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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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La légende des crânes de cristal est-elle réelle ?

La légende des crânes de cristal est-elle réelle ?Apparus sur le marché des antiquités à la fin du XIXe siècle, les crânes de cristal ont été longtemps considérés comme des témoignages du savoir-faire des artisans mayas ou aztèques. Les crânes de cristal ont été la source de multiples rumeurs, légendes et théories apocalyptiques.
 
Les 12 crânes de cristal ont toujours été entourés de mystère, du moins le pensait-on. Ils auraient été apportés sur terre par un peuple venu de la mythique Atlantide, pour faire don de leurs connaissances aux hommes, puis gardés dans une grande pyramide par les Olmèques, les Mayas, puis les Aztèques qui les auraient dispersés. Les crânes pouvaient manger ou parler et bénéficiaient de multiples pouvoirs une fois réunis. Et si on les aligne le dernier jour du calendrier maya - le 21 décembre 2012 - la Terre ne pourra pas basculer, raconte encore la légende. On imagine ce qu'en pensaient des archéologues confirmés, tout cela est ridicule. Tout cela n'a pas empêche de faire un navet en 2008 avec Indiana Jones où il est à la recherche de mystérieux crânes de cristal, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal.
 
La légende des crânes de cristal est-elle réelle ?Les premiers, de quelques centimètres, sont apparus sur le marché dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il en existe des dizaines. Les plus grands sont au nombre d'une douzaine. Celui de Paris avait été cédé en 1878 par Alphonse Pinart, un explorateur ruiné, qui finit par troquer sa collection contre le financement d'une ultime expédition. Ce fut la première acquisition du musée ethnologique du Trocadéro, qui présentait cette «tête de mort» comme «objet insigne d'archéologie mexicaine». Pinart avait acheté ce crâne à un antiquaire, Eugène Boban. Ce marchand de curiosités avait le don de s'infiltrer dans les sociétés scientifiques, se faisant passer pour un spécialiste des civilisations exotiques. Le colonel du génie Louis Doutrelaine lui fit profiter de la logistique du corps expéditionnaire français au Mexique. Proclamé «antiquaire de l'empereur Maximilien», Boban fut invité à tenir un «comptoir d'archéologie préhistorique» à l'Exposition universelle de Paris en 1878, où il exposa entre autres le crâne vendu à Pinart. Il essaya d'en refiler un autre au musée de Mexico, mais comme celui-ci penchait pour une supercherie, l'antiquaire dut précipitamment quitter le pays, en 1886, pour s'installer à New York, où il mit sa collection aux enchères. La société Tiffany y acquit le lot qu'elle céda, en 1897, au British Museum. De retour en France, Boban réussit à vendre 600 pièces au musée d'Histoire naturelle de Rouen. Il en avait vendu 1500 à Pinart, dont la collection a enrichi le musée du Trocadéro. Les fonds publics comptent donc des centaines de pièces qui sont passées entre ses mains.
 
Le plus connu des crânes de cristal est le "crâne du destin" de Mitchell-Hedges, qui aurait été soit disant découvert en 1924 ou 1927 par Anna Mitchell-Hedges, 17 ans, alors qu'elle accompagnait son père adoptif dans l'ancienne cité Maya de Lubaantun en Belize, où Mitchell-Hedges pensait découvrir les ruines de l'Atlantide. Pourtant, deux amis de Mitchell-Hedges qui sont venus durant la fouille de Lubaantum, Lady Richmond Brown et le Dr Thomas Gann, n'ont jamais parlé ou écrit sur le crâne. La réalité est moins belle, il a sans doute acheté le crâne lors d'une vente chez Sotheby en 1943, pour 400 livres. À la mort de Mitchell-Hedges en 1959, Anna garda le crâne. Elle partit ensuite en tournée avec le crâne et donna de nombreuses conférences et interviews. Elle affirmait que son crâne est venu de l'espace et qu'il fut maintenu en Atlantide avant d'être transporté à Belize, tout en disant qu'il avait des pouvoirs guérisseurs. Le doute est plus que permis. Plus tard, la Smithonian Institution a acquis son crâne de cristal, haut de 25,5 cm, en 1992. Le premier achat connu pour celui de la Smithonian Institution remonte à Mexico en 1960, et les scientifiques pensent qu'il avait "probablement été usiné peu de temps avant son acquisition".
 
La légende des crânes de cristal est-elle réelle ?Leur origine précolombienne a été plusieurs fois remise en question. Une nouvelle étude, publiée en 2008 dans la revue Journal of Archaeological Science, indique que les crânes du British Museum à Londres et de la Smithsonian Institution à Washington sont des faux, comme celui du musée du Quai Branly à Paris. "Les crânes (de Londres et Washington) ne sont pas précolombiens. Ils doivent être considérés comme étant de manufacture relativement moderne", selon les auteurs de l'article qui estiment qu'ils ont "probablement été réalisés moins d'une décennie avant leur première mise en vente" au XIXe siècle. Les scientifiques qui ont analysé les crânes ont conclu qu'ils avaient été taillés et polis par des outils datant de l'ère industrielle. Il existe dans le monde 12 "crânes de cristal" répertoriés, dits aztèques ou mayas, apparus sur le marché des antiquités à la fin du XIXe siècle. Neuf d'entre eux appartiennent à des personnes privées. Celui du Quai Branly, qui présente "des traces d'abrasion et de polissage effectuées avec des outils modernes", date "du XIXe siècle, et vraisemblablement de sa seconde moitié", avaient conclu il y a trois mois les scientifiques qui l'avaient examiné. Ils auraient juste été fabriqués à la fin du XIXe siècle dans les environs du village allemand de Idar-Oberstein, en Rhénanie-Palatinat.
 
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Tags : archéologie
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#Posté le lundi 03 novembre 2014 03:00

L'affaire de Glozel

L'affaire de GlozelVoyons aujourd'hui l'affaire de Glozel qui déchaîna les passions et divisa les archéologues entre glozéliens et antiglozéliens. Pourtant, les différents objets découvert en 1924 sont bien des faux. Comment en est-on arrivé là ?
 
La découverte, en 1924, à la commune de Ferrières-sur-Sichon, dans l'Allier, par un jeune paysan du Bourbonnais, Émile Fradin, bientôt aidé par un médecin de Vichy, le docteur Antonin Morlet, et par un instituteur, Benoît Clément, de 3000 objets en céramique (pierres taillées, des poteries, des ossements, des tablettes gravées, etc.) qui évoquent l'époque paléolithique et néolithique, que l'on peut voir à Glozel dans un petit musée privé, entraîna parmi les préhistoriens une vive polémique qui gagna même l'opinion publique. Le site semblait démontrer que l'écriture avait été inventée en France il y a 15000 ans, au temps des chasseurs de rennes.
 
Cette découverte lance alors une affaire qui acquit une célébrité sous le nom d'"affaire Dreyfus de l'archéologie". Des étudiants grimés en hommes des cavernes défilèrent dans les rues de Paris, des chansonniers brocardèrent les protagonistes autant que les lieux, et durant de nombreuses années la revue Mercure de France ouvrit ses colonnes aux conjectures des partisans et des détracteurs. Cette découverte trouble même le sénat.
 
L'affaire de GlozelEn 1927, une commission internationale fut constituée pour mener des fouilles de contrôle sur le site, comprenant des préhistoriens indiscutés, français (Denis Peyrony, l'abbé Pierre-Marcel Favret) et étrangers (les Suisses Robert Forrer et Eugène Pittard, la Britannique Dorothy Garrod, l'Espagnol Pedro Bosch-Gimpera, le Belge Joseph Hamal-Nandrin). Les fouilles furent émaillées de nombreux incidents mais le rapport de la commission conclut formellement au faux, tout comme un rapport de l'identité judiciaire de Lyon.
 
L'affaire de GlozelEn 1928, une plainte est déposée par le président de la société d'archéologie, accusant le jeune Émile Fradin d'avoir fabriqué les tablettes et de les avoir enterrées. Les policiers de Clermont-Ferrand fouillent la ferme pour découvrir l'hypothétique atelier du faussaire. En vain. Deux ans plus tard, la procédure se solde par un non-lieu sans que le doute soit vraiment dissipé.
 
L'attribution de ces objets (paléolithique supérieur, néolithique, âge du fer, officine de sorcier gallo-romain, etc.) reste controversée malgré les analyses effectuées en 1972 sur certains supports osseux et certaines céramiques par carbone 14 et thermoluminescence, car certaines tablettes "alphabétiformes" ont été confectionnées au XXe siècle. Émile Fradin est décédé le 10 février 2010 à l'âge de 103 ans, toujours suspecté de mystification par certains, malgré que deux décisions de tribunal l'aient disculpé de fraude. Un rapport, remis le 10 mai 1929, avait pourtant conclut que les tablettes sont des contrefaçons récentes.
 
L'affaire de GlozelComme LeMonde.fr le montrait un article en 2007, en 1983, le ministère de la culture envoie des scientifiques de renom pour trancher. Le rapport complet de cette expertise ne sera jamais publié. Un résumé de ces travaux est pourtant édité en 1995, dans la Revue archéologique du Centre. Et passe inaperçu. Selon ce rapport, il n'y a pas, à Glozel, de tessons et de fragments. On n'y a jamais retrouvé que des objets entiers ou presque, ce qui n'arrive jamais. Ensuite, les analyses montrent que l'acidité du sol est telle que des os ne peuvent y être conservés sur de longues périodes et qu'ils ont donc été introduits tardivement.
 
Le doutes des archéologues sont marqués par le fait que Les manipulations sur le site de Glozel, dont ils ignoraient le ou les auteurs, commencèrent dans les années 1920, et poursuivirent donc jusqu'en 1983. Leur sentiment est que quelqu'un a essayé de fabriquer une civilisation. Deux noms semblent se dégager pour les fraudeurs : Antonin Morlet, le médecin et archéologue amateur qui loue le site à la famille Fradin pour y mener les premières fouilles, et Francis Pérot, conservateur d'un petit musée de la région, à Moulins (Allier). tout cela sous le regard complice d'Émile Fradin, qui devait faire vivre son musée et ne s'occupait pas de la provenance des objets.
 
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#Posté le lundi 09 mars 2015 04:10

La grotte Chauvet

La grotte ChauvetLa grotte Chauvet au lieu-dit la Combe d'Arc (aux environs de Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche), découverte en 1994 par J-M Chauvet, E Brunei et C. Hillaire, est la grotte ornée la plus belle et la plus ancienne actuellement connue. Ses dessins, de 36 000 ans, sont d'une fabuleuse beauté et les vestiges conservés sur ses sols sont d'une richesse exceptionnelle.
 
Début 1995, l'annonce de la découverte de la grotte Chauvet-Pont d'Arc fut un événement. Des centaines d'animaux de qualité esthétique majeure étaient représentés dans une région où l'on connaissait quelques grottes ornées des temps glaciaires mais aucune de premier plan. Les espèces préférées figurés seuls ou par groupes, rhinocéros laineux, lions des cavernes, mammouths, étaient rares ailleurs. Certains (hyènes, hiboux, panthères) n'avaient jamais été observés auparavant dans l'art préhistorique.
 
La grotte ChauvetLes thèmes humains comprennent le bas du corps d'une femme, associé à un bison et à un félin, plusieurs sexes féminins et des mains rouges, positives et négatives. De multiples ponctuations de grande taille, faites avec la paume de la main enduite de peinture, constituent l'une des originalités de la grotte. Les techniques utilisées comprennent l'estompe pour modeler le relief interne des animaux, le détourage pour les faire ressortir, et la recherche de la perspective. La gravure, le fusain (charbons) et la peinture rouge ont été utilisés.
 
Son caractère exceptionnel fut renforcé quelques mois plus tard lorsque des datations par le radiocarbone en firent la plus ancienne grotte ornée d'Europe. Depuis 1998, une équipe scientifique l'étudie sous tous ses aspects. Jean Clottes l'a dirigée à ses débuts avant que son collègue Jean-Michel Geneste n'en prenne le relais. Deux grandes périodes de fréquentation y furent mises en évidence par 82 dates radiocarbone. Les passages humains les plus anciens, autour de 36 500 ans, se situent à l'Aurignacien, et les plus récents, entre 30 000 et 31 000 ans, au Gravettien.
 
La grotte ChauvetParmi ces populations, les Aurignaciens avaient un mode de vie de chasseurs-collecteurs. Nomades, ils trouvaient leur subsistance dans la chasse et la collecte de végétaux. Par conséquent, ils ne vivaient pas dans les grottes mais les fréquentaient notamment pour orner les parois et y exprimer des mythes spirituels. Pour les Gravettiens les modes de vie ne changent guère, mais sur le plan de l'art, ils représentent plusieurs originalités. Les grottes ornées constituaient donc pour ces populations des sanctuaires réservés au culte et à la transmission des récits mythologiques.
 
La grotte ChauvetLa grotte de Chauvet est depuis inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2013, et vient d'être reconstituée et sera accessible aux visiteurs à partir du 25 avril 2015. L'idée est de faire partager au public les trésors de la grotte Chauvet, interdite d'accès, sans risquer d'endommager ses fresques parmi les plus anciennes du monde, jusqu'à y faire ressentir la fraicheur, humidité, obscurité, l'acoustique.
 
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#Posté le mardi 07 avril 2015 02:48

Païtiti, la cité perdue des Incas ?

Païtiti, la cité perdue des Incas ?Païtiti est selon la mythologie inca, une ville disparue qui aurait servi d'ultime refuge aux nobles de Cuzco lors de la conquête espagnole. Si l'on en croit cette légende, le versant amazonien du Pérou cacherait cette mystérieuse cité d'or, devenue la chimère des explorateurs et des archéologues du monde entier. Dans les trésors incroyables qui serait partis vers Païtiti se trouverait la chaine en or de Huascar qui mesurait pas moins de 200 mètres et un immense disque solaire en or, le Punchao. On sait que toutes les richesses du Temple du Soleil furent fondues par les conquistadors.
 

Païtiti, la cité perdue des Incas ?Tout cela viendrait d'un récit où le roi inca Atahualpa aurait proposé en 1533, en échange de sa liberté, un trésor fabuleux. Cupide, Pizarro aurait accepté. La rançon de l'empereur commença alors à affluer de toutes les provinces du Tahuantinsuyu. Les temples furent vidés. Pour certains historiens cet événement n'a jamais eu lieu. Cela n'empêche pas Pizarro de le faire étrangler par peur de son prestige auprès de la population et le remplacent par Manco Capac II, qu'ils croient plus docile et humilient quotidiennement. On dit qu'à la même époque, une partie de la noblesse inca, empruntant un réseau de cités secrètes, aurait cherché refuge dans la forêt, sur le versant amazonien du Pérou, avec des milliers de lamas chargés d'or menés par la Coya, l'épouse du roi inca, alors qu'on sait qu'elle resta à Cuzco autour du nouveau roi. Manco Capac II se révolte en 1536, humilie les espagnols mais ne peut prendre Cuzco. Capturé, il achète sa liberté avec une statue d'or, puis il fuit vers Vilacamba au nord de Cuzco, et dans la jungle il rétablit les rites incas et sa cour. La légende prétendra par la suite qu'il rassembla alors tout ce que les conquistadores n'ont pas encore dérobé et s'enfonce dans l'Amazonie pour fonder une cité-refuge, Païtiti, qui fera flamber l'imagination des conquérants et des explorateurs.
 
Païtiti, la cité perdue des Incas ?La légende fait rêver surtout après qu'un missionnaire jésuite Andres Lopez dans un document en 1600 décrit une cité riche en or appelée Païtiti, mais ce témoignage est de seconde main puisque le missionnaire n'y est jamais allé. D'autres sources venant de Juan Álvarez Maldonado (1570), de Gregorio Bolívar (1621), de Juan Recio de León (1623-1627), de Juan Ojeda (1676), et de Diego de Eguiluz (1696) nous parlent aussi de Païtiti, sans jamais l'avoir vu. Ces beaux récits ne reposant sur aucune preuves et lancèrent des expéditions malheureuses entre le XVIe et le XIXe siècles très couteuses en homme et en argent suite aux témoignages d'indigènes qui la plupart du temps servaient à tromper des conquistadors trop cupides et prompt à croire des récits merveilleux portant sur de l'or.
 
Païtiti, la cité perdue des Incas ?Le récit de Païtiti pousse les expédition les plus folles comme celles dirigées par Percy Fawcett en 1925 et Bob Nichols en 1971, dont ils ne revinrent jamais. Entre 1984 et 2000, les 12 expéditions menées par Gregory Deyermenjian, aboutirent à un échec, tandis que celle de Lars Hafskjold en 1997 amena sa disparition en Bolivie. En 1998 et 2002 L'explorateur chilien Camilo Valdivieso découvre le pétroglyphes de Pusharo et dans le voisinage de la rivière Sinkibenia, des ruines incas qu'il ne peut rattacher à la cité perdue, et l'expédition en 2002 de Pałkiewicz Jacek ne rencontre pas plus de succès. En 2005, Thierry Jamin pense avoir découvert le site de Païtiti, et en 2010 il affirma avoir découvert dans les vallées de Lacco et Chunchusmayu plusieurs sites archéologiques d'une importance comparable à celui de Machu Picchu, des informations sujettes à caution qui furent démenti.
 
Païtiti, la cité perdue des Incas ?L'expédition Païtiti lancée entre 2006 et 2008, au-delà du plateau de Pantiacolla, prétend avoir trouvé une forteresse. Entre 2009 et 2011, des expéditions diverses de Yuri Leverato auraient atteint les pyramide de Pantiacolla, sans qu'il puisse en donner la preuve, ce qui amène en 2011 une expédition avec Kenneth Gawne, Lewis Knight, Ken Halfpenny, I. Gardiner et Darwin Moscoso. En 2014, Thierry Jamin estime que la ville, qu'il appelle "Païtiti", pourrait se situer quelque part dans une zone protégée de 215 000 hectares appelé le Sanctuaire National Megantoni dans la région de Cuzco, au sud-est du Pérou.
 
En réalité Païtiti aurait une légende crée par les indigènes pour les conquistadors férus d'or afin de s'amuser d'eux, alors que Manco Capac II se réfugia à Villacamba, et n'alla nullement à Païtiti. Le mythe de Païtiti a la vie dure et va inspirer le fameux anime Les Mystérieuses cités d'or en 1982, et le très mauvais Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal en 2008.
 
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#Posté le mardi 09 juin 2015 03:17

Les structures de Yonaguni : des structures artificielles ou naturelles ?

Les structures de Yonaguni : des structures artificielles ou naturelles ?Non loin de Taiwan, dans les eaux du Pacifique, on trouva des structures de pierre englouties juste à côté de la côte de la petite île japonaise de Yonaguni Jima, qui fait partie de l'archipel des Ryukyu. Ces structures on été découvertes en 1985 par Kihachiro Aratake, un organisateur de plongées touristiques, et elles lui font penser à des pyramides amérindiennes ou des ziggourats de Babylone. Par la suite vinrent en 1987 le journaliste britannique Graham Hancock et le professeur Masaaki Kimura de l'Université des Ryūkyū, pour étudier les structures. Les conclusions s'avérèrent un peu rapides, puisque pour Kimura à partir de 1996 a suggéré que le site aurait été coulé par un énorme tsunami semblable à celui qui a frappé l'île en 1771. D'abord on estima que ces structures furent construites il y a 10 000 ans, mais Kimura plus prudent abaissa la datation il y a 5000 ans. Il rabaissa en 2007, la datation entre 3000 et 2000 ans. Pour Kimura cela pouvait être un vestige du mythique continent perdu de Mu. Les archéologues ont eu de sérieux doutes sur cette identification.
 
Les structures de Yonaguni : des structures artificielles ou naturelles ?Ceux qui pensent que la structure est faite de main d'homme avancent que les marches de pierre que l'on voit sur celle-ci sont d'origine humaine et qu'elles font partie d'une vaste cité engloutie. En 1999, Kimura affirma qu'il y avait des rues, des escaliers à angles droits, des trous ronds dans certaines roches qui semblent prévues pour l'insertion de piliers de pierre. Ces chercheurs sont aussi convaincus que la structure de 300 mètres surnommé "pyramide souterraine de Yonaguni" serait semblable en plus grand au Gusuku d'Okinawa qui est debout, c'est une construction mixte à la fois château et temple. Les tests sur stalactites trouvés près les formations rocheuses indiquent que le site est d'environ 5000 ans et d'autres caractéristiques au-dessus et en dessous de l'eau indiquent que les structures ont coulé sous les vagues il y a environ 2000 ans. Pourtant, On a trouvé des habitations datant de la même époque près de Nagasaki qui sont sous la mer et on y a trouvé des débris de poteries et des trésors artisanaux. Le problème c'est que sur le site de Yonaguni on ne trouve ni poteries ni vestiges artisanaux. Ce qui peut expliquer pourquoi Kimura data la construction en 2007 entre 3000 et 2000 ans.
 
Les structures de Yonaguni : des structures artificielles ou naturelles ?Mais d'autres experts qui ont plongé sur le site sont convaincus que les formations sont naturelles. Le fait qu'on trouve des falaises naturelles sur Yonaguni Jima au Japon qui ressemblent aux "marches" des structures de pierre mystérieuses qui se trouvent au large de la côte de l'île en serait un parfait exemple. Des experts comme Robert Schoch de l'Université de Boston croient que les formations sont intéressantes, mais tout à fait naturelles. Il a vu en 1997 que ces structures ne sont pas aussi régulières que beaucoup de gens les prétendent, et les angles droits et la symétrie ne s'ajoutent pas dans de nombreux endroits. On peut penser aussi que ce site était une carrière qui a servi à bâtir les Gusuku, les palais forteresses d'Okinawa à partir du XIIe siècle qui se serait faite submerger sous les eaux. Donc, les structures n'auraient pas 5000 ans voire 2000 ans.
 
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#Posté le lundi 17 août 2015 03:34

Les structures de Bimini sont-elles artificielles ?

Les structures de Bimini sont-elles artificielles ?Les structures de l'archipel de Bimini, aux Bahamas, plus connues sous leur nom de route de Bimini, furent découvertes en 1968 par un zoologiste et archéologue amateur de Miami, J. Manson Valentine. Ce dernier dira en 1969 qu'il a découvert un vaste complexe mégalithique sous-marine formant "une chaussée large de pierres plates et rectangulaires polygonales de taille et d'épaisseur variant évidemment dans leur forme et précisément alignées pour former à sa façon un motif convaincant pour un artefact." Les géologues font savoir qu'ils pensent que ces formations rocheuses naturelles sont sous marines. En 1971, les Français Doru Todericiu et Dimitri Rebikoff iront plus loin en explorant le site et en disant qui la structure est un port submergé, un ancien vestige de l'Atlantide.
 
Après dix expéditions archéologiques sous-marines à partir de 1974 dirigée par l'historien amateur Dr David Zink, il est convaincu que les pierres sont mégalithiques dans leurs nature et ont été placés par les humains. Mais de sérieux doutes furent mis en avant pour cette identification, car la Fondation Cayce finança Edward Zink pour enquêter sur le site, et donner raison au médium américain Edgar Cayce qui disait entre 1939 et 1940 que les vestiges de l'Atlantide seraient découverts en 1968 ou 1968 devant les côtes de Bimini. De plus, il demanda à une voyante de Houston nommée Carol Huffstickler de faire une lecture du site et qui lui dit que les structures seraient les piliers d'un ancien temple sacré qui s'écroula. Les structures selon elle ont probablement été érigés dans environ en 28 000 avant J.-C. De quoi perdre tout crédit auprès des scientifiques avec des théories aussi fumeuses.
 
Les structures de Bimini sont-elles artificielles ?Le géologue Eugene A. Shinn de l'Institut de surveillance géologique des États-Unis à Miami s'appliqua en 1978, a expliquer le mystère de la route de Bimini et il détermina que la forme de tous les blocs sous l'eau allait uniformément vers la mer, ce qui est l'un des indicateurs que les blocs se sont formés naturellement. Plus tard, en 1980, Eugene A. Shinn écrivit un article dans Nature avec Marshal McKusick, où ils présentèrent à travers la datation par carbone 14 des données montrant que les pierres (leur âge vont de 2000 à 4000 ans) sont beaucoup trop jeune pour que Bimini soit l'Atlantide de Platon.
 
Les structures de Bimini sont-elles artificielles ?Gavin Menzies en 2002 dans son livre 1421, l'année où la Chine a découvert l'Amérique, a proposé que la route de Bimini serait une cale sèche d'urgence submergé qui fut utilisé par la flotte impériale chinoise chargée d'explorer les Caraïbes entre 1421 et 1423. Menzies émet même l'hypothèse que les navires ont été pris dans une tempête et que pour commencer les réparations, la flotte avait dû créer une cale sèche en utilisant leurs grosses pierres de ballast rectangulaires. Puisque les niveaux de la mer étaient d'environ d'1,83 mètres plus bas, il y a six siècles, Menzies estime que les pierres de la route de Bimini route sont maintenant submergées et étaient autrefois sur la rive de l'île de North Bimini.
 
Au cours des expéditions en 2006 et 2007 menées par le docteur Greg Little avec l'archéologue William Donato dans les eaux plus profondes à l'ouest de Bimini qui ont été cartographiés en utilisant sonar à balayage latéral et le profilage du sous-sol, un certain nombre de caractéristiques rectangulaires ont été découvertes à une profondeur de 30 m. Elles sont toutes alignés dans la même direction, en lignes droites parallèles. Les chercheurs ont affirmé que les structures semblent être très semblable à ceux trouvés au large de la côte de Cuba. On douta du sérieux de la découverte car ces chercheurs travaillaient avec l'Edgar Cayce organization.
 
Les structures de Bimini sont-elles artificielles ?Même si ce sont des formations qui se sont formées naturellement, le mythe qui s'est développé sur le site a développé un excellent potentiel touristique. Le gouvernement des Bahamas ne décourage pas une telle croyance. Il a investi massivement dans les 800 millions de $ d'Atlantis Resort près de la capitale, Nassau - qui dispose d'un musée Atlantis - en offrant des allégements fiscaux et autres concessions.
 
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#Posté le lundi 24 août 2015 02:18

Percy Fawcett, un explorateur à la recherche de la cité perdue de Z

Percy Fawcett, un explorateur à la recherche de la cité perdue de ZNous allons voir aujourd'hui le colonel Percival "Percy" Harrison Fawcett, qui disparut en Amazonie en 1925 à la suite de sa recherche de la mystérieuse cité de Z et qui reviendra à l'honneur au cinéma en 2016 dans "Lost City of Z", une adaptation de l'ouvrage de David Grann.
 
Percy Fawcett, un explorateur à la recherche de la cité perdue de ZPercy Fawcett est né à Torquay, au Devon, en 1867, et en 1886 Percy obtient son brevet d'officier de la Royal Artillery et a servi à Trincomalee, à Ceylan où il rencontra son épouse, avant qu'il continue à travailler pour les services secrets britanniques en Afrique du Nord en 1901. Fawcett trouva ennuyeuse la vie militaire et apprit l'art de l'arpentage, dans l'espoir de décrocher un emploi plus intéressant. En 1906, il est approché par la Royal Geographical Society de Londres, et dirige, en six campagnes, les travaux de délimitation des frontières de la Bolivie (1906-1912). Il est aussi un héros décoré de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Il monte entre 1919 et 1925 deux autres expéditions au Brésil à la recherche d'une ancienne cité mégalithique et disparaît au cours de la seconde.
 
Poussons plus particulièrement sur sa dernière expédition de 1925. Il lança sa dernière expédition le 20 avril 1925 dans les profondeurs de l'Amazonie au Brésil, quelque part dans la région du Mato Grosso, pensant trouver perdue d'El Dorado, la "Cité de l'Or", qu'il nomme la ville de Z, qui aurait été un ancien royaume d'une grande sophistication architecturale et culturelle qui, pour une raison quelconque, aurait disparu. Composée de trois hommes, lui-même, son fils de 21 ans, Jack, et l'un des amis de Jack, Raleigh Rimmel, son expédition en petit nombre devait survivre à la dureté de l'Amazonie en voyageant plus léger et attirant moins l'attention de tribus indigènes hostiles. Fawcett est par la suite accompagné deux ouvriers brésiliens, deux chevaux, huit mules, et une paire de chiens. On signale que Fawcett, Jack et Rimmel traversèrent le Haut Xingu, un affluent au sud du fleuve Amazone, et la dernière correspondance de Fawcett signale son optimisme. Puis plus rien. Il laissa derrière lui des instructions disant que si son expédition ne revenait pas, il ne voudrait pas que des expéditions de sauvetage soient envoyés dans ce milieu dangereux. Sans doute pour éviter que d'autres explorateurs s'emparent de ses découvertes.
 
Percy Fawcett, un explorateur à la recherche de la cité perdue de ZEn 1927, Fawcett a été officiellement déclaré disparu, suscitant une vague d'expéditions à la recherche, notamment celle de son fils Brian la même année. Les efforts de sauvetage, allant du grave à la farce, furent matérialisées dans les années qui suivirent, et des centaines d'autres ont perdu leurs vies dans la recherche. Des récompenses ont été publiés. Des médiums ont été approchés par la famille. Des articles et livres ont été écrits. Pendant des décennies, la légende de Percy Fawcett a refusé de mourir. On pense aujourd'hui que Fawcett, Jack, et Rimmel se sont fait massacrer par les Kalopalos ou les Kayapos. En 2005, le journaliste new-yorkais David Grann dit que les Klopalos les avaient prévenus sur les tribus encore sauvages qui vivaient sur ce territoire, qu'ils ne voulurent pas les écouter et ils se firent tuer. Les expédition de Fawcett inspirèrent son ami le romancier Arthur Conan Doyle et il est devenu la base pour son livre Le Monde Perdu en 1912 et il aurait été une source d'inspiration pour Indiana Jones, et l'ouvrage La cité perdue de Z de 2009 sera adapté au cinéma en 2016.
 
Percy Fawcett, un explorateur à la recherche de la cité perdue de ZEn réalité, Fawcett s'est trompé en cherchant une cité antique perfectionné, s'il avait mieux cherché il aurait pu trouver le site de Kuhikugu (1300 avant J.-C.-1500 avant J.-C., connu par les archéologues comme le site X11, qui est la plus grande ville précolombienne jamais découverte dans la région du Xingu de l'Amazonie. Plus de 1000 personnes y étaient installés, et elle aurait servi de plaque tournante pour un réseau de petits villages avec des routes pontés sur certaines rivières le long de leurs voies, mais aussi avec des canaux de canoë longeant certaines routes. Des fossés et palissades défensives grands ont été construits autour de certains des communautés au Kuhikugu. Les champs de maniocs suggèrent qu'ils étaient des agriculteurs. Les barrages et bassins qui semblent avoir été construits dans la région suggèrent que les habitants auraient fait l'élevage de poissons. Cette civilisation a disparu, dévastée par les microbes véhiculés par les Européens vers 1500.
 
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#Posté le lundi 21 septembre 2015 02:54

Modifié le lundi 21 septembre 2015 03:17

Le Géant de Cardiff : la plus célèbre fraude archéologique des États-Unis

Le Géant de Cardiff : la plus célèbre fraude archéologique des États-UnisEn 1869, un homme fossilisé de 3 mètres, presque parfaitement préservé, a été trouvée à Cardiff, dans l'État de New York, par un fermier William Newell, qui associe à sa découverte son cousin George Hull. La découverte a fait sensation. Après 4 années de destruction suite à la guerre de Sécession (1861-1865), les Américains avaient leur attention de plus en plus tourné vers le renouvellement et le progrès, mais cette découverte semblait faire la lumière sur une question complexe et un mystérieux passé.
 
Dès le début des archéologues se prononcent sur le géant en disant que c'est un faux, et certains géologues remarquèrent qu'il n'y avait pas de bonnes raisons pour de creuser un puits à l'endroit exact où le géant fut trouvé. Bientôt, le Géant de Cardiff fut acheté 23 000 $ à Newell et Hull par un consortium de cinq hommes dirigés par David Hannum, puis exposé à New York, où il fut un sujet de conversation populaire,   tout en ayant fait l'objet d'articles de journaux et d'intenses spéculations sur ses origines. Les croyants parcoururent de grandes distances et se tinrent en files indiennes pour voir cette merveille. Certains spéculèrent même que la découverte était d'une certaine manière relié aux références bibliques sur les géants qui auraient parcouru autrefois le monde.
 
Le Géant de Cardiff : la plus célèbre fraude archéologique des États-UnisLe Géant a été examiné et fut donné comme véritable par des gens très célèbres, y compris Oliver Wendell Holmes, Ralph Waldo Emerson et P.T. Barnum. Ce dernier avait offert 50 000 $ pour avoir un bail de trois mois sur le géant et en fit donc une réplique. En réalité, la science aux États-Unis pesa également sur la découverte et, révéla ses lacunes à influer sur l'éducation traditionnelle, ne sachant pas montrer les faiblesses de la méthodologie archéologique, ainsi que la présence vexante d'amateurs et de charlatans dans ses rangs. Un débat national suivit donc sur les origines du géant, ce dont s'amusa la presse quotidienne. En fin de compte, la découverte s'est avéré être un canular. En février 1870, le Géant a été déclaré comme faux suite à une expertise scientifique ordonné par un tribunal, puis George Hull avoua la supercherie le 10 décembre, et on apprit que le géant avait en fait été taillé dans du gypse en 1868 dans l'Iowa.
 
Le Géant de Cardiff : la plus célèbre fraude archéologique des États-UnisLe Géant de Cardiff était, naturellement, un canular, sculpté en pierre et enterré là où il était certain d'être trouvé, la propriété de William Newell, le cousin de George Hull. Le mystificateur était George Hull, un fabricant de cigare et un escroc à la petite semaine, qui était un athée avoué, et a vu une occasion de donner un coup public au intégristes religieux et, plus précisément, aux prédicateur comme Henry B. Turk qui croyaient que les histoires de la Bible sur les géants étaient littéralement vrai. Il fit donc équipe avec le sculpteur Edward Burkhardt, et perpétra une fraude qui passa dans l'histoire.
 
En 1947, le Géant a été vendu au Musée des agriculteurs à Cooperstown. Il est maintenant exposée à l'intérieur de la grange principale du musée.
 
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#Posté le lundi 12 octobre 2015 03:05

Et si nous les Européens nous étions venus d'Afrique ?

Et si nous les Européens nous étions venus d'Afrique ?C'est ce que pense de nombreux savants et beaucoup de preuves vont dans ce sens. La découverte de squelettes montre que l'Homo sapiens apparu en Afrique de l'est il y a environ 200 000 ans avant notre ère. Ses traces les plus anciennes se trouvent en Éthiopie, où l'on voit deux crânes datés de 195 000 ans avant J.-C., et appelés Omo 1 et Omo 2. Viennent ensuite ceux de l'homme d'Herto, encore appelé Homo sapiens idaltu, datés d'environ 154 000 ans avant J.-C. On pensait que l'homme moderne serait venu en Orient comme le montre les ossements de Qafzeh et Skhul en Israël/Palestine, entre 97 000 et 80 000 ans avant J.-C., mais la découverte d'outils archaïques au nord des Émirats arabes unis pourrait faire reculer à 125 000 ans avant J.-C. le moment où l'Homo sapiens a quitté l'Afrique pour gagner le reste du monde.
 
Et si nous les Européens nous étions venus d'Afrique ?En comparant les génomes de plusieurs dizaines de populations modernes dispersées en Asie et en Afrique, Evelyne Heyer, la paléogénéticienne du musée de l'Homme, distingue plusieurs migrations. D'abord celles restées en Afrique : la plus ancienne date de 70 000 ans et a enfanté les San d'Afrique du Sud; la suivante, qui date de 50 000 ans, est à l'origine des pygmées. En analysant des génomes de 100 Égyptiens et 125 Éthiopiens d'aujourd'hui Luca Pagani, de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) a révélé dans l'American Journal of Human Genetics, que c'est via l'Égypte et le Sinaï que Homo sapiens est sorti d'Afrique, entre 100 000 ans et 50 000 ans avant J.-C. Il y a quelques 70 000 ans, des généticiens affirment que des sapiens sont passés dans la péninsule arabique et le reste du Moyen-Orient. L'Homo sapiens serait venu en Europe à partir de l'Asie ou l'Afrique il y a 43 000 ans avant J.-C., remplaçant éventuellement la population de l'Homme de Neandertal il y a 24 000 ans avant J.-C, en prenant quelques femmes à ces derniers, ce qui explique pourquoi notre génome contient 1 à 4 % d'ADN néandertalien.
 
Cette origine africaine de l'homme européen est possible. Une étude durant laquelle des chercheurs ont étudié et comparé les génomes de 83 squelettes découverts sur différents sites archéologiques européens (Espagne, Luxembourg, Hongrie), qui fut mise en avant durant congrès annuel des anthropologues américains montre que les premiers groupes humains qui se sont installés en Europe, il y a 40 000 ans avant J.-C., avaient la peau foncée, qu'ils la conserveront encore il y a 8500 ans avant J.-C. Des psychologues de l'Université d'Auckland ont aussi émis l'hypothèse que la naissance du langage humain aurait eu lieu en Afrique selon une étude sur l'origine des langues dans le monde entier. Cela pourrait montrer que la sortie d'Afrique a certainement été réalisée par de petits groupes humains, porteurs d'une faible diversité génétique et linguistique. Au fil du temps et des conquêtes de nouveaux territoires les langues, comme le patrimoine génétique, se sont appauvries par rapport à nos ancêtres africains.
 
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#Posté le mercredi 21 octobre 2015 03:12

Modifié le mercredi 21 octobre 2015 03:36

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