'Italie et par l'Antiquité, il devient le protecteur des arts, le «Restaurateur de l'humaine science», s'entoure de créateurs de génie tel Léonard de Vinci, qui est logé près d'Amboise, au Manoir de Cloux, aujourd'hui château du Clos-Lucé, où il vit de 1516 à 1519, année de sa mort. La Renaissance culturelle et artistique française soutenue par François Ier recherche l'affirmation d'un style national (Joachim du Bellay, Défense et illustration de la langue française, 1549; Rabelais, architectes Philibert Delorme et Pierre Lescot, sculpteur Jean Goujon) qui évolue du classicisme vers le maniérisme (seconde école de Fontainebleau). François Ier commande des copies d'½uvres antiques, d'artistes français ou étrangers. Sa collection se compose d'½uvres peintes mais contient également des tapisseries, des sculptures, des orfèvreries. François Ier qui témoigne d'un goût royal pour l'architecture de la Renaissance italienne y introduit un nouveau style appelé la «première Renaissance . Ses constructions audacieuses - Chambord, Blois, Amboise - marient le style gothique flamboyant avec les éléments apportés d'Italie. Ses conseillers et financiers, par désir d'affirmer leur nouveau statut ou de flatter le roi, deviennent commanditaires des plus grands châteaux comme pour Azay-le-Rideau ou Villandry.
 
François Ier, le Roi-ChevalierMais «le grand roi François», comme l'appelle avec une affectueuse admiration sa belle-fille Catherine de Médicis, transforme aussi la vieille royauté capétienne en monarchie quasi absolue, se montre un diplomate avisé, un législateur perspicace. Sous François Ier, l'autorité royale s'enracine. Les nobles passent progressivement sous la dépendance royale au sein d'une cour fastueuse, mais nomade (châteaux de la Loire). Le clergé se soumet à la domination royale (concordat de Bologne, 1516) ; des secrétaires d'État sont mis en place (quatre en 1547) ; l'administration provinciale se développe (institution des généralités et création des commissaires départis sous Henri II). En 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts impose l'emploi du français à la place du latin dans les actes officiels.
 
Il n'a de cesse d'imposer son autorité face à ses puissants voisins, Henri VIII, roi d'Angleterre, et surtout Charles Quint, qui forge le Saint-Empire. L'élection de Charles Quint au trône impérial en 1519 encercle François Ier qui se trouve enserré entre le Saint-Empire, les Pays-Bas espagnols et l'Espagne, ce qui l'oblige à se trouver des alliés comme Henri VIII qui malgré l'entrevue du Camp du Drap d'or, près de Calais (7-24 juin 1520), soutint d'abord Charles Quint. À partir de 1521, il perd Tournai et le Milanais, et Charles Quint souhaite s'emparer de la Bourgogne. En 1522, suite à la défaite de la Bicoque, François Ier perd le Milanais, tandis que le connétable de Bourbon change de camp. La situation devient critique en 1523, car les Anglais envahissant le Nord de la France, et le connétable de Bourbon, la Provence, puis il est fait prisonnier sur le champ de bataille de Pavie (1525) par son ennemi Charles Quint.
 
François Ier s'en sort avec une paix avec l'Angleterre le 30 août 1525. Il libéré en 1526 suite à traité signé à Madrid qui l'oblige à céder la Bourgogne, mais il n'en tient pas compte et s'allie à Soliman le magnifique, puis refuse le traité de Madrid en 1527. Allant jusqu'à Naples en, les Français sont trahis en 1528 et à nouveau battus en Landriano en juin 1529. À la paix des Dames, signée à Cambrai, le roi de France renonce à l'Italie et conserve la Bourgogne. François Ier en gage d'approbation, épouse Éléonore, s½ur de Charles Quint. Il fait avec Soliman le Magnifique 1535, un traité de commerce (qui préfigure les capitulations). Alors que Charles Quint assiège Marseille en 1536, il réussit à prendre le contrôle de la Savoie et d'une partie du Piémont.
 
François Ier, le Roi-ChevalierBon catholique, François Ier oscille entre la tolérance à l'égard des réformés puis la poursuite des hérétiques, la persécution des protestants. Il est sensible à tout un courant évangélique symbolisé par le cercle de Meaux qui en appelle au retour aux sources de l'Écriture et à la clarification des rites. François Ier décide, en 1525, de retirer sa faveur aux réformateurs du cercle de Meaux. La répression royale sur les réformateurs suite à l'affaire des placards (des affiches insultant la religion catholique qui sont même clouées à la porte de sa chambre) en 1534 s'exerce de plus en plus fortement comme le montre les édits des 15 et 29 janvier 1535. En 1538, il impose la censure des livres. Longtemps passé sous silence, le massacre des Vaudois du Lubéron suite à la décision du parlement d'Aix, ralliés au calvinisme, marque en 1545 l'un des événements tragiques de son règne qui a précédé les guerres de religion. Trois mille personnes furent alors massacrées et vingt-quatre villages brûlés. François 1er a choisit l'appui du pape et se devait donc de punir des hérétiques pour faire preuve de sa bonne foi.
 
François Ier, le Roi-ChevalierUne dernière fois, il choisit de se mesurer à Charles Quint, en 1542 suite à l'investiture du fils de ce dernier Philippe au dépend du dauphin François. Henri VIII passe dans le camps de Charles Quint. Les Français du duc d'Enghien remportent une victoire en Italie à Cérisoles en 1544, c'est à ce moment-là que Charles Quint décide d'envahir la Champagne, mais la poussée turque en Hongrie et la résistance des luthériens en Allemagne l'oblige à se retirer et abandonne son rêve de posséder la Bourgogne au traité de Crépy-en-Laonnois le 18 septembre 1544, mais François Ier doit renoncer à la Flandre et l'Artois et abandonner le Piémont et la Savoie.
 
Sa mère Louise meurt en 1531, en lui trouvant une maîtresse Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes, protectrice des arts et des lettres. En qui  pousse le roi à disgracier le connétable de Montmorency en 1541. Deux de ses deux fils meurent : François en 1536 et son fils préféré Charles en 1545. Reste la cadet Henri, qu'il a marié à la nièce du pape Clément VII, Catherine de Médicis en 1533. Ses relations furent difficile avec lui à la fin du règne du fait qu'Henri s'oppose à ses conseillers. François Ier, malade depuis 1540 d'une fistule anale et des testicules, son état s'aggrave à partir de 1545 et il meurt le 31 mars 1547. Son second fils, Henri II, lui succède.
 
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#Posté le mercredi 15 juillet 2015 03:36

Azincourt, une défaite très instructive

Azincourt, une défaite très instructiveNous allons voir aujourd'hui la bataille d'Azincourt, une défaite catastrophique pour la France, qui amena l'émergence d'un sentiment national anglais et français.
 
Un temps apaisée grâce à Charles V et Du Guesclin, la Guerre de Cent Ans est ranimée en 1414, par le nouveau roi d'Angleterre, Henri V qui vient d'écraser les Lollards en 1414 et d'éviter le complot de Southampton en juin 1415 qui vise à placer Mortimer sur le trône, il reprend à son compte les ambitions d'Édouard III : soit par la négociation, soit par la guerre, il entend obtenir, à défaut du titre royal, une partie du royaume de France. Il peut aussi compter sur la guerre civile qui sévit en France de 1412 à 1414 entre Armagnacs et Bourguignons et il profite aussi de la de la folie de Charles VI.
 
Henri V y lance sa première expédition qui échoue devant Barfleur, en Normandie prise au bout d'un mois, puis il décide de rentrer à Calais pour rembarquer et sa chevauchée se termine à Azincourt le 25 octobre 1415 où ses 6000 hommes affrontent les 18 000 Français mal préparés et désunis qui essayent de leur barrer la route sur un sol détrempé. L'exiguïté du terrain rend les man½uvres quasi impossibles pour le grand nombre d'hommes de l'armée française. Dès le début du combat, inébranlables sur leurs positions défensives, les Anglais accablent de leur tir de flèches la chevalerie qui les avait d'abord fait reculer, et qui par la suite vient s'écraser contre des forêts de pieux plantés dans le sol où se cachent les archers anglais.
 
Azincourt, une défaite très instructiveLe connétable Charles Ier d'Albret envoie alors l'avant-garde française à pied qui patauge dans la boue, elle arrive un moment à faire reculer les Anglais et Henri V est presque mis au sol, mais ils se font tailler en pièces par les archers anglais qui obscurcissent le ciel de leurs flèches et qui entrent dans la mêlée au corps-à-corps. La deuxième ligne Français doit intervenir n'a pas plus de réussite puisque les chevaux et les cadavres les empêchent de progresser sur le champ de bataille et beaucoup des hommes s'y trouvant sont fait prisonniers.
 
Cette défaite est catastrophique pour la France. La noblesse française (surtout armagnaque) est décimée, parmi elle le commandant de l'armée, le connétable de France Charles Ier d'Albret, et le duc Charles d'Orléans est fait prisonnier. La prudence du vieux prince Jean de Berry a permis de tenir Charles VI et le dauphin loin des combats, mais c'est bien là la seule satisfaction pour les Français. À l'issue de cette bataille, les Anglais victorieux ont massacré les soldats français qui s'étaient rendus, au détriment du code d'honneur de la chevalerie. Le prestige du vainqueur est immense; il reçoit l'appui de l'empereur Sigismond, et le duc de Bourgogne négocie avec lui. Cette journée demeure pourtant sans aucun résultat stratégique ni politique pour Henri V, mais elle lui permet de conquérir une grande partie de la France.
 
Les leçons d'Azincourt seront finalement tirées par l'armée française qui décidera de délaisser les grandes charges de cavaliers et de fantassins pour miser sur l'artillerie. Pour les Anglais, Azincourt fait figure d'aventure mythique, voire mystique, magnifiée en 1599 par le célèbre dramaturge William Shakespeare dans une pièce de théâtre intitulée "Henry V".
 
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#Posté le mardi 28 juillet 2015 02:53

Et si les Trois Mousquetaires avaient existé ?

Et si les Trois Mousquetaires avaient existé ?Je vous mets aujourd'hui ces superbes images des Trois Mousquetaires qui ont peut-être une origine réelle. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous vous voulez.
 
Et si les Trois Mousquetaires avaient existé ?Peu de gens sont conscients du fait que les quatre mousquetaires ont sont basés sur des personnages historiques, des membres de l'élite du régiment noir des mousquetaires pendant les années 1640. Armand de Sillègue, Isaac de Portau et Henri d'Aramitz; et Charles de Batz, qui venaient tous les quatre de Gascogne. Gatien de Courtilz de Sandras, dans ses Mémoires de M. d'Artagnan, a donné un premier aperçu de ces hommes. Nous nous centrerons sur les trois mousquetaires.
 
Le premier des trois, dont le vrai nom était Armand de Sillègue, prit le nom de son village -Athos - près de la ville de Sauveterre-de-Béarn. Né vers 1615, il était le cousin de M. de Tréville et est devenu un mousquetaire en 1640 grâce à la protection de ce dernier à l'âge de 25 ans. Il est mort à Paris à la suite d'un duel en 1643, puisque son nom a été trouvé classé parmi les duellistes tombées dans un monastère dans le Pré aux Clercs. Isaac de Portau, alias Porthos (1617-1712), originaire de Pau (capitale du Béarn), cousin de M. de Tréville, il fut membre de la compagnie du capitaine des Essarts des gardes royaux de jusqu'à 1643 dans laquelle entre d'Artagnan en 1640, où ils font ainsi campagne ensemble, puis il devenu un mousquetaire vers 1643 à nouveau avec d'Artagnan, et à la mort de son père, secrétaire du Parlement du Béarn en 1654. Le vrai nom d'Aramis était Henri d'Aramitz (1620-1674), il était aussi un homme béarnais, de la vallée de Barétous, et un cousin de M. de Tréville, il n'était pas de confession protestante comme ses parents. Lui aussi, il est devenu un mousquetaire en 1640 aux côtés de son père qui occupe alors le poste de maréchal des logis, mais rien ne prouve que lui était huguenot comme son grand-père. Marié en 1654, il a quatre enfants, prend par la suite sa retraite et réussit à obtenir le titre héréditaire pour sa famille des Abbés de Béarn (abbés laïcs) à la mort de son père en 1648, puis il meurt en 1674. Aramitz était connu son l'amitié étroite avec deux de ses cousins qui étaient aussi membres de la Garde, au point qu'ils ont furent surnommés les "trois frères" : Armand, seigneur de Sillègue, d'Athos, et d'Autevielle (1615-1643) et Isaac de Porthau (1617-1712).
 
Et si les Trois Mousquetaires avaient existé ?Ces trois hommes viennent sans doute du réseau béarnais de Jean-Arnaud du Peyrer, comte de Tréville (1598-1672), entré en 1616 dans les Gardes Françaises, puis il est devenu mousquetaire moment où il est blessé au siège de la Rochelle en 1627 ou 1628, avant de devenir en 1634 le Capitaine Lieutenant de la compagnie des Mousquetaires, dont Richelieu a obtenu l'exil suite au complot de Cinq Mars en 1642 auquel il n'a pas pris parti, la mort de ce dernier lui permet de reprendre le commandement des mousquetaires du roi, puis Anne d'Autriche le récompense en 1643 en érigeant Troisvilles en comté, mais l'animosité de Mazarin à son encontre lui permet de dissoudre la compagnie des mousquetaires du roi en 1646. Il se consacre à son domaine basque et reste sourd aux appels de la Fronde, puis accepte le poste de gouverneur du pays de Foix. C'est de ce réseau dont profita d'Artagnan (Charles Batz de Castelmore) (1611 ou 1615-1673). Devenu mousquetaire peu de temps en 1633 puisqu'il entre dans la Garde Royale, il fait ensuite son service avec Isaac de Porthau dans un régiment des Gardes Françaises en 1640, puis devient mousquetaire en 1643 sous la protection de Mazarin, et entre au service de ce dernier suite à la suppression des mousquetaires en 1646. À travers ce réseau, il aurait peut-être aussi connu Armand, seigneur de Sillègue, d'Athos, et d'Autevielle, et Henri d'Aramitz. Isaac dePorthau était un des trois fils du châtelain d'Autevielle, et Autevielle, comme Athos, étaient des points géographiques voisins de Castelmore et de Sauveterre-en-Béarn, les terres d'où venait d'Artagnan.
 
Et si les Trois Mousquetaires avaient existé ?Cette période est pleine d'événement pour ces quatre mousquetaires qui sont donc témoin des dernières années de Louis XIII et de la lutte pour le contrôle entre lui et ses favoris royaux, avec le complot de Cinq-Mars en 1642 et un cardinal de Richelieu mourant la même année; et qui voit aussi la montée en puissance du cardinal Mazarin qui obtiendra la suppression des mousquetaires en 1646 n'ayant pas réussi à mettre à sa tête son neveu, Mancini. Les mousquetaires ne réapparaîtrons qu'en 1657, commandés par Mancini.
 
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#Posté le mercredi 05 août 2015 06:49

Milady de Winter et le comte de Rochefort ont-ils existé ?

Milady de Winter et le comte de Rochefort ont-ils existé ?Les ennemis des mousquetaires dans Les Trois mousquetaires s'inspirent eux aussi de personnages célèbres, c'est le cas de Milady de Winter et du comte de Rochefort.
 
Milady de Winter, s'inspire de Lucy Hay, comtesse de Carlisle. Née en 1599 sous le règne d'Elizabeth Ire, Lucy Percy, 2e fille d'Henry Percy, comte de Northumberland, en vient à être proéminente à la cour de Charles Ier. Elle a alors dominé la scène royale durant cette période. Sa beauté a été immortalisé dans de magnifiques portraits de Van Dyck, et ses compétences politiques attirèrent de nombreux amants célèbres.
 
Elle épousa une étoile montante de la cour de Jacques Ier en 1617, James Hay qui devint lord Carlisle en 1622, et il eurent un seul enfant qui ne vécut pas longtemps. Pourtant bien vue à la cour la cour royale, elle devint successivement maîtresse de Thomas Wentworth, 1er comte de Strafford et de John Pym, des parlementaires opposés à Charles Ier, mais aussi de George Villiers, duc de Buckingham. Nommé dame d'atours en 1626 de la reine Henriette Marie de France, elle devient sa confidente se montrant appliquée à son service. Après la dissolution du parlement et l'exécution du comte de Strafford en 1641, elle est impliqué dans la politique durant la Première révolution anglaise (1641-1649) quand sa famille était dans un équilibre précaire, et qu'elle chercha des finances et des alliés loyaux pour survivre.
 
Milady de Winter et le comte de Rochefort ont-ils existé ?Pour cela elle communiqua les plans et les conseils secret du roi aux parlementaires, permettant au lord Essex d'éviter l'arrestation de 5 parlementaires en 1642, mais elle joue en réalité double jeu puisqu'elle donne des informations aux parlementaires et au roi. Ses machinations la conduise à se joindre aux intérêts du parti modérée ou presbytérien en 1647, où elle démontre du zèle à la cause royale en amassant des fond pour lord Holland, en communiquant avec le prince Charles (futur Charles II) lors de son blocus de la Tamise, tout en faisant la liaison entre la reine et les restes de l'armée royaliste. La mort de Charles Ier en 1649 amène son emprisonnement dans la Tour de Londres, où elle a une correspondance chiffrée avec Charles II par l'intermédiaire de son frère. Libérée en 1650, elle perd de l'influence, et mourut d'apoplexie en 1660.
 
Milady de Winter et le comte de Rochefort ont-ils existé ?Le comte de Rochefort a fait l'objet d'un roman Les Mémoires de Monsieur Le Comte de Rochefort écrit en 1678 par Gatien de Courtilz de Sandras, qui a également écrit Les Mémoires de M. d'Artagnan (1700), où celui qui aurait inspiré le comte de Rochefort serait le sieur de Rosnay. Dumas a combiné les deux en remplaçant un aristocrate nommé de Rosnay dans l'histoire d'Artagnan avec le comte de Rochefort. Dans le récit de Courtilz de Sandras, d'Artagnan commence sa carrière par deux mois de prison à cause du sieur de Rosnay dans une altercation à l'auberge de Saint-Dyé où ce dernier l'insulte et lui vole sa lettre de recommandation pour M. de Tréville, il deviendra son ennemi tout au long de sa vie, mais il ne pourra pas se venger de lui.
 
Milady de Winter et le comte de Rochefort ont-ils existé ?Même si l'épisode semble une invention littéraire, les seigneurs de Rosnay ont bien existé et un semble correspondre au personnage Jacob II de Conflans (1612-?), dit le baron de Conflans, seigneur de Fay-le-sec, Rosnay près de Reims, vicomte de Germigny. Il fut capitaine d'infanterie dans le régiment de Nettancourt et Cornette en 1635 dans la compagnie de son frère ainé Christophe. Il épousa le 24 septembre 1641, Anne Marguerite, fille de Louis de Carelle, grand bailli d'Allemagne pour le duc de Lorraine et ensuite pour le roi, de qui il eut 6 enfants. On ne sait pas quand il est mort. La rivalité entre d'Artagnan et le seigneur de Rosnay est sans doute une image des rivalités qui se dessinaient entre les fantassins à pieds au sein de l'infanterie et les cavaliers au sein des mousquetaires.
 
Même si ces personnages des Trois mousquetaires sont ici une belle invention, ils ont aussi une inspiration réelle et souvent ces personnages historiques dégagent une histoire tout aussi mouvementée et intéressante.
 
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#Posté le mardi 11 août 2015 03:29

La duchesse de Chevreuse, l'ange du désordre

La duchesse de Chevreuse, l'ange du désordreBelle, intrépide, effrontée, Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, aura été l'aventurière la plus romanesque du demi-siècle de Louis XIII. Elle fut de tous les complots, de tous les exils et Alexandre Dumas l'a immortalisée dans Les Trois Mousquetaires. Dans le roman, est elle est la maîtresse d'Aramis, la meilleure amie de la reine, et elle aide les mousquetaires dans leurs aventures.
 
Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de Chevreuse (1600- 1679), issue de l'une des lignées les plus prestigieuses de France et fille d'Hercule de Rohan, duc de Montbazon, se maria en 1617 au connétable Charles d'Albert de Luynes, favori de Louis XIII, puis elle épousa en secondes noces (1622) Claude de Lorraine, duc de Chevreuse, second fils d'Henri de Guise. Nommée surintendante de la Maison de la reine en 1618, elle devient l'amie intime et la confidente d'Anne d'Autriche, et elle tenta de promouvoir en 1625 la liaison entre Anne et George Villiers, duc de Buckingham, ce qui échoua lorsque le duc de Buckingham scandalisa la cour française en déclarant ouvertement sa passion pour la reine.
 
La duchesse de Chevreuse, l'ange du désordreElle provoqua ou encouragea ensuite les complots ourdis par la Cour et les grands contre Richelieu, en particulier ceux de Chalais (1626) et du comte de Soissons (1641), elle trempe peut-être également dans la conspiration de Cinq-Mars (1642). Elle rejoignit aussi le parti qui s'opposa au mariage de Gaston d'Orléans, frère du roi, avec Mlle de Bourbon-Montpensier, en 1626. Ses cabales et ses complots incessants la conduisent pendant dix-huit ans à des exils successifs. Elle se réfugie alors en Lorraine en 1626 après s'être opposé au mariage de Gaston d'Orléans, où elle convainc le duc Charles IV de rejoindre la coalition anti-française de Buckingham, puis en Touraine en 1633, après qu'elle ait cherché à aider son amant le marquis de Châteauneuf, nouveau garde des Sceaux, à remplacer Richelieu, et enfin en Espagne en 1637, en Angleterre en 1638 et aux Pays-Bas en 1640, du fait qu'elle servait de relais à la reine Anne d'Autriche avec la Cour d'Espagne.
 
Après la mort de Richelieu en 1642, Anne d'Autriche devenue régente la fait revenir, elle retrouve Paris en 1643, mais incorrigible intrigante elle conspira contre Mazarin pour mettre à sa place Châteauneuf, et anima donc la cabale des Importants (1643). Déçue Anne d'Autriche, lui fait quitter la cour. Revenue à Paris en 1649, elle est alors ralliée à Mazarin (1649-1650) pendant la Fronde, elle revint au parti des Princes dès 1651. Elle fait une tentative d'alliance avec Gondi en lui proposant sa fille Charlotte contre le Grand Condé. En 1652, Mazarin revient et elle se soumet aidant même le cardinal dans certaines de ses négociations.
 
La duchesse de Chevreuse, l'ange du désordreEn 1652, la duchesse se retira à Dampierre. En 1657, elle devient veuve pour la seconde fois à la mort du duc de Chevreuse, et elle aurait selon Saint-Simon épousé secrètement un de ses amants le marquis de Laigues. Elle intriguera par la suite pour assurer des avantages à sa famille, comme le montre le mariage de son petit-fils, Charles de Luynes à la fille de Jean-Baptiste Colbert, l'un des hommes le plus influent du royaume sous le règne de Louis XIV en 1667. Agée, elle surprend encore ses contemporains en se retirant du monde sans amertume, allant finir ses jours dans une paisible et discrète retraite au château de Maison-Rouge à Gagny en 1674 après la mort du marquis de Laigues, où elle meurt en 1679.
 
Sa vie, est à elle seule un roman de cape et d'épée, laissant l'image d'une intrigante inlassable et d'une femme libre assurant ses amours comme l'avenir de ses proches, qui su toujours rebondir jusqu'à devenir une femme voulant se retrouver dans une retraite spirituelle.
 
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#Posté le mercredi 02 septembre 2015 02:47

Louise de la Vallière, de Versailles au Carmel

Louise de la Vallière, de Versailles au CarmelJe vous mets aujourd'hui ce superbes images de la duchesse de La Vallière, une favorite de Louis XIV, qui fut le symbole de l'"amante parfaite", celle qui aime pour aimer. J'espère que ces images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Françoise Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière, est une favorite de Louis XIV (1644- 1710).
 
Elle est la fille d'une famille de la petite noblesse de Tours (son père est un militaire et sa mère est une riche veuve d'un conseiller au Parlement de Paris), sa mère épouse en troisième noce en 1651, Jacques de Courtavel, marquis de Saint Rémy et maître d'hôtel de Gaston de France, duc d'Orléans, et elle sera éduquée avec les filles du duc Marguerite-Louise, Françoise et Élisabeth et leur servira de compagne de jeu.
 
Elle devient ensuite la fille d'honneur d'Henriette d'Angleterre, duchesse d'Orléans (Madame), et elle devint en 1661 la maîtresse de Louis XIV lui faisant oublier Marie Mancini, à qui elle donna trois enfants dont Mlle de Blois, future princesse de Conti en 1666, et le comte de Vermandois en 1667. Elle aima le roi et non la royauté, elle le préféra à l'ambition et à la vanité. Elle paraît ensuite aux côtés du roi dans toutes les cérémonies publiques : c'est en son honneur que sont donnés le carrousel des Tuileries en 1662 et les fêtes de Versailles en 1664. Afin d'éviter d'offenser sa mère, Anne d'Autriche, le roi n'a pas reconnu publiquement la liaison jusqu'à sa mort en 1666.
 
Louise de la Vallière, de Versailles au CarmelCréée par le roi duchesse de Vaujour et de Saint-Christophe en récompense, elle fut supplantée par la marquise de Montespan en 1667 et le roi lui inflige de nombreuses humiliations, une fausse couche la tourne vers la religion en 1670, et elle décide d'entrer au très strict couvent des Grandes-Carmélites du faubourg Saint-Jacques, mais Louis XIV souhaite qu'elle reste à la cour pour servir de paravent à sa nouvelle maîtresse Madame de Montespan et la retire de force de son couvent.
 
Elle finit par quitter la cour en faisant des excuses publiques à la reine Marie-Thérèse, et se retira chez les carmélites en 1674 sous le nom de Louise de la Miséricorde. Durant cette période, on lui attribue même un opuscule d'édification, les Réflexions sur la miséricorde de Dieu. Elle mena une vie pieuse dans la prière et l'austérité. Elle mourut en 1710 à l'âge de 66 ans.
 
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#Posté le mardi 08 septembre 2015 03:06

Marguerite de Valois, une femme libre dans une époque de conflits

Marguerite de Valois, une femme libre dans une époque de conflitsJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Marguerite de Valois, une femme politique, une érudite, une mécène, une polémiste, une féministe et une mémorialiste qui a marqué son époque. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Marguerite de Valois (1553-1615) est la dernière fille de Henri II et de Catherine de Médicis.
 
Elle est la s½ur des trois derniers Valois (François II, Charles IX, Henri III), et entretient des rapports distants avec sa mère Catherine de Médicis, moment où elle assiste aux États-Généraux de 1560. En 1563, elle séjourne à Amboise avec son frère François d'Anjou, puis elle entre au service de son frère Henri (entre la bataille de Jarnac et celle de Moncontour) en 1569. Elle épousa Henri de Bourbon, roi de Navarre, en 1572, quelques jours avant le massacre de la Saint-Barthélemy, mais refuse par la suite de se séparer de lui.  Elle entre ensuite au service François de France, duc d'Alençon en 1574 et entame une liaison en 1575 avec Bussy d'Amboise.
 
Marguerite de Valois, une femme libre dans une époque de conflitsSa famille la mettra en résidence surveillée au Louvre entre 1575 et 1576, mais ses talents diplomatiques sont très utiles à sa famille et on la fait participer à la paix d'Etigny en 1576 et elle fait un voyage diplomatique pour François de France en 1577. En 1578, elle part en Gascogne avec sa mère Catherine de Médicis, et durant son séjour à Pau, elle participe à la Conférence de Nérac en 1579, puis elle participe à la paix de Fleix en 1580, moment où elle crée une cour raffinée que fréquentent Agrippa, compagnon d'arme de Navarre, et Pibrac, le poète Saluste du Bartas ou encore Montaigne, et elle entame une liaison avec Jacques de Harlay, seigneur de Champvallon.
 
Elle revient à Paris en 1582, mais tombée enceinte de Champvallon et poussant le duc d'Alençon à faire campagne aux Pays-Bas, Henri III mécontent l'humilie constamment. Sa situation est peu enviable en 1583, puisqu'elle ne peut retourner chez elle à cause des négociations entre la Navarre et la couronne, et ne retournera à Nérac qu'en 1584 pour retrouver son mari Henri de Navarre, ayant plus d'intérêt envers sa nouvelle maîtresse. La mort en 1584 du duc d'Alençon la met en fâcheuse posture. Sa famille et son mari la rejette. Ce qui l'amène à faire une retraire à Agen en 1585, où elle appuie la Ligue qui est contre Henri III, ce qui explique sa fuite à Carlat la même année.
 
En 1586, elle fuit en Auvergne au château d'Ibois, on l'arrête et elle est emprisonné à Usson, dont elle devaient la châtelaine en 1587, ce qui lui permet de connaître une certaine liberté malgré un exil un peu forcé. En 1588, sa situation s'améliore grâce à sa réconciliation avec Henri III, et Henri IV en 1589 qui suite à la mort de Catherine de Médicis et d'Henri III, a besoin de son épouse et d'enfants légitimes, mais cela est de courte durée, car en 1593, commencent les pourparlers pour son divorce avec ce dernier et elle comme à rédiger ses Mémoires en 1594. N'ayant pas eu d'enfant avec lui, elle s'en sépara en 1599, devenant ainsi la "reine Marguerite".
 
Marguerite de Valois, une femme libre dans une époque de conflitsPourtant, elle demeure toujours aussi active puisqu'elle participe en 1602 à l'arrestation du comte d'Auvergne (Conjuration Auvergne-Bouillon). En 1605, elle revient à Paris et lègue ses biens à la couronne dont l'Auvergne qu'elle récupère suite à un procès commencé en 1604 dont elle fait don au Dauphin, le futur Louis XIII, puis elle réside à l'Hôtel des Augustins en 1607, avant d'apporter son soutien à Marie de Médicis en 1610 contre d'Henriette d'Entragues qui osait contester sa légitimité. En 1614, elle rédige le Discours docte et subtil, tout en intervenant politiquement auprès de Charles III, duc de Nevers, avant de mourir en 1615 à Paris à l'âge de 61 ans, en ayant fini ses Mémoires.
 
Marguerite de Valois laisse l'image d'une femme cultivée, mécène reconnue pour ses goûts, autrice de Mémoires, de discours, de poésies et de très nombreuses lettres, qui est aussi une femme politique intensément mêlée à la vie mouvementée du royaume de France entre 1570 et 1615, puis elle est devenue l'objet d'une légende dès la fin du XVIIe siècle souvent infondée, puis, au XIXe siècle, d'un mythe, celui de la "reine Margot" (sobriquet dont Alexandre Dumas est l'inventeur).
 
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#Posté le mardi 15 septembre 2015 02:53

Charles VI, du Bien Aimé au Fou

Charles VI, du Bien Aimé au FouNous allons voir aujourd'hui Charles VI, un roi de France qui vécut durant de la guerre de Cent ans, en commençant dans une minorité troublée et finissant sur 34 ans de règne chaotique.
 
Charles VI (1368-1422), est le fils aîné de Charles V et de Jeanne de Bourbon. Roi à 12 ans en 1380, Charles VI eut un des règnes les plus longs de notre Histoire. Les oncles de Charles VI, les ducs de Bourgogne, d'Anjou, de Berry et de Bourbon, gouvernèrent pendant sa minorité et cherchèrent à tirer le maximum de profit du pouvoir. Charles VI n'avait été qu'un simple figurant dans les événements de l'histoire de son enfance, les convocations des états, le difficile rétablissement des impôts, la révolte et le châtiment de Gand, de Rouen, de Paris et d'autres villes (1382).
 
Marié en 1384 à Isabeau de Bavière, il se libéra bientôt de la tutelle de ses oncles en 1388 à l'âge de 20 ans et gouverna par lui-même et rappela au gouvernement les anciens conseillers de son père, les Marmousets. Ils réforment l'administration royale, réduisent les dépenses de l'État, notamment les pensions versées aux princes et à l'aristocratie, et suppriment les impôts directs. Il avaient aussi un appui sûr en la personne du jeune frère du monarque, le duc Louis d'Orléans (1370-1407). En 1388, il impose à Richard II les signatures des trêves d'août 1388, qui inaugurent un rapprochement durable entre la France et l'Angleterre.
 
Charles VI, du Bien Aimé au FouTout annonçait une époque brillante. Mais la démence qui le frappa, en 1392, livre le royaume à ses oncles avides et incapables, à son frère Louis d'Orléans. Les études les plus récentes considèrent qu'il était atteint d'un trouble bipolaire, celui-ci expliquant la succession d'épisodes d'excitation et de périodes de mélancolie, ainsi que les moments de lucidité et la "détérioration mentale" des dernières années. En 1393, lors d'une rémission, Charles VI accorde la tutelle du dauphin à la reine et à ses oncles. Les intrigues se multiplient, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, fait assassiner Louis d'Orléans en 1407, ce qui provoqua une impitoyable guerre entre les Armagnacs, qui sont les partisans du duc d'Orléans et du Dauphin, le futur Charles VII et les Bourguignons, qui va ensanglanter le pays.
 
Pendant les rémissions de sa maladie, il tenta en vain de rétablir la paix. Dans ses moments de lucidité, il est tout à fait capable de gouverner le pays et d'assurer ses devoirs conjugaux. Ainsi Isabeau accouche-t-elle en 1403 du futur Charles VII, et Charles VI est même capable de commander ses troupes durant la guerre. Promettant justice à Valentine Visconti le 21 décembre 1407, mais pardonnant en 1409 à Jean sans Peur le meurtre du duc d'Orléans, le roi combat finalement les Armagnacs aux côtés du duc de Bourgogne en 1412. Il tint également sa place lors de la reprise des hostilités avec l'Angleterre en 1412, et la révolte cabochienne de 1413. Il dirige théoriquement la guerre menée par les Armagnacs contre les Bourguignons en 1414. Ce n'est qu'à partir de 1415 qu'il perd complètement la raison.
 
Charles VI, du Bien Aimé au FouLa victoire à Azincourt (1415) grâce à la neutralité bourguignonne, la conquête de la Normandie (1417), l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419 assassiné dans une rixe avec les gens du Dauphin, qui fit passer son fils Philippe le Bon, dans le camp anglais, dont le roi accepte la tutelle au lendemain du meurtre de Jean sans Peur, permirent à Henry V d'Angleterre d'hériter du royaume de France au traité de Troyes de 1420, où Philippe le Bon, Henri V et Isabeau de Bavière s'entendent pour déposséder le Dauphin de ses droits, entachent la fin de règne de Charles VI. Pour conclure cela, Henri V épouse la fille de Charles VI, Catherine et se fait couronner roi de France à Paris en 1421.
 
Le roi fou n'était plus qu'un spectre couronné. Durant les ultimes années de sa vie, les crises deviennent moins fréquentes et moins fortes. Charles semble plus apaisé. Délaissant de plus en plus le gouvernement de la France, il mène une vie simple au milieu de ses serviteurs. Il chasse, joue aux échecs et aux cartes. Écartant Isabeau, il se contente de sa "petite reine", la jeune et douce Odette de Champdivers. Quand, le 21 octobre 1422, Charles VI meurt seul après Henri V dans un Paris anglais, deux prétendants s'opposent : Henri VI huit mois, reconnu dans la moitié nord de la France, et Charles VII dix-neuf ans, qui tient dans le sud du pays.
 
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#Posté le mardi 22 septembre 2015 02:44

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