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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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Nicolas Fouquet ou l'ambition mal récompensée

Nicolas Fouquet ou l'ambition mal récompenséeJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Nicolas Fouquet, le surintendant des finances qui par son ambition et sa richesse se mit à dos l'homme le plus ambitieux du royaume, Louis XIV. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Nicolas Fouquet, ou Nicolas Foucquet (1615-1680) est un ministre français des finances (1653/61) dans les premières années du règne de Louis XIV, le dernier surintendant des finances (par opposition à Contrôleur général), dont la carrière avait pris fin avec sa condamnation pour détournement de fonds.
 
Fils d'un riche armateur et administrateur royal, il était un partisan du puissant et du riche cardinal Mazarin, mais aussi du gouvernement royal pendant la tourmente de la Fronde (1648/53), quand il avait prêté des sommes importantes au Trésor. Sa loyauté envers le cardinal Mazarin pendant la Fronde avait surtout contribué à assurer sa position. Il avait acheté le poste de procureur général au Parlement de Paris en 1650.
 
En 1653, il avait été nommé surintendant des finances pour aider Mazarin, qui en retour lui avait confirmé sa confiance. Par ses opérations avec des financiers, à qui il avait permis d'énormes profits, il avait appauvri le trésor et avait accumulé une immense fortune personnelle. Fouquet avait prêté des sommes considérables pour le trésor, se faisant, en effet, le banquier du roi; ses nombreuses opérations financières, dont il les dirigeait d'une manière irrégulière (mais pas contraire à l'usage), lui apportèrent une grande richesse. Il avait aussi gardé de grosses sommes pour ses fins propres, notamment pour construire sa demeure de Vaux-le-Vicomte, et fut un mécène fastueux pour les écrivains, dont Molière, Corneille, Pellisson, et La Fontaine, dont beaucoup continuèrent à le soutenir après sa disgrâce. Il avait été créé marquis de Belle-Isle.
 
Nicolas Fouquet ou l'ambition mal récompenséeAprès la mort de Mazarin (1661), Jean-Baptiste Colbert, intendant personnel de Mazarin et son plus proche confident, avait cherché à remplacer Fouquet en détruisant sa réputation avec le roi. Fouquet avait été arrêté pour détournement de fonds, tandis que Colbert supprima des documents qui l'auraient absous et montrant la responsabilité personnelle de Mazarin pour la plupart des transactions financières en question. Mais le jeune monarque craint surtout l'ambition de Fouquet et la puissance du clan financier et politique du surintendant, qu'il fait surveiller par Colbert. Le 17 août 1661, Fouquet donne à Vaux une réception fastueuse qui humilie le jeune monarque. C'est l'erreur de trop.
 
Son procès, qui avait duré trois ans, excita un grand intérêt public. Bien que Fouquet se défendit habilement, et que l'opinion publique se porta sa faveur, il fut condamné en 1664 à l'exil, mais le roi, toujours plein de ressentiment, changea la condamnation en réclusion à perpétuité dans la forteresse de Pignerol, où il mourut juste avant une mesure de clémence pour le délivrer.
 
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#Posté le mercredi 28 mars 2012 03:52

Modifié le mercredi 28 mars 2012 05:27

Marie Leszczynska

Marie LeszczynskaJe vous mets aujourd'hui ces superbes images sur Marie Leszczynska, la pieuse et malheureuse épouse de Louis XV, et ce dernier malgré ses incartades l'aima profondément. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Marie Leszczynska (1703-1768), est la reine consort de la France, née à Breslau le 23 Juin 1703, elle était la fille de Stanislas Leszczynski (qui en 1704 devint roi de Pologne) et de Catherine Opalinska. Même si elle n'a eu aucune influence directe sur la vie politique française, ses connexions dynastiques polonaises impliquèrent la France dans un conflit européen qui avait abouti à l'annexion de Lorraine par la France.
 
Marie LeszczynskaLe père de Marie, Stanislas Leszczynski, fut élu roi de Pologne sous le nom de Stanisłas Ier en 1704. Lors d'un exil temporaire de Varsovie l'enfant avait été perdu, et fut finalement découvert dans une étable; à une autre occasion, elle fut pour des raisons de sécurité caché dans un four. Après qu'il ait été déposé en 1709, il s'installe avec Marie à Wissembourg. Dans son exil, Stanislas avait trouvé sa principale consolation à surveiller les études de sa fille.
 
Madame de Prie suggéra d'abord que la princesse polonaise devienne l'épouse de Louis duc de Bourbon, mais elle fut bientôt fiancée à Louis XV. Une étape qui avait été le résultat de la jalousie entre les maisons de Condé et d'Orléans, et qui avait été partout considéré comme une mésalliance pour le roi de France. Le mariage eu lieu à Fontainebleau le 5 Septembre 1725. Marie mit au monde les 10 enfants de Louis XV entre 1727 et 1737, mais un seul de ses deux fils le dauphin Louis avait survécu. En 1733, la France participe à la guerre de Succession de Pologne contre l'Autriche pour appuyer les revendications de Stanislas sur le trône de Pologne. Stanisłas avait été fait duc de Lorraine par le traité qui avait mis fin au conflit (1738).
 
Marie LeszczynskaMarie fit une tentative pour s'immiscer dans la politique, par un effort pour éviter la disgrâce du duc de Bourbon en 1726, qui fut le début de l'aliénation de son mari contre elle, et après la naissance de son septième enfant Louise, Marie avait été pratiquement abandonné par Louis XV, qui avait ouvertement avoué sa liaison avec Louise de Nesle, comtesse de Mailly, qui avait été remplacé à son tour par ses s½urs Pauline, marquise de Vintimille, et Marie Anne, duchesse de Châteauroux, et celles-ci par Madame de Pompadour. De caractère réservé, mais aussi pieuse et charitable, elle ne fit aucune tentative pour rivaliser avec les maîtresses du roi. Le roi conserva toutefois une profonde affection envers son épouse. Laissée à l'écart des affaires politiques, peu considérée par la cour, la reine se consacra à son couvent qu'elle fonda dans la ville de Versailles pour l'instruction des jeunes filles pauvres. Elle veilla aussi à l'éducation morale et religieuse du Dauphin, son fils.
 
Aimant la bonne chère et dotée d'un humour certain, elle apprécie la lecture, le dessin et la musique. Elle organise des concerts dans le Salon de la Paix et contribue au maintien de la vie musicale de la cour. Peu maternelle, elle voit surtout ses nombreux enfants lors des cérémonies qui ponctuent ses journées. Mesdames, ses filles, regretteront parfois sa froideur et sa distance à la différence de Louis XV qui leur semble un père plus attentif et affectueux.
 
Marie LeszczynskaEn attendant, la reine vit son père Stanislas implanté en Lorraine, et l'intimité affectueuse qu'elle avait maintenue avec lui fut la principale consolation de sa vie. Conformément aux dispositions du traité de 1738, la Lorraine devint une partie de la France quand le père de Marie mourut en 1766. Après un rapprochement momentané avec Louis XV pendant sa maladie à Metz en 1744, Marie se ferma elle-même jusqu'à vivre plus étroitement avec son propre cercle d'amis du parti dévot, ce qui fut intensifié par la mort du dauphin en 1765, jusqu'à sa mort à Versailles le 24 Juin 1768.
 
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#Posté le jeudi 29 mars 2012 06:57

Louis IX

Louis IXJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, qui dirigea la France avec une certaine aisance. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Louis IX ou Saint Louis (1214-1270), est un roi de France (1226/70), fils et successeur de Louis VIII. Il hérita du trône à l'âge de 12. Sa mère, Blanche de Castille, avait servi de régente jusqu'en 1234 et sa régence dura probablement même après que Louis IX avait atteint sa majorité, en aidant son fils à vaincre les barons rebelles dirigés par Pierre Mauclerc (Pierre Ier), duc de Bretagne, et soutenu par le Duc Raymond VII de Toulouse et le roi Henri III d'Angleterre, et les hérétiques albigeois (cathares). Elle fut son conseiller en chef jusqu'à sa mort en 1252.
 
En 1240-1243, Louis IX soumit de nouvelles révoltes pour obtenir la soumission du Poitou et de Raymond VII, et repoussa une faible invasion (1242) menée par Henri III. Louis IX put ainsi s'occuper des Albigeois en 1244 et suite à une maladie promit de se croiser. Louis IX mena ensuite une croisade en Egypte qu'il mit 3 ans à préparer (1248/50) dans l'espoir de reconquérir Jérusalem et Damas, mais ses troupes étaient mal préparées et furent vaincu par les Égyptiens à Al-Mansourah. Il fut fait prisonnier (1250) et fut racheté, mais resta en Terre Sainte jusqu'en 1254, contribuant à renforcer les fortifications chrétiennes.
 
Louis IXÁ son retour, il réorganisa le système administratif royal et la frappe de la monnaie. Louis IX avait poursuivi les réformes de son grand-père, Philippe II. Il avait freiné les guerres privées féodales, fit une administration simplifiée, améliora la répartition des impôts, encouragea l'utilisation du droit romain, et étendit la juridiction d'appel de la couronne à tous les cas. Il avait construit l'extraordinaire Sainte-Chapelle pour abriter une relique religieuse considérée comme la couronne d'épines de Jésus.
 
Il tenta de parvenir à un règlement pacifique sur les revendications territoriales d'Henri III. Louis IX fit donc la paix avec les Anglais au traité de Paris (1259), ce qui lui permit de garder l'Aquitaine et les terres avoisinantes d'Henri III, tout en obligeant ce dernier à se déclarer son vassal. Selon les termes de ce traité, Louis IX céda Limoges, Cahors, Périgueux et Henri III, en échange renonça à la Normandie, l'Anjou, le Maine, la Touraine et le Poitou. Louis IX avait fait un traité favorable avec le roi Jacques Ier d'Aragon, en cédant sur les prétentions française sur le Roussillon et Barcelone en échange de l'abandon de Jacques Ier de la Provence et du Languedoc. Louis IX devint un arbitre respecté, il régla les différends de succession en Flandre et au Hainaut mais aussi en Navarre, il tenta en vain de régler la controverse amère entre Henri III et les barons anglais en jugeant en faveur du roi en 1264. Il était ferme avec le pape et l'empereur dans la défense de ses droits royaux.
 
Louis IXEn 1270, Louis IX entreprit la huitième croisade, mais il mourut peu de temps après son débarquement à Tunis. Son fils, Philippe III lui succéda. Louis IX était pieux et ascétique, mais aussi un bon administrateur et diplomate. Il est aussi le plus populaire des rois capétiens, sa réputation de justesse et de piété conduisit les Français à le vénérer comme un saint, avant même sa canonisation en 1297, sa fête a lieu le 25 août.
 
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#Posté le samedi 31 mars 2012 04:34

Modifié le lundi 23 mars 2015 04:36

L'homme au masque de fer

L'homme au masque de ferJe vous mets aujourd'hui ces superbes images sur le plus célèbre prisonnier de l'histoire de France, l'homme au masque de fer, dont l'identité à été longue à se dessiner. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
L'homme au masque de fer (1658 ?- 1703), est un prisonnier politique, célèbre dans l'histoire et la légende française, qui décéda à la Bastille en 1703, pendant le règne de Louis XIV. Il n'existe aucune preuve historique que le masque ait été fait de fer, mais on pense qu'il était de velours noir, et ce ne fut seulement qu'après que la légende le converti en fer.
 
Il fut d'abord emprisonné à Pignerol (Pinerolo, dans le Piémont) un peu avant 1681, puis dans d'autres prisons avant d'être finalement transféré à la Bastille à Paris, le 18 Septembre 1698. Il y mourut le 19 Novembre, 1703. Inhumé le lendemain dans le cimetière de la paroisse de Saint-Paul, il y est inscrit sous le nom de "Marchioly", et son âge fut évalué à "environ 45 ans". Ses nombreux malheurs livrèrent une correspondance avec ses affectations successives de prison de la part du gouverneur Bénigne Dauvergne de Saint-Mars, qui en avait la charge, et dont il était évidemment particulièrement attaché.
 
L'homme au masque de ferL'identité de l'homme au masque de fer fut déjà un mystère avant sa mort, et, à partir du XVIIIe siècle, diverses suggestions quant à son identité ont été faites : en 1711, un noble anglais, en 1745, Louis de Bourbon, comte de Vermandois, un fils de Louis XIV et de Louise de La Vallière; entre 1738 et 1771, un frère aîné de Louis XIV (Voltaire popularisa cette solution peu probable, qui fut reprise plus tard par Alexandre Dumas dans le Vicomte de Bragelonne [1848 -50]); en 1883, Molière, emprisonné par les Jésuites pour se venger de Tartuffe. Selon Étienne Bazeries en 1890, expert en cryptanalyse, le fameux prisonnier aurait donc été Vivian Labbé, seigneur de Bulonde, lieutenant-général de l'armée française coupable d'insubordination à Coni (en italien Cuneo). Selon Pierre-Jacques Arrèse dans les années 1970, reprenant une thèse de Paul Lacroix (1836), le Masque de fer ne serait autre que le surintendant Nicolas Fouquet, incarcéré à Pignerol en 1665. Camille Bartoli (1977) identifie le masque de fer à Henri II de Guise, Don Juan, aventurier, qui n'hésitait pas devant un duel ou une expédition militaire et rivalisait avec le Roi Soleil par sa démesure et sa splendeur. Parmi les nombreuses hypothèses, seulement deux sont probables : celles d'Ercole Matthioli et d'Eustache Dauger.
 
L'homme au masque de ferMatthioli, un ministre de Ferdinand Charles, duc de Mantoue, avait été chargé de la négociation secrète du traité de 1678 pour laquelle le pauvre duc devait livrer la forteresse de Casale à la France en échange de 100 000 écus, mais, dès que l'accord fut signé, Matthioli annula ce dernier en trahissant le secret à plusieurs cours étrangères. Furieux d'avoir été trompé, Louis XIV l'enleva tranquillement et l'emprisonna à Pignerol (1679). Il est généralement admis, cependant, que Matthioli est mort dans les Îles Sainte-Marguerite en Avril 1694 et que le prisonnier au masque de fer était sans doute Eustache Dauger.
 
La correspondance du ministre de Louis XIV, Louvois, indique que Dauger, un valet de chambre, avait été arrêté sur ses ordres pour une raison inconnue, près de Dunkerque en Juillet 1669. A Pignerol, Dauger avait été le valet de chambre d'un autre prisonnier, Nicolas Fouquet, et après la mort de Fouquet en 1680, il avait été maintenu en détention à proximité d'un autre homme qui avait également servi Fouquet. De Pignerol, Saint-Mars le prit avec lui en 1681 à Exilles, avant de passer aux Îles Sainte-Marguerite en 1687 (avec Matthioli). Il est possible que Louvois, un ennemi de Fouquet, voulait que ces prisonniers soient gardés en détention, de peur qu'ils ne divulguent les secrets que Fouquet aurait pu leur dire. Peut-être que cette considération, un peu plus de son crime d'origine, explique le secret absolu auquel Dauger avait été condamné et la précaution du masque.
 
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#Posté le lundi 02 avril 2012 05:49

Henri IV : l'homme derrière la légende

Henri IV : l'homme derrière la légendeJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Henri IV, le roi le plus populaire pour les Français dont beaucoup d'anecdotes et de légendes se portèrent sur lui. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Henri IV (1553-1610), est le premier des rois Bourbon de France (1589-1610) et roi de Navarre sous le nom d'Henri III de Navarre (1572-89), l'une des figures les plus populaires de l'histoire de France. Il était le fils d'Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret.
 
Henri avait été élevé comme un protestant et avait reçu sa formation militaire du huguenot Gaspard de Coligny, chef de file des protestants durant les guerres de Religion. Il avait été reconnu (1569) par Gaspard de Coligny en tant que chef nominal des huguenots. À la suite d'une réconciliation temporaire (1570) entre les huguenots et la couronne, il avait épousé Marguerite de Valois en 1572, le mariage avait été l'occasion du massacre de la Saint-Barthélemy six jours plus tard. Henri sauva sa vie en abjurant le protestantisme et avait été à la cour française comme un prisonnier virtuel de 1572 à 1576, moment où il s'échappa pour rejoindre les forces combinées de protestants et de catholiques modérés luttant contre Henri III.
 
Henri IV : l'homme derrière la légendeHenri devint l'héritier légal du trône français à la mort de François, duc d'Alençon, frère et héritier du roi Henri III, en 1584 qui avait succédé à Charles IX en 1574. La Ligue catholique, dirigée par Henri, duc de Guise, avait refusé de reconnaître un protestant comme héritier et persuada le roi de révoquer les concessions aux protestants, et d'exclure Henri de Navarre de la succession. Dans la guerre qui en résulta, il avait combattu dans la guerre des trois Henri et l'emporta comme chef incontesté après sa victoire contre les forces du roi à Coutras en 1587, mais se réconcilia avec Henri III lorsque la Ligue se révolta contre lui (1588).
 
Henri IV : l'homme derrière la légendeIl devint roi après qu'Henri III fut assassiné en 1589, mais avait été forcé de combattre la Sainte Ligue pendant neuf ans pour obtenir son royaume. Henri IV dans ce conflit avait vaincu les forces de la Ligue menées par le duc de Mayenne à Arques (1589) et à Ivry (1590), mais avait été forcé d'abandonner le siège de Paris où la Ligue avait reçu l'aide espagnole. En 1593, il s'était converti au catholicisme pour enlever tout prétexte à la résistance à son régime, avec la prétendue remarque, «Paris vaut bien une messe». Il entra à Paris au milieu des acclamations en 1594, mais il avait dû faire la guerre (1595/98) contre l'Espagne, qui avait soutenu la résistance contre lui en France et apporta une conclusion réussie à cette guerre avec le traité de Vervins (1598).
 
Henri IV : l'homme derrière la légendeHenri se tourna vite à la reconstruction interne de son royaume ravagé par la guerre. Il avait signé l'édit de Nantes en 1598, mettant fin à 40 années de guerre civile en établissant des droits politiques et la liberté religieuse pour les huguenots. Avec l'aide de ses ministres, dont le baron de Rosny, devenu plus tard le duc de Sully, Henri mit de l'ordre et établit une prospérité nouvelle pour la France. Henri rétabli d'une certaine mesure, un ordre financier, encouragea l'agriculture, fonda de nouvelles industries, construisit des routes et des canaux, développa le commerce extérieur par le biais des traités de commerce avec l'Espagne, l'Angleterre, et l'Empire ottoman, et encouragea la colonisation du Canada. Soucieux de voir la prospérité atteinte par toutes les classes sociales, il est réputé pour avoir dit : «Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot.»

Son premier mariage avec Marguerite de Valois avait été annulé en 1599, et en 1600 il épousa Marie de Médicis qui fut régente pendant la minorité de son fils Louis XIII. Ses maîtresses incluaient Gabrielle d'Estrées et Henriette d'Entragues. Dans sa politique étrangère Henri chercha à affaiblir les Habsbourg espagnols et autrichiens. Il se préparait à s'opposer à eux sur la question de la succession aux duchés de Clèves et de Juliers et en 1610, il fut assassiné par un fanatique catholique, François Ravaillac. De nombreuses anecdotes et légendes au sujet d'Henri témoignent de sa bravoure, son esprit gaulois, et sa préoccupation pour les gens ordinaires, qui ont fait de lui probablement le roi le plus populaire chez les Français.
 
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#Posté le lundi 09 avril 2012 04:23

Henri III

Henri IIIJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Henri III, un roi qui eu le malheur d'être connu par les rumeurs lancées par ses ennemis. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Henri III (1551-1589), est le roi de France (1574-1589). Le troisième fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, il commandait l'armée royale contre les huguenots durant les guerres de Religion.
 
Henri, alors duc d'Anjou, avait vaincu en 1569 les huguenots à Jarnac et à Moncontour. Il avait refusé (1571), pour des motifs religieux, de poursuivre les négociations pour son mariage avec la reine protestante d'Angleterre, Elisabeth Ire.. Avec sa mère, le duc aida à dynamiser le massacre des huguenots lors de la Saint-Barthélemy. Élu roi de Pologne (1573), il rentre en France à la mort de son frère. Il fut couronné roi après la mort de son frère Charles IX.
 
Pendant les guerres de Religion, il continua à faire des concessions envers les Huguenots par l'édit de Beaulieu (1576), provoquant les catholiques qui formèrent la Sainte Ligue à la demande d'Henri, 3e duc de Guise. Le roi, craignant le pouvoir de la Ligue, s'était proclamé lui-même à sa tête. Elle avait été dissoute après avoir révoqué certaines de ses concessions antérieures aux protestants. La Ligue avait été relancée ensuite par Henri de Guise. Les catholiques avaient été encore plus alarmé en 1584 lorsque le protestant Henri de Navarre (plus tard Henri IV) devint l'héritier du trône.
 
Henri IIIHenri III tenta d'apaiser la Sainte Ligue, mais le duc de Guise contraignit Henri III à publier un édit supprimant le protestantisme et l'exclusion d'Henri de Navarre du trône. Dans la guerre qui s'ensuivit, connue sous le nom de la guerre des trois Henri, Henri de Navarre défit les troupes du roi à Coutras (1587). Mais il avait été contraint par la foule menée le duc de Guise de fuir Paris pour Chartres. En 1588, il avait assassiné les dirigeants de la Sainte Ligue, Henri, 3e duc de Guise et le cardinal Louis II de Lorraine, mais son action provoqua plus encore les catholiques.
 
Unissant ses forces avec celles d'Henri de Navarre, le roi tenta de regagner Paris. En 1589, Henri fut lui-même assassiné par un moine jacobin fanatique, Jacques Clément, durant le siège de Paris. Le dernier membre mâle de la maison de Valois mort laissa la France déchirée par la guerre civile. Henri de Navarre lui succéda sous le nom d'Henri IV.
 
Henri était un personnage controversé de son vivant. Il avait amélioré les finances royales à travers les pratiques impopulaires de la vente des offices et en s'ingérant dans l'administration provinciale. La piété baroque d'Henri avait été considérée comme indigne d'un roi, et de nombreux aristocrates furent aliénés par le favoritisme dont il faisait preuve envers ses mignons. L'opposition serait restée marginale si la vie privée d'Henri n'avait pas fait l'objet de ragots sans danger ou s'il n'avait pas été stérile. Ses ennemis portèrent leurs vitupérations particulières sur ses mignons bien-aimés comme Henri, duc d'Epernon et de Joyeuse.
 
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#Posté le mercredi 11 avril 2012 07:18

Un délicieux pâté en croute qui a livré son secret

Un délicieux pâté en croute qui a livré son secretJe vous mets aujourd'hui ces superbes images pour parler du faits divers qui eu lieu rue Chanoinesse à Paris en 1387. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
L'histoire de Sweeney Todd a eu son équivalent français en 1387, dans la rue des Marmousets, devenue depuis la rue Chanoinesse, sur l'Île de la Cité. Dans cette rue, un pâtissier tenait un commerce florissant, trop sans doute. On estimait fort ses pâtés en croute qui avaient une forte renommé dans la ville, mais dont la recette gardait son secret. Son voisin, un barbier rencontrait également du succès, même si on vit peu de monde chez lui, il y en avait assez pour se faire raser de près. Du moins si l'on en jugeait par la grande quantité de sang qui stagnait devant chez lui.
 
Leur affaire aurait pu prospérer si on n'avait pas découvert leur horrible secret. Cette histoire se base sur deux récits. Dans le premier, le chien d'un étudiant étranger, qui avait subitement disparu, hurla à la mort pendant des jours et des nuits devant l'échoppe du barbier, voisine de celle du pâtissier. cela attira l'attention des policiers, qui firent irruption chez le barbier pour y découvrir un cadavre saigné de près. Dans le second, c'est une tentative de meurtre qui échoua sur la personne d'un nobliau de Touraine. Le jeune homme arriva en début de soirée à Paris, et afin de se présenter sous un meilleur jour à sa famille, il alla se faire raser et avait failli avoir la gorge tranchée par le barbier. Il parti prévenir la police et permit ainsi la découverte d'un trafic terrible.
 
Un délicieux pâté en croute qui a livré son secretIls utilisaient une méthode éprouvée : le barbier égorgeait ses clients de passage, mais pas tous, car il en fallait qui disent du bien de vous et vous amène de la clientèle, puis, par une trappe, faisait basculer les corps dans la cave de son complice pâtissier, les dépouillaient de leurs objets de valeur, et le pâtissier les découpait et les hachait menu pour en farcir ses pâtés. Voilà l'ingrédient qui donnait un goût si célèbre au pâté de notre cher pâtissier.
 
Les deux criminels furent brûlés vifs à l'emplacement de leurs maisons. Au Moyen Âge, puisque les maisons des assassins étaient rasées (y compris celles des barbiers crapuleux) pour mieux les exorciser de leurs crimes, la rue des Marmousets passa elle aussi à la trappe, remplacée par l'Hôtel-Dieu.
 
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#Posté le mercredi 25 avril 2012 03:52

Louis XI, la ruse face à la force

Louis XI, la ruse face à la forceJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Louis XI, connu pour sa ruse et ses démêlées avec Charles le Téméraire. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Louis XI (1423-1483) est un roi de France (1461/83), fils et successeur de Charles VII. Louis était constamment en révolte contre son père. Il avait été gracié après avoir rejoint la Praguerie (1440), après avoir conspiré (1445) contre Agnès Sorel et Pierre de Brézé. Il complota à nouveau contre son père, Charles VII, et fut exilé dans le Dauphiné (1445), qu'il le jugea comme un Etat souverain jusqu'à ce que Charles VII s'approche de ses frontières avec une armée (1456). Louis s'est ensuite enfui aux Pays-Bas, et poursuivit son exil à la cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne (1456-1461), de retour en France pour devenir le roi à la mort de son père en 1461.
 
Louis commença son règne en rejetant la plupart des meilleurs conseillers de son père, mais il ne tarda pas à abandonner ses anciens alliés de la Praguerie et commença la tâche de centraliser tous les pouvoirs de la couronne. Ses mesures visant à freiner le pouvoir des grands seigneurs l'amena à combattre les princes rebelles français (1465) de la Ligue du Bien Public, dirigée par Charles le Téméraire, fils de Philippe le Bon; François II, duc de Bretagne, Jean, le comte de Dunois; Antoine de Chabannes; et les ducs d'Alençon et de Bourbon, sous la direction nominale du frère du roi, Charles. Louis aidé par les Liégeois avait défendu avec succès Paris, mais en octobre 1465, il avait accordé leurs demandes aux rebelles dans les traités de Conflans et de Saint-Maur-des-Fossés. Mais il viola ensuite ces traités, en prenant la Normandie de son frère Charles, qu'il lui avait été accordé.
 
Louis XI, la ruse face à la forceEn 1467, une nouvelle coalition contre le roi avait été formée par Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, avec François II, Charles avait également obtenu le soutien du roi Edouard IV d'Angleterre. Lorsque le duc de Bretagne envahit la Normandie, Louis XI avait du faire des concessions à Charles le Téméraire (1468). Á l'expiration de la trêve avec la Bretagne, il soumit la Normandie et força François II à signer la paix d'Ancenis (1468). Après avoir visité Péronne pour une entrevue avec Charles le Téméraire, Louis avait été fait prisonnier (1468) et contraint de signer un traité accordant des concessions importantes et l'obligeant à participer à la répression de la révolte de Liège, qu'il avait contribué à provoquer.
 
Cherchant à renforcer et à unifier la France, il avait détruit le pouvoir des Bourguignons en 1477. La mort en 1472 de Louis, le frère Charles le Téméraire enleva un adversaire, et après une brève campagne Louis XI signa des trêves avec François II et Charles le Téméraire. Charles renouvela son alliance avec Edouard IV, qui avait retrouvé le trône d'Angleterre. Louis, cependant, réussi à soudoyer Edouard IV quand il avait envahi en 1475 la France pour aider Charles, et à unir les ennemis de Charles le Téméraire, parmi lesquels la Suisse était le plus virulent. Les victoires suisses sur Charles et sa mort (1477) permirent à Louis XI d'être le seul maître du royaume. Il avait repris le contrôle du Boulonnais, de la Picardie et de la Bourgogne (1477), et avait pris possession de la Franche-Comté et de l'Artois (1482), annexa l'Anjou (1471), et hérita du Maine et de Provence (1481).
 
Diplomate né, Louis XI avait habilement vérifié ses ennemis étrangers et domestiques afin de mettre en place une administration centrale efficace. Il avait utilisé des commissions (et notamment celle des États-généraux, qu'il convoqua) pour donner à ses actes l'apparence de l'approbation populaire. Il avait diminué le prestige des tribunaux. Malgré sa révocation (1461) de la pragmatique sanction de son père faite à Bourges, il est intervenu librement dans les affaires religieuses. Il avait imposé de lourdes taxes, en utilisant la plupart des recettes pour l'achat de son soutien. Il avait également encouragé l'industrie et l'expansion du commerce intérieur et étranger. Louis XI préféré des hommes d'origine modeste, et parmi ses conseillers se trouvaient Olivier Le Daim, Louis Tristan L'Hermite, et le cardinal Balue, qu'il récompensait libéralement, mais il était avare dans ses propres dépenses. Craignant l'assassinat, il avait passé ses dernières années dans un auto-emprisonnement virtuel près de Tours. Son fils, Charles VIII lui succéda à sa mort.
 
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#Posté le dimanche 29 avril 2012 03:52

Les élections présidentielles de 1981

Les élections présidentielles de 1981En ce jour de second tour d'élection présidentielle, je vais vous parler des élections présidentielles de 1981 qui virent pour la première fois dans la Cinquième République, la victoire d'un candidat de gauche. J'espère que les images vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
En 1977, le Parti communiste avait pris peur de l'avance du Parti socialiste. Sa décision de se retirer de l'Union de la gauche coûte la victoire tant attendue dans les élections législatives de 1978 et affaiblit la crédibilité de François Mitterrand. Bien qu'il ait été en mesure de maintenir son contrôle sur le Parti socialiste, tout en ayant sous les yeux Michel Rocard, sa troisième candidature à la présidence de la république en 1981 était considérée par de nombreux commentateurs comme vouée à l'échec, il fut d'ailleurs donné une nouvelle fois perdant en décembre 1980, à la veille de la campagne électorale. Ce qui transforma ses perspectives fut, d'abord, une campagne habile, dans laquelle le radicalisme du programme socialiste avait été complété par l'image rassurante de Mitterrand comme «la force tranquille», d'autre part, le désenchantement croissant du public envers Valéry Giscard d'Estaing titulaire du poste et, finalement, les pauvres qui tournaient autour des candidats d'extrême gauche comme Georges Marchais. Les communistes soutenaient donc Georges Marchais, le dirigeant du PCF et si celui-ci faisait un bon score cela pouvait être problématique pour Mitterrand. Toutefois, la piètre prestation de Marchais qui n'obtient que 15,35 % des suffrages exprimés dans le premier tour des élections avait convaincu le PCF de soutenir Mitterrand au deuxième tour. Celui-ci enleva la crainte qu'un président socialiste serait le jouet du Parti communiste.
 
Les élections présidentielles de 1981Dans les élections présidentielles de 1981, Valéry Giscard d'Estaing n'est pas au mieux car il fait face non seulement l'opposition de la gauche, mais aussi du parti gaulliste rajeuni de Jacques Chirac. Valéry Giscard d'Estaing est également affaibli par une longue polémique sur ses liens personnels avec le dictateur centrafricain Jean Bédel Bokassa. Il faut aussi signaler que les relations entre le R.P.R. et le président de la République se tendent, notamment à l'occasion des élections municipales de 1977, où Jacques Chirac défie victorieusement à Paris Michel d'Ornano, le candidat de Valéry Giscard d'Estaing. L'affrontement trouve son dénouement dans l'élection présidentielle de 1981. Jacques Chirac y obtient 18 % des voix. Valéry Giscard d'Estaing arrive en tête au premier tour, avec 28,32 %, mais François Mitterrand le talonne avec 25,85 % des voix.
 
L'entre-deux tours sera décisif. Marie-France Garaud annonce qu'elle ne soutient pas le président sortant. Chirac et Debré le font, mais ils apparaissent bien peu crédibles, tant ils ont critiqué le bilan de VGE pendant la campagne. Marchais lui, prend conscience de la puissance du PS, et commence à penser aux futures alliances. Il appelle clairement à voter Mitterrand. Lors du débat télévisé, le 5 mai, celui-ci surpasse son adversaire. Répondant à l'accusation "d'homme du passé" auquel il avait eu le droit à l'entre-deux tours de 1974, Mitterrand qualifie VGE "d'homme du passif".
 
Les élections présidentielles de 1981Au deuxième tour, François Mitterrand aidé par le soutien communiste et la désunion de la droite, renversa la situation en remportant les élections avec 51,75 % des suffrages face à Valéry Giscard d'Estaing qui ne recueille que 48,24 % des suffrages, un résultat qui produisit une euphorie publique généralisé. Le soir même le "peuple de gauche" manifeste sa joie en masse dans les grandes villes de France. C'est la première fois qu'un président de gauche accède au pouvoir sous la Cinquième République. Le 21 mai, jour de sa prise de fonctions, François Mitterrand se rendra au Panthéon pour s'incliner sur les tombes de Jean Jaurès, de Jean Moulin et de Victor Schoelcher.
 
Les élections présidentielles d'avril / mai furent saluées comme un événement historique en France, car elles en finissaient avec 23 ans de gouvernement de droite sous la Cinquième République, les élections prouvèrent également que l'alternance, ou un changement de gouvernement, était possible dans les institutions de la Cinquième République, une république que Mitterrand avait rejeté quelques années plus tôt. Les élections législatives tenues en juin 1981 constituaient une autre dimension historique. Lors de ces élections le Parti socialiste de François Mitterrand remporta la majorité absolue des sièges à l'Assemblée nationale.
 
Enfin en conclusion, allez voter afin qu'on ne décide pas à votre place.
 
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#Posté le dimanche 06 mai 2012 02:30

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