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Le roi Arthur, la réalité derrière le mythe

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Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changements dans la Bretagne post-romaine, et ce qui amena sa légende.

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39 articles taggés Histoire grecque

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La bataille des Thermopyles

Je vais vous présenter aujourd'hui la bataille des Thermopyles. L'image provient de 300 de Frank Miller publiée par Dark Horse Comics en 1998. J'espère quelle vous plaira, vous pouvez la prendre si vous voulez.

Après la bataille de Marathon en 490, les cités grecques ne semblent pas songer à organiser une nouvelle défense; les conflits reprennent entre Athènes et Egine; à Sparte les éphores sont occupés à évincer Cléomène qu'ils convainquirent de trahison pour le remplacer par Léonidas.
Seule Athènes se prépare activement et la construction de la flotte est accélérée par Thémistocle : 200 trières (c'est un navire équipé d'une voile dans lequel prennent place 170 rameurs étagés sur trois rangs, d'où son nom. Léger et agile, il permet le développement de la man½uvre d'éperonnage grâce au rostre de bronze monté sur sa proue, technique qui donne lieu aux premières batailles à caractère réellement naval.) sont en chantier.
Du côté perse, Xerxès qui succède à son père Darius 1er en 486 prépare son offensive par la route nord : un canal est creusé au pied de la péninsule du mont Athos, des ponts sont construits sur le Strymon et l'Hellespont, des magasins de ravitaillement sont constitués le long des routes intérieure et maritime.
Alors à l'été 481, se réunissent à l'Isthme de Corinthe les grecs partisans de la résistance; ils font un effort pour s'entendre (fin du conflit entre Egine et Athènes), le commandement spartiate des forces communes est accepté. Mais durant l'hiver -481/-480, les Grecs tergiversent sur le plan de campagne et ne peuvent s'opposer à la conquête de la Thessalie par les troupes perses au printemps -480.

En juillet 480, à Thermè (Thessalonique), l'armée de Xerxès et sa flotte opère leur jonction (130 000 fantassins, 20 000 cavaliers et 1 200 trirèmes). La Grèce du Nord lui est abandonnée tandis qu'une armée grecque de 7000 hommes commandés par Léonidas, prend position à la passe des Thermopyles, une position défensive très forte qui commande l'accès à la Béotie et à la Grèce centrale. En liaison avec elle, une flotte de 300 trières, en majorité athéniennes, attend les Perses au Cap Artémision et à l'Euripe.
Xerxès attend quatre jours, pensant que les Grecs fuiraient de peur, mais au cinquième jour il s'aperçoit avec stupeur qu'ils lui tiennent toujours tête; à la demande "Rends tes armes !", Léonidas répondra : "Viens les prendre". Irrité, Xerxès lance sur eux une partie de son armée constituée de Mèdes et de Cissiens. Dans un premier temps, sur terre, les troupes de Léonidas tiennent fermement leur position en phalange dans un défilé et repoussent les Perses, leur infligeant de lourdes pertes. Xerxès décide d'envoyer ses troupes d'élite, les Mélophores (ou Immortels), emmenés par Hydarnès, qui connaissent bientôt le même sort que leurs alliés, ne profitant pas de leur supériorité numérique (dans le défilé trop étroit) et moins bien armés que les Grecs (notamment de lances plus courtes que leurs adversaires).

Après deux jours de combat indécis, un renseignement (un certain Éphialtès, fils d'Eurydémos de Malia, livre aux Perses un chemin, le sentier d'Anopée, qui permettait de contourner les Thermopyles et d'attaquer les Grecs à revers.) permet à Xerxès d'envoyer un détachement tourner la passe et prendre les Grecs à revers. Prévenu à temps et conscient de l'inévitable massacre, Léonidas fait partir le gros de ses troupes, ne gardant avec lui qu'un milliers de combattants (300 hoplites spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies dont ce dernier se méfiait). Léonidas aura cette belle réplique : "Camarades, déjeunons en homme qui ce soir dineront chez Hadès".
Ils résistent jusqu'à la mort. La description de la fin de la bataille varie suivant la source. Chez Hérodote, Léonidas et ses hommes se portent à l'endroit le plus large du défilé et combattent jusqu'au dernier. Diodore de Sicile et Justin abrégeant Trogue Pompée mentionnent une attaque nocturne contre le camp perse : les Grecs, semant le désordre dans les troupes ennemies, en massacrent un grand nombre avant de tomber, encerclés, sous les flèches et les javelines perses – récit très probablement fantaisiste, le camp de Xerxès étant éloigné de celui des Grecs de près de 8 kilomètres. Les hoplites résistent héroïquement autour du roi spartiate Léonidas qui est tué. Pour son corps les spartiates se battent sans relâche, et parviennent en repoussant avec acharnement les assauts perses à le récupérer. Ils se replient avec le peu d'armes qui leur reste (coutelas, mains, dents) sur une butte mais l'intervention perse leur est fatale et ils sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. À l'issue de la bataille ce dernier ordonne qu'on décapite Léonidas et qu'on mette sa tête au bout d'un pieu (chose étrange puisqu'en ce temps les Perses accordent de la valeur aux soldats héroïques qu'ils ont combattus).
Ainsi Léonidas et ses hommes permettent ainsi aux autres grecs de regagner l'arrière et de se préparer à une nouvelle défense. Sur mer, la flotte grecque se retire après des combats indécis; mais coups de vents et orages ont gravement endommagé celle de l'adversaire. Plus tard, la dépouille de Léonidas est transférée à Sparte où un magnifique mausolée lui est consacré tandis que des fêtes, appelées Léonidées, sont instituées. Il fait également l'objet d'un culte héroïque.

La bataille des Thermopyles a donné lieu à deux films : La Bataille des Thermopyles (1962), de Rudolf Maté, la meilleure adaptation pour moi, et 300 (2007) de Zack Snyder, adaptation du roman graphique éponyme de Frank Miller, qui n'est pas mal non plus.

J'espère vous avoir fait découvrir cet événement des guerres médiques.
Merci !
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#Posté le mercredi 02 juin 2010 06:20

Modifié le mercredi 02 juin 2010 11:41

L'épée de Damoclès

L'épée de DamoclèsJe vais vous parler aujourd'hui d'une anecdote célèbre, celle de l'épée de Damoclès qui va donner naissance à cette célèbre citation, «avoir l'épée de Damoclès au dessus de sa tête». J'espère que l'image vous plaira, vous pouvez la prendre, si vous voulez.

Bien que l'histoire qui en est à l'origine ait été racontée par Horace et Cicéron, ce qui commence à pas mal dater, cette expression n'est employée qu'à partir du début du XIXe siècle.

Denys
, tyran de Syracuse, vivait dans un château cerné d'une fosse et sans cesse sous la surveillance de nombreux gardes. Denys, qui était toujours inquiet, se trouva des courtisans qui devaient le flatter et le rassurer. Il faut bien reconnaître qu'entre les comploteurs et empoisonneuses prêts à l'envoyer ad patres à tout bout de champ, les épouses, concubines et maîtresses qu'il fallait satisfaire, l'argent volé aux pauvres qu'il fallait dépenser..., la vie d'un tyran n'était finalement pas bien rose.

Parmi eux, Damoclès, roi des orfèvres, ne cessait de flatter son maître sur la chance qu'il avait d'être le tyran de Syracuse. Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d'une journée. Denys chercha à le convaincre que la vie d'un tyran n'était pas aussi agréable qu'il le croyait. Bien entendu Damoclès n'en crut pas un mot.

Au milieu du festin, Damoclès leva la tête et s'aperçut qu'une épée était suspendue au-dessus de lui, et n'était retenue que par un crin de cheval, Denys lui dira ensuite : "Profite bien maintenant de ce banquet et amuse-toi ! Tu vas rester à ma place jusqu'à sa fin et je te garantis que tu ne verras plus les choses de la même manière". Effectivement, Damoclès, dont la vie ne tenait plus qu'à un crin de cheval, eut un peu de mal à bien profiter de la suite du banquet. Un petit quelque chose planant sur sa courte vie l'empêchait d'être suffisamment serein pour apprécier pleinement sa nouvelle situation.

C'est pourquoi depuis le 19ème siècle, on parle d'une "épée de Damoclès" pour décrire une situation particulièrement dangereuse ou pénible. Damoclès est aussi présenté comme étant devenu, après sa mort, le successeur de Némésis.

J'espère avoir été instructif.
Merci !
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#Posté le lundi 03 janvier 2011 05:02

Alexandre III le Grand

Alexandre III le GrandJe vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Alexandre III le Grand, roi de Macédoine et sans doute le plus grand conquérant de l'Antiquité. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Fils de Philippe II et d'Olympias, princesse d'Epire, Alexandre voit le jour en juillet 356 avant J.-C à Pella, la capitale du royaume de Macédoine. Sa mère l'a convaincu qu'il descendait d'Héraclès par son père et d'Achille par elle-même. Le jeune Alexandre a pour précepteur l'illustre Aristote, qui l'initie à la culture grecque. Il découvre les héros de l'Iliade, auxquels il rêve de ressembler. Il est intelligent mais aussi doué de bonnes qualités physiques. Alexandre acquiert ainsi une culture classique qui fait de lui un parfait jeune noble grec. Alors âgé seulement de 13 ans, il dompte le cheval Bucéphale en comprenant qu'il avait peur de son ombre.
 
Très tôt, son père lui fait partager son pouvoir. A 16 ans, en l'absence de son père, il assume la régence du royaume et ce dernier lui confie le commandement de la cavalerie à la bataille de Chéronée (338 avant J.C). Alexandre s'illustre en exterminant le bataillon sacré des Thébains. Philippe II souhaite unifier les cités grecques pour ensuite attaquer les Perses. Il forme la ligue de Corinthe, regroupant toutes les cités sauf celle de Sparte, et déclare la guerre à la Perse. Il est assassiné en 336 avant J.-C. Alexandre est alors proclamé roi de Macédoine. Alexandre annonce dès le départ son intention de poursuivre l'½uvre de son père. Thèbes et Athènes pensent pouvoir profiter de la jeunesse du roi pour s'affranchir de la tutelle macédonienne et fomentent une révolte tandis qu'Alexandre est occupé à combattre des tribus barbares au nord de son royaume.
 
Alexandre III le GrandDevant l'agitation de la noblesse et le soulèvement de Thèbes, le nouveau roi doit marquer son autorité. Sa réaction ne se fait pas attendre. Il fait tuer ses ennemis potentiels et rase la ville de Thèbes en 335, seuls seront épargnés la maison de Pindare et les temples pour bien montrer qu'il n'est pas un barbare. Cette victoire sanglante et mémorable étouffa les velléités de révolte des autres cités grecques qui lui firent allégeance. Le pacte signé entre Philippe et la Ligue de Corinthe est renouvelé et Alexandre nommé général en chef des contingents grecs engagés pour la campagne d'Asie.
 
Il assoie fermement son pouvoir sur le royaume avant de partir en 334 à la conquête de l'Asie mineure. Son armée compte environ 35 000 fantassins et 5 000 cavaliers. Alexandre débarque à l'endroit présumé de la cité troyenne où il rejoint l'armée de Parménion que son père avait laissé en Asie. Dès lors sa vie n'est plus qu'une vaste conquête. L'armée perse, supérieure numériquement, tente de l'arrêter sur les rives du Granique. Mais ce sont les soldats macédoniens qui s'imposent. Le roi Perse Darius III Codoman prend la fuite. Durant cette bataille, Alexandre a failli être tué à plusieurs reprises selon la légende. Alexandre mène ensuite une opération stratégique : occuper les côtes perses afin d'empêcher que les Perses quittent le territoire et tentent d'envahir la Grèce. Plusieurs villes se rendent sans résistance et Alexandre y restaure la démocratie. Le roi macédonien s'empare des autres villes par la force (Halicarnasse, Lampsaque ou Aspendos). A la fin de l'année 333 avant J.C, Alexandre a réussi à s'approprier toute la Lycie, la Pamphilie et la Pisidie. Il remonte à l'intérieur des terres, s'empare de Gordion (où il tranche le n½ud gordien) et de Tarse.
 
Alexandre III le GrandDans la plaine d'Issos (la Syrie actuelle), l'armée grecque se mesure aux 600 000 soldats perses. Alexandre triomphe et Darius s'enfuit en Syrie, abandonnant sa mère, sa femme, ses filles et un important butin à Damas dont s'empare Parménion. C'est la débandade pour les troupes perses. Alexandre rejette les offres d'alliance de Darius et s'avance le long de la côte avec l'idée de protéger ses arrières. Plutôt que de poursuivre Darius, Alexandre décide de poursuivre ses conquêtes en Syrie. La ville de Tyr lui résiste pendant sept mois avant de se soumettre (en août 332). Alexandre exerce une furieuse vengeance sur les Tyriens (8 000 d'entre eux sont massacrés et 30 000 vendus comme esclaves). Il s'attaque à Gaza, puis à l'Égypte où il est accueilli en libérateur (les Egyptiens n'appréciaient pas les Perses) et où on lui décerne les honneurs divins. Il chasse de la capitale Memphis le tyran perse qui y régnait. Le roi macédonien fonde, dans le Delta du Nil, la première colonie grecque égyptienne, Alexandrie. La ville deviendra un centre rayonnant de l'hellénisme. En 331 avant J.C, il se rend à l'oasis de Siwah, en plein désert, afin de consulter l'oracle du dieu Amon (l'équivalent de Zeus pour les Egyptiens). Il reçoit des prêtes le titre de "fils d'Amon", autrefois porté par les Pharaons. Alexandre règne en maître sur l'Asie hellénique et la Méditerranéenne.
 
Au printemps 331, Alexandre décide de partir à Babylone, où s'est réfugié Darius. Le Grand Roi s'y est rebâti une importante armée. Le 1er octobre, à Gaugamèles, l'armée d'Alexandre prend une nouvelle fois le pas sur l'armée perse. Darius s'enfuit laissant derrière lui un large trésor et Alexandre pénètre triomphalement dans Babylone. Il devient roi de l'Asie. Poursuivant ses conquêtes des grandes capitales de l'Empire achéménide, Alexandre soumet successivement Suse, Persépolis et Pasargades, la dernière capitale perse. Le roi macédonien pille copieusement les trésors de ces villes et soumet une partie des habitants en esclavage.
 
Alexandre III le GrandAprès sa défaite, Darius a trouvé refuge avec quelques derniers partisans dans les montagnes d'Iran. Alexandre, qui ne peut être totalement roi de Perse tant que Darius existe, se lance dans une course poursuite effrénée en juillet 330 avant J.-C. Des satrapes, Bessos, Barsaentès et Satibarzane, font prisonnier Darius et l'assassinent alors qu'Alexandre est tout proche d'eux. «Le Roi des Rois» s'éteint dans les bras d'Alexandre. Ce dernier semble ainsi être «naturellement» désigné comme son héritier. Alexandre le Grand fait rendre les honneurs royaux à Darius et jure de le venger.
 
Avant de se lancer à la poursuite des assassins de Darius, Alexandre soumet l'Hyrcanie. Il apprend que Bessos s'est autoproclamé roi des Perses sous le nom d'Artaxerxès IV et s'est réfugié en Bactriane tandis que Satibarzane est retourné en Arie (à l'ouest de l'Afghanistan) et Barsaentès en Drangiane (au sud de l'Afghanistan). Alexandre parvient en Bactriane. Bessos est capturé et torturé avant d'être jugé à Ectabane. De 330 à 328, Alexandre et ses soldats connaissent une période difficile. Ils affrontent la résistance perse. Alexandre décide de modifier son armée, incorporant des cavaliers sogdiens et perses. Ses soldats n'approuvent pas ces nouveautés et souhaitent retourner au pays. Il soumet la Bactriane et la Sogdiane au prix de terribles combats. Alexandre fonde sur son passage une cinquantaine d'Alexandrie. Le roi macédonien épouse Roxane, fille du bactrien Oxyarte, selon le rite perse. La résistance perse s'efface et l'Iran est pacifié. Alexandre se tourne encore plus vers l'Est, un but qu'il nourrit depuis plusieurs années : l'Indus (l'Inde).
 
Alexandre III le GrandAu printemps 327 avant J.C, Alexandre part avec une armée de 120 000 personnes pour les vallées de l'Indus. Il faut dire qu'à cette époque les Grecs connaissent peu de choses sur ces contrées. La région était alors divisée en petits royaumes rivaux comme celui de Taxila dont le roi Ambhi, appelé aussi Omphis ou Taxile, était alors en guerre contre son voisin Paurawa, appelé Porus par les Grecs. Alexandre se rend à la limite du royaume perse en 326 avant J.C. Le roi Poros veut empêcher les Macédoniens de franchir le fleuve. Ses troupes, renforcées par des éléphants, affrontent violemment celles d'Alexandre mais finissent par s'incliner. Cela s'explique par le fait qu'Ambhi s'allia avec Alexandre et lui fournit un contingent de 5000 hommes. Alexandre prend possession de tout le Pendjab et apporte la culture grecque à la région.
 
Arrivé aux bords de l'Hyphase, Alexandre veut continuer vers le Gange mais ses soldats, harassés par la mousson, refusent de continuer. Alexandre finit par céder et fait dresser douze autels pour les dieux, autour d'une colonne portant l'inscription : "Ici s'est arrêté Alexandre." Les troupes d'Alexandre se dirigent vers le sud, en direction de l'océan Indien. Une partie de sa flotte est confiée à Néarque. Alexandre et une autre partie des soldats franchissent avec d'énormes difficultés le désert de Gédrosie. Ils atteignent le Golfe Persique puis la route de Suse. Là, Alexandre organise des noces massives, ses soldats épousent des femmes perses et lui prend pour femme une fille de Darius. Le roi décide plusieurs mesures politiques, comme l'intégration de jeunes nobles perses dans la garde royale (jusqu'alors réservée aux nobles macédoniens). Alexandre exige également d'être considéré comme un dieu. Mécontents des mesures prises pour l'armée, des vétérans se mutinent à Opis. Alexandre fait exécuter treize des meneurs.
 
Alexandre III le GrandEn 324 avant J.C, Alexandre est terriblement attristé par la mort de son fidèle compagnon, Héphaïstion. Puis il se rend en 323 à Babylone. Il se lance dans un vaste programme de travaux. Il reçoit aussi des ambassadeurs de Carthage, d'Italie. Il réfléchissait semble-t-il à d'autres projets d'expédition. Mais il fut frappé par une forte fièvre qui l'emporta en une dizaine de jours. Le grand maître de la Grèce, de l'Egypte et de l'Asie, s'éteint le 13 juin 323 avant J.C à l'âge de 33 ans. Plusieurs hypothèses furent émises sur la mort d'Alexandre. L'hypothèse d'un empoisonnement par Antipater ne se répandit qu'un ou deux ans après sa mort, période où les Diadoques avaient déjà commencé à se déchirer. Elle est donc à écarter d'autant que la maladie dura trop longtemps pour ce type de cause. Plusieurs autres hypothèses furent évoquées (excès de boisson, leucémie, typhus, fièvre typhoïde, fièvre du Nil... et même suicide par ingestion massive d'ellébore) mais d'après les symptômes décrits par les témoins l'hypothèse la plus probable est celle du paludisme dans sa forme la plus redoutable (plasmodium falciparum).
 
Le gigantesque Empire qu'Alexandre a conquis en une décennie seulement ne lui survivra pas. Dès sa mort, il sera partagé entre ses généraux. Le mythe du conquérant sera entretenu par les historiographes occidentaux mais aussi orientaux. Voulant être considéré comme un dieu, Alexandre y est presque parvenu puisqu'il a réussi à figurer dans les deux grands livres saints, la Bible et le Coran.
 
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#Posté le mercredi 30 novembre 2011 03:11

Pausanias, le vainqueur de Platées

Pausanias, le vainqueur de PlatéesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Pausanias, un célèbre général spartiate qui par son ambition connu un sort malheureux. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
 
Pausanias est un prince spartiate de la branche des Agides, fils du roi de Sparte Cléombrotos neveu de Léonidas (?-vers 470 avant J.-C.).
 
Régent pendant la minorité du fils de Léonidas, son cousin, le jeune Plistarque en 480 avant J.-C, il commanda à Platées l'armée grecque (479) et remporta avec Aristide la victoire décisive qui devait entraîner le départ des Perses. Sous les ordres de Pausanias, les Grecs regroupent 40 000 hommes à Platées où ils anéantissent l'armée Perse. Dans le même temps, la flotte Athénienne achève à Mycale, les restes de la flotte Perse. C'est la fin des Guerres Médiques.
 
Pausanias, le vainqueur de PlatéesPuis il occupa Chypre et Byzance pour les affranchir du joug de la Perse (478 avant J.-C.). Il s'établit en maître à Byzance où il se conduit en despote mais en fut chassé en 475 avant J.-C. par Cimon. Pausanias demeura en Asie, mais il trama avec Xerxès, dont il aurait épousé la fille, le complot de lui soumettre Sparte et le reste de la Grèce (Thucydide, I).
 
Son projet fut découvert, et il fut rappelé à Sparte. Revenu à Sparte, convaincu de collusion avec les Perses, il se réfugia dans le temple d'Athéna, où on l'emmura. On le fit mourir de faim, en 470 avant J.-C., dans cet asile inviolable.
 
Il a deux enfants, dont Plistoanax (ou Pleistoanax, en Grec : Pleistoanax) qui sera Roi de 458 à 409.
 
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#Posté le mercredi 21 décembre 2011 04:11

L'Odyssée, un mythe s'inspirant de la réalité ?

L'Odyssée, un mythe s'inspirant de la réalité ?Je vous mets aujourd'hui ces superbes images de l'Odyssée, qui à travers ce récit mythique peut avoir des origines historiques. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

L'Odyssée est une épopée littéraire grecque datant de la fin du VIIe siècle avant J. C. qui nous narre le retour chez lui d'Ulysse, après la guerre de Troie où il joua un rôle déterminant, au bout de dix ans pour revenir dans son île d'Ithaque, et y retrouver son épouse Pénélope, qu'il délivre des prétendants, et son fils Télémaque. Et si l'aède Homère chantait des événements ayant réellement existé ?

On peut se demander si l'Odyssée repose sur un fond historique réel, car on ne saurait contester que les Grecs lancèrent de grandes et longues expéditions sur les rivages de l'Asie, ni prétendre que la parfaite coïncidence des récits de l'Iliade avec l'aspect des lieux tel qu'il peut être constaté aujourd'hui ne soit l'effet du hasard. Mais le plus difficile est de prouver qu'un guerrier qui se serait appelé Ulysse aurait réellement eu une seule des aventures racontée, dans l'Odyssée. Toutefois, il y a eu jadis un établissement princier, dans l'île d'Ithaque, c'est ce que prouvent actuellement les ruines encore existantes, dont l'origine mycénienne ne saurait être méconnue. On doit observer en outre que l'histoire d'Ulysse s'est toujours présentée aux yeux des anciens Grecs comme une tradition, qui repose toujours sur un fondement réel; elle est d'autant moins réaménagée qu'elle est plus voisine de sa source. On peut donc admettre qu'un ensemble de faits réels a donné lieu primitivement à la légende d'Ulysse, comme à celles des autres héros troyens.

L'Odyssée, un mythe s'inspirant de la réalité ?C'est pourquoi on pense désormais qu'Homère représente une société fictive, mêlant des éléments archéologiques, anthropologiques, linguistiques, religieux et sociaux d'époques variées, du monde mycénien aux prémices de la colonisation et de la cité classique, surtout dans l'Odyssée. L'épopée est ainsi une encyclopédie, et l'aède le porte-parole d'un savoir collectif, mais ces connaissances sont mises en forme poétique : il ne s'agit pas d'un traité historique ou géographique réaliste.

Et si l'Odyssée d'Ulysse était réelle ? Elle serait peut-être le mélange de diverses expéditions commerciales mycéniennes faites au phare de leur puissance entre 1400 et 1200 avant J.-C. Si l'on regarde de plus près, on ne peut qu'être impressionné par la très large diffusion de la céramique mycénienne en dehors de la Grèce continentale. Leurs navires sillonnent la mer et relient les ports asiatiques à l'Europe et à l'Afrique. Cette aire de répartition des vases mycéniens comprend la Sardaigne, la vallée du Pô et même la péninsule ibérique à l'ouest, l'Illyrie, la Macédoine et la Thrace au nord, l'Euphrate à l'est, et la haute vallée du Nil au sud.

Les Mycéniens exportèrent quelques matières premières, des produits transformés – huiles parfumées, vins, tissus – et des objets finis vers les rivages de la Méditerranée. Cependant, ils ne le font pas de façon uniforme. Ils ont visiblement privilégié Chypre et le Levant pour leurs échanges, en négligeant presque la partie septentrionale de la péninsule balkanique. Par ailleurs, les productions mycéniennes apparaissent de façon relativement marginale en Méditerranée occidentale, notamment en Anatolie et en Égypte.

L'Odyssée, un mythe s'inspirant de la réalité ?Une diffusion très limitée d'artefacts, comme les figurines et les sceaux, et l'absence presque totale des techniques de construction et des formes architecturales mycéniennes en dehors de son bastion de la Grèce continentale permettent de nuancer les interprétations simplistes sur la diffusion de la céramique mycénienne. Les Mycéniens n'ont sans doute pas installé de «comptoirs» ou de «colonies» à l'extérieur du continent, mais se sont contentés d'échanger certaines de leurs productions avec les régions capable de leur fournir les matières premières qui leur étaient indispensable, en particulier le cuivre chypriote et l'étain anatolien nécessaires à la fabrication du bronze, sans oublier l'ivoire d'éléphant et d'hippopotame ou l'ambre de la Baltique.

On voit enfin que la céramique mycénienne est attestée dans toute la Méditerranée, aussi bien de l'est que de l'ouest, et dans les tablettes en linéaire B des références à des noms de pays comme Chypre ou l'Égypte, de cités comme Milet, Cnide ou Halicarnasse, d'îles comme Lemnos ou Cythère témoignent des contacts étroits entre les États mycéniens et leurs voisins.

Malgré cela tout ce que nous pouvons dire c'est que le monde homérique n'a jamais existé en tant que tel. C'est un monde composite et poétique, tout comme la géographie du périple d'Ulysse, même s'il est à dominance mycénienne.

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#Posté le mardi 03 janvier 2012 07:05

Modifié le mardi 03 janvier 2012 07:20

Artémise Ire, une reine de Carie

Je vous mets aujourd'hui ces superbes images d'Artémise Ire, une reine de Carie qui montra ses talents militaires lors des guerres médiques. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Artémise Ire, une reine de CarieArtémise Ire (qui avait vécu au Ve siècle avant J.-C.), est une reine de Carie. Elle succéda à son mari dont nous n'avons plus le nom, qui avait succédé à Lygdamis Ier, son père. Son fils, Pisindalis, étant trop jeune pour régner, c'est elle qui prit les rennes du pouvoir. Elle régna sur quatre villes : Halicarnasse, Cos, Nisyros et Calymnos.

Artémise avait gouverné sous la suzeraineté du roi perse Xerxès (486-465 régné) et avait participé à l'invasion de la Grèce de Xerxès (480-479). Sur un monument de la ville d'Halicarnasse, "le portique des Perses", ainsi nommé parce qu'il a été bâti des dépouilles remportées sur les Perses, se trouve des statues de marbre blanc des chefs de guerre, dont celle d'Artémise Ire, on dit que cette "Fille de Lygdamis et Reine d'Halicarnasse" a de son propre mouvement, joint ses forces à celles du Roi Perse Achéménide Xerxès Ier (485-465).

Artémise Ire, une reine de CarieMalgré son pouvoir de commandement sur cinq navires dans la grande bataille navale avec les Grecs dans l'île de Salamine près d'Athènes, la flotte perse avait subi une sévère défaite. Elle se signala durant la bataille par sa valeur, ce qui fit à dire à Xerxès que dans cette affaire les hommes s'étaient conduits comme des femmes et les femmes comme des hommes. Hérodote prétend que Xerxès avait agi sur ses conseils quand il décida de se retirer de la Grèce plutôt que de risquer un autre engagement.

Artémise Ire est la seule femme, mais aussi la seule personne non Perse, que le Grand Roi consulte. Après la défaite Xerxès Ier, ayant entièrement confiance en elle, ira même jusqu'a lui confier la mission de conduire ses enfants à Éphèse. On raconte qu'à la  suite d'un amour méprisé elle fit le saut de Leucade.

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Tags : Histoire grecque
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#Posté le mardi 10 janvier 2012 07:37

Cadmos, le fondateur de Thèbes

Cadmos, le fondateur de ThèbesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Cadmos le fondateur de Thèbes et qui pourrait avoir existé selon de ressources historiques récentes. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Cadmos le fondateur de Thèbes serait originaire de Milet, où une famille notable disait qu'il était son ancêtre. Dans sa généalogie Cadmos avait pour frères Phoenix, Cilix, et Thasos qui sont connus comme des lieux d'Asie Mineure. De là vient la déduction que Cadmos partit d'Ionie vers Thèbes. Le conte de la colonie Phénicienne, conduite par Cadmos, et laquelle fonda Thèbes en Béotie, reste sur différentes bases même si il est peu fiable. On peut voir que les origines et les pérégrinations de Cadmos témoignent de l'installation en Asie Mineure de grecs mycéniens qui n'avaient pas perdu contact avec leur pays d'origine.

Cadmos fonda la ville de Thèbes, notamment l'acropole de ce qui s'appelait à l'origine Cadmeia en son honneur. Cadmos se limite ainsi à la fondation de Thèbes, et à l'organisation corrélative des cultes. À l'Helladique récent, Thèbes, centre d'un important royaume mycénien, connaît un premier apogée. L'acropole est ceinte de remparts. Un palais royal est élevé (le «palais de Cadmos»), édifice sans mégaron et qui dénote surtout des influences crétoises, avec ses nombreuses cours et ses magasins importants; on a retrouvé des fragments des fresques qui décoraient ses murs (procession de femmes) et des amphores avec inscriptions en linéaire B. La réalité des contacts avec l'Orient est révélée par les cylindres-sceaux portant des inscriptions cunéiformes qui ont été exhumés et dont l'un mentionne un roi de Babylone du XIVe siècle. De vastes nécropoles mycéniennes ont été découvertes à Kolonaki et à l'Isménion (sanctuaire du héros-fleuveIsménios). Le vaste lot de tablettes en linéaire B qui vient d'être exhumé apporte une documentation nouvelle très riche sur la religion et la vie dans la demeure du roi achéen. Thèbes était l'un des centres urbains majeurs de l'Hellade

Cadmos, le fondateur de ThèbesOn ne connait rien de l'identité du wanax mycénien établit sur la Cadmée, ni de sa dynastie. La Thèbes mycénienne n'est en rien différente d'une autre cité royale. Mais un document hittite peut nous donner l'identité de ce roi. Dans la lettre d'Hattusili III au Grand Roi d'Ahhiyawa en 1250 avant J.-C., le roi d'Ahhiyawa est appelé l'héritier de Cadmos, qui est traditionnellement le fondateur de la ville de Thèbes. Ce qui suit raisonnablement les découvertes archéologiques qui montrent que Thèbes entre 1350 et 1250 avant J.-C. fut une ville aussi puissante que Mycènes. Ce Cadmos donne une réalité aux liens entre le wanax de Thèbes avec la Syrie, voire avec la Mésopotamie.

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Tags : Histoire grecque
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#Posté le mercredi 01 février 2012 03:54

Persée, le fondateur de Mycènes

Persée, le fondateur de MycènesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Persée, le fondateur de Mycènes au quel est attaché beaucoup de mythes. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

La légende dit que Persée, le fondateur de Mycènes était le fils de Danaé et de Zeus. Il aurait tué accidentellement son grand-père Acrisios, roi d'Argos. Du fait de ce lourd héritage, il aurait donné Argos à Megapenthes, fils de Proetos, qui en échange lui aurait donné Tirynthe. Persée régnait alors sur Tirynthe, et fortifia après Midéa et Mycènes.

Persée et ses descendants selon la tradition dirigèrent Mycènes. . C'est Persée qui fortifia le premier Mycènes. D'ailleurs la cité de Mycènes était connue sous le nom de Perseia en son honneur.
Entre 1650 et 1600 avant J.-C, des objets trouvés dans deux tombes circulaires (tholos) montrent que la Crète avait une influence sur Mycènes. C'est aussi le moment où les Mycéniens se développent culturellement et artistiquement, et qu'ils construisent des citadelles qui semblent imprenables. Pour Tirynthe, c'est au XVe siècle avant J.-C. que furent construits les murs cyclopéens qui furent détruits au XIIIe siècle avant J.-C. On trouve également les vestiges d'une grande construction circulaire, sans doute un manoir royal.

Puissamment armés, couverts d'or, ces nouveaux aristocrates sont l'objet d'une sorte de culte à travers les cérémonies funéraires; des stèles dressées à la vue de tous rappellent leur souvenir et la présence de groupes familiaux dans les tombes suggèrent l'existence d'un pouvoir dynastique entre plusieurs grandes familles princières.
Persée, le fondateur de MycènesC'est une aristocratie guerrière qui est enterrée avec ses armes. La mode des masques d'or, peut révéler un culte du chef. Cela ne peut exclure la mise en place d'un système palatial. Et si l'un des fondateurs de ces dynasties guerrières était Persée. C'est une hypothèse intéressante.

Persée eut d'Andromède 5 fils et une fille : Alceos, Sthenelos, Heleus, Mestor, Electryon et sa fille Gorgophone qui se maria avec Perieres. Electryon et Sthenelos dirigèrent Mycènes après la mort de Persée. Les Perséides contrôlaient apparemment l'Argolide et les cités d'Argos, Tirynthe et Midéa. La dynastie établie à Mycènes est connue alors sous le nom de Perséide, elle fut chassée par les Pélopides au XIVe siècle avant J.-C., une dynastie établie par Atrée. C'est dans ces années qui suivirent que des raids répétés et des guerres permirent à un petit nombre de dynastie favorisées de s'élever.

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#Posté le jeudi 02 février 2012 07:03

Modifié le jeudi 02 février 2012 07:17

Pélops, premier des Pelopides

Pélops, premier des PelopidesJe vous mets aujourd'hui ces superbes images de Pélops, fondateur de la dynastie des Atrides qui régna sur Mycènes. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.

Pélops semble être venu de Grèce en Asie, deux générations avant la guerre de Troie, aux alentours de 1250 avant J.-C., et établit également lui-même en premier son royaume à Élis. Á la suite d'une combinaison de force et de diplomatie, sa famille va fabriquer elle-même des chefs en Argolide et en Laconie. Pélops s'il est venu d'Asie, est le fondateur d'une dynastie Achéenne, il peut très bien avoir été lui-même un Achéen, un prince sujet d'une cité Mycénienne au-delà de la mer Égée tel que Milet, profitant d'une période de faiblesse dynastique.

Pélops, premier des PelopidesPélops succéda donc à son père Tantale dans son royaume d'Anatolie du nord. Dans son apprentissage, il rencontra un roi dont la fille Hippodamie était largement saluée pour sa beauté, Pélops avait l'intention de prendre sa main. Il réussit à l'obtenir par le biais d'une faute de la part de son père durant une course de char (très utilisé dans la Grèce mycénienne) qui amena une malédiction sur lui et sur toute sa progéniture. Pélops et sa femme devinrent les dirigeants du royaume de son père et avec plusieurs de leurs enfants.

Cela pourrait être prouvé par le fait que la propagation de l'agriculture, par exemple, semble avoir bougé d'Anatolie de l'ouest, d'abord en Grèce et au-delà. L'archéologie confirme les traditions en suggérant le changement de contrôle de sites majeurs d'une dynastie à une autre. Si, un Pélops peut avoir migré d'Anatolie en Grèce et par un mariage dans une famille dirigeante devint le roi d'un royaume en Grèce dans le passé distant de la mémoire Grecque.

Pélops était si important dans la tradition que son nom servit à nommée la partie de la Grèce qu'il dirigea : le Péloponnèse ou l'«île» de Pélops.

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#Posté le samedi 04 février 2012 04:07

Modifié le samedi 04 février 2012 10:08

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